Archive pour le Tag 'Flins'

Renault Flins: réduit à 3000 emplois

Renault Flins:  réduit à 3000 emplois

Suite au plan qui prévoit 15 000 suppressions de postes dans le monde dont 4600 en France, Le nouveau site, dénommé “Re-Factory”, accueillera progressivement à Flins entre 2021 et 2024 les activités de Choisy ainsi que des activités de reconditionnement de véhicules d’occasion et de batteries électriques, de démantèlement de voitures et un pôle de recherche et de formation sur l’économie circulaire. Il pourrait employer plus de 3.000 personnes d’ici 2030, voire davantage si le site attire des sociétés du secteur du recyclage .

“Nous savons tous que le statu quo n’est plus possible aujourd’hui pour Flins”, a dit Jean-Dominique Senard mercredi au cours d’une téléconférence. “Il faut donc réinventer Flins, on est là pour sauver Flins.”

Le président de Renault et le nouveau directeur général Luca de Meo ont rencontré les syndicats de la plus ancienne usine d’assemblage du groupe encore en activité, fondée en 1952.

Plusieurs syndicats de Renault réclamaient le maintien d’une activité de montage de véhicules neufs. La CFDT par exemple proposait de “moderniser et diversifier l’activité du site de Flins tout en maintenant une activité de montage sur des projets électrifiés innovants”.

Flins Renault: «réduction d’activité mais maintien

Flins Renault: «réduction d’activité mais maintien

 

Il paraissait difficile politiquement que le gouvernement accepte la fermeture de ce site par contre d’autres sites plus secondaires seront sans doute fermés et beaucoup connaîtront des plans de licenciement. Le gouvernement a d’ailleurs annoncé qu’il  ne s’y opposerait pas. Renault peut-être encore plus que d’autre constructeurs est affronté à une double crise une crise de l’offre bien sûr puisque les usines ont été paralysées pendant une période mais aussi une crise de la demande. Certes le Coronavirus a fait diminuer cette demande de près de 80 %, elle devrait remonter dans les mois à venir mais au total pour l’année 2020 la baisse pourrait tourner de 15 % au plan mondial. En cause, les problèmes spécifiques à l’industrie automobile qui d’ailleurs étaient antérieurs à la crise sanitaire mais aussi les évolutions du volume et des modes de mobilité sans parler des interrogations sur le véhicule du futur le plus pertinent et où le plus accessible .

 

 «Il n’est pas question de fermer Flins. Il n’y aura pas de fermeture mais une évolution de l’activité», a déclaré à l’AFP Franck Daoût, délégué syndical central CFDT, après un entretien avec Jean-Dominique Senard, président de Renault, et Clotilde Delbos, directrice générale par intérim. Pendant cette réunion, la direction «n’a rien voulu annoncer» de son plan d’économies qu’elle doit présenter en fin de semaine, a ajouté Franck Daoût. La CFDT a plaidé pour «un renforcement de l’outil industriel en France» et «une optimisation des sites», a-t-il dit. «On nous a certifié que c’était la démarche» retenue, avec «un maintien de la capacité de production», a-t-il poursuivi, en craignant «des risques de disparition de postes dans l’ingénierie».

Pour les sites de Dieppe (modèle sportif Alpine), Choisy-le-Roi (réparation de pièces) et Caudan (Fonderie de Bretagne), que Le Canard enchaîné disait la semaine dernière destinés à la fermeture, «c’est la grosse inquiétude», en particulier pour le site breton, a estimé Franck Daoût, en espérant des «projets alternatifs» pour les deux autres. Ce seront seulement «les grandes lignes» du plan d’économies qui seront présentées à la fin de la semaine, avant une négociation en détail avec les syndicats, «mais est-ce qu’on aura la possibilité de faire des propositions alternatives?», s’est demandé le délégué CFDT qui sera reçu mardi à Bercy.

Lundi, plusieurs dizaines de salariés ont bloqué l’accès à la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), pour protester contre la possible fermeture de cette usine où travaillent quelque 370 personnes.

 

Emploi : Renault va embaucher à Flins

Emploi : Renault va embaucher à Flins

  »C’est une bonne nouvelle pour l’usine, pour Renault, pour la France ». Invité de l’émission C’est arrivé cette semaine, samedi sur Europe 1, Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, a commenté la décision de produire la prochaine Micra de Nissan à l’usine de Flins, dans les Yvelines, une « conséquence de l’accord de compétitivité » signé en mars avec les syndicats.  Le site de Flins « produit aujourd’hui un peu plus de 120.000 voitures par an, donc le fait de rajouter 80.000 voitures, cela ne peut pas se faire avec le nombre de personnes aujourd’hui dans l’usine », a développé Carlos Ghosn, ajoutant : « on va être obligés d’embaucher ». Pour l’heure, l’usine emploi 2.650 CDI, 750 intérimaires et 200 personnes en mission venues d’autres sites de Renault. D’après un responsable syndical FO, l’arrivée de la Micra sur les chaînes de montage de Flins devrait conduire à l’embauche d’une équipe supplémentaire, soit environ 1.000 personnes. La CGT avait, quant à elle, émis des doutes sur la volonté d’embaucher. « Je me méfie des effets d’annonce, et j’attends de voir si les Micra représenteront vraiment un volume supplémentaire pour Flins, et si elles ne vont pas remplacer une partie des Clio produites sur place », a ainsi réagi vendredi Ali Kaya, représentant CGT du site de Flins. Carlos Ghosn semble ainsi s’engager à « ajouter » la production de Nissan Micra à celle de Clio, sans la remplacer.   »Dans tous les cas, la décision de Nissan a été basée sur des purs critères économiques », a expliqué Carlos Ghosn. « L’autre option, c’était de continuer à produire la Micra en Inde et l’exporter en Europe. Il a fallu à tout prix battre cette hypothèse », a indiqué le PDG pour qui la décision prise par le groupe a « un sens économique ». Selon lui, « il y a un intérêt à produire là ou on veut vendre : cela élimine des couts de logistique et souvent quelques barrières douanières ».Carlos Ghosn a aussi estimé que d’autres acteurs du secteur automobile pouvaient être « tentés » par une production en France, et affirmé : « c’est une très grande chance pour Renault de montrer sur un cas très précis que produire en France, c’est attractif ».

Une novelle Nissan fabriquée chez Renault à Douai et Flins

Une novelle Nissan fabriquée chez Renault à Douai et Flins

 

Compensation du futur contrat de compétitivité ? En tout cas Nissan, la filiale japonaise de Renault, compte attribuer la fabrication de sa prochaine berline compacte à une usine française du groupe au losange, rapportent jeudi Les Echos sur leur site internet. Selon le quotidien, le constructeur japonais fera fabriquer la voiture, destinée à toute l’Europe et programmée à l’horizon 2014, dans l’usine de Flins (Yvelines) ou de Douai (Nord). Renault et Nissan Europe ont tous deux refusé de confirmer ces informations. « Selon les plans du groupe japonais, ce futur modèle, qui n’a pas encore été baptisé, serait produit à quelque 80.000 exemplaires par an, soit pile ce qui serait promis comme complément de charge aux salariés de Renault par leur direction, en échange de sacrifices sociaux », écrit le quotidien. L’annonce pourrait intervenir dès la semaine prochaine, ajoute-t-il. Vendredi dernier, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait déclaré que le PDG Carlos Ghosn s’était engagé à ce que Renault produise davantage pour Nissan en France. Quelques jours plus tard, le groupe a pris l’engagement d’affecter à ses usines françaises la production de 80.000 véhicules supplémentaires par an pour ses partenaires, notamment Nissan ou Daimler, mais à condition que les syndicats signent l’accord de compétitivité qu’il leur propose. Le constructeur cherche à rapprocher la compétitivité de ses sites français de celle de ses usines espagnoles et espère parvenir à un accord fin janvier ou  Le site de Flins produit actuellement la nouvelle Clio et la Zoé électrique, dont le lancement a pris du retard. L’usine de Douai, qui souffre pour sa part de la chute des ventes de Scenic, modèle particulièrement exposé au marasme européen, doit quant à elle accueillir l’ensemble du futur milieu et haut de gamme de Renault sur une nouvelle plate-forme développée au sein de l’alliance avec Nissan. Le groupe japonais a déjà produit une berline compacte en Europe, l’Almera, mais la fabrication de ce modèle à Sunderland (Grande-Bretagne) s’est arrêtée en 2007 pour céder la place au crossover Qashqai, l’un des fleurons de la stratégie de la marque sur le sol européen.  

 




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