Archive pour le Tag 'Fonderie'

Fonderie de Bretagne : reprise possible par Renault

Fonderie de Bretagne : reprise possible par Renault

 

 

Auditionné par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, Luca de Meo, a été  interpelé sur la situation de la Fonderie de Bretagne, menacée de fermeture. Le directeur général du groupe Renault se dit ainsi prêt à reprendre en interne les salariés concernés.

« Personne à Renault n’est opposé à un projet de reprise. (…) Si aucun projet de reprise ne voit le jour pour cette fonderie, Renault prendra ses responsabilités », a déclaré le patron devant les députés.

Fonderie aveyronnaise Sam : quel avenir pour quels clients ?

Fonderie aveyronnaise SAM : quel avenir pour quels clients ?

Le problème de l’avenir de la fonderie aveyronnaise SAM illustre malheureusement la problématique de l’industrie automobile française. Une industrie qui s’est ratatinée pour lorsqu’elle existe encore se réduire surtout au montage de pièces fabriquées à l’étranger. L’exemple plus significatif étant évidemment la voiture électrique en totalité ou en partie chinoise.

Certes la région Occitanie est très mobilisée par ce dossier et a décidé de reprendre le contrôle c’est-à-dire la propriété de la fonderie abandonnée d’ailleurs par des Chinois mais qui en reste propriétaires.

Cette entreprise s’est laissée prendre au piège du client unique qui était Renault et qui d’un coup a changé de fournisseur. Le piège classique du client unique qui peut tuer une entreprise brutalement.

Après cette prise de participation de la région Occitanie dans l’outil industriel restera cependant à trouver un industriel compétent et fiable mais surtout des clients.

Ce que qu’indiquait il y a déja un an l’un des anciens candidats à la reprise, MH Industrie:

Dans quels secteurs vous lanceriez cette activité, le cycle et le ferroviaire ?

Pas uniquement. En fait, on se baserait en grande partie sur notre propre expérience. Quand je vous ai dit qu’on ne croyait pas dans un modèle mono client, mono secteur d’activité, c’est que notre groupe, qui fait un peu moins de 30 millions de chiffre d’affaire et qui a 300 personnes, est sur une dizaine de secteurs d’activité, près de 600 clients différents, un seul client fait plus de 10% de notre chiffre d’affaire. On va du bâtiment à l’aéronautique, à la défense, au ferroviaire et à l’automobile également. L’idée c’est donc de dupliquer ce système-là et donc d’offrir de la sous-traitance mécanique à tous ces secteurs.
Vous avez déjà réindustrialisé des sites ?
Non. Nous avons repris des sites en difficulté mais réindustrialiser de zéro des sites, non.

Le conseil régional d’Occitanie s’apprête à devenir le propriétaire de ce site industriel de plusieurs milliers de mètres carrés à l’entrée de Decazeville. La transaction sera bouclée dans les premières semaines de l’année 2024.

« Nous avons mis du temps à racheter l’outil industriel du fait de la complexité juridique du dossier et notamment la présence des actionnaires chinois pour mener à bien cette transaction, étant toujours propriétaires des lieux », souligne Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga.

Au début de la décennie 2020, cette fonderie employait encore plus de 350 personnes, après un redressement judiciaire en 2019 et une reprise par le chinois Jinjiang. Seulement, au cours de l’année 2020, un administrateur judiciaire a repris la direction de l’entreprise et donc écarté les repreneurs en raison de plusieurs promesses d’investissements non tenues particulièrement. Pour autant, Jinjiang a gardé la propriété de l’usine.

Mais ce mouvement à la tête de ce sous-traitant automobile n’est qu’un petit épisode d’un dossier qui a fait couler beaucoup d’encre pendant plusieurs années. Après avoir connu une période faste et une collaboration avec une multitude de constructeurs, la fonderie SAM s’est enfermée dans un business modèle périlleux en travaillant uniquement avec Renault.

Cette situation de mono-client a d’ailleurs rendu difficiles toutes les tentatives de reprise par des acteurs privés. « Bercy (où le ministère de l’Économie est logé, ndlr) et Renault nous ont lâché, c’est pour cette unique raison que cela ne s’est pas fait », rappelle sur un ton amer Carole Delga. Une analyse partagée par Matthieu Hède, le PDG du groupe lotois MH Industries, intéressé pour reprendre l’usine et une centaine de salariés jusqu’à l’été 2022. Seule contrepartie ? Que Renault puisse garantir un matelas de commandes pendant deux à trois années le temps que MH Industries organise le pivot de la fonderie SAM. L’élue et l’entrepreneur n’ont pas été entendus par le constructeur automobile français menant ainsi à l’échec de ce projet.

Manif contre la fermeture de la Fonderie de Bretagne

Manif contre la fermeture de la Fonderie de Bretagne

Nouvelle manifestation des salariés  réclamant le maintien de leur site dans le groupe Renault qui souhaiterait externaliser la production et vendre l’usine de 350 personnes. Dans un communiqué, le constructeur automobile affirme être toujours « à la recherche d’un repreneur afin de maintenir les activités du site et d’assurer la pérennité des emplois ».

 

Installée à proximité de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne produit des suspensions, et des pièces de pots d’échappement ou de boîtes de vitesse. Cette production ne serait pas suffisamment diversifiée selon Renault, qui met en avant la fin des moteurs thermiques. Argument non-recevable selon les syndicats, qui affirment « déjà [fabriquer] des pièces pour les véhicules électriques ». 

 




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