Archive pour le Tag 'Florange'

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France : fin de Florange mais début du mariage pour tous ! Surréaliste !

France :  fin de Florange mais début du mariage pour tous ! Surréaliste !

 

Au même moment on a annoncé l’extinction définitive des hauts fourneaux de Florange et le vote du mariage pour tous. Tout un symbole des priorités de la politique de Hollande. Une excuse cependant, Hollande ne croyait pas que l crise serait aussi importante. ! Il y a de toute évidence un léger décalage entre les préoccupations de l’oligarchie politique et celles de la France profonde. Comme dit Rocard sur RTL ce matin, il faudrait que Hollande change de vision. Après 20 mois de lutte sociale et de polémiques, la Lorraine tourne mercredi une page de son histoire industrielle avec la mise à l’arrêt définitive des hauts fourneaux de Florange, une étape symbolique que certains syndicalistes veulent célébrer par la pose d’une stèle en mémoire des « promesses non tenues » de François Hollande.   »Pendant qu’on posera cette stèle, derrière nous, ils seront en train de porter le dernier coup dans la mise à mort de notre outil de travail », a résumé mardi Walter Broccoli, représentant FO ArcelorMittal à Florange.  Le gaz alimentant les quatre tours de chauffe encore en état de marche dans les deux cathédrales d’acier du site d’ArcelorMittal, le P3 et le P6, sera coupé entre mercredi et jeudi, au cours d’une procédure qui durera 48 heures.   »Ça veut dire qu’on ne pourra plus redémarrer les hauts fourneaux, à moins d’investir dans de nouvelles installations », analyse François Lopera, de la CGT.  La procédure complète de mise sous cocon de l’usine à chaud, qui devrait être achevée d’ici fin juin, comprend l’arrêt et la consignation de toutes les installations de la « phase liquide » de Florange, ainsi que la mise en sécurité du site.  Cette fermeture d’une partie de l’usine, qui conserve ses activités dites à froid (packaging et automobile), était prévue dans l’accord conclu fin novembre entre le gouvernement et le numéro un mondial de l’acier, qui la jugeait inéluctable en raison du contexte économique.  Ce texte prévoyait également qu’il n’y aurait aucun licenciement sec pour les 629 salariés concernés (sur les quelque 2.500 du site), 206 d’entre eux ayant atteint l’âge de la retraite depuis la signature de l’accord, alors que la promesse de reclassement des 423 salariés encore en activité sera l’objet des prochaines négociations sociales.  L’accord prévoyait par ailleurs l’engagement d’ArcelorMittal d’investir 180 millions d’euros en cinq ans dans la filière à froid.   »Ces engagements seront tenus et j’en serai, avec le gouvernement, le garant », a assuré François Hollande en décembre.  Mais pour les syndicats, qui reprochent au gouvernement d’avoir capitulé face à la stratégie industrielle à court terme de Mittal, cet accord est un échec.  C’est ce qui a valu au Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’être qualifié de « traître » par Edouard Martin, militant CFDT devenu le chef de file médiatique du combat des « Florange ».  Après l’abandon du projet Ulcos visant à réduire les émissions de CO2 dans le processus de fabrication de l’acier et dans lequel les salariés de Florange voyaient le dernier espoir de sauver les hauts fourneaux, ArcelorMittal a assuré qu’il poursuivrait ses programmes de recherche en France, autour d’un nouveau projet baptisé Lis.  Lundi, le groupe a annoncé 32 millions d’euros supplémentaires d’investissements dans ce programme par le biais d’un partenariat public-privé, mais les possibles applications industrielles ne seront pas connues avant six ans, durée de la mise sous cocon des hauts fourneaux.  En 2009, une stèle en mémoire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy avait été érigée après la fermeture de l’aciérie voisine de Gandrange.

 

Mittal Florange : plainte de – FO et de la CGT

Mittal Florange : plainte de  - FO et de la CGT

La  CGT et FO s’apprêtent, selon les informations d’Europe 1, à porter plainte contre la famille Mittal pour préjudice moral. Une action qui n’est pas suivie par la CFDT , du leader charismatique Edouard Martin, accusée par les autres organisations d’être rentrée dans le rang.  Trois cabinets ont été contactés, dont l’un des poids lourds parisiens sur ces questions, pour mener le combat judiciaire des syndicats face à Lakshmi Mittal. Avec l’objectif d’obtenir le plus d’indemnités possibles pour les salariés de Florange, après la fermeture des hauts-fourneaux, entérinée début avril. Pour l’un des avocats, les salariés peuvent espérer jusqu’à 10.000 euros de préjudice en plus des indemnités de licenciement. « Mittal a 16 milliards en poche, il peut en redistribuer un peu ! » conclut d’ailleurs un des salariés.  Mardi, le géant de l’acier doit annoncer un investissement de 33 millions d’euros, sur trois ans, sur le site de Florange, avec la création de postes scientifiques pour un grand programme de réduction des émissions de CO2. Cette annonce est loin de calmer les revendications des syndicats qui se sont trouvés une nouvelle cible en la personne de François Hollande.  La CGT et FO accusent en effet le locataire de l’Elysée, qui prépare en secret pour une visite en Moselle courant mai, de vouloir sauver la face de la CFDT. « Aujourd’hui, il y a une hémorragie de la CFDT. Les gens sont écoeurés, et ils viennent nous voir », assure au micro d’Europe 1 Walter Broccoli, le représentant FO sur le site de Florange. Pour certains ouvriers, le nouveau patron de la CFDT, Laurent Berger, a muselé ses troupes à Florange au point que certains ont même déchiré leurs cartes de la CFDT. La CGT et FO promettent même d’ériger une pierre tombale au nom du président de la République aux abords de l’usine, à l’image de celle qu’ils avaient installée pour Nicolas Sarkozy. « On écrira : ci-gît les promesses et les faux espoirs de monsieur François Hollande le 24 février 2012″, enrage Walter Broccoli. Avant de conclure : « On est en colère, on est encore une fois en train de faire tourner en bourriques les salariés de Florange ».

 

ArcelorMittal Florange: la fin

ArcelorMittal Florange: la fin

L’affaire de Florange avait coûté cher électoralement à Sarkozy, elle risque de coûter aussi beaucoup à Hollande qui a capitulé devant Mittal ; Se teindra une Réunion aujourd’hui du CCE pour entériner la fin de Florange devenue symbole de la décomposition de l’industrie française. .   »Si on arrête cette chauffe, on débranche la machine, les hauts fourneaux sont morts », selon le secrétaire général de la CGT à Florange, Lionel Burriello. « La mise sous cocon, c’est un no man’s land qui ne permettra pas le redémarrage de l’outil », affirme l’élu CGT.  L’accord conclu fin novembre entre le gouvernement et le numéro un mondial de l’acier confirmait la fermeture des hauts fourneaux et prévoyait un investissement de 180 millions d’euros en cinq ans à Florange, dont 53 millions d’investissements stratégiques.   »On donnera un avis contre le projet industriel et commercial en s’appuyant sur le rapport d’expert », affirme Jean-Marc Vecrin, élu CFDT. Car, ajoute-t-il, « avec l’arrêt de la filière liquide, on se coupe sciemment de capacités de production ».  Un rapport d’expertise du cabinet d’expert Secafi, conforté par de précédents rapports critiques face à la fermeture des hauts fourneaux, juge que l’arrêt de la filière liquide à Florange « va aboutir à un déficit de capacité du groupe ». En réponse, la direction d’ArcelorMittal a assuré que ses capacités de production en Europe étaient « suffisantes pour répondre à la demande d’acier à moyen terme » et que le groupe reste « engagé à assurer un avenir durable à ses activités en Europe ».  La question de la compétitivité de la filière packaging qui concerne Florange et Basse-Indre (Loire-Atlantique) doit aussi être évoquée jeudi par le CCE alors que « le rapport prouve l’incohérence industrielle totale de ce projet », selon Lionel Burriello. Il « prévoit beaucoup de logistique en plus. C’est le gros bât qui blesse », estime Jean-Marc Vecrin.  Mais les études concernant ce projet complexe ne sont pas terminées, indique Xavier Le Coq, élu CFE-CGC, et sa mise en oeuvre n’interviendra pas avant fin 2013. « On est dans une phase d’essais préalables avant de basculer à 100% dans le projet tel qu’il a été imaginé ».  La mise en oeuvre du projet industriel et commercial va permettre de passer à la négociation d’un accord d’accompagnement social pour les 629 emplois concernés par la suppression de la filière liquide.

 

Arcelor Mittal Florange: Ayrault « nous a trahis » (E. Martin)

Arcelor Mittal Florange: Ayrault « nous a trahis » (E. Martin)

- Jean-Marc Ayrault, « c’est celui qui nous a trahis le 30 novembre au soir lorsqu’il parle à la télé (et écarte une nationalisation du site de Florange, ndlr) », a déclaré Edouard Martin, leader de la CFDT d’ArcelorMittal Florange et auteur de l’ouvrage Ne lâchons rien, jeudi matin sur Europe 1.   »J’ai malheureusement peur d’avoir compris : c’est qu’il y a eu des règlements de comptes politiques. Jean-Marc Ayrault a réglé le compte de Florange mais en même temps il a essayé de régler le compte de Montebourg. De mon point de vue, j’ai toujours la faiblesse de croire qu’ils sont la pour défendre et maintenir l’intérêt général, l’intérêt d’un pays. Et puis là il y a eu des règlements de comptes entre personnes et c’est terrible pour nous », a-t-il ajouté.

 

ArcelorMittal : va recevoir 19 millions pour fermer le site Florange ; motif : non pollution !

ArcelorMittal : va recevoir 19 millions pour fermer le site Florange ; motif : non pollution !

 

 

On monétarisé la pollution, du coup ArcelorMittal va recevoir 19 millions pour non pollution du site de Florange. Une aberration évidemment car l’acier sera fabriqué ailleurs en Asie par exemple où on est moins regardant sur les atteintes à l’environnement.Le site Notre planète.info révèle que le géant franco-indien pourrait continuer à engranger des millions d’euros grâce à la fermeture définitive des hauts-fourneaux lorrains. Pendant que les métallos de Florange remuent ciel et terre pour sauver leur emploi et que l’Etat indemnise leurs périodes de chômage partiel, ArcelorMittal, qui a prévu de fermer les hauts-fourneaux du site en mars 2013, devrait tout de même percevoir ses quotas de permis à polluer. « Lorsqu’une installation a cessé ses activités, l’État membre concerné ne lui délivre plus de quotas d’émission à compter de l’année suivant la cessation des activités », précise en effet la Commission européenne, citée par le site d’informations. Le nouveau plan d’allocation français, pour la période 2013-2020, prévoit ainsi, selon Notre planète.info, un quota gratuit de 3,8 millions de tonnes de CO2 de permis à polluer pour le site de Florange. A environ 5 euros la tonne sur le marché des droits à polluer, cela représente un joli pactole de 19 millions d’euros ! Florange fait en effet partie, explique le site, des quelque 10.000 sites industriels européens qui ont été intégrés au système d’échange de quotas d’émissions de CO2 mis en place en 2005. En fin d’année, si le site industriel dépasse son quota, il doit acheter des « droits à polluer » sur le marché carbone pour compenser ses émissions. Si, à l’inverse, il n’utilise pas tout son quota, il peut engranger et accumuler ses permis d’émissions pour ensuite les revendre à des entreprises qui ont dépassé leurs propres quotas. D’après Notre planète.info, ArcelorMittal n’a pas dépassé son quota annuel en 2009, 2010 et 2011, économisant plusieurs millions de tonnes de CO2. Et ce, en partie grâce à la mise en sommeil de ses hauts-fourneaux de Florange ! Au niveau mondial, ArcelorMittal serait même la compagnie qui a accumulé le plus grand excédent de quotas.

 

 

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

 

Florange : lettre d’E. Martin à François Hollande

Florange : lettre d’E. Martin à François Hollande

 

Edouard Martin, chef de file de la CFDT à l’usine ArcelorMittal de Florange, dénonce « tous les mensonges et toutes les absurdités » sur ce dossier dans une lettre ouverte adressée à François Hollande. Le feuilleton du projet de nationalisation du site ArcelorMittal de Florange, défendue par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, est clos, a déclaré le 19 décembre la porte-parole du gouvernement. Mais dans sa lettre, le syndicaliste lui demande de reconsidérer le plan de nationalisation temporaire. « Monsieur le président, après vos promesses, nous laissez-vous être sacrifiés sans comprendre, et arrêter cette mécanique à nous broyer ? », écrit Edouard Martin, figure emblématique de la lutte des salariés de Florange. En fonction de l’accord signé par le gouvernement et le sidérurgiste, ArcelorMittal s’est engagé à annuler son projet de plan social à Florange et à y investir 180 millions d’euros durant cinq ans. Il assure être toujours prêt à soutenir Ulcos, projet européen de production d’acier à faible émission de CO2, qu’il a toutefois retiré au dernier moment de l’appel d’offres européen qui venait à échéance début décembre.  Mais Edouard Martin estime que « les Français se font berner par Mittal » qui va en réalité « supprimer 800 emplois si on englobe la filiale GEPOR ». Parmi les mensonges, le syndicaliste cite l’affirmation selon laquelle l’usine de Florange serait trop petite pour être rentable. « La plupart des usines continentales sont d’une taille voisine »,affirme-t-il. « Dire qu’on fera Ulcos, c’est faux. On nous dira dans deux ans ce qu’on nous dit aujourd’hui: que les chercheurs n’ont pas trouvé », ajoute-t-il. De même, Edouard Martin dit ne pas croire aux 180 millions d’investissements annoncés. « Ce montant contient les dépenses opérationnelles et de maintenance. Ce qui reste pour les investissements stratégiques est insuffisant », assure-t-il. Pour le syndicaliste, « la vérité, c’est que l’usine de Florange est compétitive, y compris sa filière chaude, ses hauts fourneaux, son aciérie ».

 

Florange-Arcelor Mittal: Montebourg toujours pour la nationalisation

Florange-Arcelor Mittal: Montebourg toujours pour la nationalisation

 

La nouvelle prise de position de Montebourg va certainement créer la polémique et affaiblir le gouvernement. Cette nationalisation approuvée par une très large majorité de français constitue une épine dans le pied pour Hollande ; cette affaire à travers la symbolique qu’elle représente explique le nouvel effondrement dans les sondages. De toute évidence Montebourg ménage ainsi son avenir politique et en même temps confirme le peu d’autorité du président et du Premier ministre.  . Une nationalisation temporaire « ne coûte rien » et « est admise dans notre droit », juge à nouveau  le ministre, qui répond ainsi aux critiques sur le coût pour les finances publiques et les aspects juridiques émanant du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur l’hypothèse de nationalisation du site de Florange.  ArcelorMittal et le gouvernement ont mené des négociations pendant deux mois sur l’avenir du site, lors desquelles la menace d’une nationalisation temporaire du site mosellan a été brandie par M. Montebourg dans l’hypothèse où le groupe n’accepterait pas de céder le site dans son entier, et non les seuls hauts-fourneaux.  M. Ayrault a finalement préféré un accord avec le sidérurgiste, qui acte l’arrêt des hauts-fourneaux voulue par ArcelorMittal, contre la promesse de pérennisation et d’investissement sur le reste du site ainsi que l’absence de plan social et la poursuite de son engagement dans le projet Ulcos de captage-stockage de CO2.  Une source à Matignon avait qualifié de « juridiquement hasardeux » et « économiquement instable », un scénario de nationalisation.  L’entourage de Matignon avait également fait état du coût considérable d’une telle solution pour les finances publiques.  Autant d’arguments contestés mardi par le ministre du Redressement productif. « La nationalisation temporaire ne coûte rien, précisément parce qu’elle est temporaire: c’est donc un investissement ou un placement pour les contribuables », dit-il.  Il cite également le rapport de l’expert gouvernemental Pascal Faure, qui avait estimé que le site, pris dans son ensemble, était « rentable ». « Il s’agissait d’un investissement avisé et non d’une subvention à fonds perdus », souligne M. Montebourg.   »Elle est admise dans notre Etat de droit, comme l’ont écrit les services juridiques de Bercy, et acceptée par l’Union européenne », affirme-t-il également.  Le Canard Enchaîné a révélé la semaine dernière une note du service juridique du ministère de l’Economie qui semble valider la faisabilité juridique de la nationalisation.

 

Popularité : Hollande paye l’inaction sur Florange et le chômage

Popularité : Hollande paye l’inaction sur  Florange et le chômage

Florange n’est pas la France mais c’est un symbole de la situation sociale. Florange avait déjà couté cher à Sarkozy, il risque d’en être de même pour Hollande. La réalité c’est que le gouvernement est désarmé devant le chômage en général et certaines fermetures de sites emblématiques.  Les politiques ne mâchent pas leurs mots. « L’analyse de la baisse de popularité est simple, c’est l’effet Florange. C’est clair, on le voit partout, confie un ministre, dépité. Les Français peuvent consentir à beaucoup d’efforts si et seulement si ils ont le sentiment qu’il y a une justice sociale. Florange a porté symboliquement un coup d’arrêt à cet idéal-là. » Guillaume Bachelay, député PS de Seine-Maritime, qui a passé sa semaine à essayer de sauver la raffinerie Petroplus, le reconnaît : « La désindustrialisation est le rendez-vous de la politique avec elle-même. Dans la mondialisation, les lieux de pouvoir sont-ils encore des lieux de puissance ? Nous avons cinq ans pour montrer que oui. Mais nous avons besoin d’un résultat qui donnerait de l’espoir. »La facture c’est  – 4 pour le Président et – 8 pour le Premier ministre), L’exécutif finit l’année très mal en point. Il n’y a plus que 37 % des Français qui sont satisfaits de François Hollande. Hollande ne pense pas payer Florange, même s’il reconnaît que certains se sont demandés si l’exécutif était capable de résister à un grand patron. Pour lui, les catégories populaires sont celles qui souffrent le plus. « Je n’arriverai à redonner confiance aux catégories populaires qu’en obtenant des résultats sur le chômage et le pouvoir d’achat », a-t-il confié à un proche, ajoutant « les réformes de société sont emblématiques pour la gauche, et tenir ses engagements sur ces sujets est important, mais pour les catégories populaires, l’urgence, c’est de manger le soir et de se chauffer l’hiver. »

 

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Florange : Mittal menace et ridiculise le gouvernement

Mittal doit confondre la France avec un petit pays en voie de développement. Il menace tout simplement en mettant en cause la souveraineté du pays en matière de nationalisation qui dit-il va faire fuir les investissements étrangers. Au passage, il ne se prive pas de souligner les contradictions entre Ayrault, Hollande et Montebourg. Bref il faiat la leçon économique et politique. Il n’a pas de complexe le fils du petit marchand de ferraille indien et pas trop d’état d’âme non plus puisqu’il affirme que la fermeture des hauts fourneaux de  Florange est incontournable. Il peut évidemment se prévaloir de l’accord de Ayrault et Hollande qui sur ces questions économiques n’ont jamais rien compris et qui après avoir monté le ton pendant la campagne se couche devant l’industriel. Au cœur de l’actualité depuis sa décision de fermer les hauts-fourneaux de Florange, Lakshmi Mittal a pourtant été jusqu’à présent d’une grande discrétion médiatique. Une fois la polémique sur la nationalisation retombée, le PDG du groupe ArcelorMittal a accepté de sortir de son silence jeudi dans les colonnes du Figaro. Avenir du site mosellan, teneur des négociations avec le gouvernement Ayrault, critiques d’Arnaud Montebourg : Lakshmi Mittal a fait le tour de la question. Sur l’avenir de Florange. Le PDG d’ArcelorMittal l’assure, « pour le groupe, conserver ces hauts-fourneaux, c’était mettre en risque l’avenir de toutes ses activités françaises ». « La fermeture des hauts-fourneaux n’aurait dû être une surprise pour personne. Les salariés eux-mêmes en étaient conscients », poursuit Lakshmi Mittal, avant d’avancer que cette fermeture « donne un avenir à Florange ». Sur le bras de fer avec le gouvernement. Le ton est solennel et les mots visiblement pesés : « les discussions ont été rudes (…) J’ai bien conscience de la gravité du sujet pour la France. J’ai constaté la tempête politique que ce dossier a provoquée. Et j’ai aussi constaté la résonance que cela a eue à travers le monde. Mais, à la fin, nous sommes parvenus à un bon compromis avec le président de la République et le premier ministre ». Sur la menace d’une nationalisation. « C’est le monde entier qui a été surpris », s’indigne le capitaine d’industrie : « si aujourd’hui, un pays comme la France, la cinquième économie du monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière! Ce genre de menaces sont de nature à faire qu’un investisseur y réfléchira peut-être deux fois avant d’investir en France ». Sur les piques d’Arnaud Montebourg. Lakshmi Mittal se déclare « choqué, triste même » par la sortie du ministre du Redressement, qui a martelé ne « plus vouloir de Mittal en France ». « Jamais je n’aurais attendu de tels propos, aussi irrationnels, d’un ministre ! », s’agace-t-il, avant d’estimer que la page est tournée.  Sur les accusations de promesses non tenues. Le PDG l’assure, « nous respectons nos engagements, nous nous y tenons ». « Qu’avions-nous dit lors de l’acquisition d’Arcelor? Que nous mettrions en œuvre le plan Apollo élaboré par la direction d’Arcelor avant l’OPA. Et ce plan prévoyait la fermeture des hauts-fourneaux de Florange au plus tard en 2010. En fait nous les avons fait fonctionner plus longtemps que cela », se défend-il.

 

Florange : rentable selon la CFDT

Florange : rentable selon la CFDT

La CFDT affirme s’appuyer sur un document interne d’ArcelorMittal, qui compare les coûts de production à la tonne de l’acier produit par les sites du groupe à Florange, Gand, Dunkerque, Liège et Brême.  »On voit effectivement sur les courbes que Florange fait partie des sites les plus rentables, aussi rentable que Gand et Dunkerque« , affirme mercredi soir Edouard Martin, délégué syndical CFDT..  »En mai 2011, juste avant l’arrêt du haut-fourneau (de Florange) le coût de la bobine à chaud est équivalent à celle de Dunkerque« , indique le Républicain lorrain. Déduction faite d’un surcoût lié au transport, « Florange est au même niveau que Gand, le meilleur élève de la classe ArcelorMittal« , ajoute le quotidien, précisant que le document était « une simple feuille A4« . « L’excuse invoquée par Monsieur Mittal du manque de compétitivité de Florange ne tient pas« , conclut Edouard Martin. Début octobre, ArcelorMittal avait estimé qu’il fallait « se résoudre à l’idée que la phase liquide de Florange ainsi que sa production de brames ne sont plus compétitives dans le contexte de fortes surcapacités européennes« .  « On a voulu présenter Florange uniquement par un surcoût au niveau transport« , explique Gilbert Krausener, vice président du Conseil Economique et Social de Lorraine. Mais dans le coût d’un produit global, d’autres éléments entrent en compte : « l’énergie, le coût des matières premières, la maîtrise qualité, la proximité de l’utilisateur« . Et là, l’équation s’inverse. Gilbert Krausener n’est qu’à moitié surpris.  Jeudi, la direction présentera aux représentants de salariés une  »décomposition détaillée » des engagements pris auprès du gouvernement, notamment pour le site de Florange, lors d’un Comité central d’entreprise extraordinaire.

 

Sondage- Florange :70% des français mécontents de Ayrault et de Hollande

Sondage- Florange 70% des français mécontents de Ayrault et de Hollande

 

L’affaire Florange va coûter cher politiquement à Ayrault et Hollande selon un sondage BVA/iTélé publié  vendredi soir. Aux yeux des Français, les grands perdants de l’ »affaire Florange » sont Jean-Marc Ayrault et François Hollande: plus de sept sur dix se disent mécontents du Premier ministre comme du président. Ils se montrent en revanche moins sévères à l’égard d’Arnaud Montebourg puisque seule la moitié des Français se dit mécontente du ministre du Redressement productif.   »Je pense à eux », a déclaré à l’AFP le ministre du Redressement productif, après une visite de l’usine de jouets en plastique Smoby d’Arinthod dans le Jura sur le thème du « Made in France ». Il a refusé d’en dire plus sur ce dossier qui a mis au jour des divergences entre lui et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. De son coté, Mittal noie le poisson. « Nous sommes convenus avec le gouvernement de l’arrêt provisoire et du non-démantèlement des hauts fourneaux pendant six ans. Nous avons accepté d’investir 180 millions d’euros dans le site au cours des cinq prochaines années. Nous avons accepté de maintenir l’activité emballage à Florange pendant au moins cinq ans. Et nous avons accepté de ne pas mettre en place de plan social, et de chercher une solution pour les aspects sociaux de la fermeture sur une base individuelle et volontaire ». Selon Europe 1, le projet Ulcos n’est pas évoqué dans ce résumé de l’accord fait par le PDG d’ArcelorMittal.

Sondage-Florange: 76% des français ne font pas confiance au gouvernement

Sondage-Florange: 76% des français ne font pas confiance au gouvernement

Un sentiment de trahison chez les salariés de Florange renforcé par le fait que 76% des français n’ont pas confiance dans le gouvernement pour régler le conflit. « On est tous écœurés, on a été trahis », a réagi les larmes aux yeux Edouard Martin (CFDT), fer de lance de la lutte syndicale à Florange. « On a deux ennemis: on va se battre contre Mittal et contre le gouvernement », a-t-il poursuivi, appelant le président François Hollande à reprendre « le dossier en main ».  Prototype de haut fourneau innovant, Ulcos est censé faire de Florange une vitrine de nouvelles technologies de production de l’acier moins polluantes. Il est aussi l’une des clés d’un maintien d’activité pour la production d’acier brut sur le site mosellan.  Matignon comme l’industriel ont immédiatement tenté de déminer le terrain, affirmant qu’il ne s’agissait que d’un contretemps, prévu dans leur accord passé la semaine dernière sur l’avenir de Florange.  Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré que « Mittal n’a pas porté de coup de grâce ». Le projet « va être repris et le gouvernement y est associé », a-t-il affirmé, précisant que 150 millions d’euros affectés aux investissements d’avenir « sont réservés » pour ce projet.  Le compromis avec ArcelorMittal prévoit que les installations de la filière liquide, dont les hauts fourneaux font partie, ne soient pas démontées pendant six ans et mises « sous cocon », notamment dans la perspective d’Ulcos. Il prévoit en outre que les sites de Fos-sur-Mer et Dunkerque soient préservés pendant cinq ans.   »L’objectif reste de réaliser un démonstrateur industriel » à Florange, ont précisé les services du Premier ministre, tandis qu’ArcelorMittal a réitéré « sa volonté de poursuivre le projet de recherche et de validation technologique ».  Ces déclarations n’ont pas suffi à calmer la colère des syndicats du site, où les métallos CFDT menés par Edouard Martin ont menacé d’occuper les hauts fourneaux.  Le responsable syndical et une quinzaine de militants se sont rendus au pied des installations. « On a pris le contrôle de l’alimentation en gaz », a-t-il affirmé, expliquant que les militants occuperaient les lieux dès qu’ils seront alertés d’une consigne de la direction de couper le gaz permettant le maintien en veille des installations.  Pour les syndicats, l’arrêt des hauts fourneaux rendrait impossible de revenir à l’option d’un repreneur pour le site, à laquelle ils veulent encore croire.   »C’est un sacré coup de canif dans le contrat +inconditionnel+ passé entre le gouvernement et Mittal », a estimé Frédéric Souillot, de la fédération métaux FO. L’annonce de Bruxelles « ne veut pas dire que Mittal arrête Ulcos », a nuancé Xavier Le Coq, en charge de l’industrie à la CFE-CGC.  La colère des salariés d’ArcelorMittal s’est également manifestée jeudi sur d’aures sites du groupe.  A Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), des salariés ont décidé de bloquer l’entrée des camions approvisionnant le site, en solidarité avec leurs collègues de Florange, tandis qu’une partie des effectifs s’est mise en grève.  A l’autre bout de la France, à Basse-Indre, près de Nantes, les syndicats ont appelé à une grève d’une journée lundi pour protester contre le transfert d’une partie de leur activités vers Florange, prévu dans le cadre de l’accord entre la direction du groupe et le gouvernement.  Politiquement, ce nouveau flou autour du devenir de Florange intervient alors que Jean-Marc Ayrault, qui a publiquement désavoué son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg partisan d’une nationalisation du site, s’emploie à panser les blessures au sein de son gouvernement.  Interrogé jeudi matin sur RTL, il a dit « assumer la décision qui a été prise » dans ce dossier, et assuré qu’il n’y avait « pas de problème de personnes » dans son équipe.  A droite, Jean-François Copé a taclé « le pauvre » Jean-Marc Ayrault, « totalement dépassé par les événements », jugeant cependant que le « grand responsable » était le président François Hollande.  Quant à la présidente du Front national Marine Le Pen, elle a dénoncé « un énième soufflet au gouvernement ».  Des voix à gauche ont aussi fait part jeudi de leur exaspération.  Le député PS de Moselle Michel Liebgott a dit avoir le sentiment de se « faire entuber » par ArcelorMittal. Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a de son côté évoqué une « trahison prévisible » de l’industriel.  Selon un sondage Tilder – LCI – OpinionWay rendu public jeudi, 76% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour obtenir que les engagements pris par ArcelorMittal sur le site de Florange soient tenus.

 

Attali : « Florange, c’est fini »

Attali : « Florange, c’est fini »

Le propos est direct, technocratique un  peu méprisant, Jacques Attali, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand, s’est exprimé sur la situation des hauts fourneaux de Florange. Il a assuré, mercredi soir sur BFMTV, que « Florange, ça n’a aucune importance. Il y a 50.000 chômeurs de plus tous les mois. Ces gens [les salariés de Florange] ne sont pas du tout menacés, ni par le chômage, ni par quoi que ce soit ».   »Tout le monde sait que les hauts fourneaux ne redémarront pas, a-t-il poursuivi. « Tout le monde sait que la sidérurgie, quand on la regarde globalement, n’a un avenir que sur les ports. Cela ne peut plus être là, tout le monde le sait depuis longtemps. C’est fini », a-t-il conclu. Les syndicats ont été reçus mercredi par Jean-Marc Ayrault pour évoquer l’accord passé par l’Etat avec Lakhsmi Mittal sur les hauts fourneaux de Florange. Ils en sont sortis en colère et se sont dit « trahis », surtout depuis l’annonce de Mittal de se retirer du projet Ulcos..

 

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

 

Hier encore Ayrault vantait les mérites de l’accord passé entre le gouvernement Mittal, aujourd’hui, on annonce que Mittal refuse de inscrire dans le projet ULCOS qui devait sauver Florange. Un désaveu cinglant pour Ayrault qui traduit d’une part une incompétence notoire d’autre part une mauvaise foi pathétique ; Il est clair que ce gouvernement n’a aucune compétence en économie, ce qui peut à la limite se comprendre  de  la part de politiciens professionnels (pour l’essentiel d’anciens fonctionnaires) ;  la mauvaise foi est encore plus grave quand on sait que pendant la campagne électorale on a promis monts et merveille aux sidérurgistes de Florange.  Le feuilleton Florange a rebondi jeudi avec l’annonce du retrait par ArcelorMittal du projet européen Ulcos pour le captage et le stockage du CO2, sur lequel le gouvernement fonde ses espoirs de salut du site sidérurgique de Moselle. Dune certaine manière Mittal, mis à l’index en France, se venge du gouvernement français. Pas étonnant qu’à propos du fameux accord  «  arraché » par Ayrault , Mittal n’ait voulu faire aucune référence à ULCOS. Un beau gâchis qui coûtera très cher politiquement, d’abord à Ayrault et sans doute  à Hollande lui-même.  Jeudi, la Commission européenne a annoncé qu’ArcelorMittal avait retiré une première version d’Ulcos d’un appel d’offres pour obtenir des financements communautaires.  Le groupe « a parlé de problèmes techniques, j’espère qu’on pourra les résoudre dans les semaines qui viennent », a déclaré le commissaire européen à l’Industrie, Antonio Tajani.  Prototype de haut fourneau innovant, Ulcos est censé faire de Florange une vitrine de nouvelles technologies de production de l’acier beaucoup moins polluantes   »C’est un sacré coup de canif dans le contrat +inconditionnel+ passé entre le gouvernement et Mittal. C’est une douche froide pour le gouvernement », a par contre tranché Frédéric Souillot, de la fédération métaux FO. Selon lui, rien ne garantir que le démonstrateur industriel sera bien implanté à Florange.  ArcelorMittal « a enfumé tout le monde (…) on a signé l’arrêt de mort de la filière liquide », a déclaré de son côté Edouard Martin, leader de la CFDT. « Merci à Ayrault, c’est la signature de la trahison », a-t-il ajouté. Politiquement, ce nouveau flou autour du devenir de Florange intervient alors que Jean-Marc Ayrault, qui a publiquement désavoué son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg partisan d’une nationalisation du site, s’emploie à panser les blessures au sein de son gouvernement.

 

Florange : Ayrault s’enfonce dans le mensonge

Florange : Ayrault s’enfonce dans le mensonge  

Mercredi soir, les représentants syndicaux de Florange ont rencontré pendant deux heures Jean-Marc Ayrault au sujet de l’accord signé avec ArcelorMittal. Le texte, qui prévoit la fermeture d’un des hauts fourneaux ainsi que des investissements stratégiques très limités ne satisfait pas les délégués du personnel.  La réunion n’a pas permis de dissiper les doutes des syndicats. « On sort de Matignon avec des questions sans réponses », a ainsi souligné Edouard Martin, de la CFDT. « Cet accord ne coûte pas cher à Mittal. Le compte n’y est pas, les investissements portent sur la partie froide de Florange, mais la question de la viabilité des hauts fourneaux reste entière », ajoute-t-il. Même constat pour Norbert Cima, de Force Ouvrière :  » Cet accord, c’est une coquille vide. (…) Le premier ministre portera la responsabilité de la fin de la sidérurgie lorraine. » Yves Fabbri, de la CGT, regrette lui que « le gouvernement n’(aie) pas le courage politique d’aller plus loin ». Les représentants syndicaux ne comptent pas baisser les bras.  » La résistance continue, ce n’est pas terminé », affirme ainsi Edouard Martin. L’intersyndicale de Florange doit se réunir jeudi pour décider des nouvelles actions à mener. « La CGT n’accompagnera jamais un démantèlement d’usine », ajoute Yves Fabbri. Interrogé dans le 20H de France 2 , le Premier ministre a lui mis l’accent sur les emplois sauvés grâce à l’accord. « Les décisions prises ont permis de sauver l’emploi à Florange. Il n’y aura pas de licenciements, pas de plan social. » Une victoire selon lui, à l’heure où « beaucoup de Français qui connaissent des difficultés aimeraient voir un tel résultat ». Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a par ailleurs annoncé la mise en place d’un « comité de suivi » qui aura pour mission de vérifier que l’accord sur Florange « soit respecté ». Le chef du gouvernement a précisé que ce comité de suivi serait dirigé par « François Marzorati, sous-préfet de Thionville (Moselle) bientôt à la retraite ». Jean-Marc Ayrault a également rejeté l’idée d’un repreneur pour le site :  » On avait dit qu’il y avait un repreneur. Il a fait des propositions, non pas pour les hauts fourneaux mais pour la partie froide du site, le laminage. Pour donner une suite, il aurait fallu exproprier Mittal, ce qui aurait couté un milliards d’euros

 

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