Archive pour le Tag 'FN'

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Changement de nom du FN , c’est bidon »(Jean-Marie Le Pen)

Changement de nom du FN , c’est bidon »(Jean-Marie Le Pen)

 

Le vice-président du parti, Florian Philippot, envisage de changer le nom du parti. Mais Jean-Marie Le Pen n’est pas de cet avis. Il explique au Figaro que « le changement de nom, c’est comme le changement du climat, c’est bidon ». Le fondateur du Front national « observe un certain nombre de failles, y compris sur le plan technique puisqu’il y a eu des problèmes d’affiches et de bulletins de vote (…) Je constate que le Front national est probablement le seul parti politique au monde qui n’a pas de journal ». Il ajoute : « La pensée politique si Marine Le Pen quitte le terrain de l’euro, sans doute se privera-t-elle des services de monsieur Philippot.  « .  Quant au rôle de Marine Le Pen dans l’opposition, Jean-Marie Le Pen juge que sa fille « sera amenée à animer une opposition radicale au macronisme.

Législatives : Collard, le philosophe de bistrot du FN, battu

Législatives : Collard, le philosophe de bistrot du FN,  battu

Collard, apparenté FN mais qui parle en son nom pourrait bien être victime de ses saillies populistes, agressives et vulgaires. Un  sondage du JDD le donne battu. D’une  certaine manière,  Collard réunit toutes les tares du FN, une incompétence totale bien sûr mais aussi uen grossièreté, une hypocrisie et une haine de l’autre même à l’intérieur du FN.   Vendredi, Gilbert Collard a reproché à Florian Philippot de ne pas jouer collectif. Si le député RBM du Gard a «toujours» été contre la sortie de l’Euro – bien qu’il pense que cette monnaie est «pourrie» pour les Français -, il estime cependant qu’il faut suivre la ligne définie par le parti. Et selon lui, Philippot ne respecte pas un principe «démocratique» consistant à se plier à la ligne politique du mouvement, la future ligne restant à définir. «Il faudrait que les egos se calment car cela va finir par nous faire du tort aux législatives!», avertit le parlementaire, avant de lâcher, avec ironie: «Que l’on sorte ou pas de l’euro, si Philippot sort, on aura au moins une sortie».Il il n aura une autre : la sienne ! Si l’élection avait lieu aujourd’hui, le candidat Front national dans la 2e circonscription du Gard serait en bien mauvaise position pour rempiler au palais Bourbon. L’avocat de formation arriverait néanmoins en tête du premier tour avec 32% des intentions de vote. Il devancerait ainsi la candidate En marche également soutenue par le PS, Marie Sara, créditée de 31% des voix. Macron n’était pourtant arrivé que quatrième lors du premier tour de la présidentielle…  »Il y a une incertitude de premier tour, mais on constate un phénomène attrape-tout et un effet de souffle post-présidentielle pour les candidats d’En marche », souligne Frédréic Dabi. Pour le second tour, l’Ifop a testé deux configurations : celle d’une triangulaire incluant Gilbert Collard, Marie Sara et Pascale Mourrut et celle d’un face-à-face classique entre le frontiste et la torera d’En Marche. Dans les deux cas, Marie Sara l’emporterait.

 

* La représentativité des échantillons a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée). Pour ces tailles d’échantillon, la marge d’erreur est de plus ou moins 1,8 point pour une intention de vote de 5%, de plus ou moins 2,4 pour un score de 10%, de plus ou moins 3,3 pour un score de 20%, de plus ou moins 3,7 pour un score de 30%, de plus ou moins 4 pour un score de 40% et de plus ou moins 4,1 pour un score de 50%.

FN : Philippot pourra partir (Marine Le Pen)

FN : Philippot pourra partir (Marine Le Pen)

 

 

La fracture au sein du front national se confirme avec la déclaration de Marine Le Pen concernant le possible départ de Philippot. Un départ probable si le front national devait finalement abandonner le retour au franc. Une conséquence directe du débat pitoyable de Marine Le Pen  face à Macon ; une Marine Le Pen  complètement incapable d’expliquer la pertinence de sa proposition monétaire. Avec le départ éventuel de Philippot se serait alors l’abandon des positions économiques du Front National et le recentrage sur essentiellement les thèmes identitaires, surtout sur l’immigration. Invitée de FranceInfo ce lundi matin, Marine Le Pen a redit que la sortie de l’euro -sujet qui fait débat au sein du parti frontiste- pourrait être abandonné du programme à moyen terme. C’est en effet le sujet qui cristallise au FN et à cause duquel, selon certains cadres, le parti de Marine Le Pen a subi une nette défaite lors de la présidentielle.   « Ce retour à la souveraineté monétaire inquiète les Français, ça va être un débat, nous allons devoir ouvrir cette discussion pour savoir comment faire pour que les Français ne soient pas terrorisés par la souveraineté monétaire que nous appelons de nos voeux », a expliqué Marine Le Pen.   Or, la sortie de l’euro, c’est la mesure emblématique portée par Florian Philippot, le bras droit de Marine Le Pen, qui du coup a menacé de quitter le parti si elle était abandonnée. « Il exprime une conviction qui est une conviction forte et après tout, il ira au bout de ses convictions! », a expliqué Marine Le Pen, ouvrant la voie à un départ du FN du numéro 2 du parti. « Si, demain, les adhérents du FN décidaient qu’on doit abandonner cette partie-là, il ne se sentirait plus en accord avec ses convictions, je trouve que c’est tout à son honneur », a-t-elle ajouté.  Critiqué dès le soir du second tour, Florian Philippot a depuis créé une association au sein du FN, Les patriotes, qu’il présente comme une structure censée aider au « rassemblement » mais qui pourrait évidemment se transformer en parti politique si Philippot devait quitter le front national. D’après lui, les médias et les adversaires politiques du Front national auraient « fait croire » pendant l’entre-deux tours de la présidentielle que le parti défendait le principe d’une double monnaie « dans les portefeuilles » alors que le parti d’extrême droite y est selon lui défavorable. Pour Philippot l’orientation est claire il s’agit de l’abandon pur et simple de l’euro et le retour au franc. Il n’y aurait donc pas coexistence de deux monnaies comme avait tenté de le démontrer Marine Le Pen  face à Macon (l’écu le franc). « On a fait croire aux Français qu’il y aurait deux monnaies dans le portefeuille, ce qui était faux, ça n’a jamais été notre ambition » et « ça a stressé tout le monde », a insisté le vice-président frontiste, préparant ainsi sa future défense.

 

 

Une campagne législative pour faire éclater le PS, les Républicains et le FN

Une campagne législative pour faire éclater le PS, les Républicains et le FN

 

Avec les prévisions des sondages aux législatives Macron  pourrait bien faire éclater non seulement le parti socialiste et les Républicain mais aussi le Front national. Pour le parti socialiste, la division est consommée depuis longtemps. Pour les Républicains,  elle interviendra après les législatives avec le ralliement à Macron de nombre de progressistes. Enfin le Front National sera lui aussi très affecté par la division qui apparaît maintenant entre les partisans de l’abandon de l’euro comme Philippot  et ceux qui se résignent  à son maintien pour mieux coller à l’avis des Français majoritairement pour l’euro. Les différents sondages montrent en effet que la république en marche pourrait obtenir autour de 30 % des intentions de vote au niveau national, contre autour de 20 % pour la droite comme pour le FN, loin devant La France insoumise (14 %) et le PS (8 %). Le nouvel exécutif obtiendrait aujourd’hui 280 à 300 députés, Même dans l’hypothèse basse, il aurait une majorité absolue », souligne Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint d’OpinionWay. La majorité absolue est à 289 sièges. la droite obtiendrait 150 à 170 sièges, soit moins que dans l’Assemblée sortante (199 en incluant les apparentés). L’extrême-droite, confronté à un plafond de verre dans les scrutins majoritaires à deux tours, est créditée de 10 à 15 élus,.  La gauche serait très minoritaire dans l’hémicycle. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon n’en réalise pas moins une petite percée avec la perspective de 20 à 25 députés. Le Parti socialiste, lui, en obtiendrait aujourd’hui entre 40 et 50. Pas moins de 62 % des Français qui disent vouloir voter pour un candidat du PS lors des législatives souhaitent qu’Emmanuel Macron dispose au final d’une majorité. Un véritable big-bang politique se prépare avec l’éclatement des trois formations citées. Pour preuve au PS, au Front National et chez les Républicains on se prépare même à changer de nom mais aussi de ligne stratégique.

Au FN, la guerre entre les souverainistes et les identitaires

Au FN, la guerre entre les souverainistes et les identitaires

 

Deux clans  s’affrontent et  pourraient bien faire éclater le FN. Marine Le Pen, juge  elle-même qu’une « réflexion » devait être menée au sein de son mouvement sur la sortie de la monnaie unique. « Nous allons devoir en tenir compte, discuter, réfléchir (…). Ça sera le chantier que nous ouvrirons après les législatives, ça sera le congrès. Chacun pourra s’exprimer. » En vérité,  le débat est déjà largement lancé avec d’un côté Philippot qui menace de démissionner pour le cas où le Front National reviendrait sur sa décision d’abandonner l’euro. Philippot qui vient d’ailleurs de lancer son propre mouvement. Face à Philippot, les identitaires prêts à n’importe quelle concession sur le plan économique à condition de recentrer le Front National sur ce qui fait son fonds de commerce à savoir le racisme. Le mea culpa de Marine Le Pen sur sa posture face à Macron cache mal le virage fondamental que pourrait prendre le Front National vis-à-vis de l’Europe. D’un côté, Florian Philippot et ses partisans. De l’autre, les cadres du FN réputés plus «  libéraux »  sur le plan économique. Le parti d’extrême droite se prépare à un débat musclé sur la question d’une sortie de l’euro, défendue jusque-là par Marine Le Pen. Sauf que la présidente frontiste l’a affirmé jeudi sur TF1, en reprenant la parole pour la première fois depuis sa défaite au second tour de l’élection présidentielle : « J’ai bien conscience que le sujet de l’euro a inquiété considérablement les Français, et même de manière presque irrationnelle. Mais c’est un fait et nous allons devoir en tenir compte, nous allons devoir discuter mais  . Florian Philippot a ainsi réaffirmé sur BFMTV et RMC qu’il ne pourrait plus rester dans ce parti si une sortie de l’euro était abandonnée. « Je ne me contredis pas à une semaine d’intervalle, ce n’est pas mon genre », a fait valoir le numéro deux du FN, en charge notamment de la stratégie, tout en assurant ne pas faire du « chantage ». L’autre camp, lui, est prêt à abandonner le retour au franc et Philippot avec !, sur LCP, le député Gilbert Collard a déclaré   »Je suis tout à fait favorable à l’idée qu’on affirme une fois pour toutes que l’euro mourra de sa vilaine mort mais [il ne faut] plus dire qu’on veut sortir de l’euro, les gens sont habitués à cette monnaie, ça les angoisse », a déclaré l’ancien avocat. « L’opinion publique n’en veut pas! », a-t-il lui aussi tranché, ironisant sur les menaces de départ de Florian Philippot. « Je voudrais qu’il reste, d’abord qui on enverrait dans les émissions de télé? » Plusieurs élus avaient eux aussi « pris acte » de la nécessité de faire évoluer le programme économique du Front national.

Sondages législatives : REM 32%, FN 19%, LR 18%

Sondages législatives : REM 32%, FN 19%, LR 18%

 

Un  second sondage qui confirme la très forte progression de REM, celui de Harris Interactive-Indeed pour LCP-Assemblée nationale publié jeudi. Les candidats de la République En Marche sont crédités de 32% (+3) des intentions de vote pour le premier tour des législatives et devanceraient le Front National (19%,-1) et les Républicains (18%,-2), selon un sondage Harris Interactive-Indeed pour LCP-Assemblée nationale publié jeudi. La France Insoumise est créditée de 16% (+2) des intentions de vote et le PS et leurs alliés de 6% (-1).Les élections législatives se tiendront le 11 et 18 juin prochain. Les partis doivent obtenir au moins 289 sièges à l’Assemblée nationale pour détenir la majorité absolue.

L’enquête a été réalisée en ligne du 16 au 18 mai auprès d’un échantillon de 1.019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, comprenant un échantillon de 940 inscrits sur les listes électorales.

Selon un sondage de mercredi de  l’institut Harris Interactive, La République En Marche accentue son avance avec 32 % d’intentions de vote (+3) pour ses candidats au premier tour du scrutin qui se déroulera dimanche 11 juin, devant Les Républicains (LR) et le Front national (FN) qui perdent chacun un point (19%).  La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon recueille quant à elle 15% d’intentions de vote, accusant une chute d’un point en une semaine, et le Parti socialiste allié au Parti radical de gauche 6% (-1), selon cette enquête pour France Télévisions. Les candidats d’Europe Écologie-Les Verts et les souverainistes de Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, sont crédités de 3% d’intentions de vote, ceux du Parti communiste de 2% et ceux de l’extrême gauche (LO ou NPA) de 1%.

Enquête réalisée en ligne du 15 au 17 mai (avant la présentation du nouveau gouvernement) auprès de 4.598 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 0,7 à 1,6 point. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

Le FN et Dupont-Aignan : fin du mariage

Le FN et Dupont-Aignan : fin du mariage

 

Le mariage entre le Front National et Dupont Aignan  aura été de courte durée, l’idylle aura duré seulement le temps d’une campagne. Il faut dire que les prétentions de Dupont Aignan étaient un peu exorbitantes aux yeux du Front National. Il exigeait en effet 120 candidats sur 574 alors qu’il a faits moins de 5 % aux présidentielles et surtout que son implantation locale est dérisoire. Les sondages lui donnent au mieux 3 % aux législatives. L’alliance n’aura donc pas duré bien longtemps. Selon lepoint.fr, l’accord entre le FN et Debout la France est fini. Lors d’un conseil national élargi aux candidats aux législatives du parti de Nicolas Dupont-Aignan, ce samedi, les conditions proposées par le FN auraient été revues à la baisse. L’accord prévoyait initialement que chaque parti retire des candidats dans plusieurs circonscriptions pour favoriser ceux de l’autre. Mais aujourd’hui, « [le FN] ne propose plus autant de circonscriptions gagnables que Nicolas Dupont-Aignan le voulait », explique au point.fr Dominique Jamet, ancien vice-président du parti qui a démissionné après le soutien à Marine Le Pen. Selon un cadre de Debout la France cité par le site de l’hebdomadaire, « au début, on parlait en interne de 120 candidats, puis finalement 50. Et maintenant, le FN n’arrive plus à trouver les circos ». En plus, le FN souhaitait que les troupes de Nicolas Dupont-Aignan se présentent avec une double étiquette FN et DLF. Ce dont le leader de Debout la France ne voulait absolument pas.

 

kits de campagne : le FN casse les prix !

kits de campagne : le FN  casse les prix !

D’après une information de la Tribune, suite à ses ennuis judicaires le Front national casse les prix des kits de campagne payés par ses candidats. DE plus de 16 000 euros, on  passe à 5000 euros avec possibilité d’un emprunt directement via le FN et non par le sulfureux micro parti micro-parti « Jeanne » de Marine Le Pen. Difficile de comprendre un telle différence de prix pour des prestations identiques, difficile aussi de comprendre qu’un parti aussi puissant que le FN ne puisse pas fiancer lui même le coût de la campagne et en reporte la charge sur des candidats dont les voix permettront le financement public  des partis. Les règles de financement des partis politiques ont été définies en 1988 avec la loi « relative à la transparence financière de la vie politique ». Elle instaure également une aide d’Etat, dépendante du nombre de parlementaires de chaque formation au Sénat et à l’Assemblée nationale. Depuis 1990, les partis non représentés au Parlement peuvent également bénéficier du financement public, proportionnellement au nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives, à condition qu’ils aient présenté des candidats dans au moins soixante-quinze circonscriptions (sur un total de 577). Avec le mode de financement des campagnes le FN joue sur les deux tableaux et se finance deux fois, une fois via la vente de kits aux candidats, une fois par les contributions publiques liées aux résultats des législatives. Le FN reprend donc pour les législatives 2017 son système de kits de campagne déjà employé pour de précédentes élections, notamment les législatives 2012, selon des documents consultés par l’AFP. Dans le kit de campagne « de base » à 5.500 euros figurent les documents de la campagne officielle (hors article R.39 du code électoral) pour 300 euros, la conception et l’impression d’un journal de 4 pages de campagne à 50.000 exemplaires pour 3.500 euros, un site-portail internet pour 400 euros et une expertise comptable pour 1.300 euros. Pour se procurer ce kit, les candidats du FN pourront obtenir un prêt « consenti par le Front national directement » à un taux de 5% sur 9 mois. En 2012, ce prêt se faisait via le micro-parti « Jeanne » de Marine Le Pen, avec un taux de 6,5% sur un an. 525 candidats frontistes sur 577 avaient eu recours au kit obligatoire aux yeux de nombre d’entre eux, dont les prestations étaient fournies par Riwal, société d’un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, ex-dirigeant du GUD qui a encore œuvré dans la communication frontiste lors de la campagne 2017.En 2012, le montant moyen du kit était de 16.650 euros, dont 600 euros pour les documents de campagne officielle, 3.500 euros à 5.900 euros selon le format pour la conception et l’impression d’un journal 4 pages à 30.000 exemplaires, 1.800 euros pour le site-portail internet, 1.200 euros pour les frais d’expertise-comptable. S’y ajoutaient de nombreuses autres prestations. Le FN avait défendu ce système: offrir une campagne clé en mains à des candidats peu expérimentés. Les juges y ont vu une escroquerie au préjudice de l’Etat, avec pour « unique but de majorer les dépenses électorales remboursables » et ont renvoyé le FN en procès à une date encore inconnue. Des enquêtes judiciaires ont été ouvertes concernant les campagnes frontistes ultérieures.

FN : un score historique mais un échec

FN : un score historique mais un échec

 

 

Indéniablement en recueillant environ 10 millions de suffrages le Front National a enregistré un score historique. Pourtant ce relatif succès laisse un goût d’échec au point d’ailleurs que se pose la question de l’avenir même du front national. L’ancien parti de Jean-Marie Le Pen pourrait même envisager de changer de nom mais peut-être aussi de stratégie en tentant une alliance avec les autres droites. Du coup, l’idéologie et les orientations  pourraient évoluer dans le même temps. Une évolution qui pourrait contrarier  les plus radicaux Se pose aussi la question du leader car Marine Le Pen a montré qu’elle avait atteint son seuil de compétences. Mais Compte tenu du fonctionnement démocratique du front national, elle ne sera pas facile à déboulonner. Donc un résultat paradoxal qui place le Front national à un moment critique de son histoire et peut-être, si la volonté de la candidate aboutit, à la veille d’une mue destinée à faire oublier ses faiblesses traditionnelles. « C’est un score historique mais, d’un autre côté, Marine Le Pen a fait monter les attentes d’une partie de ses électeurs depuis son accession à la tête du FN (en 2011-NDLR) », juge Joël Gombin, doctorant à l’université de Picardie et spécialiste du FN. « Elle se trouve dans un paradoxe, celui d’un véritable succès vécu comme un échec par ses partisans et les cadres de son parti », ajoute-t-il.   »On a vu réapparaître certaines faiblesses du FN : son caractère radical, populiste, son incapacité à présenter un programme social et économique cohérent, ses divisions internes et son image de parti d’extrême droite », selon Gilles Ivaldi, chercheur au CNRS et à l’université de Nice. « Il y a beaucoup de déception en interne même si personne ne conteste le leadership », relève par ailleurs Sylvain Crépon, chercheur à l’université de Tours. Pour réussir sa métamorphose, l’eurodéputée espère à plus ou moins brève échéance attirer à elle de nouveaux alliés, après le député Nicolas Dupont-Aignan bombardé « premier ministrable » de Marine Le Pen dans l’entre-deux-tours. La formation rêve de se constituer un groupe d’au moins 15 députés, un minimum qui lui garantirait une plus large exposition médiatique, davantage de financements et des facilités logistiques. « Ça pourrait amener progressivement le FN dans ce qui est la trajectoire de tous les partis populistes de droite. En France, la droite populiste a été maintenue longtemps a l’écart des cercles du pouvoir », relève Gilles Ivaldi. « Mais, en Autriche, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Italie, les droites populistes sont, à un moment donné, entrées dans des coalitions », ajoute-t-il. « Dans la plupart des cas, ça ne s’est pas très bien passé pour elles. »

Macron dénonce la paresse et le danger du FN

Macron dénonce la paresse et le danger du FN

 

 

Au cours du débat Marine Le Pen a été l’auteur d’une trentaine d’approximations, d’erreurs et de contrevérités. Notamment dans le domaine économique et social en dépit des nombreuses fiches qu’elle possédait, elle s’est complètement empêtrée dans ses contradictions. Du pain béni évidemment pour Macron qui a dénoncé l’impréparation de la candidate, sa paresse et le danger des propositions farfelues du Front national. Les fiches techniques avaient sans doute été préparées par l’entourage de Marine Le Pen, des fiches aux informations erronées et constituées surtout de fausses citations ou de citations tronquées de Macron. Bref des fiches et des propos qui confirmaient la grande paresse intellectuelle du Front national dont le fond de commerce est essentiellement constitué par son aversion de tout ce qui est étranger. Bref on se serait cru davantage dans un bistrot que dans un débat télévisé mettant en jeu l’élection d’un président de la publique. Macron a eu beau jeu de dénoncer cette impréparation et ce je-m’en-foutisme du Front national. Le sommet de la nullité de Marine Le Pen est en particulier apparu lors  du débat sur le thème économique et notamment sur la sortie de l’euro.  Emmanuel Macron a fustigé mercredi le « bidouillage » de Marine Le Pen sur l’euro, qui révèle selon lui l’ »impréparation crasse » de la candidate du Front national à l’élection présidentielle. A quatre jours du second tour, Marine Le Pen a répété lors du débat télévisé d’entre-deux-tours qu’elle voulait revenir au franc et expliqué qu’existerait en parallèle un euro « panier de monnaies » qui serait utilisé comme l’a été selon elle l’ECU. « C’est n’importe quoi Mme Le Pen, ça n’a jamais existé », a répliqué Emmanuel Macron. « Votre bidouillage (…) n’a aucun sens, d’ailleurs il manifeste une impréparation crasse », a-t-il ajouté. Accusé par son adversaire de vouloir faire peur aux Français sur la sortie de l’euro, Emmanuel Macron lui a répondu : « la grande peur, qui la manipule depuis le début ? C’est vous. » Sortir de l’euro, « c’est un projet mortifère et c’est un projet dangereux », a poursuivi Emmanuel Macron. « Ce que vous proposez, c’est la guerre des monnaies ».

La retraite à 60 ans (FN)… non à 40 ans !

La retraite à 60 ans (FN)… non à 40 ans !

Marine Le Pen fait du Mitterrand et promet la retraite à 60 ans sans tenir compte évidemment des conditions de financement de cette promesse et sans tenir compte de l’évolution démographique. la sécu traîne déjà une dette accumulées de plus de 160 milliards par an , les régimes de retraite dégagent un déficit annuel de 10 milliards. Du coup rajouter  17 milliards paraît possible au Front national qui entretient un rapport approximatif avec les chiffres. Pourquoi pas aussi la retraite à 40 ans ! La candidate FN à l’Élysée a indiqué mardi qu’elle entendait ramener la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation  à la fin du quinquennat  Jusqu’à présent, Marine Le Pen ne fixait pas de condition ou de délai à cette promesse de campagne.    D’après la dernière prévision du comité d’orientation des retraites, le rapport de dépendance démographique c’est-à-dire la proportion des personnes de plus de 60 ans par rapport à celles en âge de travailler (20 à 59 ans), s’avère plus fort qu’il ne l’était lors des précédentes estimations, publiées en 2010. De 0,43 il passe à 0,62 en 2040 puis à 0,74 en 2060. C’est ce dernier chiffre qui a changé, puisqu’en 2010, on ne tablait encore que sur une statistique de 0,70. Autrement dit, en renversant le chiffre, dans 43 ans, il n’y aura plus que 1,35 personne âgée de 20 à 59 ans pour un senior, contre 2,32 aujourd’hui, et 1,43 prévu auparavant. Le nombre de personnes âgées a ainsi été révisée à la hausse de 3% d’ici à 2060 quand celui de la population en âge de travailler a lui été diminué de 3%. Deux explications à cela. La premières est que l’espérance de vie a été rehaussée. Une personne née en 1990 aurait ainsi une espérance de vie de plus de 32 ans passée 60 ans, alors que ce chiffre était de 31 ans dans la précédente prévision. Par ailleurs, le solde migratoire a été revu à la baisse à +70.000 par an, contre +100.000 auparavant. La conséquence est que le financement du système de retraite va être plus lourd. Les Échos font ainsi état de nouveaux besoins à hauteur de 10 milliards d’euros d’ici à 2040 et 15 milliards à l’horizon 2060. La faillite est donc proche Ce que pense d’ailleurs l’opinion  d’après Selon l‘enquête  IFOP 2016 réalisée pour le Cercle de l’Epargne,   70% de nos concitoyens croient que notre régime obligatoire de retraite de base et de retraite complémentaire sera en faillite d’ici 10 ans. Une estimation qui paraît pertinente puisque chaque année le déficit de l’ensemble des systèmes de retraite et de l’ordre  de 10 milliards. D’après le comité d’orientation des retraites (COR) l’équilibre devrait cependant être retrouvé d’ici 2030. Malheureusement le COR prévoyait encore récemment que cet équilibre serait atteint en 2020. Alors 2020,2030 2050, en fait  personne n’en sait rien car tout dépendra du rapport entre actifs et retraités, de la croissance donc aussi du chômage.  L’année dernière, le rapport du COR rappelait que selon les dernières données disponibles (), le déficit annuel de l’ensemble des régimes de retraite représentait 0,5% du PIB français, soit environ 10 milliards d’euros. « En 2012, les ressources de l’ensemble des régimes de retraite français légalement obligatoires (y compris le Fonds de solidarité vieillesse) représentaient 13,4 % du produit intérieur brut (PIB), et les dépenses 13,9 % du PIB ». Le COR poursuivait : « La hausse des dépenses […] correspond quasi intégralement à l’augmentation de la masse des prestations de droit direct, en lien avec l’augmentation régulière du nombre de retraités – portée notamment par l’arrivée aux âges de la retraite des générations du baby-boom au cours de la décennie – et avec l’augmentation de la pension moyenne des retraités – sous « l’effet de noria » traduisant l’amélioration régulière des carrières au fil des générations ». Parmi les différents scénarios envisagés, le COR entrevoit dans son dernier rapport un scénario central, dans lequel les régimes de retraites n’épongeraient pas leur déficit global avant 2030, révèle Le Figaro. Dans ce scénario, après 2030, les projections financières aboutissent à une hausse très progressive de l’excédent des régimes de retraites jusqu’à atteindre environ +0,4% du PIB en 2060 (selon Les Echos). Le scénario le plus optimiste, quant à lui, représente une situation où le chômage diminuerait drastiquement, et se stabiliserait à un niveau faible. Grâce à davantage de cotisations, le déficit actuel des régimes de retraites parviendrait à disparaître dès 2025, avant de laisser place à une augmentation progressive de l’excédent annuel des régimes de retraites jusqu’à +1,8% du PIB français en 2060 selon Les Echos. Pour Le Figaro, les prévisions du rapport 2015 du COR « confirme, surtout, que la réforme Touraine des retraites, baptisée « loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites », ne suffit pas ». Une situation effectivement catastrophique

Le prix de la baguette «en nouveau franc dans un an»(FN) !

Le prix de la baguette «en nouveau franc dans un an»(FN) !

 

 

C’est évidemment la grande pagaille au Front national à propos de la suppression de l’euro, objectif qui a brusquement disparu du programme après le soutien de Dupont Aignan. Marine Le Pen, elle, avance l’idée d’une double monnaie. Une prise de position qui contredit celle de Marion Maréchal Le Pen qui affirmait que le transfert de l’euro vers le franc demanderait des années. La grande confusion qui règne au Front National sur la réforme monétaire et son calendrier provient essentiellement de l’accord fictif conclu avec Dupont Aignan mais aussi des divisions internes. Soucieuse de dédiaboliser économiquement son parti marine Le Pen  est même prête à renvoyer aux calendes grecques la suppression de l’euro estimant que tout dépend de l’attitude de l’union européenne (. Une conception bien respective de la fameuse indépendance nationale ! (comme l’avait indiqué Fillon) Marine Le Pen espérait peut-être avoir clarifié sa position sur la sortie de l’euro, après un week-end de flottement. En résumé, en cas de victoire à l’élection présidentielle, elle souhaite remplacer la monnaie unique par un système de double monnaie avec une monnaie nationale et une monnaie commune. Outre le fait que cette transition soit plus compliquée à expliquer qu’une simple «sortie de l’euro», prônée par le FN depuis des années, toutes les ambiguïtés du dossier ne sont pas levées. En matière de calendrier, notamment, la candidate frontiste peine à dissiper la confusion, reflet du débat qui agite le FN. Quand Florian Philippot assure, sur France Inter ce lundi matin, que la baguette sera payable en «nouveau franc, très probablement dans un an», il manie un symbole fort. La candidate avait expliqué dimanche que cette monnaie nationale concernerait les achats quotidiens, tandis que l’euro «monnaie commune» concernerait uniquement «les grandes entreprises qui font du commerce international». Avec la baguette, l’illustration de ces achats quotidiens est parlante. Sauf que le vice-président du Front national, fervent défenseur de la sortie de l’euro, contredit Marion Maréchal-Le Pen sur la question du calendrier d’application de cette mesure. Visiblement soucieuse de ne pas braquer l’électorat de François Fillon au premier tour, la députée FN du Vaucluse a estimé samedi que la négociation avec les partenaires européens de la France, en cas d’accession de Marine Le Pen à l’Élysée, commencerait en 2018 et prendrait «plusieurs mois», voire «plusieurs années». «À l’issue de ces négociations, elle reviendra devant les Français pour leur laisser le choix». Au cours de la campagne, Marine Le Pen accordait pourtant un délai plus court – six mois – aux négociations, après quoi elle prévoyait un référendum. «Je pense que cette position, même sur le plan des traités stricto sensu et du droit, n’apparaissait pas tout à fait réalisable», a rebondi Marion Maréchal-Le Pen. Marine Le Pen a pris partie sur la question ce lundi matin. Sur Europe 1, elle a estimé qu’il y a eu une «incompréhension des propos» de sa nièce.

« FN, le parti de l’anti-France »(Macron)

«  FN, le parti de l’anti-France »(Macron)

 

Face à la vulgarité et à la violence des attaques de Marine Le Pen, Macron a aussi monté le ton. Lors de son meeting  de la Villette, le candidat d’En Marche !, favori des sondages, en a appelé à « l’esprit de résistance » face à l’extrême droite, à six jours du scrutin. « Ce sont eux, nos vrais ennemis, puissants, organisés, habiles, déterminés », a-t-il lancé. « Vous les croisez dans les rues, dans les campagnes ou sur la ‘Toile’, bien souvent masqués, aussi haineux que lâches. » « Le parti des agents du désastre, les instruments du pire, l’extrême droite française elle est là, avec leur parti Front national. Ils guettent depuis si longtemps l’effondrement que nous vivons pour en tirer profit », a-t-il poursuivi. « Ils utilisent la colère, ils propagent le mensonge. Depuis des décennies ils attisent la haine, fomentent les divisions, imposent leur discours de discrimination. » Quelques heures plus tôt, Marine Le Pen avait vigoureusement attaqué celui qu’elle a qualifié de « winner autoproclamé », lors de son dernier grand meeting avant le second tour. Emmanuel Macron l’a accusée d’incarner une « France grimaçante » et « recuite de haine », à laquelle il entend opposer la France de la « fraternité » et qui « parle à tous ». « Mme le Pen a parfaitement résumé la situation ce midi avec sa grossièreté bien connue », a-t-il déclaré. « Elle a dit ‘c’est En Marche ! ou crève’. Elle a raison, En Marche ! C’est nous ! » Poursuivant sa charge contre le Front national, il a accusé la candidate de n’apporter en réponse aux colères du peuple que « le repli, la fermeture, la haine, la sortie de la France de l’Europe, du monde et de l’Histoire », un « aller sans retour ». Il a attaqué son projet économique – « Soit ils augmenteront vos impôts, soit ils augmenteront votre dette mais il y aura un cocu » – et prévenu que le nationalisme revendiqué par le FN mène « à la guerre économique, la misère et la guerre tout court ». « Le Front national, c’est le parti de l’anti-France car ce que défend ce parti (…), ce qu’il propose c’est l’effondrement inéluctable de ce qui a fait la France, c’est la négation de nos valeurs, de nos forces, de notre grandeur », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron est allé encore plus loin dans la description des dangers représentés par le projet du FN. « Le projet de l’extrême droite c’est aussi la lutte contre la liberté de la presse (…) contre le liberté des femmes (…) contre le droit des couples de même sexe », a-t-il dit. « C’est la violence extrême contre les opposants politiques. » Il a accusé Marine Le Pen d’être l’alliée objective des djihadistes qui s’en prennent à la France, « en désignant les Français de confession musulmane comme l’ennemi » : « Mme Le Pen et nos assaillants se nourrissent l’un l’autre parce que leur objectif final, c’est la guerre civile, la division du pays. »

La fin de la monnaie unique : quelques mois, quelques années ou jamais pour le FN ?

La fin de la monnaie unique : quelques mois, quelques années ou jamais pour le FN ?

 

 

Brusquement, la fin de la monnaie unique ne devient plus l’Alpha et l’Omega de la politique économique du Front National qui maintenant affirme que « la transition de la monnaie unique à la monnaie commune européenne n’est pas un préalable à toute politique économique ». Un changement soudain pour coller à l’opinion favorable au maintien de l’euro (pour 75% des Français(. Et surtout pour tenter de récupérer les 4à 5 % des voix de Dupont Aignan qui a rejoint Marine Le Pen. Les propositions du Front National sont relativement floues et approximatives. Récemment Marine le Pen affirmait que l’abandon de la monnaie unique s’effectuerait dans un délai de 18 mois. De son e côté, la  députée FN Marion Maréchal-Le Pen a précisé que les négociations de sortie de l’euro dureraient beaucoup plus que les six mois initialement prévus et prendraient « peut-être plusieurs années » après les élections attendues dans d’autres pays. On ne sait plus très bien d’ailleurs si il y aurait véritablement l’abandon de l’euro puisque marine le Pen affirme vouloir  garder un euro « monnaie commune » et non plus unique mais seulement   »les grandes entreprises qui font du commerce international », parallèlement à une « monnaie nationale » pour les « achats quotidiens » des Français.  Pour les achats non quotidiens, pour l’épargne ou encore pour les investissements quelle monnaie faudra-t-il choisir ? Le changement de position du front national est purement électoral. Même au front national, on confirme pourtant que ce nouveau calendrier constitue bien un changement de position conjoncturelle. « Il y a eu accord de gouvernement avec Nicolas Dupont-Aignan. La donne est quand même assez différente », reconnaît Jean Messiha, le coordinateur du programme du FN. « Il y a effectivement la crainte exprimée par un certain nombre de Français que Marine a entendue, que nous avons intégrée dans les négociations que nous avons eues avec Nicolas Dupont-Aignan. » « Nous sommes des gens pragmatiques », a-t-il ajouté. Les économistes y voient l’effet de la prise de conscience par Marine Le Pen que la sortie de l’euro renforçait le « plafond de verre » qui l’empêchera d’être élue dimanche prochain, selon tous les sondages en vue du second tour. « C’est un vrai changement de pied mais ça déséquilibre complètement son programme économique et ça le rend impossible », déclare à Reuters Nicolas Bouzou, économiste et directeur du cabinet d’études Asteres. « Ils cherchaient un moyen de se sortir d’une situation où ils s’étaient enfermés ; l’alliance avec Dupont-Aignan leur a donné le prétexte politique pour en sortir mais du coup son programme s’écroule. » Pour Ludovic Subran, économiste chez l’assureur-crédit Euler Hermes, Marine Le Pen lâche du lest parce qu’elle a compris que les Français ont « peur de l’impact que cela aura, notamment sur la consommation et sur l’épargne ». « Mais ça ne change absolument rien à la fiction absolue qu’est l’idée d’avoir une double monnaie, une monnaie nationale et une monnaie pour les échanges internationaux. La monnaie locale se dévaluerait énormément et ça aurait un impact fort sur le bien-être des consommateurs, sans gain de compétitivité, estime-t-il. Christopher Dembik, responsable de la recherche à Saxo Bank, parle, lui, d’un « vrai revirement » et d’un « retour à la réalité, la sortie de l’euro est remise aux calendes grecques ». « Mais deux monnaies, ça n’a pas de sens. On renoue avec le serpent monétaire européen (avec l’euro monnaie commune-NDLR) qui avait un inconvénient, c’est que les monnaies nationales étaient soumises à la spéculation », ajoute-t-il. En abandonnant l’idée d’une sortie rapide de l’euro pour rassurer une partie de l’électorat, Marine Le Pen condamne le reste de son programme, selon les économistes. Nicolas Bouzou rappelle qu’elle prévoit une augmentation massive des dépenses publiques qui se traduirait selon lui par une « explosion du déficit budgétaire » et de la dette. « Il n’était rendu possible que par la monétisation de la dette par la Banque de France qui prêterait directement à l’Etat », explique-t-il. « Sans la monétisation de la dette par la Banque de France, le financement de son programme n’est plus possible. »

Le FN invente une « taxe antidélocalisation américaine qui n’existe pas

Le FN invente une   »taxe antidélocalisation américaine qui n’existe pas

Avec le FN plus c’est gros plus ça passe et le vice président  Philippot n’a pas hésité à proposer comme solution pour sauver Whirlpool de mettre en place une taxe comme celle des américains de 35 % sur tout produit réimporté d’une usine délocalisée. Un détail sente sans doute cette taxe n’existe pas aux États-Unis. Elle a certes été évoquée par Trump dans sa campagne électorale mais ne figure plus dans son programme fiscal. Invité de la matinale de France Inter ce jeudi 27 avril, Florian Philippot a déclaré  « Il n’est pas acceptable de voir des entreprises qui délocalisent comme le fait Whirlpool vers la Pologne après avoir bénéficié de beaucoup d’argent public pour ensuite revendre en France [...] Eh bien il faut mettre en place une taxe de 35% pour tout produit réimporté vers la France à partir d’une usine délocalisée. Une taxe dissuasive qui les fera réfléchir à deux fois avant de prendre ce type de décision [...] Quand il y a une concurrence déloyale, nous avons tout intérêt à nous protéger. La plupart des grands pays le font. Cette taxe de 35%, elle est mise en place aux Etats-Unis en ce qui concerne les délocalisations, elle a été efficace. Il faut que nous soyons volontaristes.«  Au micro de Radio Classique, le secrétaire général du Front national Nicolas Bay a également évoqué ce jeudi « cette taxe de 35% de droits de douane. Ce qu’a fait par exemple Donald Trump aux Etats-Unis avec les constructeurs automobiles. » Enfin dans un communiqué publié sur le site du FN, le parti explique que : « Marine Le Pen est la seule candidate à proposer une véritable protection pour notre tissu industriel. Elle seule mettra en place une taxe de 35 % sur les produits provenant d’usines délocalisées, afin de créer une véritable incitation à relocaliser et à produire en France ».

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