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Economie zone euro : il faudra encore davantage de soutien financier selon le FMI

Economie  zone euro : il faudra encore davantage de soutien financier selon le FMI

Le fonds monétaire international se fondant sur la dégradation de l’économie en Europe soutient l’idée qu’il conviendra de faire des efforts encore supplémentaires tant sur le plan monétaire que budgétaire. Le fonds monétaire international a donc soutenu implicitement les déclarations récentes de la banque centrale européenne qui prévoyait une politique encore plus accommodante avec un volume supplémentaire de rachat d’actifs et où un allongement des échéances de maturité.

Le FMI encourage aussi fortement les états à engager des dépenses budgétaires supérieures à ce qui est prévu. La valeur total du soutien budgétaire et monétaire apportée, les milliards d’euros d’accès aux prêts ainsi que l’accord de plan de relance européen dépassent déjà les 10.000 milliards d’euros. Mais il est vrai qu’une grosse partie de ce plan de relance est composée de prêts dont beaucoup garantis. Des prêts qui posent problème compte tenu du risque de manque de solvabilité de certaines entreprises. Une question qui pourrait être résolue au moins pour partie par un soutien plus significatif à la croissance

Bien que la réponse européenne soit déjà impressionnante, le FMI estime qu’il faudra sans doute en faire davantage en cas de détérioration des perspectives économiques.“Les risques (…) restent clairement orientés à la baisse jusqu’au début de 2021 étant donné la deuxième vague épidémique en cours”, a déclaré le FMI lors d’un examen régulier de l’économie de la zone euro. “Avec la deuxième vague en cours, les politiques budgétaires nationales devront probablement apporter un vaste soutien plus longtemps que prévu”.

Dans une démonstration de solidarité sans précédent, les dirigeants de l’Union européenne ont accepté d’emprunter conjointement, via la Commission européenne, 750 milliards d’euros au cours des prochaines années pour financer le plan de relance.(Plan toujours bloqué à ce jour par là Hongrie et la Pologne).

Le FMI a déclaré que l’impact de ce plan dépendrait de l’ampleur, de la qualité et de l’efficacité des dépenses nationales et des réformes structurelles visant à rendre les économies plus écologiques et plus numériques.

Le Fonds a qualifié la réponse monétaire de la BCE d’audacieuse mais a ajouté qu’une aide supplémentaire serait probablement nécessaire, en incluant éventuellement davantage de facilités de crédit aux banques. “L’expansion des achats d’actifs sera la première ligne de défense mais d’autres options – y compris un assouplissement supplémentaire des conditions des opérations de refinancement ciblées à long terme (TLTRO) et une réduction des taux de dépôt – devraient également être envisagées”, a-t-il déclaré.

“Des mesures d’adaptation encore plus importantes seraient nécessaires pour contrer les risques de déflation et assurer un relais budgétaire sans heurts dans un scénario pessimiste”, selon le rapport du FMI.

Croissance mondiale : des doutes sur la reprise (FMI)

Croissance mondiale : des doutes sur la reprise (FMI)

L’économie mondiale se redresse mais la reprise pourrait perdre de l’élan, selon le FMI

Il se confirme que le dernier trimestre de l’année 2020 ne sera pas à la hauteur des espérances et que dans nombre de pays la croissance pourrait même être dans le rouge après un troisième trimestre qui était, lui ,porteur de redressement. En cause, évidemment notamment cette deuxième vague sanitaire.

Comme la plupart des institutions officielles, le FMI s’efforce d’équilibrer les perspectives réalistes plutôt négatives en ce moment et les messages d’optimisme. Le mois dernier, le FMI a présenté de nouvelles prévisions économiques un peu moins sombres qu’auparavant pour cette année avec une contraction de 4,4% du produit intérieur brut (PIB) avant un rebond de 5,2% de l’économie mondiale en 2021. L’organisation a averti toutefois que les perspectives de nombreux pays émergents s’étaient détériorées.

Kristalina Georgieva, la directrice du FMI constate une certaine dynamique au troisième trimestre mais bien contrainte d’admettre une tendance à la baisse et même au recul pour le quatrième trimestre. La directrice générale a toutefois ajouté que les données les plus récentes concernant le secteur des services, où les contacts sont importants, indiquaient un ralentissement de l’élan dans les économies où la pandémie réapparaissait.

Alors que les mesures de relance budgétaire de près de 12.000 milliards de dollars et les décisions des banques centrales ont permis d’éviter un tableau encore plus sombre, la pauvreté et les inégalités ne cessent d’augmenter et une action plus forte reste nécessaire, a déclaré le FMI.

Bref comme beaucoup d’institutions le FMI essaye de se rassurer en indiquant que la situation est quand même moins mauvaise que celle qui résulterait du pire scénario envisagé. De toute manière, personne n’en sait strictement rien car il est difficile de distinguer ce qui relève du conjoncturel et ce qui relève du structurel dans le recul de l’activité. Il est probable en effet que l’activité mondiale mettra plusieurs années pour retrouver le niveau de fin 2019, niveau qui s’inscrivait déjà dans une tendance baissière.

 

Economie- Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

Economie- Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

 

Le FMI a amélioré ses prévisions de croissance pour cette année. La récession mondiale ne serait plus que de 4,4 %. Si elle prédit un rebond l’an prochain, elle s’attend à ce que la croissance mondiale soit durablement faible dans les années à venir.   Le FMI prédit toujours une forte récession malgré une amélioration de ses prévisions par rapport à juin dernier. Pour les pays avancés le fonds monétaire envisage une récession de 5,8 % et non plus de 8,1 %. Avec -12,8 % et -10,6 %, l’Espagne et l’Italie payent un lourd tribut. La France voit sa prévision améliorée de 2,7 points de pourcentage à -9,8 %. L’Allemagne s’en sort mieux puisque son PIB ne devrait reculer « que » de 6 % et non de 7,8 %. Aux Etats-Unis, la récession serait de -4,3 %. En revanche, le Fonds se montre plus pessimiste pour les pays émergents et en développement, avançant un recul de 3,3 % de leur PIB. Cependant pour l’avenir le FMI prévoit une croissance ralentie pendant plusieurs années. Pour l’année prochaine, l’institution multilatérale prévoit bien un rebond, mais inférieur à 4 % . Pour nombre de pays avancés, la croissance devrait être limitée autour de 2 % pendant plusieurs années . Après le rebond de 2021, la croissance mondiale devrait progressivement ralentir pour atteindre environ 3,5 % à moyen terme », indique le fonds monétaire international.

De toute manière sans crise sanitaire compte tenu des évolutions de fin 2019 la croissance mondiale s’engageait déjà dans une croissance molle pour de nombreuses années. Après la crise sanitaire, le rattrapage masquera un peu cette de tendance lourde mais qu’on retrouvera rapidement à partir de 2022. Ces prévisions du fonds monétaire international n’évoque pas de perspective de catastrophe économique et financière. Or rien ne dit qu’une bulle immobilière, obligataire plus généralement financière ne mettra pas en difficulté la croissance mondiale sans parler évidemment d’éventuelles causes géopolitiques.

Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

Le FMI a amélioré ses prévisions de croissance pour cette année. La récession mondiale ne serait plus que de 4,4 %. Si elle prédit un rebond l’an prochain, elle s’attend à ce que la croissance mondiale soit durablement faible dans les années à venir.

 

Le FMI prédit toujours une forte récession malgré une amélioration de ses prévisions par rapport à juin dernier. Pour les pays avancés le fonds monétaire envisage une récession de 5,8 % et non plus de 8,1 %. Avec -12,8 % et -10,6 %, l’Espagne et l’Italie payent un lourd tribut. La France voit sa prévision améliorée de 2,7 points de pourcentage à -9,8 %. L’Allemagne s’en sort mieux puisque son PIB ne devrait reculer « que » de 6 % et non de 7,8 %. Aux Etats-Unis, la récession serait de -4,3 %.

En revanche, le Fonds se montre plus pessimiste pour les pays émergents et en développement, avançant un recul de 3,3 % de leur PIB.

Cependant pour l’avenir le FMI prévoit une croissance ralentie pendant plusieurs années. Pour l’année prochaine, l’institution multilatérale prévoit bien un rebond, mais inférieur à 4 % . Pour nombre de pays avancés, la croissance devrait être limitée autour de 2 % pendant plusieurs années . Après le rebond de 2021, la croissance mondiale devrait progressivement ralentir pour atteindre environ 3,5 % à moyen terme », indique le fonds monétaire international.

De toute manière sans crise sanitaire compte tenu des évolutions de fin 2019 la croissance mondiale s’engageait déjà dans une croissance molle pour de nombreuses années. Après la crise sanitaire, le rattrapage masquera un peu cette de tendance lourde mais qu’on retrouvera rapidement à partir de 2022. Ces prévisions du fonds monétaire international n’évoque pas de perspective de catastrophe économique et financière. Or rien ne dit qu’une bulle immobilière, obligataire plus généralement financière ne mettra pas en difficulté la croissance mondiale sans parler évidemment d’éventuelles causes géopolitiques.

 

 

Les Etats-Unis critiquent les prévisions du FMI

Les Etats-Unis critiquent les prévisions du FMI

Selon le rapport du FMI, l’économie américaine devrait se contracter de 6,6 % cette année, avant de rebondir de 3,9 % l’an prochain. A l’horizon 2025, le PIB devrait encore être inférieur de 4 à 5 % par rapport au niveau auquel il était attendu avant la pandémie, estime l’organisation internationale. Une vision trop  pessimiste estime le gouvernement deTrump.

Pourtant la prévision du FMI n’est pas très différente de celle tracée par l’Office budgétaire du Congrès (CBO). Selon le dernier rapport de l’organe bipartisan du Parlement américain, le PIB chuterait de 5,8 % cette année et rebondirait de 4 % l’an prochain.

 

Le FMI, qui salue la vitesse de réaction et l’ampleur des premiers plans de sauvetage adoptés par le Congrès et la Maison-Blanche, pointe aussi les risques pour les finances publiques : le déficit budgétaire de l’Etat fédéral, autour de 3 % l’an dernier, devrait bondir à 18 % cette année, tandis que la dette publique devrait toucher les 100 % du PIB. Pour réduire ces déficits, le FMI suggère notamment de réfléchir aux outils fiscaux jusqu’ici peu utilisés par Washington, comme la TVA sur la consommation ou les taxes sur les carburants. Un sujet encore loin d’avoir été mis dans le débat à Washington.

Alors que la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva avait exprimé ses inquiétudes sur la guerre commerciale menée par les Etats-Unis avec la Chine, le rapport sur les Etats-Unis rappelle aussi que « des efforts doivent être faits pour inverser les restrictions commerciales et les hausses tarifaires tout en travaillant avec les pays partenaires (par des canaux bilatéraux et l’OMC) pour s’attaquer aux politiques qui faussent les flux commerciaux et les décisions d’investissement. »

La crise sera longue ( FMI)

La crise sera longue ( FMI)

Gita Gopinath, Américano-indienne née dans le Kerala il y a 48 ans, professeur à Harvard, est la chef économiste du Fonds monétaire international (FMI) depuis 2019. Interview le Figaro

- En avril, vous estimiez à 3% la contraction du PIB mondial en 2020. Allez-vous réviser vos prévisions?

Gita GOPINATH. - D’après les dernières données recueillies, nous allons, le 24 juin, probablement revoir nos prévisions en baisse. Si l’on regarde les chiffres du premier trimestre, dans de nombreux pays, la contraction de la consommation a été très forte, davantage que prévu. Les ménages ont vraiment réduit leurs dépenses. Un autre facteur entre en compte: tant qu’il n’y a pas de solution médicale, de vaccin ou de traitement efficace, la crainte d’une éventuelle deuxième vague persistera et il n’y aura pas de garantie d’un retour à la normale.

En France, allez-vous aussi réviser vos prévisions à la baisse?

Nous avions prévu en avril -7,5% en 2020 pour la zone euro et -7,2% pour la France.

Croissance : Pas de reprise globale en 2021, ( FMI)

Croissance : Pas de reprise globale en 2021, ( FMI)

 

 

Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, vient de refroidir sérieusement l’enthousiasme des partisans d’une reprise économique rapide. En effet nombre d’experts et de responsables politiques ont annoncé qu’après la dépression de 2020 suivrait une reprise qui compenserait en 2021. La directrice du fonds monétaire international est beaucoup plus prudente et réaliste. Certes il y aura  sans doute reprise mais elle ne pourra être que progressive. Cela d’autant plus qu’on ne pourra éviter une vague de défaillances suivie d’une autre vague  de licenciement qui vont lourdement peser sur la demande globale dont celle des ménages. Au-delà des aspects quantitatifs, il y a aussi des dimensions qualitatives relatives par exemple à l’évolution de la nature et de la structure de la demande qui pourrait prendre en compte de nouveaux paramètres notamment environnementaux. Ajoutons à cela les perturbations liées aux conflits relatifs au commerce international.

 

La reprise de l’économie mondiale après le choc causé par l’épidémie de Covid-19 sera beaucoup plus longue que prévu, s’inquiète Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Le Fonds s’apprête à revoir à la baisse pour 2020 sa prévision d’une contraction de 3% du PIB mondial. Pour 2021, il est également pessimiste: la reprise sera partielle, elle ne devrait pas atteindre les +5,8% prévus jusqu’ici, a expliqué la patronne du Fonds, qui publiera ses nouvelles prévisions en juin.

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Le FMI tente de rassurer en indiquant que la reprise devrait être forte en 2021. Personne n’en sait rien évidemment car tout dépendra de la durée de la pandémie dont certains pensent qu’elle pourrait durer plusieurs mois voir même plusieurs années.

 

Ce qui est sûr, c’est que l’économie s’écroule dans des conditions beaucoup plus graves que lors de la crise financière de 2008. Ainsi l’activité économique qui avait baissé de 3 à 4 % dans les pays développés pourrait voir la richesse diminuer de 20 à 30 % si la crise se prolonge jusqu’à l’été. Déjà les indicateurs d’activité Markit montrent un véritable écroulement de l’économie en mars avec une chute de près de 50 % de l’activité. La pandémie du coronavirus a contraint de nombreux pays à prendre des mesures draconiennes — suspension de lignes aériennes, fermeture de magasins, bars et restaurants et confinement de millions de personnes, mettant un coup d’arrêt à l’activité économique du monde.

Le problème sur lequel le fonds monétaire international ne met pas l’accent et qui apparaît catastrophique c’est l’incapacité à coordonner les actions internationales tant sur le plan de la santé que dans le domaine économique et financier. Or ce serait notamment l’une des missions du fonds monétaire international que d’organiser cette cohérence et cette efficacité mondiale. Si le système financier a pu être sauvé lors de la crise de 2008, c’est essentiellement parce que la coordination des actions internationales a été mise en place.

Alors pour l’instant chaque pays, chaque zone essaye de bricoler dans son coin des recettes pour éviter le drame sanitaire mais aussi le drame économique. Le Fonds se dit « prêt à déployer toute sa capacité de financement, soit 1.000 milliards de dollars ». Mme Georgieva assure par ailleurs travailler en collaboration avec les autres institutions financières internationales « pour apporter une réponse coordonnée solide ». Mais si l’on en juge par les décisions des banques centrales ou les politiques budgétaires, la coordination paraît très relative.

Dans un communiqué séparé, la Banque mondiale a rappelé avoir approuvé un paquet d’aide immédiate de 14 milliards de dollars pour lutter contre l’impact du coronavirus. « Nous préparons également des projets dans 49 pays (…) avec des décisions attendues cette semaine sur pas moins de 16 programmes », a indiqué David Malpass, son président, cité dans le texte. La Banque mondiale est en outre « en dialogue avec la Chine parmi d’autres pays clés pour obtenir de l’aide pour la fabrication et la livraison rapides d’un grand nombre de fournitures nécessaires », a-t-il ajouté, faisant état « de réponses positives ».

David Malpass a enfin indiqué que le groupe la Banque mondiale, qui inclut la société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), était en mesure de déployer jusqu’à 150 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois. Le nouveau coronavirus a fait au moins 15.189 morts dans le monde, dont une nette majorité désormais en Europe, depuis son apparition en décembre en Chine.

Une aide urgente aux pays pauvres (FMI et la Banque mondiale)

Une aide urgente aux pays pauvres (FMI et la Banque mondiale)

 

 

L’épidémie du Coronavirus risque d’être encore plus dramatique pour les pays pauvres en raison d’une part des difficultés à faire respecter les règles du confinement mais surtout en raison de la faiblesse voire de l’insignifiance du système sanitaire. N’oublions pas que dans la plupart de ces pays, il n’existe pas de couverture sociale, l’accès aux hôpitaux est parfois gratuit mais les malades doivent régler tout le reste, médicaments compris. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont donc appelé mercredi les créanciers bilatéraux officiels à alléger immédiatement la dette des pays les plus pauvres du monde qui risquent de subir de plein fouet les effets de la crise sanitaire liée au coronavirus.

Dans un communiqué commun, les deux institutions demandent aux créanciers de suspendre les remboursements émis par les pays membres de l’Association internationale du développement (AID) qui représentent un quart de la population mondiale et les deux tiers des populations vivant dans un état d’extrême pauvreté.

“Cela aidera les pays de l’AID à résoudre leurs besoins immédiats en liquidités afin de surmonter les défis posés par l’épidémie de coronavirus et de prendre le temps d’évaluer l’impact de la crise et les besoins de financements de chaque pays”, disent le FMI et la Banque mondiale dans un communiqué.

Parmi les pays membres de l’AID, figurent de nombreux Etats africains jusque-là relativement épargnés par l’épidémie de coronavirus mais où les cas commencent à se multiplier.

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Le FMI tente de rassurer en indiquant que la reprise devrait être forte en 2021. Personne n’en sait rien évidemment car tout dépendra de la durée de la pandémie dont certains pensent qu’elle pourrait durer plusieurs mois voir même plusieurs années.

 

Ce qui est sûr, c’est que l’économie s’écroule dans des conditions beaucoup plus graves que lors de la crise financière de 2008. Ainsi l’activité économique qui avait baissé de 3 à 4 % dans les pays développés pourrait voir la richesse diminuer de 20 à 30 % si la crise se prolonge jusqu’à l’été. Déjà les indicateurs d’activité Markit montrent un véritable écroulement de l’économie en mars avec une chute de près de 50 % de l’activité. La pandémie du coronavirus a contraint de nombreux pays à prendre des mesures draconiennes — suspension de lignes aériennes, fermeture de magasins, bars et restaurants et confinement de millions de personnes, mettant un coup d’arrêt à l’activité économique du monde.

Le problème sur lequel le fonds monétaire international ne met pas l’accent et qui apparaît catastrophique c’est l’incapacité à coordonner les actions internationales tant sur le plan de la santé que dans le domaine économique et financier. Or ce serait notamment l’une des missions du fonds monétaire international que d’organiser cette cohérence et cette efficacité mondiale. Si le système financier a pu être sauvé lors de la crise de 2008, c’est essentiellement parce que la coordination des actions internationales a été mise en place.

Alors pour l’instant chaque pays, chaque zone essaye de bricoler dans son coin des recettes pour éviter le drame sanitaire mais aussi le drame économique. Le Fonds se dit « prêt à déployer toute sa capacité de financement, soit 1.000 milliards de dollars ». Mme Georgieva assure par ailleurs travailler en collaboration avec les autres institutions financières internationales « pour apporter une réponse coordonnée solide ». Mais si l’on en juge par les décisions des banques centrales ou les politiques budgétaires, la coordination paraît très relative.

Dans un communiqué séparé, la Banque mondiale a rappelé avoir approuvé un paquet d’aide immédiate de 14 milliards de dollars pour lutter contre l’impact du coronavirus. « Nous préparons également des projets dans 49 pays (…) avec des décisions attendues cette semaine sur pas moins de 16 programmes », a indiqué David Malpass, son président, cité dans le texte. La Banque mondiale est en outre « en dialogue avec la Chine parmi d’autres pays clés pour obtenir de l’aide pour la fabrication et la livraison rapides d’un grand nombre de fournitures nécessaires », a-t-il ajouté, faisant état « de réponses positives ».

David Malpass a enfin indiqué que le groupe la Banque mondiale, qui inclut la société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), était en mesure de déployer jusqu’à 150 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois. Le nouveau coronavirus a fait au moins 15.189 morts dans le monde, dont une nette majorité désormais en Europe, depuis son apparition en décembre en Chine.

Coronavirus: reprise économique menacée (FMI)

Coronavirus: reprise économique menacée (FMI)

Comme toutes les autres autorités économiques et financières, le FMI est partagé entre la nécessité de rassurer les acteurs économiques et l’autre nécessité de prendre la mesure des conséquences graves du virus chinois pour relancer l’économie. D’où cette valse hésitation entre des propos rassurants et d’autres qui visent à se réveiller vis à vis  conséquences économiques du virus chinois. Le propos se veut désormais beaucoup plus grave même si la quantification des conséquences demeure très modeste voir assez fantaisiste. De toute manière, l’évaluation des perturbations économiques et financières est pratiquement impossible tant qu’on ne connaîtra pas exactement la gravité du virus, son mode de propagation et sa durée.

 

Il est clair que les conséquences seront différents selon qu’il sera mis un terme à cet ennemi pis démis en avril en juillet août fin 2020. Les conséquences pourraient être limitées comme l’indique la responsable du FMI si la situation sanitaire est maîtrisée d’ ici avril. Par contre si cela devait se prolonger, la Chine pourrait tomber à 5 % de croissance au lieu des 6% initialement prévus. La croissance internationale elle perdant aussi un point.

La directrice du Fonds monétaire international (FMI) a en tout cas affirmé dimanche que le coronavirus mettait « en péril » la reprise de l’économie mondiale lors d’une réunion du G20 à Ryad, qui s’est dit prêt à agir pour limiter les « risques » sur la croissance.

« Le virus Covid-19, une urgence sanitaire mondiale, a perturbé l’activité économique en Chine et pourrait mettre en péril la reprise », a déclaré Kristalina Georgieva devant les ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales des vingt premières économies dans la capitale saoudienne.

En janvier le FMI avait prédit une croissance globale de 3,3 % pour 2020, contre 2,9% en 2019. Lors du sommet à Ryad, Mme Georgieva a affirmé que l’impact du nouveau coronavirus sur la croissance serait d’environ 0,1 point.

« La reprise de l’économie prévue (…) est fragile », a ajouté la cheffe du FMI, citée dans un communiqué.

La croissance chinoise s’établirait à 5,6% en baisse de 0,4 point comparé aux estimations de janvier.

Le virus a fait 2.345 victimes en Chine, coupant les transports, perturbant les échanges commerciaux et attisant l’inquiétude des investisseurs, les entreprises étant obligées de suspendre leur activité. « J’ai informé le G20 que, même en cas d’endiguement rapide du virus, la croissance en Chine et dans le reste du monde serait touchée », a déclaré Mme Georgieva. « Le G20 est un forum important pour aider à mettre l’économie mondiale sur une base plus solide », a insisté la cheffe du FMI, exhortant les pays membres à coopérer pour contenir la propagation du virus.

Coronavirus : croissance mondiale menacée( FMI )

Coronavirus : croissance mondiale menacée ( FMI )

 

 Le Fonds monétaire international fait  moins dans la dentelle que l’organisation mondiale de la santé. L’OMS en effet ne cesse de reprendre à son compte des informations très douteuses relatives au virus chinois alors que vraisemblablement le nombre d’infectés et de décès est peut-être 10 fois supérieures au chiffre officiel annoncé par les chinois . Le pire , c’est que des interrogations subsistent quant à la nature même de ce virus et à son mode de propagation, donc au risques globaux de pandémie mondiale. Ce que dit clairement le fonds monétaire international : « Nous ne connaissons pas la nature exacte de ce virus, nous ne savons pas à quelle vitesse la Chine sera capable de le contenir et s’il va se répandre (davantage) dans le monde, ce que nous savons c’est que cela affectera les chaînes de valeurs à échelle mondiale » .

Alors que les évaluations sont particulièrement difficiles, certains projettent déjà que la Chine pourrait abandonner plus d’un point de croissance en 2020 passants ainsi de 6,1 à 5 %. Pour l’ensemble de l’économie mondiale, certains prévoient une baisse de 1 % sur les prévisions alors  que ces dernières prévisions du FMI avant le virus envisageaient une progression de 3,3 %. Il est clair que les  tentatives d’évaluation sont particulièrement sujettes à caution tant qu’ on ne sera pas en capacité de mesurer d’une part la durée de la pandémie d’autre part son extension géographique. Ce qui est d’ores et déjà certain, c’est que la quasi paralysie de nombre de secteurs en Chine va perturber fortement les chaînes d’approvisionnement et de distribution étrangères notamment américaines

Mercredi, Mme Georgieva  du FMI avait indiqué sur la chaîne de télévision américaine CNBC que le scénario le plus probable était une forte baisse des activités en Chine suivie d’une reprise rapide et d’un impact mondial in fine relativement limité, soulignant que cela avait le cas durant l’épidémie de Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), qui avait fait 299 morts en 2002-2003.

Si la Chine réussit à contenir l’épidémie,  »il pourrait y avoir une petite baisse et un rebond très rapide », a-t-elle réitéré dimanche, précisant cependant que le poids de la Chine dans l’économie mondiale était passé « de 8% lors du Sras à 19% aujourd’hui ».

Quant à la croissance de la Chine, elle ralentissait déjà naturellement, a déclaré Mme Georgieva, soulignant toutefois que  »la baisse des tensions commerciales » entre Washington et Pékin avec la signature en janvier d’un accord commercial préliminaire avait permis aux FMI de prévoir une amélioration de sa projection pour 2020.

Le FMI avait dévoilé le 20 janvier ses dernières prévisions pour l’économie mondiale, tablant alors sur une reprise (+3,3%, contre +2,9% en 2019) grâce à notamment une pause observée dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.

Mais il avait alors prévenu que cette reprise était fragile et qu’un regain d’incertitude pourrait contrarier le rebond.

Le FMI: risques économiques

Le FMI:  risques économiques

Le FMI qui ne veut pas désespérer les acteurs économiques prévoit paradoxalement un petit rebond économique cette année tout en revoyant  ses anciennes estimations en baisse ! Paradoxalement, le FMI estime que la croissance 2019 aurait été plus faible d’un demi-point sans les multiples baisses de taux d’intérêt décidées par les banques centrales ; en même temps , le FMI  considère que de nouveaux assouplissements monétaires seraient susceptibles de contribuer à accroître les faiblesses financières et de peser sur la croissance à moyen terme. Pour résumer une position assez contradictoire qui constate qu’il est difficile de sortir d’une politique accommodante sans menacer une activité déjà bien faiblarde  mais qui signale en même temps les dangers de bulles notamment concernant l’endettement. La traduction sans doute d’un certain immobilisme des banques centrales pour cette année 2020 lesquelles envisagent d’éventuels durcissements mais pour beaucoup plus tard.

Amplifier encore l’assouplissement monétaire à ce stade du cycle économique et dans un contexte de montée des faiblesses financières pourrait menacer la croissance à moyen terme, estiment Tobias Adrian, directeur du département des politiques monétaires et des marchés de capitaux, et Fabio Natalucci, son adjoint, sur un blog du Fonds.

“Si l’on adopte une vision à plus long terme (…), l’assouplissement des conditions financières mondiales si tard dans le cycle économique et l’accumulation continue des vulnérabilités financières – parmi lesquelles la hausse des valorisations des actifs à des niveaux tendus sur certains marchés et dans certains pays, la hausse de l’endettement et les importants flux de capitaux vers les marchés émergents – pourraient menacer la croissance à moyen terme”, écrivent-ils.

Ils notent que les taux de défaut ont déjà augmenté sur le marché de la dette à haut rendement (“high yield”) aux Etats-Unis comme sur les marchés obligataires chinois même s’ils restent bas et que certaines dettes de marchés émergents se traitent à des niveaux tendus.

Si le mouvement synchronisé d’assouplissement monétaire observé l’an dernier a contribué à limiter les risques, les autorités doivent désormais envisager de recourir à d’autres outils, comme les coussins de capitaux contracycliques, afin d’”empêcher la montée des vulnérabilités de mettre en danger la croissance à moyen terme”, ajoutent-ils.

Reprise économique mondiale: toujours molle en 2020 ( FMI)

 

Une fois de plus, le FMI a revu légèrement à la baisse (-0,1 pour 2020 et -0,2 pour 2021) ses prévisions par rapport à octobre. La faute en incombe en particulier à certains grands émergents «qui affichent des résultats insuffisants et se trouvent en difficulté». C’est le cas du Brésil, du Mexique, de la Russie, de l’Inde  et de la Turquie. L’évolution tendancielle de la croissance en zone euro s’inscrit dangereusement à la baisse. Ainsi au  dernier trimestre 2019, le PIB  devrait enregistrer une augmentation de seulement 0,1 %. ( 0.2% pour la France).  De quoi remettre en cause les modestes prévisions de 1,2 % qui étaient prévus pour l’année 2020. Notons d’ailleurs que les prévisions de 2019, avec une augmentation du PIB de 1,6 %, ont été contredites pour aboutir autour de 1,1 % sur l’ensemble de l’année. Les prévisions de croissance pour 2020 affichent 1.2% en zone euro comme pour la France. Le gouvernement français attend une croissance du PIB de 1,3% cette année et l’an prochain. De son côté, le FMI  prévoit désormais une hausse de 1,2% seulement du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la région cette année, contre 1,3% prévu en avril, après 1,9% en 2018. Le PIB de la zone euro devrait croître de 1,4% en 2020 et en 2021, précise un FMI un peu optimiste, qui attendait auparavant 1,5% de croissance pour chacune des deux prochaines années. Mais pour le FMI, le PIB français devrait quant à lui progresser de 1,2% en 2019, une prévision réduite de 0,1 point de pourcentage par rapport à celle d’avril. Et le FMI n’attend qu’une légère accélération à 1,3% pour 2020 comme pour 2021.

Ce ralentissement est principalement dû à une croissance anémique en Allemagne, première économie de la région, et à la stagnation de l’Italie, explique-t-il. Il table désormais sur une croissance de 0,5% seulement en Allemagne cette année, contre 0,8% prévu en avril, après 1,5% l’an dernier, avant un rebond à 1,2% en 2020 et 1,4% en 2021. Pour contrer ce ralentissement, le Fonds réaffirme son appel en faveur d’une «réponse budgétaire synchronisée» des gouvernements de la zone euro. Comme il ne faut pas désespérer les acteurs économiques, c’est prévisions paresse un peu optimiste si l’on tient compte notamment d’une part de la baisse tendancielle de l’activité enregistrée en fin d’année, par ailleurs de la baisse du moral des patrons.

Au plan international c’est surtout la Chine qui accuse un sérieux coup de en matière de croissance. La croissance du PIB dans la puissance asiatique devrait passer de 6,2% en 2019 à 5,7% en 2020 et 5,5% en 2020. « De nombreux facteurs conjoncturels viennent aggraver des facteurs structurels » .

Parmi les émergents, la situation devrait être encore plus critique en Argentine, avec une récession de 3% de son PIB  cette année (-0,3 point par rapport aux dernières prévisions), avant de s’améliorer quelque peu en 2020, avec un recul de 1,7% (+0,1 point), avant un retour à la croissance en 2021, à +0,7%.

D’une manière générale,, l’OCDE s’inquiète des tergiversations des gouvernements face à la réponse à apporter aux défis actuels, du changement climatique à la numérisation de leurs économies en passant par le nouvel ordre mondial qui a émergé après la chute du communisme dont notamment le président américain a détricoté la régulation..

« Ce serait une erreur politique de considérer ces changements comme des facteurs temporaires qui peuvent être résolus avec une politique monétaire ou fiscale », écrit Laurence Boone, chef économiste de l’OCDE dans le rapport. « En l’absence d’orientations politiques claires » sur ces défis, « l’incertitude persistera » et les perspectives de croissance en seront affectées. Or  de ce point de vue aucune politique claire et significative  n’apparaît en matière de croissance verte (au concept très minimal même pour l’OCDE), rien d’important n’est engagé pour concurrencer  la Chine sur le plan des nouvelles technologies et l’ancienne régulation des échanges part en morceaux avec le développement d’accords particuliers et du protectionnisme.

 

 

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Réchauffement climatique : urgence ! (FMI)

Réchauffement climatique : urgence ! (FMI)

 

On peut se réjouir que le FMI surtout préoccupé d’ordinaire des questions économiques et financières prenne maintenant en compte la problématique du climat. Pour autant, en profiter pour vendre l’idée de la taxe carbone constitue une hérésie environnementale et écologique. Ce ne sont pas les taxes qui modifient l’usage des véhicules utilisant du carburant pétrolier mais la technologie, et l’offre alternatif (même chose pour le chauffage). La taxe carbone est une taxe comme les autres, elle ne fait qu’affecter le pouvoir d’achat et la compétitivité. Pour preuve la France est le pays qui taxe le plus les produits du pétrole et pourtant n’atteint pas les résultats prévus en matière d’émissions qui provoque la hausse du climat. Le FMI, comme les écolos, comme les économistes veulent gérer par les taxes et le marché une question qui relève surtout de la technologie et de la régulation. Bref, le FMI reprend bêtement les discours à la mode.  Le réchauffement climatique provoque des dégâts majeurs sur l’économie mondiale et l’environnement, déclare jeudi le Fonds monétaire international (FMI), qui ajoute que la manière la plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre serait  de mettre en place une taxe sur le carbone.

Soulignant qu’une action politique visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre est une “urgence”, le FMI ajoute qu’il est également indispensable d’améliorer la coordination au niveau mondial.

“Le réchauffement climatique provoque des dégâts majeurs sur l’économie mondiale et la nature et engendre des risques de conséquences catastrophiques et irréversibles”, écrit le Fonds dans un rapport publié en vue de sa “réunion d’automne” des dirigeants politiques et acteurs de la finance.

L’accord de Paris sur le climat signé en 2015, rappelle le FMI, visait à limiter la progression des températures d’ici la fin du siècle “bien en dessous de 2°C” par rapport au niveau préindustriel.

Sur la base des engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la trajectoire est plutôt de l’ordre d’une élévation de 3°C, dit le FMI. D’autant que de nombreux pays ne tiendront pas leurs propres engagements et que les Etats-Unis ont annoncé leur volonté de se retirer de l’accord de Paris.

“La mise en œuvre des engagements existants est par conséquent une première priorité, mais des mécanismes pour renforcer l’action à un niveau global est vraiment nécessaire”, écrit le FMI.

Taxer le carbone à hauteur de 75 dollars la tonne aurait l’impact le plus fort sur une réduction

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