Archive pour le Tag 'foi'

Pêche: Dénoncer violemment la mauvaise foi britannique

Pêche: Dénoncer violemment la mauvaise foi britannique

Pour Alain Cadec, sénateur apparenté LR des Côtes-d’Armor, il faut dénoncer la mauvaise foi du Royaume-Uni. (L’Opinion)

 

 

 

Sénateur des Côtes-d’Armor, Alain Cadec a présidé la commission de la pêche du Parlement européen de 2014 à 2019.

Que pensez-vous de l’annonce par Bruxelles de discussions en cours avec Londres sur la pêche ?

C’est encore une manœuvre de la « perfide Albion ». Les Britanniques donnent leur interprétation de l’accord sur la pêche inclus dans celui du Brexit où seuls les grands principes ont été validés avec un certain nombre de lignes rouges. Il aurait fallu que la Commission européenne entre ensuite dans les détails car, aujourd’hui, cela permet à Londres de continuer à dire qu’il n’a pas assez d’informations sur les antériorités des pêcheurs français opérant dans leurs zones de 6-12 miles ou de contester l’attribution de permis de pêche aux navires de remplacement. Or, tout cela est dans l’accord. Ils font preuve d’une mauvaise foi insigne. En fait, ils jouent la montre et ont déjà quasiment gagné un an.

Quelles rétorsions sont envisagées ?

Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a évoqué devant le Sénat des mesures qui pourraient être prises au niveau européen pouvant impacter les services financiers et la recherche, domaines dans lesquels les Britanniques sont très demandeurs. Au niveau national, on pourrait interdire de débarquement les navires de pêche des îles anglo-normandes. On peut aussi suspendre le protocole ferroviaire avec le Royaume-Uni. S’il n’est pas question de couper l’électricité à Jersey et Guernesey, on peut aussi augmenter les tarifs comme l’a évoqué Annick Girardin, ministre de la Mer. Et il y a l’arme de l’immigration… Nous avons des outils pour répondre à la mauvaise foi des Britanniques. Il faut que la France pèse suffisamment en Europe et que sur le plan bilatéral, on ait le courage de prendre des décisions de rétorsion.

La France paraît seule à ferrailler sur la question…

Nous ne sommes pas les seuls, mais il faut savoir que le Brexit-pêche concerne la France à 60 %-70 %. Derrière, ce sont les Néerlandais les plus impactés devant les Belges, les Danois, les Allemands, les Polonais et les Espagnols.

Paris se plaint de la passivité de Bruxelles…

J’ai été dix ans député européen et présidé cinq ans la commission de la pêche. Je connais l’inertie de la Commission et ses certitudes. Je vois aussi que l’influence française diminue de manière considérable. Je ne suis pas sûr que l’on soit très soutenu. Pour prendre des décisions au niveau du Conseil, il faut l’unanimité, c’est-à-dire convaincre des pays comme l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie de prendre des mesures contre le Royaume-Uni à cause de la pêche. C’est compliqué.

Quel est l’état d’esprit des pêcheurs français ?

Cela gueule. Ils sont à quai. Il manque les deux tiers des licences. L’exaspération commence à gagner. C’est légitime. Cela fait des mois qu’ils attendent. Le monde de la pêche français, c’est le monde agricole puissance dix. S’il se fâche, on va vers des batailles navales et des blocus. Il faut absolument que la France tape du poing sur la table auprès des autorités anglo-normandes, de Londres et au Conseil européen. Il faut montrer nos muscles.

Zemmour: Cocktail de culture, de rhétorique et mauvaise foi idéologique

Zemmour:   Cocktail de culture, de  rhétorique et mauvaise foi  idéologique

Le phénomène Zemmour constitue en quelque sorte un révélateur des faiblesses intellectuelles du monde politique actuel. Pour parler vulgairement, le personnel politique actuel est assez peu « sexy ». Ils sont nombreux à vouloir prendre le pouvoir mais bien peu disposent du charisme, de la culture et d’une vision de l’avenir. Pour preuve , à fin de cacher les insuffisances d’analyse et de perspectives, la plupart des candidats jouent aux syndicalistes en proposant des relèvements de salaire comme si c’était le rôle premier du président de la république.

Dans ce domaine,  Macron mène le bal avec sa politique du chéquier. Les autres prétendants à la magistrature suprême le suivent. On voit ainsi Hidalgo proposer le doublement des salaires des enseignants ou encore Sandrine Rousseau, la gauchiste, annoncer une sorte de salaire universel de 850 €. Chaque candidat presque tente donc de satisfaire des revendications très catégorielles faute de pouvoir proposer des orientations structurelles  crédibles.  Zemmour, lui,  s’engouffre sur le terrain sociétale pudiquement ignoré par une sociologie politique qui évidemment ne vit pas les difficultés des couches populaires.

Le succès de Zemmour tient aussi à sa personnalité. D’abord l’intéressé n’est pas sans culture quand la plupart des autres sont complètement imprégnés de l’anti culture de l’ENA : soit qu’ils en proviennent, soit qu’ils l’ imitent. Résultat une espèce de discours pseudo scientifique qui donne l’apparence du sérieux mais ne repose sur aucune pertinence ou presque. Voire à cet égard les évolutions du discours de Macron depuis 2017. Le même reproche peut être fait à nombre de responsables dont le discours évolue en fonction des sondages.

La supériorité relative de ZEMMOUR  provient aussi De l’utilisation d’une sorte de rhétorique marxiste  qui vise en permanence à démonter l’adversaire par une supériorité intellectuelle supposée. On a pu vérifier que les affirmations statistiques de Zemmour lors du débat avec Mélenchon étaient  pour le moins spécieuses. Mais Zemmour les utilise avec une telle assurance qu’il parvient à déstabiliser ses adversaires. Statistiques, citations littéraires et historiques et rhétorique  marxiste donnent ce sentiment de suffisance qui impressionne les adversaires de Zemmour d’autant qu’ils sont très faibles   eux-mêmes en matière de connaissances des réalités sociales, économiques, et sociétales.

Zemmour présente enfin la particularité d’opérer des raccourcis brutaux pour retomber sur ses pieds idéologiques. Bref une caricature d’analyse qui chute inévitablement sur les obsessions du polémiste.

 Cela d’autant plus que certains aspects qui évoquent ne sont pas sans fondement même s’ils sont instrumentalisés et  déformées.

On aura d’ailleurs noté au cours du débat Mélenchon-Zemmour, le leader de l’extrême gauche était un peu noyé dans toutes les notes qu’on lui avait lui préparées. Zemmour par contre ne disposait ni de papier ni de stylo.( Discrètement il consultait quand même les messages de son Smartphone). Le tribun Mélenchon , qui n’est pas lui-même sans culture  s’est trouvé un peu déstabilisé à plusieurs reprises par le polémiste. Pour affronter le polémiste, il faudrait d’abord que les futurs adversaires comprennent la réthoriqu  qu’ utilise Zemmour et disposent d’un socle intellectuel et politique un peu plus consistant.

Zemmour: culture, dialectique et mauvaise foi

Zemmour:   culture, dialectique et mauvaise foi

Le phénomène Zemmour constitue en quelque sorte un révélateur des faiblesses intellectuelles du monde politique actuel. Pour parler vulgairement, le personnel politique actuel est assez peu « sexy ». Ils sont nombreux à vouloir prendre le pouvoir mais bien peu disposent du charisme, de la culture et d’une vision de l’avenir. Pour preuve , à fin de cacher les insuffisances d’analyse et de perspectives, la plupart des candidats jouent aux syndicalistes en proposant des relèvements de salaire comme si c’était le rôle premier du président de la république.

Dans ce domaine,  Macron mène le bal avec sa politique du chéquier. Les autres prétendants à la magistrature suprême le suivent. On voit ainsi Hidalgo proposer le doublement des salaires des enseignants ou encore Sandrine Rousseau, la gauchiste, annoncer une sorte de salaire universel de 850 €. Chaque candidat presque tente donc de satisfaire des revendications très catégorielles faute de pouvoir proposer des orientations structurelles et sociétales crédibles. zemmour, lui,  s’engouffre sur le terrain sociétale pudiquement ignoré par une sociologie politique qui évidemment ne vit pas les difficultés des couches populaires.

Le succès de Zemmour tient aussi à sa personnalité. D’abord l’intéressé n’est pas sans culture quand la plupart des autres sont complètement imprégnés de l’anti culture de l’ENA : soit qu’ils en proviennent, soit qu’ils l’ imitent. Résultat une espèce de discours pseudo scientifique qui donne l’apparence du sérieux mais ne repose sur aucune pertinence ou presque. Voire à cet égard les évolutions du discours de Macron depuis 2017. Le même reproche peut être fait à nombre de responsables dont le discours évolue en fonction des sondages.

La supériorité relative de ZEMMOUR  provient aussi de la dialectique spécifique qu’il utilise. En réalité une sorte de dialectique marxiste qui vise en permanence à démonter l’adversaire par une supériorité intellectuelle supposée. On a pu vérifier que les affirmations statistiques de Zemmour lors du débat avec Mélenchon été pour le moins spécieuses. Mais Zemmour les utilise avec une telle assurance qu’il parvient à déstabiliser ses adversaires. Statistiques, citations littéraires et historiques et dialectique marxiste donnent ce sentiment de suffisance qui impressionne les adversaires de Zemmour d’autant qu’ils sont très FAIBLES  eux-mêmes en matière de connaissances des réalités sociales, économiques, et sociétales.

Zemmour présente enfin la particularité d’opérer des raccourcis brutaux pour retomber sur ses pieds idéologiques. Bref une caricature d’analyse qui chute inévitablement sur les obsessions de Zemmour.

 Cela d’autant plus que certains aspects qui évoquent ne sont pas sans fondement même s’ils sont instrumentalisés ET déformées.

On aura d’ailleurs noté au cours du débat Mélenchon Zemmour, le leader de l’extrême gauche était un peu noyé dans toutes les notes qu’on avait lui préparer. Zemmour par contre ne disposait ni de papier ni de stylo.( Discrètement il consultait quand même les messages de son Smartphone). Le tribun Mélenchon qui n’est pas lui-même sans culture s’est trouvé un peu déstabilisé à plusieurs reprises par le polémiste. Pour affronter le polémiste, il faudrait d’abord que les futurs adversaires comprennent la dialectique qu’ utilise Zemmor et disposent d’un socle intellectuel et politique un peu plus consistant.

Sarkozy « un tueur sans foi ni loi »,(Juppé)

Sarkozy « un tueur sans foi ni loi »,(Juppé)

 

À moins d’un mois du premier tour de la primaire de la droite et du centre, les révélations sur les candidats et leurs relations se multiplient. Après François Hollande, qui critique Nicolas Sarkozy et l’appât de l’argent, Alain Juppé juge l’ancien président de la République comme « un tueur sans foi, ni loi ».  D’après des extraits dévoilés par Les Inrocks, du livre Un fantasme nommé Juppé, d’Anna Cabana, Alain Juppé « suspecte » Nicolas Sarkozy d’être « responsable de ses ennuis judiciaires. « Qu’on ne me prenne pas pour un con ou un naïf (…) Je n’ai pas mené d’enquête, je n’ai pas de preuves, mais il suffit de se poser la question : à qui profite le crime ? », aurait dit l’ancien premier ministre. L’ex-chef de l’État serait ainsi « capable de tout pour se débarrasser » d’Alain Juppé. Le magazine souligne d’ailleurs que le 1er décembre 2004, Alain Juppé est condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. « Le lendemain, Nicolas Sarkozy prenait la présidence de l’UMP ».

( avecvRTL)




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