Archive pour le Tag 'Fonctionnaires'

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Retraites: Les fonctionnaires épargnés, une injustice

Retraites: Les fonctionnaires épargnés, une injustice !

Réformer aussi le régime de retraite des fonctionnaires serait une injustice d’après le ministre Olivier Dussopt. On se demande bien pourquoi car c’est plutôt l’inverse. En effet le calcul de la pension de retraite des fonctionnaires est calculée sur la base du salaire des six derniers mois (hors primes et indemnités), C’est-à-dire quand leur salaire est au plus haut, celle des salariés du privé est calculée en fonction de leurs 25 meilleures années de carrière.Sans parler évidemment d’un départ beaucoup plus tôt pour les fonctionnaires.

Le gouvernement voudrait saboter la réforme des retraites qu’il ne s’y prendrait pas autrement; en effet , le gouvernement déclare que la réforme ne s’appliquera pas aux fonctionnaires qui partent avec environ quatre à cinq ans d’avance par rapport au privé et pourtant dont les conditions de travail pour la majorité ne sont en rien comparables en moyenne à celle des salariés du privé.

Dans ces conditions on s’étonne que le gouvernement puisse parler de justice sociale et d’équité.

La vérité, c’est que le gouvernement est en train progressivement d’abandonner sa réforme. Au départ, on devait substituer au régime actuel un système de retraite universel à points. Aujourd’hui, ne subsiste que la perspective d’un report de l’âge à des fins d’affichage politique. Après avoir évoqué la limite de 65 ans, le gouvernement évoque maintenant la perspective de 64 ans. Dans les faits depuis la réforme Touraine, les salariés du privé partent effectivement vers 64 ans. Dès lors, la réforme perd de son intérêt.

En outre son efficacité dépendra de la conjoncture économique. En effet si la réforme devait accroître le nombre de personnes concernées par la mesure d’âge on pourrait voir s’opérer un transfert vers l’assurance chômage. En effet, s’il n’y a pas parallèlement une politique d’encouragement d’emploi des seniors en France, le risque est grand de faire une réforme pour pas grand-chose.

Une réforme est sans doute nécessaire en raison de l’évolution démographique qui se caractérise par une prolongation de la durée de vie et donc de pension. Mais la justice sociale voudrait qu’on tienne compte surtout comme critère essentiel la durée de cotisation et les conditions réelles de travail.

Pour être juste, cette réforme doit intégrer la totalité des salariés du privé, des régimes spéciaux et des fonctionnaires.

Exclure les fonctionnaires de la réforme constitue une injustice flagrante qu’on peut peut-être comprendre car une majorité d’élus sont aussi d’anciens fonctionnaires.

Nous allons devoir progressivement travailler un peu plus longtemps», a répété la première ministre, Élisabeth Borne, mardi à l’Assemblée. Le gouvernement, qui prévoit de présenter un projet de loi retraites en janvier, poursuit sa concertation avec les partenaires sociaux. Ce lundi soir, il leur a transmis le document qui sert de support de concertation au deuxième cycle, consacré à «l’équité» et à la «justice sociale» du système. Texte qui évite soigneusement d’aborder le sujet épineux de la fonction publique.

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guérini, a déjà dit que, grosso modo, les règles pour les fonctionnaires ne changeraient pas. Le mantra du quinquennat Macron I où «un euro cotisé devait rapporter les mêmes droits» a, semble-t-il, été définitivement oublié. D’autant que le vrai problème du déficit des retraites vient de la fonction publique, dont le régime n’est absolument pas financé.

Réforme des Retraites: Les fonctionnaires épargnés

Réforme des Retraites: Les fonctionnaires épargnés !

Le gouvernement voudrait saboter la réforme des retraites qu’il ne s’y prendrait pas autrement; en effet , le gouvernement déclare que la réforme ne s’appliquera pas aux fonctionnaires qui partent avec environ quatre à cinq ans d’avance par rapport au privé et pourtant dont les conditions de travail pour la majorité ne sont en rien comparables en moyenne à celle des salariés du privé.

Dans ces conditions on s’étonne que le gouvernement puisse parler de justice sociale et d’équité.

La vérité, c’est que le gouvernement est en train progressivement d’abandonner sa réforme. Au départ, on devait substituer au régime actuel un système de retraite universel à points. Aujourd’hui, ne subsiste que la perspective d’un report de l’âge à des fins d’affichage politique. Après avoir évoqué la limite de 65 ans, le gouvernement évoque maintenant la perspective de 64 ans. Dans les faits depuis la réforme Touraine, les salariés du privé partent effectivement vers 64 ans. Dès lors, la réforme perd de son intérêt.

En outre son efficacité dépendra de la conjoncture économique. En effet si la réforme devait accroître le nombre de personnes concernées par la mesure d’âge on pourrait voir s’opérer un transfert vers l’assurance chômage. En effet, s’il n’y a pas parallèlement une politique d’encouragement d’emploi des seniors en France, le risque est grand de faire une réforme pour pas grand-chose.

Une réforme est sans doute nécessaire en raison de l’évolution démographique qui se caractérise par une prolongation de la durée de vie et donc de pension. Mais la justice sociale voudrait qu’on tienne compte surtout comme critère essentiel la durée de cotisation et les conditions réelles de travail.

Pour être juste, cette réforme doit intégrer la totalité des salariés du privé, des régimes spéciaux et des fonctionnaires.

Exclure les fonctionnaires de la réforme constitue une injustice flagrante qu’on peut peut-être comprendre car une majorité d’élus sont aussi d’anciens fonctionnaires.

Nous allons devoir progressivement travailler un peu plus longtemps», a répété la première ministre, Élisabeth Borne, mardi à l’Assemblée. Le gouvernement, qui prévoit de présenter un projet de loi retraites en janvier, poursuit sa concertation avec les partenaires sociaux. Ce lundi soir, il leur a transmis le document qui sert de support de concertation au deuxième cycle, consacré à «l’équité» et à la «justice sociale» du système. Texte qui évite soigneusement d’aborder le sujet épineux de la fonction publique.

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guérini, a déjà dit que, grosso modo, les règles pour les fonctionnaires ne changeraient pas. Le mantra du quinquennat Macron I où «un euro cotisé devait rapporter les mêmes droits» a, semble-t-il, été définitivement oublié. D’autant que le vrai problème du déficit des retraites vient de la fonction publique, dont le régime n’est absolument pas financé.

Retraites: Les fonctionnaires épargnées par la réforme, ben voyons !

Retraites: Les fonctionnaires épargnées par la réforme, ben voyons !

Le gouvernement voudrait saboter la réforme des retraites qu’il ne s’y prendrait pas autrement; en effet , le gouvernement déclare que la réforme ne s’appliquera pas aux fonctionnaires qui partent avec environ quatre à cinq ans d’avance par rapport au privé et pourtant dont les conditions de travail pour la majorité ne sont en rien comparables en moyenne à celle des salariés du privé.

Dans ces conditions on s’étonne que le gouvernement puisse parler de justice sociale et d’équité.

La vérité, c’est que le gouvernement est en train progressivement d’abandonner sa réforme. Au départ, on devait substituer au régime actuel un système de retraite universel à points. Aujourd’hui, ne subsiste que la perspective d’un report de l’âge à des fins d’affichage politique. Après avoir évoqué la limite de 65 ans, le gouvernement évoque maintenant la perspective de 64 ans. Dans les faits depuis la réforme Touraine, les salariés du privé partent effectivement vers 64 ans. Dès lors, la réforme perd de son intérêt.

En outre son efficacité dépendra de la conjoncture économique. En effet si la réforme devait accroître le nombre de personnes concernées par la mesure d’âge on pourrait voir s’opérer un transfert vers l’assurance chômage. En effet, s’il n’y a pas parallèlement une politique d’encouragement d’emploi des seniors en France, le risque est grand de faire une réforme pour pas grand-chose.

Une réforme est sans doute nécessaire en raison de l’évolution démographique qui se caractérise par une prolongation de la durée de vie et donc de pension. Mais la justice sociale voudrait qu’on tienne compte surtout comme critère essentiel la durée de cotisation et les conditions réelles de travail.

Pour être juste, cette réforme doit intégrer la totalité des salariés du privé, des régimes spéciaux et des fonctionnaires.

Exclure les fonctionnaires de la réforme constitue une injustice flagrante qu’on peut peut-être comprendre car une majorité d’élus sont aussi d’anciens fonctionnaires.

Nous allons devoir progressivement travailler un peu plus longtemps», a répété la première ministre, Élisabeth Borne, mardi à l’Assemblée. Le gouvernement, qui prévoit de présenter un projet de loi retraites en janvier, poursuit sa concertation avec les partenaires sociaux. Ce lundi soir, il leur a transmis le document qui sert de support de concertation au deuxième cycle, consacré à «l’équité» et à la «justice sociale» du système. Texte qui évite soigneusement d’aborder le sujet épineux de la fonction publique.

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guérini, a déjà dit que, grosso modo, les règles pour les fonctionnaires ne changeraient pas. Le mantra du quinquennat Macron I où «un euro cotisé devait rapporter les mêmes droits» a, semble-t-il, été définitivement oublié. D’autant que le vrai problème du déficit des retraites vient de la fonction publique, dont le régime n’est absolument pas financé.

Grève CGT mardi:Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Grève CGT mardi:Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Plusieurs syndicats salariés et étudiants appellent à une journée d’action nationale interprofessionnelle mais en vérité la participation sera surtout limitée aux salariés fonctionnaires assimilés ( EDF, SNCF, RATP, hôpitaux etc.) Avec cependant la présence minoritaire de salariés du secteur pétrolier et quelques autres. On enregistrera la présence des organisations de l’ultra gauche la CGT, FO, Solidaires et la FSU, accompagnés des organisations de jeunesse Fidl, Unef, MNL et la Vie lycéenne.

Les branches historiques seront donc au rendez-vous. À commencer par la SNCF et la RATP. «Nous demandons aux syndicats d’organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l’action», a indiqué jeudi à l’AFP le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. Sud-Rail, troisième syndicat représentatif à la SNCF, a également appelé à la mobilisation, voire à la grève reconductible.

Il y aura aussi la participation des salariés de la la RATP où les salaires ont déjà été augmentés en moyenne de 5,2% sur l’année 2022, selon la direction de la Régie. L’appel concerne également les chauffeurs routiers où la CGT est très minoritaire.

Des préavis ont aussi été déposés pour les trois versants de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) par L’UFSE-CGT, premier syndicat du secteur. En plus de vouloir montrer «leur soutien plein et entier à la grève des travailleuses et travailleurs des industries pétrolières», la fédération demande 10% d’augmentation du point d’indice tout de suite, son indexation sur l’inflation et le rejet de la réforme des retraites.

Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Plusieurs syndicats salariés et étudiants appellent à une journée d’action nationale interprofessionnelle mais en vérité la participation sera surtout limitée aux salariés fonctionnaires assimilés ( EDF, SNCF, RATP, hôpitaux etc.) Avec cependant la présence minoritaire de salariés du secteur pétrolier et quelques autres. On enregistrera la présence des organisations de l’ultra gauche la CGT, FO, Solidaires et la FSU, accompagnés des organisations de jeunesse Fidl, Unef, MNL et la Vie lycéenne.

Les branches historiques seront donc au rendez-vous. À commencer par la SNCF et la RATP. «Nous demandons aux syndicats d’organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l’action», a indiqué jeudi à l’AFP le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. Sud-Rail, troisième syndicat représentatif à la SNCF, a également appelé à la mobilisation, voire à la grève reconductible.

Il y aura aussi la participation des salariés de la la RATP où les salaires ont déjà été augmentés en moyenne de 5,2% sur l’année 2022, selon la direction de la Régie. L’appel concerne également les chauffeurs routiers où la CGT est très minoritaire.

Des préavis ont aussi été déposés pour les trois versants de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) par L’UFSE-CGT, premier syndicat du secteur. En plus de vouloir montrer «leur soutien plein et entier à la grève des travailleuses et travailleurs des industries pétrolières», la fédération demande 10% d’augmentation du point d’indice tout de suite, son indexation sur l’inflation et le rejet de la réforme des retraites.

Fonctionnaires: plus de 10 000 créations de postes

Fonctionnaires: plus de 10 000 créations de postes 

On se réjouira sans doute de l’augmentation des effectifs dans des ministères régaliens qui souffrent cruellement de moyens. Ce sera le cas dans le cadre du budget 2023 pour les ministères de l’Intérieur (+3 109), de la Justice (+2 313) et de la Défense (+1 583) , les  ministères de l’Emploi (+1 039 postes) et de l’Education nationale (+2 000) . Mais l’objectif global de réduction et de redistribution des effectifs est renvoyé à plus tard ! ( Même tendance que  dans les collectivités locales où on ne cesse là d’embaucher depuis des années !)

 

Concernant les budgets des ministères, l’Education nationale reste en figure de proue, avec 60,2 milliards d’euros (+3,7 milliards d’euros par rapport à 2022). L’écologie, le développement et la mobilité durables bénéficient, eux, d’une importante hausse de crédits (+6,6 milliards d’euros, à 31,4 milliards d’euros). Autres augmentations : celles du budget de la Défense (+3 milliards d’euros à 43,9 milliards d’euros), de celui du Travail et de l’Emploi (+6,7 milliards d’euros à 30,6 milliards d’euros) et de la Santé (+2,1 milliards d’euros, à 3,4 milliards d’euros).

Fonctionnaires: hausse de 3,5% de l’indice

Fonctionnaires: hausse  de 3,5% de l’indice 

 

Le point d’indice qui sert de base de calcul à la rémunération des fonctionnaires sera revalorisé de 3,5% au 1er juillet

Le gouvernement s’était engagé à un dégel de ce point d’indice, qui n’a pas évolué depuis 2010, hormis une augmentation de 0,6% en 2016 et une autre de 0,6% en 2017. Une augmentation de 1% de ce point pour les 5,7 millions d’agents de la Fonction publique représente un coût de deux milliards d’euros pour l’Etat, selon l’exécutif. Cette mesure se chiffrerait donc à sept milliards d’euros.

 Les syndicats demandaient une revalorisation allant de 3% pour la CFDT à 20% pour la CFTC. « Le ministre est pleinement conscient de ne pas répondre à l’ensemble des sujets d’attractivité, de perspectives de carrière, de rémunération. Il faudra donc travailler pour agir sur la redéfinition en profondeur des rémunérations et des carrières dans la Fonction publique », a précisé le ministère dans un document transmis aux organisations syndicales durant la réunion.

Pour la CFDT, « les mesures annoncées aujourd’hui sont un premier pas, non-négligeable ». En revanche, la CGT considère que les réponses « apportées aujourd’hui ne sont pas à la hauteur ». « La valeur du point doit faire l’objet d’un effort d’ampleur inédite, que la CGT chiffre pour une première mesure à au moins 10% d’augmentation, mesure rétroactive au 1er janvier », écrit la fédération sur sa page Facebook.

 

Équipe gouvernementale: surtout des technos fonctionnaires

Équipe gouvernementale: surtout des technos fonctionnaires 

 

Le président Macron  est évidemment un produit de l’ENA. Le vice président officieux ,c’est-à-dire le secrétaire général de l’Élysée Alexis kohler de l  ‘Elysée, ami de Macron, sort aussi de l’ENA. La nouvelle première ministre est un produit des psychorigides ingénieurs des ponts ( longtemps opposés à toute prise en compte environnementale)  et a fait toute sa carrière dans le public. Son propre directeur de cabinet a aussi été nourri au lait de l’État.

Aurélien Rousseau, énarque également, a été en effet nommé directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, la nouvelle Première ministre. Une belle équipe de fonctionnaires pour moderniser une France engluée dans la paperasserie administrative et la fiscalité.

Comme transgression,  en fait mieux

Transition écologique: L’urgence de la formation des élus et fonctionnaires

Transition écologique: L’urgence de la formation des élus et fonctionnaires

 

Un appel qui mérite d’être entendu car la problématique environnementale ressemble aujourd’hui à une espèce d’auberge espagnole où tout est confirmé en même temps que le contraire. L’urgence serait sans doute de créer des formations qualifiantes reposant sur des bases réellement scientifiques et non sur les seules convictions désintéressés 

 

La transition écologique ne peut pas attendre cinq ans de plus, estime un collectif de fonctionnaires rassemblés au sein de l’association Une fonction publique pour la transition écologique (FPTE), qui demande plus de formation et des moyens pluriannuels.

 

Nous, collectif de fonctionnaires engagés pour une transition écologique, demandons à Emmanuel Macron de former et d’outiller les principaux élus du pays et les cadres dirigeants de la fonction publique en début de mandat, afin qu’ils prennent réellement conscience des enjeux et engagent enfin et véritablement notre pays dans une transition écologique, climatiquement soutenable et socialement juste, en cohérence avec l’accord de Paris de 2015 et les objectifs européens.

L’urgence est là, les solutions existent, martèlent les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour le climat et la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) pour la biodiversité.

Trois volets de mesures nous paraissent urgents et nécessaires. Nous proposons l’organisation de plusieurs séminaires de sensibilisation et de travail sur la transition écologique, sur le modèle de la convention citoyenne pour le climat, qui rassemblera pendant six jours un groupe composé d’élus (parlementaires, présidents de collectivités), de hauts fonctionnaires contribuant à la décision publique (directeurs généraux d’administration centrale et de collectivités, préfets, membres de cabinets ministériels), de représentants du monde économique et associatif et de citoyens tirés au sort.

Le cadre pédagogique particulier de la convention citoyenne a montré son efficacité. La diversité du public permet les rencontres, les coconstructions, et aux services publics d’imaginer et de mettre en œuvre des politiques sectorielles et transversales cohérentes avec d’autres acteurs.

La formation massive des hauts fonctionnaires déjà en poste, en particulier ceux qui exercent des responsabilités importantes ou évoluent dans six ministères prioritaires (économie et industrie, agriculture, intérieur, travail, affaires sociales et santé, environnement), devra être mise en œuvre, notamment lors de changements de fonctions.

 

En formation initiale, le tronc commun institué pour les principales écoles de service public doit être un véritable temps de formation en équipe pluridisciplinaire et surtout interécoles, qui incite à la coopération et à la collaboration sur le terrain. Outre que le module consacré à l’environnement nécessite d’être pérennisé et inscrit dans le temps long, les sujets environnementaux doivent intégrer l’ensemble du cursus afin qu’ils ne soient jamais occultés.

Rémunération des fonctionnaires : un système obsolète

Rémunération des fonctionnaires : un système obsolète

 

 

 

La prime au mérite des agents publics ne doit pas cacher la nécessité d’un nouveau mode de rémunération fondé sur l’exercice réel du métier, plaide le haut fonctionnaire Johan Theuret, dans une tribune au « Monde ».

 

 

Face à la remontée de l’inflation, Emmanuel Macron a dû promettre une hausse du salaire des agents publics avant l’été. C’est une volte-face, alors que, fin 2021, la ministre de la fonction publique, Amélie de Montchalin, avait annoncé, pour la cinquième année consécutive, le maintien du gel de la valeur du point d’indice. Le résultat est, pour les fonctionnaires, une absence de lisibilité salariale : tantôt des mesures d’économies financières, comme le gel de la valeur du point, tantôt des revalorisations sectorielles (Ségur de la santé, Grenelle de l’éducation, Beauvau de la sécurité…) au gré de l’actualité des tensions sociales.

 

En fait, le fonctionnement actuel du système de rémunération des agents publics empêche de mettre en place une bonne gestion des ressources humaines. Devenu illisible par sa complexité, il entretient des disparités notamment entre les métiers et les sexes, et se trouve complètement inadapté au retour de l’inflation. Le gel du point d’indice engendre une détérioration du pouvoir d’achat ayant pour conséquences une baisse du nombre de candidats aux concours, une démobilisation des agents publics et une part croissante de fonctionnaires rémunérés au smic.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Concours enseignants : la chute du nombre de candidats inquiète la profession

En effet, le smic progresse plus vite que le salaire moyen de la fonction publique, ce qui entraîne un tassement des grilles indiciaires. Le rattrapage des augmentations successives du smic par les grilles indiciaires fait que de plus en plus d’agents de catégories C et B sont rémunérés au smic. Cela provoque un sentiment de stagnation pour les jeunes agents et signifie pour les plus anciens une forte réduction du différentiel salarial lié à l’expérience.

Ces défaillances nécessitent une architecture de rémunération adaptée aux enjeux d’attractivité, de lisibilité et d’équité. A la revalorisation annoncée de la valeur du point, qui devient urgente, doit donc s’ajouter une refonte plus profonde.

Pour éviter les à-coups salariaux et conforter la confiance salariale entre les agents publics et leur employeur, une formule connue et applicable d’indexation de la valeur du point s’impose pour garantir une progression régulière des salaires et ne plus revivre le gel de longue durée.

Performance collective

Cette indexation offrirait l’occasion de revoir les déterminants de la part salariale indiciaire afin d’accroître sa part au détriment des primes et indemnités, devenues illisibles et injustes. Il faut aller vers une rémunération plus simple, basée sur le métier, moins liée à la qualification et à l’ancienneté. Un agent public percevrait ainsi une rémunération indiciaire comprenant une composante liée à son grade (c’est-à-dire à la qualification et à l’expérience acquise lors de son recrutement), et une autre composante liée aux fonctions et responsabilités exercées. Cela permettrait de réduire la part grandissante du régime indemnitaire non pris en compte dans le calcul des droits à la retraite et de valoriser davantage la pénibilité de certains métiers.

Élection :Ces fonctionnaires qui se croient propriétaires du service public

Élection :Ces fonctionnaires qui se croient propriétaires  du service public

 

Sans état d’âme et sans interrogations juridiques, la présidente de l’université de Nantes appelle étudiants et enseignants à voter contre Le Pen.

Ou  la dérive de services publics dont certains fonctionnaires se pensent prioritaires et qui explique aussi sans doute l’écroulement du niveau de l’enseignement en France.( Voir le dernier classement des universités où la France quasiment absente des filières scientifiques et technologiques).

 

«Je vous appelle solennellement à voter le 24 avril pour faire barrage à l’extrême droite et donc au Rassemblement National». Dans un mail daté de ce mercredi 13 avril, la présidente de l’université de Nantes, Carine Bernault, a appelé étudiants et enseignants à voter contre Marine Le Pen, qui affrontera Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle dans dix jours.

Soulignant que son message est «inhabituel», mais qu’elle le juge «indispensable au regard des enjeux attachés à ce vote», celle qui préside l’université de Nantes depuis le mois de janvier dernier conclut : «Quel que soit le résultat le 24 avril, vous pouvez compter sur mon engagement pour défendre nos valeurs».

Ce mail a rapidement circulé sur Twitter, où il a suscité l’indignation de certains internautes et hommes politiques de droite. «Ce message [...] est une faute grave qui doit avoir pour conséquence une exclusion», a ainsi écrit Sébastien Pilard, porte-parole de Reconquête. Axel Casenave, responsable des Jeunes Républicains de Loire-Atlantique, a tweeté : «Les dérives politiques des présidents d’université se poursuivent. [...] Où est le devoir de réserve ? Où est le respect des opinions des étudiants ?»

«La prise de position de la présidente de l’université de Nantes, en violation des règles de neutralité qu’impose sa fonction, est une faute lourde. Les étudiants ont raison de s’en scandaliser. 

Pantouflage des hauts fonctionnaires : un parfum sulfureux ?

Pantouflage des hauts fonctionnaires  : un parfum sulfureux ? 

Réputés pour la qualité de leurs travaux, les cabinets de conseil sont très prisés des responsables politiques, car ils leur permettent de s’abriter derrière cette « expertise » pour imposer une modernisation des services de l’Etat, observe le sociologue Pierre Lascoumes dans un entretien au « Monde ».

 

Pierre Lascoumes est directeur de recherche émérite au CNRS et au Centre d’études européennes et de politiques comparées de Sciences Po. Après avoir mené des travaux de sociologie du droit, il s’est tourné vers l’analyse des politiques publiques. Il s’est également intéressé aux politiques environnementales. Plus récemment, Pierre Lascoumes a consacré ses recherches à la lutte contre la délinquance financière. Dans son plus récent ouvrage, L’Economie morale des élites dirigeantes (Presses de Sciences Po, 240 pages, 17 euros), il revient sur la façon dont les dirigeants politiques et économiques s’affranchissent de certains principes moraux en s’appuyant sur la position d’autorité qu’ils occupent. Pierre Lascoumes fait ainsi l’étude des procédés rhétoriques employés par différentes personnalités mises en cause dans de récents scandales politico-financiers, telles Jérôme Cahuzac, Nicolas Sarkozy ou Carlos Ghosn. Il montre notamment comment l’attachement à l’autorégulation du monde politique reste fort, en dépit des promesses répétées par divers candidats à l’élection présidentielle de s’engager à renforcer les mesures de contrôle et de transparence.

Pourquoi nos dirigeants politiques s’appuient-ils de plus en plus sur ces cabinets de conseil ?

Ces cabinets ont l’avantage de répondre à diverses attentes. La première, qui est toujours mise en avant, est celle de leur compétence dans la gestion d’opérations délicates. En dépit des phrases creuses que l’on retrouve dans certains de leurs rapports, ces firmes continuent de disposer d’un label de sérieux. Les analyses qu’elles fournissent permettent d’accréditer que les actions mises en œuvre reposent sur des réflexions solides. Roger Fauroux, ancien patron de Saint-Gobain et ex-ministre de l’industrie, le disait dans un entretien au Monde (19 janvier 1999) : « Un président de société est plus crédible si ses projets sont étayés par une étude réalisée par l’un ou l’autre des grands du conseil. A plus forte raison un ministre, dont les services administratifs sont parfois lacunaires ou très hexagonaux. Avec un rapport de McKinsey ou du Boston Consulting Group, on se retrouve un peu dans la position de Moïse redescendant de la montagne avec les Tables de la Loi. »

 

Ce sérieux prêté aux grands cabinets de conseil vient notamment du fait qu’ils sont présents dans la plupart des pays industrialisés, ce qui leur permet de pratiquer le « benchmarking », c’est-à-dire des études comparatives plus ou moins étayées. Les responsables politiques s’appuient donc sur leurs analyses pour expliquer que les réformes introduites ont produit ailleurs de bons résultats, preuve supposée de leur efficacité. Les élus jouent aussi un peu les ventriloques, ils laissent à ces experts le soin de dire ce qu’ils pensent tout bas. Ainsi, d’autres qu’eux ont la charge d’annoncer les mauvaises nouvelles : la modernisation des services publics sera difficile, particulièrement pour ceux qu’elle touche directement, mais elle est nécessaire, les « spécialistes » le disent. On peut y voir aussi une dépendance des cabinets de conseil à leurs commanditaires. Enfin, les vendeurs de réformes que sont ces firmes abreuvent le gouvernement et les ministères de notes, de travaux d’études et de modèles censés améliorer les performances. En somme, ils ont toujours quelque chose à proposer aux dirigeants politiques, soucieux, comme on le sait, de se montrer engagés et dynamiques.

Quelle politique salariale pour les fonctionnaires ?

Quelle politique salariale pour les fonctionnaires ?

 

Les trois directeurs des ressources humaines, Emilie Agnoux, Noam Leandri et Johan Theuret présentent, dans une tribune au « Monde », quelques propositions, en faveur d’une politique salariale juste, ce qui rendrait la fonction publique plus attractive.

Un article intéressant mais qui évidemment fait l’impasse sur l’adaptation du nombre de fonctionnaires aux véritablex tâches régaliennes et donc sur l’articulation entre qualitatif et quantitatif NDLR

 

Tribune.

Les politiques de rémunération des fonctionnaires ont principalement évolué selon deux objectifs depuis le début des années 2000, surtout depuis 2007 avec la révision générale des politiques publiques (RGPP). D’une part, les évolutions salariales ont été couplées à la maîtrise des dépenses publiques. D’autre part, la volonté a été de transformer l’architecture de la rémunération des fonctionnaires en allant d’une rémunération d’une fonction publique de la carrière, tenant compte du grade, vers une fonction publique de l’emploi, orientée vers le métier.

Le premier objectif a été rempli par le gel de la valeur du point d’indice pendant de très nombreuses années, ce qui a notamment entraîné une perte de pouvoir d’achat pour les agents publics et soulève aujourd’hui de réels problèmes d’attractivité des métiers des services publics. Le second objectif est un quasi-échec. La complexité des mécanismes de rémunération rend l’architecture peu lisible, peu attractive et peu incitative, dès lors que les classifications par métier – répertoire des métiers dans la fonction publique territoriale (FPT) et dictionnaire interministériel des métiers et des compétences dans la fonction publique de l’Etat (FPE) – se superposent aux grades sans être couplées aux enjeux salariaux.

Ces effets provoquent une insatisfaction salariale. Ainsi, 41 % des agents publics s’estiment mal payés contre 35 % des salariés du secteur privé. Pourtant, le salaire moyen dans la fonction publique est proche du salaire moyen dans le secteur privé (2 320 euros nets contre 2 424 euros nets dans le secteur privé). Mais l’existence de très fortes disparités entre fonctions publiques, entre catégories et entre les femmes et les hommes exacerbent l’insatisfaction salariale.

A ces disparités s’ajoutent une complexité technique, une perte de pouvoir d’achat (partiellement compensée par les déroulements de carrière) et une faible dynamique au regard des qualifications et expériences acquises. Certes, ces effets ont essayé d’être corrigés par des mesures sectorielles (Ségur de la santé, Grenelle de l’éducation, Beauvau de la sécurité…) ou par des dispositifs spécifiques (garantie individuelle du pouvoir d’achat, part grandissante du régime indemnitaire, dont le montant de cotisation pour la retraite est plafonné à 20 % du traitement indiciaire).

Ces mesures sectorielles et ces dispositifs correctifs renforcent les inégalités entre agents et l’illisibilité des rémunérations. Elles n’ont par ailleurs pas évité le tassement des grilles et la démotivation qui s’ensuit. Le tassement des grilles est provoqué par les augmentations du smic, qui progresse plus vite que le salaire moyen de la fonction publique. Ainsi, l’effet de rattrapage des hausses du smic par les grilles indiciaires fait que les quatre premiers échelons de la catégorie C et les premiers échelons de la catégorie B sont rémunérés au smic, soit plus de 600 000 fonctionnaires.

Le maire de Marseille condamné pour avoir accordé des heures supplémentaires effectuées aux fonctionnaires

Le maire de Marseille condamné pour avoir accordé des heures supplémentaires non effectuées aux fonctionnaires

Jean-Claude Gaudin,Maire de Marseille entre 95 et 2020 a été condamné à six mois de prison avec sursis, mardi 22 mars, pour « détournement de fonds publics par négligence », après avoir tardé à mettre un terme à un système généralisé d’heures supplémentaires indûment accordées aux agents municipaux, sans travail effectif.

Alors que Jean-Claude Gaudin était à la tête de la cité phocéenne, quelque 800 agents ont été payés pour des heures supplémentaires qu’ils n’ont pas effectuées, et la justice soupçonnait l’ancien élu d’avoir été négligent dans le respect de la loi. Ce dernier a d’abord nié les faits, avant de choisir de plaider coupable.

Cette reconnaissance de culpabilité lui permet, malgré une condamnation, d’éviter la peine d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende qu’il encourait. Elle permet également à Jean-Claude Gaudin d’éviter une audience de deux semaines durant lesquelles sa gestion aurait été étalée publiquement.

Salaires Fonctionnaires: Un dégel très partiel du point d’indice

Salaires Fonctionnaires: Un dégel très partiel du point d’indice

 

 

Officiellement l’inflation aurait atteint seulement 1,6 % en moyenne en 2021 et pour 2022 on prévoit environ  4 %. Campagne électorale oblige, le gouvernement annonce le dégel sans doute très partiel du point d’indice pour les fonctionnaires. Il ne faudra sans doute pas s’attendre à une augmentation supérieure à 2 % de sorte que le retard sera toujours de près de 4 % sur deux ans d’autant que l’indice qui mesure l’évolution des prix est largement obsolète.

La valeur du point d’indice, qui sert à calculer la rémunération de près de 5,7 millions d’agents publics, va être dégelée «avant l’été» et pour la première fois depuis février 2017, a indiqué la ministre Amélie de Montchalin lundi au journal Le Parisien.

«La décision est prise aujourd’hui, nous allons lancer les discussions avec toutes les parties prenantes (…) afin de permettre qu’elle soit effective tel que nous le voulons avant l’été», a déclaré la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, qui avait jusqu’ici privilégié des mesures de revalorisation plus ciblées. Les élections présidentielles se déroulent les 10 et 24 avril prochain.

Alors que l’inflation persiste en France, «nous ne pouvons pas laisser le pouvoir d’achat des agents décrocher par rapport au pouvoir d’achat des salariés du secteur privé. La décision que nous prenons aujourd’hui en responsabilité c’est que le point d’indice sera dégelé avant l’été », explique la ministre.

Le relèvement de 1% du point d’indice coûterait «deux milliards d’euros». «Nous devons calibrer le montant lors d’une concertation avec les organisations syndicales et les employeurs — État, collectivités, hôpitaux — qui financent. Elle sera inscrite dans une loi de finances rectificative, qui devra être votée au Parlement cet été», revendique Amélie de Montchalin.

 

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