Archive pour le Tag 'Fonctionnaires'

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Fonction publique: Plus 170.000 fonctionnaires en trois ans

Fonction publique: Plus 170.000 fonctionnaires  en trois ans

En dépit des déclarations, le nombre de fonctionnaires ne diminue pas en France, il a même tendance à augmenter. En cause la confusion entre le caractère régalien des activités et le statut du personnel. Pour schématiser les corporatistes considèrent que tout fonctionnaire exerce une mission d’intérêt général. En réalité, il faut distinguer ce qui relève effectivement des champs d’intérêt général, des conditions d’exercice et des statuts des personnels. Ainsi dans de nombreuses activités ( santé, transport, écoles etc.) les missions  d’intérêt public sont aussi effectuées par des personnels de droit privé. À l’inverse, nombre de fonctionnaires exercent des missions qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général ( entretien, jardinage, tâches administratives ou techniques).
La France présente la particularité d’un taux de fonctionnaires particulièrement importants, près de 20 % de la population. Des effectifs très coûteux à la productivité douteuse et qui en plus sont mal rémunérés. Il conviendrait de faire un grand ménage dans les champs du régalien ,dans les conditions d’exercice des missions est de distinguer le statut des personnels exerçant les activités.
Sur les trois premières années du quinquennat Macron, le nombre d’emplois publics (contrats aidés compris) a encore explosé de plus de 170.000, à rebours de la promesse de campagne en 2017 de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en cinq ans.

Selon les chiffres de l’Insee (hors contrats aidés) :

  • la fonction publique d’État (FPE) compte 2,4 millions d’agents (+0,9% par rapport à 2018) ;
  • la fonction publique territoriale (FPT) 1,9 million (+0,9%) ;
  • la fonction publique hospitalière (FPH) 1,1 million (+0,5%).

Dans la FPE, plus de la moitié des agents sont de catégorie A (dont 64% sont enseignants). Les trois quarts des salariés de la FPT et la moitié de ceux de la FPH sont de catégorie C, avec cette particularité que la part des salariés de catégorie B diminue. Dans la FPT et la FPH, une bascule de B en A de certains métiers explique cette dynamique, c’est le cas par exemple des infirmiers sapeurs-pompiers dans la FPT ou des éducateurs de jeunes enfants dans la FPH.

En 2019, 450 200 agents, hors militaires, soit 8,5% des présents fin 2019, sont entrés dans la fonction publique et 433 600 en sont sortis, soit 8,1% des présents fin 2018.

Dans le détail, les effectifs ont tout autant augmenté en 2020 dans l’État (+20.600 agents, soit une hausse 8 fois supérieure à celle de 2019) que dans l’hospitalier (+ 21.500 agents, soit une progression 6 fois plus importante qu’un an avant). Les effectifs dans les ministères ont baissé de 0,2 %, principalement à Bercy (− 3400, soit − 2,5 % de l’emploi des ministères économiques et financiers).

Comme en 2019, le nombre de contractuels a augmenté dans les établissements publics (+ 34.100 emplois), notamment les locaux d’enseignement (+ 26.300), faisant plus que compenser la baisse du nombre de contrats aidés.

Dans la fonction publique hospitalière, l’emploi a progressé dans les établissements médico-sociaux (+ 1,4 %) et surtout, crise sanitaire oblige, dans les hôpitaux (+ 1,9 %). La hausse observée est principalement marquée pour les contractuels, dont le nombre a bondi de 23.500, soit + 9,5 %. Seule la sphère territoriale a vu ses effectifs fondre un peu, de 8400 personnes Mais il faut dire que les effectifs en cause avaient explosé au cours des années précédentes.

Fonction publique: 170.000 fonctionnaires en plus en trois ans

Fonction publique: 170.000 fonctionnaires en plus en trois ans

En dépit des déclarations, le nombre de fonctionnaires ne diminue pas en France, il a même tendance à augmenter. En cause,  la confusion entre le caractère régalien des activités et le statut du personnel. Pour schématiser les corporatistes considèrent que tout fonctionnaire exerce une mission d’intérêt général. En réalité, il faut distinguer ce qui relève effectivement des champs d’intérêt général, des conditions d’exercice et des statuts des personnels. Ainsi dans de nombreuses activités ( santé, transport, écoles etc.) les missions d’intérêt public sont aussi effectuées par des personnels de droit privé. À l’inverse, nombre de fonctionnaires exercent des missions qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général ( entretien, jardinage, tâches administratives ou techniques).
La France présente la particularité d’un taux de fonctionnaires particulièrement importants, près de 20 % de la population. Des effectifs très coûteux à la productivité douteuse et qui en plus sont mal rémunérés. Il conviendrait de faire un grand ménage dans les champs du régalien ,dans les conditions d’exercice des missions est de distinguer le statut des personnels exerçant les activités.
Sur les trois premières années du quinquennat Macron, le nombre d’emplois publics (contrats aidés compris) a encore explosé de plus de 170.000, à rebours de la promesse de campagne en 2017 de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en cinq ans.

Selon les chiffres de l’Insee (hors contrats aidés) :

  • la fonction publique d’État (FPE) compte 2,4 millions d’agents (+0,9% par rapport à 2018) ;
  • la fonction publique territoriale (FPT) 1,9 million (+0,9%) ;
  • la fonction publique hospitalière (FPH) 1,1 million (+0,5%).

Dans la FPE, plus de la moitié des agents sont de catégorie A (dont 64% sont enseignants). Les trois quarts des salariés de la FPT et la moitié de ceux de la FPH sont de catégorie C, avec cette particularité que la part des salariés de catégorie B diminue. Dans la FPT et la FPH, une bascule de B en A de certains métiers explique cette dynamique, c’est le cas par exemple des infirmiers sapeurs-pompiers dans la FPT ou des éducateurs de jeunes enfants dans la FPH.

En 2019, 450 200 agents, hors militaires, soit 8,5% des présents fin 2019, sont entrés dans la fonction publique et 433 600 en sont sortis, soit 8,1% des présents fin 2018.

Dans le détail, les effectifs ont tout autant augmenté en 2020 dans l’État (+20.600 agents, soit une hausse 8 fois supérieure à celle de 2019) que dans l’hospitalier (+ 21.500 agents, soit une progression 6 fois plus importante qu’un an avant). Les effectifs dans les ministères ont baissé de 0,2 %, principalement à Bercy (− 3400, soit − 2,5 % de l’emploi des ministères économiques et financiers).

Comme en 2019, le nombre de contractuels a augmenté dans les établissements publics (+ 34.100 emplois), notamment les locaux d’enseignement (+ 26.300), faisant plus que compenser la baisse du nombre de contrats aidés.

Dans la fonction publique hospitalière, l’emploi a progressé dans les établissements médico-sociaux (+ 1,4 %) et surtout, crise sanitaire oblige, dans les hôpitaux (+ 1,9 %). La hausse observée est principalement marquée pour les contractuels, dont le nombre a bondi de 23.500, soit + 9,5 %. Seule la sphère territoriale a vu ses effectifs fondre un peu, de 8400 personnes Mais il faut dire que les effectifs en cause avaient explosé au cours des années précédentes.

Social: 170.000 fonctionnaires en plus en trois ans

Social: 170.000 fonctionnaires en plus en trois ans

En dépit des déclarations, le nombre de fonctionnaires ne diminue pas en France, il a même tendance à augmenter. En cause, la confusion entre le caractère régalien des activités et le statut du personnel. Pour schématiser, les corporatistes considèrent que tout fonctionnaire exerce une mission d’intérêt général. En réalité, il faut distinguer ce qui relève effectivement des champs d’intérêt général, des conditions d’exercice et des statuts des personnels. Ainsi dans de nombreuses activités ( santé, transport, écoles etc.) l’émission d’intérêt public sont aussi effectués par des personnels de droit privé. À l’inverse, nombre de fonctionnaires exercent des missions qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général ( entretien, jardinage, tâches administratives ou techniques).
La France présente la particularité d’un taux de fonctionnaires particulièrement importants, près de 20 % de la population. Des effectifs très coûteux à la productivité douteuse et qui en plus sont mal rémunérés. Il conviendrait de faire un grand ménage dans les champs du régalien ,dans les conditions d’exercice des missions est de distinguer le statut des personnels exerçant les activités.
Sur les trois premières années du quinquennat Macron, le nombre d’emplois publics (contrats aidés compris) a encore explosé de plus de 170.000, à rebours de la promesse de campagne en 2017 de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en cinq ans.

Selon les chiffres de l’Insee (hors contrats aidés) :

  • la fonction publique d’État (FPE) compte 2,4 millions d’agents (+0,9% par rapport à 2018) ;
  • la fonction publique territoriale (FPT) 1,9 million (+0,9%) ;
  • la fonction publique hospitalière (FPH) 1,1 million (+0,5%).

Dans la FPE, plus de la moitié des agents sont de catégorie A (dont 64% sont enseignants). Les trois quarts des salariés de la FPT et la moitié de ceux de la FPH sont de catégorie C, avec cette particularité que la part des salariés de catégorie B diminue. Dans la FPT et la FPH, une bascule de B en A de certains métiers explique cette dynamique, c’est le cas par exemple des infirmiers sapeurs-pompiers dans la FPT ou des éducateurs de jeunes enfants dans la FPH.

En 2019, 450 200 agents, hors militaires, soit 8,5% des présents fin 2019, sont entrés dans la fonction publique et 433 600 en sont sortis, soit 8,1% des présents fin 2018.

Dans le détail, les effectifs ont tout autant augmenté en 2020 dans l’État (+20.600 agents, soit une hausse 8 fois supérieure à celle de 2019) que dans l’hospitalier (+ 21.500 agents, soit une progression 6 fois plus importante qu’un an avant). Les effectifs dans les ministères ont baissé de 0,2 %, principalement à Bercy (− 3400, soit − 2,5 % de l’emploi des ministères économiques et financiers).

Comme en 2019, le nombre de contractuels a augmenté dans les établissements publics (+ 34.100 emplois), notamment les locaux d’enseignement (+ 26.300), faisant plus que compenser la baisse du nombre de contrats aidés.

Dans la fonction publique hospitalière, l’emploi a progressé dans les établissements médico-sociaux (+ 1,4 %) et surtout, crise sanitaire oblige, dans les hôpitaux (+ 1,9 %). La hausse observée est principalement marquée pour les contractuels, dont le nombre a bondi de 23.500, soit + 9,5 %. Seule la sphère territoriale a vu ses effectifs fondre un peu, de 8400 personnes Mais il faut dire que les effectifs en cause avaient explosé au cours des années précédentes.

Société: 170.000 fonctionnaires en plus en trois ans

Société: 170.000 fonctionnaires en plus en trois ans

En dépit des déclarations, le nombre de fonctionnaires ne diminue pas en France, il a même tendance à augmenter. En cause la confusion entre le caractère régalien des activités et le statut du personnel. Pour schématiser les corporatistes considèrent que tout fonctionnaire exerce une mission d’intérêt général. En réalité, il faut distinguer ce qui relève effectivement des champs d’intérêt général, des conditions d’exercice et des statuts des personnels. Ainsi dans de nombreuses activités ( santé, transport, écoles etc.) l’émission d’intérêt public sont aussi effectués par des personnels de droit privé. À l’inverse, nombre de fonctionnaires exercent des missions qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général ( entretien, jardinage, tâches administratives ou techniques).
La France présente la particularité d’un taux de fonctionnaires particulièrement importants, près de 20 % de la population. Des effectifs très coûteux à la productivité douteuse et qui en plus sont mal rémunérés. Il conviendrait de faire un grand ménage dans les champs du régalien ,dans les conditions d’exercice des missions est de distinguer le statut des personnels exerçant les activités.
Sur les trois premières années du quinquennat Macron, le nombre d’emplois publics (contrats aidés compris) a encore explosé de plus de 170.000, à rebours de la promesse de campagne en 2017 de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en cinq ans.

Selon les chiffres de l’Insee (hors contrats aidés) :

  • la fonction publique d’État (FPE) compte 2,4 millions d’agents (+0,9% par rapport à 2018) ;
  • la fonction publique territoriale (FPT) 1,9 million (+0,9%) ;
  • la fonction publique hospitalière (FPH) 1,1 million (+0,5%).

Dans la FPE, plus de la moitié des agents sont de catégorie A (dont 64% sont enseignants). Les trois quarts des salariés de la FPT et la moitié de ceux de la FPH sont de catégorie C, avec cette particularité que la part des salariés de catégorie B diminue. Dans la FPT et la FPH, une bascule de B en A de certains métiers explique cette dynamique, c’est le cas par exemple des infirmiers sapeurs-pompiers dans la FPT ou des éducateurs de jeunes enfants dans la FPH.

En 2019, 450 200 agents, hors militaires, soit 8,5% des présents fin 2019, sont entrés dans la fonction publique et 433 600 en sont sortis, soit 8,1% des présents fin 2018.

Dans le détail, les effectifs ont tout autant augmenté en 2020 dans l’État (+20.600 agents, soit une hausse 8 fois supérieure à celle de 2019) que dans l’hospitalier (+ 21.500 agents, soit une progression 6 fois plus importante qu’un an avant). Les effectifs dans les ministères ont baissé de 0,2 %, principalement à Bercy (− 3400, soit − 2,5 % de l’emploi des ministères économiques et financiers).

Comme en 2019, le nombre de contractuels a augmenté dans les établissements publics (+ 34.100 emplois), notamment les locaux d’enseignement (+ 26.300), faisant plus que compenser la baisse du nombre de contrats aidés.

Dans la fonction publique hospitalière, l’emploi a progressé dans les établissements médico-sociaux (+ 1,4 %) et surtout, crise sanitaire oblige, dans les hôpitaux (+ 1,9 %). La hausse observée est principalement marquée pour les contractuels, dont le nombre a bondi de 23.500, soit + 9,5 %. Seule la sphère territoriale a vu ses effectifs fondre un peu, de 8400 personnes Mais il faut dire que les effectifs en cause avaient explosé au cours des années précédentes.

35 heures : les fonctionnaires locaux font de la résistance !

35 heures : les fonctionnaires locaux font de la résistance !

Il y a évidemment quelque chose de surréaliste dans cette volonté de faire respecter la durée du travail par les fonctionnaires. Une durée qui doit être de 35 heures comme pour tous les autres salariés mais qui bénéficie de nombreuses exemptions pour des motifs locaux. Le gouvernement voudrait mettre fin à ces régimes dérogatoires qui se traduisent le plus souvent par un grand nombre de congés supplémentaires. Le plus paradoxal dans cette affaire c’est que nombre de fonctionnaires déjà bien du mal à faire réellement 30 heures de travail effectif sans parler général de conditions de travail très adoucies. Cela d’autant plus que les effectifs des fonctionnaires locaux se sont développés dans des conditions invraisemblables dans des champs qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général.

En France, la fonction publique est composée de trois versants (État, territoriale et hospitalière), qui ensemble, emploient 5,63 millions d’agents (1)  fin 2018 (5,56 millions d’agents hors contrats aidés), soit un salarié sur cinq.

La fonction publique de l’État compte 2,47 millions d’agents (44 %), la fonction publique territoriale 1,915 million (34 %) et la publique hospitalière 1,178 million (21 %).

Ces agents sont employés, sous des statuts divers, par les services civils et militaires de l’État, les conseils régionaux, les conseils départementaux, les communes, les établissements publics nationaux et locaux à caractère administratif, les hôpitaux publics, les établissements d’hébergement pour personnes âgées et les autres établissements médico-sociaux.

Les fonctionnaires représentent 20% de l’emploi total en France. Selon les derniers chiffres de l’Insee publiés en décembre 2018, hors contrats aidés, le pays en comptait très précisément 5 millions et 525.700, avec une moyenne d’âge de 43,4 ans en 2016. C’est environ 40% de plus qu’en 1981, alors que sur la même période, la population française grimpait de 18%. Ce chiffre comprend la fonction publique d’État (FPE; administration centrale, ministères, enseignement…), territoriale (FPT; communes, départements, régions) et hospitalière (FPH; personnel administratif, services médiaux, AP-HP…). La dernière réforme des structures administratives : regroupement de communes, communauté de communes etc. n’a fait que rajouter des doublons aux doublons.

Fonctionnaires : suppression de 620 000 postes (Denis Payre)

Fonctionnaires : suppression de 620 000 postes (Denis Payre)

Denis payre,  chef d’entreprise et candidat à la candidature chez les « républicains » n’évite pas malheureusement la simplification des problèmes sur une question pourtant cruciale concernant les effectifs étatiques ou plus généralement publics.
L’intéressé soulève effectivement la question centrale de la lourdeur étatique et du poids financier du nombre de fonctionnaires. Reste que les chiffres qu’il avance sont tout à fait fantaisistes et ne reposent strictement sur rien. Notons au passage que depuis des dizaines et des dizaines d’années,  les candidats aux présidentielles  y compris républicains ont toujours annoncé leur volonté de réduire le nombre de fonctionnaires et finalement les ont augmentés.

À juste titre Denis Payre  propose une sorte d’audit systématique des institutions publiques et la fixation d’objectifs de gestion. Par contre il oublie de poser la question centrale d’une nouvelle définition des champs d’activité publics. Il ne s’agit pas seulement en effet de réduire le nombre de fonctionnaires mais sans doute et surtout d’abord de réduire le nombre d’organisations publiques qui n’ont pas grand-chose à voir avec la gestion de l’intérêt général ou qui peuvent être utilement transférés au privé par voie de délégation publique.

 

Denis Payre, entrepreneur et candidat à l’investiture Les Républicains, a décidé de se lancer dans la course pour une raison simple: «J’ai pris cette décision car en 2017, les adhérents avaient plébiscité un programme de réformes très ambitieux, ce que je ne retrouve pas aujourd’hui chez les autres candidats !»

L’une de ses mesures phares consiste à supprimer 620 000 postes de fonctionnaires. Mais où exactement ? «On a aujourd’hui des services administratifs pléthoriques, explique le candidat. Par exemple, dans le système de santé, 35% du personnel ne voit jamais un patient ! En Europe, la moyenne est de 24% (…) On retrouve ça dans l’éducation, dans la police, dans tous les services publics. Ces services en sureffectifs ajoutent de la bureaucratie et freinent les premières lignes.»

Denis Payre propose aussi d’instaurer une culture du résultat au sein même de l’administration, en commençant par «évaluer le coût de production des entités administratives comme les hôpitaux, les régions, les métropoles. Ensuite, il faudra comparer et inciter les responsables d’entités administratives à converger vers la meilleure pratique, avec des primes au résultat.»

Mais la mise en place de telles mesures ne risqueraient-elles pas de déclencher une guerre avec les syndicats ? Pour Denis Payre, pas forcément. «Beaucoup de fonctionnaires sont tout à fait d’accord avec mon analyse, avance-t-il. Notamment ceux qui se trouvent en première ligne, qui sont mal payés et qui se retrouvent à supporter le poids de cette bureaucratie. Oui, il faut un dialogue avec les syndicats mais on n’a pas le droit de bloquer le pays. »

Enfin, concernant le cas Zemmour, Denis Payre explique: «Il joue un rôle utile en ouvrant certains débats mais dans la forme, il va fracturer encore plus la société française. Ses constats sont les bons, pas ses solutions. »

Présidentielle 2022 : réduction du nombre de fonctionnaires ou réduction des champs publics d’intervention

Présidentielle 2022 : réduction du nombre de fonctionnaires ou réduction des champs publics d’intervention

 

Deux concours Lépine ont été lancés l’occasion de la campagne électorale : d’une part la surenchère de l’augmentation des salaires, d’autre part la réduction du nombre de fonctionnaires. Sur cette dernière problématique, le thème est récurrent à chaque élection présidentielle. Pourtant globalement le nombre de fonctionnaires n’a jamais diminué. La proposition vient surtout de la droite alors que la gauche propose en général d’augmenter les effectifs « du service public ».

 

En France le débat est complètement obscurci par le fait qu’on entretient une confusion totale entre les champs d’intérêt général,, les organisations qui doivent le prendre en charge et le statut des institutions et des personnels.

 

Or prendre la question par la suppression des effectifs n’est sans doute pas la bonne solution. Afin d’être pertinent sur cette problématique, il conviendrait sans doute d’abord d’inventorier les champs d’intervention publique et de les réduire à ceux qui réellement mettent en cause l’intérêt général.

 

En clair l’état et les collectivités publiques devraient se débarrasser de tout ce qui ne met pas en cause l’intérêt général. Ensuite les champs d’intervention étant plus réduits,  on pourrait envisager d’en confier la gestion soit à des institutions publiques soit à des organisations privées par voie notamment de délégation de service public.

. La question des effectifs peut alors être traitée de manière plus claire et plus efficace. Notons que pour nombre d’activités déjà des organisations privées assume avec satisfaction des missions de service public.

 

Le problème c’est qu’en général la plupart des responsables politiques déterminent avec précision les effectifs à renforcer dans les services publics (en général: justice, police, école, santé etc.) mais ils sont pour le moins vague pour désigner les services qui méritent des dégraissages.

 

Le discours des politiques sur ce sujet et pour le moins ambigu par exemple celui de Michel Barnier

, «il faut plus de fonctionnaires de police sur le terrain, il faut plus de professeurs mieux payés». Pour l’ancien négociateur du Brexit, «on peut diminuer les frais de fonctionnement de la puissance publique sans baisser le niveau de la qualité du service public».

Dans une analyse du bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron, l’Institut Montaigne relève par ailleurs que les dépenses de personnels de l’État sont passées de 189 à 195,4 milliards d’euros, entre les projets de loi de finances de 2019 et 2021, soit une hausse de 3,4%.

Salaire des professeurs: Un doublement qui provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

 Salaire  des professeurs: Un doublement qui provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

L’économiste Louis de Mesnard estime, dans une tribune au « Monde », que la multiplication par deux des salaires des personnels en contact avec les élèves, comme le suggère Anne Hidalgo, provoquerait de graves distorsions sur le marché du travail.

 

Tribune.

 

Anne Hidalgo a proposé le 13 septembre de « multiplier par deux au moins le salaire de toutes les personnes en contact avec les élèves ». Certains, comme La France insoumise, chiffrent le coût de la mesure à 60 milliards d’euros, tandis que d’autres, comme Jean-Michel Blanquer, parlent de 150 milliards d’euros. Vaste débat (comment financer ?), mais l’essentiel n’est pas là.

Au-delà du chiffrage de ce coût considérable, et si à peu près tout le monde s’accorde sur la nécessité de revaloriser le salaire dans le monde enseignant, cette mesure entraînerait de multiples distorsions sur le marché du travail que Mme Hidalgo n’a sans doute pas vues et qui dépassent le cadre des enseignants.

Une telle mesure conduirait à revoir toute la grille de rémunération de l’ensemble des fonctionnaires. On ne pourrait pas payer un ou une jeune attaché d’administration, voire un ou une jeune énarque, nettement moins qu’un enseignant débutant. Ou alors, on ne trouverait plus personne à recruter dans la fonction publique en dehors de l’éducation nationale.

Pour pouvoir comparer les salaires à l’échelle mondiale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les transcrit dans une valeur commune – le dollar américain – en incluant les primes. En 2019, un enseignant français du premier degré gagne ainsi 31 300 dollars brut par an (25 643 euros), pour plus de 60 000, au même niveau d’ancienneté, en Allemagne, et 33 914 en moyenne dans les pays de l’OCDE. Les enseignants français souffrent à la fois d’une rémunération plus faible et d’une progression plus lente : en milieu de carrière (après quinze ans d’expérience), un enseignant français gagne 38 173 dollars brut par an, pour 48 801 dollars de salaire moyen dans l’OCDE.

Du côté des personnels non enseignants, un personnel de cantine et d’entretien pourrait-il sérieusement gagner deux fois plus que son équivalent dans le secteur privé ? Et quid des personnels d’entreprises extérieures qui interviennent pour le nettoyage des collèges, des lycées ou des universités ?

Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

De plus, au-delà de l’école, du collège et du lycée, la mesure devrait évidemment être étendue à l’université. Il serait difficile d’envisager qu’un jeune maître de conférences, nécessairement titulaire d’un doctorat, bac + 8, gagne deux fois moins qu’un professeur des écoles débutant.

Enfin, une telle mesure amènerait un enseignant débutant à gagner autant que des cadres confirmés. Il s’ensuivrait une telle distorsion dans le monde du travail que les salaires du secteur privé eux-mêmes ne pourraient qu’augmenter, entraînant l’ensemble de la masse salariale des entreprises brutalement vers le haut, ce qui ne pourrait que nuire à la compétitivité. Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

Malgré son aspect nécessaire, cette mesure de revalorisation des rémunérations dans l’enseignement ne tient pas suffisamment compte de la réalité du marché du travail, de sa porosité même partielle entre public et privé, et entre professions.

Le doublement du salaire des professeurs provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

Le doublement du salaire  des professeurs provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

L’économiste Louis de Mesnard estime, dans une tribune au « Monde », que la multiplication par deux des salaires des personnels en contact avec les élèves, comme le suggère Anne Hidalgo, provoquerait de graves distorsions sur le marché du travail.

 

Tribune.

 

Anne Hidalgo a proposé le 13 septembre de « multiplier par deux au moins le salaire de toutes les personnes en contact avec les élèves ». Certains, comme La France insoumise, chiffrent le coût de la mesure à 60 milliards d’euros, tandis que d’autres, comme Jean-Michel Blanquer, parlent de 150 milliards d’euros. Vaste débat (comment financer ?), mais l’essentiel n’est pas là.

Au-delà du chiffrage de ce coût considérable, et si à peu près tout le monde s’accorde sur la nécessité de revaloriser le salaire dans le monde enseignant, cette mesure entraînerait de multiples distorsions sur le marché du travail que Mme Hidalgo n’a sans doute pas vues et qui dépassent le cadre des enseignants.

Une telle mesure conduirait à revoir toute la grille de rémunération de l’ensemble des fonctionnaires. On ne pourrait pas payer un ou une jeune attaché d’administration, voire un ou une jeune énarque, nettement moins qu’un enseignant débutant. Ou alors, on ne trouverait plus personne à recruter dans la fonction publique en dehors de l’éducation nationale.

Pour pouvoir comparer les salaires à l’échelle mondiale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les transcrit dans une valeur commune – le dollar américain – en incluant les primes. En 2019, un enseignant français du premier degré gagne ainsi 31 300 dollars brut par an (25 643 euros), pour plus de 60 000, au même niveau d’ancienneté, en Allemagne, et 33 914 en moyenne dans les pays de l’OCDE. Les enseignants français souffrent à la fois d’une rémunération plus faible et d’une progression plus lente : en milieu de carrière (après quinze ans d’expérience), un enseignant français gagne 38 173 dollars brut par an, pour 48 801 dollars de salaire moyen dans l’OCDE.

Du côté des personnels non enseignants, un personnel de cantine et d’entretien pourrait-il sérieusement gagner deux fois plus que son équivalent dans le secteur privé ? Et quid des personnels d’entreprises extérieures qui interviennent pour le nettoyage des collèges, des lycées ou des universités ?

Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

De plus, au-delà de l’école, du collège et du lycée, la mesure devrait évidemment être étendue à l’université. Il serait difficile d’envisager qu’un jeune maître de conférences, nécessairement titulaire d’un doctorat, bac + 8, gagne deux fois moins qu’un professeur des écoles débutant.

Enfin, une telle mesure amènerait un enseignant débutant à gagner autant que des cadres confirmés. Il s’ensuivrait une telle distorsion dans le monde du travail que les salaires du secteur privé eux-mêmes ne pourraient qu’augmenter, entraînant l’ensemble de la masse salariale des entreprises brutalement vers le haut, ce qui ne pourrait que nuire à la compétitivité. Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

Malgré son aspect nécessaire, cette mesure de revalorisation des rémunérations dans l’enseignement ne tient pas suffisamment compte de la réalité du marché du travail, de sa porosité même partielle entre public et privé, et entre professions.

Primaire EELV: cinq candidats dans trois fonctionnaires

Primaire EELV: cinq candidats dans trois fonctionnaires

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2022: cinq candidats dont trois fonctionnaires  ou assimilés, soit une sur-représentation de responsables payés par les deniers publics. Ce qui explique souvent la radicalité des intéressés assurés de toucher leur salaire et qui ignorent la menace sur l’emploi tout autant que les réalités sociaux économiques. Cinq prétendants sont donc sur la ligne de départ: Sandrine Rousseau, enseignante-chercheuse en sciences économiques de 49 ans, ex-vice-présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et ex-cadre dirigeante du parti; Éric Piolle, 48 ans, ancien cadre dirigeant de Hewlett-Packard et maire de Grenoble depuis 2014; Yannick Jadot, 53 ans, ancien responsable de Greenpeace France et député européen depuis 2009, vainqueur de la primaire d’EELV en 2016 avant de rejoindre le PS Benoît Hamon; Delphine Batho, 48 ans, ex-ministre et députée des Deux-Sèvres; Jean-Marc Governatori, enfin, âgé de 62 ans. L’ancien entrepreneur, écologiste centriste et conseiller municipal de Nice s’est imposé par voie de justice après la tentative d’exclusion du pôle écologiste de la formation de Corinne Lepage, qui lui apportait la majorité des parrainages nécessaires.

Société– Retraite : Les fonctionnaires vivent plus longtemps !

Société– Retraite : Les fonctionnaires vivent plus longtemps !

 

D’après le ministère de la Santé, l’espérance de vie à 60 ans était de 27,8 ans pour les femmes et 23,4 ans pour les hommes avant la crise du Covid.

 

La durée de la retraite  des fonctionnaires  est plus longue que celle des salariés du secteur privé, plus particulièrement pour les employés hommes et pour les femmes en général, ce qui résulte d’un âge de liquidation des droits plus précoce et d’une espérance de vie un peu plus longue ». Les  fonctionnaires, qui prennent leur retraite avant les autres, en profitent plus longtemps (23,1 ans contre 19,3 pour les employés hommes, et 29,1 ans contre 25,8 pour les femmes), et vivent donc plus vieux. Pour résumer les fonctionnaires partant retraite plutôt que les autres, ont des pensions supérieures et vivent plus longtemps. Bref la solidarité mais à l’envers !

Covid-Des centres de vaccination réservés aux fonctionnaires !!!

Covid-Des  centres de vaccination réservés aux fonctionnaires !!!

Incroyable mais vrai Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, annonce la création de nouveaux centres de vaccination réservés aux agents publics. 

On comprendrait évidemment que des centres de vaccination soit éventuellement destinés à certaines populations particulièrement exposées comme le personnel médical et para médical. Par contre cette proposition d’envisager des sites spécialisés pour les fonctionnaires porte non seulement atteinte à la bienséance mais aussi toute logique médicale. Nombres de fonctionnaires en effet ne sont nullement contacts avec le public et on voit mal pourquoi ils pourraient bénéficier d’un traitement spécifique. À moins évidemment que le gouvernement déjà dans une démarche électorale cherche à se concilier les faveurs d’une population toujours un peu contestataire .

De nouveaux barnums vaccinaux devraient être installés dans les prochains jours pour accélérer l’immunisation contre le Covid-19 des agents de la fonction publique. Lundi, tous les préfets recevront un courrier signé par Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, les incitant à mettre en place ces nouveaux centres. Les 100 préfectures du territoire et les quelque 200 sous-préfectures seront chargées d’installer le dispositif. Des créneaux de vaccination seront aussi réservés aux agents publics dans les structures déjà existantes.

Notons que  début juillet, Les fonctionnaires bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) accordée pour le temps « strictement nécessaire » à leur vaccination. Elle est valable en cas de déplacement dans un centre, d’absence liée à des effets secondaires importants, ou pour l’accompagnement d’un enfant de plus de 12 ans. Cette ASA a vocation à être déployée pour toute la fonction publique.

Des centres de vaccination réservés aux fonctionnaires !!!

Des  centres de vaccination réservés aux fonctionnaires !!!

Incroyable mais vrai Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, annonce la création de nouveaux centres de vaccination réservés aux agents publics. 

On comprendrait évidemment que des centres de vaccination soit éventuellement destinés à certaines populations particulièrement exposées comme le personnel médical et para médical. Par contre cette proposition d’envisager des sites spécialisés pour les fonctionnaires porte non seulement atteinte à la bienséance mais aussi toute logique médicale. Nombres de fonctionnaires en effet ne sont nullement contacts avec le public et on voit mal pourquoi ils pourraenit bénéficier d’un traitement spécifique. À moins évidemment que le gouvernement déjà dans une démarche électorale cherche à se concilier les faveurs d’une population toujours un peu contestataire .

De nouveaux barnums vaccinaux devraient être installés dans les prochains jours pour accélérer l’immunisation contre le Covid-19 des agents de la fonction publique. Lundi, tous les préfets recevront un courrier signé par Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, les incitant à mettre en place ces nouveaux centres. Les 100 préfectures du territoire et les quelque 200 sous-préfectures seront chargées d’installer le dispositif. Des créneaux de vaccination seront aussi réservés aux agents publics dans les structures déjà existantes.

Notons que  début juillet, Les fonctionnairesbénéficier d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) accordée pour le temps « strictement nécessaire » à leur vaccination. Elle est valable en cas de déplacement dans un centre, d’absence liée à des effets secondaires importants, ou pour l’accompagnement d’un enfant de plus de 12 ans. Cette ASA a vocation à être déployée pour toute la fonction publique.

 

Retraite : Les fonctionnaires vivent plus longtemps

Retraite : Les fonctionnaires vivent plus longtemps

 

D’après le ministère de la Santé, l’espérance de vie à 60 ans était de 27,8 ans pour les femmes et 23,4 ans pour les hommes avant la crise du Covid.

 

La durée de la retraite  des fonctionnaires  est plus longue que celle des salariés du secteur privé, plus particulièrement pour les employés hommes et pour les femmes en général, ce qui résulte d’un âge de liquidation des droits plus précoce et d’une espérance de vie un peu plus longue ». Les  fonctionnaires, qui prennent leur retraite avant les autres, en profitent plus longtemps (23,1 ans contre 19,3 pour les employés hommes, et 29,1 ans contre 25,8 pour les femmes), et vivent donc plus vieux. Pour résumer les fonctionnaires partant retraite plutôt que les autres, ont des pensions supérieures et vivent plus longtemps. Bref la solidarité mais à l’envers !

Transports: les membres du haut conseil pour le climat , surtout des fonctionnaires incompétents

Transports: les membres du haut  conseil pour le climat , surtout des fonctionnaires incompétents

 

Il est intéressant de prendre connaissance des membres du Haut conseil pour le climat mis en place à à la hâte après le mouvement des gilets jaunes pour satisfaire notamment les écolos. La plupart sont évidemment d’éminents experts qui ont tous ou presque la particularité ou presque d’être des fonctionnaires qui ne connaissent pas grand-chose du fonctionnement concret de l’économie, encore moins des réalités sociales. Bref des intellos bobos écolos assurés de leurs revenus mensuels et qui sont d’autant plus radicaux pour transformer l’appareil de production et de distribution. Ainsi récemment ils ont porté un jugement très sévère  vis-à-vis des retards du transport concernant les émissions de CO2.

 

D’après ce Haut comité d’experts , le transport aurait un train de retard. Et de critiquer à la fois la place du camion et de l’automobile. Le problème évidemment c’est qu’on ne change pas une politique de manière structurelle quand il s’agit d’investissements aussi lourds, aussi complexes et complètement imbriqués dans le mode de production et d’une façon plus générale dans la mobilité des biens et des personnes. À moins évidemment de conseiller aux banlieusards de prendre un vélo pour se déplacer ou encore d’acheter une voiture électrique ( dont le bilan environnemental est loin d’être prouvé) à 50 000 € minimums Et en attendant de proposer un relèvement très significatif de la taxation du carburant en multipliant son prix par deux au moins. Au fait, il se déplace comment les membres très mobiles du conseil climatique, en patinette ?

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