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Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

L’Europe devrait éviter de justesse la récession d’après le fonds monétaire international. Néanmoins nous observons un fort ralentissement, du fait des effets de l’invasion russe de l’Ukraine et de la guerre », a déclaré à l’AFP M. Kammer.

« Cela a augmenté les prix de l’énergie, l’inflation, les coûts pour les entreprises et réduit le pouvoir d’achat des consommateurs », a-t-il rappelé. Mais, « nous avons vu des actions décisives de la part des autorités pour lutter contre l’inflation, soutenir la reprise (après la pandémie, NDLR) et nous pensons que cela va se matérialiser cette année et se renforcer en 2024 », a ajouté Alfred Kammer. En particulier, l’Europe a su éviter la crise énergétique qui lui était prédite, certes grâce « au climat, qui a aidé un peu », mais également « parce que les autorités ont réagi ».

Cependant la situation des principales économies européennes devrait être très variable, entre l’Italie et l’Espagne qui résistent plutôt bien, la France dans la moyenne de la zone euro, et l’Allemagne, et, hors Union européenne, le Royaume-Uni, qui devraient flirter avec la récession.

« L’Allemagne est plus touchée que les autres pays par la crise énergétique car sa dépendance au gaz russe était plus importante. Cela a provoqué une chute de la croissance en fin d’année dernière et cela se poursuit cette année. En y ajoutant le resserrement monétaire réalisé par la Banque centrale européenne, nous nous attendons à une croissance nulle ou une légère récession », a détaillé M. Kammer.

Quant à la France, l’impact des grèves pourrait se faire sentir, si elles devaient persister: « ce que l’on observe des épisodes précédents, c’est que l’impact est de 0,1 à 0,2% du PIB (Produit intérieur brut NDLR) », a souligné Alfred Kammer. Or, la croissance de la France devrait être de tout juste 0,7% en 2023, selon les estimations publiées mardi par le FMI.

Economie: Fort tassement de la croissance aux Etats-Unis

Economie: Fort tassement de la croissance aux Etats-Unis

La politique monétaire très restrictive de la banque fédérale américaine semble donner des résultats avec une assez nette baisse de la croissance des services.En effet, la croissance de l’activité du secteur des services aux Etats-Unis a ralenti plus que prévu en mars, montre l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mercredi.

Du coup, es investisseurs attendent une pause dans la politique de resserrement monétaire

L’indice ISM des services a reculé à 51,2 contre 55,1 le mois précédent. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 54,5.

Le sous-indice des nouvelles commandes reçues par les sociétés de services a lui aussi reculé de façon très nette, à 52,2 après 62,6 en février et celui de l’emploi est ressorti à 53,1, contre 54,0 un mois plus tôt.

Le sous-indice des prix payés par les entreprises a baissé à 59,5 après 65,6 le mois précédent.

Croissance: fort tassement aux Etats-Unis

Croissance: fort tassement aux Etats-Unis

La politique monétaire très restrictive de la banque fédérale américaine semble donner des résultats avec une assez nette baisse de la croissance des services.En effet, la croissance de l’activité du secteur des services aux Etats-Unis a ralenti plus que prévu en mars, montre l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) publiée mercredi.

Du coup, es investisseurs attendent une pause dans la politique de resserrement monétaire

L’indice ISM des services a reculé à 51,2 contre 55,1 le mois précédent. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un chiffre de 54,5.

Le sous-indice des nouvelles commandes reçues par les sociétés de services a lui aussi reculé de façon très nette, à 52,2 après 62,6 en février et celui de l’emploi est ressorti à 53,1, contre 54,0 un mois plus tôt.

Le sous-indice des prix payés par les entreprises a baissé à 59,5 après 65,6 le mois précédent.

Inflation : encore plus forte en 2023 en Allemagne

Inflation : encore plus fort en 2023 en Allemagne

L’inflation déjà forte en 2022 affectera encore davantage l’Allemagne que la France en 2023. En Allemagne on craint une inflation de 7% en 2023, selon les dernières prévisions dévoilées par le gouvernement, mercredi 12 octobre.

Pour la France, d’après la Banque de France, en 2023 l’inflation d’ensemble se situerait à 4,7 % en moyenne sur l’année, avec une inflation sous-jacente à peu près inchangée à 3,8 %. En effet, du fait de diminution progressive du bouclier tarifaire, l’inflation de la composante énergétique repartirait à la hausse. La hausse des prix des biens alimentaires et des produits manufacturés ne se normaliserait que progressivement et demeurerait élevée en 2023, traduisant une persistance liée à la diffusion des hausses de coûts, avec en particulier des prix de gaz et d’électricité élevés anticipés par les marchés à terme. La hausse des prix des services serait entretenue par la nette progression des salaires, mais serait contenue par l’effet du plafonnement de l’indice de référence des loyers (IRL) à 3,5 % entre juillet 2022 et juin 2023.

En 2024, dans un contexte d’accalmie sur les prix des matières premières énergétiques et alimentaires et d’ancrage des anticipations d’inflation de long terme, l’inflation totale se replierait à 2,7 % en moyenne annuelle, compte tenu d’une inflation sous-jacente qui reviendrait à 2,5 %.

Concernant la croissance la tendance baissière affectera aussi davantage l’Allemagne que la France.

Berlin table également sur une récession de 0,4%. En outre, la croissance pour 2022 a été revue à la baisse, à 1,4%, et l’inflation à la hausse, à 8%.

Le FMI voit la première économie européenne basculer dans la récession en 2023 (-0,3%), alors qu’il prévoit pour la France une croissance en hausse de 0,7% l’an prochain.
« Sans l’effet du blocage des prix du gaz, l’inflation aurait été nettement plus élevée en 2023″, a précisé le ministère allemand de l’Economie dans un communiqué.
L’Allemagne a dévoilé fin septembre un plan de 200 milliards pour subventionner, jusqu’en 2024, les prix de l’énergie consommée par les ménages et entreprises, ce qui freinera l’inflation en 2023. Avant l’annonce de ce dispositif, les principaux instituts économiques allemands disaient s’attendre à une nouvelle poussée d’inflation de 8,8% pour 2023.
La baisse, puis l’arrêt début septembre, des livraisons de gaz russe à l’Allemagne, plombe le pays. L’Allemagne, qui s’approvisionnait à 55% en Russie avant la guerre en Ukraine, doit se fournir ailleurs, à des prix beaucoup plus élevés. Ces tensions ont fait exploser le prix du gaz et de l’électricité en Europe, provoquant une flambée de l’inflation et du coût de production de l’industrie, moteur de la croissance allemande.

Taux d’intérêt : la Fed frappe fort !

Taux d’intérêt : la Fed frappe fort !

 

La Fed frappe fort en matière de taux d’intérêt titrent  nombre de médias très complaisants. Aux États-Unis alors que l’inflation dépasse 8 % la Fed vient de remonter des taux qui se situent désormais entre 1,5 % et 1,75 %. La vérité sans doute c’est que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation qui ne cesse de progresser. La vérité c’est que la FED comme les autres banques centrales s’efforcent de faire porter le poids de la dette accumulée après la politique « accommodante »sur les ménages. En effet les revenus sont loin de suivre.

la  Fed a annoncé ce mercredi une hausse des taux de trois quarts de points de pourcentage, soit la plus forte hausse depuis 1994, pour tenter de contrôler une inflation qui ne faiblit pas. Avec cette troisième hausse d’affilée, ces taux se situent désormais dans une fourchette comprise entre 1,5 et 1,75%.

 

Peu avant cette annonce, la Banque centrale européenne a, elle, convoqué une réunion en urgence à l’issue de laquelle elle a annoncé qu’elle travaillait à la conception d’un nouvel instrument « anti-fragmentation » pour lutter contre un écartement trop important des taux entre les pays de la zone euro.En clair l’État d’endettement pourrait faire menacer de défauts certains pays comme l’Italie et il s’agit moins de lutter contre l’inflation que d’empêcher un éclatement de fait dans la zone euro.

 

« L’inflation reste élevée, reflétant des déséquilibres entre l’offre et la demande liés à la pandémie, à la hausse des prix de l’énergie et à des pressions plus larges sur les prix », déclarede manière très floue  la Fed dans le communiqué publié à l’issue de deux jours de débats.

En effet ,  la hausse des prix n’a pas ralenti, comme cela avait été le cas en avril, atteignant même un nouveau record en 40 ans, à 8,6% sur un an.En Europe l’inflation dérape aussi mais le problème numéro un est celui du risque d’éclatement de la zone euro. En clair notamment les taux d’intérêt des emprunts des différents états pourraient considérablement varier et menacer la monnaie unique.

Ainsi le taux italien  s’est envolé au-dessus des 4 %, creusant du coup le spread (écart de taux) avec le taux de référence allemand à plus de 200 points de base quand le taux allemand demeure entre 1 et 2%.

La BCE a  chargé ses équipes « d’accélérer » la conception d’un nouvel instrument « anti-fragmentation » pour lutter contre un écartement trop important des taux entre pays du Nord et pays du Sud de la zone euro. Mais aucun détail sur le contenu de cet instrument ni son calendrier d’adoption n’a été donné.

Une semaine plus tôt, la BCE avait annoncé un resserrement de sa politique monétaire pour combattre l’inflation, qui s’est accompagnée d’une hausse des taux directeurs de 25 points de base à partir de juillet puis à nouveau en septembre.

L’autre souci des banques centrales est aussi cet écroulement de la croissance qui pourrait encore être accélérée par une hausse trop brutale des taux d’intérêt. Bref un vrai cercle vicieux

 

Pour des politiques publiques à plus fort impact social

Pour des politiques publiques à plus fort impact social

L’avènement de la finance à impact pourrait laisser penser que la notion d’impact ne concerne que le secteur privé. Une idée reçue. En effet, les politiques publiques tendent de plus en plus à dépasser leur strict champ d’intervention en se souciant des répercussions de leurs actions, tant en matière sociale qu’environnementale. Si cette tendance est pour l’heure encore en train de se structurer, elle a déjà donné lieu à des initiatives concrètes et prometteuses.( « la Tribune, Mazars »)

« Depuis 2018 nous constatons une montée en puissance significative de la prise en compte de l’impact social et environnemental dans les politiques publiques, observe William Bottaro, Associé Santé et médico-social chez Mazars. Cette approche sociale, que l’on pourrait supposer très française, nous provient en réalité des pays anglo-saxons. Elle a d’abord infusé dans le secteur de l’économie sociale et solidaire, dès les années 2010, avant de s’étendre à d’autres segments du secteur public. » C’est initialement pour se différencier que les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des politiques publiques ont souhaité améliorer leur impact social. Ce dernier s’est progressivement imposé comme un argument clé pour renforcer durablement la compétitivité et l’attractivité du secteur public, notamment en matière de recrutement. « Il s’agit d’un enjeu crucial et prioritaire pour l’ensemble des organisations publiques, et tout particulièrement pour les secteurs en forte tension, comme celui de la santé ou du social, qui peinent à recruter », illustre William Bottaro.

A cette quête de regain d’intérêt s’ajoute la pression grandissante de la société civile et des parties prenantes en faveur de comportements plus responsables, qui doivent dépasser le stade de l’engagement, insuffisant, et se traduire par des actes tangibles pour le grand public. « Il est important de garder à l’esprit que les politiques publiques fonctionnent grâce à des mécanismes de redistribution. Or les citoyens ont parfois du mal à voir les effets concrets de cette redistribution dans leur quotidien, à visualiser et matérialiser ce à quoi contribuent leurs impôts. Travailler à l’amélioration de l’impact social des politiques publiques, c’est aussi chercher à montrer comment celles-ci peuvent, par exemple, profiter à l’emploi local ou à la préservation environnementale d’un territoire », explique Jean-François Treille, Associé Secteur public chez Mazars.

Une politique publique à impact, c’est donc une politique publique dépassant son cœur de mission, comme garantir l’accès à des soins ou à une éducation de qualité, dans l’objectif de produire des effets positifs transversaux, au bénéfice de la société dans son ensemble. « Les pouvoirs publics ont donné une profonde impulsion à cette recherche d’impact social et environnemental, encore abstraite il y a quelques années. Aujourd’hui, les différents plans d’action en cours de déploiement à l’échelle nationale démontrent que les acteurs du secteur public ont largement dépassé le stade de l’intention louable et symbolique », analyse William Bottaro.

Parmi ces initiatives responsables figure notamment le Plan national pour des achats durables (Pnad) pour la période 2022-2025. Il stipule entre autres que, d’ici 2025, l’intégralité des contrats de la commande publique notifiés au cours de l’année auront pour obligation de comprendre au moins une considération environnementale, et 30 % des contrats au moins une considération sociale. « Des sujets d’intérêt général de plus en plus variés et complémentaires sont dorénavant intégrés dans la commande publique, comme l’égalité hommes-femmes, la lutte contre les discriminations, la concurrence sociale déloyale, le développement de l’apprentissage, le respect des exigences éthiques… Si nous ne pouvons que nous réjouir de ces évolutions, nécessaires, force est de constater que la marche à franchir pour atteindre l’objectif de 30 % reste particulièrement élevée. En 2019, seuls 12,5 % des contrats comportaient une considération sociale, quand l’objectif était alors de 25 % », souligne Jean-François Treille.

Autre initiative, cette fois collaborative : le contrat à impact social, dont l’ambition est de favoriser l’émergence de projets sociaux et environnementaux innovants. « Il s’agit de mettre en œuvre des projets vertueux financés par des acteurs privés ou publics, projets que l’Etat s’engage à rembourser si les objectifs fixés au démarrage sont atteints », précise William Bottaro. A ce jour, plusieurs appels à manifestation d’intérêt ont été lancés et des lauréats désignés.

Néanmoins, au-delà des actions évoquées, les deux experts s’accordent à dire que le véritable passage à échelle pour les dispositifs à impact nécessitera la mise en place de méthodologies et d’outils de mesure indispensables au suivi de la performance. « La maturité n’est évidemment pas la même pour tous les projets, ni pour tous les champs de l’action publique. Désormais, l’enjeu est d’instaurer un univers structuré, standardisé, comme cela existe déjà dans le secteur privé. Pour que l’essor soit réel et les progrès visibles du plus grand nombre, les impacts sociaux doivent pouvoir être suivis et pilotés, ce qui implique qu’ils puissent être mesurés », insiste Jean-François Treille.

A l’évidence le durcissement de la réglementation pourrait accélérer l’adoption de pratiques plus responsables, comme cela a pu, une fois de plus, s’observer dans le secteur privé. Une contrainte à laquelle les experts ne se déclarent pas forcément favorables, préférant faire valoir auprès des acteurs publics les avantages économiques à tirer des initiatives à impact ou encore les processus de labellisation. « Pour se transformer durablement, le secteur public doit adopter une démarche globale et holistique intégrant toute la valeur des projets, ce qui n’est pas encore le cas. A titre d’illustration, l’implantation d’un centre de santé sur un territoire constitue un atout, certes en termes d’accès aux soins, mais aussi pour l’emploi et les collectivités locales – donc l’école et les transports. Le défi est de parvenir à faire porter un nouveau regard sur ces projets à impact, car comprendre leur portée réelle permettrait d’encourager les investissements dont ils ont plus que jamais besoin », conclut William Bottaro.

 

Sondage: le tout sauf Macron plus fort que le tout sauf Le Pen ?

Sondage: le tout sauf Macron plus fort que le tout sauf Le Pen ?

 

On peut se demander si finalement ce qui a permis à nombre de présidents de se faire élire à savoir le tout sauf Le Pen ne va pas s’inverser pour la présidentielle de 2022. On pourrait en effet constater que le tout sauf Macon pourrait devenir plus fort que le tout sauf Le Pen tellement le rejet de l’intéressé est important. Le président ne bénéficie en effet au premier tour que d’un socle tournant autour de 23 à24 pour cent.

En l’état actuel des choses, on voit mal qui pourrait concurrencer Macron dans son camp, ni la droite classique encore moins la gauche en voie d’extinction. Du coup le rejet de Le Pen qui a tant servi à l’élection des présidents depuis des décennies pourrait être remplacé par un tout sauf Macron. Pas vraiment un vote d’adhésion mais de rejet du plus détesté.

En effet, Marine Le Pen, se qualifie dans tous les cas de figure ( selon une étude Louis-Harris (pour le second tour, avec un niveau élevé d’intentions de vote au premier tour (26 à 27%). Alors qu’elle avait obtenu 21,3% des voix au premier tour en 2017, elle dépasse désormais aisément la barre des 25%.

Emmanuel Macron, en revanche, obtient selon le scénario 23 à 24% des voix, soit le niveau qu’il avait atteint au premier tour en 2017. Il enregistre donc une baisse de quelques points par rapport à un sondage du même institut en juillet 2020, où il recueillait 27 à 28% des intentions de vote. Au moment de la quête aucun candidat ne semble capacités de concurrencer macro dans son camp.

La progression à droite est très légère pour les candidats potentiels., Valérie Pécresse obtient 14% des intentions de vote, Xavier Bertrand 16% des intentions de vote (contre 12 à 13% dans de précédentes enquêtes). On observe que chacun des deux peine à retrouver l’électorat de François Fillon en 2017 : à peine plus de la moitié de cet électorat se reporte vers le candidat soutenu par LR, quand près d’un quart choisit Emmanuel Macron, environ 10% Marine Le Pen et presque autant (7%) Nicolas Dupont-Aignan.

À gauche, on aille sur la voie de l’extinction..  Anne Hidalgo recueille 6% ou 7% des intentions de vote, selon qu’elle est opposée à Xavier Bertrand ou à Valérie Pécresse. Tandis qu’Arnaud Montebourg est crédité de 5% des suffrages, dans toutes les configurations. Ce qui place les deux candidats soutenus par le PS à tous les coups derrière Jean-Luc Mélenchon (10 à 11%). Mais aussi derrière le député européen EELV Yannick Jadot, qui recueille 7 à 10% des intentions de vote
*Sondage effectué en ligne les 19 et 20 janvier auprès 1403 personnes représentatives de la population française, dont 976 inscrites sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).

Le mythe du handicap de l’ euro fort ( Ken Fisher)

Le mythe du handicap de l’ euro fort  ( Ken Fisher)

Ken Fisher est président et directeur de Fisher Investments Europe, déconstruit dans l’Opinion le mythe du handicap de l’euro fort. Sans doute aussi pour s’opposer aux partisans du bon vieux temps qui permettait des dévaluations régulières du franc suivies  d’une forte inflation qui faisait payer au plus défavorisés la manœuvre monétaire.

 

Tribune

 

Tandis que le dollar baisse, l’euro augmente, et avec lui les craintes que sa vigueur ne pénalise les exportations françaises et européennes, mettant un coup d’arrêt à la reprise économique et faisant plonger les actions. Mais pas de quoi s’alarmer. En réalité, l’appréciation récente de la monnaie unique est modeste. Et, même si elle gagnait en importance, la force d’une devise n’a jamais sonné le glas des exportations et de la croissance. Voici pourquoi.

Les pessimistes soutiennent que la vigueur de l’euro rend les exportations européennes plus onéreuses pour les consommateurs à l’étranger. Si tel était le cas, la France et l’Europe seraient effectivement menacées. Avant la crise de la Covid-19, les exportations représentaient 31,8 % du PIB annuel de la France, devant la moyenne mondiale de 30,6 %. Les exportations occupent une place encore plus importante dans l’économie de la zone euro, avec 45,8 % du PIB.

De plus, ces dernières sont déjà à des niveaux relativement faibles. En dépit d’un rebond en mai, en juin et en juillet, les exportations de la France et de la zone euro ont clôturé le mois d’août en retrait de respectivement 16,6 % et 11 % par rapport aux niveaux de février, avant l’instauration des mesures de confinement. Les plus inquiets s’empresseront d’affirmer que cela accentue d’autant la menace constituée par l’euro fort.

Rattrapage. Mais ne surestimons pas la vigueur de la devise européenne. Elle s’est certes appréciée d’environ 11 % par rapport au dollar depuis le creux du 20 mars, ce qui peut sembler considérable. Mais en réalité, il s’agit essentiellement d’un rattrapage par rapport à la contraction brutale qui s’était opérée entre le 9 et le 20 mars (-6,4 %). Cette chute de l’euro est un épisode classique, mais de courte durée, de « fuite vers la qualité » qui soutient le dollar lors des replis des marchés. Affolés, les investisseurs en actions se ruent alors sur les bons du Trésor américains, réputés plus sûrs, et que certains acquièrent en vendant d’autres devises pour acheter des dollars.

Prenons l’exemple de la crise financière mondiale : entre avril 2008 et le point bas du marché baissier des actions observé en mars 2009, le dollar s’est apprécié de pas moins de 27 % face à la monnaie européenne. Le calme est ensuite revenu et l’euro a bondi de 13,5 % face au billet vert entre mars et fin 2009. Pourtant, la reprise économique avait débuté en juin de cette même année. Les actions françaises et celles de la zone euro ont bondi respectivement de 62,9 % et 66,9 % entre le plancher de mars et la fin de l’année, surpassant la moyenne mondiale qui était alors de 52,3 %.

Les « euro-pessimistes » semblent donc oublier cet épisode de l’histoire. Le taux de change actuel est presque au même niveau qu’en 2017, année au cours de laquelle la monnaie unique a progressé de 13,8 % vis-à-vis du dollar, alors que les exportations depuis la France et la zone euro ont bondi respectivement de 5,0 % et 7,1 %. La croissance du PIB français cette année-là s’est établie à 2,4 %, et celle de la zone euro à 2,6 %. De son côté, le CAC 40 s’est adjugé 12,7 % et les marchés de la zone euro 12,5 %, devançant le reste du monde.

En 2013, l’euro s’est maintenu au-dessus du taux de change actuel pendant toute l’année. Son plancher a été atteint le 27 mars 2013, puis la monnaie unique s’est appréciée de 7,2 % jusqu’à la fin de l’année. Comme aujourd’hui, ce parcours a été précédé d’une récession, le ralentissement causé par la crise de la dette de la zone euro ayant pris fin au 1er trimestre 2013. La vigueur de l’euro n’a alors pas entravé la reprise de l’économie française, ni ses exportations, en hausse de 2,1 % en 2013. Le CAC 40 a bondi de 22,2 % cette même année et les actions de la zone euro de 19,6 %, devant le reste des marchés mondiaux.

Cela ne signifie pas que les marchés français vont forcément surperformer à la faveur d’un euro fort en 2020. Cela montre en revanche que les craintes entourant la vigueur de l’euro sont infondées.

Les investisseurs qui ont raté le rebond entamé en mars se raccrochent désespérément à toute preuve permettant d’étayer leur pessimisme, à l’instar de l’appréciation de l’euro. C’est un cas typique de biais de confirmation

Certains redoutent toutefois une poursuite de la hausse de la monnaie unique, mais ce raisonnement occulte le fait qu’une devise forte ne pénalise pas les économies, et ce pour plusieurs raisons. De nos jours, peu de produits européens proviennent exclusivement du pays qui les produit. Les matières premières, machines et composants sont souvent importés par les fabricants.

Prenons le cas d’Airbus, fleuron de l’aéronautique européenne. Son activité s’appuie sur 26000 fournisseurs basés dans 100 pays différents. Trois de ses six usines d’assemblage sont situées en dehors de la zone euro. Un euro fort réduit le coût des produits importés et des activités basées à l’étranger.

Mourir dans l’euphorie. Nous ne disons pas là qu’un euro fort n’a que des aspects positifs ; plus de 60 % des revenus d’Airbus proviennent d’Asie et du continent américain. Simplement, l’impact de la devise est bien moins préjudiciable que ne l’annoncent les experts, surtout si l’on considère que les équipes dirigeantes n’ont aucun mal à se couvrir contre les fluctuations de change. Les craintes liées aux devises fortes sont des réflexions mercantilistes d’un autre temps.

Les experts affirment presque toujours que les devises sont trop fortes, pénalisant les exportations, ou trop faibles, alimentant l’inflation et d’autres inquiétudes. En ce moment, les observateurs américains ne se réjouissent pas de la faiblesse du dollar ; au contraire, ils la redoutent, estimant que les marchés des changes anticipent les problèmes à venir alors que les marchés actions, tirés par les États-Unis, en font fi. Ce qui est absurde.

Les craintes nourries de part et d’autre reflètent toujours l’humeur des investisseurs et non les réalités économiques ou du marché. Les investisseurs qui ont raté le rebond entamé en mars se raccrochent désespérément à toute preuve permettant d’étayer leur pessimisme, à l’instar de l’appréciation de l’euro. C’est un cas typique de biais de confirmation. Les gens sont à l’affût de toute information allant dans le sens de leurs convictions et ignorent tout ce qui les contredit.

Le scepticisme des « euro-pessimistes » face à la solidité de la monnaie unique est votre allié. Comme l’affirmait jadis le légendaire investisseur Sir John Templeton,« les marchés haussiers naissent dans le pessimisme, grandissent dans le scepticisme, mûrissent dans l’optimisme et meurent dans l’euphorie. » Les craintes actuelles entourant la monnaie unique font partie du pessimisme qui prévaut habituellement au début d’un marché haussier. Ce qui laisse supposer que ce dernier a encore de beaux jours devant lui.

Ken Fisher est président et directeur de Fisher Investments Europe, président exécutif et co-directeur des investissements de Fisher Investments.

Très fort rebond de l’emploi au T3 !!!

Très fort rebond de l’emploi au T3 !!!

De façon presque unanime les grands médias titrent que l’emploi a enregistré un fort rebond au troisième trimestre. En fait il s’agit d’une progression de 1,8 % mais à comparer avec la suppression de 700 000 emplois pour les trois premiers trimestres de l’année.

L’emploi salarié dans le secteur privé a augmenté de 1,8% avec 344.000 emplois créés entre fin juin et fin septembre. Il s’agit selon les statisticiens de la plus forte hausse trimestrielle depuis le début de la série débutée en 1970. Le déconfinement et la levée progressive des mesures drastiques pour limiter la propagation du virus ont entraîné un boom des embauches après une paralysie sévère de l’économie tricolore. Cette levée a en quelque sorte provoqué un rebond mécanique des créations d’emplois. En faite il ne s’agit pas vraiment de nouvelles créations d’emplois mais d’emplois qui avaient été gelés en quelque sorte notamment au second trimestre. Des emplois réveillés avec le déconfinement.

 

Évolution sur un an au troisième trimestre et niveau

données CVS en milliers en fin de trimestre.

évolution sur un an

T3

T3

Agriculture

-6,6

286,6

Industrie

2020

3 074,8

Construction

24,3

1 438,6

Services marchands

-197,4

12 136,5

intérim (*)

-76,9

713,9

hors intérim

-120,5

11 422,7

Services non marchands

9,6

2 505,6

Ensemble privé

-214,0

19 442,1

 

Coronavirus : un fort retour en novembre », ( Axel Kahn)

Coronavirus : un fort retour en novembre », ( Axel Kahn)

Le médecin généticien Axel Kahn estime sur Europe 1 que « le mois le plus critique sera sans doute novembre » et appelle la population « à faire très attention », « sinon tout ce qu’on aura fait n’aura servi à rien ». 

La crainte d’une deuxième vague se fait chaque jour de plus en plus forte. La circulation du coronavirus est ainsi en « nette augmentation », selon le dernier bilan publié par les autorités. Le médecin généticien Axel Kahn, invité vendredi soir sur Europe 1, a assuré « ne pas être catastrophiste ». Mais il met en garde : « Je pense que le mois le plus critique sera sans doute celui de novembre ».

« En attendant le mois de novembre, il faudra faire encore plus de tests, et notamment dans les aéroports pour qu’il n’y ait pas de gens qui reviennent de l’étranger et qui pourraient être porteurs du virus », demande le médecin, qui appelle également la population à redoubler d’attention et à respecter scrupuleusement les gestes barrières. « Il y a aussi les mesures barrières : nous avons demandé, avec d’autres médecins, que les masques soient obligatoires dans les endroits peuplés clos, et nous l’avons obtenu. Il faut donc faire très attention. »

Production industrielle: fort rebond en mai

Production industrielle: fort rebond en mai

Sur un an la baisse est encore  très forte de l’ordre  de 25 % mais le redressement de mai a été assez significatif. La production industrielle en France a rebondi de 19,6% en mai, regagnant presque ce qu’elle a perdu en avril (-20,6%), selon les chiffres publiés par l’Insee vendredi.

Sur les mois de mars à mai, par rapport aux trois mois précédents, la production industrielle s’est effondrée de 23,4%, plombée par la crise sanitaire et le confinement, a encore rapporté l’Institut national des statistiques.

Sur un an (mai 2020 par rapport à mai 2019), la production industrielle se contracte encore plus fortement, de 25,4%, et de 27,7% pour les seules industries manufacturières.

Sur un mois, le rebond en mai pour la production manufacturière est de 22% par rapport à avril, tandis que la chute d’avril par rapport à mars est de 22,3%, selon les derniers chiffres de l’Insee, qui ont été révisés par rapport à ceux publiés le mois dernier.

Sur la période allant de mars à mai par rapport aux trois mois précédents, la contraction enregistrée par les industries manufacturières atteint 25,9%.

Le rebond du mois de mai par rapport à avril a été le plus important pour la construction (+118,5%), alors que les chantiers étaient souvent à l’arrêt pendant le confinement.

Suivent les matériels de transports (+49,9%) qui comprennent l’industrie automobile, et les biens d’équipement (+27,4%).

Le rebond a été le plus faible pour les industries agroalimentaires (+1,8%), qui avaient comparativement moins souffert en avril avec une chute limitée à 7,5% par rapport à mars.

 

La croissance États-Unis : production industrielle en fort recul

La croissance États-Unis : production industrielle en fort recul

 

La production industrielle américaine dans son ensemble a reculé de 11,2% le mois dernier, montrent les statistiques publiées vendredi par la Réserve fédérale, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse légèrement plus forte de 11,5%.

Il s’agit de sa plus forte chute depuis la création de cette statistique il y a 101 ans.

Le chiffre de février a été revu à la hausse, à -4,5% contre -5,4% annoncé initialement.

La production manufacturière a pour sa part chuté de 13,7% le mois dernier, une baisse là aussi record. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un repli de 13% après -5,5% (révisé) en mars.

En excluant les véhicules et les composants pour l’automobile, la production manufacturière a baissé de 8,6%.

Le taux d’utilisation des capacités de production dans l’ensemble de l’industrie a reculé à 64,9% en avril contre 73,2% en mars.

Sondage: Macron et Le Pen à égalité, le rejet de Macron plus fort que le rejet de Le Pen ?

Sondage: Macron et Le Pen à égalité, le rejet de Macron plus fort que le rejet de Le Pen ?

   

Jusque là les récents présidents de la république ont davantage été élu par rejet de Le Pen que par adhésion à leur programme. Cependant la dynamique pourrait bien s’inverser.  en effet c’est Macron  qui pourrait susciter davantage de rejet que Le Pen. On notera d’ailleurs qu’en dépit de l’omniprésence de Macron et de sa diarrhée verbale quotidienne , le président ne cesse de perdre des points par rapport à Marine le Pen; laquelle progresse d’autant plus que sa parole se fait rare ( ce qui lui évite les dérapages).  Selon un ­sondage IFOP pour le JDD,  Macron est crédité de 27 à 28% d’intentions de vote et Marine Le Pen en réunirait 28 %, en hausse de près de 7 points. »Cette enquête sacre la nouvelle bipartition du champ ­politique », souligne ­Frédéric ­Dabi, directeur général adjoint de ­l’IFOP.

Les partisans de Mélenchon soutiendraient massivement Le Pen au second tour.   Élu avec  66 % en 2017, Macron ne l’emporterait cette fois qu’avec  55 %. « Cela sonne comme un avertissement pour ceux qui considèrent qu’en 2022, ce ­serait automatiquement gagné pour le ­président sortant face à ­Marine Le Pen », souligne Dabi.

Selon ce sondage, la candidate RN ­bénéficierait au second tour d’un soutien massif des partisans de ­Jean-Luc ­Mélenchon : 63 % des électeurs LFI aux européennes voteraient Le Pen.

 

Curieusement la dynamique qui a toujours permis aux candidat de triompher du Front national semble s’inverser. Jusque là on votait moins pour le projet du candidat opposé au FN que par rejet des Le Pen; cette fois, pourrait bien voter  front national moins par adhésion aux thèse du RN-FN que par rejet de Macron. 

 

« Renaissance européenne », Macron plus fort pour les campagnes électorales que pour la gestion

« Renaissance européenne », Macron plus fort pour les campagnes électorales  que pour la gestion

Ce qui fait la particularité des présidents français, c’est en général être beaucoup plus fort leur des campagnes électorales que pendant la gestion de leur mandat. C’est vrai en politique intérieure évidemment mais tout autant en politique internationale. Concernant l’Europe Sarkozy, puis Hollande enfin Macron avait promis des changements fondamentaux avant finalement de se coucher devant l’Allemagne complètement imperméable aux propositions françaises. Pire, aujourd’hui l’alliance entre l’Allemagne et la France n’a jamais été empirée ta concernant l’évolution de l’Europe. Merkel fait semblant de consentir quelques mesures tout à fait accessoire car elle est en désaccord sur le fond et en plus dans une situation politique plus précaire que précédemment. Les échecs répétés de Macron pour redynamiser l’Europe ne l’ont pas dissuadé de lancer une série de propositions dont on se demande par qui elle pourrait être soutenue. A moins de trois mois d’élections européennes qu’il juge “décisives”, Emmanuel Macron a dévoilé lundi soir une série de mesures concrètes en faveur d’une “renaissance européenne” et lancé un cri d’”alarme” pour une Europe qui selon lui n’a jamais été autant en danger. Dans une lettre aux “citoyens d’Europe” publiée simultanément dans des quotidiens des 28 Etats membres, du Guardian à El Pais en passant par le Corriere della serra, le chef de l’Etat français adresse une mise en garde contre la tentation du “repli” ou de la “résignation”. “Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Europe n’a été aussi nécessaire et pourtant, jamais l’Europe n’a été autant en danger”, écrit-il, prenant pour exemple la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne programmée dans moins d’un mois. “Le repli nationaliste ne propose rien, c’est un rejet sans projet et ce piège menace toute l’Europe : les exploiteurs de colère, soutenus par les fausses informations, promettent tout et son contraire”, fustige-t-il. “Nous sommes à un moment décisif pour notre continent, un moment où, collectivement, nous devons réinventer politiquement, culturellement, les formes de notre civilisation dans un monde qui se transforme”, ajoute-t-il. “Aussi, résistant aux tentations du repli et des divisions, je vous propose de bâtir ensemble cette Renaissance autour de trois ambitions : la liberté, la protection et le progrès.” Ces ambitions passent notamment par la création d’une agence de protection des démocraties et d’une banque pour le climat, la mise en place d’un salaire minimum européen ou encore l’interdiction en Europe des entreprises “portant atteinte aux intérêts stratégique européens”. (Pour voir l’ensemble des mesures :) .

Intérim : fort tassement en 2018

Intérim : fort tassement en 2018

L’intérim confirme qu’il constitue un indicateur avancé de la conjoncture. On avait en effet noté depuis plusieurs mois que la croissance de l’intérim se tassait sérieusement. En fait il n’a progressé que de 1,8 % en 2008 contre 8,5 % en 2017. Il y a de fait  une corrélation compréhensible entre l’essoufflement de l’activité générale et l’évolution de l’intérim. En 2018, l’intérim aura créé de l’ordre de 10 000 emplois pour 50 000 emplois équivalents temps pleins l’année précédente.  Ces créations d’emplois ont connu une évolution contrastée en 2018. Si l’emploi intérimaire a été relativement dynamique pendant le premier semestre, les résultats du baromètre signalent une rupture à partir du mois de juillet. « Les tendances mensuelles, comprises entre +10,4 % en mars et -5,9 % en décembre, sont restées positives jusqu’en août 2018. Le tassement observé à partir du mois de septembre a continué tout au long du quatrième trimestre », souligne l’organisation professionnelle.

L’essoufflement de la croissance économique tricolore a eu des répercussions sensibles sur le marché du travail. Dans sa dernière note de conjoncture publiée en décembre, l’Insee notait que « l’emploi intérimaire s’est légèrement replié depuis le printemps et se retournerait sur l’ensemble de l’année 2018 (-22.000 après 123.000 en 2017). » Rien qu’en décembre, le travail temporaire a diminué de 5,9%, correspondant à la baisse mensuelle la plus prononcée de l’année.

 

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