Archive pour le Tag 'formation:'

Compte personnel de formation: Arnaques et fiasco

Compte personnel de formation: Arnaque et fiasco

Pour faire moderne, la gauche a complètement marchandisé la formation permanente. On est passé du DIF au CPF. La grande différence c’est que les droits la formation étaient calculés en heure et en jour et qu’ils sont désormais calculés en valeur monétaire c’est-à-dire en euros.

Bref, une formation permanente déjà critiquée pour son opacité et son efficacité et jetée totalement dans les mains du marché et qui se caractérise non seulement par un fiasco mais aussi par de nombreuses arnaques. De toute manière, la nouvelle politique de formation ne remplit nullement ce rôle puisqu’elle ne concerne qu’à la marge les chômeurs.

Pire, compte tenu de la mauvaise gestion des comptes personnels de formation, désormais on veut faire participer les bénéficiaires de la formation au financement. Pourtant la formation professionnels est un véritable fromage de plus de 13 milliards dont se gavent nombre d’institutions voire d’organisations plus ou moins bidon. En plus avec désormais de nombreuses arnaques qui consistent à solliciter les titulaires pour de fausses formations ( avec ou sans l’accord des intéressés).

Encore une réforme de gauche libérale socialiste qui finira par un énorme scandale et surtout par un fiasco total quant à l’efficacité pour l’emploi

Les salariés devront donc participer financièrement à leur formation lorsqu’ils utilisent leur compte personnel de formation (CPF), prévoit un amendement déposé samedi par le gouvernement sur son projet de budget de l’État pour 2023. La participation pourra être proportionnelle au coût de la formation, dans la limite d’un plafond, ou fixée à une somme forfaitaire. Un décret en Conseil d’État devra en préciser les modalités.
.
Le Parlement vient enfin d’adopter une proposition de loi pour interdire le démarchage commercial des titulaires de CPF, espérant tarir le flux de sollicitations subi par les particuliers.

Adapter la formation: Une urgence

Adapter la formation: Une urgence

 

Près de la moitié des entreprises peinent à trouver la main-d’œuvre dont elles ont besoin. Si la pandémie a amplifié le phénomène, une simple revalorisation des salaires ne sera pas suffisante pour résorber les pénuries.

Editorial du « Monde »

 

 Les cassandres anticipaient un effondrement de l’emploi et une cascade de faillites. Chaque mois qui passe vient démentir ce catastrophisme prédictif. En France, l’Insee table désormais sur une croissance de 6 %, et le taux de chômage a déjà retrouvé son niveau d’avant-crise, de sorte que le gouvernement espère que l’impact de la crise sur le plan macroéconomique sera effacé dès la fin 2021.

 

Le soutien financier extraordinaire de l’Etat, en maintenant sous cloche l’économie, a limité les fermetures d’entreprises et les licenciements, permettant au taux d’emploi de revenir à son plus haut depuis dix-huit ans. Toutefois, le violent à-coup subi par l’économie a accentué les difficultés des entreprises pour recruter, alors que la demande repart.

La France a beau compter encore un peu moins de 6 millions de chômeurs, près de la moitié des entreprises peinent à trouver la main-d’œuvre dont elles ont besoin, selon la dernière enquête de la Banque de France. Les pénuries sont particulièrement fortes dans les cafés-restaurants, le BTP, la logistique, l’aide à la personne ou bien encore dans le numérique. Cette inadéquation entre l’offre et la demande d’emplois existe aussi aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Royaume-Uni. Mais, avec un taux de chômage de près du double de celui de ces pays, la situation française apparaît encore plus paradoxale.


Les tensions sur le marché du travail existaient avant la pandémie, mais le phénomène s’est amplifié, touchant désormais plus de secteurs. La crise a accéléré certaines tendances comme la numérisation de l’économie. Prises de court, les entreprises cherchent les mêmes profils au même moment, provoquant des goulets d’étranglement.

Parallèlement, les confinements, la généralisation du télétravail et le recours massif au chômage partiel ont incontestablement changé le rapport à l’emploi. Cette pause forcée a conduit beaucoup de salariés à prendre du recul sur leur carrière, la pénibilité de leur poste ou le sens de leur métier, certains décidant de changer de vie. Un ressort s’est cassé. Jusqu’à quel point ? Il est trop tôt pour le dire, mais les entreprises auraient tort de négliger le phénomène.

Ce n’est pas un hasard si les métiers mal payés, peu considérés et n’offrant que de médiocres perspectives d’évolution sont sous tension. C’est le cas dans la restauration ou dans l’aide à la personne. Dans ce dernier secteur, le plan d’action lancé en 2020 par le gouvernement, qui vise à revaloriser salaires et diplômes, va dans la bonne direction, mais l’ajustement entre les besoins et les moyens prendra du temps.

Pour les salariés les plus qualifiés, comme dans le numérique, les entreprises se heurtent à une pénurie de diplômés, qui pousse à une inflation salariale. Mais il ne faut pas trop rêver. Celle-ci restera cantonnée à quelques métiers, la grande majorité des entreprises n’ayant pas les moyens de se livrer à une surenchère. Pour certaines, le regain d’attractivité passera par un rapport de force plus équilibré avec les salariés avec la signature de contrats plus favorables à ces derniers. D’autres accéléreront l’automatisation de leur activité, quand celle-ci est possible.

Côté salariés, les jeunes ne sont pas assez formés pour les métiers qui embauchent. Quant aux adultes, la crise a perturbé la mise en œuvre de la réforme de la formation professionnelle lancée en 2019 par le gouvernement, au moment où les défis posés par les transitions écologique et numérique s’annoncent gigantesques. Il n’a jamais été aussi urgent d’adapter notre système de formation.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol