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Macron: Un discours fleuve inaudible à la Sorbonne

Macron:  Un discours fleuve inaudible à la Sorbonne
Un discours technocratique inaudible de près de deux heures de Macon à la Sorbonne. Un événement qui d’ailleurs a à peine attiré l’attention des grands médias; Le discours de Macon ayant été largement effacé par l’affaire de la tentative de suicide du chanteur Kendji Girac ! De toute évidence ce propos n’était pas destiné au français moyen et même pas à la presse. Encore une fois trop long, trop technique, sans chaleur, ni vrai dynamisme. Plutôt le discours d’un directeur d’administration qui veut montrer qu’il connaît bien le sujet. Un discours pour le grand oral de l’ENA mais pas un discours compréhensible, intelligent et mobilisateur. En plus du rabâché et un manque de vision dans la perspective de croissance de l’union européenne notamment des pays des Balkans, Soit une dizaine de pays et l’Ukraine.

Ce qu’il faut retenir de ce discours:
Emmanuel Macron est revenu sur les avancées européennes des cinq dernières années. Face à des « crises inédites », comme le Brexit, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, le chef de l’Etat a salué une Europe « qui a rarement autant avancé » grâce à des étapes « historiques ». Il s’est notamment félicité que le concept de souveraineté européenne soit discuté par les Vingt-Sept. Le président est revenu sur l’adoption du plan de relance européen, l’achat de vaccins en commun, mais aussi sur le Pacte vert et l’ouverture future de l’UE à de nouveaux Etats, notamment l’Ukraine et la Moldavie, « qui ont vocation à rejoindre l’UE »

Le président a détaillé les risques qui menacent l’Europe, citant la guerre en Ukraine et la Russie « qui ne veut plus nous dire quelle est sa limite ». Appelant à une Europe « puissante », Emmanuel Macron a appelé à renforcer encore sa défense, au sein de l’Otan, évoquant au passage la possibilité pour elle de se doter d’un bouclier antimissiles.
Il a annoncé qu’il allait inviter les Européens à bâtir un « concept stratégique » de « défense européenne crédible ». Il a aussi exhorté l’Europe à renforcer son industrie de défense et plaidé pour un « emprunt européen » pour l’achat d’équipements, un sujet de crispation avec Berlin.
Emmanuel Macron a appelé l’UE à « retrouver la maîtrise de [ses] frontières », après avoir mentionné l’adoption du Pacte sur la migration et l’asile par le Parlement européen il y a quelques semaines. « Si nous voulons résister à ce changement de règles, à cette escalade de la violence, à cette désinhibition des capacités sur notre continent et au-delà, nous devons nous adapter en termes de concepts stratégiques, de moyens, et nous devons retrouver la maîtrise de nos frontières pleinement, entièrement et l’assumer », a-t-il déclaré.

Il a évoqué la création d’une « structure politique » qui permettrait de prendre, entre « pays qui la partagent », « des décisions » sur « les sujets d’immigration, de lutte contre la criminalité organisée, de terrorisme, de lutte contre le trafic de drogue ou la cybercriminalité ».
Emmanuel Macron a regretté que l’UE, construite sur « une économie ouverte », soit « décalée par rapport à la recomposition du monde ». « On règlemente trop, on investit peu, on est trop ouverts et on ne défend pas nos intérêts », a-t-il estimé, tout en refusant de remettre en cause l’intérêt des traités de libre-échange.

Pour relancer la croissance et « la productivité », le président a proposé de simplifier les règles de l’UE, tout en soulignant que « le marché unique » était en lui-même « un acte de simplification ». « Il faudra dans la prochaine mandature passer par plusieurs vagues de simplification, sans rien enlever de nos ambitions », a-t-il insisté. Le gouvernement français a d’ailleurs présenté cette semaine des mesures pour œuvrer à cette simplification.
Emmanuel Macron a plaidé pour intégrer dans les missions de la Banque centrale européenne (BCE) « au moins un objectif de croissance, voire un objectif de décarbonation ». « On ne peut pas avoir une politique monétaire dont le seul objectif est un objectif d’inflation, qui plus est dans un environnement économique où la décarbonation est un facteur d’augmentation des prix », a-t-il expliqué.

Le chef de l’Etat a aussi réclamé un « nouveau un choc d’investissements communs, un grand plan d’investissement budgétaire » pour la défense, l’intelligence artificielle, la décarbonation. Il a expliqué que ce « mur d’investissements » était estimé « entre 650 et 1 000 milliards d’euros par an ». Un effort nécessaire face, notamment, aux subventions massives des Etats-Unis et de la Chine. Il a ainsi proposé d’inscrire dans les traités communautaires « la préférence européenne » dans « la défense et le spatial ».

Emmanuel Macron a défendu un « humanisme » face aux attaques contre « la démocratie libérale », « y compris en Europe ». Il a appelé à renforcer les conditions d’accès aux aides européennes en cas de non-respect de l’Etat de droit, comme c’est le cas pour la Hongrie. Pour donner « plus de vigueur au dèmos [peuple] européen », il a réitéré sa proposition de développer des listes européennes transnationales lors des élections.

Le chef de l’Etat a aussi rappelé son engagement pour la fin de la prise de décision à l’unanimité au Conseil européen. « On ne peut pas avoir des instances qui décident de plus en plus de choses, avec une participation qui reste au niveau de 1979″, a-t-il jugé. Pour renforcer les liens entre citoyens de l’UE, il a proposé de faire de la chaîne franco-allemande Arte « la plateforme de tous les Européens » et de connecter toute l’Europe en train, « un projet de connexion aussi culturel ».

Sondage Macron: son discours fleuve à fait flop

Sondage Macron: son discours fleuve à fait flop

 

Le discours de Macron concernant les élections européennes a fait un véritable flop non seulement il a été très peu écouté mais encore moins entendu.  67% des Français n’ont pas entendu parler de l’allocution du président. Ceux qui l’ont écouté n’ont en majorité pas été séduits, selon le sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro.

. Un discours de la «Sorbonne 2» attendu par les troupes de la majorité, mais qui n’a pas suscité l’intérêt des Français puisque seulement 32% de la population a été exposée à la prise de parole.

Un échec tant sur la résonance que sur le fond, puisque les deux tiers des auditeurs (66%) déclarent ne pas avoir été convaincus, comme le révèle notre dernière enquête Odoxa-Backbone pour Le Figaro. C’est même le plus grand niveau d’insatisfaction au sujet d’une intervention présidentielle, depuis l’entretien d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, un an plus tôt.

Surtout, une majorité des auditeurs (60%) pointent du doigt un «discours de campagne», alors que la tête de liste Renaissance, Valérie Hayer, est à la peine dans les sondages.

Macron : interview fleuve et très floue

Macron : interview fleuve et très floue

Une interview très fleuve comme souvent de Macron dans Le Point qui se caractérise surtout par un grand flou. Des thèmes en forme d’auberge espagnole sans grande cohérence d’ensemble. Par exemple en prévoyant la rentrée des le 20 de ce mois pour les élèves en difficulté, la « re-civilisation » dans les quartiers difficiles et un jour la réforme des programmes scolaires. Surtout rien sur la crise d’autorité et l’insécurité montante dans les banlieues gangrené par la drogue.


Des propos très contradictoires concernant l’immigration.

« Est-ce qu’on est submergés par l’immigration ? Non. C’est faux de dire cela. Cela dit, la situation que nous connaissons n’est pas tenable et nous devons réduire significativement l’immigration, à commencer par l’immigration illégale. Nous avons une obligation de résultat », a déclaré le président de la République

Le président s’est aussi exprimé de façon très discrète à propos du Mali

Emmanuel Macron a estimé que les interventions militaires françaises au Sahel « ont été des succès », en dépit la détérioration des relations avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. « Si nous ne nous étions pas engagés, avec les opérations Serval puis Barkhane, il n’y aurait, sans doute, plus de Mali, plus de Burkina Faso, je ne suis même pas sûr qu’il y aurait encore le Niger », avance-t-il.

Dans le code de sa rencontre prévue avec les leaders des partis politiques il a évoqué en vrac « la famille, l’école, le service national universel, la transmission de notre culture, notre langue, la régulation des écrans » ou encore « notre organisation et nos institutions dans tous les territoires ». Bref, un véritable Fourre-tout ambigu voire contradictoire

Conférence Hollande : une intervention, fleuve, vague et fourre-tout

Conférence Hollande :  une intervention, fleuve, vague et fourre-tout

 

Une intervention fleuve de près de 40 minutes, le double du temps habituel pour une allocation de cette nature. Intervention caractérisée par un grand flou et un balayage type inventaire à la Prévert de l’actualité. Un aveu quand même tout d’abord « nous avons sous-estimé la crise ». Sans doute ! Mais plus d’allusion à la promesse d’inversion du chômage ; juste le constat que la stabilité se dessinerait (ce qui est faux, l’Unedic annonçant aujourd’hui des chômeurs en plus pour 2014). La solution miracle : le pacte de responsabilité pour agir sur l’offre via l’allégement de charges. Une seule précision la fin prochaine du financement de la protection sociale par les entreprises. Un allégement des charges entreprises qui imposera doute de revoir le CICE, le financement de la protection sociale. Hollande reconnait que les marges des entreprises sont à u bas niveau historique, il veut définir une trajectoire pour les prélèvements obligatoire (laquelle ?). L’allégement des charges s’accompagnera d’un nouveau choc de simplification. Le tout avec des contreparties sociales (embauches, formation, dialogue etc.). Ce pacte de responsabilité sera lancé dès le 21 janvier. Pour mesurer l’efficacité du pacte un observatoire (un de plus) des contreparties sera mis en place. Une loi de programmation des dépenses publiques sera adoptée pour 2015-2017. Elle intégrera la baisse des dépenses publiques, nécessaires, Hollande dixit, pour que les charges allégées sur les entreprises ne retombent pas sur les ménages. (Comme en 2014 ?°Et on finance comment les 30 milliards?). . Hollande n’a plus peur des mots et emploie la formule concernant la nécessaire mise en œuvre de reformes structurelles avec là encore une nouvelle structure : le conseil stratégique de la dépense publique. Hollande a aussi parlé très vaguement d’organisations territoriales en souhaitant une clarification de compétences et en souhaitant des regroupements (y compris de régions). Pour les départements il a indiqué que c’était à eux de redéfinir leur avenir, une manière d’évacuer le sujet. Hollande a souhaite par ailleurs des économies su la protection sociale, le principal poste des dépenses publique (600 milliards pour la protection sociale, 300 pour l’Etat et 100 pour les collectivités locales). Mais sans plus de précision. Il a évoqué les principes républicains et a justifié son intervention récente concernant Dieudonné (sans le nommer) mais sans trop, insister se rendant sans doute compte que le gouvernement en avait fait beaucoup trop sur le sujet. Le président a parlé du Mali, de la Centrafrique, en se félicitant évidemment de ses initiatives. Il a terminé avec l’Europe en souhaitant des convergences économiques et sociales avec Allemagne, aussi sur le terrain de la transition énergétique (avec la création d’une entreprise type Aur Bus, sur quoi ? On ne le sait pas), enfin un couple franco allemand sur la défense (en réponse sans doute au refus de l’Allemagne de s’engager sous quelque forme que ce soit en Centrafrique). La première question posée à Hollande a concerné Trierweiler et son maintien comme première Dame. Réponse classique type Hollandaise, on botte en touche. « On verra plus tard c’est du domaine du privé. En conclusion une curieuse impression, mélange de vieux et de nouveau dans les éléments de langage, pris ici dans le vieux discours socialiste, dans l’opinion ou dans les entreprises. Une sorte de cocktail, synthèse caractéristique du style Hollandais qui parle de tout sans rien préciser, qui promet mais oublie ensuite ses promesses (la croissance en Europe, l’inversion du chômage etc.). Bref encore un nouveau virage qui donne l’impression de tourner en rond même si la sémantique intègre désormais des mots précédemment interdits comme allégement des charges simplification, économies de la dépense publique, simplification des procédures, stratégie de l’offre).




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