Archive pour le Tag 'financiers'

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Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 

 Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis l’éclosion de la crise de la dette en 2010 et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI, la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme.  Le gouvernement table sur un excédent primaire d’environ 3 milliards d’euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année et une croissance de 0,6% après six ans de récession profonde.  Cependant l’OCDE prévoit la poursuite de la récession l’année prochaine avec une contraction de l’économie grecque de 0,4%. « L’OCDE est l’un des rares organismes qui émet des réserves sur la reprise. Cependant comme de nombreux analystes, nous croyons renouer avec la croissance avec un faible taux mais on va y arriver », a rétorqué M. Stournaras.  Selon le ministre, la Grèce n’aura pas besoin d’un nouveau plan de sauvetage UE-FMI après la fin du deuxième plan en juillet. Lors des deux plans successifs depuis l’éclosion de la crise en 2010, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d’euros.  Mais Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de la dette publique, c’est-à-dire « une réduction importante des taux d’intérêt et la prolongation des échéances du remboursement de la dette », a rappelé M. Stournaras.  La discussion sur ce sujet « doit commencer avant les élections européennes mais elle ne sera achevée qu’après leur tenue », a-t-il ajouté.  La troïka des créanciers du pays, UE-BCE-FMI, a récemment insisté sur l’adoption de nouvelles mesures d’austérité lors de l’élaboration du budget de moyen terme 2014-2017, qui doit être approuvé d’ici fin février afin de combler un trou dans les finances publiques pour les années prochaines.  Mais le gouvernement et les hauts représentants de la troïka qui doivent retourner à Athènes en janvier, se disputent sur le montant de ce trou.  Excluant l’éventualité de l’adoption d’un budget supplémentaire pour 2014, M. Stournaras a souligné que « le trou n’est pas si important mais que le gouvernement va continuer ses efforts pour réduire les dépenses publiques et élargir la base d’imposition » afin d’augmenter les recettes publiques.  Le ministre a également exclu « un +haircut+ des dépôts bancaires » (ponctions) comme cà a été le cas à Chypre et annoncé un projet de loi-cadre sur « la privatisation des banques dont une part importante appartient au Fonds financier hellénique de stabilité » après leur recapitalisation au printemps.  Ce projet vise à attirer des investisseurs étrangers ou grecs et à favoriser la concurrence, a-t-il expliqué.

Un fonds pour boucher les trous financiers des collectivités

Un fonds pour boucher les trous financiers des collectivités

 

A défaut de réformer les collectivités locales, création d’un nouveau fonds par le gouvernement. .Le gouvernement français a annoncé mardi un projet de fonds pour venir en aide aux nombreuses collectivités locales, plus d’un millier, villes comme départements, qui ont contracté des emprunts bancaires structurés dits « toxiques ». Dans un communiqué commun, les ministres de l’Economie, de la Fonction publique et de la décentralisation indiquent que ce fonds se verra doté « de moyens significatifs, notamment par une contribution du secteur bancaire ». Ses modalités « seront arrêtées en étroite coopération avec les collectivités locales et viseront en particulier à faciliter la conclusion de transactions entre les banques et les collectivités locales ou leurs groupements, sur une base acceptable par l’ensemble des parties », précisent-ils. L’annonce de la création de ce fonds intervient après une décision du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) qui a donné raison au département de Seine-Saint-Denis contre la banque franco-belge Dexia dans un contentieux sur les taux de ces prêts. En échange de ce projet, le gouvernement soumettra au Parlement une disposition législative permettant de mettre fin aux incertitudes juridiques suscitées par ce jugement, qui risquait de faire jurisprudence. Celle-ci aurait pu avoir un impact lourd pour l’Etat qui a repris, dans le cadre du nouveau dispositif de financement public des collectivités locales, 8,3 milliards d’euros de prêts toxiques vendus par Dexia, qui ont déjà fait l’objet de recours juridiques pour un montant de 1,5 milliard d’euros. Indexés sur des paramètres comme la parité euro-franc suisse, ces crédits ont vu leurs taux exploser lors de la crise de 2008-2009, mettant de nombreuses collectivités en difficulté. Leur encours total a été estimé jusqu’à 17 milliards d’euros, dont plus de la moitié ont été vendus par Dexia, l’ancien numéro un mondial du financement des collectivités locales aujourd’hui démantelé.

Angela Merkel, en campagne électorale, veut réguler des marchés financiers

Angela Merkel, en campagne électorale,  veut réguler des marchés financiers

 

Changement de ton chez Merkel qui veut maintenant réguler les marchés financiers (et pas seulement à travers la taxe Tobin). Merkel s’était jusque là opposée à la France sur ce point. En fait la crise commence à toucher l’Allemagne (en forte récession au quatrième trimestre) et les élections approchent ; c’est le temps des promesses ! A l’occasion du G20 de ce week-end (à Moscou) et je le ferai moi même au G20 en septembre », a déclaré Mme Merkel dans son message vidéo hebdomadaire posté sur internet.  La chancelière a salué la proposition annoncée jeudi à Bruxelles d’une taxe sur les transactions financières que veulent mettre en oeuvre 11 pays européens.   »Ce n’est certes qu’un début, il serait en effet préférable que tout le monde participe », a estimé à ce propos Mme Merkel, qui a assuré que Berlin « fera tout » pour que les négociations autour de l’introduction de cette taxe « se déroulent rapidement ».   »Ceux qui ont créé la crise doivent apporter une contribution (visant) pour corriger les conséquences de cette crise », a ajouté Mme Merkel.  Dans son allocution, la dirigeante de la première économie européenne juge « particulièrement important que l’Europe ne se trouve pas seule à négocier, mais que toutes les parties du monde, soient impliquées dans une régulation des marchés financiers de ce type ».  Elle devra cependant déjà s’activer pour faire passer ce projet dans sa propre majorité, puisque plusieurs responsables du parti libéral FDP, avec lequel elle gouverne, ont fait part de leur opposition au texte proposé par Bruxelles.  La Commission européenne avait présenté jeudi un projet de taxe sur les transactions financières qui devrait générer des recettes de l’ordre de 30 à 35 milliards d’euros par an.   »Dans les faits ce seraient avant tout les petits épargnants et les PME qui paieraient ces 35 milliards d’euros », craint par exemple Volker Wissing, l’un des responsable du groupe de députés FDP à la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, cité dans le Süddeutsche Zeitung de samedi.

 

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Le gouvernement n’atteindra pas ses objectifs économiques et financiers et sautera en 2013

Le gouvernement n’atteindra pas ses objectifs économiques et financiers et sautera  en 2013

Les déficits de 2013 dépendront de la croissance et des économies ; Hollande pendant sa campagne avait prévu 1.7% de croissance du PIB, au gouvernement il a retenu 0.8%, l’INSEE, le FMI, tous les experts prévoient la quasi stagnation.  Conclusion, il va manquer une quinzaine de milliards qui vont j’ajouter aux 30 milliards d’économie prévues et qui ne seront pas réalisées   compte tenu notamment de la dérive des comptes sociaux (Assedic notamment).Le gouvernement n’en démord pas : le déficit sera réduit à 4,5% du PIB en 2012, et à 3% en 2013. Pourtant, Jean-Marc Ayrault a reconnu mercredi qu’il pourrait être amené à revoir ses prévisions de croissance. « Les hypothèses de croissance ça ne se décrète pas! On s’adaptera en fonction de la situation », a concédé le Premier ministre, interrogé sur BFMTV-RMC sur un éventuel rabaissement de ses pronostics. Cette éventuelle adaptation risque pourtant de le mettre devant un cruel dilemme. En effet, si le gouvernement tient à remplir ses objectifs de réduction de déficit, mais qu’il rabaisse sa prévision de croissance, il devra accroître la rigueur, ce qui risque de ralentir encore plus la croissance.  Les prévisions actuelles sont-elle tenables ? La « situation » semble inéluctablement conduire le gouvernement à revoir ses ambitions. Lors de sa prise de fonction, Jean-Marc Ayrault avait déjà voulu se montrer prudent, en ramenant l’objectif de croissance à 0,3% pour cette année et 1,2% pour l’an prochain, contre 0,7% et 1,7% pendant la campagne présidentielle. Mais il pourrait bien avoir été optimiste. Car depuis la France s’est engluée dans une phase de croissance nulle, avec trois trimestres de stagnation depuis l’automne 2011. Et beaucoup d’économistes s’accordent à dire que le Premier ministre avait vu large. Le Fonds monétaire international ne table, lui, plus que sur une progression de 0,8% de l’économie française en 2013. La Banque de France prévoit, quant à elle, une légère récession en 2012, et une croissance de 1% en 2013. Quant à la prévision moyenne dressée par Consensus Forecast à partir d’une vingtaine d’instituts publics et privés, elle s’établit à seulement 0,5% en 2013, après 0,1% cette année. Jean-Marc Ayrault semble avoir écouté ces mauvais présages. Ses propos se montrent en tout cas bien plus nuancés que ceux de Pierre Moscovici, ministre de l’Economie, qui assurait mi-août qu’une révision des prévisions de croissance « n’étaient pas d’actualité ». Et semble désormais être bien seul à y croire.  À combien devraient s’élever les efforts en cas de prévision à la baisse? Une baisse de 0,1 point de croissance coûterait 2 milliards d’euros au pays, selon l’Insee. Or le gouvernement prévoit déjà plus de 30 milliards d’euros d’économies réparties entre hausse d’impôt et baisse des dépenses pour 2013, avec ses prévisions de croissance actuelles. Une baisse des prévisions ne feraient qu’accroître la facture. Selon la Cour des comptes, une croissance économique de 1% en 2013 (prévision de la BdF) exigerait 33 milliards d’économie pour tenir l’objectif 2013. Si la croissance est plus élevée (1,5%), l’effort ne sera « que » de 28 milliards et si elle est plus basse (0,5%), il faudra trouver 38,5 milliards, détaillait l’institution dans son rapport annuel début juillet.

 

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