Archive pour le Tag 'FN'

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Les villes où le FN progresse

Les villes  où le FN progresse

En voix, sur la France entière, le parti de Marine Le Pen a rassemblé 4,65% des suffrages (avec les autres formations d’extrême-droite), a annoncé le ministre de l’Intérieur à l’issue du premier tour. Il y a 19 ans, le score du bloc était de 4,69%. Un résultat à relativiser. Cette année, comme en 1995, le FN n’a pu se présenter que dans une minorité de villes (600 sur 36.000), ce qui amoindrit considérablement son résultat. Car, dans le détail, c’est une bonne année pour le parti de Marine Le Pen. Il emporte une ville au premier tour, Hénin-Beaumont. Du jamais vu. Surtout, il était en tête dans au moins 16 villes :
Afficher Les villes où le FN est en tête au premier tour

A Béziers (Hérault, 45% pour Robert Ménard d’après le CSA), Saint-Gilles (Gard, 42,6% pour Gilbert Collard), Fréjus (Var, 40,3% pour David Rachline), Tarascon (Bouches-du-Rhône), les candidats du FN sont largement en tête et peuvent espérer s’imposer au second tour. Ballotage plus incertain pour les vice-présidents du parti Florian Philippot à Forbach (Moselle) et Louis Aliot à Perpignan, pour Julien Sanchez, candidat FN à Beaucaire (Gard), Hervé de Lépinau à Carpentras (Vaucluse) ou Philippe Liottaux, à Avignon (Vaucluse). A Carpentras et à Cavaillon (Vaucluse), le FN arrive en deuxième position. Dans nombre d’autres villes, ses listes sont en position de se maintenir au second tour et de troubler le jeu entre la gauche et l’opposition UMP-UDI, comme à Villeneuve-sur-Lot, Mulhouse, Châlons-en-Champagne, Reims ou Carmaux, la ville de Jean Jaurès.   Il y a des percées aussi. A Limoges, la liste présentée par le parti d’extrême droite obtient près de 17% des suffrages, contre 5% des voix en 2001, dernier scrutin auquel le FN avait participé. A Dijon, le FN pourrait imposer une triangulaire (12,7% des voix). A Strasbourg, la liste FN peut se maintenir au second tour (10,94%), une première dans la ville. Bien qu’en progression dans l’Ouest, le FN ne passe pas les 10% dans nombre de villes, et notamment à Bordeaux, Rennes, Caen ou La Rochelle. Même chose à Auxerre, Chartres, Saint-Louis de La Réunion ou Boulogne-Billancourt. Quelques déceptions enfin pour le FN, tout d’abord à Paris, où Wallerand de Saint-Just est crédité d’environ 6% des suffrages, mais aussi à Sorgues (Vaucluse), où la députée Marion Maréchal-Le Pen était colistière et où le maire sortant de droite a été réélu.

 

Municipales Marseille : débâcle pour le PS, devancé par le FN

Municipales  Marseille : débâcle pour  le PS, devancé par le FN

 

Gaudin  obtient 38,8% des voix, le candidat frontiste 23,2% et le député socialiste 19,8%, selon les résultats de 376 bureaux dépouillés sur 478.  Dans une allocution prononcée depuis la mairie dimanche soir, M. Gaudin a estimé que le score du socialiste était un désaveu pour celui-ci comme pour le gouvernement, soulignant cependant qu’ »il ne s’agissait que d’un premier tour ».  S’exprimant devant la presse à son siège de campagne, M. Mennucci, affichant un sourire de façade, s’est voulu combatif. « Au-delà des apparences des chiffres, rien n’est joué », a-t-il assuré.   »Je pense qu’on peut encore gagner, il s’agit de nous rassembler », a-t-il insisté, lançant un appel à Jean-Marc Coppola, 53 ans, chef de file du Front de gauche (6,86%), et Pape Diouf, 62 ans, à la tête d’une liste citoyenne (5,45%).  Les tractations devaient débuter dès dimanche soir avec le premier, qui a toujours dit vouloir faire barrage à la droite. En revanche, l’ancien président de l’OM ne fera part de sa décision que lundi soir, mais il a d’ores et déjà prévenu, dans une déclaration à son local de campagne, qu’il « n’accepterait ni compromis ni compromission ».  S’immisçant entre les deux favoris, le FN Stéphane Ravier crée la surprise. S’il confirme sa poussée au second tour, il aura un poids décisif dans le futur conseil municipal, où ne siégeait jusqu’ici qu’un élu frontiste. Au cours de la campagne, M. Gaudin n’a d’ailleurs pas caché sa crainte d’une victoire courte, assortie d’une majorité relative, qui rendrait cette ville de 860.000 habitants difficile à gouverner.  A Marseille, où les résultats sont comptabilisés, comme à Paris et Lyon, par secteur, la gauche paraît en difficulté même sur ses terres traditionnelles.  Dans son propre secteur, le 1er, Patrick Mennucci recueille 26,2% des suffrages, loin derrière l’UMP Dominique Tian (40,5%), le FN totalisant 14,8%, d’après les chiffres provisoires.  Dans le 3e, secteur clé, la ministre PS Marie-Arlette Carlotti est elle aussi distancée (24,7%) par le sortant UMP Bruno Gilles (42,2%), le FN obtenant 17,8%.

« Pute de journaliste « (Alliot, vice Président du FN)

« Pute de journaliste «  (Alliot, vice Président du FN)

 

« Je viens de signifier à cette pute de M. (M. Aliot cite ici le nom de la journaliste de Perpignan) que dimanche je ne me déplacerai pas dans sa boutique. Elle courra derrière l’info », dit le message reçu par la journaliste politique de l’Indépendant vendredi à l’heure du petit-déjeuner et destiné à un autre.  M. Aliot exprimait là sa décision de ne pas participer à la soirée électorale organisée par l’Indépendant dimanche soir après le premier tour.  M. Aliot, que les sondages donnent deuxième dimanche, venait de lire dans le journal une brève signalant que six de ses colistiers ne pourraient pas voter à Perpignan puisqu’ils n’y sont pas inscrits sur les listes électorales. Cinq d’entre eux figurent dans les dix premiers de la liste, précisait le journal qui ajoutait: « Rien d’irrégulier sur le fond, mais un fort sentiment de désordre et de légèreté sur la forme ».  La journaliste a reçu un premier SMS dans lequel M. Aliot l’accusait en langage respectueux de ne pas avoir effectué la même recherche pour les autres listes. Une demi-heure plus tard lui parvenait le message adressé à un autre, et encore quelques minutes après un troisième dans lequel M. Aliot confessait son erreur et présentait ses excuses tout en répétant son accusation de partialité.  M. Aliot a expliqué samedi à l’AFP que le deuxième message, « totalement privé », était destiné à un ami et qu’il était parvenu à la journaliste par une « erreur d’aiguillage » qu’il a qualifiée de « malheureuse ».  Mais il a trouvé « assez particulier » qu’aussi près du scrutin l’Indépendant n’évoque que le cas de six colistiers du Front national alors que selon lui « toutes les listes » ont la même singularité. « Le traitement dont nous avons été victimes tout au long de la campagne (n’est) pas respectueux du pluralisme des opinions », a-t-il insisté.

 

Sondage FN : 34% pour

Sondage FN : 34% pour

 

Plus d’un tiers des Français (34%) affirme adhérer « aux idées du Front national », un chiffre en constante hausse, selon le baromètre d’image du FN réalisé par TNS Sofres pour Le Monde, France Info et Canal+. A contrario, ils sont près de six sur dix (59%) à ne pas adhérer aux idées du FN, selon cette étude, rendue publique mercredi et réalisée chaque année depuis 1984.  Le niveau d’adhésion n’a cessé toutefois de croître ces dernières années. Il était de 22% en 2011, lors de la prise de fonction de Marine Le Pen à la tête du parti. Il a atteint 31% en 2012 et 32% en 2013.  La part de personnes interrogées qui n’adhèrent « ni aux critiques ni aux solutions de Marine Le Pen » reste prépondérante à 43% mais en recul de trois points par rapport à 2013. Elles sont 14% (+2 points) à adhérer aux « critiques et solutions » et 35% (=) à souscrire seulement aux critiques formulées par Mme Le Pen mais pas à ses solutions.  L’image de la présidente du FN recueille de plus en plus d’opinions favorables : 58% jugent qu’elle est « capable de rassembler au-delà de son camp » (+5), 56% qu’elle « comprend les problèmes quotidiens des Français » (+7) et 40% qu’elle « a de nouvelles idées pour résoudre les problèmes de la France » (+5).  Pour 46%, Mme Le Pen est « plutôt la représentante d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles » (+2), contre 43% qui la rattachent à « une extrême droite nationaliste et xénophobe ».  Pour 54%, le FN reste un parti protestataire. Il pourrait participer au contraire participer à un gouvernement pour 35% des personnes interrogées.  Deux points clés du programme du FN sont cependant rejetés à une très large majorité : la sortie de l’euro (64% y sont opposés contre 29%) et la préférence nationale en matière d’emploi (72% la rejettent contre 24%).

 

Sondage-municipales : 18 à 42% pour le FN !

Sondage-municipales : 18 à 42% pour le FN !

 

Les municipales pourraient faire émerger une véritable vote de protestation en effet 42% des Français pourraient voter pour une liste Front national aux élections municipales si l’occasion se présentait dans leur ville. Selon ce sondage publié ce lundi 25 novembre par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et réalisé par l’institut Polling Vox, 18% des Français répondent qu’ils pourraient voter « certainement » pour une liste soutenue par le Front national dans leur ville, 24% « peut-être ». 58% d’entre eux à l’inverse répondent « non, en aucun cas ». Parmi les sympathisants UMP, le cumul de ceux pouvant « certainement » ou « peut-être » voter pour une liste du Front national atteint 59% contre 9% pour les sympathisants de gauche. Dans le même sondage, la grande majorité des Français (88%) répond penser que « parmi les candidats présentés par le Front national il y a des personnes tenant des propos racistes ou antisémites« . Mais selon 40% d’entre eux, il n’y en a pas davantage que dans les autres partis. 69% disent qu’ils modifieraient leur vote si un candidat pour qui ils avaient l’intention de voter tenait des propos racistes ou antisémites, mais 30% ne le feraient pas. 71% trouvent justifié de poursuivre en justice un homme politique tenant de tels propos. Pour l’UEJF, qui veut réunir des partenaires partout en France « pour lancer un observatoire du racisme dans les discours de campagne », « il n’est pas surprenant que les sympathisants FN soient les plus complaisants à l’égard des propos racistes ». « Ce parti continue de se structurer autour d’un discours qui distille la haine, attise les peurs et agite les préjugés », juge le président de l’UEJF Jonathan Hayoun.

 

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

 

 

Il n’ya pas lieu de se réjouir de la victoire du FN à Brignoles qui n’est que la conséquence du désaveu des partis de gouvernement qui ont été incapables de gérer la France depuis 30 ans. En réalité le FN n’a nullement besoin d’analyse, de projets, de programmes, il n’a pas même le besoin de s’exprimer. Moins Marine Lepen parle et plus elle est crédible . le FN surfe sur les insuffisances, les contradictions et même les trahisons des partis de gouvernement. Il récolte la mise sans rien faire de significatif, y compris en présentant des candidats inconnus, pas même issus de la région où ils se présentent (finalemenet le même parachutage que les dans les autres partis !)  Evidemment sans aucun programme crédible hormis un catalogue de dénonciations ; bref un vote de rejet des partis traditionnels et non d’adhésion. Ce n’est pas seulement un avertissement, un rappel à l’ordre mais un véritable coup de pied au cul de la démocratie. Quand il n’y a plus que l’extrême droite comme refuge c’est que la démocratie est agonisante. Certes le FN pose certaines questions pertinentes mais il n’apporte aucune solution cohérente. Son programme mènerait à la ruine rapide du pays en commençant par une dévaluation de 20 à 30 % de la monnaie (avec l’inflation qui l’accompagne). Ce coup de pied au cul va-t-il réveiller le PS et le gouvernement dont la politique économique est rejetée par 80% des français ? Pas sûr. Même si quand même  Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, a pour sa part estimé lundi que le Front républicain, « ça ne marche pas ». Le Front républicain, pour faire barrage à l’extrême droite, est-il mort? a demandé France 2 au député. « Il est aux urgences, au minimum », a-t-il répondu. « Ca ne marche pas d’abord parce que les électeurs sont des adultes et n’aiment pas les consignes de vote », « parce que la droite passe son temps à expliquer que le Front national, c’est moins pire qu’un socialiste sectaire », a-t-il ajouté en allusion à François Fillon appelant à voter « pour le mois sectaire » en cas de duel FN-PS. « Ca ne marche pas, mais il faut comprendre que le FN n’est pas un parti comme les autres », « toutes ses réponses sont des problèmes en plus pour le pays » : sortie de l’Euro, retraites…  Il a souhaité que la gauche s’interroge « sur une façon plus exemplaire de faire de la politique, beaucoup plus implacable avec ceux qui trichent » et aussi « plus empathique avec ceux qui souffrent ». « On a des progrès à faire », a dit l’élu de l’Essonne.

 

FN-Brignoles : un avertissement pour la droite (Dati)

FN-Brignoles : un avertissement pour la droite (Dati)

Lucidité aussi pour Dati (comme pour Sapin), Brignoles constitue un véritable avertissement. « Cette victoire est d’abord une défaite de la gauche et du gouvernement », écrit Rachida Dati dans un communiqué à propos de la victoire du FN à la cantonale de Brignoles (Var). « Si les électeurs se tournent vers le FN, c’est qu’ils sont désespérés de cette gauche qui remet en cause, une par une, les valeurs fondamentales de notre pacte républicain et fissure notre identité ».Mais l’ex-ministre UMP juge aussi que cette victoire sonne comme un avertissement à la droite. « Nous avons aussi une part de responsabilité », écrit-elle. « Nous devons nous poser la question : pourquoi n’avons-nous pas été capables d’apparaître comme la seule alternative crédible à la gauche? », selon la maire du VIIème arrondissement. »Le front républicain est un leurre et une provocation faite aux Français qui souffrent et qui désespèrent de ne pas être considérés par une élite politique toujours autant intéressée par ses ambitions personnelles à leurs dépens ! Ces divisions et ces attaques internes fratricides affaiblissent et rendent inaudibles le travail que nous menons à l’UMP pour rassembler et convaincre les Français de nous faire à nouveau confiance », avertit l’ex-Garde des Sceaux. « Aux yeux des Français, nous risquons d’être réduit à un parti de la division et de notables déconnectés ! Même s’il s’agit d’une élection cantonale partielle, entendons l’avertissement de Brignoles ! », demande Rachida Dati. « Arrêtons de parler de 2017 et stop à la valse des egos : les municipales, c’est demain !  »

 

FN Brignoles : « un rappel à l’ordre  » (Sapin)

FN Brignoles : « un rappel à l’ordre  » (Sapin)

Enfin un peu de lucidité (et beaucoup de langue de bois) pur Sapin qui reconnait que l’affaire du FN à Brignoles constitue un rappel à l’ordre. D’emblée, il tient à relativiser le succès du Front national à Brignoles. « C’est un canton où le FN a depuis longtemps déjà une implantation », estime ce lundi Michel Sapin, au lendemain de la victoire de Laurent Lopez. L’homme devient le deuxième conseiller général frontiste, après avoir remporté la cantonale partielle avec 53,9% des suffrages. Le ministre du Travail voit cependant « un rappel à l’ordre pour tous » dans les résultats du scrutin. « D’abord pour celui qui l’a affronté au deuxième tour, pour la droite », estime le socialiste. « Quand on ne fait plus de différence, si ce n’est celle du sectarisme entre tel et tel, je cite Fillon, à ce moment-là on ne met pas de digue, on ne fait pas ce qu’il faut pour que ceux qui sont républicains (…) votent pour vous. »Michel Sapin évoque là des propos tenus par l’ancien Premier ministre début septembre. François Fillon avait alors créé la polémique, expliquant qu’en cas de duel FN-PS au second tour d’un scrutin, il choisirait de voter pour « le moins sectaire des deux », rompant ainsi avec la traditionnelle ligne du « ni-ni » adoptée par l’UMP. »Il y a du rappel à l’ordre pour nous, nous qui sommes au pouvoir et sommes comptables de la situation », poursuit Michel Sapin. « Les Français nous demandent maintenant des résultats. (…) Les résultats pour les gens ce n’est pas un pourcentage de déficit, ce n’est même pas une balance commerciale, c’est le chômage. »"Le chômage a baissé en août, ce n’est pas une tendance. Le chômage baissera en cette fin d’année et là ce seront des résultats concrets », promet le ministre du Travail. « Le premier des résultats, c’est de ne pas lancer les gens dans la désespérance politique qu’est le vote extrême. »

Montée du FN : Barroso responsable (Montebourg)

 

Montée du FN : Barroso responsable (Montebourg)

Montebourg ne dit pas clairement que Barroso est responsable de la montée du FN mais c’et tout comme. L’incapacité des institutions européennes à défendre l’intérêt des peuples européens explique la montée des souverainismes, a jugé dimanche Arnaud Montebourg, qualifiant le président de la Commission européenne de « carburant du Front national ». « Monsieur Barroso est le carburant du Front national, voilà la vérité ! Il est le carburant de Beppe Grillo », a dit le ministre du Redressement productif, lors de l’émission Tous politiques France Inter-Le Monde-AFP. Beppe Grillo est le créateur du mouvement politique 5 étoiles, arrivé en tête des élections législatives en Italie en février dernier. Le ministre du Redressement productif a plus largement critiqué « toute cette classe dirigeante européenne, qui ne voit pas que l’Union européenne est la seule région du monde qui a organisé en quelque sorte sa propre récession, alors que partout dans le monde c’est la croissance! » Dans sa critique de Jose Manuel Barroso, Arnaud Montebourg a en particulier cité ses propos qualifiant de « complètement réactionnaire » la volonté de la France d’exclure la culture des négociations de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis. « Cette maladie de la bruxelloise va être fatale aux Européens », a jugé le ministre du Redressement productif.

Sondage : le FN vers les 30% grâce au discrédit des autres

 Il est clair que le FN est en voie de devenir le premier parti en France, non pour la qualité de ses orientations mais grâce à la nullité de celle des autres. Le PS comme l’UMP sont en effet de plus en plus discrédités ajoutant à l’incompétence, les conflits d’intérêt et le corporatisme des élus. Dernier exemple en date le refus des députés de rendre public leur patrimoine ou encore leurs réactions scandaleuses pour  remettre en cause leurs privilèges.  26% des Français pourraient voter pour le Front national à une élection nationale, et 29% pourraient le faire à une élection locale, des proportions qui marquent des progrès de la formation d’extrême droite, selon un sondage BVA pour l’émission « CQFD » de i-Télé publié vendredi. D’après cette enquête, 11% des personnes interrogées pourraient voter « certainement » pour le FN à des élections présidentielle ou législatives, et 15% le pourraient « probablement », soit un potentiel électoral de 26%. A titre de comparaison, le potentiel électoral, mesuré dans cette même enquête, s’élève à 51% pour l’UMP, et à 46% pour le PS.  En mars 2012, un mois avant l’élection présidentielle, une enquête précédente de BVA évaluait le potentiel électoral de Marine Le Pen à 17%, soit quasiment le même niveau que le score qu’elle avait obtenu le 22 avril 2012.  Selon BVA, le potentiel de vote du Front national est particulièrement fort chez les jeunes (33%) et chez les ouvriers (40%). Auprès des ouvriers, la part de ceux se déclarant « certains » de voter pour le FN (27%) est même désormais supérieure à celle se déclarant certaine de voter pour le PS (24%) ou pour l’UMP (14%).  D’autre part, relève le directeur général adjoint de BVA Gaël Sliman, la porosité entre électeurs potentiels du PS et du FN « est extrêmement limitée », puisque seuls 4% des personnes interrogées pourraient voter pour l’un comme pour l’autre parti. « La porosité entre FN et UMP est 4 à 5 fois supérieure puisque 18% envisagent de pouvoir voter pour l’UMP et pour le FN », précise-t-il.  Au niveau local, avec 29%, le potentiel électoral du FN est supérieur de trois points à son niveau national. C’est aussi le cas pour l’UMP (54%) et le PS (49%). S’il est « habituel » pour les partis de gouvernement que sont l’UMP et le PS, cet écart de trois points est « assez exceptionnel pour le FN qui n’est pas un parti à qui les élections locales réussissent habituellement », commente M.Gaël Sliman.  Enfin, le vote FN apparaît de plus en plus, non comme un vote protestataire, mais comme un vote d’adhésion. A la question « qu’est-ce qui vous incite le plus à envisager de voter » pour ce parti, 51% ont répondu « l’adhésion aux idées politiques du FN » et 47% « le rejet des autres partis » (2% de non-réponses). La question n’est toutefois posée qu’aux 29% du total de l’échantillon affirmant pouvoir voter pour le Front national.

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FN : Dati contre « le front républicain »

FN : Dati contre   »le front républicain »

Rachida Dati, l’un des vice-présidentes de l’UMP, refuse le front républicain pour juguler la montée du Front national, cette alliance entre la droite et la gauche qui est à ses yeux « un déni de démocratie ». Alors que l’UMP et le FN s’affronteront dimanche au second tour d’une élection législative partielle dans le Lot-et-Garonne (le candidat PS ayant été éliminé au premier tour), Mme Dati s’interroge, lundi dans un communiqué, sur les raisons d’un score « aussi fort » du candidat FN. « Le FN ne serait rien si la droite renouait avec le peuple, avec ses préoccupations, si elle offrait un projet de société alternatif crédible comme nous l’avions fait lors de la campagne de 2007″, affirme la vice-présidente de l’UMP. Selon Rachida Dati, également maire du VIIe arrondissement de Paris et députée européenne, « il faut nous remettre au travail pour incarner au niveau des idées, mais aussi au niveau des personnes et des comportements, un renouveau, réincarner un vrai mouvement populaire ». « Et cessons de brandir ‘le front républicain’ qui n’a plus d’autre sens aux yeux des Français qu’un déni de démocratie qui depuis 30 ans ne permet pas de juguler les souffrances », ajoute-t-elle. Elle estime que « le front républicain est devenu pour le PS un moyen de dire que le peuple a tort. Ce n’est ni un programme, ni une ambition pour La France ! Les Français le savent et ont le sentiment que cet appel au +front républicain+ n’est qu’un moyen pour la classe politique de masquer ses échecs et défendre ses seuls intérêts ». « Cette trêve du débat entre la droite et la gauche face au FN n’a pas de sens. Aider la démocratie et la République supposerait pour la gauche de reconnaître son échec politique et sociologique », estime Rachida Dati.

 

Sondage : Européennes: le FN devant le PS qui s’écroule

Sondage : Européennes: le FN devant le PS qui s’écroule

 

Le séisme politique est bien en train d se produire avec u PS qui s’écroule et un FN qui pourrait bien passer en tête. Pas de quoi vraiment se réjouir car le pays sera bientôt complètement ingouvernable après les européennes et les municipales.  Selon un sondage de l’institut britannique YouGov pour le Huffington Post et la chaîne i-Télé, le Front national effectue une percée dans les intentions de vote pour les élections européennes, en se hissant à la deuxième place derrière l’UMP mais devant le PS. Le parti de Marine Le Pen recueille 18% des intentions de vote, juste à un point derrière l’UMP (19%). Le Parti socialiste n’obtient que 15% des intentions de vote, à égalité avec le Front de Gauche.

FN : la miss France est russe !

FN : la miss France est russe !

Pas de chance pour le FN, sa miss France qui hurle sur sa nouvelle affiche «  on n’est pas chez nous ! » est en fait une jeune femme russe et qui ne parle pas le français. Confondre les vessies et les lanternes ou les français et les immigrés, c’est grave pour le parti de la reconquête nationaliste». Cette russe est sans doute moins chère qu’une française « Assez du racisme anti-français. On est chez nous ! », proclame donc la nouvelle affiche du Front national de la jeunesse (FNJ), lancée à l’occasion de l’inauguration du nouveau site internet du mouvement. La jeune femme maquillée de bleu, blanc et rouge criant le slogan sur l’affiche « ressemble à la France », comme le souligne le FNJ. Mais justement, comble d’ironie, elle n’est pas Française. Elle est Russe.  C’est Mouloud Achour, chroniqueur pour « Le Grand Journal » de Canal +, qui a découvert le pot aux roses jeudi. Il l’a retrouvée sur Facebook. Elle s’appelle Darija. C’est un mannequin professionnel habitant à Saint-Pétersbourg. Sur son profil, elle a écrit parler le russe, l’anglais et l’allemand, mais point le français. Comme elle vend ses photographies en ligne, le chroniqueur a retrouvé celle qui a servi au FNJ. Forcément, elle apparaît sans le maquillage bleu-blanc-rouge et un piercing à l’oreille en moins. Ce bijou si courant choquerait-il encore au FN ? Ou alors le FN préfère les piercings dans les narines pour mener ses électeurs naïfs, comme des ânes,  par le bout du nez.

Sondage : Le FN profite de la crise à l’UMP

Sondage : Le FN profite  de la crise à l’UMP

 

Le spectacle navrant de l’UMP discrédite ce parti et c’est le FN qui devrait tirer les marrons du feu. La crise à l’UMP profite avant tout au Front national de Marine Le Pen : 38% des personnes interrogées étant de cet avis, selon un sondage de l’institut CSA pour BFMTV publié jeudi Interrogés pour savoir « à qui profite le plus la crise que traverse aujourd’hui l’UMP », 38% des répondants ont mentionné le FN, 20% l’UDI de Jean-Louis Borloo, 17% le Parti socialiste. 25% des personnes interrogées sont sans opinion. La mention du Front National arrive en tête auprès de toutes les catégories de population.

 

Fillon à Morano : « On ne parle pas aux dirigeants du FN. » Réplique de la candidate UMP dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle: « Je suis une responsable politique libre ».

Fillon à Morano :  « On ne parle pas aux dirigeants du FN. » Réplique de la candidate UMP dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle: « Je suis une responsable politique libre ».

Nadine Morano aurait dû raccrocher tout de suite car on ne parle pas aux dirigeants du FN. Il faut rejeter tous les extrémismes FN comme FDG. L’ancien Premier ministre qui reste sur la ligne du ni-ni en appelant à rejeter « tous les extrémismes » et en citant le FN et le Front de gauche. Ce mercredi, François Fillon s’est rendu à Toul pour soutenir Nadine Morano qui venait d’accorder une interview controversée au journal d’extrême droite Minute: Elle « a déclaré que les électeurs du FN partageaient les mêmes valeurs qu’elle et moi je partage les mêmes valeurs que Mme Morano » avait répondu François Fillon.   Réponse énervée de Nadine Morano à la réprimande de François Fillon. François Fillon devrait dénoncer le délit pénal d’un Dahan militant socialiste pour le reste je suis une responsable politique libre

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