Archive pour le Tag 'FMI'

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Croissance et Omicron: : remise en cause des prévisions économiques du FMI

Croissance et Omicron: : remise en cause des prévisions économiques du FMI

 

Le FMI avait déjà revu en baisse ses prévisions le 12 octobre après avoir constaté un certain tassement dans certaines zones . Le Fonds monétaire international envisage de réviser à nouveau en baisse ses prévisions de croissance mondiale en raison du nouveau variant Omicron qui se répand dans le monde, a indiqué vendredi la directrice générale de l’institution.

Compte tenu des risques les prévisions du FMI avait déjà été modifiées le 12 octobre 2021 .

Le  FMI avait  abaissé la prévision de croissance 2021 de la première économie du monde à 6%, contre 7% en juillet. Mais elle l’a révisé en hausse pour 2022, à 5,2%, en prenant en compte les projets de dépenses pharaoniques prévues par l’administration Biden, de plusieurs milliers de milliards de dollars.

À l’inverse, le Fonds a révisé en hausse sa prévision de croissance 2021 pour la zone euro (+0,4 point à 5%). Mais là encore, les disparités sont grandes avec une hausse de son estimation de croissance pour la France qui a accéléré la vaccination de sa population (+0,5 point à 6,3%) et une baisse pour celle de l’Allemagne qui pâtit de la pénurie des semi-conducteurs (-0,5 point à 3,1%).

Pour 2022, le FMI prévoyait sur une croissance mondiale inchangée à 4,9%. Devant les risques du nouveau variant omicron, la directrice du FMI a prévenu hier que l’organisation internationale était susceptible de réviser encore à la baisse ces différentes prévisions. Selon certaines hypothèses, la révision pourrait être d’un point en baisse en moyenne.

Inflation : une stabilisation…. peut-être d’ici la fin 2022 ? ( FMI

Inflation : une stabilisation…. peut-être d’ici la fin 2022 ? ( FMI)

 

Le FMI aussi reprend la chanson du nouveau concept d’inflation temporairecon  sidérant que la hausse des prix aujourd’hui provient surtout des conséquences de la crise sanitaire, des difficultés logistiques et de hausses passagères de matières premières. « Il y a toujours un consensus sur le fait que dans les économies avancées, l’inflation est temporaire », a ainsi précisé Kristalina Georgieva, la directrice maintenant contestée du fonds monétaire international ( affaire du bidouillage d’un rapport lorsqu’elle était à la Banque mondiale).

 

Pourtant cette inflation n’est pas marginale à supposer qu’elle soit passagère. Elle atteint un effet autour de 3 % en Europe, un peu plus de 2 % en France et autour de 5 % aux États-Unis. Certains aspects sont certes conjoncturels du fait de la brutalité d’une reprise économique qui contraste avec l’écroulement suite au Covid. Les approvisionnements sont largement bousculés par les dysfonctionnements logistiques. Reste cependant de nombreuses raisons qui ne sont pas conjoncturelles mais structurelles comme la hausse de certaines matières premières, la pression de plus en plus forte des exigences environnementales et la restructuration de l’appareil de production.

Le même refrain est entamé par toutes les institutions, les banques centrales, les banques, les gouvernements et les groupes de pressions qui ne souhaitent pas traiter la question salariale qui se pose après la hausse des prix,  pas davantage que la rémunération de l’épargne.

Les banques centrales pourront tenir ce discours tant qu’elles maintiendront leurs politiques accommodantes qui consistent à délivrer massivement des liquidités presque gratuites aux banques et à maintenir des taux d’intérêt voisin de zéro. Un discours qui pourra aussi être tenu encore tant que l’endettement sera encore largement toléré.

Viendra toutefois le moment où la hausse des prix ce transmettant de façon durable dans la consommation, il faudra réajuster les équilibres à moins de s’engager dans un processus de quasi dévaluation des monnaies.

Immobilier : un éclatement de la bulle (FMI) ?

Immobilier : un éclatement de la bulle (FMI) ? 

 Le « retournement soudain des prix des logements » fait partie des risques soulignés par le Fonds monétaire international (FMI) dans ses perspectives économiques et son rapport sur la stabilité financière mondiale publiés mardi. ( extrait d’un papier de l’Opinion)

Historiquement, les prix des logements avaient tendance à baisser durant les récessions. Mais en 2020, ces derniers (corrigés de l’inflation) ont grimpé de 5,3 % en moyenne dans le monde, leur rythme annuel le plus rapide depuis quinze ans ! « Dans certains pays (Luxembourg, Nouvelle-Zélande, Turquie), ils ont même bondi de plus de 15 % depuis la fin 2019 », note l’institution. Les loyers résidentiels ont eux progressé de 1,8 %. Cette insolente santé s’explique par les politiques monétaires ultra-accommodantes qui ont fait baisser les taux d’emprunt, le soutien budgétaire des Etats qui a préservé les revenus des personnes, la forte demande de logements dopée par les confinements, et le manque d’offre, surtout autour des métropoles.

 

Or, « des périodes prolongées de hausse rapide des prix des logements peuvent créer l’attente que ces derniers vont continuer de grimper à l’avenir, menant potentiellement à des prises de risque excessives et des vulnérabilités grandissantes sur le marché du logement comme durant la crise financière mondiale », alerte le FMI. « Les risques de baisse des prix semblent importants », car il y a un écart grandissant entre les fondamentaux qui expliquent la valeur des logements et les prix censés refléter ces derniers.

Dans le pire des scénarios, les prix chuteraient de 14 % ces trois prochaines années dans les économies avancées et de 22 % dans les économies émergentes, estime l’institution. La situation financière des ménages est plutôt meilleure que lors de la crise financière de 2008, mais elle pourrait se dégrader si le soutien budgétaire des gouvernements est retiré de manière prématurée, poursuit-elle. 

FMI : Une innovation pour les pays pauvres qui ne change rien

 FMI : Une innovation pour les pays pauvres qui ne change rien

Le FMI a  approuvé une allocation de droits de tirages spéciaux (DTS) de 650 milliards de dollars. Des droits de tirage qui peuvent se transformer le moment venu en prêt à taux zéro. Bref ,toujours des prêts.Un dispositif normalement destiné à aider les pays pauvres surtout l’occasion de la crise sanitaire

Les pays émergents et les pays en développement, y compris ceux à faible revenu, recevront 275 milliards de dollars de la nouvelle allocation, et les pays les plus pauvres, seulement 4 % du total (26 milliards de dollars), alors que ce sont eux qui en ont le plus besoin.

L’Afrique recevra seulement 33 milliards de dollars de l’allocation de DTS, alors qle FMIE estime que 285 milliards de dollars seront nécessaires d’ici à 2025 pour répondre à la pandémie sur ce continent.

Paradoxalement,, les États-Unis obtiendront 113 milliards de dollars, la France 27 milliards.

Pour surmonter ce paradoxe, il serait envisagé de  de créer un nouveau fonds qui prêterait à taux bas et à très long terme sur des sujets spécifiques comme l’écologie, l’éducation et la santé. La France est pour, les États-Unis sont favorables, mais d’autres pays au G7 et au G20 attendent de voir en détail les propositions du FMI afin notamment de neutraliser le coût pour les prêteurs que sont en fait les pays riches.

De toute manière, tous les dispositifs nouveaux envisagés se limitent à des prêts que nombre de pays pauvres ne pourront rembourser.

 

Bitcoin: FMI et Banque mondiale contre

Bitcoin:  FMI et  Banque mondiale contre 

Banque mondiale, FMI… les autorités mondiales ont ouvertement désapprouvé la récente initiative du Salvador de faire du bitcoin une monnaie légale. Ces nouvelles formes d’échanges, permis par la cryptomonnaie développée sur la technologie de la blockchain, permettra ainsi à cet Etat d’Amérique centrale de prendre, dès le mois de septembre, un début d’indépendance vis-à-vis de son ancienne monnaie de référence, le dollar sur des transactions et des transferts entre individus. Ce qui n’est pas du goût de la Banque mondiale, dont les financements proviennent notamment des quotes-parts de ses Etats membres, au premier rang desquels les Etats-Unis.

« Bien que le gouvernement nous ait approché pour obtenir de l’aide sur le bitcoin, ce n’est pas quelque chose que la Banque mondiale peut soutenir étant donné les lacunes en matière d’environnement et de transparence », a déclaré à l’AFP un responsable de la Banque mondiale par courrier électronique. La Banque a rejeté une demande d’assistance du Salvador.

Même son de cloche du côté du FMI : « l’adoption du bitcoin comme devise légale soulève un certain nombre de problèmes macroéconomiques, financiers et juridiques, qui requièrent une analyse très détaillée », a affirmé le porte-parole Gerry Rice à la presse jeudi.

« Ce que nous avons dit par le passé, en général, c’est que les actifs crypto peuvent poser des risques importants. Des mesures de régulation efficaces sont cruciales pour les traiter », a-t-il déclaré.

Le bitcoin est régulièrement critiqué par les régulateurs pour ses usages illégaux, notamment le blanchiment d’argent provenant d’activités criminelles, le financement du terrorisme et le manque de protection de ses utilisateurs.

 

 

Covid : Un plan de 50 milliards de dollars du FMI

Covid : Un plan de 50 milliards de dollars du FMI

    •  La proposition du FMI s’appuie sur les efforts déjà entrepris par le programme ACT, dit « accélérateur ATC », lancé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les Nations unies. La mise en œuvre du plan coûterait quelque 50 milliards de dollars, associant des subventions à hauteur de 35 milliards de dollars et des financements gouvernementaux pour 15 milliards. Toutefois, selon les auteurs du projet, il manque encore près de 13 milliards de dollars de financements supplémentaires des pays du G20 pour atteindre l’objectif de 50 milliards de dollars.
    • Sur le volet de la vaccination, le FMI prévoit qu’environ un milliard de doses pourraient être distribuées cette année même si les pays donnaient la priorité à leurs propres populations ( Référence à l’Inde !)  et qu’un milliard de doses supplémentaires devraient être produites d’ici début 2022 pour faire face aux risques de détérioration de la situation sanitaire.

Une taxe provisoire sur les riches proposée par le FMI

Une taxe provisoire sur les riches proposée par le FMI

Comme d’autres, le FMI propose la mise en place d’une taxe provisoire sur les plus riches pour financer les énormes dépenses des gouvernements qui font face au financement de la crise sanitaire. L’idée peut paraître pertinente et généreuse. Le seul problème pour des pays comme la France par exemple c’est que déjà le niveau de prélèvements obligatoires atteint des records avec 46 % du PIB consacré à l’impôt et 56 % du PIB aux dépenses.

La question est complexe car la taxation ne concernerait que ce qui aurait bénéficié de revenus supplémentaires (entreprises et particuliers) pendant la crise. Il faudrait en effet distinguer les bénéficiaires et les victimes ; ces dernières très nombreuses. Enfin et peut-être surtout, il faudrait s’assurer du caractère réellement provisoire de la nouvelle taxation. Or en France en particulier il est rare qu’une nouvelle taxation ne soit pas institutionnalisée pour toujours.

 

Notons aussi que les besoins financiers sont immenses et la France par exemple aurait besoin de  200 milliards par an de fiscalité nouvelle pour financer son déficit budgétaire covid. Un poids fiscal difficile à supporter sur une année et qui pourrait tuer la compétitivité et la croissance future.

 

Mieux vaudrait sans doute amortir sur le long terme l’endettement. Le  FMI recommande pourtant, comme il l’avait fait en octobre, la mise en place d’une fiscalité provisoire sur les revenus les plus élevés pour aider les gouvernements à répondre à ces besoins de financement. Prenant acte du fait que dans les économies avancées, il y a eu ces dernières années une érosion des revenus provenant de l’impôt sur les sociétés, Paolo Mauro, économiste au FMI a salué l’initiative internationale «pour parvenir à un accord» sur l’imposition d’une fiscalité minimale mondiale.

 

«Nous avons également constaté une érosion de l’imposition des revenus personnels pour les personnes se situant tout en haut de l’échelle des revenus», a-t-il ajouté. «Ainsi, dans les économies avancées, il y a une opportunité d’inverser» cette tendance en augmentant à la fois l’impôt sur le revenu des sociétés et des particuliers les plus riches, en éliminant les niches fiscales, en augmentant les impôts fonciers ou les droits de succession, a-t-il détaillé.

Le chef des affaires budgétaires du FMI Vitor Gaspar a de son côté défendu la vaccination tous azimuts. Plus de 1.000 milliards de dollars de recettes fiscales supplémentaires pourraient être générées d’ici 2025 à l’échelle mondiale si tous les pays parvenaient à maîtriser la pandémie plus tôt que prévu. Cela permettrait aussi «d’économiser des milliards supplémentaires dans les mesures d’aide» aux économies, observe le FMI dans son rapport sur la surveillance budgétaire publié mercredi dans le cadre des réunions de printemps. «La vaccination est donc plus que rentable, car elle offre un excellent rapport qualité-prix aux fonds publics investis pour accélérer la production et la distribution mondiales de vaccins», commentent les auteurs.

Réduction de dettes en échange d’actions sur le climat ( FMI et banque mondiale)

Réduction de dettes en échange d’actions sur le climat  ( FMI et banque mondiale)

 

 

Les deux institutions travaillent sur une hypothèse de réduction de la dette de certains pays pauvres très endettés contre des engagements d’action sur le climat.

 

Trois pays – l’Éthiopie, le Tchad et la Zambie – ont déjà entamé des négociations avec les créanciers dans le cadre d’un nouveau cadre commun soutenu par le Groupe des 20 grandes économies, processus qui peut conduire à des réductions de la dette dans certains cas.

La pandémie de coronavirus a aggravé les perspectives de nombreux pays déjà lourdement endettés avant l’épidémie, avec des revenus en baisse, des dépenses en hausse et des taux de vaccination loin derrière les économies avancées.

La Chine, les États-Unis et d’autres pays du G20 ont initialement offert aux pays les plus pauvres du monde un allégement temporaire des paiements de la dette due aux créanciers officiels dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI). En novembre, le G20 a également lancé un nouveau cadre destiné à lutter contre les encours de dette insoutenables.

La Banque et le FMI étudient comment jumeler deux problèmes mondiaux – la nécessité de réduire ou de restructurer le lourd fardeau de la dette de nombreux pays plus pauvres et la nécessité de réduire les émissions de combustibles fossiles qui contribuent au changement climatique.

La prise en compte du changement climatique dans le processus de restructuration de la dette pourrait aider à motiver les prêteurs souverains et même les créanciers privés à annuler un certain pourcentage de la dette des pays pauvres très endettés, en échange de progrès vers leurs objectifs de développement durable et de climat, selon les experts.

Croissance mondiale :haut niveau d’incertitude (FMI)

Croissance mondiale :haut  niveau d’incertitude (FMI)

 

Le fonds monétaire international constate que l’avenir immédiat et à court terme comporte beaucoup plus d’incertitudes qu’on ne pensait  avant l’hiver 2020. En cause évidemment une pandémie qui se répand un peu partout dans le monde et contraint à prendre des mesures de plus en plus restrictives qui plombent la croissance.

Le FMI serait partisan d’aider davantage les pays fortement touchés et contraints de lourdement s’endetter. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, qui préconise depuis longtemps une nouvelle allocation de la propre monnaie du FMI, les droits de tirage spéciaux (DTS), a déclaré que cela donnerait maintenant plus de fonds à utiliser pour résoudre à la fois la crise sanitaire et économique et accélérer le passage à un numérique. et économie verte.

Sous le président sortant Donald Trump, les États-Unis, le plus grand actionnaire du FMI, ont bloqué une telle nouvelle allocation de DTS, un mouvement semblable à une banque centrale imprimant de la monnaie, car cela fournirait plus de ressources aux pays plus riches puisque l’allocation serait proportionnelle à leur actionnariat.

La ministre suédoise des Finances, Magdalena Andersson, la nouvelle présidente du comité de pilotage du FMI, s’exprimant lors d’une conférence de presse en ligne avec Georgieva, a déclaré qu’il était clair que le besoin de liquidités restait important et qu’elle consulterait les pays membres sur les options pour accroître la liquidité.

Andersson, la première européenne à diriger le Comité monétaire et financier international depuis plus de 12 ans et la première femme, a entamé son mandat de trois ans ici dans ce rôle lundi.

Georgieva a déclaré que le FMI avait rapidement augmenté le financement concessionnel des pays émergents et des économies en développement, notamment grâce à des dons par les pays membres d’environ 20 milliards de dollars en DTS existants. Cela continuerait de jouer un rôle important, mais des mesures supplémentaires étaient nécessaires, a-t-elle déclaré.

«Il continuera d’être si important, encore plus important, pour nous de pouvoir étendre notre capacité à soutenir les pays qui ont pris du retard», a déclaré Georgieva.

Elle a déclaré qu’une nouvelle allocation de DTS n’avait jamais été retirée de la table par les membres du FMI, a-t-elle déclaré, ajoutant que certains membres continuaient d’en discuter comme une mesure possible. Une éventuelle vente d’or des réserves du FMI aurait «des coûts d’opportunité» pour le FMI, mais dépendrait des membres, a-t-elle dit.

Elle a dit qu’elle s’attendait à ce que le Groupe des 20 grandes économies prolonge le moratoire actuel sur les paiements officiels du service de la dette des pays les plus pauvres, qui devrait maintenant prendre fin en juin, mais que beaucoup dépendra du rythme des vaccinations dans les mois à venir.

FMI: craintes sur les encours de crédit

FMI: craintes sur les encours de crédit

Compte tenu des craintes sur les encours de crédit, le FMI augmente encore ses réserves. En clair il fait encore tourner la machine à billets pour augmenter ses propres réserves. La revue, retardée de quelques mois pour permettre une évaluation de l’impact de la pandémie COVID-19, a montré une augmentation significative de l’exposition au crédit du fonds et des risques associés depuis la dernière revue en 2018, aggravée par la pandémie.

«L’encours de crédit a presque doublé, y compris une poussée des financements d’urgence sans conditionnalité, et les engagements au titre des dispositions de précaution sont plus élevés que lors de la dernière revue», a déclaré le FMI dans son communiqué.

Il a déclaré que le crédit était devenu plus concentré et que les rachats programmés étaient plus importants et plus groupés. L’objectif actuel de soldes de précaution de 20 milliards de DTS devrait également passer sous la fourchette indicative cet exercice et le prochain.

Economie zone euro : il faudra encore davantage de soutien financier selon le FMI

Economie  zone euro : il faudra encore davantage de soutien financier selon le FMI

Le fonds monétaire international se fondant sur la dégradation de l’économie en Europe soutient l’idée qu’il conviendra de faire des efforts encore supplémentaires tant sur le plan monétaire que budgétaire. Le fonds monétaire international a donc soutenu implicitement les déclarations récentes de la banque centrale européenne qui prévoyait une politique encore plus accommodante avec un volume supplémentaire de rachat d’actifs et où un allongement des échéances de maturité.

Le FMI encourage aussi fortement les états à engager des dépenses budgétaires supérieures à ce qui est prévu. La valeur total du soutien budgétaire et monétaire apportée, les milliards d’euros d’accès aux prêts ainsi que l’accord de plan de relance européen dépassent déjà les 10.000 milliards d’euros. Mais il est vrai qu’une grosse partie de ce plan de relance est composée de prêts dont beaucoup garantis. Des prêts qui posent problème compte tenu du risque de manque de solvabilité de certaines entreprises. Une question qui pourrait être résolue au moins pour partie par un soutien plus significatif à la croissance

Bien que la réponse européenne soit déjà impressionnante, le FMI estime qu’il faudra sans doute en faire davantage en cas de détérioration des perspectives économiques.“Les risques (…) restent clairement orientés à la baisse jusqu’au début de 2021 étant donné la deuxième vague épidémique en cours”, a déclaré le FMI lors d’un examen régulier de l’économie de la zone euro. “Avec la deuxième vague en cours, les politiques budgétaires nationales devront probablement apporter un vaste soutien plus longtemps que prévu”.

Dans une démonstration de solidarité sans précédent, les dirigeants de l’Union européenne ont accepté d’emprunter conjointement, via la Commission européenne, 750 milliards d’euros au cours des prochaines années pour financer le plan de relance.(Plan toujours bloqué à ce jour par là Hongrie et la Pologne).

Le FMI a déclaré que l’impact de ce plan dépendrait de l’ampleur, de la qualité et de l’efficacité des dépenses nationales et des réformes structurelles visant à rendre les économies plus écologiques et plus numériques.

Le Fonds a qualifié la réponse monétaire de la BCE d’audacieuse mais a ajouté qu’une aide supplémentaire serait probablement nécessaire, en incluant éventuellement davantage de facilités de crédit aux banques. “L’expansion des achats d’actifs sera la première ligne de défense mais d’autres options – y compris un assouplissement supplémentaire des conditions des opérations de refinancement ciblées à long terme (TLTRO) et une réduction des taux de dépôt – devraient également être envisagées”, a-t-il déclaré.

“Des mesures d’adaptation encore plus importantes seraient nécessaires pour contrer les risques de déflation et assurer un relais budgétaire sans heurts dans un scénario pessimiste”, selon le rapport du FMI.

Croissance mondiale : des doutes sur la reprise (FMI)

Croissance mondiale : des doutes sur la reprise (FMI)

L’économie mondiale se redresse mais la reprise pourrait perdre de l’élan, selon le FMI

Il se confirme que le dernier trimestre de l’année 2020 ne sera pas à la hauteur des espérances et que dans nombre de pays la croissance pourrait même être dans le rouge après un troisième trimestre qui était, lui ,porteur de redressement. En cause, évidemment notamment cette deuxième vague sanitaire.

Comme la plupart des institutions officielles, le FMI s’efforce d’équilibrer les perspectives réalistes plutôt négatives en ce moment et les messages d’optimisme. Le mois dernier, le FMI a présenté de nouvelles prévisions économiques un peu moins sombres qu’auparavant pour cette année avec une contraction de 4,4% du produit intérieur brut (PIB) avant un rebond de 5,2% de l’économie mondiale en 2021. L’organisation a averti toutefois que les perspectives de nombreux pays émergents s’étaient détériorées.

Kristalina Georgieva, la directrice du FMI constate une certaine dynamique au troisième trimestre mais bien contrainte d’admettre une tendance à la baisse et même au recul pour le quatrième trimestre. La directrice générale a toutefois ajouté que les données les plus récentes concernant le secteur des services, où les contacts sont importants, indiquaient un ralentissement de l’élan dans les économies où la pandémie réapparaissait.

Alors que les mesures de relance budgétaire de près de 12.000 milliards de dollars et les décisions des banques centrales ont permis d’éviter un tableau encore plus sombre, la pauvreté et les inégalités ne cessent d’augmenter et une action plus forte reste nécessaire, a déclaré le FMI.

Bref comme beaucoup d’institutions le FMI essaye de se rassurer en indiquant que la situation est quand même moins mauvaise que celle qui résulterait du pire scénario envisagé. De toute manière, personne n’en sait strictement rien car il est difficile de distinguer ce qui relève du conjoncturel et ce qui relève du structurel dans le recul de l’activité. Il est probable en effet que l’activité mondiale mettra plusieurs années pour retrouver le niveau de fin 2019, niveau qui s’inscrivait déjà dans une tendance baissière.

 

Economie- Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

Economie- Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

 

Le FMI a amélioré ses prévisions de croissance pour cette année. La récession mondiale ne serait plus que de 4,4 %. Si elle prédit un rebond l’an prochain, elle s’attend à ce que la croissance mondiale soit durablement faible dans les années à venir.   Le FMI prédit toujours une forte récession malgré une amélioration de ses prévisions par rapport à juin dernier. Pour les pays avancés le fonds monétaire envisage une récession de 5,8 % et non plus de 8,1 %. Avec -12,8 % et -10,6 %, l’Espagne et l’Italie payent un lourd tribut. La France voit sa prévision améliorée de 2,7 points de pourcentage à -9,8 %. L’Allemagne s’en sort mieux puisque son PIB ne devrait reculer « que » de 6 % et non de 7,8 %. Aux Etats-Unis, la récession serait de -4,3 %. En revanche, le Fonds se montre plus pessimiste pour les pays émergents et en développement, avançant un recul de 3,3 % de leur PIB. Cependant pour l’avenir le FMI prévoit une croissance ralentie pendant plusieurs années. Pour l’année prochaine, l’institution multilatérale prévoit bien un rebond, mais inférieur à 4 % . Pour nombre de pays avancés, la croissance devrait être limitée autour de 2 % pendant plusieurs années . Après le rebond de 2021, la croissance mondiale devrait progressivement ralentir pour atteindre environ 3,5 % à moyen terme », indique le fonds monétaire international.

De toute manière sans crise sanitaire compte tenu des évolutions de fin 2019 la croissance mondiale s’engageait déjà dans une croissance molle pour de nombreuses années. Après la crise sanitaire, le rattrapage masquera un peu cette de tendance lourde mais qu’on retrouvera rapidement à partir de 2022. Ces prévisions du fonds monétaire international n’évoque pas de perspective de catastrophe économique et financière. Or rien ne dit qu’une bulle immobilière, obligataire plus généralement financière ne mettra pas en difficulté la croissance mondiale sans parler évidemment d’éventuelles causes géopolitiques.

Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

Une croissance mondiale ralentie pour plusieurs années (FMI)

Le FMI a amélioré ses prévisions de croissance pour cette année. La récession mondiale ne serait plus que de 4,4 %. Si elle prédit un rebond l’an prochain, elle s’attend à ce que la croissance mondiale soit durablement faible dans les années à venir.

 

Le FMI prédit toujours une forte récession malgré une amélioration de ses prévisions par rapport à juin dernier. Pour les pays avancés le fonds monétaire envisage une récession de 5,8 % et non plus de 8,1 %. Avec -12,8 % et -10,6 %, l’Espagne et l’Italie payent un lourd tribut. La France voit sa prévision améliorée de 2,7 points de pourcentage à -9,8 %. L’Allemagne s’en sort mieux puisque son PIB ne devrait reculer « que » de 6 % et non de 7,8 %. Aux Etats-Unis, la récession serait de -4,3 %.

En revanche, le Fonds se montre plus pessimiste pour les pays émergents et en développement, avançant un recul de 3,3 % de leur PIB.

Cependant pour l’avenir le FMI prévoit une croissance ralentie pendant plusieurs années. Pour l’année prochaine, l’institution multilatérale prévoit bien un rebond, mais inférieur à 4 % . Pour nombre de pays avancés, la croissance devrait être limitée autour de 2 % pendant plusieurs années . Après le rebond de 2021, la croissance mondiale devrait progressivement ralentir pour atteindre environ 3,5 % à moyen terme », indique le fonds monétaire international.

De toute manière sans crise sanitaire compte tenu des évolutions de fin 2019 la croissance mondiale s’engageait déjà dans une croissance molle pour de nombreuses années. Après la crise sanitaire, le rattrapage masquera un peu cette de tendance lourde mais qu’on retrouvera rapidement à partir de 2022. Ces prévisions du fonds monétaire international n’évoque pas de perspective de catastrophe économique et financière. Or rien ne dit qu’une bulle immobilière, obligataire plus généralement financière ne mettra pas en difficulté la croissance mondiale sans parler évidemment d’éventuelles causes géopolitiques.

 

 

Les Etats-Unis critiquent les prévisions du FMI

Les Etats-Unis critiquent les prévisions du FMI

Selon le rapport du FMI, l’économie américaine devrait se contracter de 6,6 % cette année, avant de rebondir de 3,9 % l’an prochain. A l’horizon 2025, le PIB devrait encore être inférieur de 4 à 5 % par rapport au niveau auquel il était attendu avant la pandémie, estime l’organisation internationale. Une vision trop  pessimiste estime le gouvernement deTrump.

Pourtant la prévision du FMI n’est pas très différente de celle tracée par l’Office budgétaire du Congrès (CBO). Selon le dernier rapport de l’organe bipartisan du Parlement américain, le PIB chuterait de 5,8 % cette année et rebondirait de 4 % l’an prochain.

 

Le FMI, qui salue la vitesse de réaction et l’ampleur des premiers plans de sauvetage adoptés par le Congrès et la Maison-Blanche, pointe aussi les risques pour les finances publiques : le déficit budgétaire de l’Etat fédéral, autour de 3 % l’an dernier, devrait bondir à 18 % cette année, tandis que la dette publique devrait toucher les 100 % du PIB. Pour réduire ces déficits, le FMI suggère notamment de réfléchir aux outils fiscaux jusqu’ici peu utilisés par Washington, comme la TVA sur la consommation ou les taxes sur les carburants. Un sujet encore loin d’avoir été mis dans le débat à Washington.

Alors que la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva avait exprimé ses inquiétudes sur la guerre commerciale menée par les Etats-Unis avec la Chine, le rapport sur les Etats-Unis rappelle aussi que « des efforts doivent être faits pour inverser les restrictions commerciales et les hausses tarifaires tout en travaillant avec les pays partenaires (par des canaux bilatéraux et l’OMC) pour s’attaquer aux politiques qui faussent les flux commerciaux et les décisions d’investissement. »

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