Archive pour le Tag 'finances'

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Finances-Bourses : dans l’expectative

Finances-Bourses : dans l’expectative

 

Depuis des semaines et même des mois, les opérateurs boursiers s’attendaient à plusieurs étapes de réduction des taux d’intérêt dans plusieurs bourses à commencer par la banque fédérale américaine. Or l’annonce que cette baisse pourrait être reculée vers la fin de l’année a créé un climat d’expectative. La tonalité était plutôt à la baisse cela d’autant plus qu’il faut aussi prendre en compte les risques géopolitiques et la hausse du pétrole.

 

L’indice vedette Nikkei perdait 1,86% à 39.032,91 points vendredi vers 00h50 GMT et l’indice élargi Topix reculait de 1,2% à 2.699,22 points.
La Bourse de Tokyo évoluait en baisse vendredi 5 avril dans la matinée dans la foulée du recul de Wall Street la veille, lié à des déclarations prudentes de la Réserve fédérale américaine (Fed) et à la flambée des prix du pétrole. L’indice vedette Nikkei perdait 1,86% à 39.032,91 points vers 00h50 GMT et l’indice élargi Topix reculait de 1,2% à 2.699,22 points.

 

Le dollar était en net recul face au yen avant la publication du taux de chômage aux États-Unis, qui pourrait influencer la politique de la Fed: le billet vert s’échangeait pour 150,92 yens vers 00h50 GMT contre 151,34 yens jeudi à 21h00 GMT. L’euro refluait aussi à 163,63 yens contre 164,01 yens la veille. Et la monnaie européenne se négociait pour 1,0843 dollar, contre 1,0837 dollar jeudi à 21h00 GMT.

Les prix du pétrole montaient: le baril de WTI américain gagnait 0,35% à 86,89 dollars vers 00h45 GMT et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,49% à 91,09 dollars.

 

Finances publiques : la France est-elle menacée de faillite

Finances publiques : la France est-elle menacée de faillite

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

 

Finances publiques France :  menace de  faillite ?  

La France menacé de faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB. Ramenée par habitant la dette représente 50 000 € par personne et près de 100 000 € par ménage.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années .

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

Finances publiques France : menace de faillite ?

Finances publiques France :  menace de  faillite ?  

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années .

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage.

Autant dire que sur la tendance, cet endettement sera impossible à rembourser par les voies classiques. Ce sont donc des voies détournées qui permettront de faire les réajustements financiers. D’abord les agences de notation et les prêteurs vont se montrer plus sévères et plus exigeants. L’argent sera beaucoup plus cher à emprunter et viendra gonfler l’inflation. Une inflation qui constitue de fait une dévaluation avec la baisse de pouvoir d’achat des ménages et des capacités de financement des entreprises.

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage

 

Finances-Comme la BCE , la Banque de France aussi dans le rouge !

Finances-Comme la BCE , la Banque de France aussi dans le rouge ! 

D’une certaine manière ,les déficits des Banques centrales notamment de la BCE ( aussi de la Banque de France) constitue une curiosité financière. Comment en effet comprendre a priori que des banques dont le métier est surtout d’émettre, de  gérer et de distribuer la monnaie puissent être en déficit ? Certes l’objectif des Banques centrales n’est pas de réaliser forcément des bénéfices mais au moins d’atteindre au minimum l’équilibre.
En cause, un rachat de titres excessifs à des taux très bas qui ne sont pas remplacés aujourd’hui par des titres plus récents et plus rémunérateurs compte-tenu de l’inflation. Les banques centrales ont distribué à gogo des liquidités monétaires aux banques sans intérêt qui aujourd’hui nourrissent l’inflation et qui redéposés dans les Banques centrales sont grassement rémunérés. Pour simplifier à outrance, les banques centrales ont fait de la fausse monnaie en inondant le marché de liquidités dont une grande partie d’une part alimente la spéculation sur les marchés financiers et l’autre se fait rémunérer par les Banques centrales quand cet argent leur a été fourni gratuitement.Cette gestion de la banque centrale et de la banque de France démontre à l’évidence au mieux l’incompétence des responsables au pire la complicité. Ce qui n’empêche pas d’ailleurs le bavard gouverneur de la Banque de France de continuer à donner des leçons d’économie assurant par exemple que la bataille de l’inflation était gagnée alors qu’on va encore ajouter 2 à 3 % aux 5 à 6 % des inflations annuelles précédentes. Et d’ajouter pour justifier tout cela : c’est structurel ! Alors que c’est spéculatif.L’institution a annoncé que sa politique monétaire avait provoqué une perte opérationnelle dans son bilan en 2023. La Banque de France n’a réussi à maintenir son résultat net à l’équilibre qu’au prix d’une ponction de 12,4 milliards d’euros dans ses réserves.

La remontée des taux directeurs aura coûté cher aux banques centrales et la Banque de France n’y fait pas exception. Ce vendredi, la Banque de France a publié un résultat net à l’équilibre pour l’année 2023, mais a annoncé avoir utilisé 12,4 milliards d’euros de ses réserves pour combler un trou du même ordre dans son résultat opérationnel. Il faut remonter à 2003 pour retrouver la précédente perte opérationnelle de la Banque de France.

 

 

 

Finances-Dépenses publiques : la fin d’un demi-siècle de hausse ?

Finances-Dépenses publiques : la fin d’un demi-siècle de hausse ? 

La révision des prévisions de croissance à la baisse contraint Bercy à un nouveau tour de vis budgétaire dans un contexte où les marges de manœuvre apparaissent de plus en plus limitées. Par Éric Pichet, Kedge Business School dans La Tribune.

Le 18 février 2024, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé revoir sa prévision de croissance de l’économie française à 1 % pour 2024. Le budget prévisionnel de l’État étant bâti sur une hypothèse de croissance de 1,4 % dans la loi de finances pour 2024 Bercy a en même temps décrété un gel de 10 milliards d’euros des dépenses étatiques pour compenser la perte de recettes fiscales et respecter l’engagement d’un déficit public de 4,4 % du PIB en 2024.

Auditionné par les commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat le 6 mars, Bruno Le Maire a dû reconnaître un déficit public 2023 « significativement au-delà » des 4,9 % du PIB inscrit dans la loi de finances de fin de gestion 2023 du fait de recettes fiscales moindres qu’espérées en fin d’année dernière.

Pour respecter l’engagement européen d’un déficit limité à 3 % en 2027, la loi de finances pour 2025, qui vise un déficit de 3,7 %, devra présenter une réduction de l’ensemble des dépenses publiques non pas de 12 milliards mais de 20 milliards, soit 0,7 point de PIB.

La fin des « Quarante-quatre dispendieuses » ?

Dans une étude parue dans la Revue de droit fiscal de janvier 2018, nous avions qualifié les années 1981 à 2017 de « Trente-six dispendieuses », en prenant pour base l’exercice 1980, soit la dernière année de quasi-équilibre des finances publiques (avec un endettement de seulement 20 % du PIB).

Nous rappelions alors que les années 1980 avaient été marquées par une envolée des dépenses et des déficits publics, la dette publique montant à 35 % en 1990, les années 1990 par une douce insouciance budgétaire et les années 2000 par diverses stratégies de procrastination budgétaire. Enfin les années 2010 consécutives à la crise financière de 2008 ont encouragé un endettement public massif. Cette tendance a été favorisée par la diminution régulière de la charge de la dette, puisque les obligations qui arrivaient à échéance versant du 5 % d’intérêt étaient remplacées par de nouvelles obligations à intérêt nul, voire négatif.

Au tournant des années 2020, la crise du Covid a contraint les pouvoirs publics à soutenir l’activité « quoi qu’il en coute », en propulsant le déficit à un niveau jamais atteint en temps de paix de 9 % en 2020. Conséquence inévitable de cette envolée des déficits, l’endettement public a atteint un record de 115 du PIB %, et a franchi la barre des 3 000 milliards d’euros en 2023. La dette publique par habitant de la France se situait alors au même niveau que celle de l’Italie, autour de 40 000 euros, et bien au-delà de la moyenne de l’Union européenne (UE) de 31 000 euros.

Si 2023 a vu une réduction progressive des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages, l’année a également connu la plus forte hausse de l’emploi public depuis 2013, avec la création de 60 000 postes (1 % des postes), soit plus du double de l’augmentation de l’emploi privé à 91 000 emplois (0,4 %).

Les annonces de Bruno Le Maire laissent ainsi entendre que 2025 sera une année charnière qui pourrait mettre un terme à cette période des « quarante-quatre dispendieuses ». En effet, ne pas imposer de contraintes aux dépenses publiques aujourd’hui, c’est accepter de subir une inévitable contrainte qui nous sera demain imposée par Bruxelles et/ou par les marchés obligataires.
Depuis deux ans les ménages ont constaté la fin de cette période d’« argent gratuit » (pour désigner des taux d’emprunt proches de zéro) avec la brutale remontée des taux des prêts immobiliers, passés de 1 % fin 2021 à 4 % aujourd’hui. Parallèlement, le taux des obligations d’État est passé de 0 % à 3 %, ce qui a accéléré la prise de conscience par l’opinion publique des dangers de la dette publique. De fait, un récent sondage indique que 80 % de Français considèrent désormais que la dégradation de la dette devient un sujet urgent (et même très urgent pour 32 % d’entre eux), soit un bond de 8 points depuis juin 2023.

Or, avec un déficit et un endettement parmi les plus élevés de la zone euro ainsi qu’un taux de prélèvement obligatoire de 46 % du PIB (soit le plus élevé des pays développés), envisager d’importantes hausses d’impôts n’est plus une option, d’autant plus qu’elles contribueraient à ralentir un peu plus la croissance et à réduire le taux d’emploi.

Comme le signale dans un récent entretien au Monde Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), réduire le déficit trop rapidement alors que l’activité freine risque d’accentuer le ralentissement la France mais on ne peut désormais plus échapper à « un plan crédible d’ajustement et de baisse des dépenses sur cinq à huit ans ».
Comme nous le signalions dans un article publié le 19 février, si les dépenses publiques françaises dépassent de 8 points (58 % du PIB contre 50 %) la moyenne de l’Union européenne (50 %) c’est principalement du fait des dépenses de protection sociale (33 % du PIB contre 27 %).

Dans les prochaines années, les dépenses contraintes concerneront principalement la charge des intérêts car la facture continuera à gonfler mécaniquement sous le double effet de l’inertie des déficits publics et de la hausse des taux des obligations après la période d’« argent gratuit ». En outre, la transition écologique nécessitera de lourds investissements, de l’ordre de 2,3 % du PIB chaque année, et les dépenses militaires doivent atteindre au moins 2 % du PIB dès 2025 pour tenir compte du nouveau contexte géopolitique.

Pour atteindre le plein-emploi, soit un taux de chômage autour de 5 % visé par le président de la République Emmanuel Macron depuis 2017, le plan exposé par Bruno Le Maire le 6 mars dernier prévoit un nouveau tour de vis sur les prestations chômage. Ces économies permettront à L’Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unédic), qui administre le régime d’assurance chômage, de dégager les excédents destinés à rembourser une dette d’environ 60 milliards d’euros et à supporter les ponctions de l’État pour financer l’apprentissage et France travail (anciennement Pôle emploi).

Les actifs seront également mis à contribution probablement via un ticket modérateur de 100 euros sur l’utilisation de leur Compte personnel de formation (CPF). Une baisse des subventions aux centres d’apprentissage est également planifiée, sans toutefois remettre en cause un dispositif plébiscité par les étudiants et les employeurs qui s’avère in fine très rentable pour les bénéficiaires, l’économie et… les finances publiques.

Dans le champ de l’assurance-maladie, une revue des dépenses de santé ciblera plus particulièrement les remboursements des transports médicaux (5,7 milliards par an). Le plan prévoit en outre un contrôle plus sévère des arrêts maladie (17 jours par an dans les collectivités locales contre 10 dans le privé). Bercy veut également s’attaquer à la prise en charge à 100 % des soins des affections de longue durée, qui coûtent 110 milliards à la Sécurité sociale, soit 66 % des dépenses d’assurance maladie.

Enfin le ministre de l’Économie a évoqué le chantier de la restructuration de la sphère publique à l’horizon 2032. Le gouvernement souhaiterait réduire l’empilement des échelons dans les administrations locales, la refonte des régions de 2015 n’ayant pas eu les effets budgétaires escomptés. Une simplication massive des formalités administratives qui pèsent sur les entreprises et les ménages prévoit également la suppression de l’ensemble des 1800 formulaires Cerfa d’ici 2030 et un grand nettoyage dans les quelque 7 000 articles du code de commerce.
Plus généralement, le gouvernement s’interroge sur l’équité d’un système de sécurité sociale qui est aujourd’hui largement financée par les actifs. Pour limiter le coût des pensions dans le PIB, la solution est connue pour avoir été pratiquée régulièrement dans le passé : il suffit de limiter la hausse du coût des retraites en deçà de celle des salaires et de l’inflation pour réaliser des économies importantes et assez indolores.

Au nom de l’équité et malgré le poids électoral très lourd des retraités, il semble, à notre sens, inévitable d’aligner le taux de CSG des inactifs sur celui des actifs rien ne justifiant qu’un retraité qui touche 6 000 euros par mois ne paie que 8,3 % de Contribution sociale généralisée (CGS) alors qu’une personne au smic paie 9,2 %. De même, le fameux abattement pour « frais professionnels » (sic) des retraités devrait finir par être remis en cause.

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Par Éric Pichet, Professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School

Fiasco du G20 finances- l’idée de taxation des milliardaires enterrée

Fiasco du G20 finances- l’idée de taxation des milliardaires enterrée

En définitive, le G20 finance termine sur un fiasco et même sans communiqué final. En cause surtout l’impossibilité de se mettre d’accord sur les conséquences géopolitiques mais aussi à propos de l’idée de la taxation des milliardaires.

Le ministre français de l’Économie s’est à nouveau prononcé pour la lutte contre le détournement fiscal mais pas en France….à l’échelle internationale. Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’économie avance des pistes intéressantes de régulation et de partage de la richesse. Il avait notamment souhaité une taxation des superprofits. Autant de propositions enterrées et renvoyées aux responsabilités européennes ou internationales.
La France veut «accélérer» les négociations internationales en vue de la mise en place d’une taxation minimale des milliardaires, a affirmé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire mercredi, s’exprimant au G20 au Brésil. «Nous sommes pleinement engagés à accélérer le processus de mise en place au niveau international, au niveau de l’OCDE, au niveau du G20, et je l’espère au niveau des pays européens, d’une taxation minimale des individus afin de combattre toute forme d’optimisation fiscale des personnes à travers le monde», a affirmé le ministre français.
Près de 140 Etats se sont accordés à la fin 2021 sur une taxation minimale des multinationales sous l’égide de l’OCDE, consistant en deux piliers, le premier visant à une meilleure répartition de la fiscalité des géants du numérique et le second à une imposition minimale à 15% sur les sociétés. La communauté internationale a désormais besoin d’un «troisième pilier», a estimé mercredi le ministre français, affirmant que «la France sera en pointe sur le sujet».

Un nouveau pilier très hypothétique quand on constate notamment qu’à travers la crise de l’inflation le taux d’imposition des plus riches a encore nettement diminué.

Finances: La Banque centrale ( BCE ) en déficit !

Finances: La Banque centrale ( BCE ) en déficit !

Il y a quelque chose de surréaliste dans cette annonce du déficit de la banque centrale européenne qui  a enregistré une perte de 1,3 milliard d’euros.  C’est le quatrième recul annuel de suite du résultat, depuis le bénéfice de 2,4 milliards d’euros en 2019. Cela démontre à l’évidence que la banque centrale européenne comme toutes les institutions administratives sont davantage gérées avec la culture des fonctionnaires qu’avec la culture de gestionnaires. Rien d’étonnant à cela puisque la plupart des institutions Européennes recrutent essentiellement leurs effectifs chez les fonctionnaires.
Comment comprendre le déficit d’une banque centrale qui pourtant est en charge de l’émission et du contrôle de la monnaie. La gestion de la banque centrale européenne est catastrophique notamment parce qu’elle a racheté sans discernement les dettes des Etats beaucoup trop en déficit ; soit des actifs douteux voire pourris. Ensuite parce qu’elle a déversé des milliards et des milliards aux banques commerciales  et sans intérêt. Du coup aujourd’hui avec l’inflation, la source de revenus de la banque centrale européenne est dans le rouge.
On objectera que cette politique visait à soutenir l’économie après la pandémie du Covid et la crise énergétique. À peine 50 % de ces sommes sont allés à l’économie réelle. En réalité ,une grande partie de ces sommes ont servi à la spéculation et soutenu les marchés financiers qui se sont gavés mais ce qui a augmenté encore l’inflation  notamment dans l’immobilier-qui plombe aussi la banque centrale européenne. Ce sont d’ailleurs encore ces milliards qui alimentent la spéculation des marchés financiers et alimentent toujours l’inflation. Comment expliquer sinon que la croissance s’écroule partout alors que les cours des marchés financiers s’envolent ?

 

Les taux plus élevés ont « entraîné une augmentation des charges d’intérêt » payées aux banques centrales de la zone euro, explique le communiqué de la BCE. Résultat ? Une facture de plus de 14 milliards d’euros d’intérêt l’an dernier, contre 2 milliards en 2022.
Dans le même temps, les intérêts perçus sur la masse d’obligations accumulées par la BCE au cours des années de lutte contre la crise n’ont pas suivi. Ces actifs sont assortis de taux d’intérêt fixes et d’échéances longues, et ont été rachetés lorsque les coûts d’emprunt étaient très bas. Cet effet de ciseau dans les comptes financiers fait que la BCE devrait « subir des pertes au cours des prochaines années », selon son rapport annuel.

Finances : la rigueur qui risque de tuer une croissance fragile

Finances : la rigueur qui risque de tuer une croissance fragile

Du fait de désengagement de Bruxelles, le gouvernement se voit contraint d’annoncer 10 milliards d’économies sur le budget. Des économies très virtuelles car cette rigueur pourrait peser sur une croissance déjà fragile. Le gouvernement avait en effet construit son projet de budget sur une perspective de croissance de 1,4%. Il ne compte plus désormais que sur une croissance d’à peine 1 %. Ensuite mécaniquement, il y aura baisse des rentrées fiscales avec moins de croissance. En outre avec la reprise du volume du chômage les aides sociales pesaient encore davantage sur le budget. Le problème central, c’est que le gouvernement ne veut pas s’attaquer au train de vie de l’État, aux innombrables institutions et organisations et à l’armée de fonctionnaires dont beaucoup sont inutiles et même nuisibles car ils sont largement responsables de la complexité administrative. On objectera que dans tel ou tel secteur il y a des manques d’effectifs. C’est oublier que dans les superstructures et les secteurs amont et aval de l’activité principale, on compte nombre d’improductifs sans parler de la productivité.

La croissance française devrait avoisiner les 1%, selon les nouvelles prévisions de Bercy. C’est 0,4 points de moins par rapport à ce que tablait le gouvernement. Mais qui dit baisse des prévisions de croissance, signifie réduction des dépenses. Le gouvernement compte ainsi rogner 10 milliards d’euros, une issue désormais nécessaire si l’exécutif souhaite juguler son déficit.

L’OCDE prévoit pour la France une croissance de 0,6%, selon son dernier rapport intermédiaire datant de février. Le gouvernement s’inquiète notamment du « nouveau contexte géopolitique », pointe Bruno Le Maire, avec le ralentissement économique de la Chine, qui a notamment un impact sur le commerce extérieur mondial. Le moteur de l’Europe, l’Allemagne, a également subi une déconfiture en 2023 avec une activité en repli, touchée de plein fouet par la crise de l’énergie er l’inflation.

Une inflation qui est d’ailleurs responsable de ces chiffres de croissance. « Le ralentissement économique, c’est le prix à payer de la victoire contre l’inflation », estime Bruno Le Maire. Mais ce qui hypothèque surtout de plus en plus le budget en France c’est le poids de la dette. La charge sur la dette, qui représente toutes les dépenses de l’Etat destinées au paiement des intérêts de sa dette, est passée de 35 milliards d’euros il y a peu à désormais plus de 50 milliards.

Finances-Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023

Finances-Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023


Selon les données compilées par la « Lettre Vernimmen.net », les entreprises du CAC 40 ont versé 97,1 milliards d’euros aux actionnaires en 2023, dont 67,1 milliards sous la forme de dividendes en numéraire et 30,1 milliards sous la forme de rachats d’actions. C’est 17 milliards d’euros de plus que l’an dernier (80,1 milliards), qui était déjà le niveau le plus haut jamais enregistré depuis 2003, date à laquelle débuta cette étude annuelle.

Au total, le taux de distribution des entreprises du CAC 40 (calculé par rapport aux profits) est de 40 % pour les dividendes, un niveau stable par rapport à l’an dernier. Cette fourchette basse s’explique par la rapide progression des profits. En revanche, en prenant en compte les rachats d’actions, le taux de distribution grimpe à 72% contre 55 % en 2022. Ce bond s’explique cependant par deux évènements non récurrents, la forte hausse du prix du pétrole en 2022 et la cession d’une filiale américaine par BNP Paribas. Cerise sur le gâteau, les entreprises du CAC 40 (2.362 milliards de capitalisation) ont mieux performé leurs concurrents britanniques (1.780 milliards d’euros), et allemands (1.560 milliards d’euros).

De quoi alimenter à nouveau la controverse sur un traitement de faveur des actionnaires au détriment de l’investissement productif, de l’emploi et des salariés.

Une controverse que tentent de déminer chaque année les auteurs de l’étude, le professeur de finance Pascal Quiry et le banquier Yann Le Fur, en rappelant que « l’argent est fait pour circuler et qu’il n’y a rien de pire que l’immobilisme en ce domaine qui fige des situations acquises. Et de souligner qu’en théorie financière, « dividendes et rachat d’actions n’ont jamais enrichi les actionnaires » puisque la valeur de leurs actions baisse mécaniquement lors du versement tandis que le rachat d’actions fait baisser la valeur des capitaux propres. Malgré la hausse des dividendes, le CAC 40 a progressé de 16,5% en 2023 et atteint de nouveaux records historiques, alors que l’indice CAC 40 dividendes réinvestis gagne plus de 20 %.

Grande disparité au sein du CAC 40
Le tableau n’est toutefois pas homogène au sein du CAC 40. En 2023, les trois premiers groupes dans le classement des plus gros distributeurs aux actionnaires -TotalEnergies (18,4 milliards d’euros), BNP Paribas (9,7 milliards) et LVMH (7,5 milliards)- concentrent 37% du volume total au sein du CAC 40. En ajoutant trois autres groupes (Stellantis, AXA et Sanofi), la barre des 50% des capitaux distribués est franchie. En 2022, le trio de tête (TotalEnergies, LVMH, Sanofi) représentait 31 % du total, et le trio de 2021 (L’Oréal, TotalEnergies, Sanofi) près de 34%.

« La quasi-totalité de ces redistributions sont le fait d’entreprises à maturité, ce qui est logique puisqu’elles génèrent par leurs résultats de nouveaux capitaux propres important que leur faible croissance rend inutiles », soulignent les auteurs.

L’étude montre surtout que la moitié du CAC 40 ne réalise que 14 % du total des dividendes et des rachats d’actions. Ce qui renvoie à des situations contrastées selon les secteurs d’activité mais aussi au grand écart au sein du CAC 40 de la taille des entreprises. L’indice regroupe en effet six groupes de plus de 100 milliards d’euros de capitalisations et huit groupes de moins de 12 milliards de capitalisation.

Les rachats d’actions sont toujours à la mode. Ils augmentent de près de 30 %, soulignant en creux la vacuité du débat lancé sur une éventuelle taxation des rachats d’action, un temps évoqué, au printemps dernier par le président de la République, Emmanuel Macron. Au final, le gouvernement s’est contenté de retenir l’idée assez vague d’obliger les entreprises rachetant leurs actions à réouvrir des accords d’intéressement avec les salariés, au nom du partage de la valeur.

Des records de versements de dividendes mais aussi, pointent l’étude, des records en matière d’investissement, soit 94,2 milliards d’euros, en hausse de 20 %, soit un montant équivalent à ce qui a été distribué aux actionnaires.

Ces investissements sont même supérieurs à 2019, l’année avant Covid. Et la hausse des investissements est même de 44 % pour les trois premiers distributeurs de capitaux, pointent les auteurs pour souligner l’idée que distribution aux actionnaires et investissements n’est pas antinomique.

FINANCES- CAC 40 : à 40,3% détenus par des non-résidents, la dette par 50%

FINANCES CAC 40 : à 40,3% détenus par des non-résidents, la dette par 50%


Les personnes et investisseurs non-résidents en France détenaient 40,3% du capital des entreprises françaises du CAC 40 en 2022, un chiffre stable sur un an, a indiqué vendredi la Banque de France. Le taux de détention en 2021 était de 40,4%.Pour la dette publique, les non-résidents possèdent plus de 50 %.

Les pays membres de la zone euro et les États-Unis constituent la majorité de ces détenteurs étrangers (78,2% à eux deux en 2022).

La Banque de France a compté 35 entreprises françaises du CAC 40 résidentes en France à fin 2022, excluant Airbus, ArcelorMittal, Eurofins Scientific, Stellantis et STMicroelectronics de l’étude car leur siège social est à l’étranger. Edenred, entré dans le CAC 40 en 2023, n’y figure pas non plus. Parmi ces 35 sociétés, 12 étaient détenues en majorité par des non-résidents.

Dans le détail, les investisseurs étrangers ont surtout vendu dans «des activités en lien avec la finance et l’immobilier» ainsi que dans les biens et services de consommation, selon le bulletin. Ces retraits ont été compensés par des achats dans l’industrie et l’énergie.

Sur l’ensemble de la Bourse de Paris, les non-résidents détiennent 36,7% du capital des entreprises françaises, soit «le niveau le plus bas parmi les principaux pays européens». Ce taux est de plus de 50% en Espagne et en Allemagne, et même de 85% aux Pays-Bas, cite la Banque de France.

Pour la dette publique, un peu plus de la moitié est détenue par des investisseurs étrangers.

Répartie entre l’Etat (80% du total), les « organismes divers d’administration centrale » (2,4%), les « administrations publiques locales » (8,1%) et les « administrations de Sécurité sociale » (9,5%), la dette publique française a franchi pour la première fois début 2023 le cap symbolique des 3000 milliards d’euros, représentant ainsi 112,5% du PIB.

Si dans certains pays comme le Japon, la dette publique est principalement détenue par des investisseurs résidents, ce n’est pas le cas de la France.

D’après les données de la Banque de France, plus de la moitié (51,4%) des titres de dette négociable émis par l’Etat sont dans les mains de prêteurs étrangers, européens pour plus des deux tiers d’entre eux. Une proportion en nette baisse par rapport aux niveaux atteints au début des années 2010 (jusqu’à 70%), mais largement supérieure à ceux du début des années 2000 (28,7%).

Economie et finances: un monde de casino ?

Economie et finances: un monde de casino ?

« Nous vivons mondialement une économie de casino avec des montages financiers toujours plus complexes »

Partant de la myopie des agences de notation qui n’ont pas vu les faillites bancaires, les professeurs de finance Eric André et d’économie Bernard Laurent jugent, dans une tribune au « Monde », que l’endettement privé est plus inquiétant que les déficits publics.

L’actualité économique française est névrotiquement subordonnée aux évaluations données par les agences de notation sur la dette française. Après une semaine d’anxiété à guetter la décision de l’agence Standard and Poor’s, celle-ci a, vendredi 1er décembre, maintenu son évaluation précédente, assortie toutefois d’une perspective négative.

par Eric André

Professeur de finance, EMLyon Business School

Bernard Laurent

Professeur d’économie,EMLyon Business School dans the conversation.

Les commentateurs n’ont pas cessé de rappeler les décisions précédentes des autres agences, la dégradation opérée par Fitch en avril et la moindre sévérité de Moody’s quelques mois plus tard. Le gouvernement, de son côté, n’a pas ménagé sa peine pour convaincre les acteurs des marchés financiers de sa farouche détermination à réduire les déficits publics.

Cette obsession à traquer l’endettement public nous laisse perplexes. Ces agences, qui évaluent la gestion des Etats en les encourageant à respecter l’équilibre budgétaire censé incarner la vertu, sont celles qui n’ont en rien anticipé la chute de la banque Lehman Brothers, en 2008. Par ailleurs, les acteurs des marchés financiers, qui attendent avec impatience le verdict de ces mêmes agences pour mieux faire régner l’orthodoxie libérale, sont ceux-là mêmes qui ont été sauvés par de l’argent public en 2008, puis en 2020.

En 2008, pour éviter l’effondrement des économies sur le modèle de ce que l’on connut dans les années 1930, les Etats et les banques centrales n’ont pas ménagé leurs efforts pour soutenir les banques, les marchés financiers et les entreprises, à telle enseigne que le déficit public américain plongera à 11,2 % du PIB en 2009 tandis que les banques centrales déploieront des trésors d’ingénuité pour multiplier les injections de monnaie en direction des acteurs privés.

Pudiquement on nomma « non conventionnelles » ces politiques que l’on aurait dû qualifier de totalement hétérodoxes, au point que Jens Weidman, l’ancien président de la banque centrale allemande les qualifiera de diaboliques. Au total, vingt-cinq ans plus tard, les bilans des banques centrales sont toujours quatre, six, voire huit fois plus élevés qu’en 2008.

Cet argent magiquement distribué a certes évité l’effondrement des économies, mais il a surtout favorisé la spéculation et, partant, l’envolée des cours de Bourse sans lien avec la santé des économies

Finances-Cryptomonnaie : enfin une régulation en France ?

Finances-Cryptomonnaie : enfin une régulation en France ?

Il serait temps que la France -et plus généralement l’Europe- mette en place une régulation pour empêcher toutes les arnaques qui tournent autour du mirage des superprofits des cryptomonnaies. Aujourd’hui encore n’importe qui peut en effet jouer un rôle d’intermédiaire financier pour encourager les différents monnaies numériques et promettre aussi de mirifiques profits. Notons d’ailleurs que certains de ses promoteurs sont partis avec la caisse. On comprendrait mal qu’il y ait une réglementation très drastique pour obtenir le statut d’établissement bancaire et que des acteurs financiers sans compétence et sans honorabilité puisse intervenir sans contrainte sur les marchés financiers.

La Cour des comptes appelle à renforcer la réglementation autour des cryptoactifs et notamment le système d’octroi des agréments autorisant les acteurs du marché à se lancer en France, selon un rapport publié mardi 19 décembre. En l’état actuel de la réglementation, le lancement des activités des « prestataires de services sur actifs numériques » (PSAN) est conditionné à un enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

L’enregistrement permet « d’établir un socle de contrôle minimal relatif à l’honorabilité des acteurs, à leur compétence et à leur capacité à respecter les dispositions concernant la lutte contre le blanchiment et le financement des activités illicites », explique le rapport. Un second niveau existe, mais il n’est qu’optionnel. Il permet aux PSAN d’obtenir de l’AMF « un agrément optionnel, à condition qu’ils disposent de procédures de gestion interne plus exigeantes, attestant leur maîtrise des risques financiers et offrant aux investisseurs un niveau de transparence plus satisfaisant », détaille la Cour des comptes.

Finances publiques : un accord bidon entre la France et l’Allemagne

Finances publiques : un accord bidon entre la France et l’Allemagne

Officiellement un accord est intervenu concernant les critères de gestion des finances publiques dans l’union européenne. Un accord plus ou moins bidon tellement les situations et les perspectives sont différentes selon les pays. Pour résumer l’union européenne admet désormais de grande souplesse, « des flexibilités supplémentaires » pour tenir compte de la transition budgétaire verte et des dépenses d’investissement notamment militaire. De quoi justifier tous les dépassements des pays dépensiers notamment de la France. Mais un accord qui n’a été possible qu’après une concertation entre la France et l’Allemagne.
L’accord a été rendu possible par un rapprochement scellé mardi soir entre la France et l’Allemagne, longtemps aux antipodes sur le sujet. Les pays endettés du sud de l’Europe, à l’instar de la France, insistaient sur des flexibilités supplémentaires afin de protéger l’investissement nécessaire pour la transition verte et les dépenses militaires engendrées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Officiellement Paris et Berlin étaient tombés d’accord sur les nouvelles conditions de finances publiques plus saines. La vérité, c’est que l’Allemagne comme la France au plan politique ont été contraints de trouver un habillage pour leurs déficits croissants. Celui de la France clairement connue mais aussi celui de l’Allemagne relativement dissimulé jusque-là et dénoncé par la cour de Karlsruhe.

On va donc réaffirmer le principe d’une limite à 3 % du PIB pour le déficit budgétaire mais avec des assouplissements tout ce qui concerne les investissements notamment énergétiques et écologiques. Autant dire la porte ouverte à n’importe quoi tellement la peinture verte peut servir à justifier toutes les dépenses aussi bien de fonctionnement que d’investissement. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a salué une «excellente nouvelle pour l’Europe, qui permettra de garantir des finances publiques saines et l’investissement dans le futur».

Paris et Berlin ont trouvé un accord «à 100%» sur les nouvelles règles du Pacte de stabilité et de croissance, a annoncé mardi soir le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, à l’issue d’une rencontre avec son homologue allemand Christian Lindner.Un accord qui a ensuite été étendu à l’ensemble de l’Europe

C’est une «excellente nouvelle pour l’Europe, qui permettra de garantir des finances publiques saines et l’investissement dans le futur», s’est réjoui le ministre français sur le réseau social X (ex-Twitter), dans un message accompagné des drapeaux français et allemand. «Ecofin demain!», a ajouté Bruno Le Maire en évoquant une réunion virtuelle des ministres des Finances de l’UE mercredi, à l’issue de laquelle cet accord été entériné par les 27.

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