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Chauffage: le fioul ou l’électricité ?

Chauffage: le fioul ou l’électricité ?


Par Eric Layly dans l’Opinion

Une tribune qui fort logiquement pose la question du remplacement du chauffage au fioul notamment dans les territoires peu denses. Avec une proposition discutable d’utiliser du bio carburant à partir du colza. Reste qu’effectivement la question se pose de savoir s’il faut mieux utiliser de l’électricité dont une partie est produite par les centrales à charbon de l’Allemagne ou même par du fioul ou bien utiliser directement du fioul. Tout cela en attendant une politique énergétique plus efficace et plus cohérente NDLR

« Il n’y a pas de solution idéale. Vouloir en imposer une de façon dogmatique, c’est afficher une méconnaissance de la réalité quotidienne de millions de Français »

Nous subissons actuellement les effets de deux crises conjuguées – énergétique et climatique – contre lesquelles il faut agir, nous en avons collectivement conscience. Loin d’être un concept creux, la transition énergétique est bel et bien une solution pour permettre à la fois de sécuriser nos approvisionnements, de baisser les prix des énergies et de diminuer les atteintes à l’environnement provoquées par nos modes de production et de consommation de l’énergie.

Si tout le monde, peu ou prou, s’accorde sur ce constat, la mise en œuvre de cette transition énergétique pose néanmoins question. Car les pouvoirs publics s’acharnent à la flécher uniquement au profit de l’électricité, tant en termes de mobilité que d’habitat. Pour parvenir à leurs fins, nos gouvernants ont mis les bouchées doubles, en augmentant considérablement les aides à la conversion et en même temps, en interdisant la vente des matériels jugés « trop polluants ». Et cela, sans prendre en compte la réalité du terrain, celle que vivent les habitants des territoires ruraux et périurbains.

Dogme. Ainsi, en matière de chauffage, la mise en application du décret interdisant, depuis le 1er juillet 2022, l’installation des matériels trop émetteurs de gaz à effet de serre, a créé une vive émotion chez les utilisateurs de fioul domestique, particulièrement visés par ce décret. À ces ménages, on a expliqué qu’en cas de panne irréparable de leur chaudière fioul, il leur faudrait désormais passer à la pompe à chaleur (PAC) ou, éventuellement, à la chaudière à bois. Ce qui pose plusieurs problèmes, notamment le financement du nouveau matériel, avec un reste à charge conséquent dans bien des cas, et l’inadaptation des matériels à certaines situations. La vérité est qu’il n’y a pas de solution idéale. Vouloir en imposer une de façon dogmatique, c’est afficher une méconnaissance de la réalité quotidienne de millions de Français.

D’autant qu’il existe une alternative au fioul domestique, aussi fiable et plus respectueuse de l’environnement, qui ne nécessite pas un changement du mode de chauffage. Cette solution, c’est le biofioul, un biocombustible liquide contenant une part d’ester méthylique d’acide gras (Emag), prioritairement issu du colza cultivé en France. Le premier biofioul, le F30, contenant jusqu’à 30% d’Emag, est en cours de déploiement. Des matériels de haute performance énergétique biocompatibles F30, fabriqués en France ou en Europe, existent, à des prix comparables à ceux des anciennes chaudières fioul.

Pourtant, le gouvernement n’en dit mot. Et tous les efforts réalisés par la filière afin d’obtenir une fiscalité adaptée pour le F30 (produit qui supporte intégralement la TICPE du pétrole, alors même que 22 à 30% de son contenu sont renouvelables), se sont heurtés à un dédain très jacobin.

Les habitants des territoires ruraux, chauffés au fioul et attachés, non à cette énergie mais à ce mode de chauffage, peuvent y voir un nouveau diktat, déconnecté de leurs réalités. Dans les petites villes et les villages, la population a de plus en plus l’impression qu’elle ne compte pas vraiment. Le jaune est une belle couleur, plus agréable à voir dans les champs de colza que sur les ronds-points…

Eric Layly est président de la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage (FF3C)

Le fioul a encore un avenir ?

Le fioul a encore un avenir ?

 

 

 Depuis peu, l’installation d’une chaudière au fioul neuve est devenue interdite en France. Ceux qui en avaient conclu la mort du fioul, entretenant au passage la confusion sur la prétendue obligation de changer d’installation, sont allés un peu vite. Que les 3,5 millions de Français équipés d’une chaudière au fioul se rassurent : il n’en est rien ! Par Alexandre Witkowski, Directeur Général Cuenod SAS.( La Tribune)

 

Non seulement la loi les autorise à utiliser et à faire réparer leur chaudière actuelle, mais le fioul s’apprête à vivre une seconde vie, grâce à la mise sur le marché d’un nouveau combustible : le biofioul. Composé à 30% d’Ester méthylique de colza (EMAG), celui-ci constitue non seulement une alternative aux énergies fossiles, mais s’avère aussi moins polluant que le bois. Issu des cultures de colza françaises il ouvre, en outre, une piste intéressante en matière de souveraineté énergétique.

 

Reste cependant posée la pertinence économique et écologique de la reconversion de l’agriculture vers des productions à des fins énergétiques NDLR

La fin du fioul avait été annoncée il y a 4 ans, par Edouard Philippe. En ce mois de septembre, l’entrée en vigueur de la loi, interdisant l’installation de chaudières neuves, semble donc venir sonner le glas de cette énergie jugée trop polluante. Or, de toute évidence, l’annonce de la mort du fioul a été très exagérée, comme le dirait Marc Twain(1). Tout d’abord, redisons-le clairement : les Français peuvent encore tout à fait continuer à utiliser leur chaudière au fioul, ainsi que la faire réparer en cas de panne. La nouvelle interdiction vise en effet exclusivement les équipements neufs.

Par ailleurs, le fioul évolue : les industriels du secteur ont fait montre d’une grande réactivité, en parvenant à développer un nouveau combustible présentant les mêmes performances que le fioul classique, tout en étant plus écologique. Le F30 contient ainsi 1/3 d’Ester méthylique de colza (Emag), produisant des émissions de CO2 en deçà de la limite des 300 grammes par kwatt/heure fixée par le gouvernement. Dans le cadre de la nouvelle réglementation, l’installation de chaudières neuves de type biofioul est donc parfaitement autorisée. Quant aux pétroliers, ils assurent que la mise sur le marché du F30 est imminente et qu’ils seront prêts.

Pour les propriétaires de chaudières qui souhaitent passer au biofioul, nul besoin de se ruiner en investissant dans des équipements neufs. L’évolution peut en effet s’effectuer à l’occasion d’une simple réparation, en équipant la chaudière d’un brûleur universel, adapté au biofioul. Un dispositif peu contraignant qui permet, à moindre coût, de rendre son installation compatible avec les énergies renouvelables, mais aussi de continuer à l’alimenter au fioul classique, en attendant la baisse des prix du marché.

En effet, en l’absence d’exonération de taxes sur la part d’EMAG, le biofioul pourrait, dans un premier temps, coûter entre 7 et 13 centimes de plus que le fioul actuel. Or, en matière de chauffage, l’argent reste le nerf de la guerre. Et les Français recherchent avant tout un moyen performant et économique pour satisfaire ce besoin primaire.

Aussi, les pouvoirs publics devront mettre la main au portefeuille, s’ils veulent encourager les 8 Français sur 10 qui se disent prêts, aujourd’hui, à passer au biofioul(2). Comment ? À travers des mesures de défiscalisation, d’une part, mais aussi via des primes sur les nouveaux brûleurs.

L’État a d’ailleurs tout intérêt à encourager ce mouvement. Le biofioul constitue en effet aujourd’hui une alternative aux énergies fossiles. Il émet, par exemple, nettement moins de particules fines et de NOx (oxydes d’azote) que le bois. Quand ce dernier provient en majorité de forêts éloignées de l’Europe et qu’il faut plus de 20 ans pour le renouveler, le biofioul, lui, est issu des cultures locales de colza, dont la France est le premier producteur européen. À l’heure où les tensions internationales sur l’énergie sont plus vives que jamais, il offre à notre pays de sérieux atouts en matière de souveraineté, d’autant qu’il est aussi très facile de le stocker. Il peut, par ailleurs, s’utiliser en mode hybride, couplé à des panneaux solaires. En n’y ayant recours que l’hiver, les ménages ont ainsi l’assurance de disposer d’un moyen de chauffage sûr et économique.

Sur un plan financier, enfin, la filière « biofioul » s’avère bien plus saine que celle du gaz ou de l’électricité, dont les acteurs dépendent de la construction coûteuse de centrales nucléaires, qui mettront plus de 15 ans à voir le jour.

Mais ne soyons pas naïfs pour autant : l’essor du biofioul dépendra avant tout des volontés politiques. Une chose est sûre cependant, il ne sera pas possible, d’un point de vue économique, de supprimer la totalité des chaudières classiques et d’en faire peser le coût sur les ménages(3). Le biofioul, quant à lui, offre de belles promesses, tant sur le plan de l’environnement que de l’indépendance énergétique.

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(1) « L’annonce de ma mort a été très exagérée », Marc Twain.

(2) Selon un sondage OpinionWay mené par téléphone du 5 au 28 août 2020, auprès d’un échantillon de 508 utilisateurs de fioul domestique pour le compte de la FF3C, près de 8 consommateurs sur 10 (78%) se disent prêts à opter pour un biofioul de chauffage, en remplacement du fioul domestique fossile actuellement en usage

(3) Selon Jean-Claude Rancurel, Président de la CAPEB de l’Union Nationale Artisanale Chauffage-Couverture-Plomberie, il sera impossible de remplacer la totalité des chauffages au fioul et au gaz par de nouvelles installations. Table ronde organisée par Effy en collaboration avec Les Echos – Le Parisien, septembre 2021.

Explosion des prix à venir du carburant et du fioul

Explosion des prix à venir du carburant et du fioul

 

 

On sait qu’actuellement les prix du carburant et du fioul de chauffage atteigne déjà des sommets historiques. Sommets d’ailleurs provisoires puisque le prix du pétrole continue parallèlement lui aussi de grimper ce qui aura rapidement des conséquences sur le prix des énergies évoquées. Cependant l’union européenne envisage d’étendre le champ du marché carbone à ces produits. De sorte que rapidement par exemple le carburant pourrait passer à deux euros le litre.

Une orientation qui ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d’achat des européens qui enregistrent parallèlement une inflation moyenne de 5 %. Pour une fois la ministre de l’écologie de la France s’est posée  officiellement la question du caractère pertinent d’une nouvelle hausse des prix  pour limiter les émissions polluantes.

Une majorité d’États membres, qui doivent désormais examiner le texte, avaient aussi exprimé leur vive opposition, s’inquiétant du probable surcoût répercuté sur les entreprises et les ménages les plus fragiles en dépit du « fonds social » prévu par Bruxelles. Réunis à Amiens (nord de la France) entre jeudi et samedi, les ministres européens de l’Environnement et de l’Énergie ont eu des « échanges très riches » et « constructifs », et « pas simplement des prises de position de posture », a déclaré la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili à l’issue de la rencontre. « Nous nous sommes demandés si c’était l’outil le plus efficace, le bon levier » pour réduire les émissions carbone, par rapport par exemple à des « mesures réglementaires » pour imposer aux entreprises des seuils maximaux d’émissions, a-t-elle expliqué.

Les États doivent s’accorder sur le projet de Bruxelles, avant des négociations avec les eurodéputés. Pascal Canfin (Renew, libéraux), président de la commission Environnement au Parlement européen et proche du président français Emmanuel Macron, est farouchement hostile à la proposition, redoutant « un effet +gilet jaunes+ européen ». 

Chaudières au fioul: Bientôt interdites pour les pauvres

 

Chaudières au fioul: Bientôt interdites pour les pauvres

Généreusement, l’exécutif a décidé de reculer pour donner plus de temps aux trois millions de particuliers qui se chauffent au fioul en France. Le plus souvent des pauvres et qui résident dans des zones économiquement et socialement sous-développées. Un peu la même logique que celle qui consiste à interdire les voitures les plus anciennes à Paris. On vise surtout les pauvres pour permettre aux riches d’utiliser l’espace disponible avec des voitures électriques de 40 à 100 000 €. Même chose pour le chauffage. La fin des chaudières au fioul a été reportée à la mi-2022 pour l’ensemble des constructions, a indiqué Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique. Initialement, la sortie était prévue pour le 1er juillet 2021 pour les logements neufs et le 1er janvier 2022 pour les logements anciens. Un décret sera transmis en ce sens au Conseil d’État, indique Le Figaro.

 

« [Le texte] prévoit des possibilités de dérogations pour certains cas puisqu’il peut arriver qu’il y ait des difficultés, des impossibilités techniques ou des coûts excessifs », a précisé Barbara Pompili, auditionnée jeudi 3 juin à l’Assemblée nationale. De plus, le décret « n’interdira pas les réparations des installations existantes ».

Le gouvernement souhaite que les particuliers utilisant encore le chauffage au fioul l’abandonnent peu à peu, une fois qu’ils souhaiteront changer leurs installations. En guise d’incitation, l’exécutif table sur le prix important d’une chaudière à fioul comparé à celui d’une pompe à chaleur, d’un chauffage au gaz ou d’une chaudière à granulés.

Une situation qui pourrait bien inquiéter les utilisateurs situés en milieu rural, lorsque le chauffage au gaz de ville n’est pas possible et où le débit électrique peut être faible, excluant l’utilisation de pompes à chaleur. Il sera alors possible de se rabattre sur les pompes à chaleur hybrides ou les chaudières à bûches ou granulés. En cas d’impossibilité, l’interdiction ne sera « pas applicable », a précisé, Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement.

Chaudière au fioul : la fin dès 2022

Chaudière au fioul : la fin dès 2022

Les écolos bobos de la convention du climat ont réussi à faire prendre en compte une de leurs propositions avec la suppression des chaudières à fuel des 2022, en tout cas leur renouvellement. A priori, on peut se réjouir de voir privilégier des types de chaudières écologiquement plus performantes. Le problème, c’est que ce type de chauffage peut être remplacé ou même aidé  financièrement par des chauffages à gaz ou à bois.

 

Or rien ne dit que dans les mois ou les années à venir, les mêmes écolos bobos ne pourraient pas décréter que ces modes de chauffage sont aussi néfastes pour l’environnement. Même les chauffages électriques pourraient être mis en cause dans la mesure où les sources de fabrication de l’électricité sont aussi discutées.

Notons que ces écolos bobos urbains oublient que les chauffages collectives des villes sont seulement alimentées par environ 30 % d’énergie renouvelable et que le reste d’une manière ou d’une autre est polluant  (on a fixé seulement un objectif de 50 % d’énergies renouvelables pour 2020 ).

Une  nouvelle installation peut atteindre 20 000 à 30 000 € et ne peut être amorti que sur une longue période de 30 à 40 ans au moins. Une politique dans ce domaine ne peut donc se soumettre état d’âmes d’écolos bobos le plus souvent urbains

Changer une chaudière à énergie fossile peu performante pour un équipement à énergie renouvelable présente plusieurs avantages indique les publicités des marchands chaudières. Cette démarche contribue tout d’abord à l’amélioration de la qualité de l’air ambiant et à la lutte contre le changement climatique. Une chaudière au fioul rejette en effet 7 à 10 fois plus de dioxyde de carbone (CO2) qu’un mode de chauffage ayant recours aux énergies renouvelables ! Hélas l’ADEME d’ajouter un message sur la nécessité de changer de chaudière qui permettrait, de réaliser une économie de 900 à 1 200 € par an en moyenne sur la facture de chauffage d’un ménage. Notons qu’en moyenne pour chauffer un logement, la facture actuelle de fuel et de l’ordre de 1500 € , on voit mal comment pourrait économiser de 900 à 1200 €.

Le changement de chaudière à terme est sans doute nécessaire pour  des préoccupations environnementales surtout mais encore faudrait-il être au clair sur l’évolution des normes futures des différentes énergies. Normes fluctuantes en fonction de l’environnement politique !

Chaudières à fioul fin en 2022 décidées par les écolos bobos

    • La fin des chaudières à fioul en 2022 décidées par les écolos bobos
  • Une décision typique des écolos bobos : l’arrêt brutal des chaudières à fioul en 2022. On ne pourra plus en installer mais surtout on ne pourra  plus réparé les chaudières existantes. Or ces chaudières nécessitent des réparations en tout cas des entretiens réguliers annuels. il s’agit d’une mesure très radicale du gouvernement puisque à partir de 2022 les chaudières à fioul sont condamnées. Une mesure qui va sans doute dans le sens des préoccupations environnementales mais qui va soulever des réactions car le calendrier brutal et mal adapté.
  •  Il faut noter en effet que beaucoup d’utilisateurs de ce mode de chauffage ont renouvelé encore récemment leurs  chaudières parfois avec l’aide du gouvernement et qu’il faudra pourtant arrêter de les utiliser en 2022 !  Il aurait sûrement fallu lisser dans le temps la suppression de ces chaudières en tenant compte de leur âge et de leurs caractéristiques environnementales.

La fin des chaudières à fioul en 2022 décidées par les écolos bobos

    • La fin des chaudières à fioul en 2022 décidées par les écolos bobos
  • Une décision typique des écolos bobos : l’arrêt brutal des chaudières à fioul en 2022. On ne pourra plus en installer mais surtout on ne pourra  plus réparé les chaudières existantes. Or ces chaudières nécessitent des réparations en tout cas des entretiens réguliers annuels. il s’agit d’une mesure très radicale du gouvernement puisque à partir de 2022 les chaudières à fioul sont condamnées. Une mesure qui va sans doute dans le sens des préoccupations environnementales mais qui va soulever des réactions car le calendrier brutal et mal adapté.
  •  Il faut noter en effet que beaucoup d’utilisateurs de ce mode de chauffage ont renouvelé encore récemment leurs  chaudières parfois avec l’aide du gouvernement et qu’il faudra pourtant arrêter de les utiliser en 2022 !  Il aurait sûrement fallu lisser dans le temps la suppression de ces chaudières en tenant compte de leur âge et de leurs caractéristiques environnementales.

La fin des chaudières à fioul

La fin des chaudières à fioul

 

Cette fois,  il s’agit d’une mesure très radicale du gouvernement puisque à partir de 2022 les chaudières à fioul sont condamnées. Une mesure qui va sans doute dans le sens des préoccupations environnementales mais qui va soulever des réactions car le calendrier brutal et mal adapté. Il faut noter en effet que beaucoup d’utilisateurs de ce mode de chauffage ont renouvelé encore récemment leurs  chaudières parfois avec l’aide du gouvernement et qu’il faudra pourtant arrêter de les utiliser en 2022 !  Il aurait sûrement fallu lisser dans le temps la suppression de ces chaudières en tenant compte de leur âge et de leurs caractéristiques environnementales.

Le gouvernement compte par ailleurs interdire à compter du 1er janvier 2022 l’installation de chaudières au fioul ou au charbon dans des logements neufs, tandis que les remplacements de tels équipements devront se faire avec des solutions moins polluantes.

“Pour toutes ces mesures, nous allons renforcer très massivement les aides à la rénovation énergétique”, a souligné Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement.

“En 2021 et 2022, nous allons rajouter deux milliards (d’euros) donc nous allons plus que doubler le budget des aides des ménages à la rénovation de leur logement”, à la fois pour les propriétaires occupants et bailleurs, a-t-elle ajouté.

Chauffage au fioul: Les Français refusent de l’abandonner

Chauffage  au fioul: Les Français refusent de l’abandonner

Les 10 millions de Français utilisant du fioul ne sont pas prêts d’abandonner ce carburant pour se chauffer. Cela d’autant plus qu’on ne sait pas si un jour on n’interdira pas aussi le bois ou le gaz.   D’après une enquête de FioulReduc (réseau de distributeurs) : «Une majorité n’est pas prête à quitter le fioul. En 2019, malgré l’augmentation des aides, seuls 12% envisagent de changer d’énergie tandis que 22% pensent réaliser des travaux d’isolation.» Le deuxième enseignement est d’ordre tarifaire: après 376 euros d’augmentation moyenne de la facture de fioul entre 2017 et 2018, la décision des pouvoirs publics de geler la hausse de la taxe carbone est accueillie avec satisfaction. «60% des répondants appellent à plus de transparence sur l’utilisation de cette taxe et souhaiteraient qu’elle finance en priorité les aides pour la transition écologique», note encore FioulReduc. Le troisième enseignement de ce sondage interne concerne enfin les aides et les solutions proposées par les pouvoirs publics pour trouver des alternatives au chauffage au fioul. Elles laissent les consommateurs sceptiques: 47% ignorent s’ils sont éligibles à ces solutions et 57% ne sont pas raccordables au gaz de ville. Parallèlement, une majorité demande encore à être convaincu par l’efficacité des pompes à chaleur. Conclusion de FioulReduc: «L’objectif annoncé par le gouvernement de tripler le rythme de remplacement des chaudières au fioul (600 000 remplacements en 2 ans) semble très ambitieux. Même s’il existait des solutions de substitution adaptées à toutes les situations et si les aides étaient élargies à l’ensemble de la population, les Français ne changent pas de chaudière comme ils changent de voiture, la plupart attendront que leur équipement tombe en panne pour le changer.»

Chauffage : Les Français refusent d’abandonner le fioul

Chauffage : Les Français refusent d’abandonner le fioul

Les 10 millions de Français utilisant du fioul ne sont pas près d’abandonner ce carburant pour se chauffer. Cela d’autant plus qu’on ne sait pas si un jour on n’interdira pas aussi le bois ou le gaz.   D’après une enquête de FioulReduc (réseau de distributeurs) : «Une majorité n’est pas prête à quitter le fioul. En 2019, malgré l’augmentation des aides, seuls 12% envisagent de changer d’énergie tandis que 22% pensent réaliser des travaux d’isolation.» Le deuxième enseignement est d’ordre tarifaire: après 376 euros d’augmentation moyenne de la facture de fioul entre 2017 et 2018, la décision des pouvoirs publics de geler la hausse de la taxe carbone est accueillie avec satisfaction. «60% des répondants appellent à plus de transparence sur l’utilisation de cette taxe et souhaiteraient qu’elle finance en priorité les aides pour la transition écologique», note encore FioulReduc. Le troisième enseignement de ce sondage interne concerne enfin les aides et les solutions proposées par les pouvoirs publics pour trouver des alternatives au chauffage au fioul. Elles laissent les consommateurs sceptiques: 47% ignorent s’ils sont éligibles à ces solutions et 57% ne sont pas raccordables au gaz de ville. Parallèlement, une majorité demande encore à être convaincu par l’efficacité des pompes à chaleur. Conclusion de FioulReduc: «L’objectif annoncé par le gouvernement de tripler le rythme de remplacement des chaudières au fioul (600 000 remplacements en 2 ans) semble très ambitieux. Même s’il existait des solutions de substitution adaptées à toutes les situations et si les aides étaient élargies à l’ensemble de la population, les Français ne changent pas de chaudière comme ils changent de voiture, la plupart attendront que leur équipement tombe en panne pour le changer.»

 

 

Imposer la fin des chaudières au fioul : la dernière folie des oligarques

 

 

Imposer la fin des chaudières au fioul : la dernière  folie des oligarques

Pour répondre aux mouvements des gilets jaunes, le gouvernement a bâti en quelques jours, voire en quelques heures, un plan de mesures qui prévoit notamment de dépenser 30 000 € pour une voiture électrique et au moins 10 000 € pour changer la chaudière au fioul. Une irresponsabilité, une incompétence, bref une folie totale de la part de ces oligarques issus pour la plupart de familles aisées, eux-mêmes bien rémunérés et qui ignorent que le salaire moyen en  France et de l’ordre de 1750 €, que la pension moyenne est d’environ 1100 € et que beaucoup doivent se satisfaire de 1000 voire de 800 €. Le pire pour les chaudières à fuel, c’est que dernièrement on a encouragé d’en acheter de nouvelles. Le pire, c’est qu’on incite notamment à leur substituer le gaz qui comme chacun le sait est également polluant mais surtout qui est produit pour l’essentiel à l’étranger. Aujourd’hui, on encourage aussi la filière bois, avant peut-être de la condamner dans cinq ans ! C’est gens-là, ces oligarques, ces petit-bourgeois : des fous dangereux qu’il conviendrait sans doute d’enfermer tellement leurs contradictions, leur incompétence et leur mépris du peuple les discréditent  à jamais pour occuper  des fonctions politiques. Remplacer une chaudière individuelle au fioul coûte entre 4 000 et 8 000 euros pour une chaudière à gaz, ou entre 8 000 et 15 000 euros pour une pompe à chaleur.  Pour Macron qui a gagné des millions (passés où, on ne les retrouve pas dans sa déclaration de patrimoine !) évidemment cette somme est dérisoire. Macron, ses ministres, la plupart des oligarques sont des individus nuisibles qu’il faudrait interner. Pas étonnant la plupart ont été nourris au lait des idées reçues d’institut politiques.  Plus d’un ministre sur deux (55%) a étudié sur les bancs d’un Institut d’études politiques (IEP, 35%) ou de l’École nationale d’administration (ENA, 19%). Ils apprennent théoriquement à gérer la France mais ils mettraient  en faillite uen épicerie en moins de 6 mois. Ces oligarques sont des petits bourgeois qui ont transformé la fonction politique en métier, en business et qui répètent en boucle les âneries apprises dans ces écoles d’arrivistes. Car le fond de ‘se résume à cette problématique : comment accéder au pouvoir et le conserver.

La fin des chaudières au fioul : la folie totale des oligarques

La fin des chaudières au fioul : la folie totale des oligarques

 

Pour répondre aux mouvements des gilets jaunes, le gouvernement a bâti en quelques jours, voire en quelques heures, un plan de mesures qui prévoit notamment de dépenser 30 000 € pour une voiture électrique et au moins 10 000 € pour changer la chaudière au fioul. Une irresponsabilité, une incompétence, bref une folie totale de la part de ces oligarques issus pour la plupart de familles aisées, eux-mêmes bien rémunérés et qui ignorent que le salaire moyen en  France et de l’ordre de 1750 €, que la pension moyenne est d’environ 1100 € et que beaucoup doivent se satisfaire de 1000 voire de 800 €. Le pire pour les chaudières à fuel, c’est que dernièrement on a encouragé d’en acheter de nouvelles. Le pire c’est qu’on incite notamment à leur substituer le gaz qui comme chacun le sait est également polluant mais surtout qui est produit pour l’essentiel à l’étranger. Aujourd’hui, on encourage aussi la filière boit, avant peut-être de la condamner dans cinq ans ! C’est gens-là, ces oligarques, ses petit-bourgeois : des fous dangereux qu’il conviendrait sans doute d’enfermer tellement leurs contradictions, leur incompétence et leur mépris du peuple les discréditent  à jamais pour occuper  des fonctions politiques. Remplacer une chaudière individuelle au fioul coûte entre 4 000 et 8 000 euros pour une chaudière à gaz, ou entre 8 000 et 15 000 euros pour une pompe à chaleur.  Pour Macron qui a gagné des millions (passés où, on ne les retrouve pas dans sa déclaration de patrimoine) évidemment cette somme est dérisoire.

 

 

Fioul domestique : l’envol des prix

Fioul domestique : l’envol des prix

 

C’est évidemment la mauvaise surprise de la rentrée, la hausse du fioul domestique atteint environ 30 % sur un an. En clair il faut compter presque 1000 € pour 1000 l de fioul. En cause évidemment, comme pour le carburant auto, la hausse du prix du baril de pétrole. Mais ceci n’explique pas tout il faut y ajouter la fiscalité supplémentaire qu’a imposé le gouvernement pour parait-il lutter contre le réchauffement climatique. Dans la plupart des cas, des Français devront donc dépenser près de 2000 € pour chauffer leur résidence, soit une ponction de leur de 500 €. Le résultat de la politique économique du gouvernement qui non seulement a augmenté la TVA en 2018 de l’ordre de 15 milliards alors que dans le même temps il consentait 6 à 8 milliards de réductions fiscales aux plus riches.  D’après les chiffres mêmes du ministère de la transition écologique et solidaire, le  prix du fioul s’est envolé en un an, passant de 0,727 centime en septembre 2017 à 0,915 centime fin août 2018, soit un bond de 26%, selon les prix de ventes moyens nationaux collectés par le ministère de la transition écologique et solidaire. 

Prix du fioul : en baisse

Prix du fioul : en baisse

Le prix du fioul n’a jamais été aussi pas depuis la crise de 2009. Le prix au litre varie au 8 août 2015 de 0,66 € à 0,87 € avec un prix moyen de 0,75 €. En cause la surproduction actuelle des pays de l’OPEP qui  tente de discréditer la rentabilité du pétrole de schiste des États-Unis. En outre la reprise très prochaine des livraisons de pétrole par l’Iran tire aussi des prix vers la baisse. Compte  tenu du caractère atone de l’économie mondiale la demande globale de pétrole est relativement faiblarde. Le prix du pétrole devrait demeurer avec sans doute une petite reprise conjoncturelle à l’approche de l’hiver. Les livreurs de fuel sont habituellement débordés en automne ou à l’hiver, mais cette année est bien différente. De nombreux usagers n’hésitent en effet pas à remplir leurs cuves en plein mois d’août. La raison ? Un prix très attractif de 66 centimes le litre chez les distributeurs les plus compétitifs, contre 80 en mai dernier.




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