Archive pour le Tag 'Fonctionnaires'

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Fonctionnaires: plus souvent malades !

Fonctionnaires:  plus souvent malades !

D’après le ministère de la fonction publique,  les fonctionnaires seraient plus souvent en congés maladie que les salariés du privé mais leurs arrêts sont plus courts. Impossible de dire si les fonctionnaires usent davantage des arrêts maladies que leurs confrères du privé. Les statistiques ne sont pas comparables. «Il n’existe pas de définition officielle du taux d’absentéisme, empêchant ainsi tout rapprochement statistique», déplore Samuel-Frédéric Servière sur le site internet de la fondation Ifrap, think tank spécialisé dans l’analyse des politiques publiques. Un fonctionnaire sur trois a eu au moins un arrêt en 2013, contre 28% des salariés. Les fonctionnaires des collectivités et les profs arrivent en tête avec 35% des agents qui ont eu un congé maladie, suivis des fonctionnaires des hôpitaux (33%) et de ceux de l’Etat (32%). Pour autant, les congés maladie des fonctionnaires sont moins longs que ceux du privé. Plus de la moitié des agents publics absents se sont arrêtés moins de huit jours, contre 46% des salariés du privé. Dans le détail, 56% des fonctionnaires de l’Etat absents ont bénéficié de congés de moins de huit jours, 49% des fonctionnaires territoriaux et 46% des hospitaliers. Que ce soit dans les administrations ou dans les entreprises, ce sont les femmes qui s’arrêtent le plus souvent et le plus longtemps et les seniors qui prennent les congés les plus longs, même s’ils sont de manière inattendue proportionnellement moins souvent malades que les jeunes.

Évaluer les fonctionnaires et moduler les primes : un crime contre le service public !

Évaluer les fonctionnaires et  moduler les primes : un crime contre le service public !
On pourrait en rire si le sujet n’était pas aussi sérieux. On sait en effet que le poids de l’administration française plombe la compétitivité du pays. Pour deux raisons du fait d’abord du poids des fonctionnaires qui absorbent à peu près la moitié des budgets surtout aussi du fait de la bureaucratie que cela engendre ; et qui tue dynamisme et créativité. Mais envisager d’évaluer et de modifier les primes en fonction des résultats apparaît aux yeux de certains extraterrestres comme une atteinte inadmissible au service public. Non seulement il faudrait accepter ces sureffectifs à l’origine d’une grande partie d’une fiscalité écrasante mais il ne faudrait pas s’interroger sur leur productivité et la qualité de leurs services. Il s’agit évidemment de la vision de la gauche qui confond service public, administration et statut du personnel. Un amalgame douteux qui permet ainsi de légitimer tous les abus même les plus indéfendables (l’absentéisme par exemple, le double du privé !). L’Iran a l’intention d’acheter des Airbus, a annoncé mercredi le président Hassan Rohani avant sa visite prévue la semaine prochaine en France. Dans une interview accordée à Europe 1 et France 2, il confirme que, comme l’a annoncé l’Elysée mardi, des accords commerciaux seront signés lors de cette visite prévue le 17 novembre. A la question de savoir si un contrat d’achat d’Airbus était prévu, Hassan Rohani, dont les propos étaient traduits, a répondu : «Nous avons aujourd’hui même des Airbus, il y a d’autres compagnies aussi qui nous vendent des avions. Ces grandes compagnies, notamment Airbus sont présentes en Iran. Nous achèterons c’est vrai de ces grandes compagnies, notamment Airbus ». Il a rappelé que des délégations françaises s’étaient rendues à Téhéran ces derniers mois pour des négociations dans le domaine des transports, de l’agriculture et de l’industrie, notamment

Il faut un DRH à la tête des fonctionnaires (Valls) !!!

Il faut un  DRH à la tête des fonctionnaires (Valls) !!!

Sans doute affecté par les critiques de la Cour des comptes concernant la gestion de l’armée de fonctionnaires, Valls ne propose pas de nommer un général mais un DRH. Une direction des ressources humaines pour les 6 millions de fonctionnaires (avec la fonction publique locale). Valls rêve certainement, ce n’est sans doute pas la bureaucratique direction générale de l’administration et de la fonction publique qui peut assurer une telle tâche. « Une tâche de DRH de l’Etat » dit Vals qui ne peut se départir d’une approche à la fois  jacobine et surréaliste. Valls parle de « culture managériale » de l’administration ; en fait un  Etat dans l’Etat, l’armée mexicaine avec l’indiscipline en plus. Du chinois par la plus grande partie de cette population qui confond, fonction régalienne, fonction publique et statut des personnels.   Un plan de « modernisation » des ressources humaines de l’État va  donc être présenté d’ici mi-2016 afin notamment de le doter d’une « véritable » direction des ressources humaines (DRH) et réaliser les « énormes progrès » nécessaires, a annoncé Manuel Valls lundi. Le Premier ministre s’exprimait lundi après-midi (à huis clos) au Carreau du Temple à Paris devant les directeurs des administrations centrales, les « patrons » des directions administratives nationales des différents ministères. Manuel Valls a confié à la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu la mission d’élaborer une « nouvelle stratégie pluriannuelle de modernisation des politiques de ressources humaines », qui « sera validée lors d’une réunion de ministres au cours du 1er semestre 2016″, selon son discours.  Thierry Le Goff, nommé mi-octobre à la tête de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) qui chapeaute l’administration française, s’est vu charger par le chef du gouvernement de la « transformer » en véritable DRH de l’État ». « Je souhaite qu’elle (la DGAFP) vous apporte progressivement, dans chaque ministère, un soutien en matière de ressources humaines aligné sur les meilleurs standards. Nous avons, dans ce domaine, d’énormes progrès à faire, vous le savez tous », a estimé le Premier ministre.  »Les DRH dans tous les ministères seront renforcées et professionnalisées », s’est-il engagé. Pour mener à bien cette « modernisation », Manuel Valls a cité le récent accord sur les carrières et les rémunérations des fonctionnaires, validé par le gouvernement malgré l’opposition de plusieurs syndicats (CGT, FO, Solidaires). Il a également appelé à changer « les modes de management », en développant notamment « la culture managériale ». Et insisté sur la formation professionnelle, qui « doit à la fois mieux accompagner les parcours professionnels et être plus prescriptive pour anticiper davantage les futurs besoins en compétences ». La fonction publique d’État rassemble quelque 2,48 millions d’agents, dont environ 1,5 million de titulaires, selon l’Insee. Éducation, enseignement supérieur et recherche regroupement le gros des effectifs totaux (quelque 1,4 million), devant l’Intérieur (288.000) et la Défense (281.000). A la fonction publique d’État s’ajoutent la fonction publique hospitalière (1,17 million d’effectifs) et la fonction publique territoriale (1,95 million), toujours selon l’Insee

Comment réduire le coût des fonctionnaires ?

Comment réduire le coût des fonctionnaires ?

 

 

La dépense relative aux salaires des fonctionnaires est évidemment énorme : 278 milliards d’euros, 25% de la dépense publique et 13% de la richesse nationale. Pour  l’ensemble des 6 millions de fonctionnaires selon un rapport de la Cour des comptes ; mais il faut aussi prendre en compte les effets induits de cette armée de fonctionnaires  : bureaucratie imposée aux entreprises (et au particuliers)  et dérive des budget d’investissement et de fonctionnement . Bien entendu certains fonctionnaires sont nécessaires, indispensables même, d’autres complètements inutiles voire nuisibles. La Cour des comptes propose 9 grands axes pour réduire cette masse salariale qui plombe l’économie.   »Le principal enjeu portant sur la masse salariale est désormais d’identifier les moyens de financer une politique de ressources humaines dynamique dans la fonction publique, tout en respectant les objectifs de maîtrise de la dépense publique que le gouvernement et le Parlement ont fixés », écrivent ainsi les auteurs du rapport.  La Cour rappelle notamment que l’exécutif a récemment fait des propositions aux syndicats pour revoir les grilles de rémunération de la fonction publique. Une réforme qui pourrait coûter jusqu’à 5 milliards d’euros par an d’ici à l’horizon 2020. Les Sages sont convaincus que les mesures d’économies annoncées pour financer ces nouvelles grilles seront « insuffisantes pour compenser totalement ce coût ».  En plus du gel du point d’indice (sur lequel se base le traitement des fonctionnaires), largement utilisé par l’exécutif depuis 2012, la Cour des comptes n’identifie ainsi pas moins de neuf leviers d’économies (voir encadré à la fin de cet article). Même si l’institution préfère parler d’une « boîte à outils ». A charge pour le gouvernement de l’utiliser comme il l’entend. La Cour propose notamment de supprimer progressivement le supplément familial de traitement (770 millions d’euros de coûts en 2014). Il s’agit en fait d’un complément de rémunération versé au fonctionnaire en fonction du nombre d’enfant à sa charge. La Cour estime qu’elle « fait double emploi avec la politique familiale.  Autre aide dans le viseur des Sages de la rue Cambon, l’indemnité de résidence (500 millions d’euros en 2014) dont la Cour estime qu’elle devrait être réservée aux fonctionnaires vivant en Île-de-France car pour les autres « le zonage est en décalage avec les écarts de coût de la vie ».  Surtout, la Cour des comptes cible la progression individuelle des carrières de fonctionnaires. « Les règles d’avancement, encore largement automatiques, pourraient être amendées en limitant les taux de ‘promu-promouvables’ et les réductions d’ancienneté, en réservant le bénéfice de l’avancement à l’ancienneté minimale aux agents qui obtiennent les meilleurs résultats, en contingentant plus souvent l’accès aux grades terminaux, et en supprimant les ‘coups de chapeau’ qui permettent à certains agents de partir en retraite sur la base de rémunérations majorées grâce à une promotion accordée six mois avant le départ en retraite sans que cette promotion soit justifiée par leurs états de service », développent ainsi les auteurs du rapport. La Cour des comptes brise un tabou de plus en expliquant aussi que « la politique de recrutement » doit également mise à contribution. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, pourrait permettre une économie annuelle de 750 millions d’euros, estiment les Sages, qui, pour autant, ne recommandent pas explicitement de revenir sur cette mesure.  Enfin, la Cour considère qu’il existe des leviers d’économies sur le coût des heures supplémentaires (1,5 milliard d’euros en 2013) de même que sur la sur-rémunération dont bénéficient les fonctionnaires d’Etat travaillant à temps partiel. Sont concernées, ceux qui passent à 80% ou 90% d’un temps complet. Pour la Cour, il « n’existe pas de réelle justification » à ce complément salarial.

Les 9 leviers d’économies de la Cour des comptes

1. la réduction du nombre de primes et indemnités indexées sur la valeur du point d’indice

2. la prise en compte des primes et indemnités récurrentes pour aligner la rémunération globale brute des agents à l’indice du minimum de traitement sur le SMIC brut

3. la limitation du bénéfice de la garantie individuelle du pouvoir d’achat aux agents dont le traitement indiciaire brut et la rémunération globale primes et indemnités récurrentes incluses ont évolué moins vite que les prix

4. la limitation du bénéfice de l’indemnité de résidence aux fonctionnaires travaillant en Île-de- France ; pour les agents hors Île-de-France, le montant perçu pourrait être gelé au niveau actuel et l’indemnité de résidence supprimée pour les nouveaux agents

5. la mise en extinction progressive du supplément familial de traitement

6. la modification des pratiques d’avancement individuel en baissant les taux de promus-promouvables, en rendant plus fréquents les examens professionnels pour certaines promotions, et plus sélectifs l’attribution des réductions d’ancienneté et l’avancement à l’ancienneté minimale

7. la reprise de la baisse des effectifs de l’État, dans le cadre d’une réflexion sur le périmètre des missions de service public, et le freinage de leur progression dans les autres fonctions publiques

8. le réexamen des régimes de temps de travail dérogatoires aux 1 607 heures, afin d’en apprécier la justification et l’arrêt des pratiques non conformes

9. la mise en extinction du dispositif de sur-rémunération du temps partiel à 80 % et à 90 %, en limitant le bénéfice aux autorisations de temps partiel en cours.

Statut des fonctionnaires: Bartolone démolit Macron

Statut des fonctionnaires : Bartolone démolit Macron

 

Avec uen belle envolée littéraire complètement creuse, Bartolone démolit  Macron. . « Il faut faire très attention, surtout quand on est ministre, à employer les termes qu’il convient. Le service public est le patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine », a affirmé Claude Bartolone, lors de l’émission Le supplément de Canal+. L’amalgame entre service public et patrimoine déplu défavorisé est pour le moins douteux. En effet le poids démentiel du service 10 public plombe la compétitivité de l’économie et tu l’emploi précisément déplu défavorisé. Comme d’habitude lors des campagnes électorales Claude Bartolone a tendance à gauche lisaient ses positions tandis que lorsqu’il est en situation de responsabilité il adhère sans trop d’états d’âme au libéralisme du gouvernement. Bartolone, président de l’Assemblée et tête de liste PS aux élections régionales en Ile-de-France, a affirmé dimanche sur Canal + que le ministre de l’Economie avait fait « une erreur » et « une faute politique » en critiquant le statut des fonctionnaires. « Il faut faire très attention, surtout quand on est ministre, à employer les termes qu’il convient. Selon lui, « jeter l’opprobre sur une catégorie d’hommes et de femmes, qui n’est pas simplement une catégorie de CSP (ndlr catégorie socioprofessionnelle), c’est une erreur. C’est une erreur et une faute politique ». Mi septembre, Emmanuel Macron a affirmé que le statut des fonctionnaires n’est « plus adapté au monde tel qu’il va » et, « surtout, n’est plus justifiable compte tenu des missions ». « Le problème d’Emmanuel Macron, c’est qu’il est tellement nature qu’il ne se rend pas compte, peut-être parce qu’il n’a jamais été élu, qu’il est écouté », a renchéri Claude Bartolone. Bartolone aurait été mieux inspiré en indiquant que Macron n’avait pas renoncé à son statut de fonctionnaire. Une observation plus pertinente que son amalgame service public/ pauvreté. « Il n’y a pas de Parti socialiste sans débat (…) Je revendique le force du débat. Mais après, (vient) le temps du compromis et de l’unité », a-t-il également affirmé. Interrogé sur l’éventualité pour une liste socialiste devancée par une liste de la droite et du centre de se retirer du second tour des régionales pour faire barrage au FN, Claude Bartolone a de nouveau refusé de prendre position. « Je répondrai à cette question au soir du premier tour », a-t-il dit. A propos d’Anne Hidalgo, qui avait défendu dimanche dernier la stratégie du front républicain pour les élections régionales, Claude Bartolone a affirmé que la maire de Paris lui avait expliqué s’être « fait piéger » par les journalistes.

Fonctionnaires : refonte des grilles et maintien du gel du point d’indice : Valls passera en force

Fonctionnaires : refonte des grilles et maintien du gel du point d’indice : Valls passera en force

 

 

« Nous avons décidé que l’accord approuvé par six organisations syndicales s’appliquerait à l’ensemble des fonctionnaires. [....]  Les six sur neuf représentent 49% des fonctionnaires. Je reconnais que cela ne fait pas 50%, a déclaré le Premier ministre sur France Inter. Pourtant, depuis les accords dits de « Bercy », conclus en 2008 entre Eric Woerth, alors ministre du Budget et de la Fonction publique, et les syndicats de fonctionnaires, dans la fonction publique, un accord majoritaire, signé par un ou des syndicat(s), représentant plus de la moitié des salariés est nécessaire pour s’appliquer. Or, en l’occurrence, la CGT, premier syndicat de la fonction publique, et d’autres syndicats comme FO et Solidaires ont refusé de signer l’accord PPCR. Il est donc minoritaire. Dans le détail, le gouvernement veut procéder à une refonte des grilles de rémunération des fonctionnaires à partir de 2017. De fait le projet d’accord PPCR, finalisé le 9 juillet après un an de négociations, propose de revoir d’ici 2020 toutes les grilles de rémunération (catégories A, B et C). Il prévoit aussi beaucoup d’autres points jugés positif par la… CGT: De fait, selon les calculs du ministère de la Fonction publique, si l’accord s’appliquait, au terme du processus de revalorisation, qui s’échelonnera de 2017 à 2020:

« Les fonctionnaires gagneront en plus en début de carrière :
- catégorie C : +500 euros bruts annuels ;
- catégorie B, recrutement bac : +945 euros bruts annuels ; recrutement bac + 2 :
+ 1610 euros bruts annuels ;
- catégorie A type : +1 889 euros bruts annuels selon la carrière concernée ».

Budget 2016 : de toutes petites économies et des fonctionnaires en plus

Budget 2016 : de toutes petites économies et des fonctionnaires en plus

 

Pour schématiser à outrance c’est un petit milliard d’économies bien virtuelles et des fonctionnaires en plus. Pas vraiment un budget de rigueur et un très hypothétique rééquilibrage du déficit public, surtout si la croissance  n’est pas au rendez vous. Le projet de loi de finances 2016 présenté mercredi 30 septembre en Conseil des ministres n’a pas apporté son lot de surprise. Il s’est conformé à une croissance prévue à 1,5% l’année prochaine avec un déficit budgétaire censé passer de 3,8% à 3,3%. Voici les principaux éléments à retenir. Une création nette de 8.304 emplois de fonctionnaires d’Etat est prévue. Une première depuis 2003, compte-tenu de l’effort de recrutement au ministère de La Défense. Mais hors la révision de la loi de programmation militaire, les effectifs d’agents d’Etat sont en légère baisse (-1.393 postes équivalents temps plein). Dans le détail, le projet prévoit des créations d’emplois dans les secteurs prioritaires de l’Education nationale (+8.561), de la police-gendarmerie (+732), la justice (+978), ainsi que la Défense (+2.300). Les agents des ministères de l’Economie et des Finances sont ceux qui perdent le plus d’effectifs (-2.548). Le poids de la dépense publique par rapport au PIB doit baisser de 55,8% du PIB en 2015 à 55,1% en 2016. Le gouvernement a prévu de réaliser 16 milliards d’euros d’économies dans la dépense cette année-là, c’est-à-dire qu’elle augmentera de 16 milliards de moins qu’elle n’aurait naturellement augmenté. En 2017, les économies prévues sont de 15,4 milliards, pour atteindre les 50 milliards annoncés en 2014 par François Hollande. L’Etat à lui seul va économiser en valeur absolue 1,3 milliard d’euros en 2016. Les prélèvements obligatoires qui comprennent impôts, taxes et cotisations, s’élèveront à 44,6% du Produit intérieur brut (PIB) en 2015 puis 44,5% en 2016, selon Bercy. Outre des recettes fiscales attendues plus dynamiques grâce à un meilleur climat économique et à une reprise de l’inflation, le gouvernement table sur une ressource supplémentaire de 2,4 milliards d’euros grâce à la cellule de régularisation des personnes titulaires d’un compte non déclaré à l’étranger.

Statut des fonctionnaires : Valls contredit Hollande

Statut des fonctionnaires : Valls  contredit Hollande

 

Alors que Hollande avait nettement refermé le dossier fonctionnaire après les déclarations de Macron envisageant la nécessaire adaptation du statut, valls  contredit le président de la république. Interviewé jeudi sur France 2 Valls s’en est tiré avec une boutade et laisse en fait la porte grande ouverte à l’évolution envisagée par Macron. Pas étonnant Valls sait lire les sondages et notamment celui qui montre que 65 % des Français sont favorables à la transformation du statut des fonctionnaires. Pas étonnant dans ces conditions que Manuel Valls se dise prêt à faire éventuellement évoluer le statut. En réalité Manuel Valls ne veut pas être en reste avec Macron dont les propos modernistes séduisent de plus en plus l’opinion. Même si en faite dans la pratique cela ne change pas grand-chose puisque la politique de l’immobilisme de Hollande empêche toute évolution significative dans nombre de domaines. Dans la course au modernisme Valls ne peut être en reste par rapport à Macron. Encore une fois il ne s’agit pas d’influencer la politique actuelle mais d’adopter une posture d’homme de la modernisation pour les échéances présidentielles ultérieures en 2022 pour Valls voire peut-être même avant si les sondages sont toujours aussi catastrophiques pour Hollande. Mais Valls pourrait avoir un concurrent sérieux en 2022 en la personne de Macron. Pour plusieurs raisons d’abord il n’appartient pas à l’oligarchie politique, ensuite il est jeune enfin il pratique peu la langue de bois et annonce clairement la couleur. Du coup Valls s’efforce d’épargner Macron. Ainsi  Manuel Valls a fait mine de rabrouer Emmanuel Macron ce jeudi sur France 2, en lui lançant en riant « tu as pas fait ça ? » à propos de la polémique déclenchée par le ministre de l’Economie sur le statut des fonctionnaires.   »S’il faut faire évoluer tel ou tel secteur, moi j’y suis prêt. Mais je ne veux pas jeter l’opprobre sur l’ensemble des fonctionnaires », a déclaré le Premier ministre pendant l’émission « Des Paroles et des actes ». « Ce n’est pas ce qu’a fait votre ministre? », demande le journaliste. « Non je ne crois pas », répond Manuel Valls, avant de se tourner vers son ministre de l’Economie, présent sur le plateau comme la plupart des membres du gouvernement: « Emmanuel, tu as pas fait ça? ».  Rires dans l’assistance et sourire d’Emmanuel Macron qui prononce quelques mots inaudibles. « Bon vous voyez ? Il ne l’a pas fait », reprend le Premier ministre.  Le statut des fonctionnaires n’est « plus adapté au monde tel qu’il va » et, « surtout, n’est plus justifiable compte tenu des missions », a déclaré la semaine dernière Emmanuel Macron lors d’un débat public.

Sondage – le statut des fonctionnaires : 70 % pour l’évolution

Sondage – le statut des fonctionnaires : 70 % pour l’évolution

La gauche du PS se trouve une nouvelle fois désavouée par l’opinion publique qui d’après un sondage Opinion Way pour le Figaro approuvent à 70 % l’évolution du statut des fonctionnaires. Il est clair que sur deux nombreux sujets sociaux économiques l’opinion publique est en avance sur les parties politiques. Sans doute la crise est-elle passée par la. Une majorité de Français comprend la nécessité des  réformes structurelles pour redresser la situation économique du pays, celle des fonctionnaires en fait partie. Pourquoi ?  Parce que le poids de la fonction publique en France constitue un boulet pour la compétitivité du pays. D’abord un boulet financier compte tenu des coûts de fonctionnement que cela entraîne. Cela vaut pour la fonction publique d’État comme la fonction publique territoriale qui a considérablement gonflé ces dernières années. En outre et surtout cette fonction publique génère des procédures bureaucratiques qui ne sont plus supportées ni par les deux entreprises ni même parler particuliers. Cette bureaucratie tue d’initiative et la responsabilité. Normes, contrôles, sanctions, et fiscalité asphyxient  la compétitivité, tuent  la croissance et l’emploi. Il y a 5,5 millions de fonctionnaires en France,  c’est sans doute 1 million de trop au minimum. Outre le nombre de fonctionnaires il faut prendre en compte aussi le contenu du statut. Un statut qui garantit l’emploi à vie  et qui génère une culture de l’immobilisme. Et la France de ce point de vue est assez proche de la situation de pays africains où l’économie repose surtout sur la consommation de la fonction publique. De plus cela contraint a mal payer  ce nombre excessif de fonctionnaires. . Selon un  sondage OpinionWay pour Le Figaro, 70 % des Français partagent ses propos. Vendredi, le ministre de l’Économie avait estimé que le statut des fonctionnaires n’était «plus adapté» pour certaines missions. Autre bonne nouvelle pour le patron de Bercy: 57 % des sympathisants du PS approuvent ses déclarations, alors que Martine Aubry a fait connaître mercredi son «ras-le-bol».  Emmanuel Macron avait aussi exprimé ses réserves concernant l’emploi à vie pour les fonctionnaires. Là encore, les personnes interrogées soutiennent le ministre de l’Economie: 62 % des Français sont favorables à la suppression de l’emploi à vie pour les fonctionnaires. «Il y a eu une levée de boucliers sur des propos qui ne choquent pourtant pas l’opinion publique», analyse Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay. Des déclarations approuvées par les Français qui confortent surtout Emmanuel Macron dans sa stratégie de jouer la carte de l’opinion.

Statut des fonctionnaires : « la ferme » dit Lebranchu à Macron

Statut des fonctionnaires : »la ferme »» dit Lebranchu  à Macron

C’est en substance ce que dit ce matin sur Europe 1 la ministre de la fonction publique, Marylise  Le branchu  à Macron. D’après elle, un ministre doit être conscient de la portée de ses propos et les déclarations de Macron relative à une éventuelle évolution du statut des fonctionnaires ne peuvent que créer le bazar notamment à l’intérieur des syndicats. D’une certaine manière Lebranchu ne fait que s’aligner sur la position Hollande  qui a aussitôt refermé le débat. Un débat pourtant essentiel dont l’enjeu conditionne la compétitivité de l’économie française. Pourquoi ? Parce que cette fonction publique est l’une des plus lourdes d’Europe avec ses 5,5 millions de fonctionnaires. Des fonctionnaires dont le coût de fonctionnement pèse lourdement sur le budget de l’État comme sur celui des collectivités locales. En outre et surtout cette armée de fonctionnaires génère aussi une bureaucratie insupportable pour les entreprises comme pour les citoyens. Il s’agit d’une question quasi existentielle pour nombre de fonctionnaires qui pérennisent ainsi leur fonction avec des procédures et fiscalité mortelles. En comparaison de ce qui se pratique dans des pays équivalents la France dispose d’environ 1 million de fonctionnaires en trop. Il conviendrait d’abord de redéfinir les champs de l’intervention régalienne de  l’État mais aussi toutes les collectivités locales .  aujourd’hui nombre  d’activité q n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général. La première priorité devrait donc de redéfinir les champs d’intervention de la puissance publique. Deuxième élément même lorsque certaines missions relèvent des missions régaliennes il n’est pas toujours nécessaire de les faire gérer par des fonctionnaires. Un seul exemple réussi celui du contrôle technique des véhicules aujourd’hui assurés par le privé alors qu’hier il était effectué par une administration complètement débordée. Enfin se pose la question du contenu de ce statut de fonctionnaire. Aujourd’hui un statut figé qui limite le déroulement de carrière et ne permet même pas d’assurer des rémunérations correctes en fonction des qualifications exigées. On peut comprendre les réticences des responsables politiques à aborder ce débat puisque la plupart sont issus de la fonction publique ou assimilée.

Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

Statut Fonctionnaires : Macron a raison (patron d’Airbus)

 

Cette fois ce qu’on appelle dérapage de Macron à propos du statut des fonctionnaires va faire de bruit et cette affaire en mérite. On va notamment voir tous les corps sociaux, les leaders d’opinion s’exprimer nécessairement sur ce sujet central dans la mesure où le poids de la fonction publique en France constitue un véritable boulet qui plombe la fiscalité, la compétitivité, la croissance et au bout l’emploi. Sans parler évidemment de la bureaucratie que cela génère et qui tue l’initiative et la responsabilité. Deux questions sont en jeu dans cette affaire, le statut même des fonctionnaires mais tout autant le nombre de fonctionnaires. Un statut qui certes garantit l’emploi à vie mais rémunère mal les intéressés. Un statut qui par ailleurs couvre  des fonctions et activités qui n’ont aucun caractère régalien. Dans nombre de villes moyennes le principal employeur est d’ailleurs la commune et les  administrations. Une situation qu’on ne rencontre qu’un Afrique ou la fonction publique constitue le moteur économique essentiel. Bref une situation de pays sous-développés qui tue son économie avec sa fiscalité et ses fonctionnaires. Du coup il va falloir que les responsables politiques ce positionne de façon claire sur cet enjeu ce qui est loin d’être le cas à gauche bien sûr mais aussi à droite. Après sa sortie sur les 35 heures, Emmanuel Macron a donc de nouveau créé la polémique au sein du gouvernement, vendredi 18 septembre. Le ministre de l’Économie a déclaré sur le statut des fonctionnaires :  »La justification d’avoir un emploi à vie garanti (…) sera de moins en moins défendable ». Le sujet étant sensible, le président François Hollande a rapidement rectifié le tir assurant qu’il était « attaché » à ce statut.  Si Emmanuel Macron a réagi par la suite en assurant n’avoir « à aucun moment parlé d’une réforme du statut de la fonction publique que le gouvernement envisagerait », il peut toutefois compter sur le soutien du président et directeur exécutif français d’Airbus. Invité de RTL, samedi 19 septembre, Fabrice Brégier a affirmé : « Moi, je suis d’accord avec ce qu’il n’a pas voulu dire ». Le patron du constructeur aéronautique estime qu’il « faut arrêter le politiquement correct, la langue de bois et les tabous ».  Le PDG de 54 ans précise donner son avis en toute connaissance de cause. « J’ai été moi-même fonctionnaire au début de ma carrière, pendant 8 ans. Donc j’ai une très grande admiration pour la grande majorité des fonctionnaires ».

Statut fonctionnaires : Macron fout le bazar au PS

Statut fonctionnaires : Macron fout le bazar au PS

Cette fois Macron a foutu réellement le bazar au PS avec sa proposition de revoir le statut des fonctionnaires. Il s’attaque en effet au sujet intouchable, au totem , au tabou le plus sacré. D’autant plus que la très grosse majorité des responsables du PS sont eux-mêmes fonctionnaires. Du coup les réactions de la gauche notamment sont assez significatives de la confusion idéologique au parti socialiste qui assimile les valeurs au statut de la fonction publique. La preuve que les valeurs avancées constituent un écran de fumée pour masquer en fait un corporatisme ordinaire. Des réactions en fait assez lamentables et qui prouvent  l’indigence de l’idéologie socialiste. Qui exaspère l’aile gauche du PS ; et en son sein, tous ceux qui ne veulent plus être appelés les « frondeurs » : l’ex-député PS Jérôme Guedj trouve ainsi « extrêmement lassant » que le jeune ministre fasse de la « transgression » pour dire « je suis moderne ».  « Emmanuel Macron s’est un peu spécialisé dans des provocations consistant à utiliser la rhétorique de la droite et les endosser comme un ministre supposé de gauche », commente le député d’Indre-et-Loire. Avant d’ajouter : Sans aller jusque là, Emmanuel Maurel, de l’aile gauche du PS, a lâché, grinçant : « C’est toujours le même procédé. Il y a la provocation de Macron, le recadrage de l’exécutif et le sermon de Jean-Christophe Cambadélis. Et circulez, il n’y a rien à voir… C’est navrant et lassant. » « Je trouve qu’à quelques semaines des élections régionales, où l’on doit mobiliser notre électorat, où l’on doit réaffirmer nos valeurs de gauche, reprendre une fois de plus des propositions qui sont de droite, des mots qui sont de droite, eh bien je pense que c’est irresponsable de la part du ministre de l’Économie », ne décolérait pas le député Yann Galut.  « La stratégie d’Emmanuel Macron est bien connue. Pour cacher les échecs et l’absence de résultats de sa politique, il se détourne de sa mission de ministre et il fait de la provocation permanente à gauche. Et à chaque fois, Hollande, Valls recadrent (le ministre). Mais où est l’autorité ? », s’est agacée la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, également de l’aile gauche. Du côté de l’exécutif comme du patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, on voulait croire samedi que l’incendie avait été circonscrit avec le recadrage immédiat de François Hollande, qui a profité vendredi soir d’une remise de décorations pour se livrer à un véritable éloge des fonctionnaires, vivier électoral pour la gauche. « Le président a mis les points sur les ‘i’, il n’y a pas de raison de polémiquer », estime-t-il. « Le ministre de l’Économie a encore besoin d’apprendre que le off n’existe plus. Le président de la République a clos la polémique », a également commenté Corinne Narassiguin, porte-parole du PS.Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique et donc concernée au premier chef par les propos d’Emmanuel Macron, a tenu à calmer le jeu ce samedi midi sur RTL, affirmant qu’il n’y avait aucune tension entre son ministère et celui d’Emmanuel Macron et qu’il n’y aurait pas de remise en cause du statut des fonctionnaires. Après une première mise au point vendredi sur ses propos, Emmanuel Macron a mis en avant ce samedi qu’il était lui-même haut fonctionnaire pour essayer de faire taire les critiques. « Vous ne me ferez tomber ni dans la langue de bois, ni dans les provocations », a-t-il lancé.

 

Statut des fonctionnaires : Hollande contredit Macron

Statut des fonctionnaires : Hollande contredit Macron

 

 

Bombe Macron a lancé une nouvelle bombe en considérant que le statut des fonctionnaires n’était plus j’adaptais. Une nouvelle bombe après celle des 35 heures. Mais Macron sur les 35 heures comme sur le statut de fonctionnaire à aussitôt démenti ses propres propos. Bref la dialectique habituelle en politique : on mange d’abord une idée qu’on relativise ensuite voir qu’on dénonce en sachant très bien que le débat est lancé. Évidemment la Macron s’attaque à un gros morceau, à totem de la gauche à un tabou. Cela d’autant plus que la plupart des membres de l’oligarchie politique à gauche comme à droite sont d’anciens fonctionnaires eux-mêmes. Au-delà de la question du statut de fonctionnaire qui n’est plus adapté ni à l’économie ni à la société moderne se pose tout autant la question centrale du nombre d’agents relevant de la fonction publique aussi bien centrale que locale. Ce qui supposerait de remettre à plat les fonctions régaliennes de l’État et des collectivités locales. Certaines de ces fonctions méritent tout simplement d’être abandonnées,  d’autres allégées,  d’autres enfin transférées au privé. L’enjeu c’est de supprimer de leurs de d’un million de fonctionnaires qui contribuent largement à plomber les déséquilibres financiers la compétitivité et l’emploi. L’ enjeu est aussi d’avoir des fonctionnaires plus qualifiés, plus productifs et mieux rémunérés. Pour deux raisons fondamentales d’une part eue égard au coût de fonctionnement de ces fonctionnaire,s d’autre part compte  tenu de la bureaucratie qu’elle sécrète et qui entrave le dynamisme et l’initiative du secteur privé. Hollande a immédiatement voulu éteindre l’incendie de ce débat sulfureux pour la gauche en affirmant le contraire de Macron et son attachement au statut actuel de fonctionnaire. François Hollande s’est donc dit vendredi « attaché » au « statut » des fonctionnaires, alors que le ministre de l’Economie Emmanuel Macron aurait jugé que ce statut n’était plus « adéquat », lors d’une rencontre qui était censée rester « off ». Mais le chef de l’Etat a aussi insisté sur la nécessité pour les fonctionnaires de s’adapter en permanence.  Début de polémique vendredi sur le statut des fonctionnaires. Une journaliste de Challenge affirme qu’Emmanuel Macron est favorable à une réforme de ce statut. Le ministre de l’Economie l’a semble-t-il dit lors d’une rencontre organisée par un think tank : le statut de fonctionnaire ne serait plus « adéquat« , selon le ministre. Le Monde raconte comment ces propos étaient censés rester « off ». Ce vendredi soir, Emmanuel Macron, qui avait déjà mis le feu à la gauche en remettant en cause les 35 heures, dément : « A aucun moment je n’ai parlé d’une réforme du statut de fonctionnaire« . Ce « statut n’est pas remis en cause« , a-t-il déclaré en ajoutant : « Les propos partiels rapportés donnent une vision déformée de ma pensée« . Mais le ministre a quand même été recadré par François Hollande, probablement conscient du caractère explosif de telles déclarations. Le chef de l’Etat s’est dit « attaché au statut des fonctionnaires« , lors d’une cérémonie à Tulle. Il a fait un véritable éloge de ce statut, alors qu’il remettait la légion d’honneur, justement à un fonctionnaire. En insistant tout de même sur la nécessité pour eux de s’adapter en permanence, le tout dans un certain lyrisme corpo :  « Etre fonctionnaire, ce n’est pas être dans une position figée, ce n’est pas refuser la modernité être fonctionnaire, c’est, au contraire, être toujours capable d’anticiper de prévoir et de servir. Et c’est la raison pour laquelle le fonctionnaire a des droits, le statut, et a des devoirs et qu’il doit en permanence s’adapter, évoluer et être capable d’être au meilleur pour être au service du public. »

Retraites complémentaires fonctionnaires : encore un trou financier

Retraites complémentaires fonctionnaires : encore un trou financier

 

Les sociétaires du Corem, un régime de retraite complémentaire en grande partie destiné aux agents de la fonction publique, n’ont pas fini de mettre la main au portefeuille… ni d’arpenter les couloirs des tribunaux. Selon leur association de défense, le parquet de Paris vient en effet d’ouvrir une enquête préliminaire visant l’union mutualiste retraite (UMR), qui gère le Corem, consécutive à leur plainte pour tromperie.  Le Corem un régime de retraite complémentaire en grande partie destiné aux agents de la fonction publique, a été vendu comme un produit «sûr et performant», bien distinct du tristement célèbre Cref auquel il succède et qui était le principal complément de retraite facultatif des fonctionnaires jusqu’en 2002. Dissous à cette date, le produit avait fait 450.000 personnes lésées. Alors que les versements de ce fonds étaient supposés être indexés sur les traitements de la fonction publique, ils avaient au contraire baissé. L’affaire avait valu à l’Etat une condamnation pour faute lourde.  Mais malgré les promesses de l’UMR (l’union mutualiste retraite), qui lui ont permis d’attirer 30.000 nouveaux cotisants depuis 2002, les sociétaires du Corem dénoncent aujourd’hui «un scénario identique à celui de 2002, en plus sévère». Ils ont récemment avalé plusieurs couleuvres: 110.000 anciens fonctionnaires allocataires de ce produit financier ont subi une baisse de 30% des rentes, depuis le 1er janvier dernier. Les plus vieux allocataires avaient déjà essuyé une baisse de leurs rentes de 16% en 2002. Les cotisants ont aussi vu le taux de rendement de leurs cotisations baisser, et ils doivent désormais attendre 62 ans et non plus 60 ans pour percevoir leur retraite complémentaire à taux plein. «Une nouvelle fois, des centaines de milliers d’adhérents sont trompés et trahis dans les engagements pris dans la commercialisation du Cref/Corem», s’indigne le comité d’information et de défense des sociétaires du CREF (CIDS). Le régime est en effet doublement plombé financièrement. Par l’héritage du Cref d’abord, qui induit un passif que l’UMR a «soigneusement caché à ses futurs cotisants dans les documents promotionnels», dénonce le CIDS. Après la quasi-faillite du Cref en 2002, un décret avait en effet donné 25 ans à son successeur pour reconstituer ses provisions, et combler le trou d’un milliard d’euros constaté en 2002. Par les taux bas ensuite, qui «se traduisent mécaniquement par une réduction de la capacité [des retraites complémentaires] à distribuer des pensions en ligne avec les attentes de leurs cotisants», met en garde le régulateur du secteur de l’assurance. En juin dernier, le sous-gouverneur de la Banque de France rappelait ainsi, visant notamment le Corem, que «les montants annoncés lors de la souscription de ces contrats ne sont en aucun cas garantis. Il importe que la communication soit très claire sur ce point et sur les risques courus par les souscripteurs».

 

(Info Le Figaro)

 

Télétravail : les fonctionnaires à la maison

Télétravail : les fonctionnaires à la maison

C’est la grande révolution, des fonctionnaires en pantoufles, chez eux sirotant une bière et jetant un œil distrait sur leur écran. Et les grands médias d’applaudir cette transformation structurelle. Pourtant la vraie réforme aurait été de supprimer le travail et de laisser les fonctionnaires sans rien faire ; cela afin d’éviter la bureaucratie qui tue la compétitivité et l’initiative. Certes certaines taches régaliennes doivent être assumées (beaucoup pourrait être encore bien davantage transférées au privé par voie de délégation de service public), d’autres sont inutiles et mortifères pour l’économie ; Les normes, les procédures, les contrôles assomment les entreprises surtout les petites qui n’ont pas de superstructure adaptée pour remplir la paperasse inutile. De ce point de vue le choc de simplification a seulement fait pschitt. Tant qu’on maintiendra autant de fonctionnaires inutiles, on multipliera les formalités de tous ordres, c’est une logique existentielle. A leur tour, les fonctionnaires devraient donc  bientôt avoir la possibilité de travailler de chez eux. Un décret d’application de la loi Sauvadet autorisant les fonctionnaires à télétravailler est en effet en cours de finalisation. Si tout se passe comme prévu, le texte entrera en vigueur à la fin de l’année, selon les informations de nos confrères des Echos. Certes de nombreux agents, surtout quand ils reçoivent le public, ne peuvent pas travailler à domicile. Mais pour des dizaines de milliers d’agents de la fonction publique d’Etat, des hôpitaux ou des collectivités (sur 5 millions), cette option est tout à fait envisageable. Voici, dans les grandes lignes, ce qui attend les fonctionnaires qui opteront pour le télétravail :

 3 jours de travail à domicile par semaine maximum, donc au moins 2 jours de présence physique au bureau
 50% du temps de travail à l’échelle du mois
 Le chef a son mot à dire : le supérieur de l’agent peut s’opposer au télétravail s’il l’estime incompatible avec la nature des fonctions exercées et l’intérêt du service. En cas de refus, un recours sera possible.
 Autorisation d’un an maximum et renouvelable trois fois. Celle-ci reste réversible à la demande de l’agent ou de son administration si les taches le nécessitent.
 L’employeur prend en charge les coûts, notamment les matériels (ordinateur par exemple) ou abonnements (connexion internet) nécessaires pour travailler de chez soi.

Et les grands médias de souligner les avantage de ce télétravail ; Mon voisin cantonnier du village rêve déjà d’une  pelle virtuelle pour ramasser les feuilles en automne au lieu d’être contraint de se cacher dans les bois pour roupiller. C’est ça la vraie révolution numérique. 

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