Archive pour le Tag 'fond'

Mexique: une femme élue présidente sur fond de grande violence

Mexique: une femme élue présidente sur fond de grande violence
C’est dans un climat de grande violence avec notamment une dizaine de morts lors  des sélections une femme est élue pour la première fois présidente au Mexique. Claudia Sheinbaum, scientifique de 61 ans et candidate pour le Mouvement de régénération nationale, a remporté l’élection présidentielle au Mexique ce dimanche 2 juin. Cette scientifique de gauche est devenue la première femme de l’histoire du Mexique à être élue présidente ce dimanche 2 juin. Celle qui était candidate pour le Mouvement de régénération nationale est arrivée en tête du scrutin avec près de 60% des suffrages, d’après une première enquête sortie des urnes .

Suit à la deuxième position sa rivale de centre-droit, Xochitl Galvez, soutenue par une coalition de trois partis (29%). En troisième et dernière place se trouve Jorge Álvarez Máynez, du parti Mouvement citoyen (11%). Trois autres sondages publiés après la fermeture des bureaux de vote donnent en tête la candidate de gauche Claudia Sheinbaum, note El Pais.

  »C’est le temps des femmes et de la transformation », lançait avant de voter Claudia Sheinbaum à l’adresse des Mexicaines, qui dénoncent à l’unisson une société machiste. « Cela veut dire vivre sans peur et être libres de violences »

Chaque jour, une moyenne de neuf à dix femmes sont assassinées au Mexique, selon l’ONU Femmes.

La lutte contre la violence des cartels, des gangs et des bandes sera le premier défi de la future présidente, d’après Michael Shifter, chercheur au centre d’analyse Dialogo Interamericano, dont le siège est à Washington.

 

Immobilier: chute des ventes sur fond de baisse des prix

Immobilier: Vers la chute des ventes

D’une manière générale, la vente des logements notamment neufs enregistre une nette tendance baissière. En cause, la réduction du pouvoir d’achat qui affecte les capacités de remboursement d’emprunt des acheteurs potentiels. Aussi une hausse assez nette des taux d’intérêt. Enfin des prix qui dans la période se sont un peu trop emballés. Du coup, le conseil des notaires est plutôt d’attendre pour acheter.

Après une période de stabilisation, les acteurs de l’immobilier prédisent une lente érosion des prix des biens. Une baisse qui ne suffira pas à rétablir la capacité d’achat des futurs acquéreurs et qui décourage les vendeurs.

En novembre, le baromètre national de Meilleurs Agents titrait ainsi « la baisse des prix s’installe dans les grandes villes », notant une stagnation de la valeur des biens dans sept des dix plus grandes villes de France. Un ralentissement qui conduit à une inexorable baisse des prix aux dires de plusieurs réseaux d’agences immobilières. Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt, anticipe par exemple une baisse de « 1 à 2 % » en 2023. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) prédit, elle, une chute de 5 %.

Les réservations d’appartements neufs ont chuté de 29,3 % au troisième trimestre de cette année. Si les ventes aux particuliers décrochent, celles aux bailleurs sociaux et aux investisseurs institutionnels sont en chute libre. 2022 s’annonce pire que 2020, marquée par l’épidémie de Covid.

De juillet à septembre 2022, les mises en vente de logements collectifs neufs ont chuté de 12,4 % par rapport à la même période de 2021, à 19.006 unités, indique la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Sur les neuf premiers mois de 2022, la baisse atteint 10,2 %, à 72.670 unités.

Alors que cet été, 61 % des notaires trouvaient que l’environnement était plus propice à la revente d’un bien immobilier, contre 29 % à l’achat, la part des partisans à la vente culmine désormais à 77 %. Le signe d’une inquiétude grandissante sur le devenir du marché immobilier.

« Nous arrivons sur un repli assez net des prix, qui pourrait durer jusqu’au printemps prochain », confirme Christopher Dembik, chargé de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank. « Cette baisse s’explique seulement par une demande de moins en moins solvable. Un ménage classique qui arrivait à emprunter à 1,2 % avant la crise sanitaire va maintenant emprunter jusqu’à près de 3 % », poursuit l’économiste. Une situation qui a fait perdre « 15 % de pouvoir d’achat » depuis la remontée des taux, complète Bernard Cadeau, ancien président d’Orpi et spécialiste du marché.

Meeting Macron : le catalogue de La Redoute sur fond d’ennui

Meeting Macron : le catalogue de La Redoute sur fond d’ennui  

Les médias, la plupart très proches du pouvoir,affirment  que Macron s’est recentré à gauche lors de son meeting de samedi. En réalité,  il a égrené son; une sorte de catalogue de La Redoute où  il a promis un peu à tout le monde. Mais globalement un meeting sans beaucoup d’enthousiasme et encore moins d’humanité.

 

En outre cette fois Macron contrairement à 2017 a complètement oublié de parler des perspectives long terme, c’est-à-dire du projet politique sauf sur l’Europe mais dont les décisions ne lui appartiennent pas. Macron n’a d’ailleurs pas réussi vraiment à chauffer la salle faute précisément de vision mobilisatrice et de clarté. Pire, le meilleur slogan de Macron serait maintenant tout sauf Le Pen. La preuve de la fébrilité du pouvoir face à l’évolution des sondages et aussi de l’influence de l’affaire McKinsey ; un scandale qui prend de l’ampleur d’autant plus que plusieurs experts consultants de ce cabinet américain font aussi partie de l’équipe de campagnes de Macron.

Sur la forme, Macr on a tenté d’imiter Mélenchon avec un grand podium où il ne cessait de tourner en rond. Visiblement le président est moins à l’aise que le candidat des Insoumis dans cet exercice assez théâtral. Dans la majorité, on s’inquiète car en fait le candidat Macron a négligé sa campagne et son programme ; sans doute parce qu’il était persuadé de sa supériorité sur ses concurrents. Le problème c’est que deux éléments viennent troubler l’environnement politique d’une part la question du pouvoir d’achat qui mobilise l’intérêt des Français à hauteur de 72 % et aussi cette fameuse affaire scandaleuse McKinsey qui a vu l’état dépenser l’invraisemblable somme d’un milliard pour de pseudos conseils qui normalement doivent être donnés par les hauts  fonctionnaires. Bref la double punition pour la France avec ce cout éhonté des audits d’experts américains et des sureffectifs de hauts fonctionnaires partout.

Covid: Levée des dernières restrictions en France Sur fond de crainte d’une quatrième vague

  • Covid: Levée des dernières restrictions en France Sur fond de crainte d’une quatrième vague

C’est sans doute encore un paradoxe qu’il faut relever quant à la politique sanitaire. En effet dès ce jour sauf dans les Landes toutes les restrictions sont levées. Du coup on va assister à une accélération de la mobilité et un grand brassage des populations durant l’été. Pourtant dans le même temps nombre d’experts annoncent l’hypothèse de plus en plus sérieuse d’une quatrième vague liée à la très grande diffusion du variant Delta (variant Indiens).

Il est clair que la levée des restrictions dont certaines même été anticipées avant les élections régionales a surtout un caractère politique, il s’agit de ne pas mécontenter les Français privés longtemps de liberté.

Pourtant comme dans d’autres pays la France pourrait bien être contrainte dès la rentrée de payer la facture de ce laxisme en réintroduisant une restriction des libertés de circulation.

 

Le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy Averti d’ailleurs «qu’on aura une quatrième vague». Mais «elle va être beaucoup plus nuancée que les trois premières, car il y a un niveau de vaccination qui n’est pas du tout le même», a-t-il dit mercredi sur la radio publique France Inter.

Preuve que la prudence reste de mise, le département des Landes (Sud-Ouest), où le variant Delta est apparu en premier en France, a décidé de maintenir ces limitations une semaine de plus, jusqu’au 6 juillet.

Croissance fin 2020: Résistance de l’Europe sur fond de récession

Croissance fin 2020. Résistance de l’Europe sur fond de récession

 

 

En Allemagne, des exportations robustes ont aidé la plus grande économie d’Europe à enregistrer une croissance de 0,1% au quatrième trimestre, .

La France, deuxième économie de la zone euro, a reculé de 1,3% au cours des trois derniers mois de 2020 après que le pays est entré dans un deuxième verrouillage du coronavirus en octobre pour contenir une deuxième vague d’infections.

L’Espagne a réalisé une timide croissance trimestrielle de 0,4%. Mais cela n’a pas empêché l’Espagne d’enregistrer sa pire contraction économique annuelle, avec une production en baisse de 11% par rapport au niveau de 2019, selon les données officielles.

«Les chiffres pour l’Allemagne, la France et l’Espagne ont montré que le PIB était relativement résilient au quatrième trimestre», a écrit Nicola Nobile d’Oxford Economics dans une note de recherche. Mais il a ajouté, « il n’y a pas beaucoup d’indices que cette dynamique aurait pu se poursuivre au premier trimestre. »

Deux fait  les indicateurs de janvier sont relativement mauvais en raison essentiellement de l’aggravation de la pandémie un peu partout.

Le Fonds monétaire international a déclaré cette semaine que la zone euro risquait de glisser derrière les États-Unis dans sa reprise.

«Les trajectoires de reprise varient au sein du groupe, les États-Unis et le Japon devraient retrouver leurs niveaux d’activité de fin 2019 au second semestre 2021, tandis que dans la zone euro et au Royaume-Uni, l’activité devrait rester inférieure aux niveaux de fin 2019 jusqu’en 2022, »A déclaré le FMI dans ses Perspectives de l’économie mondiale.

Deutsche Bank : fermeture de 20% des agences, le début d’une tendance de fond en Europe ?

Deutsche Bank : fermeture de 20% des agences, le début d’une tendance de fond en Europe ?

La banque allemande envisage de fermer jusqu’à 20 % de ses agences. Un mouvement déjà entamé un peu partout en Europe mais qui pourrait s’amplifier du fait de la crise et aussi d’un mouvement structurel plus profond de pénétration du numérique. De ce point de vue, la crise sanitaire a encore accéléré le phénomène.

Selon M. Gossow, responsable de la banque de détail du groupe Deutsche Bank les clients acceptent plus que dans le passé de recourir aux services bancaires en ligne et mobile. Ces services ont augmenté de 7% pendant la période de confinement liée à la pandémie, a précisé un porte-parole de la banque à l’AFP.

 

En Allemagne, l’ensemble des caisses d’épargne, coopératives et banques privées ont fermé plus de 10.000 agences en 15 ans, leur nombre passant à 27.000.

Manifestation Retraites: la mobilisation résiste sur fond de baisse

Manifestation Retraites: la mobilisation résiste sur fond de baisse

 

indiscutablement, la mobilisation a tendance à se tasser aussi bien concernant les grévistes que les manifestants. En fait , il semble bien que le pouvoir pratique la stratégie d’usure. Le problème, c’est que ce mouvement social ressemble de plus en plus à celui des gilets jaunes avec certes de moins en moins de participants mais une détermination publique qui mine le terrain social mais aussi politique. Les syndicats radicaux ne sortiront pas grandis de cette affaire mais le pouvoir politique en place non plus car tout cela va produire aigreur et de rancune qu’il faudra payer lors des consultations électorales. Après 43 jours de contestation, la CGT a revendiqué 250.000 manifestants à Paris, contre 370.000 jeudi dernier. Selon le ministère de l’Intérieur, il n’y avait que 23.000 manifestants dans les rues de Paris et 187.000 dans toute la France.

Le taux de grévistes était en hausse par rapport aux jours précédents à la SNCF : 10,1%, selon la direction, dont 30,5% des conducteurs. Dans l’Education nationale, la mobilisation progresse également, mais loin des chiffres du début du mouvement, le 5 décembre. Le ministère recensait une moyenne de 6,72% d’enseignants en grève, dans les premier et second degrés.

A Marseille, la manifestation qui s’est déroulée jeudi matin a rassemblé 110.000 personnes, selon les organisateurs, 8.000 selon la police. A Toulouse, la police a compté 7.300 manifestants, les syndicats 80.000. Ils étaient 3.100 à Rennes selon la préfecture, 5.000 selon les syndicats.

“Au bout de 43 jours d’un conflit historique, il est normal qu’un mouvement pendulaire s’effectue. Un grand nombre de secteurs importants, bloquants et visibles, sont en train de réfléchir pour partir en grève reconductible”, a dit à Reuters Franck Bergamini, secrétaire de FO des Bouches-du-Rhône.

Des salariés du port de Marseille, de la pétrochimie, des transports, des enseignants, des “gilets jaunes” mais aussi des dizaines d’avocats en robe ont défilé côte à côte.

“Les manifestations ne sont pas le seul baromètre, il faut regarder les grèves. Il n’y a pas un gramme de démobilisation même si les jambes sont lourdes”, a déclaré à Reuters Olivier Mateu, secrétaire de la CGT des Bouches-du-Rhône.

L’intersyndicale CGT-FO-FSU-CFE-CGC-Solidaires et les organisations de jeunesse UNEF-UNL-FIDL-MNL ont d’ores et déjà annoncé de nouvelles mobilisations les 22, 23 et le 24 janvier, date de la présentation du projet de loi en conseil des ministres et d’une 7e journée d’action nationale.

“Il ne m’appartient ni de décréter les débuts ni les fins de grève”, a déclaré mercredi Emmanuel Macron à des journalistes, en marge de ses vœux à la presse. Le front syndical s’est scindé depuis que le Premier ministre, Edouard Philippe, a consenti à suspendre la mesure de “l’âge pivot” à 64 ans pour ramener le système de retraites à l’équilibre financier en 2027.

Une décision saluée par les syndicats réformistes CFDT et Unsa mais dénoncée comme un “enfumage” par la CGT et FO, qui réclament toujours le retrait du texte prévoyant la fusion des 42 régimes existants en un système “universel” par points.

“Le chantage d’Edouard Philippe concernant l’âge d’équilibre a mobilisé les salariés du privé comme du public au lieu de les décourager”, estime Cédric Caubère, secrétaire général CGT Haute-Garonne, qui manifestait à Toulouse.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé jeudi soir sur BFM TV que “quand des logiques d’affrontement perdurent, on est tous perdants”.

“Il faudrait se mettre au travail, les uns et les autres”, a-t-il dit en référence à la prochaine “conférence de financement”, appelant le gouvernement à “sortir des ambiguïtés, des imprécisions.”

Iran: émeute, répression sur fond de crise économique

Iran: émeute, répression sur fond de crise économique

 

Il y a quelque chose de paradoxal dans le fait que l’Iran potentiellement le quatrième producteur mondial de pétrole décide justement de doubler le prix de l’essence. Une conséquence de la très forte dégradation de la situation économique suite au blocus américain. C’est que l’Iran tire l’essentiel de ses revenus fiscaux de sa rente pétrolière alors le pays est empêché d’exporter normalement sa première ressource. Du coup, le blocus économique provoque un écroulement de la croissance et du niveau de vie. L’augmentation brutale du carburant constitue la goutte qui fait déborder le vase du mécontentement latent découlant non seulement de l’écroulement économique mais aussi de la dictature islamique. Il s’agit d’une révolte de nature économique et sociale mais tout autant d’une remise en cause du régime de terreur des gardiens de la révolution. Dans de nombreuses villes, des révoltes produites de manière assez spontanée mais elles ont été aussitôt réprimées dans le sang. A tel point  le gouvernement a coupé Internet pour éviter que les Iraniens ne diffusent ces scènes de répression sanglante. Tant du point de vue économique que démocratique ce pays vit une sorte d’agonie. Il est clair que le développement du pays de ces dernières années qui a permis l’émergence d’une classe moyenne qui devient incompatible avec un régime politique médiéval. En outre, les iraniens  contestent maintenant la politique étrangère du gouvernement qui dilapide les ressources du pays pour entretenir des guerres au Levant.

Depuis dimanche, le black-out sur l’internet est quasi total: comptes Twitter à l’arrêt, absence de doubles-coches (signal que le message est reçu) sur les messages envoyés via WhatSapp, youtubers abonnés aux absents. Sur facebook, seules les vidéos des premiers jours des manifestations, déclenchées vendredi 15 novembre par la hausse soudaine de 50 % du prix de l’essence et immédiatement réprimées, donnent un aperçu de la violence qui prévaut: police tirant sur la foule à balles réelles, snipers cachés sur les toits, manifestants lynchés par les forces de l’ordre, usage démesuré du gaz lacrymogène.

 

 

Agriculture : fronde anti-CETA sur fond de crise sans précédent

Agriculture : fronde anti-CETA sur fond de crise sans précédent

 

 

Nombre de médias et d’observateurs s’étonnent qu’autant de permanences de députés LREM  soit pries s pour cible par les agriculteurs qui protestent contre le traité de libre-échange entre l’Union européenne avec le Canada (CETA). En fait il s’agit d’une double contestation. La première concerne les conséquences du nouvel accord commercial entériné par la France qui va favoriser les échanges agricoles entre l’union européenne d’une part le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay d’autre part. Un nouvel accord critiqué du fait  des énormes différentiels de concurrence sur le plan de l’environnement, de la santé et des conditions de production. Les agriculteurs en colère considèrent que l’agriculture dans ce traité a été traitée  comme une variable d’ajustement pour favoriser  les autres exportations de l’union européenne notamment de produits industriels, manufacturés et autres services. Mais la protestation s’inscrit sur un fond de crise sans précédent. En effet à la crise structurelle de l’agriculture s’ajoute une conjoncture complètement plombée par les effets du climat. Nombre d’exploitations prévoit une baisse du site d’affaires de l’ordre de 30 % alors que déjà les résultats financiers étaient aléatoires. Les agriculteurs expriment donc leur colère et ce n’est sans doute pas terminé. Pour l’instant ce sont les permanences de députés de la république en marche

Pour les dernières , Il s’agit des permanences de Jacques Savatier et de Sacha Houlié, tous deux de La République en marche (LaRem) à Poitiers, ainsi que de Nicolas Turquois, du MoDem, à Châtellerault, dans la Vienne. Au moins l’une d’entre elles a été murée et une autre bâchée. De la paille a été déposée devant celle de Sacha Houlié.

Les Jeunes agriculteurs de la Vienne ainsi que la FNSEA 86 (syndicat local des exploitants agricoles) ont revendiqué l’action jeudi dans un communiqué. Ils estiment que “ce traité met un pied dans la tombe de la filière bovin viande Française”.

Ils disent vouloir “maintenir la pression” auprès des députés pour qu’ils retrouvent “le bon sens paysan” et des sénateurs, amenés à voter sur le traité à l’automne.

Une vingtaine de permanences ont subi le même sort depuis le vote du traité le 23 juillet à l’Assemblée nationale, actions pour beaucoup revendiquées par des agriculteurs, ce qui a suscité une vague de colère chez les députés.

“Consterné par le murage et les tags inscrits cette nuit devant ma permanence”, a écrit sur Twitter Sacha Houlié, qui précise avoir discuté des enjeux du traité avec la FNSEA 86. “La violence ne masque pas l’hypocrisie et l’incohérence.”

“Ce type d’action laisse supposer, lorsqu’on n’est pas d’accord avec un vote, que l’on peut mener une manifestation violente en représailles”, a déclaré pour sa part la députée LaRem Monique Iberra dans une interview à la Dépêche du midi publiée samedi dernier.

“Or, ce n’est pas ainsi que s’exerce la démocratie”, a-t-elle ajouté. Les agriculteurs de la FDSEA 31 ont déversé des tonnes de fumier devant sa permanence à Tournefeuille (Haute-Garonne) jeudi 1er août.

Pour la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, les actions commises par les agriculteurs ne s’apparentent pas à du “vandalisme” car ces derniers utilisent “les attributs classiques de la profession” pour manifester leur colère comme “la paille, la terre, le fumier ou encore des banderoles avec des inscriptions”.

Elle explique dans une interview au Parisien publiée samedi qu’ils se sont sentis “trahis” lorsque leurs députés ont voté en faveur du CETA.

L’accord fait craindre une augmentation des importations de viande bovine, quand celles-ci “sont déjà au plus bas”, dit-elle. Il n’offrirait pas non plus la garantie que les animaux importés n’ont pas mangé de farines animales.

Le gouvernement avait déjà répondu en assurant que l’accord préservait “pleinement le principe de précaution” et présentait de

L’accord a été approuvé à une majorité plutôt serrée au regard des forces dont disposent La République en marche et le MoDem : 266 députés ont voté en faveur du projet de loi de ratification, 213 contre. Soixante-quatorze députés au total se sont abstenus, dont 52 membres de LaRem.

Macron de plus en plus isolé ou : « la solitude du coureur de fond »

Macron de plus en plus isolé ou : «  la solitude du coureur de fond »

D’après ses proches, Macron serait particulièrement épuisé et surtout, il se sentirait de plus en plus seul depuis le départ de conseillers et de ministres avec lesquels il entretenait des relations privilégiées. Un peu le syndrome de la solitude du coureur de fond. Macron en effet ne cesse de courir. Le problème c’est qu’il ne sait plus après quoi, ni pourquoi la social démocratie, l’ultra libéralisme ?, bref il tourne en rond dans son impopularité. Le rythme qu’il s’impose relève d’un activisme qui vise sans doute aussi à masquer ses doutes. En plus de ces contraintes présidentielles, Macron se soit se croit obligé chaque semaine de faire une ou deux descente en province avec souvent des réunions interminables qu’il l’épuise en dépit des apparences. La meilleure preuve c’est ce visage émacié et cette propension à larder ses interventions de remarques acerbes voir méprisantes. Le signe d’un homme qui n’a plus le recul nécessaire mais qui continue de manière irraisonnée comme dans le mythe de Sisyphe. La réalité c’est que Macron dans ces réunions décentralisées n’apprend rien d’abord parce qu’il n’écoute pas et que son objectif est surtout comme un évangéliste de délivrer sa vérité politique révélée. En fait, Macron n’a rien compris. D’une certaine manière on pourrait considérer que Macron en dépit ou à cause de son activisme maladif a échoué dans un peu près tous les domaines : en matière d’économie, de chômage, de justice et d’équilibre financier aussi au pan international. Le problème de Macron c’est qu’il manque à la fois d’expérience politique et de maturité et que son entêtement st la haute considération qu’il a de lui-même constituent  son c’est pire ennemi. Après le grand débat la déception sera encore plus grande et le mandat déjà pratiquement terminé. Certes Macron ne renoncera pas, il va continuer d’empiler les réformes plus ou moins bâclées et en même temps les mécontentements. Il n’a plus la lucidité encore moins la sagesse pour mesurer ce qui sépare sa vision ultra libérale des aspirations d’une majorité qui certes ne veut pas renoncer à l’Europe, à l’économie de marché,  à l’euro mais qui aspire tellement à davantage de justice fiscale et sociale aussi d’efficacité et de protection de la part de l’État. La fin du mandat de Macron risque de ressembler à une très lente agonie car l’intéressé avec la maladresse qu’on lui connaît va persister dans ses erreurs d’autant qu’il est très mal entouré et que de toute façon il ne veut rien entendre de son entourage. »Il est dans un état… Il est sous l’eau » explique l’un de ces proches, tandis que d’autres sont plus directs: « rincé », « essoré », lâchent-ils pour évoquer le chef de l’Etat. Ce sentiment de fatigue pourrait, toujours selon le quotidien francilien, être dû à un sentiment d’abandon de plus en plus fort du côté d’Emmanuel Macron, alors que de nombreux soutiens de la première heure désertent. Récemment, c’est son jeune conseiller Ismaël Emeline qui, cité dans l’affaire Benalla, a quitté ses fonctions. « C’est le bordel! Macron est tout en haut, avec Kohler qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis », détaille un ministre. Une situation qui risque bien d’être aggravée par la fin du grand débat, qui n’a finalement pas résolu la crise des gilets jaunes. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… », explique l’un de ses proches, toujours au Parisien.

 

Emmanuel Macron : « la solitude du coureur de fond « 

Emmanuel Macron :  « la solitude du coureur de fond « 

D’aprés ses proches, Macron serait particulièrement épuisé et surtout, il se sentirait de plus en plus seul depuis le départ de conseillers et de ministres avec lesquels il entretenait des relations privilégiées. Un peu le syndrome de la solitude du coureur de fond. Macron en effet ne cesse de courir. Le problème c’est qu’il ne sait plus après quoi, ni pourquoi la social démocratie, l’ultra libéralisme ?, bref il tourne en rond dans son impopularité. Le rythme qu’il s’impose relève d’un activisme qui vise sans doute aussi à masquer ses doutes. En plus de ces contraintes présidentielles, Macron se soit se croit obligé chaque semaine de faire une ou deux descente en province avec souvent des réunions interminables qui l’épuisent en dépit des apparences. La meilleure preuve c’est ce visage émacié et cette propension à larder ses interventions de remarques acerbes voir méprisantes. Le signe d’un homme qui n’a plus le recul nécessaire mais qui continue de manière irraisonnée comme dans le mythe de Sisyphe. La réalité, c’est que Macron dans ces réunions décentralisées n’apprend rien d’abord parce qu’il n’écoute pas et que son objectif est surtout comme un évangéliste de délivrer sa vérité politique révélée. En fait, Macron n’a rien compris. D’une certaine manière, on pourrait considérer que Macron en dépit ou à cause de son activisme maladif a échoué dans un peu près tous les domaines : en matière d’économie, de chômage, de justice et d’équilibre financier aussi au plan international. Le problème de Macron c’est qu’il manque à la fois d’expérience politique et de maturité et que son entêtement st la haute considération qu’il a de lui-même constituent  son c’est pire ennemi. Après le grand débat la déception sera encore plus grande et le mandat déjà pratiquement terminé. Certes Macron ne renoncera pas, il va continuer d’empiler les réformes plus ou moins bâclées et en même temps les mécontentements. Il n’a plus la lucidité encore moins la sagesse pour mesurer ce qui sépare sa vision ultra libérale des aspirations d’une majorité qui certes ne veut pas renoncer à l’Europe, à l’économie de marché,  à l’euro mais qui aspire tellement à davantage de justice fiscale et sociale aussi d’efficacité et de protection de la part de l’État. La fin du mandat de Macron risque de ressembler à une très lente agonie car l’intéressé avec la maladresse qu’on lui connaît va persister dans ses erreurs d’autant qu’il est très mal entouré et que de toute façon il ne veut rien entendre de son entourage. »Il est dans un état… Il est sous l’eau » explique l’un de ces proches, tandis que d’autres sont plus directs: « rincé », « essoré », lâchent-ils pour évoquer le chef de l’Etat. Ce sentiment de fatigue pourrait, toujours selon le quotidien francilien, être dû à un sentiment d’abandon de plus en plus fort du côté d’Emmanuel Macron, alors que de nombreux soutiens de la première heure désertent. Récemment, c’est son jeune conseiller Ismaël Emelien qui, cité dans l’affaire Benalla, a quitté ses fonctions. « C’est le bordel! Macron est tout en haut, avec Kohler qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis », détaille un ministre. Une situation qui risque bien d’être aggravée par la fin du grand débat, qui n’a finalement pas résolu la crise des gilets jaunes. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… », explique l’un de ses proches, toujours au Parisien.

Macron : » la solitude du coureur de fond »

Macron : » la solitude du coureur de fond »

D’après ses proches, Macron serait particulièrement épuisé et surtout, il se sentirait de plus en plus seul depuis le départ de conseillers et de ministres avec lesquels il entretenait des relations privilégiées. Un peu le syndrome de la solitude du coureur de fond. Macron en effet ne cesse de courir. Le problème c’est qu’il ne sait plus après quoi, ni pourquoi la social démocratie, l’ultra libéralisme ?, bref il tourne en rond dans son impopularité. Le rythme qu’il s’impose relève d’un activisme qui vise sans doute aussi à masquer ses doutes. En plus de ces contraintes présidentielles, Macron se soit se croit obligé chaque semaine de faire une ou deux descente en province avec souvent des réunions interminables qu’il l’épuise en dépit des apparences. La meilleure preuve c’est ce visage émacié et cette propension à larder ses interventions de remarques acerbes voir méprisantes. Le signe d’un homme qui n’a plus le recul nécessaire mais qui continue de manière irraisonnée comme dans le mythe de Sisyphe. La réalité c’est que Macron dans ces réunions décentralisées n’apprend rien d’abord parce qu’il n’écoute pas et que son objectif est surtout comme un évangéliste de délivrer sa vérité politique révélée. En fait, Macron n’a rien compris. D’une certaine manière on pourrait considérer que Macron en dépit ou à cause de son activisme maladif a échoué dans un peu près tous les domaines : en matière d’économie, de chômage, de justice et d’équilibre financier aussi au pan international. Le problème de Macron c’est qu’il manque à la fois d’expérience politique et de maturité et que son entêtement st la haute considération qu’il a de lui-même constituent  son c’est pire ennemi. Après le grand débat la déception sera encore plus grande et le mandat déjà pratiquement terminé. Certes Macron ne renoncera pas, il va continuer d’empiler les réformes plus ou moins bâclées et en même temps les mécontentements. Il n’a plus la lucidité encore moins la sagesse pour mesurer ce qui sépare sa vision ultra libérale des aspirations d’une majorité qui certes ne veut pas renoncer à l’Europe, à l’économie de marché,  à l’euro mais qui aspire tellement à davantage de justice fiscale et sociale aussi d’efficacité et de protection de la part de l’État. La fin du mandat de Macron risque de ressembler à une très lente agonie car l’intéressé avec la maladresse qu’on lui connaît va persister dans ses erreurs d’autant qu’il est très mal entouré et que de toute façon il ne veut rien entendre de son entourage. »Il est dans un état… Il est sous l’eau » explique l’un de ces proches, tandis que d’autres sont plus directs: « rincé », « essoré », lâchent-ils pour évoquer le chef de l’Etat. Ce sentiment de fatigue pourrait, toujours selon le quotidien francilien, être dû à un sentiment d’abandon de plus en plus fort du côté d’Emmanuel Macron, alors que de nombreux soutiens de la première heure désertent. Récemment, c’est son jeune conseiller Ismaël Emeline qui, cité dans l’affaire Benalla, a quitté ses fonctions. « C’est le bordel! Macron est tout en haut, avec Kohler qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis », détaille un ministre. Une situation qui risque bien d’être aggravée par la fin du grand débat, qui n’a finalement pas résolu la crise des gilets jaunes. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… », explique l’un de ses proches, toujours au Parisien

Gilets jaunes : un phénomène d’usure sur fond de contradictions

Gilets jaunes : un phénomène d’usure sur fond de contradictions

 

De toute évidence, le mouvement des gilets jaunes connaît un phénomène d’usure classique. Indiscutablement la mobilisation diminue cela d’autant plus qu’il n’y a pas actuellement de perspectives claires pour l’avenir de ce mouvement. Le mouvement est en effet très partagé entre ce qui veulent demeurer une force de contestation sociale citoyenne et ceux qui veulent se  transformer en mouvement politique en particulier à l’occasion des européennes. Deux visions finalement assez opposées ; dans un cas ; il s’agit de créer une sorte de syndicat de citoyens et dans l’autre de créer un parti politique avec tous les risques que cela suppose en termes de compromis voire de compromission. Selon un sondage OpinionWay, les Français eux mêmes restent partagés sur la suite du mouvement des « gilets jaunes ». Si 61% le soutiennent, 50% souhaitent qu’il cesse désormais et 49% veulent qu’il continue. L’hypothèse d’une initiative à venir divise également les sondés. Ainsi, 32% préconisent une dissolution de l’Assemblée nationale, 24% un « référendum sur la transition écologique », 7% un changement de Premier ministre, et 36% ne suggèrent aucune de ces mesures. Les sondés sont enfin un quart seulement (27%) à juger que l’attitude du président depuis le début du mouvement qui ébranle sa présidence a été « à la hauteur », contre 72% qui sont d’un avis contraire.

* Enquête réalisée en ligne les 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, après les vœux d’Emmanuel Macron, auprès de 1 005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,5 à 3 points.

 

Dopage : 300 athlètes soupçonnés dans le ski de fond

Dopage : 300 athlètes soupçonnés dans le ski de fond

Contrairement aux affirmations des institutions sportives, le dopage n’a pas disparu dans le sport, il se sophistique chez les pros et se développe dans toutes les catégories  d’amateurs  pour les sports physiquement très exigeants.  Pour le  ski de fond, de 290 skieurs de fond, dont 50 qualifiés pour les Jeux olympiques 2018 en Corée du Sud, présentent des résultats de tests sanguins « suspects En tête des nationalités concernées par ces soupçons : la Russie, avec pas moins de 51 athlètes concernés. Suivent ensuite l’Allemagne… et la France, avec 18 sportifs concernés. Les pays nordiques – Norvège, Finlande, Suède – ne sont pas épargnés, tout comme les Etats-Unis. Pour autant, les journalistes qui ont mené l’enquête n’ont dévoilé aucun nom. Les techniques de dopage sont proches de celles utilisées dans le cyclisme. On retrouve notamment des injections d’EPO (hormones de croissance) et des transfusions sanguines.  L’enquête a été réalisée en partenariat avec les chaînes de télévision suédoise SVT et allemande ARD, ainsi que le site d’information suisse Republik. Elle se base sur une gigantesque base de données compilant les résultats de plus de 10 000 tests sanguins concernant près de 2 000 skieurs, sur la période 2001-2010. « Il y a un nombre important de médaillés qui ont des résultats de profil sanguin anormaux ou très anormaux, ce qui laisse penser qu’il y a un cas significatif de dopage », explique James Stray-Gundersen, expert anti-dopage qui a travaillé avec la Fédération internationale de ski. Par ailleurs, certaines disciplines et certains pays sont davantage concernés comme en Russie et en Chine. . Un ancien médecin chargée d’entraîner de préparer les athlètes chinois avouait « Dans les années 1980 et 1990, les athlètes chinois dans les différentes équipes nationales prenaient beaucoup de substances dopantes. Les médailles étaient toutes dues au dopage. Elles devraient toutes être rendues. » Ce témoignage sur la chaine allemande ARD du 21 octobre.  de Xue Yinxian, 79 ans, a entraîné des équipes nationales dans plusieurs sports des années 1970 jusqu’aux Jeux de Séoul en 1988, lorsqu’elle a été écartée,  Le lendemain de la diffusion de ce documentaire, l’AMA a annoncé, dans un communiqué, avoir demandé « à son équipe indépendante de renseignement et d’investigation d’engager une enquête . Une réaction qui intrigue : il y a cinq ans, la même entraîneuse avait livré le même témoignage au Sydney Morning Herald. L’AMA était alors restée silencieuse. Même chose après un nouvel article paru au mois de septembre dernier dans le journal international The Epoch Times, spécialisé sur la Chine. Le président de l’AMA, l’Ecossais Craig Reedie, en poste depuis 2014, a déjà fait l’objet de critiques pour sa tendance à n’agir qu’en cas d’important écho médiatique. Entre 1988 et 1998, pas moins de 52 sportifs chinois de niveau international ont été contrôlés positifs aux stéroïdes anabolisants. En 1994, les nageuses chinoises s’étaient octroyées 12 des 16 titres en lice aux championnats du monde de Rome. Quatre ans après, la douane australienne avait trouvé dans le sac d’une nageuse une quantité d’hormones de croissance suffisante pour toute l’équipe, juste avant les mondiaux de Perth. En 1993, les athlètes chinoises avaient défrayé la chronique lors des championnats du monde de Stuttgart en récoltant, sous les sifflets, un triplé sur le 3 000 mètres, un doublé sur 10 000 mètres et le titre sur 1 500 mètres, puis en battant cinq records du monde en cinq jours lors d’une compétition nationale. L’explication de ces succès – une décoction à base de sang de tortue – est demeurée célèbre mais la supercherie du groupe d’entraînement de Ma Junren sera levée dès 2000, lorsque six de ses sept athlètes seront privées de Jeux olympiques de Sydney après un test de détection de l’EPO. De toute manière c’est enquête est voué à l’échec car beaucoup trop tardive les athlètes et les entraîneurs de l’époque n’exerçant plus sans parler du délai de prescription. Le problème c’est que le dopage n’est pas une particularité chinoise ni réservée à l’athlétisme. »  D’autres pays sont affectés même si c’est dans une moindre ampleur (Russie surtout, Afrique de l’est, pays des Caraïbes mais aussi Etats-Unis).

Venezuela: crise politique sur fond de crise économique

Venezuela: crise politique sur fond de crise économique

 

Ecroulement de la croissance, hyperinflation,  risque de défaut de paiement, glissement vers la dictature, la crise du Venezuela s’amplifie. La compagnie pétrolière publique vénézuélienne PDVSA a annoncé samedi que son chiffre d’affaires avait fondu d’un tiers (-33,5%) en 2016, en raison de la chute des cours du brut, alors que le pays traverse sa pire crise politique depuis des décennies. Le pétrole est la principale richesse du Venezuela, qui dispose des réserves les plus importantes au monde et en tire 96% de ses devises. Selon PDVSA, le chiffre d’affaires a atteint 48 milliards de dollars en 2016, contre 72,17 milliards un an plus tôt. Le prix moyen du brut vénézuélien était de 35,15 dollars le baril en 2016, contre 44,65 dollars en 2015, soit une chute de 21%. L’agence de notation SP Global Ratings avait mis en garde contre ce danger en juillet, en raison de la détérioration de la situation économique du pays et de la hausse des tensions politiques, avec des manifestations hostiles au président Nicolas Maduro qui ont fait 125 morts depuis début avril.  La situation pourrait encore empirer alors que se profile le spectre d’un défaut de paiement. Dans un tel scénario, l’accès aux marchés de capitaux se fermerait immédiatement pour ce pays riche en ressources pétrolières, mais pauvre en liquidités. Ses créanciers pourraient alors saisir les actifs de la compagnie pétrolière d’Etat, PDVSA (pétroliers, raffineries, comptes bancaires…). De quoi aggraver la crise humanitaire. Quelle est la probabilité que le Venezuela fasse défaut sur sa dette, estimée à plus de 100 milliards de dollars ? Jusqu’à présent, le gouvernement du président socialiste Nicolas Maduro fait tout pour l’éviter, payant en priorité ses échéances de dette plutôt que d’importer nourriture et médicaments, pourtant si nécessaires. Mais la production et les recettes pétrolières baissent. Ses réserves de devises sont désormais de seulement 10 milliards de dollars, la plupart sous forme de lingots d’or gardés en sécurité à Caracas. Octobre et novembre seront une échéance cruciale: le Venezuela et PDVSA doivent rembourser une tranche de 3,8 milliards de dollars. « C’est un défi, mais le gouvernement va probablement payer », estime Andrés Abadia, économiste chargé de l’Amérique latine au cabinet Pantheon Macroeconomist, dans une récente note. Il note toutefois que le Venezuela manque de liquidités et « nous nous attendons à ce que la situation devienne bien pire ». « Il est de plus en plus probable qu’une détérioration du contexte économique, mêlant récession et quasi-hyperinflation, et de la crise politique provoquent un changement de gouvernement », prédit-il. Les Chinois lui ont donné une période de grâce en raison des prix bas du pétrole », explique-t-il à l’AFP. La Russie de son côté prête à Caracas depuis 2011, d’abord avec un crédit de 2,8 milliards de dollars pour lui permettre d’acheter des systèmes anti-aériens et d’autres armes, puis apparemment, depuis 2014, à travers sa compagnie pétrolière Rosneft, pour au moins 6 milliards supplémentaires. Tout comme avec la Chine, une partie de la dette doit être remboursée en pétrole. Mais la production vénézuélienne n’a cessé de décliner ces deux dernières années, le nombre de ses plateformes pétrolières en activité chutant de 75 à 49, selon Pantheon Macroeconomics. Et 40% de cette production va directement aux Etats-Unis, son premier client. Dans ces conditions, difficile pour Caracas de respecter ses engagements.

 

 

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