Archive pour le Tag 'Fitch'

Finances–notation des États-Unis : sous surveillance de l’agence Fitch

Finances–notation des États-Unis : sous surveillance de l’agence Fitch

L’agence de notation Fitch menace les États-Unis de diminuer la note financière du faite pour l’instant de l’incapacité du congrès américain à trouver un terrain d’entente pour augmenter le plafond de la dette. En attendant la note est placée sous surveillance.

Le Congrès doit augmenter rapidement le plafond d’endettement pour éviter la banqueroute, qui pourrait selon le Trésor américain arriver dans neuf jours. Ce plafond est pour l’heure de 31.000 milliards de dollars. Fitch «s’attend» à une résolution dans les temps, précise le communiqué. Mais les experts pensent que «les risques ont augmenté que le plafond de la dette ne soit pas augmenté ou suspendu à temps et que le gouvernement commence à échouer à effectuer certains paiements».

L’agence de notation signale qu’elle va surveiller de près ce qui va se passer: si les États-Unis ne payent pas une échéance de dette qui sera due le 1er ou 2 juin, celle-ci sera considérée comme en défaut, et les échéances suivantes, dues dans les 30 jours d’après, deviendront «très risquées» (CCC). Fitch note cependant que pour tout le reste de la dette, la notation restera inchangée, car le pays détient la principale réserve d’argent au monde.

Croissance ralentie pour la France (agence Fitch)

 

 

Croissance ralentie pour la France (agence Fitch)

D’une certaine manière l’agence de notation Fitch qui maintient la note AA de la france rejoint les critiques de la Cour des Comptes. L’agence Fitch en effet estime que la croissance prévue par le gouvernement est surestimée  etviendra accroître la dette. Elle prévoit ainsi une croissance de 2,4% sur l’ensemble de l’année 2022, proche des prévisions de l’Insee, qui a annoncé la semaine dernière qu’elle tablait sur une croissance à 2,5%. Fitch estime ensuite la croissance du pays à 2,1% en 2023 et de 1,9% en 2024.

L’agence s’attend à ce que le déficit public atteigne 5,2% du PIB français en 2022, alors que le gouvernement s’est fixé un objectif de 5%. Elle mise toutefois sur une baisse, les années suivantes, pour atteindre 4% en 2024. En mai 2020, Fitch avait abaissé de « stable » à « négative » la perspective de la note de la dette à long terme de la France. Une autre agence de notation, Standard and Poor’s, note également la dette à long terme de la France « AA » mais estime que sa perspective est « stable ». Elle a maintenu cette note en octobre dernier.

 Pour Fitch Ratings perspectives macroéconomiques se sont assombries par la guerre en Ukraine et l’inflation. « Le rythme de croissance de l’activité économique a décliné pendant la première moitié de l’année, les dépenses de consommation ayant sensiblement baissé », note l’agence de notation.  Elle prévoit ainsi une croissance de 2,4% sur l’ensemble de l’année 2022, proche des prévisions de l’Insee, qui a annoncé la semaine dernière qu’elle tablait sur une croissance à 2,5%. Fitch estime ensuite la croissance du pays à 2,1% en 2023 et de 1,9% en 2024.

Principal poids sur cette croissance, l’inflation qui ne cesse d’augmenter. En juillet, la hausse des prix atteignait 6,1% sur un an, le chiffre le plus élevé depuis juillet 1985 selon l’Insee.

Notation de la France : maintien pour Fitch avec perspective négative

Notation de la France : maintien pour Fitch

L’agence de notation Fitch Ratings a maintenu vendredi à «AA» la note de la dette à long terme de la France, assortie encore d’une perspective «négative», faisant état de l’incertitude entourant la trajectoire économique du pays après l’élection présidentielle d’avril 2022.

La note attribuée à la France est la troisième meilleure sur l’échelle de notation de Fitch, qui compte 22 échelons. Elle correspond à un émetteur de haute qualité.

La perspective, elle, reste négative. Cela signale que la notation pourrait être abaissée. «La perspective négative reflète l’incertitude qui entoure la trajectoire de l’endettement public et l’orientation de la politique économique au-delà du cycle des élections présidentielle et législatives au printemps 2022», indique Fitch. L’agence de notation s’attend pourtant à ce qu’il n’y ait «pas de bouleversement significatif dans le cadre de la politique économique de la France». Fitch table, pour la France, sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 6,1% en 2021, avant un ralentissement à 3,8% en 2022, et à 2,2% en 2023.

En mai 2020, Fitch avait abaissé de «stable» à «négative» la perspective de la note de la dette à long terme de la France, craignant une détérioration des finances publiques et de l’économie face à la crise sanitaire.

La note de la France influence les conditions auxquelles le pays peut emprunter de l’argent sur les marchés financiers. En avril, une autre agence de notation, Standard and Poor’s, avait maintenu sa note de la dette à long terme de la France à «AA», ainsi que la perspective «stable» qui y est attachée, confiante dans sa capacité à renouer avec la croissance et rétablir l’équilibre de ses finances publiques.

Les Etats-Unis dégradés par l’agence de notation Fitch

Les  Etats-Unis dégradés par l’agence de notation Fitch

Certes les États-Unis conservent la meilleure note possible à savoir le triple A mais l’agence Fitch a annoncé vendredi avoir abaissé, de stable à négative, la perspective des Etats-Unis, notant une «détérioration continue des finances publiques».

L’agence souligne «l’absence d’un plan d’assainissement budgétaire crédible»«Les déficits budgétaires et la dette élevés étaient déjà sur une trajectoire croissante à moyen terme avant même le début de l’énorme choc économique» provoqué par la pandémie de Covid-19, souligne l’agence de notation financière dans un communiqué. Fitch rappelle ainsi que la dette publique de la première économie du monde était la plus élevée de tous les pays ayant la note maximale. Et, elle estime que celle-ci dépassera 130% du PIB d’ici 2021. Le ratio pourrait se stabiliser «temporairement à partir de 2023» si les soldes budgétaires reviennent aux niveaux d’avant la pandémie, «mais seulement en supposant que les taux d’intérêt restent très bas», ajoute l’agence.

. La dégradation de la notation de la première puissance économique intervient alors que les autorités peinent à contrôler la pandémie de Covid-19. Et  la Banque centrale a prévenu cette semaine que les nouvelles mesures de confinement dans certains Etats avaient commencé à ralentir la reprise économique.

Notation financière de la France: maintien de la note mais perspectives en baisse ( Fitch)

Notation financière de la France: maintien de la note mais perspectives en baisse ( Fitch)

 

Passage des  perspectives à long terme de la France de stables à négatives mais maintient le classement de sa note de crédit en catégorie AA décidé  par l’agence Fitch. Une information qui peut paraître un peu technique mais qui signifie simplement que la France devra faire face à une augmentation des taux d’intérêt sur les prêts auprès du marché financier. À moins évidemment que l’union européenne se mette d’accord sur une forme de mutualisation des dettes qui permettent une harmonisation des taux d’intérêt pour tous les pays. On est loin encore de cet accord sauf dans le cadre encore trop restreint du mécanisme européen appelé MES et qui porte sur 500 milliards de prêts quand il en faudra sans doute 10 fois plus.

Fitch explique que sa décision reflète l’aggravation de la situation des finances publiques de la France et de l’activité économique attendue cette année du fait de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19.

L’agence ajoute qu’elle prévoit une augmentation légère du déficit du compte courant de la France sur les deux années à venir.

Note de la France: Fitch confirme la note « AA », la perspective stable

Note de la France: Fitch confirme la note « AA », la perspective stable

 

Pas de changemenet pour Fitch Ratings qui souligne cependant l’insuffisance des mesures prises pour le rééquilibrage des comptes publics. L’agence a donc confirmé vendredi la note souveraine “AA” de la France et la perspective stable qui lui est associée, mais observe que les finances publiques, quoique leur situation s’améliore peu à peu, restent un point faible au regard de la note de crédit actuelle. Fitch Ratings a confirmé vendredi la note souveraine « AA » de la France et la perspective stable qui lui est associée, mais observe que les finances publiques, quoique leur situation s’améliore peu à peu, restent un point faible au regard de la note de crédit actuelle.  L’agence de notation constate toutefois que la note s’appuie sur une économie solide, saine et diversifiée, sur des institutions qui ont fait leur preuves et enfin sur une stabilité macro-financière qui a elle aussi été éprouvée. La France jouit également de conditions de financement très avantageuses au sein de la zone euro et a accès à des marchés de capitaux très liquides et très actifs, en tant que l’une des grandes puissances économiques de la zone euro. Mais la dette publique reste très élevée, de 97% du PIB fin 2017, alors que la médiane en catégorie “AA” est de 38%, observe Fitch, et sa réduction prendra du temps, en raison notamment du transfert de la dette de la SNCF, qui atteindrait 35 milliards d’euros (1,6% du PIB) d’ici 2022.L’agence pense que la tendance à la décrue du chômage se poursuivra, malgré un coup d’arrêt ponctuel observé au premier trimestre avec un taux de chômage de 8,9%, et que ce dernier tombera à 8% d’ici 2020. “Toutefois, ce taux de chômage reste encore plus élevé que les médianes de 5,2% et 5,5% pour (les catégories de notes) ‘AA’ et ‘AAA’ respectivement”, écrit Fitch. L’agence voit enfin la croissance ralentir progressivement à 1,8% en 2019 et à 1,6% en 2020 après 2,0% en 2018.

Venezuela : condamné par le FMI et sanctionnée par Fitch

Venezuela : condamné par le FMI et sanctionnée par Fitch

 

Non seulement le Venezuela au bord de la faillite mais il est  condamné par le FMI pour refus de fournir ses données économiques et financières ;  en plus,  il est sanctionné par l’agence de notation Fitch.  L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi à « C » la note de solvabilité du Venezuela, après l’annonce par le gouvernement d’une réunion des créanciers du pays qui traverse une grave crise politique et économique. Fitch rappelle que le pays a précédemment manqué des échéances de paiement. Combiné à l’annonce du gouvernement vendredi, l’agence estime qu’ »un défaut de paiement est hautement probable ». Asphyxié par une crise économique, le Venezuela a annoncé jeudi une restructuration de sa dette extérieure, estimée à 155 milliards de dollars, afin d’éviter le défaut de paiement. Vendredi, il a annoncé une réunion avec ses créanciers le 13 novembre à Caracas. Le Venezuela, qui traverse une grave crise financière et politique, est par ailleurs « en violation » avec les règles du Fonds monétaire international (FMI), a déploré l’institution vendredi qui n’a plus accès depuis des mois aux données économiques du pays. Fournir les données relatives aux exportations et aux importations ainsi que celles concernant les indicateurs économiques clés sont « une obligation de tous les membres du Fonds », rappelle le FMI, qui somme par ailleurs le Venezuela de prendre les mesures nécessaires dans les six mois pour se mettre en conformité.

 

Grèce : relèvement de la note par Fitch

Grèce : relèvement de la note par Fitch

Après le redressemenet financier (même si des problèmes restent à résoudre) et le succès des emprunts, Fitch relève la note de la Grèce. L’agence de notation Fitch a relevé vendredi la note de la Grèce de « CCC » à « B- » tout en indiquant s’attendre à des mesures d’allégement de la dette grecque par ses partenaires européens en 2018. La perspective attribuée à la note est positive. Parmi les grandes agences de notation, Moody’s avait également relevé la note d’Athènes fin juin alors que SP Global Ratings avait pour sa part relevé la perspective de la note à « favorable » en juillet. Après avoir été au bord du gouffre financier, la Grèce de retour sur les marchés financiers connaît un franc succès pour les emprunts qu’elle lance. Ciaran O’Hagan, responsable de la recherche sur les taux d’intérêt dans la zone euro à la Société Générale CIB décrypte dans une interview à la Tribune les enjeux de ce retour réussi sur les marchés financiers.

 

Pourquoi la demande pour la dette grecque est-elle si forte ?

CIARAN O’HAGAN - Cette obligation est un produit unique, qui n’a pas de comparable, avec un tel rendement, 4,62 %, tout en étant liquide. Pour avoir un tel rendement, les investisseurs doivent aller chercher de petits émetteurs corporate ou des subordonnés bancaires, mais ce n’est pas la même liquidité. En achetant cette dette souveraine, les investisseurs peuvent diversifier leur risque. Or aujourd’hui, avec des taux d’intérêt aussi bas, nombre d’entre eux ont retrouvé de l’appétit pour le risque. Et le seul émetteur souverain qui réalise des emprunts de même taille est le Portugal, mais ses obligations à cinq ans portent un rendement de 1,15 %, l’écart est gigantesque avec les 4,62 % de la Grèce.

 

Quels investisseurs sont typiquement intéressés ?

Cette émission peut intéresser un large éventail d’investisseurs cherchant du rendement : des Sicav, des fonds spécialistes de dette « high yield » (émetteurs à haut rendement, notés en dessous de la catégorie « investissement »), des spécialistes des marchés émergents et sans doute quelques hedge funds, peut-être aussi des gestionnaires d’actifs, plutôt que des assureurs qui recherchent des placements moins risqués. Les investisseurs, qui souscrivent, savent qu’ils achètent un pays risqué, noté Triple C ou simple B selon les agences, c’est plus d’un cran d’écart avec le Portugal par exemple. Il faut que les investisseurs aient les nerfs solides et une bonne tolérance aux fortes variations de cours : quand on regarde l’historique des obligations avril 2019 émises en 2014, on voit qu’elles sont tombées de 100 à 40 en moins d’un an puis remontées de 70 à plus de 100 depuis le printemps 2016.

Pourquoi la Grèce n’a-t-elle pas levé davantage d’argent ?

C’est vrai que 3 milliards d’euros n’est pas un montant énorme au regard du livre d’ordres qui a dépassé les 7 milliards. La demande n’a donc été servie qu’à moitié. Mais certains ordres réclamaient un rendement plus élevé, à 4,875 %. La Grèce a ainsi pu obtenir un resserrement de 25 points de base du rendement prévisionnel au cours de la journée, c’est une performance assez exceptionnelle. Si la situation est stable, on peut imaginer que la Grèce reviendra probablement sur les marchés dans un an. En 2014, son émission à cinq ans était de 4 milliards d’euros. La Grèce aurait pu aussi émettre à une échéance plus lointaine, mais cela a un coût : l’Argentine a ainsi émis un emprunt à 100 ans en juin, avec un rendement de 8 %. Les nouvelles économiques sont plutôt bonnes en Grèce, la reprise est là, les finances publiques sont sur la bonne voie et l’accord avec la Commission européenne, la BCE et le FMI  devrait durer un moment. Ceci dit, la mise en place des réformes est difficile et très lente en Grèce, comme on le constate pour celle du cadastre. Il y a aussi le contexte général : si la Fed remonte ses taux, il y aura un effet de substitution dommageable aux obligations à risque, car les investisseurs se reporteront sur les bons du Trésor américain.

Fitch abaisse la note souveraine de la Belgique

Fitch abaisse la note souveraine de la Belgique

 

L’agence de notation Fitch a annoncé vendredi avoir abaissé la note souveraine de la Belgique de « AA » à « AA- », avec une perspective stable. Fitch motive sa décision en soulignant dans un communiqué le niveau élevé de la dette de l’Etat et le dépassement persistant des objectifs budgétaires ces dernières années.

Fitch abaisse la note du Royaume-Uni

Fitch abaisse la note du Royaume-Uni

 

Comme Standard & Poor’s, l’agence financière Fitch a à son tour abaissé lundi la note du Royaume-Uni à la suite du vote britannique en faveur d’une sortie de l’Union européenne. La note de la dette britannique passe de AA+ à AA avec perspective négative, impliquant qu’elle pourrait être encore abaissée dans les prochains mois.   L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé lundi la dégradation de deux crans de la note souveraine à long terme de la Grande-Bretagne ramenée de AAA à AA avec une perspective négative. S&P a aussi abaissé la note à long terme de la Banque d’Angleterre pour la ramener également de AAA à AA. La dégradation reflète la position de l’agence selon laquelle le résultat en faveur de la sortie lors du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne affaiblira la prévisibilité, la stabilité, l’efficacité de la politique économique au Royaume-Uni, écrit S&P dans un communiqué. L’agence de notation justifie aussi sa décision par les risques d’une nette détérioration des conditions du financement externe au vu du niveau extrêmement élevé des besoins de la Grande-Bretagne. L’ampleur du déficit du compte courant britannique, qui atteignait 7% du produit intérieur brut (PIB) du pays à la fin 2015, rend l’économie et la devise particulièrement vulnérables aux sorties de capitaux. S&P précise que la perspective négative appliquée à la note s’explique par les risques entourant les perspectives économiques, budgétaires et en termes de performances extérieures de la Grande-Bretagne, notamment le rôle de la livre sterling comme monnaie de réserve internationale. S&P dit s’attendre à un ralentissement significatif de la croissance de l’économie britannique sur la période 2016-2019, avec une hausse du PIB abaissée en moyenne à 1,1% par an. L’agence de notation souligne enfin les risques que le vote en faveur du Brexit fait peser sur l’intégrité constitutionnelle et économique du Royaume-Uni, si un nouveau référendum devait avoir lieu sur l’indépendance de l’Ecosse. L’agence de notation Moody’s avait annoncé vendredi avoir abaissé la perspective pour la dette souveraine du Royaume-Uni, de « stable » à « négative », tout en maintenant sa note à « Aa1″, après la décision du pays de sortir de l’Union européenne.

 

(AFP)

Fitch maintient la note de la France en dépit d’un endettement record en 2017

Fitch maintient la note de la France en dépit  d’un endettement record en 2017

 

L’agence de notation Fitch ne se fait guère d’illusions sur la capacité de la France a réduire son déficit budgétaire et à maîtriser son endettement. Pour autant,  la note de la France est maintenue à son niveau actuel. En cause sans doute, le fait que nombre d’autres pays notamment européens auront bien des difficultés à respecter aussi leurs objectifs budgétaires. En cause aussi,  le fait que l’activité internationale voit sa croissance se ralentir en tout cas n’être pas aussi dynamique qu’attendue. La zone euro en particulier s’habitue-à une croissance molle durable tournant autour de 1,5 %. Si Fitch devait sanctionner la France en abaissant sa note au regard des résultats économiques et financiers il faudrait aussi diminuer celle de nombreux autres pays. Mais une telle sanction pourrait avoir des effets négatifs sur la croissance du fait de la contagion de la hausse des taux d’intérêt. Du coup Fitch ne souhaite pas désespérer inutilement les investisseurs. Fitch Ratings a donc confirmé vendredi la note souveraine AA de la France ainsi que la perspective stable qui lui est attachée en évoquant d’un côté « une économie riche et diversifiée » et un « historique de relative stabilité macro-financière » et, de l’autre, « un ratio endettement par rapport au PIB et un déficit budgétaire élevés ». L’agence de notation précise dans son communiqué que « le niveau élevé de la dette limite la capacité de la France à faire face à des chocs budgétaires », ajoutant que cela « représente la principale faiblesse attachée à la note souveraine » du pays. Après avoir obtenu de l’Union européenne deux ans de plus, jusqu’à fin 2017, pour ramener son déficit sous la limite autorisé des 3% du produit intérieur brut (PIB), le gouvernement français a présenté en avril une nouvelle trajectoire de ses finances publiques. Celle-ci prévoit un déficit public ramené à 3,8% du PIB cette année, puis 3,3% en 2016 et à 2,7% en 2017, avec une dette publique qui culminerait à 97,0% de la richesse nationale l’an prochain avant de baisser légèrement, à 96,9%, en 2017. Ces prévisions sont fondées sur un scénario de croissance de l’économie de 1,0% cette année puis 1,5% les deux années suivantes. Les organisations internationales et la Banque de France anticipent entre 1,1% et 1,2% cette année, 1,3% et 1,5% en 2016.  Fitch prévoit pour sa part un déficit budgétaire ramené à 3,4% du PIB l’année prochaine puis un ratio de 2,8% en 2017, l’endettement étant vu à un pic proche de 97% en 2017.  Fitch avait baissé la note de la France en décembre 2014 de AA+ à AA, avec une perspective stable, estimant que la faiblesse de la conjoncture mettait en péril les objectifs de réduction des déficits.

Grèce: note abaissée à « CCC » par Fitch

Grèce:  note abaissée  à « CCC » par Fitch

Cette note de CCC identifie pour les agences de notation une situation potentielle de défaut ( non remboursement des dettes). Elle prend en compte les incertitudes quant au nouveau soutien à la Grèce  de la communauté internationale et notamment de l’Europe. Si cette note devait être maintenue ( en cas d’échec lors des négociations avec l’Europe), la Grèce serait alors contraintes d’emprunter à des taux prohibitifs de 20 ou 25%. ( aujourd’hui elle emprunte autour de 11%)   Fitch Ratings a annoncé vendredi avoir abaissé de « B » à « CCC » la note %. souveraine de la Grèce, estimant que l’accès fermé aux marchés des capitaux, les liquidités tendues du pays et les incertitudes concernant la date de l’octroi de l’aide de ses créanciers mettaient sous pression les finances de l’Etat. L’agence de notation, à l’instar de Moody’s et de Standard & Poor’s avait relevé la note de la Grèce après des signes d’un retour sur les rails d’une économie après six années de récession. Mais, depuis, l’arrivée au pouvoir en janvier du parti anti-austérité Syriza a tendu les relations entre la Grèce et ses créanciers, à savoir l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). La Grèce a soumis dans la journée à ses créanciers réunis au sein du « Groupe de Bruxelles » une liste détaillée de réformes censées assurer un petit excédent budgétaire primaire cette année, dans l’espoir de débloquer une nouvelle aide financière, ont déclaré des responsables gouvernementaux grecs. Cette note de CCC correspond pour les agences de notation à une situation de défaut, D la dernière note représentant la faillite. Le rôle des agences de notation est de mesurer le risque de non remboursement des dettes que présente l’emprunteur. Chaque agence possède son système de notation. Schématiquement, les notes s’établissent de A à D avec des échelons intermédiaires. Les notes peuvent être ainsi accompagnées d’un « + » ou « - » ou encore d’un « 1 » ou « 2 ». De manière générale, plus la note est élevée, plus le risque est faible. Les notes AAA correspondent à une bonne solvabilité, les notes BBB définissent une solvabilité moyenne, les CCC indiquent un risque très important de non remboursement. Enfin, la note D traduit une situation de faillite de l’emprunteur. Si les agences de notation n’ont pas vocation à donner une appréciation sur le cours des titres financiers, leur « influence » indirecte est bien réelle. La révision d’une note à la baisse ou à la hausse peut modifier le comportement des investisseurs et leur capacité à prendre (ou non) des risques.

La France dégradée par Fitch

La France dégradée par Fitch

 

 

C’est surtout le manque de croissance en France  ( prévion de qui a été sanctionné par l’agence de notation  Fitch car ce manque de croissance (seulement 1% % en 2015 et 1.5% en 2016) ne  permettra pas d’atteindre les objectifs de rééquilibrage des comptes.  Fitch Ratings a donc baissé vendredi la note souveraine de la France d’un cran à « AA » contre « AA+ » auparavant en l’assortissant d’une perspective stable. Fitch ajoute que la faiblesse de l’économie française met en péril les perspectives à la fois de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio d’endettement public. L’agence de notation avait placé la note à long terme « AA+ » de la France en « rating watch negative » le 14 octobre. Dans une note diffusée vendredi matin, les économistes de Société générale estimaient que l’impact sur le marché d’une éventuelle dégradation « devrait être limité ». L’agence Moody’s a quant à elle maintenu le 19 septembre la perspective négative sur la note « Aa1″ qu’elle donne à la France, soit la deuxième meilleure note. Standard and Poor’s a pour sa part baissé la note de la France une première fois en janvier 2012 et une deuxième fois en novembre 2013, à « AA ». L’agence a révisé la perspective de stable à négative le 10 octobre.

 

L’agence de notation Fitch menace la France

L’agence de notation Fitch menace la France

 

 

Comme d’autres,  l’agence Fitch est très attentive à l’évolution du budget 2015 et considère que les équilibres prévus sont insuffisants et aléatoires. Du coup la note de la France pourrait être dégradée d’ici la fin de l’année. En attendant  Fitch Ratings a annoncé mardi soir avoir placé la note « AA+ » IDR (issuer default rating) de la France sous surveillance négative, estimant que les perspectives de l’économie française se sont détériorées, ce qui pèse sur les objectifs de consolidation budgétaire et de stabilisation du ratio de dette publique. L’agence de notation juge toutefois que le risque de financement de la France est faible, compte tenu d’une maturité moyenne de sa dette de sept ans, de la faiblesse des coûts d’emprunt et de la flexibilité financière dont elle dispose. Fitch a revu en baisse ses prévisions à court terme de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France à seulement 0,4% pour 2014 et 0,8% pour 2015 dans sa dernière étude contre, respectivement, 0,7% et 1,2% auparavant. Fitch s’attend à ce que le ratio de dette publique brute sur le PIB atteigne un pic deux années plus tard que prévu auparavant, à un niveau plus élevé de 99,7% en 2017, avec une retombée plus lente à 94,9% d’ici la fin de la décennie.

Russie : dégradation par l’agence de notation Fitch

Russie : dégradation par l’agence de notation Fitch

Ce n’est pas une sanction à l’égard de Poutine mais simplement la conséquence de sa politique.Une dégradation qui constitue quand même une punition pour la Russie.  Après Standard & Poor’s, c’est donc au tour de l’agence de notation internationale Fitch de dégrader à « négative » la perspective de la Russie. Ce jeudi, Standard & Poor’s avait également justifié son choix par les risques liés aux sanctions occidentales contre Moscou après le rattachement de la Crimée. Ce changement de perspective signifie que l’agence pourrait abaisser prochainement la note de la Russie, fixée pour l’instant à « BBB », ce qui correspond à un émetteur de qualité moyenne mais en mesure de faire face à ses obligations de manière adéquate. « Étant donné que les banques et les investisseurs américains et européens pourraient avoir des réticences à prêter à la Russie dans les circonstances actuelles, l’économie pourrait ralentir davantage et le secteur privé pourrait avoir besoin d’aide publique », a expliqué l’agence. « L’impact direct des sanctions annoncées est pour l’instant mineur, mais l’incorporation de la Crimée dans la Fédération russe va probablement amener l’Union européenne et les États-Unis à élargir les sanctions en réponse », a-t-elle encore indiqué. « Dans le pire des scénarios, les États-Unis pourraient interdire aux institutions financières étrangères de faire des affaires avec les banques et les entreprises russes », s’inquiète l’agence, qui a avancé la date de la révision de la perspective de la Russie, initialement prévue en juillet 2014. Fitch a aussi baissé son estimation de croissance de la Russie à moins de 1% pour 2014 et 2% en 2015, rappelant que la croissance du pays avait déjà ralenti à 1,3% en 2013.  L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé vouloir durcir les sanctions envers la Russie, dont la chambre basse du parlement a ratifié jeudi le traité sur le rattachement de la Crimée à la Fédération russe.

 

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