Archive pour le Tag 'football'

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Violences dans le football : enfin de vraies sanctions contre Paris FC-et Lyon

Violences dans le football : enfin de vraies sanctions contre Paris FC-et Lyon

 

 

C’est sans doute la première fois que les autorités sportives prennent enfin devraient sanction vis-à-vis des violences inqualifiables dans le football à propos des événements entre le Paris FC et Lyon, La commission de discipline de la Fédération française de football a éliminé les deux clubs de la coupe de France. Il pourrait être exclu définitivement à l’avenir.

Le Paris FC a par ailleurs écopé de cinq matches de suspension de terrain (Stade Charléty) et de 10.000 euros d’amende. L’Olympique Lyonnais, lui, s’est vu signifier la fermeture de son espace visiteur jusqu’à la fin de la saison en Ligue 1 et se retrouve sous la menace d’une exclusion de la Coupe de France à partir de la saison 2022-2023 en cas de récidive.

Il serait sans doute temps que le bouillonnant président du club de Lyon se taise un peu pour ne pas ajouter à l’ambiance délétère. De ce point de vue, il pourrait prendre exemple sur les présidents de clubs anglais qui laissent seulement aux entraîneurs et managers le soin de s’exprimer. Le président Aulas lui ne manque pas une occasion de critiquer un jour les arbitres, un autre ses adversaires et même ses entraîneurs ! De quoi légitimer les réactions violentes des supporters les plus abrutis. La recommandation vaut aussi pour d’autres présidents. On pourrait sans doute dans le football s’inspirer un peu plus du fair-play qui caractérise d’autres sports notamment le rugby où le respect de l’adversaire e des arbitres est tout à fait exemplaire.

Société-Le football professionnel complice des violences

Société-Le football professionnel complice des violences

 

Après les récents incidents dans les stades, l’ancien président de l’Olympique de Marseille Christophe Bouchet et le journaliste Eric Champel proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une « supercommission de discipline », indépendantes des institutions officielles.

 

Après l’arrêt de la rencontre entre Lyon et Marseille, dimanche 21 novembre à Lyon, en raison d’un jet de bouteille sur un joueur marseillais, et après plusieurs incidents dans les stades, le foot français doit sortir de sa consanguinité pour trouver des solutions adaptées.

Les catastrophes ne sont jamais le fruit d’un hasard. Elles surviennent toujours après s’être engouffrées dans des failles dont on n’a pas su – voulu – percevoir l’importance sur le moment. La multiplication des incidents dans les stades français est la conséquence d’un lent effritement structurel des clubs de Ligue 1. Ils sont aujourd’hui confrontés à un désespérant mouvement de balancier.

Sportivement, la « Ligue des talents » n’a jamais été aussi performante et attractive, ses résultats sur la scène européenne le prouvent. Mais, dans le même temps, elle n’a jamais été aussi fragile et vulnérable. Elle a brutalement perdu le contrôle de son équilibre financier après avoir été confrontée, coup sur coup, à deux impondérables.

D’abord, l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, en avril 2020, en raison de la crise sanitaire. Sans doute trop docile et trop vite résignée, elle a été le seul grand championnat européen à se retrouver dans un tel cas de figure, ce qui a eu de lourdes conséquences économiques.

Huit mois plus tard, la défaillance du groupe audiovisuel espagnol Mediapro, incapable d’honorer le chimérique contrat à 762 millions d’euros annuels concernant l’acquisition des droits télévisuels domestiques de la Ligue 1 pour la période 2020-2024, a été un autre coup d’arrêt. Cette somme est encore en deçà des pertes cumulées du foot français, qui dépassent largement le milliard d’euros.

Depuis le début de la saison, dans un pernicieux effet domino qui tient de la loi des séries, le foot professionnel s’est aussi laissé déborder par une partie de ses supporteurs, et ses stades ne sont plus des lieux sûrs ni recommandables.

Ce problème de sécurité publique s’inscrit dans une interminable partie de ping-pong engagée il y a plusieurs années. Pouvoirs publics et clubs s’y renvoient inlassablement la balle dans un conflit stérile et inutile qui repose sur une ambiguïté : le club est responsable de la sécurité à l’intérieur du stade et l’Etat à l’extérieur.

Pourtant, il ne fait aucun doute que, s’il y a des incidents graves à l’intérieur du stade, il y en aura aussi à l’extérieur. La première urgence consiste donc à sortir de cette guerre froide et malsaine. Il faut élaborer une véritable doctrine du maintien de l’ordre dans les tribunes et en dehors, et définir des règles strictes et incontournables pour décréter l’arrêt d’une rencontre. Cela permettrait d’éviter une scène ubuesque et burlesque, comme celle qui s’est déroulée à Lyon, le 21 novembre. Au point d’en arriver au comble de l’hypocrisie et du sens de l’irresponsabilité et de faire croire que l’arbitre de la rencontre pouvait être le seul fautif d’un tel chaos.

Le football professionnel complice des violences

Le football professionnel complice des violences

 

Après les récents incidents dans les stades, l’ancien président de l’Olympique de Marseille Christophe Bouchet et le journaliste Eric Champel proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une « supercommission de discipline », indépendantes des institutions officielles.

 

Après l’arrêt de la rencontre entre Lyon et Marseille, dimanche 21 novembre à Lyon, en raison d’un jet de bouteille sur un joueur marseillais, et après plusieurs incidents dans les stades, le foot français doit sortir de sa consanguinité pour trouver des solutions adaptées.

Les catastrophes ne sont jamais le fruit d’un hasard. Elles surviennent toujours après s’être engouffrées dans des failles dont on n’a pas su – voulu – percevoir l’importance sur le moment. La multiplication des incidents dans les stades français est la conséquence d’un lent effritement structurel des clubs de Ligue 1. Ils sont aujourd’hui confrontés à un désespérant mouvement de balancier.

Sportivement, la « Ligue des talents » n’a jamais été aussi performante et attractive, ses résultats sur la scène européenne le prouvent. Mais, dans le même temps, elle n’a jamais été aussi fragile et vulnérable. Elle a brutalement perdu le contrôle de son équilibre financier après avoir été confrontée, coup sur coup, à deux impondérables.

D’abord, l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, en avril 2020, en raison de la crise sanitaire. Sans doute trop docile et trop vite résignée, elle a été le seul grand championnat européen à se retrouver dans un tel cas de figure, ce qui a eu de lourdes conséquences économiques.

Huit mois plus tard, la défaillance du groupe audiovisuel espagnol Mediapro, incapable d’honorer le chimérique contrat à 762 millions d’euros annuels concernant l’acquisition des droits télévisuels domestiques de la Ligue 1 pour la période 2020-2024, a été un autre coup d’arrêt. Cette somme est encore en deçà des pertes cumulées du foot français, qui dépassent largement le milliard d’euros.

Depuis le début de la saison, dans un pernicieux effet domino qui tient de la loi des séries, le foot professionnel s’est aussi laissé déborder par une partie de ses supporteurs, et ses stades ne sont plus des lieux sûrs ni recommandables.

Ce problème de sécurité publique s’inscrit dans une interminable partie de ping-pong engagée il y a plusieurs années. Pouvoirs publics et clubs s’y renvoient inlassablement la balle dans un conflit stérile et inutile qui repose sur une ambiguïté : le club est responsable de la sécurité à l’intérieur du stade et l’Etat à l’extérieur.

Pourtant, il ne fait aucun doute que, s’il y a des incidents graves à l’intérieur du stade, il y en aura aussi à l’extérieur. La première urgence consiste donc à sortir de cette guerre froide et malsaine. Il faut élaborer une véritable doctrine du maintien de l’ordre dans les tribunes et en dehors, et définir des règles strictes et incontournables pour décréter l’arrêt d’une rencontre. Cela permettrait d’éviter une scène ubuesque et burlesque, comme celle qui s’est déroulée à Lyon, le 21 novembre. Au point d’en arriver au comble de l’hypocrisie et du sens de l’irresponsabilité et de faire croire que l’arbitre de la rencontre pouvait être le seul fautif d’un tel chaos.

Macron, vedette d’un match de football : un manque de compétence technique !

Macron, vedette d’un match de football : un manque de compétence technique !

 

 

De l’avis  de tous les experts lors du match de gala de football auquel Macron  a participé, l’intéressé a fait la preuve de sa ténacité avec aussi une bonne vision du jeu. Le problème ,c’est qu’il mange cruellement de football.

 

Sa compétence technique esst très approximative. Un peu son problème à la tête du pays. Certes là aussi sa ténacité et sa capacité à exister n’est pas en cause, il a aussi quelques visions mais comme la plupart des énarques manque aussi cruellement de compétence.

 

Il s’agite de manière désordonnée, il se montre, est présent sur le terrain mais son efficacité est très peu douteuse. Il manque des connaissances de base. Ainsi par exemple pour meubler son ignorance des réalités sociaux économiques il parle à tout bout de champ de start-up comme si la France pouvait se réduire au seul société nouvelle de la tech oubliant sans doute qu’un pays ne peut se développer sans une industrialisation forte. Une industrialisation qu’on a préférée délocaliser ou même vendre à l’étranger ( voir par exemple la vente aux Américains de la branche énergie d’Alstom ou l’affaire Alcatel sans parler des localisations physiques de production. De marque » made in France »).

Messi sauveur du football français ?

Messi sauveur du football français ?

 

Peut-être que la venue du joueur exceptionnel, Lionel Messi, peut contribuer à redresser une situation assez catastrophique du football français. En tout cas, l’intérêt cité par ce transfert pourrait réveiller des clubs qui s’enfoncent dans la médiocrité du championnat français.

 

 

Le football français connaît en effet une crise sportive et financière sans doute sans précédent et qui pourrait même provoquer la faillite de certains clubs.

Sur le plan sportif d’abord il faut bien constater que la notoriété des clubs français, PSG excepté financé par les fonds du Qatar, est très faible. Le spectacle qu’offre le plus souvent le championnat français est très en dessous de ceux  des pays voisins. Pour preuve, il n’y a guère que Paris pour rivaliser lors  des coupes  européennes . La plupart des autres clubs français disparaissent des compétitions dès la fin de décembre.

Même les équipes nationales  de football sont également en crise et connaissent de piètres résultats depuis quelques années. L’équipe de France à a été lamentablement éliminée leur de la dernière compétition de l’euro. Les équipes de jeunes ne parviennent pas à concrétiser les espoirs qu’on met en elles. Les féminines ont aussi loupé le coche;  quant à la sélection olympique, elle a abouti à un véritable désastre.

Par ailleurs les finances des différents clubs sont presque tous dans le rouge. En outre la fédération ( et la LFP)  a cru bon de négocier le droit à l’image télévisée du prochain championnat avec Amazon ! Parallèlement on ne sait pas encore qui va payer la facture passée entre Canal et beIN Sports.

 

Il semble bien qu’ il sera nécessaire assez rapidement de mettre un coup de pied dans la fourmilière de la gestion de la fédération (et de La ligue de football professionnel, LFP)  qui semble paralysée par cette avalanche de revers. Sans parler de la folie des clubs qui continuent de payer certains joueurs bien au-delà de leurs capacités financières.

Football français : une crise sportive et financière

Football français : une crise sportive et financière

 

Le football français connaît une crise sportive et financière sans doute sans précédent et qui pourrait même provoquer la faillite de certains clubs.

Sur le plan sportif d’abord il faut bien constater que la notoriété des clubs français, PSG excepté financé par les fonds du Qatar, est très faible. Le spectacle qu’offre le plus souvent le championnat français est très en dessous de ceux  des pays voisins. Pour preuve il n’y a guère que Paris pour rivaliser lors  des coupes  européennes . La plupart des autres clubs français disparaissent des compétitions dès la fin de décembre.

Même les équipes nationales  de football sont également en crise et connaissent de piètres résultats depuis quelques années. L’équipe de France à a été lamentablement éliminée leur de la dernière compétition de l’euro. Les équipes de jeunes ne parviennent pas à concrétiser les espoirs qu’on met en elles. Les féminines ont aussi loupé le coche quant à la sélection olympique, elle a abouti à un véritable désastre.

Par ailleurs les finances des différents clubs sont presque tous dans le rouge. En outre la fédération a cru bon de négocier le droit à l’image télévisée du prochain championnat avec Amazon ! Parallèlement on ne sait pas encore qui va payer la facture passée entre Canal et beIN Sports.

 

Il semble bien il sera nécessaire assez rapidement de mettre un coup de pied dans la fourmilière de la gestion de la fédération qui semble paralysée par cette avalanche de revers.

Football : le Pass sanitaire obligatoire

Football : le Pass sanitaire obligatoire

La fédération française de football a décidé que le Pass Sanitaire serait obligatoire.

«Cette reprise attendue est rendue possible par la mise en place du pass sanitaire dès les premiers entraînements et matches de la saison», a expliqué la FFF. «Le pass sanitaire sera requis pour pouvoir jouer au football et accéder aux vestiaires ainsi qu’aux tribunes avant chaque entraînement ou chaque match de compétition», a-t-elle précisé, en rappelant que cette mesure s’applique aussi aux autres fédérations sportives.

 

Le seul problème pour les spectateurs sera évidemment la crédibilité du contrôle. Un contrôle qui reste très virtuel par exemple pour l’accès boîte de nuit et qui sera difficile quand il s’agit de contrôler plusieurs centaines de personnes en même temps concernant les matchs de football. Cela d’autant plus que le personnel encadrant est le plus souvent bénévole

La France a bradé son football à Amazon

La France a bradé son football à Amazon

Jean-Pascal Gayant, Profeseur de sciences économiques, estime qu’en  choisissant de confier 80 % des retransmissions des matchs des championnats de France au géant américain Amazon, la LFP s’est comportée comme une écervelée, juge l’économiste, faisant du football professionnel français un simple outil de promotion d’une entreprise de commerce en ligne.

 

Tribune dans le Monde 

 

. La Ligue de football professionnel (LFP) a choisi de confier 80 % des retransmissions des matchs des Ligues 1 et 2 au géant américain Amazon. Pour 259 millions d’euros annuels, la LFP a bradé la diffusion de son produit phare pour les trois prochaines années, tout en figeant dans le marbre l’historique lot 3 attribué en 2018 à BeIN Sports pour 332 millions d’euros annuels. Ce lot 3, qu’avait ensuite « racheté » Canal + (en contrat de sous-licence), contient la diffusion des 20 % restants de la Ligue 1, sans le match phare du dimanche soir. Son tarif paraît aujourd’hui extravagant, ce qui pousse Canal + à annoncer son retrait de la diffusion de la Ligue 1. La chaîne BeIN Sports semble solidaire de Canal + dans ce bras de fer, puisqu’elle n’a pas honoré le premier versement (relatif aux droits de la Ligue 2) pour la saison 2021-2022. Les bases d’un violent contentieux avec la LFP sont jetées.

 

Sans présager de l’issue de ce nouveau feuilleton, il convient de se pencher sur le choix fait par la LFP de privilégier l’option Amazon (et de s’engager dans un bras de fer impitoyable avec le diffuseur historique), au regard de la solution alternative qui consistait à conforter Canal + et BeIN pour un montant global quasi identique.

On serait tenté de reprendre la formule prêtée à Winston Churchill (à destination de Neville Chamberlain) à l’issue des accords de Munich : « Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre. »

Si la Ligue avait vendu ses droits de diffusion à Amazon pour une somme comparable à celle que promettait l’ancien diffuseur MediaPro (800 millions d’euros annuels), l’entrée en guerre de Vincent Labrune, président de la LFP, aurait été compréhensible. Pour les chaînes de télévision conventionnelles, se projeter dans le « monde d’après » en se liant avec Amazon représente un risque important en termes de souveraineté et de mise en valeur du produit. Mais une rémunération élevée aurait apporté aux clubs une sécurité pécuniaire bienvenue, à l’heure de se relever du double séisme MediaPro-Covid-19. Loin de cela, la LFP n’apporte aucune garantie financière sérieuse aux clubs, tout en faisant entrer le loup dans la bergerie.

Pour le mastodonte du commerce en ligne, les droits de diffusion sportive sont une sorte de papier tue-mouches : il s’agit d’attirer des clients et leurs données pour les rendre captifs de l’environnement Amazon. Même sans augmenter le prix de l’abonnement à Amazon Prime (49 euros par an), les droits de la Ligue 1 à 259 millions d’euros sont un investissement très rentable pour la firme de Jeff Bezos : une fois intégré à l’écosystème Amazon (livraisons gratuites et plus rapides, avantages à l’achat), le consommateur en devient un prisonnier béat. La diffusion de la Ligue 1 va conduire des centaines de milliers de consommateurs, qui n’étaient pas encore convaincus du bien-fondé de l’entrée dans cet écosystème, à franchir le pas.

Football : la mainmise d’Amazon c’est une nouvelle mort pour Canal+

Football : la mainmise d’Amazon c’est une nouvelle mort pour Canal+

 

Canal+ très mécontent de ses relations avec la ligue française de football se retire, reste seulement en compétition Amazon qui a les plus grandes chances d’emporter le marché de diffusion des matchs français. Une très mauvaise opération pour Canal+ qui avait réussi son redressement après un premier abandon du football. Cette fois le coût pourrait encore être rude. En effet si Canal+ attire pour sa production et sa diffusion cinématographique, le football reste la première motivation est de loin des abonnés. Des abonnés qui ne seront pas prêts à payer d’une part un abonnement relativement cher à Canal+ et un autre à Amazon. Le bilan sera aussi négatif pour la ligne française de football car Amazon offre seulement 250 millions d’euros contre les 800 millions payés  (ou presque  !) avant.

 

Les deux autres victimes seront les clubs de foot qui verront leurs recettes notoirement diminuer. Enfin on permet la mainmise Amazon sur le sport le plus suivi et on offre un boulevard au géant numérique pour distribuer en même temps les produits à bas coût. Un autre mauvais coup pour les producteurs notamment français

Super Ligue de football : soutien de la Bourse

Super Ligue de football : soutien de la Bourse

 

Le projet de super ligue de football est bien entendu un projet sportif tout autant qu’un projet financier. Cela d’autant plus que la crise sanitaire a porté un rude coup aux ressources des clubs. Les grands du football européen veulent créer des spectacles qui attirent l’audience mondiale, celle de l’Europe bien sûr mais aussi et surtout celle de l’Asie. Il s’agit d’augmenter l’assiette des contributions notamment des télévisions et la répartir de manière plus favorable au club. Des grands clubs qui pour maintenir leur niveau sont contraints de payer des stars plus d’un million par mois parfois deux voir trois.

Une sorte de course folle car le salaire des joueurs dans ces clubs dépassent de loin les autres dépenses. De son côté ,l’union européenne UEFA veut garder la mainmise sur l’organisation qui intègre actuellement environ 70 clubs pour la compétition européenne.

Ce projet suscite l’intérêt des financiers et de la Bourse. Les cours boursiers de la Juventus de Turin et de Manchester United se sont envolés lundi après l’annonce de la création d’une Super Ligue, lucrative compétition privée fondée par douze clubs dissidents et vouée à supplanter la Ligue des champions.

Le cours de la Juventus de Turin, cotée à la Bourse de Milan, a pris 17,85% à 0,9110 euros à la clôture des échanges. Coté à la Bourse de New York, le titre de Manchester United a pris 6,74% dollars à 17,26 dollars. Les autres clubs dissidents ne sont quant à eux pas cotés en Bourse.

À l’inverse, les principaux clubs européens cotés mais non membres de ce club privé, ont eux clôturé entre stabilité et baisse: l’Olympique Lyonnais, coté à la Bourse de Paris, a perdu 2,10% à 2,33 euros, et l’AS Roma, cotée à Milan, a pris 0,17% à 0,2870 euros.

 

Après des décennies à agiter le spectre d’un schisme, les grands  du continent, Real Madrid, Liverpool ou Manchester United en tête, ont franchi le pas en créant une société privée, baptisée «Super League», quasi fermée et comparable aux championnats nord-américains de basket (NBA) ou de football américain (NFL). En contrepartie de leur engagement, «les clubs fondateurs recevront un versement en une fois de l’ordre de 3,5 milliards d’euros destinés uniquement à des investissements en infrastructures et à compenser l’impact de la crise du Covid-19», affirment les organisateurs.

 

 «L’incitation financière pour ces clubs est évidente, avec une enveloppe de plusieurs milliards de dollars au coeur du projet», commente dans une note l’analyste en chef de Markets.com, Neil Wilson.

 

De plus, «les ventes de billets, les sponsors et les produits dérivés devraient aussi en bénéficier, étant donné la large audience de ces clubs», estime Alberto Francese, responsable de la recherche en courtage pour entreprises pour la banque italienne Intelsat Sanpaolo. Mais, tempère-t-il, «l’UEFA et la FIFA réagissent de manière très véhémente» avec la potentielle exclusion de tout club dissident des compétitions nationales et internationales, ainsi que l’interdiction pour les joueurs d’évoluer en équipe nationale.

 

PSG : un club d’intermittents du football !

PSG : un club d’intermittents du football !

 

Depuis très longtemps le PSG a habitué ses supporters à des évolutions très contrastées avec des matches remportés par 5 à 0 et les match perdus contre des clubs modestes y compris à domicile. En coupe d’Europe aussi le PSG alterne les prestations de haut niveau et la nullité. Bref le PSG est une sorte de club d’intermittents du football.

 

Mais des intermittents beaucoup mieux payés que ceux du spectacle à coup de plusieurs millions pour certains par mois. Soit au moins quatre fois plus que la moyenne des joueurs pros français. Cette maladie de l’intermittence s’est amplifiée avec la venue du Brésilien Neymar qui joue un match sur deux en raison soit de ses blessures soit de sa méforme totale.

Cette maladie de l’intermittence s’est aussi transmise à des loueurs aussi talentueux que Di Maria ou Mbappé avant de contaminer toute l’équipe. Évidemment quand on compare avec le dynamisme des équipes anglaises il n’y a pas photo. C’est un autre rythme, un autre engagement, un autre amour du maillot.

Cela confirme que le PSG n’est pas un véritable club mais plutôt une sorte de groupement de mercenaires sans âme, sans courage. On objectera que les parisiens sont fatigués mais les grands clubs anglais subissent un autre rythme sans se plaindre. Et surtout quand un joueur est en méforme

Crise du Sport-La « pandémie » de l’argent dans le football

Crise du Sport-La « pandémie » de l’argent dans le football

Les deux économistes Jérémie Bastien et Jean-François Brocard et le politiste Jean-Michel De Waele se prononcent, dans une tribune au « Monde », pour une régulation du capital dans le football professionnel européen.

Tribune.

 

La conjoncture actuelle marquée par la crise pandémique du Covid-19 révèle au grand jour les limites structurelles du modèle économique du football professionnel européen. Pourtant, nombreux sont ceux qui alertent depuis plusieurs années sur les conditions de durabilité de ce modèle, de plus en plus financiarisé.

En mars 2020, dans certains championnats, en plein cœur de la crise, des baisses de salaire ont été négociées, appliquées, parfois abandonnées, dans le but de contrer les effets de la crise sanitaire. L’équilibre budgétaire des clubs en Europe, déjà hautement instable, a en effet été mis à l’épreuve d’une contraction de leurs revenus sous l’effet des mesures de restrictions instaurées par les autorités publiques nationales afin de gérer la diffusion de l’épidémie.

Les clubs consacrant plus de 60 % de leurs revenus à la masse salariale, activer le levier salarial semblait une évidence pour les dirigeants, cette solution étant discutée à nouveau en France compte tenu des conséquences liées au désengagement de Mediapro. Parmi l’éventail des dispositifs de régulation pouvant être mobilisés, diminuer les salaires des joueurs est la mesure la plus souvent évoquée pour purger le football professionnel de ses maux et le sauver d’une faillite annoncée depuis plusieurs années.

Inscrire le football dans un modèle plus vertueux

Pour légitimer l’adoption d’une telle disposition, ses tenants s’appuient généralement sur l’efficacité supposée du plafonnement de la masse salariale individuelle des clubs, mis en place depuis plusieurs décennies dans certaines ligues majeures nord-américaines. Si la transposition de cet instrument dans le football européen pose des questions d’opérabilité (harmonisation à l’échelle continentale ou encore contrôle des stratégies de contournement), elle soulève également une interrogation quant au partage de la valeur ajoutée dans une industrie de main-d’œuvre dans laquelle le travail représente l’essentiel des facteurs de production.

Par ailleurs, dans les ligues nord-américaines, le plafond salarial n’est qu’un pan d’une régulation plus large extrêmement contraignante visant essentiellement à équilibrer l’allocation du talent entre les clubs. Enfin, toute volonté se donnant pour objectif d’inscrire le football dans un modèle plus vertueux par le biais d’une baisse des salaires se heurte à un obstacle de taille : le pouvoir de marché des grands clubs, lesquels ne sont pas prêts à accepter un plafond qui les contraindrait fortement.

Football : la folie de l’argent

Football : la folie de l’argent

L’économiste François Levêque estime, dans une tribune au « Monde », que les droits de retransmission alimentent la surenchère sur les salaires des joueurs, aux dépens des spectateurs.

Tribune. 

 

L’imbroglio de la retransmission télé des matchs s’est terminé par une baisse de 40 % des recettes attendues par la Ligue du football professionnel (LFP). Sortie de Mediapro, le diffuseur sino-espagnol qui avait offert un prix mirobolant, et retour de Canal+, qui sauve la fin de la saison mais passe pour le méchant, car il propose moins d’argent. L’arrêt de la hausse tendancielle des droits qui se manifeste depuis plusieurs années, en France comme à l’étranger, est pourtant une bonne nouvelle pour le consommateur.

La LFP étant une association loi 1901, on ne s’attend pas à ce qu’elle vise à maximiser son profit mais plutôt qu’elle redistribue une partie de ses gains au monde du football dans son ensemble. Les acheteurs et diffuseurs de matchs étant des entreprises privées, on s’attend en revanche à ce qu’ils cherchent à gagner de l’argent et non à en perdre. C’est sans doute cette vision intuitive qui explique pourquoi les montants stratosphériques obtenus pour la cession des droits de retransmission sont communément perçus comme une victoire bienvenue contre les diffuseurs, et qu’inversement, des montants inférieurs aux espoirs de la LFP sont vus comme la preuve de l’esprit de lucre de leurs actionnaires et non, ce qui serait plus juste, comme favorables aux téléspectateurs. Remettons les choses à l’endroit.

D’abord, moins de 10 % des recettes de la vente des droits sont affectés au sport amateur. La plus grande partie de ce reversement a été imposée contre l’avis de la profession par les pouvoirs publics, au XXe siècle par une ministre communiste de la jeunesse et des sports qui a laissé son nom à cette taxe, Marie-George Buffet. Par ailleurs, nombreuses sont les entrées-sorties d’entreprises ayant acheté des droits des Ligues 1 et 2 pour quelques saisons et se sont ensuite retirées du jeu. Citons pour le passé TF1, Eurosport, Altice et Orange. La rentabilité espérée n’étant pas au rendez-vous, elles ont fini par jeter l’éponge. BeIN, entrée en 2012, a perdu un milliard d’euros par an au cours des premières années et continue de participer aux appels d’offres de la LFP alors qu’elle est toujours déficitaire en France. Mais son actionnaire qatari a les poches profondes et l’Emirat a fait du sport sa vitrine internationale.

En réalité, les droits TV enrichissent d’abord les joueurs professionnels et appauvrissent les consommateurs. Plus les droits TV augmentent, plus les salaires des footballeurs vedettes augmentent, et plus les téléspectateurs doivent payer pour accéder aux retransmissions des matchs. Les clubs de la Ligue 1, auxquels est redistribué l’essentiel des recettes des appels d’offres, agissent comme des courroies de transmission financière vers les joueurs : leur masse salariale absorbe près des trois quarts du total. Les diffuseurs agissent, quant à eux, comme des courroies de transmission vers les consommateurs. La raison de la disparition des marges de ces deux intermédiaires tient en un mot : la concurrence. La compétition est intense entre les clubs pour acquérir les joueurs les plus talentueux au monde, ce qui conduit à une surenchère permanente sur les salaires et les valeurs de transfert.

Sport-La « pandémie » de l’argent dans le football

Sport-La « pandémie » de l’argent dans le football

Les deux économistes Jérémie Bastien et Jean-François Brocard et le politiste Jean-Michel De Waele se prononcent, dans une tribune au « Monde », pour une régulation du capital dans le football professionnel européen.

Tribune.

 

La conjoncture actuelle marquée par la crise pandémique du Covid-19 révèle au grand jour les limites structurelles du modèle économique du football professionnel européen. Pourtant, nombreux sont ceux qui alertent depuis plusieurs années sur les conditions de durabilité de ce modèle, de plus en plus financiarisé.

En mars 2020, dans certains championnats, en plein cœur de la crise, des baisses de salaire ont été négociées, appliquées, parfois abandonnées, dans le but de contrer les effets de la crise sanitaire. L’équilibre budgétaire des clubs en Europe, déjà hautement instable, a en effet été mis à l’épreuve d’une contraction de leurs revenus sous l’effet des mesures de restrictions instaurées par les autorités publiques nationales afin de gérer la diffusion de l’épidémie.

Les clubs consacrant plus de 60 % de leurs revenus à la masse salariale, activer le levier salarial semblait une évidence pour les dirigeants, cette solution étant discutée à nouveau en France compte tenu des conséquences liées au désengagement de Mediapro. Parmi l’éventail des dispositifs de régulation pouvant être mobilisés, diminuer les salaires des joueurs est la mesure la plus souvent évoquée pour purger le football professionnel de ses maux et le sauver d’une faillite annoncée depuis plusieurs années.

Inscrire le football dans un modèle plus vertueux

Pour légitimer l’adoption d’une telle disposition, ses tenants s’appuient généralement sur l’efficacité supposée du plafonnement de la masse salariale individuelle des clubs, mis en place depuis plusieurs décennies dans certaines ligues majeures nord-américaines. Si la transposition de cet instrument dans le football européen pose des questions d’opérabilité (harmonisation à l’échelle continentale ou encore contrôle des stratégies de contournement), elle soulève également une interrogation quant au partage de la valeur ajoutée dans une industrie de main-d’œuvre dans laquelle le travail représente l’essentiel des facteurs de production.

Par ailleurs, dans les ligues nord-américaines, le plafond salarial n’est qu’un pan d’une régulation plus large extrêmement contraignante visant essentiellement à équilibrer l’allocation du talent entre les clubs. Enfin, toute volonté se donnant pour objectif d’inscrire le football dans un modèle plus vertueux par le biais d’une baisse des salaires se heurte à un obstacle de taille : le pouvoir de marché des grands clubs, lesquels ne sont pas prêts à accepter un plafond qui les contraindrait fortement.

La « pandémie » de l’argent dans le football

La « pandémie » de l’argent dans le football

Les deux économistes Jérémie Bastien et Jean-François Brocard et le politiste Jean-Michel De Waele se prononcent, dans une tribune au « Monde », pour une régulation du capital dans le football professionnel européen.

Tribune.

 

La conjoncture actuelle marquée par la crise pandémique du Covid-19 révèle au grand jour les limites structurelles du modèle économique du football professionnel européen. Pourtant, nombreux sont ceux qui alertent depuis plusieurs années sur les conditions de durabilité de ce modèle, de plus en plus financiarisé.

En mars 2020, dans certains championnats, en plein cœur de la crise, des baisses de salaire ont été négociées, appliquées, parfois abandonnées, dans le but de contrer les effets de la crise sanitaire. L’équilibre budgétaire des clubs en Europe, déjà hautement instable, a en effet été mis à l’épreuve d’une contraction de leurs revenus sous l’effet des mesures de restrictions instaurées par les autorités publiques nationales afin de gérer la diffusion de l’épidémie.

Les clubs consacrant plus de 60 % de leurs revenus à la masse salariale, activer le levier salarial semblait une évidence pour les dirigeants, cette solution étant discutée à nouveau en France compte tenu des conséquences liées au désengagement de Mediapro. Parmi l’éventail des dispositifs de régulation pouvant être mobilisés, diminuer les salaires des joueurs est la mesure la plus souvent évoquée pour purger le football professionnel de ses maux et le sauver d’une faillite annoncée depuis plusieurs années.

Inscrire le football dans un modèle plus vertueux

Pour légitimer l’adoption d’une telle disposition, ses tenants s’appuient généralement sur l’efficacité supposée du plafonnement de la masse salariale individuelle des clubs, mis en place depuis plusieurs décennies dans certaines ligues majeures nord-américaines. Si la transposition de cet instrument dans le football européen pose des questions d’opérabilité (harmonisation à l’échelle continentale ou encore contrôle des stratégies de contournement), elle soulève également une interrogation quant au partage de la valeur ajoutée dans une industrie de main-d’œuvre dans laquelle le travail représente l’essentiel des facteurs de production.

Par ailleurs, dans les ligues nord-américaines, le plafond salarial n’est qu’un pan d’une régulation plus large extrêmement contraignante visant essentiellement à équilibrer l’allocation du talent entre les clubs. Enfin, toute volonté se donnant pour objectif d’inscrire le football dans un modèle plus vertueux par le biais d’une baisse des salaires se heurte à un obstacle de taille : le pouvoir de marché des grands clubs, lesquels ne sont pas prêts à accepter un plafond qui les contraindrait fortement.

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