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La baisse des marchés financiers pourquoi ?

 

La baisse des marchés financiers pourquoi ?

La raison fondamentale tient à la réalité des fondamentaux car ces fondamentaux sont mauvais ;  pour résumer, le monde s’engage dans une croissance molle pour plusieurs années. C’est vrai partout en Chine, en Europe dans les pays en développement et même maintenant aux États-Unis et au Royaume-Uni. On le sait pourtant les valeurs ne peuvent monter au ciel, or  ces dernières années surtout en 2015 les marchés financiers ont progressé bien au-delà des réalités économiques. Aujourd’hui on assiste donc un ajustement et à une énorme vague de prises de bénéfices. Les valeurs les plus touchées sont celles liées au pétrole, aux matières premières et aux industries liées. Mais les valeurs bancaires concernées dans le financement des activités évoquées précédemment sont forcément affactées compte tenu des risques liés à leur engagement (crédit et actifs douteux). Le commerce international est aussi grandement perturbé par la guerre des monnaies dans laquelle s’engagent les banques centrales. Du coup, les investisseurs ne savent plus dans quelle direction s’orienter : quitter le marché des actions et se rabattre sur des obligations qui ne rapportent pas grand-chose même rien du tout. Au total, depuis le 1er janvier, New-York a perdu 10%, Paris, 14%, Francfort, 18% et Shanghai, 22%. Les valeurs pétrolières ont été massacrées, victimes de la baisse des prix du brut et des prévisions de consommation en berne. Pour Franck Nicolas, directeur Investissement de Natixis AM, « cette baisse du prix du pétrole cristallise toutes les inquiétudes autour de la faiblesse du commerce mondial ». Et sur ce point, tous les regards convergent vers la Chine, dont le ralentissement, avéré, inquiète. « L’hypothèse d’une fin de cycle se précise, augurant un risque croissant de chocs conjoncturels négatifs à moyen terme » prévient une note de Seeyond, une filiale de Natixis. Les valeurs bancaires font figure de victimes collatérales, parce qu’en première ligne en cas de crise économique. « Les investisseurs broient du noir, sans raison d’espérer à court terme », reconnaissent pour leur part les analystes de BCG. Du coup, c’est le « flight to quality », autrement dit… la débandade! Tout le monde quitte les  marchés actions pour se réfugier sur les obligations des pays considérés comme solides. Quitte, pour cela, à accepter une rémunération dérisoire.

Baisse des marchés financiers : le bla-bla de la Banque de France

Baisse des marchés financiers : le bla-bla de la Banque de France

« Forward guidance, instruments macro prudentiels, régulation des excès du cycle financier »,  le gouverneur de la Banque de France a sorti de sa boîte à outils quelques  concepts obscurs pour masquer l’incapacité des autorités monétaires à influencer la baisse des marchés. Le gouverneur de la Banque de France dans sa grande sagesse considère que la volatilité actuelle des marchés boursiers est excessive et cela en regard des fondamentaux. Du bla-bla évidemment pour ce haut fonctionnaire qui est  à l’économie ce que le McDo est à la gastronomie. La vérité est plus cruelle, ce sont les fondamentaux dégradés qui sont à l’origine de la baisse des marchés. Avec évidemment des interactions. Il est de bon ton dans certains milieux économiques d’utiliser des concepts plus ou moins abscons notamment d’origine anglo-saxonne comme le forward guidance. C’est-à-dire le bla-bla que fait une banque centrale concernant l’orientation future de sa politique monétaire en particulier en matière d’évolution des taux. Un bla-bla largement anticipé par les acteurs économiques et qui ne fonctionne plus.-L’inefficacité du discours par exemple de la Fed ou des autres banques centrales pour faire remonter l’inflation, au-delà pour relancer la croissance. « Instruments macro prudentiels » encore une formule magique pour indiquer que les responsables de la politique monétaire ont les choses bien en main. Le gouverneur de la Banque de France fait notamment référence aux règles prudentielles imposées aux banques (renforcement des fonds propres en particulier). Le problème c’est qu’on ne connaît pas le niveau des risques de ces banques aussi bien en ce qui concerne le crédit que ses actifs en voie de pourrissement. Certes en Europe les règles ont été renforcées mais si les valeurs bancaires devaient s’écrouler dans le monde les valeurs bancaires européennes suivraient inévitablement. Cela d’autant plus qu’en France on s’est opposé sous la pression des lobbys à séparer les activités de dépôt et les activités dites d’investissement (en fait aussi de spéculation). Le gouverneur de la Banque de France ferait mieux de décrire l’état des fondamentaux plutôt que de jouer au techno de la finance. En réalité avec des mouvements de yo-yo les marchés financiers s’alignent sur des fondamentaux qui traduisent un net tassement économique et qui pourrait installer la croissance mondiale dans une perspective molle pendant plusieurs années. D’une certaine manière, le bla-bla du gouverneur de la Banque de France est contre-productif  et retarde d’autant plus les éventuelles mesures destinées à enrayer les chutes actuelles. « Les banques centrales européennes disposent des instruments macroprudentiels nécessaires pour remédier aux excès du cycle financier, adit François Villeroy de Galhau. « Les banques françaises sont (…) deux fois plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007, avec un ratio de capital porté de 6 à 12% de leurs risques pondérés », dit-il. « Quand on compare les QE menés de part et d’autre de l’Atlantique, leurs effets sont à peu près comparables en termes d’inflation et de croissance. Par ailleurs, la volatilité des marchés boursiers est aujourd’hui excessive, face aux fondamentaux de l’économie réelle », ajoute-t-il. « Nous surveillons les choses de très près », et « tant au niveau de la zone euro qu’en France (…) ce cycle financier n’est pas au-dessus de sa moyenne historique », juge-t-il. « Si nécessaire, nous aurions des moyens dits ‘macroprudentiels’ pour remédier aux excès, en imposant par exemple des limites aux achats immobiliers finançables par crédit », explique le gouverneur de la Banque de France. A la question de savoir si la Banque centrale européenne (BCE) peut aller encore plus loin dans la politique de taux d’intérêt négatifs, il relève que « l’expérience récente (…) a appris que le zéro n’est pas une limite pour les taux directeurs des banques centrales. » « Les banques centrales (…) ont à leur disposition toute une palette d’instruments de politique monétaire: les taux négatifs, mais aussi les achats de titres avec le QE, ou la ‘forward guidance’ qui éclaire les taux futurs. Nous en faisons usage, comme c’est notre devoir », justifie François Villeroy de Galhau.

La baisse des marchés financiers pourquoi ?

La baisse des marchés financiers pourquoi ?

La raison fondamentale tient à la réalité des fondamentaux car ses fondamentaux sont mauvais ;  pour résumer, le monde s’engage dans une croissance molle pour plusieurs années. C’est vrai partout en Chine, en Europe dans les pays en développement et même maintenant aux États-Unis et au Royaume-Uni. On le sait pourtant les valeurs ne peuvent monter au ciel , or  ces dernières années surtout en 2015 les marchés financiers ont progressé bien au-delà des réalités économiques. Aujourd’hui on assiste donc un ajustement et à une énorme vague de prises de bénéfices. Les valeurs les plus touchés sont celles liées au pétrole, aux matières premières et aux industries liées. Mais les valeurs bancaires concernées dans le financement des activités évoquées précédemment sont forcément touchées compte tenu des risques liés à leur engagement (crédit et actifs douteux). Le commerce international est aussi grandement perturbé par la guerre des monnaies dans laquelle s’engagent les banques centrales. Du coup, les investisseurs ne savent plus dans quelle direction s’orienter : quitter le marché des actions et se rabattre sur des obligations qui ne rapportent pas grand-chose même rien du tout. Au total, depuis le 1er janvier, New-York a perdu 10%, Paris, 14%, Francfort, 18% et Shanghai, 22%. Les valeurs pétrolières ont été massacrées, victimes de la baisse des prix du brut et des prévisions de consommation en berne. Pour Franck Nicolas, directeur Investissement de Natixis AM, « cette baisse du prix du pétrole cristallise toutes les inquiétudes autour de la faiblesse du commerce mondial ». Et sur ce point, tous les regards convergent vers la Chine, dont le ralentissement, avéré, inquiète. « L’hypothèse d’une fin de cycle se précise, augurant un risque croissant de chocs conjoncturels négatifs à moyen terme » prévient une note de Seeyond, une filiale de Natixis. Les valeurs bancaires font figure de victimes collatérales, parce qu’en première ligne en cas de crise économique. Deutsche Bank a ainsi glissé de 10% dans la journée de lundi, sa plus forte baisse depuis…2008. « Les investisseurs broient du noir, sans raison d’espérer à court terme », reconnaissent pour leur part les analystes de BCG. Du coup, c’est le « flight to quality », autrement dit… la débandade! Tout le monde quitte les  marchés actions pour se réfugier sur les obligations des pays considérés comme solides. Quitte, pour cela, à accepter une rémunération dérisoire. Le taux du Bund, l’emprunt d’état allemand à 10 ans, a ainsi diminué de 50% depuis janvier, pour s’établir à 0,16%. Son équivalent français, l’OAT, a lui aussi baissé, mais de seulement 30% en un mois, à 0,56%.

Les marchés financiers plongent

Les marchés financiers plongent

Les investisseurs et plus généralement les acteurs économiques ont été très déçus par les récentes décisions de la BCE qui ce caca caractérisent  en faite par l’immobilisme. En tout cas des mesures qui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu même si la politique monétaire ne peut tout faire. Pour résumer ces décisions la BCE prolonge  simplement son action actuelle en matière de rachats d’actifs et ne bouge pratiquement pas en matière de taux. Jeudi les bourses ont donc plongé et la tendance baissière devrait encore continuer aujourd’hui. Londres a clôturé jeudi en recul de 2,27%, Paris et Francfort de 3,58%. De son côté, l’euro, en chute libre depuis la mi-octobre, s’affiche en forte hausse de près de 2% à 1,08 dollar. Les mesures de soutien de la BCE ont pour but de stimuler l’activité économique de la zone euro, par le biais notamment d’injections de liquidités dans le système financier, mais ont pour effet de rendre moins attractif l’euro, en provoquant notamment une dilution de sa valeur. Satisfait de la politique menée depuis juin 2014 par la BCE, Mario Draghi a rappelé que le chômage élevé et la faible croissance enregistrés dans la zone euro limitaient de fait la relance économique. Selon le président de la Banque centrale européenne, la politique de la BCE doit s’accompagner de «politiques structurelles efficaces», domaines dans lesquels les gouvernements nationaux sont les seuls à pouvoir agir.

Equilibre financier des retraites : ça ira mieux dans 50 ans !

Equilibre financier des retraites : ça ira mieux dans 50 ans

Comme souvent les projections de l’INSEE sont optimistes, pas pour l’immédiat mais dans 50 ans, 45 exactement. En fait un travail de prospective tout à fait approximatif. Il est d’ailleurs plus facile de faire des projections pour les 50 ans qui viennent que pour les 25 ans à venir. Il ira il y aura en effet peu d’observateurs d’aujourd’hui pour vérifier ces hypothèses. La première incertitude concerne le niveau de la croissance, donc celui des rentrées financière. On peut par ailleurs difficilement prévoir l’augmentation de la productivité d’autant que la que les trois quarts de ce qui sera produit d’ici une cinquantaine d’années est encore inconnu. Mais il y aura de toute façon avec les nouvelles technologies une très forte augmentation de la productivité qui pourra affecter le niveau de l’emploi si la croissance n’est pas très forte. Difficile aussi d’hypothéquer sur la démographie. Certes on peut prendre en compte le niveau de fécondité mais ce dernier peut aussi évoluer. Surtout il faut intégrer les conséquences des mouvements migratoires qui peut pourront être bénéfiques( en Allemagne en particulier) pour rajeunir la démographie. Enfin il y a l’espérance de vie et de ce point de vue l’évolution considérable des progrès en matière de médecine pourrait participer à une augmentation sensible de la durée de vie. Du coup les prévisions de l’INSEE paraissent assez hypothétiques et mieux vaudraient déjà assurer l’équilibre financier des retraites pour les 20 ans qui viennent  Selon des projections réalisées par l’Insee et le Trésor pour le compte d’Eurostat, la France, en 2060, « se trouverait donc dans une position relativement favorable pour faire face au vieillissement de sa population par rapport à ses partenaires européens ».  Les auteurs de cette étude estiment que, dans 45 ans, les dépenses de retraites dans le PIB auront baissé « de manière marquée ». Elles passeraient ainsi de 13,8% en 2013 à 11,2% à 2060. Un niveau somme plus toute supportable qu’aujourd’hui. L’Insee décompose quatre phases sur la période 2013-2060. D’ici à 2020, les dépenses de retraites baisseraient d’abord un tout petit peu en pourcentage du PIB (-0,3%) avant toutefois de revenir à leur niveau de 2013 en 2025. Ce n’est qu’à partir de cette dernière année que le poids des retraites va s’infléchir durablement, baissant de 1% du PIB sur la période 2025-2040, puis encore de 1,6% sur 2040-2060.  Les causes de cette sensible amélioration sont multiples. Tout d’abord, les réformes des retraites de 2010 et 2013 vont produire leurs effets.  L’Insee explique par exemple que les mesures entrées progressivement en vigueur ces 5 dernières années se traduiront « toute chose égale par ailleurs à l’horizon 2022 par une baisse de la masse de prestations d’environ 2,7% ». De plus, l‘augmentation de la durée de cotisation permettant de bénéficier d’une retraite à taux plein (jusqu’à 43 ans pour les personnes nées en 1973) atteindra son plein effet en 2035 et « devrait limiter la croissance des pensions », explique l’institut.  Mais la projection de l’Insee table aussi sur une meilleure conjoncture économique. L’Insee a en effet construit ses prévisions en tablant sur un taux de chômage à long terme de seulement 7,5% ainsi que sur une accélération de la croissance de la productivité (+1,5% sur la période 2040-2060). Autant d’éléments qui, selon l’institut, vont alléger le poids

Marchés financiers : le yo-yo à la baisse

Marchés financiers : le yo-yo à la baisse

Il faudra s’y habituer les marchés financiers vont connaître des mouvements de yo-yo mais qui s’inscrivent dans une tendance structurelle à la baisse. Les conséquences proviennent essentiellement de la baisse d’activité de l’industrie manufacturière en Chine aussi de la crise financière qui ne parvient pas à être endiguée en dépit des interventions de la banque centrale chinoise. Les  effets négatifs du tassement économique chinois sont encore mal appréciés en particulier en zone euro ou les autorités politiques tentent de les minimiser. Le commerce avec la Chine pèse pour de leur de 10 % du pipe européen. La baisse actuelle enregistrée en Chine pourrait provoquer une diminution de l’ordre de 0,5 % de ce PIB européen amenant la tendance annuelle de 1,5 à 1 %. C’est-à-dire à un niveau qui empêcherait l’emploi de se développer avec un impact négatif sur la consommation. En dépit des déclarations rassurantes des autorités politiques, Les places européennes ne semblent pas convaincues. Elles ouvrent toutes en baisse ce mercredi matin, après avoir pourtant bien rebondi mardi. Le Cac 40 a ainsi ouvert en recul de 1,44% à 4.499 points avant d’accélérer et de lâcher près de 2,5%. La veille, il avait terminé sur un gain de 4,14% la veille (4.564 points). Le Dax lâche 1,69% dans les premiers échanges après avoir engrangé 4,97% mardi. Le Footsie entame, lui, sa séance sur une baisse de 1%. Il faut dire que Wall Street n’avait pas donné une tonalité très optimiste mardi, au moins en fin de séance. Le Dow Jones avait effectivement évolué en territoire positif tout au long de la journée avant de basculer dans le rouge 20 minutes avant la clôture perdant ainsi 1,29% à 15.666 points. Le S&P a cédé 1,35% à 1.867 points. Les bourses asiatiques enregistrent aussi le même mouvement de yo-yo.

 

Marchés financiers : la baisse va continuer

Marchés financiers : la baisse va continuer

La chute des marchés boursier devrait se poursuivre même si quelques rebond sont à attendre dans les jours à venir. Globalement la tendance sera cependant baissière. Le CAC 40 a en effet enregistré hier  une baisse de plus de 2 % comme à Wall Street. Une baisse de plus de 2 % comme à Wall Street. La bourse de Tokyo elle 2,7 % et Shanghai encore 2,7 %. La première préoccupation des marchés concerne l’évolution de la situation économique et financière de la Chine. Préoccupation encore confirmée ce matin avec l’annonce de l’indicateur de conjoncture de Markit qui prévoit une nouvelle chute de l’industrie manufacturière à un niveau au plus bas depuis six ans. La chute de l’activité économique en Chine s’accompagne d’une crise financière grave affectant les entreprises, les collectivités locales mais aussi le système bancaire. Cela traduit à l’évidence le net ralentissement de l’économie mondiale. Une nouvelle crise n’étant  plus à exclure. Il y a la baisse de la demande mondiale. Aussi  la chute des matières premières qui prive nombre de pays de ressources essentielles et qui pèsent sur la demande mondiale. D’une manière générale cela se traduit par une diminution des commandes extérieures des grands pays exportateurs comme la Chine, le Japon et même l’Allemagne. Pour ce qui concerne l’Europe s’ajoute depuis hier les incertitudes concernant l’avenir politique de Tsipras, premier ministre  et par conséquent l’avenir du plan d’aide à la Grèce. Les indices de conjoncture de Markit qui devraient  être publiés aujourd’hui devraient contribuer à alimenter les inquiétudes sur la croissance mondiale. Ajoutons à cela que certains cours été notoirement surévalués au regard des résultats économiques et financiers et qui étaient surtout dopés par la masse de liquidités répandues par les banques centrales. Le peu d’attractivité des obligations à part ailleurs opéré des reports sur le marché des actions. Encore une fois il y aura des rebonds mais la correction générale est en cours.

Sondage Croissance : les directeurs financiers des entreprises doutent de la reprise

Sondage  Croissance : les directeurs financiers des entreprises doutent de la reprise

Les directeurs financiers ne semblent pas encore complètement convaincus de la reprise. D’autant que l’économie fait du yo-yo ( en France mais aussi au plan international). Après une  embellie au premier trimestre 2015 ( +0.6% du PIB pour 0.3% par exemple en Allemagne) ,  le second trimestre sera moins bon (entre 0.3 et 0.4%). Face aux incertitude sur la demande , c’est le renforcement de la compétitivité qui est souvent privilégiée. Des investissements de productivité avant des investissements de capacité. Après un regain d’optimisme enregistré en 2014, le 5e baromètre des directeurs financiers publié la semaine dernière par le cabinet Deloitte montre une prudence renforcée vis-à-vis de la situation économique de la France et de l’Europe pour investir et embaucher. Ainsi, 59% des directeurs financiers se déclarent prudents sur les perspectives économiques de la France, contre 53% en avril 2014 et 57% en avril 2013. Une tendance qui peut s’expliquer par le fait qu’au quatrième trimestre 2014, le PIB en volume a été étale, estime Deloitte. Néanmoins, les entreprises vont mieux et leurs directeurs financiers sont plus optimistes sur l’évolution de la marge et du chiffre d’affaires à court terme. En effet, environ 66% d’entre eux sont confiants et estiment que leur marge restera stable ou meilleure dans les 12 prochains mois.  La prudence conduit toutefois à privilégier très nettement la maîtrise des coûts en Europe pour 60% des directeurs financiers. Les stratégies d’expansion alliant croissance (51% contre 67% en 2014) et introduction de nouveaux produits (40% contre 42%) en 2014 sont également sur le podium bien qu’en net retrait par rapport à l’année passée. Le développement du capital humain (18%) émerge comme une priorité stratégique devant les investissements (17%), qui restent au même niveau qu’en avril 2014.

Radio France : trop de gâchis financiers ( Cour des comptes)

Radio France : trop de gâchis financiers ( Cour des comptes)

Des gâchis financiers partout, ce que dénonce  la cour des comptes. Il y a évidemment la réfection du bureau du PDG à 100 000 euros environ, aussi son contrat d’un million avec une société de communication dédiée à la gestion de son  » image personnelle », enfin le dérapage de la rénovation de l’immeuble de Radio France qui passe de 250 millions à 500. Il ya surtout des sureffectifs et des salaires de cadres démentiels : en moyenne autour de 5000 euros. En outre le déficit serait de l’ordre de 50 millions sur un budget de 6000 millions financé à 90% par le contribuable  y ceux nombreux qui n’écoute jamais radios France. D’un certain point de vue, la grève actuelle de radio France est à la fois suicidaire et complètement irresponsable. D’abord personne ou presque ne parle de cette grève qui ne gène pas grand monde compte tenu de innombrables autres sources d’information, ensuite cette grève permet de mettre en lumière les gaspillages de fonds publics. Dernier scandale pendant cette grève Radio France est presque muette alors qu’il n’y a que 10% de grévistes à paris ! Un curieuse conception d’un service public dont par ailleurs on pourraiat se passer.  La Cour des comptes préconise la fusion des rédactions de Radio France et invite le groupe public à corriger des « défaillances » de gestion qui ne sont « pas acceptables » face à une situation financière critique. L’institution rend public mercredi un rapport sévère sur Radio France, pressé de « réviser en profondeur ses modes de fonctionnement », alors que l’avenir du groupe est au cœur d’une grève qui entrera dans son 14e jour consécutif. Le quotidien Les Echos ayant dévoilé une partie de ses préconisations, la Cour des comptes livre mardi dans un communiqué ses 18 pistes de réforme, notamment « la mutualisation dans le domaine de l’information et la création d’une rédaction unique », ainsi que la fusion des deux orchestres symphoniques du groupe. Le président de Radio France, Mathieu Gallet, fragilisé par des révélations sur les frais de rénovation de son bureau, notamment, doit présenter d’ici dix jours un plan stratégique dont les syndicats redoutent qu’il aboutisse à des suppressions de postes. Dans un courriel adressé mardi aux personnels de Radio France, Mathieu Gallet souligne que « la fusion des rédactions ne correspond pas à [s]a vision du pluralisme de l’information et de la complémentarité des antennes de Radio France ». Le plan stratégique, qui devrait être remis « dans les tout prochains jours », orientera les décisions du gouvernement dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens 2015-2019 pour un groupe public qui prévoit un déficit de 21,3 millions d’euros cette année.  En février, Les Echos rapportaient qu’un document de travail interne au groupe tablait sur un déficit de 50 millions d’euros en 2019 si rien n’était fait d’ici là pour rétablir les comptes de la Maison Ronde, dont le budget de rénovation a dérapé. Selon la Cour des Comptes, le chantier engagé en 2004 pour 262 millions d’euros devrait coûter plus du double (575 millions). « Radio France devra en tout état de cause réaliser un effort très significatif d’économies structurelles, impliquant d’importantes mesures de réorganisation », souligne l’instance. Sa gestion « souffre de défaillances qui ne sont pas acceptables pour une entreprise de cette taille et doivent donc être corrigées », ajoute-t-elle. Elle invite Radio France à s’inspirer de la mutation de la BBC en Grande-Bretagne ou de la RTBF en Belgique. Le Syndicat national des journalistes (SNJ), qui n’est pas associé au mouvement de grève actuel, appelle à un arrêt de travail massif vendredi.

 

Écomouv’: un exemple des gâchis financiers de l’Etat

Écomouv’: un exemple des gâchis financiers de l’Etat

Avec le suppresion de l’écotaxe, il faut maintenait indemniser Ecomouv pour les portiques inutilisés et la logistique mise en en place. Un bel exemple de gâchis financier de l’Etat dont le cout est proche d’un milliard ; En fait une cathédrale administrative construite par des technocrates incompétents (20% de la taxe devait aller au concessionnaire !) Il aurait suffi d’augmenter le prix du gasoil pour les transporteurs et de manière progressive pour amortir le choc) et de contrôler autrement plus sérieusement les véhicule étrangers. Évidemment c’était trop simple. Ce qui finalemenet va être amorcé au premier janvier 2015.En effet, au 1er janvier 2015, le prix du gazole va grimper de près de 5 centimes, de manière mécanique, après l’introduction de nouvelles taxes. Dans un cas, l’État a décidé de relever la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE) de 2 centimes, dans l’autre, la taxe carbone pour les automobilistes, destinée à pallier la suppression de l’écotaxe va entrer en vigueur, les pouvoirs publics devraient  régler en une seule fois, fin février, une indemnité de 839 millions d’euros prévue dans l’engagement signé en juin entre l’État et la société. Mais le gouvernement veut rendre la note plus acceptable pour l’opinion publique. Il va demander à étaler sur dix ans une partie de l’indemnité (à peu près 300 millions d’euros).  «Le montage financier, qui consiste en partie en une cession de créances Dailly autorise ce paiement étalé», explique un proche du dossier. Cet arrangement serait très profitable pour Ségolène Royal: elle pourrait dire que cette rupture ne lui coûte pas les 839 millions prévus mais moins de 600 millions… sans insister sur les 30 millions à payer les neuf années suivantes. Écomouv’ ne s’opposera pas à ce tour de passe-passe si l’État s’engage en contrepartie à régler l’intégralité de l’indemnité. La société, filiale de l’italien Autostrade, se montre accommodante car cela ne lui coûte rien. La partie de la dette qui peut être étalée est due directement aux banquiers, pas à elle. Par ailleurs, l’État souhaiterait aussi réduire la note globale en vendant les portiques à Écomouv’. Sur ce sujet, la filiale d’Austrade ne veut pas transiger et racheter le moindre portique. On se demande d’ailleurs pour quoi faire ?

 

Ukraine : d’énormes besoins financiers

Ukraine : d’énormes besoins financiers

Pour le court terme c’est l’Union économique qui va sans doute sauver l’Ukraine de la faillite, pour le long terme il faudra attendre les élections et la constitution d’un plan sous l’égide du FMI.   Selon le porte-parole de la Commission Olivier Bailly, l’UE travaille sur un programme de soutien économique à court, moyen et long terme. « Il est trop tôt pour privilégier une option ou un ensemble d’options, mais nous sommes prêts à aider pourvu qu’il y ait des réformes économiques en Ukraine », a-t-il dit. Olivier Bailly a minimisé la possibilité d’une conférence de donateurs, idée à laquelle a souscrit le ministre grec des Affaires étrangères Evangelos Venizelos lors d’une réunion des pays d’Europe centrale et orientale à Budapest. « Je ne suis personnellement pas au courant qu’une décision ait été prise à propos d’une telle conférence », a dit Olivier Bailly. « Mais étant donné que la haute représentante (de l’UE pour la politique étrangère) Catherine Ashton est à Kiev, je suis sûr qu’elle sera la première à s’exprimer si une telle annonce est confirmée. » Il y a trois mois, l’UE espérait signer après des années de négociations un pacte de libre-échange avec l’Ukraine mais le président Viktor Ianoukovitch a soudainement fait volte-face, rejetant l’accord pour renforcer un rapprochement avec la Russie et déclenchant la colère des partisans de l’Europe et le début des manifestations qui ont conduit samedi à sa destitution. L’UE avait alors changé son fusil d’épaule. Estimant avoir perdu l’Ukraine au profit de Moscou, elle avait commencé à examiner une perspective à plus long terme. Mais l’Histoire s’est accélérée et Bruxelles se retrouve désormais contrainte de trouver des solutions rapides pour subvenir aux besoins de financement de l’ex-république soviétique. S’il est clair que Kiev a des besoins rapides de financement, certains analystes en relativisent l’urgence et estiment que le pays pourra attendre l’issue de la présidentielle du 25 mai. « De notre point de vue », écrit cependant la banque Goldman Sachs dans une note, « les considérations politiques priment dans ce cas sur les considérations économiques ou financières et l’aide occidentale sera probablement suffisante pour prévenir un événement de crédit à court terme. »

 

Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 Grèce : retour sur les marchés financiers en 2014

 

 Privée des marchés pour des emprunts à long ou à moyen terme depuis l’éclosion de la crise de la dette en 2010 et son recours au mécanisme de sauvetage UE-FMI, la Grèce ne peut émettre que des bons du Trésor à court terme.  Le gouvernement table sur un excédent primaire d’environ 3 milliards d’euros en 2014 après un premier excédent de 812 millions cette année et une croissance de 0,6% après six ans de récession profonde.  Cependant l’OCDE prévoit la poursuite de la récession l’année prochaine avec une contraction de l’économie grecque de 0,4%. « L’OCDE est l’un des rares organismes qui émet des réserves sur la reprise. Cependant comme de nombreux analystes, nous croyons renouer avec la croissance avec un faible taux mais on va y arriver », a rétorqué M. Stournaras.  Selon le ministre, la Grèce n’aura pas besoin d’un nouveau plan de sauvetage UE-FMI après la fin du deuxième plan en juillet. Lors des deux plans successifs depuis l’éclosion de la crise en 2010, la Grèce a bénéficié de lignes de crédit de plus de 240 milliards d’euros.  Mais Athènes espère toujours une nouvelle restructuration de la dette publique, c’est-à-dire « une réduction importante des taux d’intérêt et la prolongation des échéances du remboursement de la dette », a rappelé M. Stournaras.  La discussion sur ce sujet « doit commencer avant les élections européennes mais elle ne sera achevée qu’après leur tenue », a-t-il ajouté.  La troïka des créanciers du pays, UE-BCE-FMI, a récemment insisté sur l’adoption de nouvelles mesures d’austérité lors de l’élaboration du budget de moyen terme 2014-2017, qui doit être approuvé d’ici fin février afin de combler un trou dans les finances publiques pour les années prochaines.  Mais le gouvernement et les hauts représentants de la troïka qui doivent retourner à Athènes en janvier, se disputent sur le montant de ce trou.  Excluant l’éventualité de l’adoption d’un budget supplémentaire pour 2014, M. Stournaras a souligné que « le trou n’est pas si important mais que le gouvernement va continuer ses efforts pour réduire les dépenses publiques et élargir la base d’imposition » afin d’augmenter les recettes publiques.  Le ministre a également exclu « un +haircut+ des dépôts bancaires » (ponctions) comme cà a été le cas à Chypre et annoncé un projet de loi-cadre sur « la privatisation des banques dont une part importante appartient au Fonds financier hellénique de stabilité » après leur recapitalisation au printemps.  Ce projet vise à attirer des investisseurs étrangers ou grecs et à favoriser la concurrence, a-t-il expliqué.

Un fonds pour boucher les trous financiers des collectivités

Un fonds pour boucher les trous financiers des collectivités

 

A défaut de réformer les collectivités locales, création d’un nouveau fonds par le gouvernement. .Le gouvernement français a annoncé mardi un projet de fonds pour venir en aide aux nombreuses collectivités locales, plus d’un millier, villes comme départements, qui ont contracté des emprunts bancaires structurés dits « toxiques ». Dans un communiqué commun, les ministres de l’Economie, de la Fonction publique et de la décentralisation indiquent que ce fonds se verra doté « de moyens significatifs, notamment par une contribution du secteur bancaire ». Ses modalités « seront arrêtées en étroite coopération avec les collectivités locales et viseront en particulier à faciliter la conclusion de transactions entre les banques et les collectivités locales ou leurs groupements, sur une base acceptable par l’ensemble des parties », précisent-ils. L’annonce de la création de ce fonds intervient après une décision du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) qui a donné raison au département de Seine-Saint-Denis contre la banque franco-belge Dexia dans un contentieux sur les taux de ces prêts. En échange de ce projet, le gouvernement soumettra au Parlement une disposition législative permettant de mettre fin aux incertitudes juridiques suscitées par ce jugement, qui risquait de faire jurisprudence. Celle-ci aurait pu avoir un impact lourd pour l’Etat qui a repris, dans le cadre du nouveau dispositif de financement public des collectivités locales, 8,3 milliards d’euros de prêts toxiques vendus par Dexia, qui ont déjà fait l’objet de recours juridiques pour un montant de 1,5 milliard d’euros. Indexés sur des paramètres comme la parité euro-franc suisse, ces crédits ont vu leurs taux exploser lors de la crise de 2008-2009, mettant de nombreuses collectivités en difficulté. Leur encours total a été estimé jusqu’à 17 milliards d’euros, dont plus de la moitié ont été vendus par Dexia, l’ancien numéro un mondial du financement des collectivités locales aujourd’hui démantelé.

Angela Merkel, en campagne électorale, veut réguler des marchés financiers

Angela Merkel, en campagne électorale,  veut réguler des marchés financiers

 

Changement de ton chez Merkel qui veut maintenant réguler les marchés financiers (et pas seulement à travers la taxe Tobin). Merkel s’était jusque là opposée à la France sur ce point. En fait la crise commence à toucher l’Allemagne (en forte récession au quatrième trimestre) et les élections approchent ; c’est le temps des promesses ! A l’occasion du G20 de ce week-end (à Moscou) et je le ferai moi même au G20 en septembre », a déclaré Mme Merkel dans son message vidéo hebdomadaire posté sur internet.  La chancelière a salué la proposition annoncée jeudi à Bruxelles d’une taxe sur les transactions financières que veulent mettre en oeuvre 11 pays européens.   »Ce n’est certes qu’un début, il serait en effet préférable que tout le monde participe », a estimé à ce propos Mme Merkel, qui a assuré que Berlin « fera tout » pour que les négociations autour de l’introduction de cette taxe « se déroulent rapidement ».   »Ceux qui ont créé la crise doivent apporter une contribution (visant) pour corriger les conséquences de cette crise », a ajouté Mme Merkel.  Dans son allocution, la dirigeante de la première économie européenne juge « particulièrement important que l’Europe ne se trouve pas seule à négocier, mais que toutes les parties du monde, soient impliquées dans une régulation des marchés financiers de ce type ».  Elle devra cependant déjà s’activer pour faire passer ce projet dans sa propre majorité, puisque plusieurs responsables du parti libéral FDP, avec lequel elle gouverne, ont fait part de leur opposition au texte proposé par Bruxelles.  La Commission européenne avait présenté jeudi un projet de taxe sur les transactions financières qui devrait générer des recettes de l’ordre de 30 à 35 milliards d’euros par an.   »Dans les faits ce seraient avant tout les petits épargnants et les PME qui paieraient ces 35 milliards d’euros », craint par exemple Volker Wissing, l’un des responsable du groupe de députés FDP à la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, cité dans le Süddeutsche Zeitung de samedi.

 

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Le gouvernement n’atteindra pas ses objectifs économiques et financiers et sautera en 2013

Le gouvernement n’atteindra pas ses objectifs économiques et financiers et sautera  en 2013

Les déficits de 2013 dépendront de la croissance et des économies ; Hollande pendant sa campagne avait prévu 1.7% de croissance du PIB, au gouvernement il a retenu 0.8%, l’INSEE, le FMI, tous les experts prévoient la quasi stagnation.  Conclusion, il va manquer une quinzaine de milliards qui vont j’ajouter aux 30 milliards d’économie prévues et qui ne seront pas réalisées   compte tenu notamment de la dérive des comptes sociaux (Assedic notamment).Le gouvernement n’en démord pas : le déficit sera réduit à 4,5% du PIB en 2012, et à 3% en 2013. Pourtant, Jean-Marc Ayrault a reconnu mercredi qu’il pourrait être amené à revoir ses prévisions de croissance. « Les hypothèses de croissance ça ne se décrète pas! On s’adaptera en fonction de la situation », a concédé le Premier ministre, interrogé sur BFMTV-RMC sur un éventuel rabaissement de ses pronostics. Cette éventuelle adaptation risque pourtant de le mettre devant un cruel dilemme. En effet, si le gouvernement tient à remplir ses objectifs de réduction de déficit, mais qu’il rabaisse sa prévision de croissance, il devra accroître la rigueur, ce qui risque de ralentir encore plus la croissance.  Les prévisions actuelles sont-elle tenables ? La « situation » semble inéluctablement conduire le gouvernement à revoir ses ambitions. Lors de sa prise de fonction, Jean-Marc Ayrault avait déjà voulu se montrer prudent, en ramenant l’objectif de croissance à 0,3% pour cette année et 1,2% pour l’an prochain, contre 0,7% et 1,7% pendant la campagne présidentielle. Mais il pourrait bien avoir été optimiste. Car depuis la France s’est engluée dans une phase de croissance nulle, avec trois trimestres de stagnation depuis l’automne 2011. Et beaucoup d’économistes s’accordent à dire que le Premier ministre avait vu large. Le Fonds monétaire international ne table, lui, plus que sur une progression de 0,8% de l’économie française en 2013. La Banque de France prévoit, quant à elle, une légère récession en 2012, et une croissance de 1% en 2013. Quant à la prévision moyenne dressée par Consensus Forecast à partir d’une vingtaine d’instituts publics et privés, elle s’établit à seulement 0,5% en 2013, après 0,1% cette année. Jean-Marc Ayrault semble avoir écouté ces mauvais présages. Ses propos se montrent en tout cas bien plus nuancés que ceux de Pierre Moscovici, ministre de l’Economie, qui assurait mi-août qu’une révision des prévisions de croissance « n’étaient pas d’actualité ». Et semble désormais être bien seul à y croire.  À combien devraient s’élever les efforts en cas de prévision à la baisse? Une baisse de 0,1 point de croissance coûterait 2 milliards d’euros au pays, selon l’Insee. Or le gouvernement prévoit déjà plus de 30 milliards d’euros d’économies réparties entre hausse d’impôt et baisse des dépenses pour 2013, avec ses prévisions de croissance actuelles. Une baisse des prévisions ne feraient qu’accroître la facture. Selon la Cour des comptes, une croissance économique de 1% en 2013 (prévision de la BdF) exigerait 33 milliards d’économie pour tenir l’objectif 2013. Si la croissance est plus élevée (1,5%), l’effort ne sera « que » de 28 milliards et si elle est plus basse (0,5%), il faudra trouver 38,5 milliards, détaillait l’institution dans son rapport annuel début juillet.

 

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