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Qualité de l’air : pic de pollution aux particules fines dans 23 villes

Qualité de l’air : pic de pollution aux particules fines dans 23 villes

Depuis dimanche 12 février, six régions françaises étouffent sous les particules fines, note France Bleu en se basant sur les informations dévoilées sur le site de la fédération des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (Atmo). L’indice Atmo de qualité de l’air est mauvais dans l’ensemble de la France.

Mardi 14 février, la situation doit empirer à Strasbourg, qui sera classé rouge écarlate « très mauvais ». La capitale alsacienne succède à Lyon qui était dans le rouge écarlate la veille, en début de semaine. Ce mardi, 22 villes sont coloriées en rouge « mauvais » par Atmo, jaune « dégradé » dans 14 villes. Dans l’hexagone, on ne compte que sept villes classées en vert, soit un niveau « moyen » de particules fines. Les prévisions d’Atmo-France seront actualisées à 14 heures.

Cet épisode de pollution hivernale aux particules fines liée au refroidissement des températures et donc à l’augmentation des émissions de chauffage, particulièrement au bois, contraint les préfectures de plusieurs départements à mettre en place des restrictions.

La vallée du Rhône a notamment été placée en vigilance rouge, a indiqué lundi 13 février la préfecture de l’Ardèche dans un communiqué. Jusqu’à la fin de cet épisode de pollution, il est interdit d’utiliser du bois comme chauffage individuel d’appoint, il faut maîtriser la température dans les bâtiments (chauffage en hiver : 18 °C), ou encore abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les routes limitées à 90 km/h ou plus. Le secteur industriel doit de son côté arrêter ses activités les plus polluantes. Les chantiers générateurs de poussières doivent également être reportés à la fin de l’épisode de pollution.

Particules fines : 50 000 morts par an

Particules fines : 50 000 morts par an

 

Les particules fines essentiellement la conséquence de l’activité industrielle, du transport, de l’agriculture et du chauffage sont responsables d’environ 50 000 morts par an. Les zones très urbanisées qui cumulent les risques sont particulièrement atteintes puisque l’espérance de vie est diminuée de 15 mois dans les communes de plus de 100 000 habitants, et de 10 mois pour les communes de moins de 100 000 habitants et de neuf mois pour les communes rurales. Une étude publiée ce mardi par l’agence Santé publique France évalue à au moins 48.000 le nombre de leurs victimes annuelles, soit 9% de la mortalité nationale. «Cela correspond à une réduction de l’espérance de vie de 2 ans chez les personnes âgées de 30 ans», traduit François Bourdillon, directeur général de la nouvelle agence sanitaire. Le fardeau de la pollution de l’air se situe au troisième rang derrière celui du tabac (78 000 morts) et de l’alcool (49 000 morts)», L’étude se base sur la concentration en particules fines dites «PM2,5», les plus petites répertoriées. Elles sont particulièrement néfastes car elles peuvent atteindre tous les organes du corps en rejoignant la circulation sanguine via les alvéoles pulmonaires, causant une inflammation chronique faisant le lit de maladies cardio-vasculaires, de cancers…L’épidémiologiste Mathilde Pascal et son équipe ont mis au point un modèle théorique permettant de disposer de données locales même dans les régions où il n’existe pas de station de mesure de la qualité de l’air. Ils en ont tiré une carte de France de l’impact sanitaire de la pollution aux particules fines détaillée à 2 km près.  Quoique ces estimations soient légèrement supérieures aux précédentes (42.000 morts par an, selon l’étude européenne CAFE en 2005), «on reste dans le même ordre de grandeur», estiment les experts, qui ne voient pas d’évolution notable, en mieux ou en pire, ces dernières années. Étudier les seules particules fines pour en déduire l’impact de la pollution de l’air pourrait surprendre quand on sait que l’atmosphère comprend des milliers de composés chimiques et biologiques qui interagissent de façon complexe, mais la méthode est assumée. «Si l’on avait donné un chiffre pour plusieurs polluants, il aurait été tentant de les additionner, alors qu’on ignore dans quelle mesure ils se recoupent, explique Sylvia Medina, coordinatrice du programme Air et santé. Ce qui conduit à cette précision de Mathilde Pascal: «L’impact de la pollution est au moins de 48.000 morts par an, et probablement plus.»

(Avec le parisien et AFP)

Pollution: l’alerte aux particules fines en France

Pollution: l’alerte aux particules fines en France

Ces derniers jours en France mais aussi dans plusieurs régions de province une alerte aux particules fines a été lancée, particules fines qui ont déjà fait 20 à 40 000 victimes en Europe. L’agence de surveillance de la qualité de l’air ATMO   précise que « cet épisode conjugue une pollution locale avec un épisode de pollution plus global touchant les deux tiers nord de la France. » En cause les émissions polluantes notamment d’oxydes d’azote favorisé par les conditions climatiques actuelles. Principale responsable, l’automobile (et plus généralement la circulation routière). Selon le communiqué, ces particules « sont principalement formées par réaction chimique entre des polluants gazeux (oxydes d’azote, ammoniac…) issus notamment des déplacements routiers et des travaux agricoles. Les personnes souffrant d’asthme, d’une maladie cardiovasculaire, d’une maladie respiratoire comme une broncho pneumopathie chronique, ainsi que les enfants et les personnes âgées sont les plus sensibles aux effets néfastes sur la santé des particules fines. On a établi que l’exposition au PM2,5 pouvait être néfaste à la fois lors d’une exposition sur journée ou sur une exposition se déroulant sur une longue période comme par exemple sur une année. Les particules fines sont classées dans la catégorie des « cancérogènes probables » (Groupe 2A) et des liens sont clairement identifiés entre la pollution atmosphérique et la survenue de problèmes respiratoires et cardiaques. Les particules fines ont été reconnues responsables de cancers du poumon par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2012. Elles sont aussi à l’origine d’autres pathologies pulmonaires, comme l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). En effet, plus elles sont fines, plus les particules en suspension dans l’air sont agressives et rentrent loin dans les bronches, créant une inflammation. Les bronches s’épaississent alors et sécrètent des glaires qui rendent difficile la circulation de l’air et provoquent l’essoufflement. Il existe également des risques cardio-vasculaires (angine de poitrine, infarctus, troubles du rythme cardiaque), qui s’expliquent par le passage des particules très fines à travers la paroi des bronches jusque dans la circulation sanguine. Cela épaissit le sang, qui a alors plus de risques de coaguler. Les personnes les plus à risques sont les enfants, parce qu’ils respirent plus vite, se trouvent plus près du sol et ont des alvéoles pulmonaires encore en développement, et les personnes âgées, qui ont une capacité ventilatoire diminuée. Certaines professions (chauffeurs routiers, employés de péage, mineurs de charbon) sont également surexposées. Les statistiques dont nous disposons actuellement sont des projections basées sur les effets sanitaires connus des particules fines et leur concentration atmosphérique. En revanche, elles ne distinguent pas la mortalité causée par la pollution des véhicules diesel (12% du total des particules émises en 2010, selon le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique) des autres sources de pollution (chauffage au fioul ou au bois, activité industrielle). Le Programme Air pur pour l’Europe évalue ainsi entre 19.000 et 42.000 les décès attribuables aux particules fines, sur la base des données de l’année 2000. Une autre étude baptisée Aphekom estimait que l’on pourrait sauver 2900 vies si l’on abaissait les concentrations en particules fines de 9 grandes villes françaises (soit 12 millions d’habitants) aux niveaux recommandés par l’OMS, inférieurs à ceux pratiqués en Union européenne.

 

Pollution : les particules fines tuent

Pollution : les  particules fines tuent

D’après l’Institut de veille sanitaire dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, une étude montre qu’une exposition, même d’intensité relativement faible, à cette pollution provoque un surcroit de mortalité, y compris à court terme. Cette étude, qui n’est pas la première du genre, est une des plus larges réalisées en France : elle porte sur 17 villes. Neuf d’entre elles ont déjà été scrutées en 2012 : Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse, Strasbourg, Rouen, Le Havre. Cette fois, l’InVS s’est aussi penchée sur les statistiques de Nice, Grenoble, Nancy, Dijon, Nantes, Rennes, Montpellier et Lens-Douai. Il en ressort que Marseille est la ville la plus polluée, suivie de Lille, Lyon, Nice, Grenoble et Lens-Douai.. La palme de l’air le plus sain revient à Dijon, seule à respecter le seuil de pollution défini par l’OMS.  Ces expositions augmentent la mortalité de 0,5%. Elles provoquent 250 décès et un millier d’hospitalisations chaque année. Les particules viennent aggraver les fragilités préexistantes des victimes, qui meurent d’accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques, d’embolies pulmonaires, d’angines de poitrine ou de ruptures d’anévrisme. Les risques sont plus significatifs l’hiver et concernent plus particulièrement les personnes de 75 ans et plus. Sont accusés, une fois de plus, le trafic routier et les véhicules diesel (aussi  les industries et les systèmes de chauffage).




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