Archive pour le Tag 'Fonctionnaires'

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Lebranchu : réformette du pantouflage des fonctionnaires

Lebranchu : réformette du  pantouflage

Encore une réformette pour ne pas vraiment s’attaquer au scandale des fonctionnaires qui vont pantoufler dans le privé et accéder ainsi aux plus hautes fonctions très rémunératrices dans le privé (banques, entreprises etc.). La moralisation de la vie publique rattrape les fonctionnaires. Dans l’avant-projet de loi sur leurs « droits et obligations », dévoilé par acteurspublics.fr, la ministre Marylise Lebranchu avance une batterie de mesures pour « réaffirmer le devoir d’exemplarité des agents ». Elaboré en pleine tourmente Cahuzac, le texte s’inscrit dans le prolongement des obligations de transparence récemment imposées aux ministres et aux parlementaires, et en cours de préparation pour les membres de cabinets ministériels. Il devrait être présenté en Conseil des ministres cet été.  Le texte renforce les pouvoirs et le rôle de la commission de déontologie de la fonction publique, érigée en « pilier » du dispositif de chasse aux conflits d’intérêts : tout agent devra obligatoirement la saisir avant de partir dans le privé. Jusqu’alors, cette obligation était réservée aux membres des cabinets ministériels, de l’Elysée et à certains hauts fonctionnaires, pour un total de 900 cas examinés par an. La généralisation devrait doubler ce total, quelque 1.500 agents rejoignant le privé chaque année.  Les contrôles seront en outre plus stricts, avec une vision plus large du conflit d’intérêts, alors que le mécanisme actuel est surtout centré sur le risque de prise illégale d’intérêts. Le texte renforce les pouvoirs de sanction de la commission et porte son délai d’autosaisine de 10 jours à 3 mois. De quoi, sur le papier, donner un vrai poids à cette commission dont le pouvoir limité avait été pointé du doigt lors de la polémique née en 2009 du départ du secrétaire général adjoint de l’Elysée, François Pérol, vers BPCE.  S’ajoutent des obligations de transparence pour les agents exposés aux risques de conflits d’intérêts qui devront établir une « déclaration d’intérêts ». Ceux occupant des postes sensibles devront transmettre une déclaration de patrimoine lors de leur prise de fonction, puis à leur départ afin de repérer des évolutions suspectes.  S’inspirant des dispositifs du privé, le texte prévoit enfin « de faire de tout agent le premier gardien des principes déontologiques ». Un mécanisme facilitant la dénonciation de faits suspects et garantissant la protection de l’agent lançant une alerte va être instauré. Les modalités de ce dispositif, sensibles par son aspect d’appel à la délation, sont en discussion.

 

Europe : fonctionnaires en grève

Europe : fonctionnaires en grève

Les quelque 3.500 fonctionnaires du Conseil de l’Union européenne étaient en grève mardi à l’appel de l’Union syndicale, le plus grand syndicat de la fonction publique européenne, pour défendre leur pouvoir d’achat.  Selon le syndicat, les fonctionnaires européens risquent de perdre 60% de leur pouvoir d’achat au cours des 15 prochaines années si les Etats membres de l’UE poursuivent leur politique d’austérité. Les fonctionnaires dénoncent également le projet de faire passer l’âge de départ à la retraite de 63 ans à 67 ans. L’appel à la grève ne concerne que le Conseil, l’institution représentant les Etats membres de l’Union européenne, où un groupe de travail planche actuellement sur une révision du calcul des salaires, des pensions et des perspectives de carrière des fonctionnaires. Les fonctionnaires européens travaillant à la Commission européenne, au Parlement européen et dans les autres institutions européennes ne participent pas à ce mouvement. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont voté, en février dernier, en faveur d’un projet de budget européen pour la période 2014-2020 revu à la baisse. Si ce projet de budget, contesté par le Parlement européen, était adopté en l’état, les fonctionnaires européens devraient sensiblement se serrer la ceinture, affirment leurs représentants. Le projet de budget prévoit notamment de réduire de 7 milliards d’euros l’enveloppe allouée à la fonction publique européenne pour la période, soulignent-ils. Les salaires et avantages des quelque 55.000 fonctionnaires européens sont un constant sujet de polémiques. Le quotidien allemand Die Welt avait ainsi fait sensation au début de l’année en affirmant que « 4.365 fonctionnaires européens gagnent plus d’argent que la chancelière » (soit 21.000 euros par mois). La Commission européenne a démenti cette information, affirmant qu’aucun fonctionnaire ne gagnait plus qu’Angela Merkel. Au maximum, les fonctionnaires de la Commission gagnent 18.000 euros par mois, soutient l’exécutif européen.  Les salaires des fonctionnaires européens s’échelonnent de 2.600 à 4.400 euros bruts pour le personnel d’exécution (secrétaires, assistants) et de 4.400 à 18.400 euros bruts pour les agents de conception. A cela s’ajoutent de nombreuses primes, dont une prime d’expatriation qui s’élève à 16% du salaire brut, des allocations familiales d’environ 400 euros par mois et par enfant jusqu’à 26 ans et la gratuité totale des frais de scolarité. Depuis novembre 2011, la Commission a mis une réforme du statut des fonctionnaires européens sur la table. Elle propose notamment de réduire de 5% ses effectifs d’ici à 2017. Elle a également proposé d’augmenter le temps de travail hebdomadaire de 37,5 heures à 40 heures et de repousser de 63 à 65 ans l’âge de départ à la retraite. Parmi les autres mesures, la Commission a proposé que les rémunérations soient indexées en fonction des fluctuations salariales dans les services publics de tous les Etats de l’UE. Actuellement, les salaires évoluent en fonction des variations dans huit Etats : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

 

Retraite additionnelle fonctionnaires : critiques de la cour des comptes

Retraites additionnelle fonctionnaires : critiques de la cour des comptes

 

 La Cour des Comptes a, elle, décidé de rendre public ce jeudi 14 mars un référé sur la retraite additionnelle des fonctionnaires (voir ci-contre). La Cour y dénonce les problèmes posés par le financement de ce régime, « au regard notamment du financement de la dette publique et de la préservation du droit des agents ». Le régime de retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) a été instauré en 2005 et concerne 4,3 millions de fonctionnaires civils et militaires et de magistrats de l’ordre judiciaire. La Cour note que l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP), gestionnaire du régime, aura encaissé 75 milliards d’euros de cotisations d’ici 2050. Pour autant, ce n’est qu’à partir de cette date que le montant annuel des prestations atteindra celui des cotisations. Toujours en 2050, « l’effort global de l’Etat aura alors atteint entre 21 et 27 milliards d’euros, celui des collectivités territoriales entre 7,8 et 10,5 milliards d’euros et celui des hôpitaux publics entre 8,8 et 11,7 milliards d’euros ».  La Cour constate donc que, malgré un coût important, « compte tenu de la lenteur de montée en charge de ce dispositif par capitalisation ex nihilo, les rentes viagères ne devraient améliorer significativement, quoique modestement, les revenus des agents ayant cessé leur activité qu’à l’horizon 2045-2050, toutes choses égales par ailleurs ». Par ailleurs, la Cour des comptes pointe du doigt des erreurs de gestion du régime. « Elle considère que le dispositif confiant à la Caisse des Dépôts la gestion courante du régime soulève sur certains sujets importants des problèmes de régularité ». En effet, la Caisse des dépôts est chargée de collecter les cotisations et de verser les prestations. Ce qui contrevient à un principe des finances publiques puisque seuls les comptables publics peuvent verser les prestations.

Carence des fonctionnaires: « pas raisonnable » du tout »

Carence des fonctionnaires: « pas raisonnable » du tout »

La présidente du Medef Laurence Parisot régit à la suppression  du jour de carence des fonctionnaires. En réalité c’est un geste du gouvernement qui s’apprête à ne pas augmenter les salaires. Parisot  a jugé jeudi « pas raisonnable du tout » la décision du gouvernement de supprimer le jour de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie, évaluant le coût à 200 millions d’euros.   »Nous avons besoin de faire des économies. La France est addicte à la dépense publique et il faut qu’on sorte de cette logique là », a déclaré Mme Parisot sur RTL. « C’est une décision qui n’est pas raisonnable du tout. C’est une décision qui coûte cher », a-t-elle fait valoir.  Laurence Parisot a affirmé que « dans le secteur de l’hôpital public, on sait très bien que grâce à ce mécanisme, on a fait près de 80 millions d’euros d’économies ». « Je crois que c’est, au total, une décision qui va coûter 200 millions », a avancé la présidente du Medef.  La ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu a annoncé mercredi soir l’abrogation dans le prochain budget de la journée de carence instaurée pour les fonctionnaires par le gouvernement Fillon à l’automne 2011.

 

 

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Fonctionnaires : suppression du jour de carence

Fonctionnaires : suppression du jour de carence

 « Le gouvernement proposera de l’abroger par la prochaine loi de Finances», précise la ministre. Selon elle, «l’impact budgétaire du jour de carence est très limité, de l’ordre de 60 millions d’euros pour l’Etat». La journée de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie avait été mise en place par le gouvernement Fillon fin 2011, dans un souci d’économies, ce qui était une première pour les 5,3 millions de fonctionnaires. Dans le secteur privé, le délai de carence est de trois jours avant la prise en charge par l’assurance maladie, mais certaines entreprises compensent ce manque à gagner. «Il faut aussi avoir en tête que, si l’on maintient le jour de carence, les employeurs publics seront poussés à faire appel à des mutuelles ou des assurances pour compenser, comme commencent déjà à le faire les grosses collectivités. Cela créerait des différences de traitement injustifiées entre agents et aurait à terme un coût bien supérieur». La ministre «ne nie pas qu’il peut y avoir, comme dans le privé, des arrêts abusifs contre lesquels il faut lutter. Nous allons renforcer le contrôle des arrêts de courte durée et des arrêts répétitifs.» Elle a indiqué que «l’obligation de transmission sous 48 heures des certificats médicaux ouvrant droit aux congés maladie sera aussi strictement contrôlée et renforcée» et qu’«une disposition législative sera proposée afin que tout arrêt injustifié entraîne une retenue sur salaire». «Les effets sur l’absentéisme ne sont pas démontrés, poursuit-elle. Une étude de la Dares vient en outre de démontrer que l’absentéisme dans la fonction publique n’est pas plus fort que dans le privé».

 

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Première grève des fonctionnaires pour la gauche

Première grève des fonctionnaires pour la gauche

 

La trève sociale est terminée dans le public ; le gouvernemenet affronte la première grève des fonctionnaires depuis larrivée de Hollande. 5,2 millions de fonctionnaires sont appelés à cesser le travail jeudi par trois syndicats, un mouvement de grogne qui se cristallise principalement autour des rémunérations et de l’emploi. Quelque 120 rassemblements et manifestations sont prévus dans toute la France, dont une manifestation à 14 heures à Paris à partir de Port-Royal.  Le mouvement doit toucher les trois versants de la fonction publique (Etat, Territoriale et Hospitalière) où le gouvernement compte une part importante de son électorat. Son impact est difficile à anticiper, mais selon le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, près d’un enseignant sur trois devrait notamment être en grève dans les écoles primaires.  La CGT, FSU et Solidaires, à l’origine de cette journée d’action, réclament une revalorisation du point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires et est gelé depuis 2010. Mais ils entendent aussi faire part de leurs revendications sur l’emploi – les créations de postes dans les ministères « prioritaires » (Justice, Police, Education) devant se traduire par de nouvelles suppressions de postes ailleurs -, ou la journée de carence (non indemnisée) en cas d’arrêt maladie.  Avec ce mouvement, les syndicats espèrent peser sur une réunion consacrée aux carrières et rémunérations prévue le 7 février avec la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu.  Mais cette dernière a d’ores et déjà laissé entendre qu’une revalorisation globale des salaires n’était pas d’actualité. Elle a reconnu mardi « une situation difficile pour les fonctionnaires », mais rappelé aussitôt « les contraintes budgétaires », une hausse de 1% du point d’indice augmentant de 800 millions d’euros la masse salariale de l’Etat (80,6 milliards d’euros en 2013), que le gouvernement entend garder stable.  La ministre a néanmoins souligné que de nombreux sujets seraient abordés dans le but d’améliorer les conditions de travail des agents, citant l’égalité homme-femme, la formation professionnelle, ou encore les parcours professionnels. Elle a également indiqué qu’elle comptait discuter d’un « nouveau système de primes » en modifiant notamment un dispositif de rémunération au mérite instauré par le précédent gouvernement, la Prime de fonction et de résultat (PFR).  Pour Jean-Marc Canon (CGT), cette annonce est une bonne nouvelle. Mais, a-t-il indiqué à l’AFP, « maintenant, il s’agit de voir quel est le dispositif qui va s’y substituer parce que l’argent, il faudra bien le redonner aux salariés concernés ».  La réunion du 7 février pourrait permettre aux syndicats d’en savoir plus sur les intentions de la ministre. Ils ont d’ores et déjà prévu de se réunir à nouveau après cette rencontre, pour voir si leur « impatience » a été prise en compte.

 

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Fonctionnaires : pas d’augmentation mais plus de prime au mérite

Fonctionnaires : pas d’augmentation mais plus de prime au mérite

A défaut d’augmentation, Lebranchu supprimera la prime au mérité ; au motif qu’on ne peut mesurer les résultats des fonctionnaires ; c’est bien tout le problème ! Hier, la ministre de la Fonction publique a soigné la forme pour mieux rester ferme sur le fond : pour la quatrième année consécutive, il n’y aura pas d’augmentation générale en 2013. « Attention, on est sur le même bateau et, si l’action publique était abîmée par des déficits trop forts, que nous perdions une part de souveraineté, vous seriez aussi en difficulté », a-t-elle prévenu les fonctionnaires. Alors que les discussions salariales du 7 février porteront aussi sur 2014 et sur 2015, la ministre a laissé entendre que la modération budgétaire risque d’y rester de mise. Selon nos informations, des petits gestes, de l’ordre d’une hausse de 0,5 % du point d’indice, seront toutefois envisagés en cas de reprise, même légère, de la croissance.  A défaut de pouvoir dégeler tout de suite le point d’indice, elle est toutefois résolue à s’attaquer à un autre symbole de l’ère Sarkozy : la rémunération à la performance. « Je vais revenir dessus », confie-t-elle, soulignant que ce dispositif n’est « pas adapté à la fonction publique » et a constitué « un tract politique ».  L’idée est de revenir sur la prime de fonctions et de résultats (PFR), lancée en 2009 pour les cadres dirigeants et étendue depuis à d’autres agents de catégorie A (la plus élevée) et même de catégorie B. Début 2012, elle concernait 55.000 agents, pour un coût d’environ 400 millions d’euros. A terme, le précédent gouvernement prévoyait de l’appliquer à 200.000 agents. Les syndicats sont favorables à une refonte de ce dispositif, dont ils combattent depuis le début la philosophie, y voyant, comme Marylise Lebranchu, le corollaire d’une politique du chiffre incompatible avec les valeurs du service public.  Le chantier n’en est qu’à ses débuts, mais l’idée directrice serait de limiter les primes liées à des objectifs chiffrés aux seuls cadres à forte responsabilité. Pour les autres agents, « il est absurde de vouloir lier la rémunération à des résultats individuels que personne ne peut vraiment mesurer », explique l’entourage de la ministre. Qu’ils se rassurent, leur prime ne devrait pas disparaître, mais être plus liée à la fonction occupée - et ainsi devenir du fixe qui ne dit pas son nom, et coûter moins à l’Etat que des revalorisations indiciaires, soumises à de plus lourdes charges. Une part liée au mérite individuel demeurerait, mais serait « non plus liée à la performance mais au comportement », en mettant plus en avant la notion de collectif de travail.  Ce chantier s’inscrira dans celui, plus vaste, d’harmonisation des primes, dont la part dans la rémunération totale des agents ne cesse d’augmenter, et qui donne lieu à des pratiques très diverses d’un ministère à l’autre. Dans cette même logique visant à revaloriser le travail d’équipe, le ministère exclut a priori de supprimer l’intéressement collectif des fonctionnaires, timidement lancé début 2012, mais ne s’interdit pas de refondre le dispositif.

 

 

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Fonctionnaires : grève jeudi; lune de miel terminée avec Hollande

Fonctionnaires : grève jeudi; lune de miel terminée avec Hollande 

Après la chute dans les sondages, Hollande va devoir affronter ses premières grèves. La lune de miel est décidemment bien finie et les difficultés commencent pour le gouvernement qui en outre doit gérer la vague de suppression d’emplis dans le privé. Ce sera donc Première fronde syndicale d’envergure à l’encontre de François Hollande. Les 5,2 millions de fonctionnaires du pays sont en effet appelés par la CGT, FSU et Solidaires à cesser le travail, jeudi prochain, afin de faire part au gouvernement de leur impatience. Ils entendent signifier qu’ils attendent des gestes concrets en matière salariale, la dernière augmentation générale remontant à 2010, mais défendent aussi des revendications sur l’emploi ou la journée de carence (non indemnisée) en cas d’arrêt maladie. Quelque 120 rassemblements et manifestations sont prévus sur le territoire, dont une manifestation à 14 heures à Paris depuis Port-Royal.

 

 

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Nouveau blocage des salaires des fonctionnaires

Nouveau blocage des salaires des fonctionnaires

Mots clés : Fonctionnaires, Fonction publique, Grève, Salaires, Marylise Lebranchu

Le relèvement des salaires de la fonction publique n’est pas prévu dans le budget 2013 (point d’indice) d’après Cahuzac. Conclusion, sans doute la poursuite du gel du salaire entamé en 2011. Une revalorisation peut-être en 2014, en fonction de la croissance mais rien n’est certain.  Trois syndicats – CGT, FSU et Solidaires – appellent les agents à une journée de grève le 31 janvier. Le but? Mettre la pression sur l’exécutif avant la réunion du 7 février où la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, lancera avec les partenaires sociaux la négociation sur les rémunérations. Un enjeu crucial, alors que le point d’indice – qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires – est gelé depuis début 2011. «Nous n’accepterons pas que 2013 soit une nouvelle année blanche, prévient Jean-Marc Canon, le secrétaire général des fonctionnaires CGT. Trois ans de gel, c’est du jamais vu depuis la Libération! Il faut qu’avant la réunion, la ministre sente que la mobilisation se crée.» Sans appeler à la grève, FO est tout aussi remontée mais y va crescendo. «Nous préférons laisser le dialogue social aller à son terme», assure Christian Grolier, son homologue de FO. Non sans prévenir de sa réaction en cas d’échec: «S’il n’y a pas de perspective de hausse du point d’indice à l’issue de la rencontre, nous sonnerons la mobilisation générale.» À la CFDT, on se dit aussi vigilant. «Sur l’égalité hommes-femmes ou la santé au travail, les choses avancent, reconnaît Brigitte Jumel, la patronne des fonctionnaires CFDT. Mais cela ne peut faire oublier le pouvoir d’achat.» Il n’empêche, un geste dès 2013 semble improbable. «La revalorisation du point d’indice n’est pas prévue dans le budget 2013», a déjà prévenu à plusieurs reprises Jérôme Cahuzac, le ministre délégué au Budget. Non sans raison. Une hausse de 1 % du point d’indice coûte 1,8 milliard par an aux budgets de l’État, de la Sécu et des collectivités locales réunis. Un choc impossible à encaisser, surtout en 2013 où le gouvernement doit réaliser 10 milliards d’économies dans les dépenses publiques pour ramener le déficit dans les clous maastrichtiens. Le gouvernement peut toutefois dégainer d’autres propositions. Le jour de carence (non-remboursement du premier jour d’arrêt maladie) apparait comme une probable monnaie d’échange. Unanimement rejeté par les syndicats depuis son instauration en 2012, il pourrait être supprimé ou amendé. Problème: les directeurs d’administration réclament son maintien car il aurait diminué l’absentéisme… Autre porte de sortie, proposer une augmentation du point d’indice à partir de 2014, mais uniquement si la croissance est au rendez-vous.

 

Fonctionnaires : une reforme des retraites inévitable

Fonctionnaires : une reforme des retraites inévitable en sursis

Deux raisons de revoir les retraites des fonctionnaires d’abord la nécessité de revoir la totalité des retraites dont le financement n’est pas assurée , ensuite les avantages spécifiques par rapport au privé. On pourrait faire le contraire de ce qui est prévu pour le privé, c’et à dire gel du point d’indice mais avec amélioration de la retraire complémentaire avec intégration de davantage de primes. Au total de toute manière pas une opération gagnante surtout pour ceux qui sont déjà retraités. Sur plusieurs points, l’avantage est réel pour la fonction publique. Pour une carrière complète, un fonctionnaire perçoit une pension égale à 75% du traitement de ses six derniers mois d’activité. Dans le privé, la pension du régime général équivaut à 50% de la rémunération moyenne des vingt-cinq meilleures années. Toutefois, les régimes complémentaires (Agirc, Arrco) permettent d’augmenter substantiellement les retraites des salariés du privé et notamment des cadres, dont la part complémentaire peut représenter la moitié de la pension. Le régime complémentaire pour les fonctionnaires, la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP), est, lui, plus récent – il date de 2003 – et moins puissant. En outre, la rémunération servant de base au calcul des retraites intègre toutes les primes dans le privé mais plafonne à 20% dans la fonction publique. Or, dans certains ministères, comme aux Finances ou à l’Équipement, les primes sont très élevées et peuvent représenter 50% du traitement à la fin du mois. Des éléments qui atténuent mais n’annulent pas l’avantage des fonctionnaires. Si l’option de ne plus revaloriser au niveau de l’inflation la part complémentaire des pensions du privé était mise en œuvre, l’écart se creuserait encore avec le public. Car les pensions des fonctionnaires continueront – sauf décision contraire qui relève d’une négociation globale sur les retraites – à être indexées, chaque 1er avril, sur la hausse des prix. Le gouvernement réfléchit d’ailleurs à une autre piste: faire passer la pilule du gel du point d’indice (qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires) en améliorant leur retraite complémentaire, par exemple en y intégrant davantage de primes.

 

Réforme bancaire : duel de fonctionnaires

Réforme bancaire : duel de fonctionnaires

Séparation des activités de spéculation et des activités de dépôts (et prêts). Ce qu’on appelle la réforme bancaire. Un duel de spécialistes, enfin plus exactement de fonctionnaires; A ma gauche, Oudéa, patron de la société générale, énarque  (promotion 1987). Inspecteur des finances, il a notamment travaillé en 1993 au cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget et de la Communication, chargé notamment des questions sociales. En 1995, il entre à la Société générale. Après avoir occupé différentes fonctions à Londres et au siège français de la banque, il en devient le directeur financier en 2003. Suite à l’affaire Kerviel, il devient directeur général de la Société générale en 2008, puis PDG en mai 2009. Le 9 mars 2009, il reçoit, avec Daniel Bouton de la Société générale, un lot de stock options (en ce qui le concerne, 150 000 titres à 24,45 euros), alors que la banque est aidée par l’État. Il est membre de l’Institut de la finance internationale [.À partir de 1976, affecté à la direction du Trésor du ministère de l’Économie et des finances. De 1980 à 1982 il est à la représentation permanente de la France auprès des Communautés européennes. En 1982, il est nommé chef du bureau pour les règlementation et relations du Ministère des finances avec la profession bancaire, tout en assurant de 1984 à 1987 le secrétariat général de l’association des anciens élèves de l’ENA. Ensuite il revient au trésor en occupant différents postes, avec plusieurs missions pour Édouard Balladur, gravissant les échelons avant de prendre la direction du Trésor en 1993. A ma droite, Christian Noyer, énarque aussi qui  fut de nombreuses fois membre des cabinets des ministres des finances de droite. De 1986 à 1988, il est conseiller au cabinet du ministre des Finances Édouard Balladur De 1993 à 1995, directeur de cabinet d’Edmond Alphandéry, ministre des Finances. De 1995 à 1997, directeur de cabinet de Jean Arthuis, ministre des Finances. Au milieu, Après ses études au lycée Condorcet, il obtient un DEA de sciences économiques et un DEA de philosophie. Il sortira ensuite diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) et de l’ENA (promotion Louise Michel (1982-1984)). Au milieu, le ministre Moscovici, énarque  affecté à la Cour des comptes, où il est conseiller maître depuis 2003 mais qui est surtout responsable politique.  Objet du combat : «la constitution, au sein des groupes bancaires, d’une filiale dédiée aux activités de marchés qui ne sont pas nécessaires au financement de l’économie». Derrière cette idée de filialisation se cache en filigrane une perspective d’éradication car cette nouvelle entité devra être tellement capitalisée que les activités qui y seront exilées risquent tout bonnement de ne plus être rentables. Et le gouvernement compte aller plus loin concernant «certaines activités spéculatives fortement critiquées» qui seront «purement et simplement interdites». Le trading à haute fréquence et les dérivés sur matières premières agricoles devront ainsi être abandonnés par les banques françaises. Reste à savoir quels sont les métiers «utiles» au financement de l’économie que les banques pourront continuer à exercer comme auparavant. Une question pas si simple à trancher dans un univers aussi technique. Un débat organisé par l’Autorité des marchés financiers et la Banque de France, opposant les ténors de la place financière, s’est d’ailleurs lancé jeudi sur la difficulté de «distinguer les boîtes de camembert des sachets de drogue», selon le résumé de Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France… L’enjeu est crucial. Les BNP Paribas ou Crédit agricole se battent pour convaincre les politiques que les activités de marchés ne sont pas toutes à jeter à la poubelle. Au contraire. Au moment même où la régulation Bâle III réduit la capacité des banques à prêter, c’est «une tentation suicidaire» a prévenu Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale. Les entreprises, en effet, auront encore plus besoin d’être épaulées pour accéder aux marchés financiers.  «Nous sommes des supermarchés, à la différence près que nous reprenons les produits de nos clients», a expliqué le banquier qui craint les conséquences d’une réforme trop sévère en France ou en Europe par rapport aux concurrents américains: «je veux être compétitif pour mes clients. Être Leclerc et pas Félix Potin». Supermarché, oui, «mais on ne doit pas y vendre de la drogue», a rétorqué Ramon Fernandez, le directeur du Trésor. Finalement un débat de très haut niveau entre experts en carrière politisée. On peut être rassuré, le système financier français est bien dirigé.

Fonctionnaires : nombre à nouveau en hausse

Fonctionnaires : nombre à nouveau en hausse

 

 

La vapeur est inversée: pour la première fois depuis 2003, le nombre de fonctionnaires de l’État repart à la hausse. Entre son arrivée au pouvoir et fin 2013, le gouvernement socialiste aura créé plus de 6000 emplois supplémentaires. C’est ce qui ressort du projet de budget présenté ce vendredi. Comment ce solde est-il atteint? Près de 17.789 postes, hors contrats aidés, auront été créés en 18 mois, essentiellement dans l’Éducation. Il faut y ajouter les 2000 CDI-CDD de renfort décidés en juin à Pôle emploi. Parallèlement, l’exécutif en aura détruit à la fin de l’année prochaine 12.298 dans les autres ministères et 1303 chez les opérateurs de l’État, ces organismes satellites de l’état épinglés récemment par l’Inspection des finances. Cette baisse «reste très inférieure aux 30.000 suppressions environ opérées chaque année par le gouvernement précédent», se félicite-t-on à Bercy. Au final, le gouvernement aura bien créé 6188 postes nets au bout de 18 mois d’exercice. Pour que cet accroissement du nombre de fonctionnaires en début de mandat ne soit pas contradictoire avec la promesse de «stabilisation des effectifs sur le quinquennat», il faudra que le nombre de suppressions de postes dépasse celui des créations au cors des années suivantes. En 2013, conformément à l’engagement présidentiel, les effectifs dans l’Enseignement augmenteront en 2013 de 10.000 postes (dont 8800 pour le seul ministère de l’Éducation nationale), sans compter les 6800 déjà votés pendant l’été pour la rentrée 2012. 1000 créations de postes seront également réalisées dans la sécurité (480) et la justice (520). C’est, sans surprise, la Défense, qui subira les coupes les plus claires: -7234 postes en 2013. «Les autres ministères participeront à l’effort de stabilisation de l’emploi public à hauteur de 5064 postes, note Bercy. Cela correspond à un taux d’effort moyen de 1,6%». Et principalement l’Économie (-2353), l’Égalité des territoires (-662), l’Écologie et l’Intérieur hors police et gendarmerie (-614 chacun), les Affaires sociales et la Santé (-186), les Affaires étrangères (-184)… Ces réductions se feront via «mutualisation de fonctions support, simplification des procédures et des structures, optimisation des moyens, meilleure répartition des effectifs entre les différents niveaux d’administration», argumente le gouvernement sans plus de détail. La masse salariale de l’État, hors pensions de retraite, enflera, à périmètre constant, de 200 millions d’euros en 2013, à 80,6 milliards.

 

 

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