Archive pour le Tag 'Fonctionnaires'

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Nombre de fonctionnaires :toujours davantage !

Nombre de fonctionnaires :toujours davantage  !

 

De fonctionnaires de plus en plus nombreux alors que la France connait la crise. Toujours plus de fonctionnaires c’est évidemment des dépenses supplémentaires, salaires, frais de fonctionnement, investissement mais c’est surtout uen bureaucratie et une  fiscalité qui enflent. Pourquoi ? Notamment parce la  plupart des élus sont eux mêmes de fonctionnaires qui ne conçoivent pas l’action publique sans effectifs supplémentaires et sans impôts en plus.  Une telle bureaucratie tue l’initiative et la compétitivité. Dans tous les secteurs les entreprises sont corsetées par des réglementations invraisemblables, des normes, des contrôles souvent aussi des sanctions. Pas étonnant la France compte plus de 10 000 lois et plus de 100 000 décrets votés par des parlementaires deux ou trois fois  trop nombreux et qui s’occupent à produire de la législation dans tous les domines.. Les effectifs de la fonction publique ont augmenté de 1,5% l’an dernier, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi, portant le nombre de fonctionnaires à 5,40 millions. Dans la fonction publique hospitalière, les effectifs ont augmenté deux fois plus rapidement qu’en 2012 (+ 19.400 postes). Dans la fonction publique d’État, après une légère baisse en 2012, le nombre d’agents est reparti à la hausse. Seuls les ministères ont fait des efforts, baissant leurs effectifs de 0,3%. 38.600 postes ont aussi été créés dans les collectivités territoriales.  La montée en puissance des contrats aidés (qui concernent les demandeurs d’emploi de longue durée, les jeunes en grande difficultés…) explique en partie ces augmentations puisque près de la moitié des 92.500 nouveaux agents sont des bénéficiaires de ces contrats. La fonction publique permet donc de réinsérer des publics qui ont du mal à intégrer le privé en période de chômage de masse. Mais tout cela a un coût pour la collectivité, car une hausse de 1% du nombre de fonctionnaires entraîne une dépense de 560 millions d’euros, selon la Cour des comptes, qui préconise de tailler dans les effectifs pour alléger les dépenses de l’État.  En hausse continue depuis les années 1980, les effectifs de la fonction publique, soit environ 20% de l’emploi total en France, s’étaient stabilisés pour la première fois en 2008. Après une hausse de 0,4% en 2009, les chiffres pour 2010 et 2011 en légère baisse, avaient également confirmé cette tendance, aujourd’hui légèrement inversée.

Candidats second tour : départementales surtout des fonctionnaires, bonjour les impôts !

 

Candidats second tour :  départementales surtout des fonctionnaires, bonjour les impôts !

 

Les fonctionnaires représenteront 50% des candidats mais si on ajoute les retraités fonctionnaires, c’est de l’ordre de 60%. Donc des experts en matière de dépenses ; il ne faudra pas s’étonner sur la fiscalité explose surtout avec la dérive de l’ endettement local et la baisse de la dotation de l’Etat.  La moyenne d’âge des candidats au second tour des départementales est de 51,66 ans (52,58 ans pour les hommes, 50,74 ans pour les femmes). Une moyenne plutôt élevée qu’explique la principale profession des candidats : 1.670 d’entre eux sont retraités. Soit 20,5% du total des candidats. A titre de comparaison, les retraités représentaient 23,2% des candidats au premier tour. Une proportion toutefois bien moindre que parmi les élus sortants, où ils sont 39,3%. Les autres candidats se répartissent entre les principales catégories professionnelles : on compte ainsi 959 cadres, 838 fonctionnaires, 910 employés du secteur privé ou encore 477 chefs d’entreprises (parmi lesquels sont comptabilisés les auto entrepreneurs ou les dirigeants de PME). Plus spécifiquement, 173 candidats sont commerçants, tandis que 164 sont enseignants et 111 avocats. Les médecins ou salariés du secteur médical sont bien représentés avec 325 candidats, tout comme les agriculteurs (exploitants ou salariés) au nombre de 334. D’autres professions, en revanche, sont moins présentes. Sur la totalité des candidats qualifiés pour le second tour, seuls 98 sont ouvriers, 88 artisans et 81 techniciens. Les ingénieurs sont, eux aussi, en nombre limité : seuls 93 se sont qualifiés pour le second tour. A noter aussi la présence de 43 agents immobilier et 22 journalistes. Enfin, 108 candidats sont étudiants quand 437 sont « sans profession déclarée ». Cela ne veut pas dire qu’ils sont nécessairement au chômage, des hommes ou femmes dits « au foyer » étant ainsi engagés en politique.

Candidats élections départementales :50% de fonctionnaires !

Candidats Élections départementales :50% de fonctionnaires !

 

Un sondage de Harris analyse le profil des candidats. Il faut surtout retenir qu’environ 50% des candidats sont des fonctionnaires actifs (35%)   ou retraités (15%).. Un proportion toutefois qui a été atténuée par la contrainte de légalité home-femme.  Pas étonnant que les finances locales soient à la dérive et ça ne risque pas de s’améliorer. On observe cependant  un certain renouveau générationnel parmi les candidats. L’âge moyen est passé de 53 ans, en 2008-2011, à 51 ans pour 2015 (51,7 pour les hommes, 50,6 pour les femmes). Une moyenne hétérogène, proche de celle de la population française majeure (49.,5 ans). La plus jeune candidate (FN) a à peine 18 ans et la plus âgée (FN), 91 ans.  En moyenne, 13 ans d’âge séparent les deux membres d’un binôme. Debout la France, le Front national et Europe Ecologie-Les Verts ont les moyennes d’âge les plus jeunes avec respectivement 47,5 ans, 49,4  ans et 49,5 ans. À l’inverse, les candidats du Front de Gauche (52,7 ans), du Parti socialiste (52,2 ans) et de l’UMP (51,6 ans) présentent les profils les plus âgés.  Les cadres et professions libérales sont largement représentés (28%) alors que cette dernière catégorie socioprofessionnelle ne représente que 9% de la population française, précise Harris Interactive. Les candidats sont également composés à 23% de retraités, 18% d’employés, 16% de professions intermédiaires.   Parmi les candidats aux élections départementales, 35% des personnes actives sont issues du secteur public alors qu’au niveau national, ce secteur représente 22% de la population active. La proportion des candidats évoluant dans le secteur public est même proche de 50% à gauche (52% au FG, 49% au PS) alors qu’elle est de 27% à l’UMP et très minoritaire (15%) au FN. Les candidats du FN sont majoritairement des employés (26%) ou des retraités (26%), plus que des cadres et professions libérales (14%). En revanche, les effectifs de l’UMP, du PS, du Centre et d’EELV sont composés pour plus d’un tiers de cadres et professions libérales, mais de peu d’employés (15% ou moins) et encore moins d’ouvriers (1% ou moins). Du fait de la forte réduction du nombre de cantons, passés de 4.046 à 2.054, le nombre de candidatures suit la même évolution et passe de 18.881 à 9.096. Mais au-delà de l’effet mécanique, on assiste à une légère baisse du nombre moyen de candidatures par canton : 4,7 en 2008-2011 contre 4,4 en 2015. Parmi les 9.096 binômes candidats, 2% seulement sont composés de deux candidats sortants. Pour 20% ils sont composés d’un candidat sortant et d’une personne ne faisant pas parti du précédent mandat. 78% des binômes présentent deux personnes n’ayant pas exercé la fonction de conseiller général lors de la dernière mandature.

 

Toujours de plus en plus de fonctionnaires

Toujours de plus en plus de fonctionnaires

La France championne du monde en matière de fiscalité et championne du monde pour le nombre de fonctionnaires qui continue d’augmenter. Une corrélation incontournable responsable du déclin du pays. En cause, l’armée d’énarques (et autres diplômés) qui justifie la création de postes de directeur, directeur adjoint, sous directeur, chef de service, chef de bureau etc. Une question quasi existentielle. Pour exister,  cette armée a besoin de structures,  de bureaux, d’effectifs, de budget et de procédures. Même dans les hôpitaux où les effectifs de soin sont souvent  insuffisants (auusi mal organisés) se cachent auusi une armée d’administratifs et d’agents d’entretien. Parfois  davantage de directeurs, sous directeurs que de chirurgiens !   C’est évidemment le drame du pays, cela vaut à l’échelle de l’Etat t comme des collectivités locales. Dans ces collectivités aussi, la décentralisation a abouti à des gaspillages monstrueux (bureaux, effectifs, fonctionnement, investissements, bureaucratie). En 2013 Les  effectifs ont progressé dans les trois versants de la fonction publique, avec une hausse de 0,1% dans la fonction publique d’Etat (2,3 millions de personnes), de 0,9% dans la Territoriale (1,8 million) et de 1,4% dans l’Hospitalière (1,1 million), selon la note provisoire de l’Institut national de la statistique. Ainsi, le secteur public embauchait plus de 5,4 millions de personnes au 31 décembre 2013, d’après les chiffres de l’Insee publiés jeudi 18 décembre. Cela représente une augmentation globale de 0,7%. En tenant compte des quelque 180.000 contrats aidés, dont le nombre a augmenté de 36% (soit +48.000), la progression grimpe à 1,5% entre 2012 et 2013. En 2012, les effectifs (hors contrats aidés) avaient augmenté plus modérément de 0,3% (avec une baisse de 1,1% du nombre d’agents à l’Etat et une hausse dans les deux autres versants). En hausse continue depuis les années 1980, les effectifs de la fonction publique, soit environ 20% de l’emploi total en France, s’étaient stabilisés pour la première fois en 2008. Après une hausse de 0,4% en 2009, les chiffres pour 2010 et 2011 en légère baisse, avaient également confirmé cette tendance, aujourd’hui légèrement inversée. Pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, quelque 150.000 postes ont été supprimés, notamment via la Révision générale des politiques publiques (RGPP) lancée en 2007, et dont la mesure phare était le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique d’Etat. Depuis l’arrivée de François Hollande, le gouvernement a mis fin à la RGPP et entend maintenir les effectifs stables au cours du quinquennat, les créations de postes dans les ministères « prioritaires ».

 

Montant retraite Hollande ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Montant Retraite Hollande ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Pourquoi  –t-il autant d’élus anciens fonctionnaires, tout simplement parce qu’ils conservent pendant leur mandat les avantages de leur statut notamment la retraite ( en plus de celle d’élus) comme Hollande qui va toucher une retraite de 31 000 euros par mois (  15 000 d’après l’Elysée). En outre les fonctionnaires sont assurés de retrouver leur emploi en cas d’échec à une élection. Du coup les plus hautes institutions sons composées essentiellement de fonctionnaires. Fonctionnaires  qui n’ont  qu’une connaissance assez ésotérique de l’entreprise et des réalités socio-économiques  et pour qui réglementation et fiscalité sont l’alpha et l’oméga de la politique. La sociologie politique  est ainsi complètement faussée, elle n’est pas représentative de la France et la démocratie est confisquée par une caste. Plus grave, cela sécrète une culture de la bureaucratie qui étouffe l’économie et tue l’emploi. Certes on ne peut empêcher les fonctionnaires de faire de la politique mais sous condition qu’il renonce totalement à leur statut. Ce que n’a pas faiat Hollande et les autres. Pour se lancer dans la politique il faut du temps et des moyens ce que n’ont pas les français issus du privé. Cette situation aboutit à un Etat  surdimensionné car entre politiques  et fonctionnaires on se renvoie l’ascenseur et tout réforme de l’Etat devient impossible. D’où une fiscalité qui étouffe entreprise et ménages, le tout au non du service public qui  amalgame les concepts de  service public, entreprises publiques et statut. 57 % de la richesse nationale sont  ainsi consacrés aux dépenses publiques, aucun Etat ne peut être compétitif dans ces conditions, sans parler de la bureaucratie que cela génère. Le changement n’est pas pour demain car ces fonctionnaires sont présents dans tous les partis. Raymond Barre à son époque avait bien tenté de lancer une reforme pour remédier à cette situation mais il avait été vite « recadré ;  depuis, plus rien…

 

Retraite Hollande ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Retraite Hollande ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Pourquoi y –t-il autant d’élus anciens fonctionnaires, tout simplement parce qu’ils conservent pendant leur mandat les avantages de leur statut notamment la retraite ( en plus de celle d’élus) comme Hollande qui va toucher une retraite de 31 000 euros par mois(  21000 d’après l’Elysée). En outre les fonctionnaires sont assurés de retrouver leur emploi en cas d’échec à une élection. Du coup les plus hautes institutions sons composées essentiellement de fonctionnaires. Fonctionnaires  qui n’ont  qu’une connaissance assez ésotérique de l’entreprise et des réalités socio-économiques  et pour qui réglementation et fiscalité sont l’alpha et l’oméga de la politique. La sociologie politique  est ainsi complètement faussée, elle n’est pas représentative de la France et la démocratie est confisquée par une caste. Plus grave, cela sécrète une culture de la bureaucratie qui étouffe l’économie et tue l’emploi. Certes on ne peut empêcher les fonctionnaires de faire de la politique mais sous condition qu’il renonce totalement à leur statut. Ce que n’a pas faiat Hollande et les autres. Pour se lancer dans la politique il faut du temps et des moyens ce que n’ont pas les français issus du privé. Cette situation aboutit à un Etat  surdimensionné car entre politiques  et fonctionnaires on se renvoie l’ascenseur et tout réforme de l’Etat devient impossible. D’où une fiscalité qui étouffe entreprise et ménages, le tout au non du service public qui  amalgame les concepts de  service public, entreprises publiques et statut. 57 % de la richesse nationale sont  ainsi consacrés aux dépenses publiques, aucun Etat ne peut être compétitif dans ces conditions, sans parler de la bureaucratie que cela génère. Le changement n’est pas pour demain car ces fonctionnaires sont présents dans tous les partis. Raymond Barre à son époque avait bien tenté de lancer une reforme pour remédier à cette situation mais il avait été vite « recadré ;  depuis, plus rien…

Retraite Hollande à 31 000 euros mensuels ou le scandale des fonctionnaires élus politiques

Retraite Hollande à 31 000 euros mensuels ou le   scandale des fonctionnaires élus politiques

 

Pourquoi y –t-il autant d’élus anciens fonctionnaires, tout simplement parce qu’ils conservent pendant leur mandat les avantages de leur statut notamment la retraite (en plus de celle d’élus) comme Hollande qui va toucher une retraite de 31 000 euros par mois. En outre les fonctionnaires sont assurés de retrouver leur emploi en cas d’échec à une élection. Du coup les plus hautes institutions sons composées essentiellement de fonctionnaires. Fonctionnaires  qui n’ont  qu’une connaissance assez ésotérique de l’entreprise et des réalités socio-économiques  et pour qui réglementation et fiscalité sont l’alpha et l’oméga de la politique. La sociologie politique  est ainsi complètement faussée, elle n’est pas représentative de la France et la démocratie est confisquée par une caste. Plus grave, cela sécrète une culture de la bureaucratie qui étouffe l’économie et tue l’emploi. Certes on ne peut empêcher les fonctionnaires de faire de la politique mais sous condition qu’il renonce totalement à leur statut. Ce que n’a pas faiat Hollande et les autres. Pour se lancer dans la politique il faut du temps et des moyens ce que n’ont pas les français issus du privé. Cette situation aboutit à un Etat  surdimensionné car entre politiques  et fonctionnaires on se renvoie l’ascenseur et toute réforme de l’Etat devient impossible. D’où une fiscalité qui étouffe entreprise et ménages, le tout au non du service public qui  amalgame les concepts de  service public, entreprises publiques et statut. 57 % de la richesse nationale sont  ainsi consacrés aux dépenses publiques, aucun Etat ne peut être compétitif dans ces conditions, sans parler de la bureaucratie que cela génère. Le changement n’est pas pour demain car ces fonctionnaires sont présents dans tous les partis. Raymond Barre à son époque avait bien tenté de lancer une reforme pour remédier à cette situation mais il avait été vite « recadré ;  depuis, plus rien…

Le scandale des fonctionnaires élus politiques

Le scandale des fonctionnaires élus politiques

 

Pourquoi y –t-il autant d’élus anciens fonctionnaires, tout simplement parce qu’ils conservent pendant leur mandat les avantages de leur statut notamment la retraite ( en plus de celle d’élus) comme Hollande qui va toucher une retraite de 31 000 euros par mois. En outre les fonctionnaires sont assurés de retrouver leur emploi en cas d’échec à une élection. Du coup les plus hautes institutions sons composées essentiellement de fonctionnaires. Fonctionnaires  qui n’ont  qu’une connaissance assez ésotérique de l’entreprise et des réalités socio-économiques  et pour qui réglementation et fiscalité sont l’alpha et l’oméga de la politique. La sociologie politique  est ainsi complètement faussée, elle n’est pas représentative de la France et la démocratie est confisquée par une caste. Plus grave, cela sécrète une culture de la bureaucratie qui étouffe l’économie et tue l’emploi. Certes on ne peut empêcher les fonctionnaires de faire de la politique mais sous condition qu’il renonce totalement à leur statut. Ce que n’a pas faiat Hollande et les autres. Pour se lancer dans la politique il faut du temps et des moyens ce que n’ont pas les français issus du privé. Cette situation aboutit à un Etat  surdimensionné car entre politiques  et fonctionnaires on se renvoie l’ascenseur et tout réforme de l’Etat devient impossible. D’où une fiscalité qui étouffe entreprise et ménages, le tout au non du service public qui  amalgame les concepts de  service public, entreprises publiques et statut. 57 % de la richesse nationale sont  ainsi consacrés aux dépenses publiques, aucun Etat ne peut être compétitif dans ces conditions, sans parler de la bureaucratie que cela génère. Le changement n’est pas pour demain car ces fonctionnaires sont présents dans tous les partis. Raymond Barre à son époque avait bien tenté de lancer une reforme pour remédier à cette situation mais il avait été vite « recadré ;  depuis, plus rien…

Retraites fonctionnaires : les HOSPITALIERS partent toujours avant 60 ans

Retraites  fonctionnaires : les  HOSPITALIERS partent toujours avant 60 ans  

L’âge de départ à la retraite augmente pour les fonctionnaires. Pour la deuxième année consécutive, l’âge moyen a dépassé les 60 ans, à 60,2 ans. Et dans deux des trois fonctions publiques l’âge moyen de départ à la retraite a franchi le cap des 60 ans et s’inscrit même à plus de 61 ans, selon le rapport annuel sur l’état de la fonction publique.  Depuis 2012, dans la fonction publique territoriale, les fonctionnaires partent à la retraite à 61,3 ans en moyenne.  Dorénavant, les agents civils de l’Etat partent également plus tard, à 61,1 ans. En revanche, dans la fonction publique hospitalière, l’âge moyen reste inférieur à 60 ans, à 58,9 ans.  L’âge moyen a augmenté dans les trois catégories, mais seulement de trois mois maximum. Entre 2011 et 2012, il avait bondi jusqu’à 3 ans. Néanmoins, ces chiffres étaient en trompe-l’œil. 2011 marquait la fin du régime de retraite très favorable aux mères de trois enfants ayant travaillé au moins 15 ans. Par ailleurs, si la fonction hospitalière reste en dessous des 60 ans, c’est qu’il y a une raison. Les fonctionnaires « actifs » qui occupent des emplois pénibles peuvent partir avant 60 ans et ont des validations gratuites de trimestres d’activité.

Sarkozy : contrat limité cinq ans pour les fonctionnaires

Sarkozy : contrat limité  cinq ans pour les fonctionnaires

Sarkozy propose qu’un contrat de cinq ans soit créé dans la fonction publique. Une proposition qui se place dans la perspective du programme esquissé lors de son premier meeting de la campagne pour la présidence de l’UMP à Lambersart, dans le Nord. Il avait alors déclaré que le contrat à vie ne devait plus être la règle pour les recrutements de fonctionnaires. Dans des extraits disponibles sur son site internet, le journal rapporte aussi que Nicolas Sarkozy veut rétablir le jour de carence et revenir à la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. De la fonction publique, il glisse aux dépenses publiques et là, il avance une règle budgétaire : celle des 50. 50% du PIB. Selon lui, aucun gouvernement ne devrait plus avoir le droit de dépasser ce seuil pour la dépense publique. Au delà, interdiction d’augmenter les impôts ou la dette. En 2014, elle devrait se monter à 56,5% du PIB. Il estime en outre qu’il faudra « rapidement » passer l’âge de la retraite à 63 ans et sur un plan plus sociétal, il se dit favorable à une interdiction de la gestation pour autrui, la GPA, et à la limitation de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les homosexuels. Il demande des « verrous juridiques » dans la Constitution sur ces sujets.

 

Retraites anticipées des fonctionnaires : plus de 2 milliards d’euros

Retraites anticipées des fonctionnaires : plus de 2 milliards d’euros

.  Certains fonctionnaires, classés dans la catégorie dite active, qui regroupe les emplois représentent un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles (pompiers, policiers, infirmiers…) peuvent partir dès 57 ans, voire 52 ans à la retraite. Si l’âge légal de départ était retardé à 62 ans pour ces agents, comme c’est le cas pour les autres fonctionnaires, l’Etat et la caisse de retraite des fonctionnaires économiseraient 2,3 milliards d’euros. Et ce sont 1,6 milliard d’économisés de plus si l’on supprimait les bonifications de pensions attribuées à certains agents, comme les policiers. Mais réduire ce poste de coûts entrainerait d’autres dépenses pour les finances publiques. Notamment parce que retarder le départ à la retraite de ces agents entraînerait une augmentatif de la masse salariale. Alors que c’est justement le but inverser de ce que cherche à faire l’Etat, qui profite de ces départs la retraite pour réduire ses effectifs.  Ces agents maintenus à leur fonctions pèseraient aussi lourds sur le budget car « ces fonctionnaires en fin de carrière ont une rémunération moyenne plus élevée que ceux en début de carrière », souligne le sénateur UMP Francis Delattre, auteur du rapport, dans les colonnes du quotidien. Et leur départ à la retraite plus tardif aurait aussi des conséquences financières plus lourdes car dans le même temps, leur rémunération va continuer d’augmenter. Or comme les pensions sont calculées sur les 6 derniers mois d’activité, elles seront donc plus élevées qua dans le cadre d’un départ anticipé. La suppression de ce système des catégories actives dans la fonction publique n’apparaît donc pas opportune à l’auteur du rapport. Francis Delattre, estime même que ce système est nécessaire « pour maintenir l’attractivité et prévenir le vieillissement de la fonction publique ». D’autant que le poids de ces départs anticipés à tendance à s‘amenuiser avec le temps. La catégorie active représentait 37% des départs à la retraite en 2004, actuellement ce ne sont plus que 27%, et d’ici 6 ans, ils devraient tomber à 20%. C’est la conséquence d’une modification structurelle des effectifs de l’Etat, les fonctionnaires ayant vu leur statut  aménagé ou bien sont remplacés par des contrats sous droit privé.

 

Fonctionnaires : salaires de 2.465 euros en 2012

Fonctionnaires : salaires de 2.465 euros en 2012

Selon l’Insee,  les agents de l’Etat (actifs dans les ministères et les établissements publics), dont plus de la moitié sont des cadres, ont perçu un salaire net moyen de 2.465 euros par mois. Pour les seuls agents des ministères (environ 77%) dont près de la moitié relèvent de l’Education nationale, la baisse de pouvoir d’achat atteint 1% compte tenu de la hausse des prix (+2%), les agents des établissements publics ayant connu de leur côté une hausse de salaires de 0,4%.  Le point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires des agents, est gelé depuis 2010. L’Insee souligne dans son étude que la hausse des primes et rémunérations annexes qui représentent en moyenne 20% de la rémunération, n’a pas suffi à compenser la perte due à ce gel. Ces primes ont augmenté de 0,5% en 2012 en tenant compte de l’inflation. Face aux problèmes de pouvoir d’achat des agents, le gouvernement a prévu dans le cadre du budget rectificatif de la Sécurité sociale pour 2014, un allègement des cotisations salariales. Celui-ci concernera près de 2,2 millions de fonctionnaires (soit près de la moitié des 5 millions d’agents) et s’appliquera au 1er janvier 2015. Avec cet allègement, cumulé à un geste de revalorisation déjà accordé aux catégories C (les moins rémunérées), le gouvernement estime que les moins bien payés auront un gain de pouvoir d’achat de l’ordre de 550 euros par an. Ces mesures sont toutefois jugées insuffisantes par l’ensemble des syndicats de la fonction publique, qui réclament une revalorisation du point d’indice pour tous les fonctionnaires (Etat, Territoriale et Hospitalière).

 

Europe 55 000 fonctionnaires, 52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Europe 55 000 fonctionnaires,    52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Inutile de chercher très loin les facteurs explicatifs de la bureaucratie européenne avec 55 000 fonctionnaires il y a de quoi tuer toute initiative, toute compétitivité et toute démocratie. Des fonctionnaires par ailleurs complètement incompétents en matière économique puisque ce sont tous des anciens fonctionnaires des Etats membres. En France, au nom des économies budgétaires, l’exécutif veut mettre à la diète les 500 opérateurs de l’Etat dont le coût de fonctionnement n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En Europe, le problème est à peu près le même. Il existe aujourd’hui 52 agences européennes indépendantes de l’administration communautaire classique. En 35 ans, « 32 agences ont été créées au cas par cas en fonction des besoins mais sans vision globale stratégique de leur rôle dans l’Union », note l’annexe consacrée aux relations financières avec l’Union européenne de la loi de finances pour 2014.  Il s’agit aussi bien de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, que de l’Autorité bancaire européenne, du Bureau européen d’appui en matière d’asile, de l’Agence pour les droits fondamentaux de l’Union européenne, ou encore de l’Office communautaire des variétés végétales. Ces agences sont volontairement implantées dans tous les pays de l’Union, y compris les plus petits.  L’annexe budgétaire, rédigée par le gouvernement français, constate « qu’entre 2000 et 2013, la contribution du budget de l’UE aux agences a été multiplié par plus de huit et les effectifs de ces agences ont quadruplé. »  Ces 52 agences emploient actuellement 8.000 agents (sur un total de 55.000 fonctionnaires européens) et leur budget global dépasse 800 millions d’euros par an (pour près de 9 milliards pour le budget administratif de l’UE). La Commission européenne a proposé de porter le budget des agences à 980 millions à l’horizon 2020.  En 2009, le sénateur centriste Denis Badré dans une proposition de résolution, rappelait que « les moyens alloués aux agences augmentent très sensiblement mais l’usage de ces ressources toujours croissantes ne semble faire l’objet d’aucun contrôle véritable, comme l’a montré le rapport spécial que la Cour des comptes européenne a consacré en juillet 2008 à l’évaluation des agences, qui a mis en évidence les lacunes de celles-ci ».  Le sénateur pointait en particulier du doigt « l’enchevêtrement des compétences entre les services entre les services de la Commission, les administrations nationales, les agences européennes et les agences nationales ».

 

Le gouvernement chouchoute les fonctionnaires en les endormant

Le gouvernement chouchoute les fonctionnaires en les endormant

Les fonctionnaires ne seront bientôt plus rémunérés en fonction de leur mérite. Un décret paru jeudi 22 mai au Journal officiel a supprimé la prime de fonctions et de résultats, indique le journal Les Echos. La rémunération des fonctionnaires ne devraient cependant pas être amputée. Le précédent dispositif est remplacé par une « indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise ». Il s’agit, indique Les Echos, du cumul de deux primes. La première, liée au poste, sera rééxaminée au moins tous les quatre ans. S’y ajoutera un « complément indemnitaire annuel qui tient compte de l’engagement professionnel et de la manière de servir ». Il n’y a donc plus d’objectifs fixés, même si le comportement individuel des fonctionnaires continuera d’être scruté. Cette décision avait été annoncée en janvier 2013 par Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique. Son objectif était de mettre fin à l’un des marqueurs idéologiques de la présidence Sarkozy. La prime de fonction et de résultats avait été lancée en 2009 pour les cadres dirigeants. Elle avait été ensuite étendue aux agents des catégories A et B, les plus élevées. La nouvelle indemnité sera mise en place pour certains agents (adjoints administratifs, secrétaires administratifs, attachés d’administration) à partir du 1er janvier 2015 et sera généralisée en 2017, annoncent Les Echos. En remplaçant cette prime, le gouvernement essaie de calmer la colère des syndicats, qui ont critiqué très durement le gel du point d’indice des fonctionnaires, en accédant à une de leurs vieilles requêtes. « Nos fonctionnaires se sentent les oubliés d’une histoire salariale qui évolue », avait estimé Marylise Lebranchu samedi 17 mai. Le ministère et les syndicats de la Fonction publique ont lancé lundi 19 mai un cycle de négociations visant à tenter de simplifier et de rendre plus cohérents et justes les parcours professionnels de plus de cinq millions d’agents, en révisant notamment leurs grilles de salaires. Le gouvernement table sur 19 séances pour trouver un accord en mars 2015.

Fonctionnaires : retour aux 39 heures, le tollé !!

Fonctionnaires : retour aux 39 heures, le tollé !!

Avec sa proposition sur le temps de travail des fonctionnaires, Yves Jégo ne va pas se faire que des amis. Le président par intérim de l’UDI propose de revenir progressivement à 39 heures et d’augmenter les salaires. Une idée qui n’est pas du tout du goût de Brigitte Jumel, secrétaire générale de la CDFDT Fonction publique. « On est vraiment plus dans la provocation que dans la proposition de véritables solutions », s’agace-t-elle. « La situation des fonctionnaires ne justifie pas ce concours Lépine des mauvaises idées ». Selon elle, si les salaires augmentaient à nouveau, ce qui n’est pas prévu par Manuel Valls, il n’y aurait pas de compensation à apporter. « Il y a 5 ans que le point (d’indice) est gelé. Pour la CFDT, le dégel est sans contrepartie », dit-elle. Elle ajoute que « les conditions de travail des fonctionnaires se sont tellement dégradées ces dernières années que la réponse est plutôt en terme de meilleur adéquation des effectifs avec les besoins. »

 

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