Archive pour le Tag 'FMI'

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Economie-Menace sur la croissance mondiale ? ( FMI)

Economie-Menace sur la croissance mondiale ? ( FMI)

Le Fonds monétaire international, Revois encore à la baisse ses perspectives économiques avec une croissance de seulement 3 % cette année et 2,9 % en 2024. La conséquence des crises et autres conflits qui affectent nombre de pays. Et il est trop tôt évidemment pour mesurer l’impact du conflit entre le hamas et Israël

Malgré des marchés de l’énergie et de l’alimentation perturbés par la guerre et un resserrement monétaire sans précédent pour lutter contre une inflation élevée depuis des décennies, l’activité économique a ralenti, mais ne s’est pas arrêtée .

La récession, qui menaçait aux États-Unis, ne s’est pas matérialisée. Au contraire, la prévision de croissance a été révisée à la hausse par rapport à avril : l’institution multilatérale table pour cette année sur +2,1 %, contre 1,7 % en avril dernier. L’écart se creuse nettement avec la zone euro – avec un petit +0,7 % – plombée par la contre-performance de l’Allemagne, seule parmi les grandes économies à connaître une récession. L’ex-locomotive européenne pâtit d’une moindre demande de ses partenaires commerciaux, Chine en tête, et de la faiblesse des secteurs sensibles aux taux d’intérêt élevés.

Hamas : Une guerre qui peut menacer l’économie mondiale (FMI)

Hamas : Une guerre qui peut menacer l’économie mondiale (FMI)

En fonction de l’extension possible du conflit et du positionnement de certains pays, les conséquences géopolitiques pourraient affecter l’économie mondiale en particulier dans le domaine de l’énergie. La croissance mondiale est déjà très faiblarde y compris en Chine, Elle devient encore plus fragilisée avec l’ouverture de ce conflit au Proche-Orient. Ce que pense aussi le fonds monétaire international.

« Il est très difficile, en raison de l’ampleur, de la vitesse et des inconnues, d’avoir une lecture claire du court terme ou du moyen terme », concernant les conséquences du conflit, estimait lors d’une conférence de presse le directeur régional du FMI, Jihad Azour, « mais c’est énorme, c’est un tremblement de terre ».

Au niveau mondial, « le risque économique majeur est désormais un risque géopolitique », a admis le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, lors d’un point presse à Marrakech, estimant que les conséquences pourraient être « lourdes » sur la croissance et les prix de l’énergie dans le monde.

Dans la foulée de l’attaque du Hamas, samedi, le pétrole a, en effet, bondi de cinq dollars, avant de reculer légèrement les jours suivants mais repartait à la hausse jeudi, après la publication du rapport mensuel de l’Agence international (AIE), pointant pour l’heure un risque « limité » du conflit sur l’approvisionnement en pétrole.

La véritable crainte est celle d’une généralisation du conflit à tout le Golfe Persique concentre 40% de l’offre mondiale de pétrole. Car, après des révélations du Wall Street Journal, les Etats-Unis, alliés historiques d’Israël soupçonnent l’Iran d’avoir donné son feu vert à l’attaque lundi 2 octobre lors d’une réunion à Beyrouth. En cas de dégradation des relations irano-américaines, et de retrait de l’Iran du marché pétrolier et gazier, les conséquences seraient lourdes sur le marché de l’énergie.

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

Croissance mondiale :Légère révision en hausse par le FMI

selon le Fonds monétaire international (FMI), on prévoit désormais une croissance un peu meilleure en 2023 et qui restera stable en 2024. L’institution anticipe désormais une croissance mondiale à 3% en 2023, contre 2,8% lors de son estimation précédente en avril, et qui devrait se maintenir au même niveau en 2024, sans changement par rapport à l’estimation précédente.

La plupart des économies avancées, comme des principaux pays émergents, semblent réaliser de meilleures performances que ne le craignait jusqu’ici le Fonds, malgré une politique monétaire désormais restrictive quasiment partout, afin de lutter contre une inflation qui reste «obstinément élevée».

En effet l’inflation devrait atteindre 6,8% au niveau mondial en fin d’année, 0,2 point de pourcentage de moins que prévu en avril. Mais une inflation qui dure également plus longtemps : fin 2024, elle devrait être encore à 5,2%, alors qu’en mars l’institution l’attendait 0,3 point de pourcentage moins élevée.

Du côté du G7, l’Allemagne devrait être le seul pays à connaître la récession en 2023. Celle-ci semble d’ailleurs de plus en plus inévitable et un peu plus marquée qu’attendu en avril, pour le FMI, qui table désormais sur un repli de 0,3%, contre seulement 0,1% en avril. À l’inverse, les autres principales économies européennes résistent mieux, la prévision pour l’économie française passant à 0,8% (+0,1 point par rapport à avril) et celle de l’Italie à 1,1% (+0,4 point) quand l’économie espagnole semble même montrer de réels signes de bonne santé (2,5% attendus, +1 point).

Du côté des États-Unis, le risque de récession, bien que longtemps annoncé, semble être désormais écarté, malgré les hausses successives de taux depuis mars 2022: le FMI attend désormais une croissance de 1,8% pour son économie, contre 1,6% en avril dernier. L’économie américaine s’est montrée particulièrement solide au premier trimestre, avec une croissance de 2% en rythme annualisé, avec un acquis de croissance pour l’année qui était estimé à 0,9% selon l’OCDE.

Taxe carbone : le FMI pour

Taxe carbone : le FMI pour


Le fameux signal prix cher aux économistes classiques fait de plus en plus l’unanimité concernant la taxation du carbone. Concrètement on va donc monétariser le droit de polluer. Il n’est pas certain que cela cela soit le moyen le plus efficace mais cela va satisfaire les économistes classiques et les écolos. On pourrait tout aussi bien obtenir des résultats significatifs avec des mesures de régulation s’inscrivant dans le temps et ne pesant pas nécessairement sur le cout et le prix.

La tarification du carbone est nécessaire pour financer la transition énergétique dans un contexte de forte inflation et d’endettement élevé, a estimé la numéro 2 du FMI. Selon Gita Gopinath, un tel dispositif permet aux États d’augmenter leurs revenus tout en réduisant leurs dettes. De son point de vue, ils ne doivent pas uniquement miser sur les subventions, bien qu’elles soient utiles pour financer les innovations.

Pour la numéro 2 de l’institution, il ne faut pas miser uniquement sur les subventions, comme le font les États-Unis avec leur plan IRA (Inflation Reduction Act), qui en prévoit des milliards pour favoriser les industries vertes. « Nous ne pouvons pas considérer les subventions comme un substitut complet aux taxes sur le carbone », a-t-elle souligné, lors d’une conférence au Peterson Institute for International Economics (PIIE) à Washington mercredi. Elle regrette justement que « les discussions (ne) semblent porter [que] sur les seules subventions, et non sur les prix ».

Une tarification du carbone équivaut à acheter un « permis de polluer » pour couvrir les émissions de CO2. Pour Gita Gopinath, « sur le plan budgétaire, la tarification du carbone fait une énorme différence par rapport aux subventions ». Elle explique que cette stratégie permet d’augmenter les revenus – qui pourront être utilisés « pour aider les ménages et les entreprises touchés par cette transition » – et ainsi de réduire la dette.

Banques : des risques aussi pour l’Europe (FMI)

Banques : des risques aussi pour l’Europe (FMI)

«L’Europe est vulnérable parce que l’union bancaire n’est pas terminée», a estimé Pierre-Olivier Gourinchas à Paris lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).

«On n’a pas encore d’union des dépôts: ça veut dire que la France est responsable de ses propres banques, l’Allemagne est responsable de ses propres banques s’il y a un choc en termes de garantie des dépôts», a expliqué Pierre-Olivier Gourinchas. Or, «on est en droit de se poser des questions sur la capacité des pays européens à prendre en charge leurs propres banques si jamais il y avait un choc bancaire important», comme les autorités américaines l’ont fait après les faillites de la Silicon Valley Bank, de Signature Bank ou de First Republic.

Les marges financières des États européens pour voler au secours des banques qui feraient défaut sont limitées, après les importantes dépenses publiques consenties depuis la pandémie de Covid-19.

Toutefois, les perturbations que connait le secteur bancaire américain à la suite de la faillite de Silicon Valley Bank (SVB) devraient avoir un impact limité sur les établissements européens, organisés différemment, ont estimé les agences américaines de notation Moody’s et S&P Global. «La structure du bilan des banques européennes limite la contagion», explique Moody’s, qui a par ailleurs abaissé la perspective du secteur bancaire américain de stable à négative. Pour justifier sa position, l’agence cite une proportion plus importante de dépôts auprès de la banque centrale de la part des banques européennes.

Le FMI «est quand même un peu inquiet de cette instabilité bancaire, parce qu’une fois que les investisseurs deviennent nerveux par rapport aux institutions financières, il y a toujours la possibilité de mouvements de marché qui s’amplifient et ne soient pas très bien contrôlés», a fait valoir Pierre-Olivier Gourinchas. Cependant, les banques européennes disposent de «coussins de capitaux plus importants» que leurs homologues américaines et elles se sont soumises aux tests de résistance (stress tests) de manière «plus rigoureuse» qu’aux États-Unis, a-t-il tenu à rassurer. «Dans la zone euro, on n’a pas eu de grandes banques qui ont été mises en difficulté», à l’exception de Credit Suisse, «une banque qui allait mal depuis déjà longtemps», a-t-il encore fait valoir. L’Europe «a des banques plus solides, mais moins d’outils (que les États-Unis) pour répondre» à leurs éventuelles difficultés, a résumé Pierre-Olivier Gourinchas.

Croissance économique: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

Croissance économique: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

L’Europe devrait éviter de justesse la récession d’après le fonds monétaire international. Néanmoins nous observons un fort ralentissement, du fait des effets de l’invasion russe de l’Ukraine et de la guerre », a déclaré à l’AFP M. Kammer.

« Cela a augmenté les prix de l’énergie, l’inflation, les coûts pour les entreprises et réduit le pouvoir d’achat des consommateurs », a-t-il rappelé. Mais, « nous avons vu des actions décisives de la part des autorités pour lutter contre l’inflation, soutenir la reprise (après la pandémie, NDLR) et nous pensons que cela va se matérialiser cette année et se renforcer en 2024 », a ajouté Alfred Kammer. En particulier, l’Europe a su éviter la crise énergétique qui lui était prédite, certes grâce « au climat, qui a aidé un peu », mais également « parce que les autorités ont réagi ».

Cependant la situation des principales économies européennes devrait être très variable, entre l’Italie et l’Espagne qui résistent plutôt bien, la France dans la moyenne de la zone euro, et l’Allemagne, et, hors Union européenne, le Royaume-Uni, qui devraient flirter avec la récession.

« L’Allemagne est plus touchée que les autres pays par la crise énergétique car sa dépendance au gaz russe était plus importante. Cela a provoqué une chute de la croissance en fin d’année dernière et cela se poursuit cette année. En y ajoutant le resserrement monétaire réalisé par la Banque centrale européenne, nous nous attendons à une croissance nulle ou une légère récession », a détaillé M. Kammer.

Quant à la France, l’impact des grèves pourrait se faire sentir, si elles devaient persister: « ce que l’on observe des épisodes précédents, c’est que l’impact est de 0,1 à 0,2% du PIB (Produit intérieur brut NDLR) », a souligné Alfred Kammer. Or, la croissance de la France devrait être de tout juste 0,7% en 2023, selon les estimations publiées mardi par le FMI.

Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI

L’Europe devrait éviter de justesse la récession d’après le fonds monétaire international. Néanmoins nous observons un fort ralentissement, du fait des effets de l’invasion russe de l’Ukraine et de la guerre », a déclaré à l’AFP M. Kammer.

« Cela a augmenté les prix de l’énergie, l’inflation, les coûts pour les entreprises et réduit le pouvoir d’achat des consommateurs », a-t-il rappelé. Mais, « nous avons vu des actions décisives de la part des autorités pour lutter contre l’inflation, soutenir la reprise (après la pandémie, NDLR) et nous pensons que cela va se matérialiser cette année et se renforcer en 2024 », a ajouté Alfred Kammer. En particulier, l’Europe a su éviter la crise énergétique qui lui était prédite, certes grâce « au climat, qui a aidé un peu », mais également « parce que les autorités ont réagi ».

Cependant la situation des principales économies européennes devrait être très variable, entre l’Italie et l’Espagne qui résistent plutôt bien, la France dans la moyenne de la zone euro, et l’Allemagne, et, hors Union européenne, le Royaume-Uni, qui devraient flirter avec la récession.

« L’Allemagne est plus touchée que les autres pays par la crise énergétique car sa dépendance au gaz russe était plus importante. Cela a provoqué une chute de la croissance en fin d’année dernière et cela se poursuit cette année. En y ajoutant le resserrement monétaire réalisé par la Banque centrale européenne, nous nous attendons à une croissance nulle ou une légère récession », a détaillé M. Kammer.

Quant à la France, l’impact des grèves pourrait se faire sentir, si elles devaient persister: « ce que l’on observe des épisodes précédents, c’est que l’impact est de 0,1 à 0,2% du PIB (Produit intérieur brut NDLR) », a souligné Alfred Kammer. Or, la croissance de la France devrait être de tout juste 0,7% en 2023, selon les estimations publiées mardi par le FMI.

Croissance mondiale : moins bien en 2023 mais mieux en 2024 (FMI)

Croissance mondiale : moins bien en 2023 mais mieux en 2024 (FMI)

Le fonds monétaire international comme d’ailleurs la plupart des autres institutions concernant les prévisions économiques révisent encore en baisse sa prévision de croissance pour 2023 mais promet que les choses iront mieux pour 2024. Une espérance sans doute davantage qu’une prévision. En effet, il faudra aussi compter avec l’environnement géo stratégique et avec l’emballement de l’inflation qui pourrait créer certains risques.

Le Fonds monétaire international (FMI) a légèrement révisé à la baisse sa prévision de croissance pour 2023 mais s’attend à ce que les principales régions économiques évitent la récession, selon les données publiées mardi à l’occasion de ses réunions de printemps. L’institution anticipe désormais une croissance mondiale de 2,8% en 2023, en léger recul par rapport à son estimation précédente en janvier (-0,1 point de pourcentage).

Les réveils de la croissance en Chine et en Inde participent pour une grande part à la croissance 2023; La croissance chinoise va de nouveau jouer un rôle de moteur pour la croissance mondiale pour 2023, à 5,2%, mais ralentir dès 2024, à 4,5%, une de ses croissances les plus faibles des 30 dernières années, en dehors de 2020 avec la pandémie, et 2022 avec la politique zéro-Covid.

Mais la plupart des pays, un retour à la normale n’est pas encore en vue. En cause notamment, l’inflation, qui devrait rester importante en 2023, autour de 7% au niveau mondial, mais surtout parce que l’inflation sous-jacente – hors prix des aliments et de l’énergie, par nature plus fluctuants – reste mal orientée. À cela viennent s’ajouter les soubresauts récents du secteur financier, en particulier aux États-Unis, après la faillite de trois banques régionales, et en Suisse, avec le rachat précipité de Credit Suisse par son concurrent UBS, sur fond de hausse des taux par les banques centrales, précisément pour lutter contre l’inflation. «Les risques ont, de nouveau, pesé lourdement à la baisse sur la croissance et en grande partie du fait des turbulences financières des dernières semaines», a souligné Le fonds monétaire international.

Dans le détail, le FMI révise à la hausse ses prévisions de croissance pour les États-Unis en 2023, à 1,6% (+0,2 point), ainsi qu’en 2024, à 1,1% (+0,1 point). Elles restent inchangées pour la France concernant 2023, à 0,7%, mais sont en léger recul pour 2024, à 1,3% (-0,3 point). La zone euro pourrait faire mieux qu’initialement anticipé (+0,1 point) en 2023, à 0,8%, sous l’effet d’une croissance qui s’annonce plus élevée en Espagne et en Italie. Elles s’améliorent aussi au Royaume-Uni, qui devrait cependant terminer l’année en récession, comme attendu depuis octobre dernier, mais à un niveau moindre que prévu: -0,3% alors que le FMI prévoyait encore -0,6% en janvier.

L’Allemagne en revanche Va cependant tutoyer la récession (+0,1%), la première économie européenne est désormais attendue en léger repli (-0,1%).

Pour 2024, le FMI ne modifie pas sa prévision de croissance mondiale, à 3,0%. Mais sans triomphalisme, comme l’a rappelé Kristalina Georgieva: «Nous nous attendons à une croissance autour de 3% durant les cinq prochaines années, notre plus faible perspective à moyen terme depuis 1990».

Finances et Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)

Finances et Inflation– des taux d’intérêts élevés pour longtemps (FMI)

Le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, estime qu’il est probable que l’inflation se maintienne encore pour longtemps et recommande des taux d’intérêt élevés.

Le fonds monétaire international se montre beaucoup plus prudent que nombre d’experts qui prévoient la chute de l’inflation à partir de l’été. Certes il y a un léger tassement des prix mais des prix à un niveau encore exceptionnel. Pour le FMI, l’inflation sera durable et va affecter 2023 est sans doute de 1024. Du coup, la lutte contre la hausse des prix via les taux d’intérêt doit continuer. Le risque évidemment c’est que la rigueur de la politique monétaire vienne accentuer la tendance baissière de la croissance par tout le monde.

Le contraire de ce que pensent certains opérateurs qui souhaiteraient aux États-Unis l’engagement d’un processus de baisse des taux. À tout le moins le FMI recommande de maintenir les taux actuels tant que l’inflation ne sera pas redescendue autour de 2 %.

Les taux d’intérêt se situent désormais entre 4,50 à 4,75% aux Etats-Unis et entre 2,5% et 3,25% dans la zone euro après les dernières hausses annoncées mercredi par la Fed et mercredi par la BCE, et de nouvelles hausses sont d’ores et déjà prévues cette année. Le gap est encore important entre les taux d’intérêt et l’inflation autour de 7 % en Europe et de 5 % aux États-Unis.
« Les banques centrales devraient communiquer sur la nécessité probable de maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps, jusqu’à ce qu’il soit prouvé que l’inflation – y compris les salaires et les prix des services – est durablement revenue à l’objectif », ont écrit le chef du département des marchés monétaires et financiers du FMI, Tobias Adrian, et ses deux adjoints dans un message diffusé sur un blog.

« Un relâchement prématuré pourrait faire courir le risque d’une forte résurgence de l’inflation une fois que l’activité aura rebondi, laissant les pays sensibles à de nouveaux chocs qui pourraient désancrer les anticipations d’inflation », ont-ils ajouté.

Selon le FMI, l’histoire a montré qu’une inflation élevée mettait souvent du temps à se résorber en l’absence de mesures de politique monétaire « énergiques et décisives ». Le fonds estime que si la hausse des prix des biens a ralenti, c’est peu probable que ce soit le cas dans le secteur des services sans un ralentissement significatif du marché du travail.
« Il est essentiel que les banques centrales évitent de mal interpréter les fortes baisses des prix des biens et d’assouplir leur politique avant que l’inflation des services et les salaires, qui s’ajustent plus lentement, n’aient aussi nettement diminué », écrivent les auteurs. « Il est essentiel que les responsables politiques restent résolus et se concentrent sur le retour de l’inflation à l’objectif sans délai ».

Croissance 2023 :La croissance chinoise plonge (FMI)

Croissance 2023 :La croissance chinoise plonge (FMI)

Les prévisions de croissance mondiale pour 2023 pourraient passer sous les 2%, a estimé la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva. La baisse la plus significative concernerait la Chine qui pour la première aurait sa croissance inférieure à la croissance mondiale.

Lors de la publication de son rapport sur les prévisions économiques mondiales (WEO), le Fonds monétaire international (FMI) avait anticipé une croissance de 2,7% pour 2023, en soulignant qu’il existait 25% de chance de la voir passer sous la barre des 2%.

« Lorsque l’on regarde les récents indicateurs, nous nous inquiétons de voir cette probabilité augmenter, du fait du ralentissement simultané aux États-Unis, en Europe et en Chine », a déclaré Mme Georgieva lors d’une intervention en ligne dans le cadre du forum Reuters Next.

Le Fonds doit mettre à jour en janvier ses prévisions pour 2023, mais la situation économique « s’est récemment assombrie, sur la base de ce que nous voyons tant concernant le sentiment des consommateur que des investisseurs », a ajouté la patronne du FMI.

Une croissance mondiale inférieure à 2% serait une première depuis 2009 (-1,3%), si l’on excepte les conséquences de la pandémie en 2020, année où le PIB mondial a reculé de 3,3%.

Or le contexte mondial n’est toujours pas positif, a rappelé Mme Georgieva, notamment du fait de l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie européenne, mais également des effets de la politique « zéro Covid » de la Chine.

« Nous envisageons cette année une croissance chinoise à 3,2%, soit équivalente à la croissance mondiale. Ce n’est jamais arrivé au cours des 40 dernières années de voir la Chine au même niveau que la croissance mondiale. Jusqu’ici, 35% à 40% de la croissance mondiale dépendait de la croissance chinoise, mais ce n’est pas le cas cette année, et ce ne sera pas le cas l’année prochaine », a insisté Kristalina Georgieva.

Selon Kristalina Georgieva,, « pour la première fois en 40 ans, la croissance de la Chine en 2022 sera probablement égale ou inférieure à la croissance mondiale ».
Par ailleurs, la flambée épidémique attendue dans les mois à venir risque d’affecter davantage l’économie chinoise cette année et de freiner la croissance régionale et mondiale, a-t-elle ajouté.

Le danger économique d’un manque d’unité dans l’Union européenne (FMI)

Le danger économique d’un manque d’unité dans l’Union européenne (FMI)

Kristalina Georgieva, Patronne du FMI, souligne les risques d’un manque d’unité de l’union européenne face à la crise dans le JDD. Exemple concernant la question du bouclier tarifaire de l’énergie. Une critique indirecte de la France en conflit avec l’Allemagne sur ce point. La patronne du FMI prévoit que la moitié des pays de l’union européenne seront en récession en 2023. Selon elle, « L’Europe se trouve actuellement dans la position la plus difficile, sous la pression des tensions commerciales causées par l’augmentation des prix de l’énergie et de l’alimentation ». « L’Europe est plus vulnérable, notamment à cause de la dépréciation monétaire », estime-t-elle.

Quels sont les principaux facteurs qui pourraient causer une récession ?
Les chocs successifs : la pandémie, suivie par la guerre en Ukraine, qui a amplifié l’inflation et l’a installée dans la durée. La hausse des prix devient de ce fait bien plus difficile à endiguer. C’est un risque majeur pour l’économie mondiale pour deux raisons essentielles : l’inflation frappe plus durement les plus précaires. Et sape la confiance des investisseurs comme des consommateurs.

Toutes les économies connaissent-elles un ralentissement ?
Les trois grands moteurs mondiaux de la croissance – l’Union européenne, la Chine et les États-Unis – freinent simultanément. L’Europe se trouve actuellement dans la position la plus difficile, sous la pression des tensions commerciales causées par l’augmentation des prix de l’énergie et de l’alimentation. En Chine, selon nos prévisions, la croissance faiblit en partie en raison de la politique zéro Covid menée par les pouvoirs publics, ainsi que des difficultés dans le secteur immobilier. Les États-Unis se montrent plus résilients pour l’instant, même si le rythme de la croissance décélère. Les conséquences des hausses des taux d’intérêt ne se sont pas encore réellement fait sentir, mais l’accès au crédit se tend, comme le démontre le tassement du marché des emprunts immobiliers. L’année 2023 y sera également difficile.

Nos prévisions situent la moitié des économies de la zone euro en récession technique, soit deux trimestres consécutifs de croissance négative. Et même trois trimestres pour l’Italie et l’Allemagne. Face à une chute globale de l’activité – que nous estimons potentiellement en deçà de 2,7 % dans le monde en 2023 –, l’Europe est plus vulnérable, notamment à cause de la dépréciation monétaire. Mais l’UE a démontré pendant la crise sanitaire une remarquable capacité d’unité avec le déploiement de mesures efficaces. Elle peut en faire autant face à la crise énergétique en harmonisant les mesures prises pour lutter contre ses conséquences. L’autre élément positif, c’est qu’une tragédie – une guerre sur le sol européen – a néanmoins donné un élan nécessaire à la transition énergétique. Il n’a jamais été plus urgent de s’affranchir de la dépendance aux énergies fossiles. Il y va de la survie de l’humanité.

L’Europe peine actuellement à élaborer une stratégie commune. Est-ce inquiétant ?
Après sept ans à Bruxelles et de nombreuses nuits blanches à travailler à l’élaboration de consensus, je suis convaincue que l’Europe saura se ressaisir pour défendre son économie et ses citoyens. Il s’agit d’un moment très difficile, nous devons le reconnaître. Davantage encore que pendant la pandémie, où il s’agissait d’une crise de l’offre. La riposte consistait en des politiques monétaire et budgétaire adaptées et complémentaires. La période actuelle est bien plus complexe.

Pourquoi ?

Parce que les réactions nécessaires semblent contradictoires. Il faut à la fois une politique monétaire plus restrictive pour lutter contre l’inflation, mais aussi une politique budgétaire qui doit protéger les personnes et les entreprises les plus vulnérables, sans pour autant alimenter l’inflation. Dans un contexte de souffrance généralisée, il devient beaucoup plus difficile de rester discipliné en matière de politique budgétaire. Voilà pourquoi certains pays européens pensent qu’il devrait y avoir davantage de liberté pour mettre en place des dispositifs différents. Alors que l’Europe a besoin d’adopter, pour le maintien de sa compétitivité et de son marché, des mesures communes.

Vous avez exprimé des réserves sur le plafonnement des prix de l’énergie. Pourquoi ?
Il doit être défini avec d’extrêmes précautions. Vouloir protéger la consommation d’énergie pour préserver l’activité économique se justifie, mais il faut prendre garde à ne pas atténuer la perception des « vrais » tarifs par les ménages et les entreprises. Car connaître le niveau réel des coûts de l’énergie est indispensable pour stimuler les efforts d’innovation en matière de transition écologique. Plafonner globalement les prix présente aussi l’inconvénient d’en faire bénéficier ceux qui en ont moins ou pas besoin.

Les politiques monétaires menées par les banques centrales, la Fed et la BCE, sont-elles adaptées ?
Il faut d’abord souligner que les conditions aux États-Unis et en Europe sont différentes. Aux États-Unis, les prix de l’énergie n’ont pas connu les mêmes augmentations puisque le pays est autosuffisant dans ce domaine. L’inflation y reflète une expansion de la demande. Alors qu’en Europe la pression sur les prix provient de la guerre en Ukraine. Les États-Unis souhaitent donc augmenter les taux d’intérêt plus rapidement, ce qui est pertinent de leur point de vue. Mais cette décision entraîne des conséquences sur le taux de change, avec la dépréciation de l’euro et de nombreuses autres devises.

L’Europe a-t-elle trop tardé à lutter contre l’inflation ?
Disons que les pays qui ont réagi très tôt, dont le Brésil, le Mexique ou le Pérou, bénéficient aujourd’hui d’une plus grande stabilité de leur monnaie par ¬rapport au dollar. Et leurs ¬économies, en termes relatifs, s’en sortent mieux. Il est indéniable qu’une action précoce face à l’inflation est bénéfique. La BCE continue à calibrer soigneusement la manière dont la ¬normalisation de la politique monétaire se déroulera en Europe, compte tenu des conséquences du conflit en Ukraine.

Comment peut agir le FMI face à la récession ?
Notre rôle est toujours plus important en temps de crise. Nous sommes au cœur du filet de sécurité financière planétaire – une sorte de médecin de famille de l’économie mondiale. Notre première mission consiste à diagnostiquer correctement les problèmes. Il est clair que la politique énergétique est devenue un élément central de la politique économique. Nous travaillons donc sur des actions de politique énergétique à court et à plus long terme, comme en témoigne notre étude récente sur la transition écologique. Là encore, agir plus tôt coûte moins cher. D’où l’importance de définir les mesures efficaces pour promouvoir une transition accélérée vers une énergie à faibles émissions de carbone et des économies à faibles émissions de carbone en général. Notre deuxième mission s’articule autour du soutien financier à ceux qui en ont besoin, comme pendant la pandémie, à 96 pays – un record dans l’histoire du FMI. Le Fonds a versé près de 258 milliards de dollars depuis le début de la crise sanitaire, dont des bouées de sauvetage financières à 16 pays, pour environ 90 milliards de dollars depuis le début de la guerre.
Nous restons vigilants concernant le ralentissement brutal du crédit à la suite du resserrement des taux d’intérêt

Qu’en est-il en Ukraine ?
Nous avons fourni 2,7 milliards de dollars en financement d’urgence et ouvert un compte administré par lequel nous avons mobilisé 2,2 milliards de dollars. Le plus important est la création d’un cadre macroéconomique permettant aux donateurs de soutenir l’Ukraine, en vérifiant l’utilisation des aides. La communauté internationale a engagé un montant record de 35 milliards de dollars pour soutenir l’Ukraine cette année.

Pensez-vous qu’une crise financière pourrait s’ajouter à la crise économique ?

La crise de 2008 a permis de renforcer la régulation du secteur bancaire. Il est aujourd’hui solide aux États-Unis, ainsi que dans les économies avancées. Les inquiétudes se situeraient du côté des institutions financières non bancaires. Nous restons vigilants concernant le ralentissement brutal du crédit à la suite du resserrement des taux d’intérêt. Et nous surveillons de près la dette. Celle des marchés émergents et des économies en développement en particulier.

Europe : risque de récession en 2023 avec persistance d’inflation forte (FMI)

Europe : risque de récession en 2023 avec persistance d’inflation (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) est moins optimiste que les gouvernements européens concernant les perspectives économiques de 2023 pour l’Europe. En fait, l’économie pourrait tutoyer la récession avec une prévision fragile de seulement 0,6 % pour la progression du PIB Bible. Mais parallèlement l’inflation se maintiendra.

En cause évidemment la situation notamment en Ukraine à l’origine d’une crise énergétique qui affecte particulièrement l’Europe ; La prévision est seulement 0,6% en 2023, soit 1,1 point de moins que ce qui était anticipé lors des précédentes prévisions, publiées en juillet. Quant à l’inflation, elle devrait ralentir en 2023, mais rester très élevée: le FMI attend 6,2% dans les économies européennes avancées, et 11,8% dans les économies européennes émergentes, respectivement.

«l’un des principaux risques à court terme est une nouvelle perturbation de l’approvisionnement énergétique qui, combinée à un hiver froid, pourrait entraîner des pénuries de gaz, un rationnement et des difficultés économiques plus profondes», a averti le FMI. «Les tensions sociales pourraient s’intensifier en réponse à la crise du coût de la vie», poussant les gouvernements à avoir «une politique budgétaire plus expansionniste qui pourrait contraindre les banques centrales à resserrer davantage leur politique monétaire».

«Devant faire face à une combinaison de croissance faible et d’inflation élevée qui pourrait s’aggraver, les décideurs européens sont confrontés à des arbitrages sévères et à des choix politiques difficiles.» Le prêteur international alerte encore quant aux «récessions techniques – au moins deux trimestres consécutifs de croissance négative du PIB – projetées dans certaines parties de l’Europe qui pourraient se transformer en récessions encore plus profondes à travers le continent».
À l’échelle mondiale, le FMI a maintenu à 3,2% sa prévision de croissance pour 2022, et a abaissé celle de 2023, à 2,7%.

Prévision Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Prévision Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser en baisse leurs prévisions de 2023 depuis le début de l’année. Les projections sont de plus en plus pessimiste. Après les 6 % de croissance au plan mondial, la perspective serait maintenant de 3 % environ. Mais il y a de la dispersion autour de cette moyenne. Nombre de pays devraient connaître la récession pour près de la moitié des pays représentant le tiers du tube mondial.

Dans ses nouvelles prévisions de croissance, publiées mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses pronostics. Pour l’année en cours, la hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait s’établir à 3,2 % avant de ralentir encore un peu plus l’an prochain, à 2,7 %. Il revoit à la baisse ses prévisions pour 143 pays représentant 92 % du PIB mondial pour 2023. Les 6 % de croissance de 2021 sont bien loin.

A l’exception de la crise financière de 2008 et de la phase aiguë de la pandémie de Covid-19 en 2020, la croissance 2023 sera au plus bas depuis 2001. Ces prévisions restent lourdes d’incertitudes tant les événements à venir sont imprévisibles. En particulier, la guerre en Ukraine se poursuit et la pandémie de Covid-19 n’est pas totalement jugulée.

Le PIB américain s’est déjà contracté au premier semestre 2022 . Même constat pour la zone euro au second semestre 2022. La Chine, elle, subit toujours l’épidémie de Covid et des blocages prolongés de son économie avec une crise croissante de son secteur immobilier. « Une contraction du PIB réel d’une durée d’au moins deux trimestres d’affilée » interviendra à un moment donné en 2022-23 dans environ 43 % des économies, représentant plus d’un tiers du PIB mondial , prévient le FMI.

Dans le détail, la croissance aux Etats-Unis devrait passer de 1,6 % en 2022 à 1 % en 2023. Dans la zone euro, le ralentissement, « moins prononcé qu’aux Etats-Unis en 2022 devrait s’accentuer en 2023 ». La croissance sera tout juste positive avec 0,5 % l’an prochain.

En Allemagne le libre sera en recul comme en Italie et en Espagne. En France on escompte encore une croissance de 0,7 % ce qui d’ailleurs n’est pas certain car depuis l’automne la France est entrée sans doute en récession.

Du fait de cette tendance nettement baissière de la croissance, mécaniquement l’inflation devrait se tasser un peu.
Elle devrait passer de 8,8 % cette année à 6,5 % en 2023 et 4,1 % d’ici à 2024. Tout dépendra aussi de l’environnement géopolitique caractérisé aujourd’hui par beaucoup d’instabilité. Le FMI tente de rassurer en indiquant que les politiques monétaires plus contraignantes ne provoqueront pas de récession généralisée ou de crise financière. Un vœu sans doute davantage qu’une prévision. Personne ne pouvant en effet prévoir les évolutions géopolitiques et pas seulement en Ukraine. Il est probable que le FMI sera nouveau contraint de revoir sa copie vers la fin de l’année quand il aura constaté l’ampleur des récessions en cours dans plusieurs pays.

Croissance: nouvelle révision en baisse par le FMI

Croissance : nouvelle révision en baisse par le FMI

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser en baisse leurs prévisions de 2023 depuis le début de l’année. Les projections sont de plus en plus pessimiste. Après les 6 % de croissance au plan mondial, la perspective serait maintenant de 3 % environ. Mais il y a de la dispersion autour de cette moyenne. Nombre de pays devraient connaître la récession pour près de la moitié des pays représentant le tiers du tube mondial.

Dans ses nouvelles prévisions de croissance, publiées mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a de nouveau abaissé ses pronostics. Pour l’année en cours, la hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait s’établir à 3,2 % avant de ralentir encore un peu plus l’an prochain, à 2,7 %. Il revoit à la baisse ses prévisions pour 143 pays représentant 92 % du PIB mondial pour 2023. Les 6 % de croissance de 2021 sont bien loin.

A l’exception de la crise financière de 2008 et de la phase aiguë de la pandémie de Covid-19 en 2020, la croissance 2023 sera au plus bas depuis 2001. Ces prévisions restent lourdes d’incertitudes tant les événements à venir sont imprévisibles. En particulier, la guerre en Ukraine se poursuit et la pandémie de Covid-19 n’est pas totalement jugulée.

Le PIB américain s’est déjà contracté au premier semestre 2022 . Même constat pour la zone euro au second semestre 2022. La Chine, elle, subit toujours l’épidémie de Covid et des blocages prolongés de son économie avec une crise croissante de son secteur immobilier. « Une contraction du PIB réel d’une durée d’au moins deux trimestres d’affilée » interviendra à un moment donné en 2022-23 dans environ 43 % des économies, représentant plus d’un tiers du PIB mondial , prévient le FMI.

Dans le détail, la croissance aux Etats-Unis devrait passer de 1,6 % en 2022 à 1 % en 2023. Dans la zone euro, le ralentissement, « moins prononcé qu’aux Etats-Unis en 2022 devrait s’accentuer en 2023 ». La croissance sera tout juste positive avec 0,5 % l’an prochain.

En Allemagne le libre sera en recul comme en Italie et en Espagne. En France on escompte encore une croissance de 0,7 % ce qui d’ailleurs n’est pas certain car depuis l’automne la France est entrée sans doute en récession.

Du fait de cette tendance nettement baissière de la croissance, mécaniquement l’inflation devrait se tasser un peu.
Elle devrait passer de 8,8 % cette année à 6,5 % en 2023 et 4,1 % d’ici à 2024. Tout dépendra aussi de l’environnement géopolitique caractérisé aujourd’hui par beaucoup d’instabilité. Le FMI tente de rassurer en indiquant que les politiques monétaires plus contraignantes ne provoqueront pas de récession généralisée ou de crise financière. Un vœu sans doute davantage qu’une prévision. Personne ne pouvant en effet prévoir les évolutions géopolitiques et pas seulement en Ukraine. Il est probable que le FMI sera nouveau contraint de revoir sa copie vers la fin de l’année quand il aura constaté l’ampleur des récessions en cours dans plusieurs pays.

Hausse des taux d’intérêt: Opposition entre l’ONU et le FMI

Hausse des taux d’intérêt: Opposition entre l’ONU et le FMI

Le différend entre l’ONUet le FMI porte sur l’objectif de politique monétaire. L’ONU défend l’idée qu’il ne faut pas de hausse excessive des taux d’intérêt qui vont tuer la croissance alors que le fonds monétaire international fait de la lutte contre l’inflation le premier objectif quitte à asphyxier la croissance.

Dans son rapport annuel, la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) met en garde sur le risque de récession mondiale si la hausse des taux se poursuit dans les pays riches à un rythme soutenu. Déjà, celle-ci fragilise encore davantage les économies émergentes. A contrario, la directrice du FMI soutient, elle, que la lutte contre l’inflation est nécessaire car elle touche les ménages les plus faibles, à condition que les gouvernements mènent une politique budgétaire cohérente avec ces resserrements monétaires.

La hausse des taux d’intérêt par les banques centrales des pays riches est trop rapide estime la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (Cnuced) dans son rapport annuel publié lundi. L’agence onusienne pointe le risque de récession et de stagnation pour les économies développées et la plongée dans la pauvreté pour les économies émergentes. « Croire qu’elles pourront faire baisser les prix en s’appuyant sur des taux d’intérêt plus élevés sans provoquer de récession est un pari imprudent », avertit la Cnuced.

La Cnuced a d’ailleurs révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale en 2022, à 2,5% contre 2,6% en mars. Pour 2023, elle prévoit une croissance de 2,2%.

L’agence estime qu’une hausse d’un point de pourcentage du taux directeur de la Fed réduirait la production économique des autres pays riches de 0,5 % et la production économique des pays pauvres de 0,8 % au cours des trois années suivantes.Il faut aussi observer qu’un relèvement rapide des taux déterrés par la Fed est particulièrement bénéfique à la valorisation du dollar qui aussi renchéri les importations de nombre de pays notamment les plus pauvres

D’ores et déjà, ces hausses des taux vont réduire les revenus des pays émergents (hors Chine) de 360 milliards de dollars dans les trois prochaines années, a calculé la Cnuced. Elle estime également que ces pays ont déjà dépensé environ 379 milliards de dollars de réserves pour défendre leur monnaie cette année, en raison de la forte appréciation du dollar qui fragilise les pays endettés en billets verts. « Quelque 90 pays en développement ont vu leur monnaie s’affaiblir face au dollar cette année – plus d’un tiers d’entre eux de plus de 10% », estime le rapport.

Cette vision n’est pas partagée par Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) FMI plus proche des intérêts des grandes puissances.

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