Archive pour le Tag 'forces'

École– Gabriel Attal  »croit aux forces de l’écrit »

École– Gabriel Attal  »croit aux forces de l’écrit »

Dans une tribune au « Monde », le ministre de l’éducation, Gabriel Attal, rappelle l’aspect fondamental de l’acquisition de la lecture et de l’écriture. Et annonce faire de la lutte contre la baisse de niveau « une urgence républicaine ».

La tribune publiée le 5 septembre dans les colonnes du Monde par des artistes et intellectuels engagés pour l’écriture a connu une résonance considérable. Auprès des parents, grands-parents d’élèves, bien sûr, qui n’attendent pour eux rien d’autre que le meilleur. Auprès des enseignants, évidemment, qui rivalisent d’efforts, de ressources, de créativité souvent, pour leur permettre de s’élever. En réalité, chacun de nos concitoyens s’y retrouve.

Les frontières s’estompent, les repères se troublent, les modes de l’instant menacent l’immanence de notre héritage, à la fois si profond et toujours fragile. L’écrit, c’est ce qui situe, et ce qui reste. C’est ce qui rend possible à la fois le raisonnement cartésien et l’imaginaire fécond de chacun. Pour le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse que je suis, ce fut le rappel d’une responsabilité immense. L’école doit, toujours, rester la source d’une société d’intelligences libres et d’esprits émancipés. Au croisement de tous les arts, nourrie de la sensibilité de chacun, l’écriture doit être le support de la créativité des élèves, afin qu’ils puissent « écrire comme personne » avec « les mots de tout le monde », pour paraphraser Colette.

Je suis un ministre lucide. Les savoirs fondamentaux, et singulièrement la lecture et l’écriture, sont ceux qui rendent possibles tous les autres. Partant, l’absence de leur maîtrise est ce qui rend tout impossible. Au moment où je prends mes fonctions, en France, pays des plus merveilleux auteurs et des plus grands talents qui ont marqué notre histoire intellectuelle, qui continue d’éclairer le monde de ses plus beaux textes, près d’un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement à son entrée en 6ᵉ. Une baisse de niveau qu’il faut nommer sans fard et sans détour : une urgence républicaine.

Gabriel Attal  « croit aux forces de l’écrit »

Gabriel Attal  »croit aux forces de l’écrit »

Dans une tribune au « Monde », le ministre de l’éducation, Gabriel Attal, rappelle l’aspect fondamental de l’acquisition de la lecture et de l’écriture. Et annonce faire de la lutte contre la baisse de niveau « une urgence républicaine ».

La tribune publiée le 5 septembre dans les colonnes du Monde par des artistes et intellectuels engagés pour l’écriture a connu une résonance considérable. Auprès des parents, grands-parents d’élèves, bien sûr, qui n’attendent pour eux rien d’autre que le meilleur. Auprès des enseignants, évidemment, qui rivalisent d’efforts, de ressources, de créativité souvent, pour leur permettre de s’élever. En réalité, chacun de nos concitoyens s’y retrouve.

Les frontières s’estompent, les repères se troublent, les modes de l’instant menacent l’immanence de notre héritage, à la fois si profond et toujours fragile. L’écrit, c’est ce qui situe, et ce qui reste. C’est ce qui rend possible à la fois le raisonnement cartésien et l’imaginaire fécond de chacun. Pour le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse que je suis, ce fut le rappel d’une responsabilité immense. L’école doit, toujours, rester la source d’une société d’intelligences libres et d’esprits émancipés. Au croisement de tous les arts, nourrie de la sensibilité de chacun, l’écriture doit être le support de la créativité des élèves, afin qu’ils puissent « écrire comme personne » avec « les mots de tout le monde », pour paraphraser Colette.

Je suis un ministre lucide. Les savoirs fondamentaux, et singulièrement la lecture et l’écriture, sont ceux qui rendent possibles tous les autres. Partant, l’absence de leur maîtrise est ce qui rend tout impossible. Au moment où je prends mes fonctions, en France, pays des plus merveilleux auteurs et des plus grands talents qui ont marqué notre histoire intellectuelle, qui continue d’éclairer le monde de ses plus beaux textes, près d’un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement à son entrée en 6ᵉ. Une baisse de niveau qu’il faut nommer sans fard et sans détour : une urgence républicaine.

J’ai annoncé, dès ma nomination, mon ambition d’un « choc des savoirs » pour nos élèves, préalable absolu pour élever le niveau, bâtir une école qui émancipe et qui rend heureux. C’est l’objectif qu’a fixé le président de la République dès 2017, et grâce à son implication, l’investissement qui a été consenti ces six dernières années n’a connu aucun précédent dans l’histoire récente. Sa détermination nous a permis d’agir avec trois constantes claires : l’effort massif sur les petites classes, la volonté farouche d’agir pour l’égalité des chances et l’éducation prioritaire, et la prééminence des savoirs fondamentaux.

Forces et faiblesses de l’Europe

Forces et faiblesses de l’Europe

 Depuis 20 ans, l’euro reste une avancée stratégique inachevée et fragile. Les travaux du Prix Nobel Robert Mundell sur les zones monétaires optimales (1999) en souligne les faiblesses. Il ne peut y avoir durablement de monnaie sans gouvernement unique, ou tout au moins sans une Union de transferts permettant de redistribuer du capital au profit des pays les moins compétitifs de l’Union monétaire. Par Maxime Maury et Jean-François Verdié, Professeurs, TBS Education. (dans la Tribune)

 

 

Par ailleurs, l’Union bancaire n’est pas achevée (assurance des dépôts incomplète) et il n’y a toujours pas d’Union de financement de l’investissement et de l’innovation avec émission de titres de dette et d’épargne communs. Pas de mutualisation significative des dettes publiques non plus.

Voici, en dépit d’une utilisation internationale importante de l’euro, la véritable faiblesse de la monnaie européenne par rapport au dollar. Son marché n’a pas la profondeur ni la liquidité des titres en dollars.

Enfin la monnaie unique n’est toujours pas adossée à une fiscalité commune ni à des régimes sociaux partagés.

C’est dans ce contexte de fragilité constitutive que cinq événements récents viennent reposer la question de la pérennité de l’euro :

  • l’abandon, en 2020, du Pacte de stabilité qui régissait les normes budgétaires indispensables à la poursuite de l’Union monétaire ;
  • la réapparition de spreads importants sur les taux d’intérêt long terme (250 points de base entre l’Allemagne et l’Italie) ;
  • la chute de l’euro tombé à son plus bas niveau depuis 20 ans face au dollar;
  • la démission du président du Conseil italien engagé dans la concrétisation du plan européen de juillet 2020 qui doit transférer 200 milliards de capital à l’Italie par endettement européen mutualisé ;
  • enfin la divergence des trajectoires d’endettement entre la France dépensière et la vertueuse Allemagne.

Les risques de cette situation, à la veille d’une possible récession mondiale, suggèrent deux chantiers aussi difficiles qu’urgents pour renforcer l’euro :

  • la réussite des outils « anti-fragmentation » de la BCE pour éviter une nouvelle crise de l’euro; ou pour le dire autrement, la compatibilité de ces outils avec le resserrement d’une politique monétaire enfin anti-inflationniste ;
  • la refondation du Pacte de stabilité européen qui doit faire appel à une véritable innovation conceptuelle ;
  • les compléments nécessaires de la fragile architecture de la monnaie unique.

L’ensemble plaide en faveur d’une évolution plus fédérale de l’Europe, mais le mot est frappé en France d’un tabou et d’une profonde incompréhension.

Les mesures annoncées par la BCE récemment reprennent celles lancées par Mario Draghi en 2012. Si les taux d’intérêt divergeaient sans raisons légitimes, la BCE interviendrait pour racheter des titres de dettes mais à condition que le pays aidé respecte les règles européennes.

Cela pose deux problèmes opérationnels :

  • le nécessaire sang-froid de la BCE qui ne doit pas pour autant renier le resserrement de sa politique monétaire ni encourager les dérives budgétaires ;
  • l’indispensable refondation du Pacte de stabilité évanoui en 2020 pour compléter le policy mix. La BCE disposera en outre d’une marge de manœuvre pour réinvestir dans des titres italiens (ou français) les montants échus de dettes allemandes afin de réduire les primes de risque sur les pays faibles.

La refondation du Pacte de stabilité européen, abandonné en 2020, a été reportée en 2023. Cette procrastination découle de la difficulté à accorder les pays du nord et ceux du sud.

Le président français et l’ancien président du Conseil italien ont suggéré de concert que les dépenses d’investissement soient exclues des critères budgétaires (le plafond des 3% de déficit sur PIB).

Il faut maintenant concilier dans une synthèse intelligente trois exigences contradictoires :

  • la volonté des pays dits « frugaux » de voir les pays du sud respecter enfin la même norme budgétaire qu’eux ;
  • la nécessité d’accélérer les investissements de transition énergétique, de défense, d’éducation et de santé au profit de tous ;
  • celle aussi de créer une zone monétaire optimale (au sens de Mundell) en poursuivant les transferts en capital au profit des pays les moins compétitifs.

La meilleure façon de faire serait de confier à l’échelon européen la fixation et le financement de l’effort d’investissement de tous. Et de rétablir pour les dépenses courantes les critères de Maastricht (déficit courant, déficit structurel, endettement).

Parallèlement, pour soutenir l’effort d’investissement commun, la dette Covid qui est inscrite à hauteur des 3/4 dans les comptes de la BCE serait rachetée par le Mécanisme Européen de Stabilité créé en 2012, mutualisée et amortie sur 30 ans.

Ce serait l’embryon d’une Union fédérale.

Le cercle de l’euro est proche de celui de l’Union européenne (27 pays) dont les membres ont tous vocation à rejoindre tôt ou tard l’Union monétaire. La règle paralysante de l’unanimité doit céder désormais à une règle de la majorité qualifiée.

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(*) Dr Maxime Maury, Officier des Palmes académiques, Professeur affilié à TBS Education, Ancien Directeur régional de la Banque de France et Dr. Jean-François Verdie, Professor - Economics and Finance, Associate Dean for Executive Education, Head of MSc Banking and international finance, TBS Education.

Ukraine : les forces russes en recul mais la crainte d’un geste désespéré de Poutine

Ukraine : les forces russes en recul mais la crainte d’un geste désespéré de Poutine

 

 

Poutine accumule les échecs. D’abord il n’a pas réussi son pari de s’emparer en quelques jours de la totalité de l’Ukraine. Pire aujourd’hui les forces russes ont plutôt tendance à reculer sous la pression ukrainienne. Le risque évidemment c’est un geste désespéré de Poutine pour sauver sa place et son régime. Politiquement son opération constitue un échec retentissant puisque non seulement il n’a pas soumis la totalité de l’Ukraine mais qu’en plus il y a désormais un renforcement et une recomposition de l’OTAN avec les prochaines adhésions de la Finlande et de la Suède. Sans parler de la misère sociale qui s’installe en Russie où on commence à manquer de tout et avec une inflation de 20 à 30 %.. Or, depuis le début de la guerre, les forces militaires russesse réduisent comme une peau de chagrin. En quatre-vingt jours, elles sont d’abord passées de 600 km à un peu moins de 200 pour atteindre aujourd’hui à peine 30, autour de la ville de Sievierodonetsk.

On voit mal comment pourrait se terminer cette guerre dans le cadre d’un compromis. Politiquement, Poutine ne peut pas se permettre une défaite ; inversement les ukrainiens n’accepteront pas facilement de lâcher certaines provinces russophones de l’Est. On risque de s’installer dans une situation de longue guerre notamment près du Dombass avec aussi des manœuvres russes pour déstabiliser dans le monde certain pays en mal de démocratie notamment en Afrique voire au Moyen -orient.  Mais on ne peut non plus exclure le pire avec la menace nucléaire.

 

 

MANIFESTATIONS LOI DE SÉCURITÉ: 98 BLESSÉS PARMI LES FORCES DE L’ORDRE

 MANIFESTATIONS LOI DE SÉCURITÉ: 98 BLESSÉS PARMI LES FORCES DE L’ORDRE

Selon les chiffres définitifs établis par le ministère de l’Intérieur et publiés ce dimanche soir, 98 agents des forces de l’ordre ont été blessés samedi lors des manifestations contre l’article 24 de la loi sur la sécurité globale et en faveur des libertés publiques.

 

Par ailleurs, le parquet de Paris a chiffré à 29 le nombre de gardes à vue dans la capitale en marge de cette « marche des libertés ». 26 concernaient des majeurs et donc trois des mineurs. Trois d’entre elles ont été prolongées, tandis que 14 ont donné lieu à des déferrements dont trois comparutions immédiates. Deux ont occasionné un rappel à la loi, et dix d’entre elles ont été classées sans suite par la justice, faute de charges suffisantes.

Une loi anecdotique pour durcir la protection des forces de l’ordre

Une loi anecdotique pour durcir la protection des forces de l’ordre

 

En guise de réponse face à la revendication des syndicats de policiers visant à obtenir un renforcement des sanctions à l’égard des personnes déclarées coupables d’agression envers les forces de l’ordre, la majorité propose des mesures complètement anecdotiques concernant l’usage malveillant d’images de policiers enregistrées par des caméras.

 

Bref des orientations qui ne sont pas à la hauteur des enjeux et qui ne couvrent  même pas les autres représentants de l’État et du service public. La preuve une nouvelle fois que le Parlement dans la période ne sert pas à grand-chose.

 

Cependant un durcissement de la répression à l’égard des personnes déclarées coupables d’agression envers les forces de l’ordre est également envisagé en limitant le bénéfice des mesures de réduction de peine.

Le texte prévoit en outre une panoplie de mesures destinées à renforcer le rôle et la place des polices municipales, en créant notamment le cadre légal permettant de doter Paris d’une telle police. Il vise aussi à structurer le secteur de la sécurité privée avant la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux olympiques de 2024.

COVID-19: LA FRANCE N’A PAS LES FORCES DE POLICE POUR FAIRE RESPECTER UN COUVRE-FEU

COVID-19: LA FRANCE N’A PAS LES FORCES DE POLICE POUR FAIRE RESPECTER UN COUVRE-FEU

 

Dans la perspective d’un couvre-feu dans les zones les plus touchées par la crise sanitaire, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI interrogé sur BFMTV a estimé que cette mesure de restriction n’est pas réaliste, car les municipalités n’auront pas « les moyens de l’appliquer ».

« On peut annoncer un couvre-feu, mais il n’aura jamais lieu, personne ne le contrôlera jamais », a assuré le député de Seine-Saint-Denis sur notre antenne. Selon lui, « c’est du bidon ».

Annoncer un couvre-feu pour endiguer l’épidémie, « pourquoi pas? Mais qui va le faire respecter? », s’interroge l’élu. « Nous n’avons pas les forces de police pour le faire respecter. J’habite une ville que j’ai dirigée pendant 17 ans, la ville de Drancy, 70.000 habitants. Ce (mardi) soir, à l’heure où je vous parle, il y a une une voiture de police avec trois personnes dedans pour 70.000 habitants ».

Macron : grand merci aux forces de l’ordre qui ont sauvé mon trône !

Macron : grand merci aux forces de l’ordre !

Il est pour le moins surréaliste que la seule réaction de Macron après la journée encore agitée de samedi était ce message : un grand merci aux forces de l’ordre. L’impression que le  petit roi a poussé un cri de soulagement avoir sauvé son trône. Certes les forces de l’ordre ont fait leur métier et cette fois effectivement les consignes des autorités se sont révélées cohérentes. Mais si  la manifestation de Paris en particulier s’est révélée relativement calme cela est également due à l’appel de nombreuses organisations y compris de Gilets jaunes qui n’ont pas voulu se rassembler à Paris et qui ont lancé des appels au calme. Le président de la République a pourtant seulement salué le «courage et l’exceptionnel professionnalisme» des forces de l’ordre mobilisées ce samedi, lors des manifestations des «gilets jaunes» dans toute la France. «À toutes les forces de l’ordre mobilisées aujourd’hui, merci pour le courage et l’exceptionnel professionnalisme dont vous avez fait preuve», a-t-il tweeté samedi soir. Le chef de la nation aurait été bien inspiré de remercier tous les responsables et toutes les organisations qui ont refusé la violence, l’ont dénoncé avec force et n’ont pas voulu se joindre à une manifestation parisienne qui aurait dégénéré. Le petit roi Macron encore des progrès à faire en matière d’union nationale. Si l’ordre public a pu globalement être assuré et c’est heureux, globalement c’est l’ordre social et démocratique qui reste en jeu.

Des forces d’intervention rapides dans tout le pays ?

Des forces d’intervention rapides dans tout  le pays ?

 

Le ministre de l’Intérieur propose que   »les forces d’intervention rapide, celles du GIGN en ce qui concerne la gendarmerie, du Raid et de la BRI en ce qui concerne la police nationale, soient réparties (…) de manière à ce que la totalité du territoire national soit couvert par la présence de ces forces ».  Il a demandé au directeur général de la gendarmerie nationale Denis Favier, au directeur général de la police nationale Jean-Marc Falcone, et au préfet de police de Paris Michel Cadot de « réfléchir à la mise en place d’un schéma d’emploi qui permettrait d’atteindre notamment cet objectif », a précisé son entourage. Le ministre avait déjà annoncé le 11 janvier l’implantation de quatre nouvelles antennes régionales du GIGN, des pelotons d’intervention interrégionaux de gendarmerie (PI2G). Ils seront basés à Nantes, Tours, Reims et Mayotte. « Le niveau de menace est au moins aussi élevé » que le 13 novembre ou en janvier 2015, a estimé Bernard Cazeneuve. Il suffit de « regarder l’actualité pour constater que chaque jour au cours de la semaine qui vient de s’écouler, des violences, des attentats, des tentatives de crimes motivés par des considérations terroristes, ont eu lieu en France, au Burkina Faso, en Turquie ».

Alliance possible avec les forces syriennes (Fabius)

Alliance possible avec les forces syriennes (Fabius)

Le changement complet de stratégie de la France pour lutter contre l’État islamique se confirme avec la possibilité d’une alliance avec les forces syriennes. « Les forces au sol ne peuvent pas être les nôtres parce que ce serait complètement contre-productif », a dit Fabius. « Mais des forces au sol doivent être à la fois des forces syriennes de l’Armée libre, des forces arabes et pourquoi pas des forces du régime (syrien) et des Kurdes, également. » Après cette déclaration Fabius à tenter un rétro pédalage qui ne peut cependant dissimuler le changement à 180° de la stratégie militaire française. En clair le départ de Bachar El-Assad n’est plus la priorité numéro un, c’est la lutte contre l’État islamique qui devient l’objectif premier. Du coup  Laurent Fabius a été contraint vendredi de clarifier la position française quant à une éventuelle coopération avec les forces syriennes dans la lutte contre l’Etat islamique, après des déclarations ambiguës perçues comme une volte-face de Paris.   »La coopération de toutes les forces syriennes, y compris de l’armée syrienne, contre Daech est évidemment souhaitable mais, comme je l’ai dit avec constance, elle ne sera envisageable que dans le cadre d’une transition politique crédible », écrit le chef de la diplomatie française dans un communiqué. « C’est l’objectif que nous poursuivons avec détermination. » « La coopération de tous contre Daech est notre principal objectif », ajoute-t-il. « C’est le sens des démarches diplomatiques entreprises depuis les attentats de Paris ».  Dans la matinée, il avait évoqué sur RTL une possible alliance avec l’armée syrienne dans la lutte contre l’organisation djihadiste, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis.   »Pour nous (…) c’est une question d’efficacité », a déclaré Laurent Fabius. « Nous ne disons pas que cela doit intervenir dès le début, aujourd’hui, mais nous disons que, à la fin (…), M. Bachar ne peut pas être l’avenir de son peuple. »

Kaboul : Attentat suicide contre les forces étrangères à Kaboul

Kaboul : Attentat suicide contre les forces étrangères à Kaboul

Les talibans, qui cherchent à renverser le gouvernement afghan soutenu par l’étranger, ont revendiqué cet attentat, qui fait suite à une série de bombardements en août dans la capitale.  Un kamikaze a attaqué dimanche matin à l’heure de pointe un convoi de troupes étrangères dans la capitale afghane, Kaboul, retournant un véhicule blindé sur le côté et faisant au moins trois blessés civils. »C’était un attentat suicide contre un convoi des forces étrangères dans une partie très fréquentée de la ville. Il y a des victimes », a déclaré Najib Danish, porte-parole adjoint du ministère de l’Intérieur. La mission internationale « Soutien résolu », créée fin 2014 en appui aux forces de sécurité afghanes, a confirmé qu’un de ses convois avait été touché par une bombe. « Il n’est pas fait état de victimes à ce stade », a déclaré le porte-parole de la mission, le colonel Brian Tribus. Les talibans ont dit avoir tué un certain nombre de troupes étrangères dans l’attentat de dimanche matin. Le groupe a pour habitude de gonfler le bilan de ses attaques contres les forces afghanes et étrangères.

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

Engluée en Afrique, la France regroupe ses forces

 

Inutile de tourner autour du pot , la France est engluée en Afrique, des opérations qui ne devaient durer que 6 mois o un an sont prolongée sans limite prévisible ; En fait la France est isolée et l’apport européen est anecdotique. D’une certaine façon la France fait la police en Afrique pendant que l’Allemagne, elle, fait du commerce en Afrique mais surtout ailleurs. La réorganisation de son dispositif militaire en Afrique marque donc une nouvelle phase de la stratégie de la France dans la bande sahélo-saharienne, où Paris regroupe ses forces et inscrit son action dans la durée face à de réelles menaces djihadistes.  Annoncée depuis plusieurs mois, l’opération Barkhane doit officiellement succéder dans les prochains jours à Serval, lancée en janvier 2013 au Mali, et regrouper différents déploiements français dans la région, dont l’opération Epervier au Tchad.   »Barkhane », du nom d’une dune de sable en forme de croissant, mobilisera au total 3.000 militaires français et se fera en coopération avec cinq pays de la zone sahélo-saharienne (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad).  L’ensemble sera placé sous commandement unique depuis la base de N’Djamena où se rendra samedi François Hollande, au terme d’une tournée africaine qui l’aura auparavant mené en Côte d’Ivoire et au Niger.   »Le dispositif donnera plus de flexibilité pour agir en fonction des menaces dans plusieurs pays », explique-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat français.  Les menaces régionales sur la sécurité venant du Mali, de RCA, de la Libye, du Soudan ou encore du Nigeria, où opère la secte Boko Haram, seront au coeur des entretiens de François Hollande avec ses homologues africains. L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Deby se retrouveront en France le 15 août pour participer aux cérémonies commémorant le Débarquement en Provence de l’été 1944.

 

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Noyer: « l’euro fort, ce sont les forces du marché, c’est qui les forces du marché ?

Il est rigolo Noyer, le gouverneur de la Banque de France, il affirme qu’il n’ya pas de bon niveau de l’euro et que de toute façon ce sont les forces du marché qui décident. C’est qui les forces du marché ? L’état des grands équilibres et en particulier la balance des échanges bien sûr mais aussi les spéculateurs de devises et notamment les banques. Or précisément Noyer ne veut pas de la réforme des banques de Bruxelles qui limite plus que la mini réforme française les capacités de spéculation des banques. En outre dans les forces du marché il  y a aussi les banques centrales. Or la BCE (qu’il ne veut surtout pas attaquer) refuse de faire baisser l’euro (à la différence des autres banques centrales vis-à-vis de leur propre monnaie : la Chine, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, le Japon etc.). Enfin Noyer résume le rôle de la banque centrale à la définition de taux d’intérêt, un peu court pour expliquer le redressement des Etats Unis ou de la Grande Bretagne par exemple. Bref, Noyer est aussi compétent en matière monétaire qu’hollande en économie. On se demande même pourquoi on conserve encore une Banque de France avec une monnaie unique. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et invité de BFM Business ce mercredi 12 février, comprend parfaitement les discussions actuelles autour de l’euro fort. Mais il explique que « nous vivons dans un régime de change flexible depuis les années 70. Le taux de change entre les différentes monnaies est fixé par le marché ». Et surtout, il précise qu’il n’y a pas de bon niveau. « Le bon niveau pour une entreprise est différent de celui de l’entreprise d’à côté ».  Pour lui, le vrai débat est la compétitivité. « Si nous sommes dans une situation où la compétitivité dans un pays est beaucoup plus faible que dans le pays voisin et les deux pays appartiennent à la même zone monétaire, nous avons un problème dans celui le moins compétitif ». C’est pour cela que l’euro fort est plus problématique en France qu’en Allemagne. Par ailleurs, il rappelle que ce n’est pas un problème de politique monétaire puisque toutes les banques centrales ont des taux d’intérêts proche de 0. « Ce sont les forces du marché qui créent cela ».




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