Archive pour le Tag 'Finlande'

La Finlande aussi menacée par la Russie

La Finlande aussi menacée par la Russie


Poutine, le dictateur fou a encore fait référence à la résurrection de l’empire russe est fait explicitement allusion aussi à la Finlande.. Un pays qui du coup est contraint de renforcer sa défense pour éviter de retourner sous le joug russe. Un accord de coopération nouveaux a été signé entre les États-Unis et la Finlande.

La Finlande a signé lundi 18 décembre un accord pour renforcer sa coopération militaire avec les États-Unis, au lendemain d’un avertissement de Vladimir Poutine annonçant un renforcement militaire russe en réponse à l’entrée du pays scandinave dans l’Otan. L’accord, qui formalise des liens plus étroits entre Washington et Helsinki, a été salué par le ministre de la Défense finlandais comme «un signe fort de l’engagement des États-Unis pour la défense de la Finlande et de toute l’Europe du Nord».

«Nous n’attendons pas des États-Unis qu’ils s’occupent de la défense de la Finlande.», a ajouté Antti Hakkanen. «Mais cet accord améliore de manière importante notre capacité à agir ensemble dans toutes les situations», a-t-il encore déclaré lors de la signature de l’accord dans la capitale américaine aux côtés du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
L’offensive russe en Ukraine a conduit la Finlande, inquiète pour sa sécurité, à rejoindre l’Otan en avril 2023.

Le secrétaire d’Etat américain a déclaré que la Finlande «sait quasiment mieux que quiconque ce qui est en jeu pour l’Ukraine». «En 1939, les Finlandais ont également été confrontés à une invasion russe et ont prouvé qu’une nation libre peut opposer une résistance incroyablement puissante», a déclaré Antony Blinken. «Votre histoire nous rappelle également pourquoi il est si important que nous continuions tous à soutenir l’Ukraine», a-t-il ajouté. Antony Blinken et la ministre finlandaise des Affaires étrangères, Elina Valtonen, ont renouvelé leur soutien à l’entrée dans l’Otan de la Suède, qui a lancé sa candidature aux côtés de la Finlande mais dont le processus d’adhésion est pour l’instant retardé par la Turquie.

Finlande: officiellement membre de l’OTAN

Finlande: officiellement membre de l’OTAN

« La zone d’influence russe se réduit très fortement », explique Cyril Coulet, chercheur spécialiste des pays nordiques, mardi 4 avril sur franceinfo, alors que la Finlande est devenue le 31e membre de l’Otan, après trois décennies de non-alignement militaire. De son côté, Moscou dénonce une « atteinte » à sa sécurité et a promis des « contre-mesures ».

Ce n’est pas rien cette arrivée de la Finlande, jusqu’ici la Russie avait peu de frontières avec des pays membres de l’Otan…

Cyril Coulet. Pendant la Guerre froide, on avait un petit bout du territoire norvégien et la frontière avec la Turquie. Là, la Finlande ajoute plus de 1 300 kilomètres de frontière commune entre l’Otan et la Russie. Par ailleurs, elle vient quasiment fermer l’espace de la mer Baltique, ce qui n’est pas non plus un enjeu mineur pour la Russie. La zone d’influence russe se réduit très fortement. L’enclave de Kaliningrad se retrouve encore plus isolée et les pays Baltes se retrouvent confortés dans leur situation stratégique par rapport à la Russie. Donc il y a un basculement qui n’est pas neutre pour la Russie, puisqu’elle voit son influence dans la région du Nord et ses possibilités d’action se réduire.

Le fait qu’il n’y ait pas de « zone tampon » entre les pays de l’Otan et la Russie constitue-t-il un risque pour la communauté internationale ?

La Russie a démontré, en proposant le statut de « neutralité » à l’Ukraine en février 2022, juste avant son invasion, que le statut de neutralité n’offrait pas forcément de garantie de sécurité. Ni d’un point de vue individuel, pour le pays qui en est porteur, ni forcément d’un point de vue collectif, puisque cela ne conduit, en définitive, qu’à avoir une zone de non-présence, de non-stationnement de forces militaires et d’absence d’engagement à un moment où on voit que la sécurité collective portée par l’ONU est fortement remise en question.

Existe-t-il une meilleure garantie de sécurité lorsqu’on appartient à l’Otan ?

Ces garanties de sécurité existaient déjà au sein de l’Union européenne. Néanmoins, la garantie apportée par les États-Unis, notamment le parapluie nucléaire américain, semble offrir quelques garanties supplémentaires par rapport au simple parapluie nucléaire que la France aurait pu offrir à ses partenaires de l’Union européenne.

Symboliquement, cette entrée de la Finlande dans l’Otan est aussi très forte parce que, depuis la création de l’URSS, ces deux pays, la Finlande et la Russie, n’ont jamais eu des relations très cordiales…

La Finlande a une histoire très compliquée avec la Russie puisqu’elle a été détachée de la Suède pour être rattachée de force à la Russie après les guerres napoléoniennes. Elle a essayé de s’en détacher en 1917, au prix d’une guerre civile qui a été sanglante. Ce n’est que depuis la fin de la Guerre froide que la Finlande cherche à tout prix à s’ancrer à l’Ouest, en étant l’élève modèle de l’Union européenne. La guerre en Ukraine lui a offert l’opportunité de pouvoir rejoindre l’Alliance atlantique, qui était sans doute l’objectif de la diplomatie finlandaise ses trente dernières années. La Finlande a toujours vécu dans la menace russe, donc ce n’est pas un argument susceptible de venir impressionner les Finlandais d’une part. D’autre part, aujourd’hui, la menace russe est difficile à mettre à exécution puisque toutes les forces sont concentrées sur l’Ukraine. On n’imagine pas, à court ou moyen terme, la Russie être en capacité de mobiliser de nouvelles forces pour pouvoir les stationner auprès de la frontière finlandaise.

La Finlande bientôt dans l’OTAN

La Finlande bientôt dans l’OTAN

 

Conséquence de la guerre en Ukraine, la Finlande bientôt dans l’OTAN . 

La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, a déclaré mercredi 20 avril que la Finlande était prête à envisager une adhésion dans l’Otan. « L’unité est la meilleure garantie de sécurité », a-t-elle ajouté alors que le Parlement finlandais a commencé à débattre de cette possibilité. Longtemps partagés sur la question, les 200 membres de l’hémicycle semblent majoritairement en faveur de l’adhésion, selon des pointages des médias, qui n’ont relevé que 12 oppositions.

Même si elle a rompu avec sa stricte neutralité à la fin de la Guerre froide et adhéré à l’Union européenne en 1995, la Finlande n’est aujourd’hui que partenaire de l’Otan. Rejoindre les 30 membres de l’alliance apporterait une dissuasion « considérablement plus grande » contre une attaque russe, selon le livre blanc.

La Finlande bientôt dans l’OTAN

La Finlande bientôt dans l’OTAN

 

 

Paradoxalement l’action irresponsable de Poutine encourage nombre de pays à se rapprocher de l’OTAN. Ainsi après la Suède, c’est la Finlande qui envisage de demander son adhésion à l’OTAN.

Au Parlement Finlandais une nette majorité se dessine, avec le revirement de plusieurs partis jusque-là opposés. Parmi les députés ayant déjà fait connaître leur position en cas d’un vote, une centaine sont en faveur d’une adhésion et seulement 12 sont contre, sur un total de 200, selon les pointages effectués par les médias finlandais.

En parallèle, Helsinki a multiplié les contacts avec la plupart des 30 membres de l’Otan ainsi qu’avec la Suède, où les lignes ont également beaucoup bougé en faveur d’une possible candidature.

Les autres voisins nordiques et baltes sont tous déjà membres de l’Otan – Norvège, Danemark, Islande dès la fondation en 1949, ainsi que la Pologne depuis 1999 et l’Estonie, Lituanie et Lettonie depuis 2004. En cas d’adhésion de la Finlande, les frontières terrestres entre les pays de l’Otan et la Russie doubleraient d’un coup, avec 1.300 kilomètres de plus. Selon Helsinki, l’Otan pense qu’il faut quatre à douze mois pour boucler le processus pour faire de la Finlande le 31e membre – ce qui nécessite un accord et une ratification unanime des membres actuels.

Finlande : vers une adhésion à l’OTAN

Finlande : vers une adhésion à l’OTAN

Poutine aura sûrement obtenu le contraire de ce qu’il cherche en s’aliénant totalement le soutien des peuples de pays voisins. Ainsi la Finlande qui s’interroge sur une adhésion à l’OTAN. Ce pays pourrait être suivi d’ailleurs de la Suède. La première ministre finlandaise, Sanna Marin, a annoncé que le Parlement allait débattre, mardi, d’une pétition citoyenne qui a recueilli les 50 000 signatures nécessaires et qui réclame un référendum sur l’adhésion à l’OTAN.

L’annonce intervient alors qu’un sondage indique pour la première fois une majorité nette en faveur de l’adhésion de la Finlande à l’alliance militaire occidentale, après l’attaque ordonnée par Vladimir Poutine sur l’Ukraine. La ligne d’Helsinki, qui a réaffirmé ces derniers jours ne pas avoir de projet d’adhésion malgré l’offensive russe, ne devrait néanmoins pas bouger.

Moscou a par ailleurs averti vendredi qu’une adhésion de la Finlande – ou de la Suède voisine – « aurait des répercussions militaires et politiques graves », une menace régulièrement répétée ces dernières années. Mais ce débat parlementaire survient alors que les lignes ont brutalement changé dans l’opinion à l’occasion de la crise puis de la guerre en Ukraine.

Voitures et batteries électriques : s’inspirer de la Finlande

Voitures et batteries électriques : s’inspirer de la Finlande

 

La France devrait s’inspirer de la démarche de la Finlande, avec laquelle elle a plusieurs points communs. Par Didier Julienne, Président de Commodities & Resources » (*).

 

 

Dans le domaine des batteries pour véhicule électrique, la Finlande peut faire ce que la France ne fait pas, parce qu’Helsinki dispose d’un avantage, le Finnish Minerals Group (FMG). FMG est une entreprise d’État et, en beaucoup plus modeste, l’équivalent d’un Bureau de Recherches géologiques et minières français (BRGM), mais qui aurait des ailes.

FMG a en effet pour mission centrale de maximiser la valeur des ressources minérales finlandaises. Engagé dans leur capital, il gère les participations de l’État dans des entreprises minières établies en Finlande, mais également dans les entreprises en aval qui consomme ces minéraux, notamment celles de l’industrie des batteries Lithium-ion et de leur futur recyclage.

Dans 9 ans, en 2030 il est attendu que 80 % des ventes automobiles européennes seront électriques. C’est dans ce contexte qu’il faut apprécier la stratégie de FMG : faciliter les liens entre mineurs, fabricants de cathodes, de cellules ou de batteries et les constructeurs automobiles tels Norilsk Nickel, BASF, Johnson Matthey, Northvol ou Volkswagen  ; permettre d’établir des complémentarités entre l’industrie minière locale et les pays voisins, car par la mer Baltique l’industrie métallurgique et minière finlandaise est proche des gigafactories allemandes et polonaises et par le port de Vaasa elle n’est qu’à 250 kilomètres de l’usine suédoise de Northvolt de Skelleftea. Celle-ci équipera à terme 3 millions de voitures électriques, dont celles de l’allemand Volkswagen.

Celui-ci est le seul constructeur du continent qui ait affiché une stratégie électrique claire et d’ampleur. La marque allemande souhaite fabriquer en interne ses propres batteries, car elle prévoit un goulot d’étranglement géant sur la fabrication des cellules de batteries, non pas à cause d’un manque de matières premières, mais d’une pénurie d’usines. Elle sera donc propriétaire en Europe de 6 gygafactories de 40 GWH chacune d’ici à 2030. Northvolt est déjà son partenaire pour au moins 80 GWh et les 4 autres usines se répartiront avec d’autres partenaires, probablement asiatiques.

Pour réussir, tout comme la France, la Finlande dispose de ressources minières, mais Helsinki en connaît mieux l’étendue et la richesse  ; tout comme la France, elle dispose d’excellentes connaissances dans la pyrométallurgie, l’hydrométallurgie, la chimie des matériaux, mais elle les utilise dans son plan stratégique batteries  ; tout comme la France, elle dispose d’une électricité au coût moyen peu élevé, mais elle la consomme dans son écosystème voiture électrique qu’elle partage avec ses voisins ; tout comme la France, elle dispose d’une intelligence économique, mais elle la dirige en fonction de son plan.

Attirés, d’une part, par une exploitation intelligente des ressources naturelles minérales locales et, d’autre part, d’une électricité décarbonée nucléaire et hydraulique, les industriels transforment la mer Baltique en futur écosystème européen des batteries pour véhicules électriques.

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(*) Didier Julienne anime un blog sur les problématiques industrielles et géopolitiques liées aux marchés des métaux. Il est aussi auteur sur LaTribune.fr.

Dégradation de la note financière de la Finlande par une agence

Dégradation de la note financière de la Finlande par une agence

D’une certaine manière le gouvernement de la Finlande est puni par les agences de notation en raison d’une politique d’austérité qui nuit à l’activité économique en tout cas à court terme. Une problématique qui pourrait bien concerner d’autres pays englué dans la croissance molle et qui ne propose d’autres perspectives que davantage de rigueur. D’une certaine manière c’est aussi une remise en cause de la pensée dominante en Europe et de la part d’agences de notation pourtant très libérale, ce qui est un comble. L’agence d’évaluation financière Fitch Ratings a retiré à la Finlande sa note « AAA », la meilleure possible, pour l’abaisser d’un cran vendredi soir à « AA+ ». L’agence d’évaluation financière Fitch Ratings a retiré à la Finlande sa note «AAA», la meilleure possible, pour l’abaisser d’un cran vendredi soir à «AA+».Fitch, deuxième parmi les trois grandes agences de notation à retirer ce «triple A», a invoqué dans un communiqué la «faiblesse économique» de ce pays, qui a connu en 2015 le deuxième taux de croissance le plus faible de la zone euro (0,4%) devant la Grèce. Standard and Poor’s avait déjà pris la même mesure en octobre 2014, maintenant depuis la note à «AA+». Chez Moody’s elle reste de «Aaa» avec perspective «négative». Fitch ne croit pas le gouvernement pro-austérité capable de renverser la tendance à la montée de la dette publique finlandaise: il estime qu’elle atteindra 67,5% du PIB en 2020, soit cinq points de plus qu’en 2015. L’agence ne voit «aucun signe clair de reprise du potentiel de croissance par rapport aux 1,0 à 1,2% à moyen terme, ce qui devrait aboutir à une poursuite de la dynamique défavorable pour la dette publique». La décision de Fitch est un revers pour le Premier ministre centriste Juha Sipilä, ancien homme d’affaires arrivé au pouvoir en mai avec l’ambition de relancer l’envie d’entreprendre et d’assainir les finances publiques. Pour l’agence, son programme de réduction des dépenses publiques a fait du tort à court terme à l’activité économique. «Fitch maintient sa prévision de croissance inchangée à 1% cette année, ce qui reflète une conjoncture extérieure toujours faible et l’incidence de la rigueur budgétaire concentrée en début de mandat», a-t-elle écrit. Depuis le début de la crise financière mondiale en 2008, le nombre d’États capable de garder une note «triple A», celle des emprunteurs extrêmement fiables, a peu à peu diminué. En zone euro, il ne reste plus que l’Allemagne et le Luxembourg.

Navire géant- ST Nazaire : L’anti européenne Finlande en appelle aux règles de l’Europe

Navire géant- ST Nazaire : L’anti européenne Finlande en appelle aux règles de l’Europe

La Finlande qui s’oppose à plus intégration européenne pour ne pas payer les dettes de ses voisins en appelle cette fois à l’Europe estimant que les règles européennes n’ont pas été respectées pour le contrat du navire géant décroché par St Nazaire. (Finalemenet une position assez proche de celle de la Grande Bretagne, de l’Europe quand ça rapporte et moins d’Europe quand ça coûte). Le contrat remporté par STX France respecte « évidemment » les règles, a martelé vendredi soir Pierre Moscovici au micro d’Europe 1. Le ministre de l’Économie répondait ainsi aux interrogations de son homologue finlandais sur la nature du soutien des autorités françaises aux chantiers navals de Saint-Nazaire. Royal Caribbean International (RCI), numéro deux mondial de la croisière, a en effet choisi jeudi STX France, à Saint-Nazaire, aux dépens des chantiers STX de Turku, en Finlande, avec lesquels ils étaient en compétition. Un contrat d’environ un milliard d’euros pour la construction d’un paquebot géant, sortant les chantiers navals de Loire-Atlantique d’un long et difficile passage à vide pour ses salariés.   »Nous voulons nous assurer que les Français ont respecté les règles de l’UE », avait déclaré vendredi le ministre finlandais de l’Economie Jan Vapaavuori lors d’une conférence de presse partiellement rediffusée sur la télévision publique YLE vendredi. Le ministre avait annoncé qu’il allait contacter la France et la Commission afin de déterminer ce qui a permis à Saint-Nazaire de remporter le contrat. Le gouvernement finlandais, qui s’est énormément impliqué dans le dossier, a refusé à trois reprises d’accorder un prêt de 50 millions d’euros à STX Finlande pour ne pas enfreindre la loi, a souligné le ministre. A la place de ce prêt, l’Etat finlandais avait débloqué 28,3 millions d’euros de soutien à l’innovation pour les chantiers de Turku. « Nous avons tout fait pour sauver les Chantiers de l’Atlantique dans le respect parfait des règles européennes, évidemment », a déclaré Pierre Moscovici au micro d’Europe 1. « Il y a une compétition, les Français l’ont gagnée, il faut être beau joueur. C’est d’abord parce qu’il y a une excellence sur l’offre technique que le dossier a été choisi », a-t-il ajouté. Plus tôt vendredi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député de Loire-Atlantique, a reconnu qu’il s’était « personnellement » impliqué dans le dossier, comme il le fait « sur d’autres gros dossiers ».. La commande, qui représente dix millions d’heures de travail réparties sur trois ans, intervient alors que les Chantiers STX France, qui emploient directement 2.100 personnes et 4.000 en sous-traitance, risquaient de boucler leur seconde année sans commande, ce qui les aurait placés en situation précaire.   »Il s’agit du plus gros paquebot construit à Saint-Nazaire mais ce sera aussi l’un des trois plus gros paquebots du monde » s’est félicité Laurent Castaing, le patron des chantiers navals de Saint-Nazaire, au micro d’Europe1. Et ce n’est pas tout : une option sur un deuxième paquebot livré en 2018 a également été posée par Royal Caribbean Cruise Line avec une perspective d’emploi sur 3 à 5 ans

 




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