Archive pour le Tag 'FN'

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FN encore justice : pour une nouvelle affaire d’escroquerie

FN encore  justice : pour une nouvelle affaire d’escroquerie

 

A chaque élection ou presque, le FN est soupçonnée d’escroquerie pour des surfacturations qui permettent de détourner des frais de campagne remboursés par l’Etat. En fait il ne s’agit pas directement du FN mais de structures bidon proches de Marine Le Pen (avant de Jean Marie) qui font en quelque sorte de l’optimisation financière des remboursements par l’Etat de l’Etat de frais de campagne. De toute évidence Marine qui sait gérer comme Jean Marie  son patrimoine personnel de millionnaire (des enquêtes sont en cours pour dissimulation de patrimoine) sait aussi optimiser les ressources provenant de l’Etat dans des structures non pas contrôlée par le parti mais par elle- même ou de très proches. . Le Front national est en effet de nouveau dans le viseur de la justice. Le parquet de Paris a ouvert le 9 novembre une enquête préliminaire sur des soupçons d’escroquerie dans le financement de la campagne des régionales de décembre 2015 du FN, a appris vendredi l’AFP de source judiciaire, confirmant une information du Monde. Cette enquête ouverte pour escroquerie, abus de biens sociaux et blanchiment de ces délits, vise l’entreprise Presses de France, dirigée par Axel Loustau, conseiller régional FN d’Ile-de-France. C’est un proche de Frédéric Chatillon, renvoyé en procès dans l’affaire des kits de campagne aux législatives de 2012. Dans l’affaire des kits, les juges d’instruction Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi ont aussi ordonné le 5 octobre le renvoi en correctionnelle du FN et de deux dirigeants du parti d’extrême droite, Wallerand de Saint-Just et Jean-François Jalkh.

Les juges soupçonnent une escroquerie au préjudice de l’Etat, qui rembourse les frais de campagne, par le biais notamment de surfacturations. Le Front national, qui clame son innocence, a été renvoyé pour complicité d’escroquerie et recel d’abus de biens sociaux. Son trésorier Wallerand de Saint-Just a été renvoyé pour recel d’abus de biens sociaux.   La nouvelle enquête ouverte le 9 novembre s’intéresse cette fois à l’entreprise Presses de France. Créée en juillet 2015, elle était chargée de l’impression des documents électoraux, à la place de la société de communication Riwal dont le dirigeant Frédéric Chatillon, très proche de Marine Le Pen, était alors interdit de toute relation commerciale avec le parti frontiste en raison de son contrôle judiciaire dans l’affaire des kits. Les investigations tournent autour de « la problématique d’éventuelles surévaluations des dépenses d’impression » remboursables par l’Etat, selon une source proche de l’enquête. Le parquet a ouvert une enquête à la suite d’un signalement fin juillet de Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy, visant des « virements suspects », vers deux sociétés financières impliquant l’entourage d’  Axel Loustau, pour un total avoisinant deux millions d’euros. Sa société avait perçu 4,7 millions d’euros de l’Etat au titre des frais de campagne remboursables mais seul 1,2 million a été débité au profit de sous-traitants imprimeurs, selon la source. Ces nouvelles investigations s’ajoutent à une information judiciaire ouverte fin octobre sur des soupçons d’escroquerie dans le financement des campagnes du FN aux municipales et aux Européennes de 2014 et aux départementales de 2015.

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

 

 

Une décision évidemment incompréhensible  et contradictoire voire à la limite du grotesque. Le Pen conserve le statut symbolique de président d’honneur du parti d’extrême droite qu’il a cofondé en 1972. Il n’en est en revanche plus légalement membre, a tranché la justice jeudi 17 novembre.   Dans leur décision, les juges expliquent que le « Menhir » demeure « investi » de sa qualité de président d’honneur et, « en conséquence », « devra être convoqué en qualité de membre de droit de toutes les instances » dirigeantes du parti dirigé par sa fille Marine Le Pen. Il pourra aussi y « participer », mais « sous astreinte de 2.000 euros par infraction constatée », précisent-ils.  Le Front national est en outre condamné à verser 15.000 euros de dommages et intérêts à Jean-Marie Le Pen, pour lui avoir interdit depuis plus d’un an d’exercer ses fonctions de président d’honneur et pour avoir publié l’an dernier les résultats d’une consultation des adhérents portant sur la suppression de la présidence d’honneur, malgré la suspension de cette consultation par la justice.

Le FN au pouvoir en 2022 (Juppé)

Le FN au pouvoir en 2022 (Juppé)

 

C’est le pronostic d’Alain Juppé si la politique de la droite échoue au prochain quinquennat. Un pronostic finalement assez pertinent car c’est sans doute la dernière chance pour le parti républicain de faire obstacle au Front national. Il y a effectivement une obligation de résultats d’ici 2022 sinon le risque est grand qu’une majorité se réfugie dans le vote protestataire d’ici 5 ans.  « De deux choses l’une, ou ma politique réussit et je fais tout à fait confiance à ceux qui piaffent pour me succéder dans l’enthousiasme et il y en a beaucoup ici sur cette scène », a déclaré le favori des sondages. « Si jamais nous nous plantions, (…) aucun d’entre eux ne me succédera parce que ce sera, hélas, une toute autre hypothèse », a-t-il ajouté, avant de préciser: « Malheureusement, ça sera peut-être l’heure du Front national. Et c’est ça qu’il faut éviter à tout prix. » « Je ne me présente pas contre Nicolas Sarkozy, je me présente contre le Front national et contre le président sortant (François Hollande, NDLR) qui a abîmé la fonction présidentielle », a par ailleurs dit Alain Juppé au cours du débat. Nicolas Sarkozy, lui aussi candidat à la primaire de novembre, a également laissé entendre qu’il pourrait ne pas aller au-delà d’un quinquennat s’il venait à l’emporter au printemps prochain. « J’aurai 67 ans à la fin de ce second mandat, si par hypothèse les Français me le confiaient, ce sera le temps de remercier la France pour toutes ces années consacrées à son service », a-t-il jugé, dans une pique voilée à Alain Juppé. La plupart des sondages prête pour l’heure une avance d’une vingtaine de points à Alain Juppé sur Nicolas Sarkozy au second tour de scrutin, le 27 novembre.

 

(Avec Reuters)

Clash entre le FN et Robert Ménard

Clash entre le FN et Robert Ménard

 

Ménard l’exhibitionniste qui cherche par tous les moyens à faire parler de lui a cette fois été sanctionné par le FN qui a quitté la réunion qu’il organisait. Ménard joue en effet sur toutes les ambigüités en se réclamant du FN mais sans en être et en voulant le concurrencer en lançant un hypothétique mouvement d’union des droites. Pire Ménard a indiqué qu’il ne donnerait pas de consigne de vote en faveur de Marine Le Pen. Un crime de lèse majesté ! Le tort de Ménard c’est évidemment depuis qu’il est maire de Béziers de se prendre pour un leader au destin national alors qu’il se distingue surtout par des propositions anachroniques et souvent condamnables comme par exemple quand il veut imposer une carte d’identité avec ADN des chiens pour lutter contre les crottes de chiens ! Les élus Front national Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont claqué samedi la porte d’un colloque organisé à Béziers (Hérault) par le maire de la ville, Robert Ménard, proche du FN, pour promouvoir une union des droites. Cause de cet accès de mauvaise humeur, une petite phrase de l’ancien journaliste, qui a déclaré samedi matin ne pas vouloir faire du « mouvement citoyen » qu’il lançait ce week-end, « Oz ta droite », le « marchepied » du FN et de sa présidente Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2017. « Il ne s’agit pas d’être le marchepied d’un candidat » ni « le marchepied de personne », a-t-il dit à plusieurs reprises aux journalistes qui lui demandaient si ce « rendez-vous de Béziers » visait à préparer la candidature de Marine Le Pen. « Il n’y aura pas de consigne de vote », a-t-il ajouté. La nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen, venue à la tête d’une délégation du parti d’extrême-droite, avait déjà laissé percer son irritation vendredi. « Je ne suis pas venue pour inaugurer un mouvement dissident du FN », avait déclaré la députée du Vaucluse. La sortie de Robert Ménard, samedi matin, a été la goutte de trop: elle a quitté brusquement le colloque à la mi-journée avec le député FN Gilbert Collard, non sans lâcher devant des journalistes une nouvelle salve à l’adresse du maire de Béziers. Gilbert Collard a pour sa part regretté « une maladresse lourde, grave » et rappelé que Robert Ménard avait bénéficié du soutien du FN lors de son élection à la mairie de Béziers. « Il aurait pu faire l’économie de cette phrase, qui est discourtoise à notre égard et qui occulte le fait que s’il est le maire de Béziers, c’est en grande partie grâce à nous. »

(Avec Reuters)

 

Comptes de campagne : le FN privé de remboursements

Comptes de campagne : le FN privé de remboursements

 

Privé d’une partie du remboursement de la campagne départementale le Front National proteste considérant qu’il s’agit d’une mise en tutelle du parti. Une appréciation évidemment excessive puisque les retenues décidées correspondent précisément à des surfacturations aux candidats effectuées d’office par le micro parti de Marine Le Pen. Une opération qui d’ailleurs a justifié une mise en examen pour escroquerie et abus de biens sociaux. Après le rejet d’une partie des demandes de remboursements du Front National, pour les élections départementales, par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just a estimé sur France Info ce jeudi que la commission dépassait son rôle. Le parti d’extrême-droite demandait le remboursement de 9 millions 500.000 euros. Mais la commission lui en a refusé plus d’un million, au motif que certaines « dépenses de conception de documents » (tracts, affiches électorales) lui ont paru « excessives ».  En fait, la plupart des candidats FN aux départementales ont dû obtenir un kit de campagne qui leur était facturé par le mouvement Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, la président du Front National. « Si la commission commence à s’appesantir sur l’utilité de telle ou telle dépense et sur le coût de telle dépense par rapport à je ne sais quel critère, à mon avis la commission dépasse complètement son rôle », a estimé sur France Info Wallerand de Saint-Just, dénonçant une « mise sous tutelle » de son parti. Le FN a été mis en examen le 9 septembre dernier pour « recel d’abus de biens sociaux » et « complicité d’escroquerie » dans une enquête sur le financement de plusieurs de ses campagnes.

Présidentielle 2017 : le FN, surtout un parti de protestation pour 9 Français sur 10

Présidentielle 2017 : le FN, surtout  un parti de protestation pour 9 Français sur 10

Le FN sans doute le premier parti de France mais considérez surtout comme un parti de protestation pour neuf Français sur 10. À peine 10%  envisage une victoire du FN en 2017. En cause surtout le manque de compétence pour gérer la France (70 % des sondés)  Une majorité de Français semblent prédire un second 21 avril 2002, à savoir un Front national au deuxième tour, mais une défaite finale. Le Front national va-t-il réussir à briser le plafond de verre lors de l’élection présidentielle de 2017 ? Les Français n’en sont pas convaincus. Ils sont seulement 9% à pronostiquer une victoire du parti de Marine Le Pen au second tour de l’élection, selon un sondage* Odoxa pour FTI Consulting, Les Échos et Radio Classique dévoilé mardi 19 avril. En revanche, 74% prédisent la qualification du Front national pour le second tour mais sa défaite finale. À la question, « aujourd’hui, alors que nous sommes à tout juste un an de la prochaine élection présidentielle 2017, lequel des trois scénarios vous semble le plus probable pour 2017 : le candidat du Front national va… », 9% des sondés répondent « remporter l’élection présidentielle », 74% « se qualifier pour le second tour mais ne la remportera pas » et 16% « être éliminé au premier tour de l’élection présidentielle« . Interrogés sur des qualificatifs spécifiques qui pourraient s’appliquer au parti d’extrême droite, 77% des sondés estiment qu’il « peut discriminer certaines populations« , 75% pensent que le parti sera « amené à prendre de plus en plus d’importance », 63% qu’il a « un programme dangereux pour notre économie », 61% qu’il est « un danger pour la démocratie », 41% qu’il « défend bien les classes populaires » et 37% qu’il « propose des solutions concrètes pour notre pays ». 30% des sondés jugent que le parti « a la capacité de gouverner la France », cinq points de moins qu’en septembre 2014. 70% des sondés estiment que le parti n’a pas cette capacité. En outre, 37% des sondés se disent occasionnellement « d’accord » avec les prises de position du Front national, que ce soit « très souvent » (8%) ou « assez souvent » (29%), alors que 63% penchent pour le « pas d’accord », dont 35% sont « rarement d’accord » et 28% « jamais d’accord ».

 

(Avec AFP)

FN : to be or not to be dans l’euro ?

FN : to be or not to be dans l’euro ?

Prenant conscience de ses limites électorales, le front national a tenté de se mettre au clair sur sa politique économique. Anxiogène sur les questions sociétales, le Front National l’est tout autant dans le domaine économique avec notamment son intention de sortir de l’euro. En fait rien n’a été clarifié et, le FN a sobrement expliqué dimanche soir qu’avaient été réaffirmées « les grandes valeurs » et « les grands axes » de sa politique économique, « souveraineté économique » et « monétaire » lors de son séminaire. Pas véritablement un tournant sur le fond. Un virage toutefois sur la forme puisqu’il s’agit maintenant d’indiquer que la sortie de l’euro se fera dans le cadre de négociations européennes et après un référendum national. Le front national se rend compte que son programme économique constitue un véritable repoussoir. Une large majorité de Français sont favorables au maintien de l’euro et considère les propositions économiques du Front National dangereuses. Dès lors le Front National tente d’adoucir sa position, en tout cas sa présentation. Problème toutefois la question de la souveraineté monétaire est très clivante au sein du Front National. Certes une majorité soutient toujours la sortie de l’euro mais des modernistes souhaiteraient bien que cette question soit renvoyée aux calendes grecques. Difficile de trouver une synthèse sur ce problème qui est au cœur de l’idéologie du Front national. Pour le sénateur FN David Rachline ‘il est « faux » de dire que « le FN veut sortir brutalement de l’euro ».  »Il va falloir discuter, négocier », a-t-il ajouté, manière de rassurer et d’illustrer le slogan inattendu apparu récemment sur les affiches du parti: « La France apaisée ». Il faut « montrer aux Français que nos propositions sont raisonnables », a-t-il insisté. Toutefois la radicalité tant sur les questions sociales qu’en matière économique constitue le fond de commerce essentiel du Front National ;  des position plus nous apaisées, c’est-à-dire plus prochse de celle de l’opinion publique risquent  de remettre en cause la ligne idéologique de ce parti.  Interrogé sur le fait de savoir si le FN atteignait un plafond de verre, Florian Philippot a livré son analyse: « Je crois qu’il n’y a ni plafond de verre ni mur de béton, peut-être une fine épaisseur de polystyrène dont on va réussir à se débarrasser par le poids des idées ; mais un poids qui pourrait bien tomber sur la tête des des gardiens des dogmes du FN

(Avec AFP)

FN : danger pour la démocratie (sondage)

FN : danger pour la démocratie (sondage)

Personne ne peut nier la très forte percée électorale du front national lors de toutes les élections. Cependant à l’occasion des régionales, le Front National a démontré son incapacité à dépasser un certain seuil pour emporter les élections. L’exemple le plus significatif étant celui du Nord où au premier tour Marine Le Pen a fait un score exceptionnel qui normalement la mettait en position de devenir présidente de la région et qui finalement s’est nettement fait battre au second tour. En cause la défiance que suscite ce parti qui certes a réussi en partie sa  diabolisations mais semble avoir atteint ses limites. En clair par exemple Marine Le Pen pourrait faire un score très satisfaisant au premier tour des élections présidentielles de 2017, il est même fort possible qu’elle se qualifie pour le second tour. Mais il est vraisemblable qu’elle n’aura aucune chance de l’emporter et qu’elle sera nettement battue autant face à un candidat de droite que le gauche. Parmi les facteurs explicatifs des limites électorales du front national  une image particulièrement anxiogène aussi bien concernant les questions sociétales que les questions économiques. Sur le plan économique, les propositions du Front National par ailleurs très contradictoire mèneraient tout droit à la faillite du pays (croissance, chômage, déficit) ;  sur le plan sociétal le Front national fait peur et la tonalité toujours agressive et provocatrice de Marine Le Pen n’y est pas pour rien. Cinquante-six pour cent des Français (+2) considèrent que le Front national représente « un danger pour la démocratie », un niveau de défiance inédit depuis l’accession de Marine Le Pen à la présidence du parti (2011), selon le baromètre annuel TNS Sofres pour Le Monde, France Info et Canal+ diffusé vendredi. « Un coup d’arrêt semble porté au phénomène de ‘dédiabolisation’ du FN », malgré des scores électoraux en hausse, relève l’institut. Les personnes interrogées estiment a contrario à 38% (inchangé par rapport à février 2015) que le FN n’est pas un danger pour la démocratie, six pour cent ne se prononcent pas. L’image de Marine Le Pen se détériore aussi par rapport à 2015 : seuls 28% des Français (-6 par rapport à février 2015) jugent que la dirigeante d’extrême droite est « honnête » et « inspire confiance », contre 62% (+5) qui pensent le contraire. Dix pour cent ne se prononcent pas. En outre, 67% (-2) des personnes interrogées considèrent qu’elle n’est pas capable de prendre des décisions, 59% (inchangé) qu’elle n’est ni sympathique ni chaleureuse, 66% qu’elle ne ferait pas une bonne présidente de la République. Vingt-trois pour cent (-6) souhaitent lui voir jouer un rôle dans les mois ou les années à venir. Soixante-trois pour cent (+1) des Français se disent en désaccord avec les idées du FN, 31% en accord. Six pour cent n’expriment pas d’opinion. Comme en février 2015, 62% des personnes interrogées déclarent n’avoir jamais voté FN et ne pas l’envisager à l’avenir, 19% (+1) qui l’ont fait projettent de le faire à nouveau, 6% (+2) n’entendent pas voter FN à nouveau, 9% (-2) qui n’ont jamais mis un bulletin FN dans l’urne envisagent de le faire. Quatre pour cent ne se prononcent pas. Une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017 est jugée probable par 31% des Français contre 65% qui pensent le contraire. Quatre pour cent sont sans opinion.

Programme économique du FN : la ruine du pays

Programme économique du  FN : la ruine du pays

 

Pour l’essentiel le programme du FN se résume à l’abandon de l’euro et au retour au franc. Une orientation qui fait complètement abstraction de la complexité des processus de production, de leur nature et des champs géographiques d’échanges. Inévitablement, le retour au franc se traduira par une inflation immédiate de l’ordre de 20 à 25 % qui entamera d’autant les revenus. Il est en effet illusoire de penser que la France sera en  capacité d’atteindre la compétitivité nécessaire pour maintenir des productions relocalisées à leur prix actuel. Cela en raison du niveau et de la structure des coûts. À moins de réduire de manière drastique salaire et fiscalité. Aujourd’hui notre économie est internationalisée à plus de 50 % (import plus export sur PIB). A qui vendra-t-on par exemple nos matériels de transport notamment dans l’aéronautique ou dans la  construction automobile. En outre, nombre de productions françaises reposent  sur des processus de production largement internationalisés. C’est le cas par exemple pour Airbus dont les éléments sont fabriqués dans une dizaine de pays au moins. L’abandon de l’euro et la fermeture des frontières va donc renchérir les importations et tuer nos exportations. Une brutale dévaluation de la monnaie, avec son corollaire qu’est l’inflation,  se traduirait par un chômage d’un million de chômeurs en plus sur un an si l’on tient compte des effets des pertes de marché à l’exportation et des pertes de consommation de produits élaborés en France mais devenus trop chers. Le programme du FN comporte par ailleurs bien d’autres contradictions et approximations. Il faut notamment noter la promesse illusoire d’augmentation de pouvoir d’achat de plusieurs catégories qu’on ne pourrait financer que par l’emprunt c’est-à-dire en augmentant encore la dette donc en dépendant encore davantage de l’étranger qui précisément détient majoritairement cette dette. Du coup les taux d’intérêt s’envoleraient et viendraient peser encore davantage à la fois sur la compétitivité des entreprises et sur la consommation. Pour résumer le programme économique du FN conduirait à la ruine du pays et cela rapidement d’autant il ne faudrait guère compter sur la complaisance des agences de notation, des prêteurs et des investisseurs. Ou bien ce programme économique constitue une imposture ou bien il révèle une méconnaissance totale de l’évolution structurelle des processus de production notamment de l’internationalisation des économies. 

« FN » : Jean-Marie Le Pen veut racheter la marque !

« FN » : Jean-Marie Le Pen veut racheter la marque !

D’une certaine manière Marine Le Pen  est un peu piégé par sa propre proposition de changer le nom du front national. En effet en cas de changement de nom , Jean-Marie Le Pen annonce déjà la couleur : il veut récupérer la marque. Ce changement de nom a été évoqué de nombreuses fois par la direction actuelle du parti de l’extrême droite précisément pour couper les ponts avec Jean-Marie Le Pen et  encore davantage dédiaboliser l’organisation Progressivement leurs des campagnes électorales, on met de côté le front national pour ici substituer le mot bleu marine voir récemment Marine tout court. Une sorte de personnalisation à l’extrême, typique des partis d’extrême droite. Il a aussi été envisagé de nommer l’organisation du nom de « patriotes » par opposé aus mondialistes que représenteraient tous les autres partis. Il est clair que juridiquement Jean Marie Le Pen peut faire jouer son droit d’antériorité sur la marque FN qu’il a créé et dirigée pendant si longtemps. Derrière la bataille du changement de nom ce joue aussi un conflit sur les orientations. Jean-Marie Le Pen entend conserver sa ligne originelle au Front National clairement parti d’extrême droite et s’oppose à la transformation de l’organisation en partie attrape-tout. Alors que Florian Philippot, vice-président du Front national, n’a pas exclu un changement de nom du parti, Jean-Marie Le Pen place donc  déjà ses pions. « Une chose est sûre, si la direction du FN abandonne le nom, je le récupérerai. « , déclare-t-il dans un entretien au journal d’extrême-droite Rivarol, à paraître jeudi 24 décembre. « Les deux personnes qui s’avancent pour demander de changer le nom du Front national n’en font pas partie, mais lui doivent leur siège, aussi bien M. [Robert] Ménard à Béziers que M. [Gilbert] Collard dans le Gard. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont vraiment pas la reconnaissance du ventre », affirme-t-il également. « S’ils s’étaient présentés sous leur propre couleur, (ils) auraient fait tchoufa comme on disait en Algérie. Tout cela est non seulement ridicule mais un tel changement serait criminel ». Le cofondateur du Front national déclare également qu’« en tout cas, si l’on veut lancer un débat sur ce sujet, il faut y associer Jean-Marie Le Pen et ses amis. Sinon ce n’est pas un vrai débat, c’est un monologue. Mais alors il faut organiser un congrès physique, pas un congrès postal ».

 

« Sarkozy fait monter le FN » (Estrosi)

« Sarkozy fait monter le FN »  (Estrosi)

 

Nombre de responsables chez les républicains estiment  que la position du ni-ni imposée par Sarkozy constitue une ligne politique qui mène à l’impasse.  Première observation,  c’est grâce au front républicain et au  report massif des voix de la gauche sur le candidat de droite que Sarkozy peut se prévaloir d’avoir emporté au moins trois régions qui sinon serait tombées  dans les mains du FN. Un argument sur lequel s’assoit Sarkozy ;  second élément,  avancé celui-là par Estrosi qui a largement bénéficié des voix de gauche : en adoptant des propos très marqués à droite Sarkozy ne fait que donner une légitimité supplémentaire aux thèses du front national. En clair Sarkozy court après le front national.  Dernier élément et non le moindre cette stratégie du ni ni ne pourra pas tenir dans le cadre des élections présidentielles de 2017. Sarkozy sera contraint de composer non seulement avec les libéraux et le centre mais aussi lors  du deuxième tour avec la gauche. L’attitude de Sarkozy est donc particulièrement hypocrite et contradictoire. De ce point de vue le clivage entre certains de la droite classique et Sarkozy ne fait que s’agrandir et Sarkozy ne dispose plus de la crédibilité politique nécessaire pour imposer réellement sa ligne. Où alors il le fait de façon brutale « Au soir du premier tour, j’ai décidé de faire campagne sur le thème de la +résistance+ face au Front national. Je n’ai pas adopté, comme le voulait Nicolas Sarkozy, la ligne du +ni-ni+ », indique  Estrosi précisant   »faire une différence entre le Parti socialiste et le Front national, qui est un mouvement sectaire et nauséabond », alors que des élus PS « m’ont, ici, apporté un soutien sans faille et sans contrepartie ». Mais contrairement à lui, je ne pense pas que nous, élus Républicains, devions tenir un discours toujours plus à droite. Plus on va à droite, plus on fait monter le FN », poursuit Christian Estrosi qui, « plutôt que chasser sur le terrain du Front national préfère chasser le Front national du terrain ». Le député-maire de Nice, qui regrette que Les Républicains « n’aient pas su collectivement donner une bonne image », s’est abstenu de participer au bureau politique de LR lundi et à la réunion du groupe LR à l’Assemblée nationale mardi « pour ne pas participer à un débat à chaud, rentrer dans les jeux des petites phrases ». Christian Estrosi est également critique sur l’éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction du parti. « J’attendais de Nicolas Sarkozy un message d’unité et de rassemblement et des mots qui apaisent. Ces décisions sur l’organisation interne du parti sont prématurées. Ne pouvions-nous attendre le conseil national de février? », se demande-t-il en proposant d’avancer la primaire à droite au printemps.

Progression du FN : inquiétante pour 57 % des Français

Progression du FN : inquiétante pour 57 % des Français

 

Dans un sondage Ipsos pour France Info on apprend que 57 % des Français sont inquiets de la progression du FN. Pour 47% des personnes interrogées, les conséquences d’une victoire du FN dans une région sont   »une très mauvaise chose », alors qu’elles ne sont que 22% à le penser pour la gauche et 11% pour la droite.  De manière générale, les Français font surtout confiance à la droite (41%) pour gouverner le pays, avant la gauche (39%) et le Front National (20%). Ce sondage démontre à l’évidence l’écart qu’il y a entre la confiance qu’on fait au Front National pour gouverner le pays (20 % des interrogés) et entre le score obtenu au régional ,  ce qui démontre à l’évidence que plus de la moitié  des électeurs du FN vote contre les partis classiques de droite et de gauche mais sans pour autant adhérer au contenu programmatique du FN qu’ils ignorent d’ailleurs souvent.  Malgré l’inquiétude exprimée par les électeurs, c’est bien la présidente du FN qui sort renforcée du premier tour. 73% des personnes interrogées le pensent. Les autres leaders politiques arrivent loin derrière. 60% des sondés estiment ainsi que Nicolas Sarkozy est sorti « plutôt affaibli » de l’entre-deux-tours. Sa doctrine du « ni-ni » (ni fusion, ni retrait des listes pour faire barrage au FN) est sans doute l’une des causes : 54% des Français la désapprouvent, selon Ipsos.    François Hollande est l’autre grand perdant du premier tour : 64 % des électeurs pensent qu’il en est, lui aussi, sorti « plutôt affaibli ». Seuls 6% d’entre eux pensent le contraire.

Résultats Elections régionales: aucune région pour le FN

Elections régionales: aucune région pour le FN

Les abstentionnistes du premier tour se sont réveillés au second et ont fait barrage au FN qui ne remporterait aucune région. Ce dimanche se déroule le second tour des élections régionales en France. Plus de 45 millions de Français sont attendus aux urnes pour ces dernières élections avant les présidentielles de 2017. C’est par ailleurs le premier scrutin régional à 13 régions. Voici les premiers résultats, selon RTBF, c’est le républicain Xavier Bertrand qui aurait remporté le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, au détriment de Marine Le Pen. En PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur), c’est Christian Estrosi qui remporterait la région. , Philippe Richert (LR) aurait battu le candidat FN Floriant Philippot en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. En Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, le socialiste Alain Rousset resterait en tête. François Bonneau (PS+PRG) aurait gagné le Centre-Val de Loire, Gilles Simeoni aurait remporté la Corse, Bruno Retailleau (LR) serait en tête de la région Pays de Loire et Jean-Yves Le Drian (PS) aurait remporté la Bretagne.

FN-Le Pen : machine à fric

FN-Le Pen : machine à fric

Une formidable machine à cash qui aurait tourné à plein régime sur le dos des contribuables pendant des années. Le soupçon des enquêteurs : cette machine aurait pour but de gonfler les frais de campagne des candidats afin de toucher un remboursement maximum de l’Etat et empocher la différence avec la complicité d’un prestataire. Le 1er décembre, des élus FN du Nord en rébellion ont fait de nouvelles révélations sur les dépenses liées aux élections départementales 2015. « Le kit obligatoire incluait 1.400 euros de frais d’expert-comptable des comptes de campagne alors qu’un comptable local me le faisait pour 600 euros », relève Jean-Luc François Laurent, conseiller municipal à Valenciennes. « Le parti m’a obligé à acheter 200 affiches alors que je n’en ai utilisé qu’une soixantaine », renchérit Francis Boudrenghien, élu à Anzin. Les tarifs surélevés et les prestations surdimensionnées sont deux des techniques dans le viseur de la justice. Selon nos informations, l’enquête  a progressé: lors de sa campagne présidentielle de 2012, Marine Le Pen a acheté les documents de sa propagande officielle – affiches, professions de foi, bulletins de vote – pour quelque 2,43 millions d’euros à la société de communication Riwal. Or, celle-ci a ensuite sous-traité la réalisation effective des documents pour un coût de seulement… 630 000 euros. Soit une marge de 1,8 million d’euros ! Contacté le 8 décembre, l’avocat de la société Riwal assure que la facture n’incluait toutefois pas l’achat du papier effectué directement par l’agence, mais reconnaît que la marge avoisinait les 50 %. « C’est peut-être légal mais c’est une forme d’arnaque à l’article R-39 du code électoral qui encadre les subventions publiques, grince un des imprimeurs. D’habitude, les candidats flèchent directement les remboursements de l’Etat vers les imprimeurs sans permettre à un intermédiaire d’engranger de juteux profits. » Mais pour Marine Le Pen, la société Riwal n’est pas exactement un prestataire comme les autres. Dirigée par un de ses proches, l’ancien leader du GUD Frédéric Chatillon, cette agence de communication a mis en 2012 des locaux et certains de ses salariés à la disposition du micro-parti Jeanne, l’association qui récolte depuis 2010 des fonds pour la présidente du FN. Certaines années, Riwal a même payé les experts chargés de la comptabilité de Jeanne. Une confusion des moyens entre une entreprise et un parti formellement interdite par l’article 11-4 de la loi de 1988 sur le financement de la vie politique. Mieux, en 2012, l’agence de communication a accordé 8,6 millions d’euros de crédits fournisseurs au micro-parti Jeanne pour l’aider à financer la campagne de quelque 520 candidats FN aux élections législatives. Avec une mécanique bien huilée. Chaque candidat achetait un kit de campagne pour 16.650 euros (affiches, tracts, sites internet, etc.) et souscrivait dans la foulée un emprunt à 6,5 % auprès du micro-parti Jeanne pour le financer. Sur le papier, Jeanne jouait les banquiers auprès des candidats. Dans les faits, c’est Riwal qui fournissait le kit et accordait un crédit fournisseur à Jeanne… Après l’élection, au moment de toucher les remboursements de l’Etat, tout le monde y gagnait. En gonflant ses tarifs – ceux des sites internet ont bondi de 125 % entre les élections cantonales et législatives ! -, la société Riwal dégageait de confortables marges. Quant au micro-parti Jeanne, il touchait les intérêts pour des prêts dont il n’avait pas réellement assumé la charge dans ses comptes. Une manne de 360 000 euros en 2012 sur les 556 000 euros réclamés à l’Etat. « Une première dans l’histoire des affaires de financement politique, pointe un habitué du contrôle des comptes de campagne. On reproche habituellement aux partis de masquer les aides aux candidats plutôt que de récupérer de l’argent sur leurs frais de campagne. » Mis en examen en tant que parti pour complicité d’escroquerie en septembre, le Front national est soupçonné d’avoir aussi profité du système. En 2013, la prospère société Riwal a financé l’achat et la livraison de 44 duplicopieurs et 2 photocopieurs pour les fédérations locales du FN et les bureaux de Marine Le Pen. Et ce sans réclamer de paiement… Ce n’est qu’en 2015 lorsque les enquêteurs ont mis leur nez dans les comptes qu’une facture de 192 000 euros a été ressortie des tiroirs au nom de Gwenloc. Une société intermédiaire de location créée en 2014 et gérée par Gorete Varandas, actuelle candidate FN dans le Val-de-Marne… Dans une étonnante inversion des rôles, le Front national s’est aussi transformé ponctuellement en sous-traitant de l’agence Riwal. Le parti a perçu 412 000 euros pour l’impression d’une série spécifique de tracts destinés aux candidats aux législatives de 2012. Un travail ultra-rémunérateur puisque la réalisation n’aurait en réalité coûté que… 83 000 euros au Front. Autant d’opérations qui font planer de lourds soupçons sur les finances du FN et de sa présidente. Contactés, les responsables du Front national et du micro-parti Jeanne ont renvoyé Challenges vers l’avocat de la société Riwal.

(Article lu dans Challenge)

FN : un programme économique qui mènera à la ruine

 

 

Pour l’essentiel le programme du FN se résume à l’abandon de l’euro et au retour au franc. Une orientation qui fait complètement abstraction de la complexité des processus de production, de leur nature et des champs géographiques d’échanges. Inévitablement, le retour au franc se traduira par une inflation de l’ordre de 20 à 25 % qui entamera d’autant les revenus. Il est en effet illusoire de penser que la France sera en  capacité d’atteindre la compétitivité nécessaire pour maintenir des productions relocalisées à leur prix actuel. Cela en raison du niveau et de la structure des coûts. À moins de réduire de manière drastique salaire et fiscalité. Aujourd’hui notre économie est internationalisée à plus de 50 % (import plus export sur PIB). A qui vendra-t-on par exemple nos matériels de transport notamment dans l’aéronautique ou dans la  construction automobile. En outre, nombre de productions françaises reposent  sur des processus de production largement internationalisés. C’est le cas par exemple pour Airbus dont les éléments sont fabriqués dans une dizaine de pays au moins. L’abandon de l’euro et la fermeture des frontières va donc renchérir les importations et tuer nos exportations. Une brutale dévaluation de la monnaie, avec son corollaire qu’est l’inflation,  se traduirait par un chômage d’un million de chômeurs en plus sur un an si l’on tient compte des effets des pertes de marché à l’exportation et des pertes de consommation de produits élaborés en France mais devenus trop chers. Le programme du FN comporte par ailleurs bien d’autres contradictions et approximations. Il faut notamment noter la promesse illusoire d’augmentation de pouvoir d’achat de plusieurs catégories qu’on ne pourrait financer que par l’emprunt c’est-à-dire en augmentant encore la dette donc en dépendant encore davantage de l’étranger qui précisément détient majoritairement cette dette. Du coup les taux d’intérêt s’envoleraient et viendraient peser encore davantage à la fois sur la compétitivité des entreprises et sur la consommation. Pour résumer le programme économique du FN conduirait à la ruine du pays et cela rapidement d’autant il ne faudrait guère compter sur la complaisance des agences de notation, des prêteurs et des investisseurs. Ou bien ce programme économique constitue une imposture ou bien il révèle une méconnaissance totale de l’évolution structurelle des processus de production notamment de l’internationalisation des économies. 

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