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Finances Renault: note de crédit négative

Finances Renault: note de crédit négative

 

Une très mauvaise nouvelle cette décision de l’’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) qui a placé mercredi la note de crédit ‘BBB-‘ de Renault sous surveillance avec implications négatives. Une décision qui aura forcément d’abord des conséquences sur le coût des emprunts de Renault justement en difficulté financière. Ensuite et peut-être surtout parce que cette mauvaise évaluation participe de la dégradation de l’image d’un groupe sérieusement secoué aujourd’hui et dont l’avenir pourrait même être mis en question si perdurent  encore pendant longtemps les incertitudes quant aux relations entre Renault, Nissan et Mitsubishi. “Si Renault garde une flexibilité financière grâce à ses réserves confortables de trésorerie, plusieurs difficultés opérationnelles pourraient dégrader davantage sa génération de flux de trésorerie dans les prochains 18 à 24 mois”, indique l’agence dans un communiqué.

L’agence cite notamment la concurrence accrue en Europe, les potentielles difficultés liées à la réglementation sur les émissions de CO2 et l’arrêt possiblement prolongé du versement des dividendes de Nissan.

S&P estime que les mesures annoncées par Renault, notamment un plan d’économies d’au moins 2 milliards d’euros d’ici 2022, pourraient ne pas suffire à redresser la situation.

L’agence donnera sa décision sur sa surveillance négative d’ici la fin du mois de mai, après avoir évalué les détails du plan de restructuration de Renault et la politique de Nissan en matière de dividende.

“A ce stade, nous attendons à ce que la dégradation éventuelle soit limitée à un cran”, indique S&P.

Mardi, l’agence Moody’s a pour sa part abaissé sa note de crédit sur Renault à ‘Ba1’, soit en catégorie spéculative, avec une perspective stable.

GB: démission surprise du ministre des finances

GB: démission surprise du ministre des finances

 

Le remaniement ministériel actuellement en cours sous la houlette du Premier ministre Boris Johnson commence mal avec une démission surprise : celle du ministre des finances ; Sajid Javid  a refusé d’obéir aux injonctions de Boris Johnson qui voulait lui imposer de se séparer de tous ses conseillers pour les remplacer par des proches du Premier ministre. Cette démission a une signification politique ; d’abord Johnson ne veut être entouré que par des proches. Sur le plan économique ,  Johnson veut  aussi s’affranchir de certaines contraintes notamment budgétaires en raison des nombreuses promesses qu’il a été obligé de faire pour être élu notamment dans le domaine de la santé ou des salaires.

La démission de Javid sonne comme une fausse note dans le remaniement savamment orchestré depuis plusieurs jours par Johnson et son entourage, qui présentaient cette composition d’une nouvelle équipe gouvernementale comme l’occasion d’insuffler un nouvel élan à l’exécutif, tout en remerciant les partisans les plus fidèles de Boris Johnson. Le départ de Sajid Javid s’ajoute à ceux de trois ministres – Julian Smith (Irlande du Nord), Andrea Leadsom (Entreprises) et Theresa Villiers (Environnement) – ainsi que du procureur général Geoffrey Cox.

Le limogeage de Julian Smith, qui a contribué à débloquer il y a un mois un accord pour rétablir un gouvernement dans la province, a été critiqué de part et d’autre de la frontière irlandaise.

Le ministre des Finances a été remplacé par son adjoint, Rishi Sunak, un fidèle du Premier ministre âgé de 39 ans. Diplômé d’Oxford et de Stanford aux Etats-Unis, Rishi Sunak a notamment travaillé à la banque Goldman Sachs avant de rejoindre le Trésor britannique, qui gère les dépenses publiques. Considéré comme une étoile montante du Parti conservateur, il est marié à la fille du milliardaire indien Narayana Murthy.

Un autre fidèle parmi les fidèles de Boris Johnson, Alok Sharma, ancien secrétaire d’Etat au Développement international, a été nommé ministre des Entreprises. Il aura également pour mission de superviser la COP26 sur le climat qui aura lieu à Glasgow en novembre prochain.

La présentation de la nouvelle équipe survient deux semaines après la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, qui a mis un terme à plus de trois ans de négociations et ouvert une nouvelle phase de négociation cruciale sur la future relation entre Londres et Bruxelles.

Le conseiller spécial du Premier ministre, Dominic Cummings, plaidait pour un remaniement d’ampleur mais cette option était décriée par plusieurs représentants du Parti conservateur qui mettaient en garde contre un changement coûteux et perturbant au moment où Boris Johnson a besoin de rester en bons termes avec les électeurs qui lui ont permis d’avoir une majorité en décembre, parmi lesquels des électeurs traditionnellement travaillistes.

Aux yeux de John McDonnell, porte-parole du Labour pour les finances, “il est clair que Dominic Cummings a gagné la bataille pour prendre le contrôle absolu du Trésor et a installé une marionnette au poste de chancelier de l’Echiquier”.

Retraites : variable d’ajustement des finances publiques

Retraites : variable d’ajustement des finances publiques 

L’économiste Michaël Zemmour et l’expert de la sécurité sociale Justin Besnard dénoncent, dans une tribune au « Monde », la règle d’équilibre budgétaire contenue dans l’article 1 de la loi organique relative au système universel de retraites, qui transforme de fait un régime « à prestations définies » en régime « à cotisations

 

Tribune.

Le débat public se concentre beaucoup sur les modalités techniques de la réforme, mais le cœur des deux projets de loi, l’un « ordinaire », « instituant un système universel de retraites » (64 articles), et l’autre, « organique », portant sur son financement (5 articles), est passé quasiment inaperçu : l’instauration dans le second d’une « règle d’or » qui ferait basculer dès 2022 la France dans un système où le niveau des pensions (taux de remplacement) n’est plus garanti, mais devient une variable d’ajustement des finances publiques.

Inscrite dans l’article 1 du projet de loi organique de la réforme des retraites, la règle d’or interdit au système tout déficit sur une période glissante de cinq ans – ce qui, en matière de retraite, constitue un horizon très court. D’apparence anodine, cette règle est une rupture institutionnelle et politique majeure.

En effet dans le cadre actuel, pour le régime général comme pour celui de la fonction publique, le calcul de la retraite en fonction d’un salaire de référence est défini par la loi. Ce système garantit globalement le niveau des pensions, malgré des altérations importantes dues aux réformes passées.

Si un déficit apparaît, une discussion politique est donc nécessaire pour analyser la source du déficit (structure des recettes, conjoncture, démographie), et évaluer dans quelle mesure il faut, en réponse, refinancer le système, tolérer un déficit temporaire et éventuellement réviser le niveau des prestations ou les critères d’âge.

En cela, notre système est un système à « prestations définies », dans lequel la protection des assurés est un objectif prioritaire. »


Un rapport des gauchistes Solidaires ( sud) dénonce les conditions de travail des agents des finances publiques ! De quoi rire !

Un rapport des gauchistes  Solidaires ( sud) dénonce les conditions de travail des agents des finances publiques ! De quoi rire !

 

 

Il y a sans doute matière à rire mais aussi à pleurer avec ce rapport des gauchistes de Solidaires, premier syndicat à la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Un rapport repris par l’AFP sans doute en mal d’information et rediffusé dans les médias. Certes des agents des finances publiques travaillent comme dans d’autres secteurs, ceux  en contact avec le public peuvent être affrontés à des conflits. Mais de là à parler de souffrance ,de dégradation de la santé, il y a un pas qui permet d’atteindre le ridicule. Le plus burlesque c’est évidemment la présence de ce syndicat – en même temps  révolutionnaire- chez les fonctionnaires chargés de la gestion fiscale. Un peu le monde à l’envers.

On ne fera croire à personne que la misère des conditions sociales des agents des impôts ressemble à celle des mineurs d’ il y a 40 ou 50 ans. Finalement l’organisation gauchiste aux fondements trotskistes qui prônent la révolution s’est surtout implanté dans les secteurs très protégés de l’administration et des entreprises publiques. Et la stratégie révolutionnaire sert surtout à dissimuler le caractère corporatiste tout autant parfois que la paresse et l’incompétence.

Extrait du rapport

 

« Le syndicat gauchiste Tire la sonnette d’alarme. Hausse de 25% des situations de souffrance au travail entre 2011 et 2018, de 20% de la perte de confiance dans l’administration depuis 2017: les conditions de travail ne cesseraient de se dégrader dans les finances publiques. Le rapport assure que les réorganisations successives devant adapter les structures aux suppressions d’emplois se sont traduites par « un stress permanent », « une perte de confiance » des agents qui « restent très attachés à rendre un service public de qualité ».

« Depuis 2011 le nombre d’agents qui ont exprimé une situation de souffrance au travail est passé de 2.578 à 3.212, soit une hausse de 25%. Ceux ayant témoigné de violence au travail sont passés de 315 à 412, soit une hausse de 31% », précise l’enquête, qui synthétise plusieurs données dont un baromètre annuel interne à la DGFiP et des témoignages d’agents et de médecins. Par ailleurs, 76% des agents se disent « pessimistes » concernant leur propre avenir au sein de la DGFiP contre 55% en 2016.

Un rapport de la médecine de prévention en 2018 cité par le syndicat évoque « une charge de travail trop importante », « des injonctions paradoxales », un « manque de soutien technique et hiérarchique » notamment. Il recense une hausse de 20% des congés non-pris depuis 2015 équivalant à « 7.000 emplois équivalents temps plein (ETP) » et estime à « 260 ETP » le nombres d’heures supplémentaires non récupérées en 2018.

Une « crise sans précédent de confiance » selon l’un des auteurs, Vincent Drezet, qui déplore des « réformes brutales se succédant sans bilan, au sein d’une population vieillissante (50 ans de moyenne d’âge) qui pose la question du renouvellement des cadres ». Principale administration du ministère de l’Economie et des Finances, la DGFiP emploie environ 110.000 agents et a perdu 40.000 postes depuis 2002, 25.000 depuis 2008. Le ministère des Comptes publics a prévu la suppression de 5.800 postes supplémentaires entre 2020 et 2022 à Bercy, dont 4.800 sur son périmètre.

Le gouvernement prévoit de multiplier des « points de contact » dans les territoires ruraux et périurbains (maisons de service public, agents itinérants voire bus…) qui prendraient le relais des centres des finances publiques actuels. Ce nouveau réseau territorial est qualifié de « leurre » par les syndicats, qui dénoncent aussi la privatisation ou le transfert de certaines missions de la DGFiP, comme le recouvrement de l’impôt par les buralistes. »

Pour une « Greta Thunberg des finances publiques » ! (Eric Woerth)

Pour  une « Greta Thunberg des finances publiques » ! (Eric Woerth)

 

Curieusement, Éric Woerth le spécialiste à droite des questions financières a fait référence à Greta Thunbergà propos du budget. « Il nous faut une Greta Thunberg des finances publiques », il nous faut quelqu’un qui, à un moment donné, qui ait le charisme nécessaire, (…) puisse incarner l’idée qu’on ne peut pas vivre au crédit des générations futures. » Et de regretter qu’il n’avait « visiblement (…) pas le profil ». Éric Woerth fait évidemment son travail d’opposants et il n’a pas tort de critiquer les dérives du budget de 2020 et plus globalement de considérer que la France vit au-dessus de ses moyens. Par contre la référence à Greta Thunberg  paraît un peu décalée et excessive. En effet l’intéressée se préoccupe surtout du champ environnemental à l’échelle mondiale tandis que la Éric Woerth par son regard essentiellement sur la seule situation financière de la France. Or d’une certaine manière la France ne fait pas tellement exception. Elle profite largement de la politique très accommodante des banques centrales, de toutes les banques centrales, la banque centrale américaine comme la banque centrale européenne qui inondent  les marchés de moyens monétaires pour tenter d’éviter le krach économique. C’est sans doute au niveau du FMI ou équivalent que pourrait apparaître à prophète de la raison financière. Pour l’instant, force est de constater que toutes les banques centrales et nombre d’états courbe le dos en espérant que la fuite en avant des liquidités sera de nature à éviter la crise économique et le krach financier. Eric Woerth n’a pas tort dans sa critique de la politique financière de la France mais d’abord elle n’est pas nouvelle et elle doit être prise en compte dans un environnement international actuellement en pleine dérive monétaire.

L’ex-maire de Chantilly a affirmé à juste titre qu’il était de la responsabilité des dirigeants politiques actuels de « léguer aux générations futures une planète plus propre », mais également débarrassée de « monceaux de dette ». Fidèle à sa ligne ordo-libérale, Éric Woerth a par ailleurs martelé sa conviction que la France vivait « au-dessus de ses moyens » depuis longtemps.

« La France est le pays qui a les transferts sociaux les plus important. Et c’est le pays où, probablement, le mécontentement social est le plus important. On pourrait avoir l’un ou l’autre. Or, on a les deux. Il y a un moment donné où il faut répondre à ce type de paradoxe. »

Finances des partis : Enquête pour LaREM

Finances des partis : Enquête pour LaREM

La plupart des partis politiques font l’objet de soupçons voire d’enquête concernant le financement de la campagne électorale des présidentielles. Pas étonnant chaque candidat dépense de l’ordre de 10 millions pour cette élection. Les ressources classiques des partis politiques ne peuvent évidemment suffire pour satisfaire ce financement. Du coup,  on a recours à des recettes exceptionnelles, des dons mais aussi des financements occultes. On sait par exemple que la république en marche a bénéficié par exemple de réductions tout à fait exceptionnelles sur les prestations de Macron pendant sa campagne. Cette fois il s’agit d’une enquête sur l’origine de 144 000 €. Une goutte d’eau toutefois par rapport coût total de la campagne.   Emmanuel Macron est en effet le candidat qui a le plus dépensé durant la campagne pour l’élection présidentielle, avec plus 16,7 millions d’euros, suivi par le socialiste Benoît Hamon, selon les comptes déposés auprès de la Commission des comptes de campagne publiés au Journal officiel. Avec 16,698 millions de dépenses, le vainqueur de l’élection reste cependant loin du plafond de 22,5 millions autorisé par la loi pour un candidat accédant au second tour. Le candidat d’En Marche! l’a emporté le 7 mai avec 66,1% des voix. En deuxième position, Benoît Hamon, pourtant éliminé dès le 1er tour avec 6,36% des voix, a dépensé 15,072 millions d’euros, selon les comptes déposés à la Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques parus au J.O du 3 août. Les dépenses du candidat socialiste approchent le plafond de 16,8 millions d’euros fixé pour un candidat au 1er tour. Hamon a ainsi dépensé 6,58 euros par vote, loin devant Emmanuel Macron et ses 2 euros par électeurs acquis. Seul Jacques Cheminade fait quasiment jeu égal avec Benoît Hamon en consacrant 6 euros 30 par voix obtenues. C’est un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, daté du 12 novembre, qui a justifié l’ouverture de cette procédure, contre LREM.  Plusieurs grands partis font l’objet d’enquêtes distinctes sur le financement de leurs activités, notamment le Rassemblement national (ex-Front national), le MoDem de François Bayrou et La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Le sultan Erdogan nomme son gendre aux finances

Le sultan Erdogan nomme son gendre aux finances

Il est clair qu’Erdogan qui a déjà tous les pouvoirs et qui pourra être réélu  tant qu’il voudra ne pouvait pas aussi s’attribuer  le portefeuille des finances. Un poste où il a nommé son gendre afin que tout cela reste dans la famille ; Finalement un peu comme tous les dictateurs et autres candidats autocrates, Trump y compris. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a entamé lundi un nouveau mandat de cinq ans avec des pouvoirs renforcés, et dévoilé un gouvernement resserré au sein duquel il a confié à son gendre le poste clé des Finances. Dans la soirée, il a dévoilé un nouveau cabinet de seize ministres (contre 26 actuellement), dont le plus en vue est son gendre Berat Albayrak, qui s’est vu confier le portefeuille clé des Finances. Marié à la fille aînée de Recep Tayyip Erdogan, Esra, Berat Albayrak, 40 ans, qui occupait depuis 2015 le poste clé de ministre de l’Energie, a connu ces dernières années une irrésistible ascension.

Réformes zones euro de Macron : on verra plus tard (Olaf Schol, ministre des finances allemand)

Réformes zones euro de Macron : on verra plus tard (Olaf Schol, ministre des finances allemand)

 

 

Macron a proposé de réformer la zone euro avec en particulier un budget, une solidarité financière, un ministre. On verra plus tard répond en substance le nouveau ministre social démocrate des finances Olaf Schol. On se contentera de l’évolution du MES qui se transformera en mini fonds monétaire. La preuve supplémentaire que l’Allemagne reste l’Allemagne en dépit des difficultés politiques outre-Rhin. Une Allemagne pas prêt à satisfaire les souhaits de Macron par peur d’en payer le coût financier.   Les réformes qu’Emmanuel Macron préconise de mener au sein de la zone euro doivent être examinées avant les élections européennes prévues l’année prochaines mais elles ne pourront pas toutes être appliquées, a prévenu samedi le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz.  Dans un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il annonce que Berlin travaillera avec Paris sur les propositions françaises afin de déterminer quelles réformes pourront être engagées. La France insiste depuis plusieurs mois auprès de l’Allemagne et d’autres pays membres du bloc communautaire afin qu’avancent les dossiers de l’union bancaire et de la régulation des marchés de capitaux. “Nous allons examiner ce qu’il est possible de faire sans surcharger les capacités des Etats membres”, a déclaré Olaf Scholz, l’un des membres du Parti social-démocrate qui a intégré le gouvernement de coalition constitué autour de la chancelière Angela Merkel. Ces propos interviennent quelques jours avant la visite qu’effectuera Emmanuel Macron la semaine prochaine à Berlin. Dans l’interview accordée à l’édition dominicale du FAZ, Olaf Scholz prévient les Allemands que leur pays devra augmenter sa contribution à l’Union européenne en raison de la sortie du Royaume-Uni, prévue pour 2019, tout en adressant à leurs partenaires européens le message selon lequel il n’est pas question que l’Allemagne couvre seule le déficit provoqué par ce départ. Evoquant les réformes proposées par la France, Olaf Scholz a exprimé son soutien au projet de transformation du Mécanisme européen de stabilité (MES) en Fonds monétaire européen (FME) tout rappelant les réticences de Berlin sur l’approfondissement de l’union bancaire. “Il ne faudrait pas que survienne une situation injuste dans laquelle des pays membres apporteraient les fonds nécessaires à la sécurisation des dépôts tandis que d’autres ne respecteraient pas les normes requises”, a-t-il dit. Prié de réagir au projet français de création d’un budget européen, Olaf Scholz a répondu: “ces idées apportent un nouvel élan au projet européen dont nous avons besoin. Mais le président français sait aussi que toutes ses idées ne pourront pas être réalisées”.

Le G20 Finances pour une mondialisation plus « équitable »

Le G20 Finances pour une mondialisation plus « équitable »

 

Le G20 commence à prendre conscience du rapport méfiant qu’entretiennent nombre de citoyens vis-à-vis de la mondialisation ;  une découverte un peu tardive dans la mesure où l’incompréhension se traduit par des choix démocratiques qui privilégient le souverainisme, le nationalisme voire la haine. Sur ce terrain,  l’analyse ne peut être manichéenne : le refus total de toute mondialisation ou son acceptation. La mondialisation est un fait incontournable, elle découle de plusieurs phénomènes notamment de la complexification des processus de production mais aussi de l’aspiration à nombre de pays en développement d’accéder au progrès social. La question  n’est donc pas  pour contre la mondialisation mais quelle régulation mettre en œuvre pour mieux tenir compte des conditions de concurrence dans les domaines économiques, fiscaux, sociaux, environnementaux et de la santé. Bref comment faire en sorte pour progressivement harmoniser ces conditions et permettent aussi une répartition plus juste de la richesse produite. Ceci vaut dans les pays développés mais encore davantage dans les pays en développement ou des fortunes naissent en quelque années grâce aux relations avec des pouvoirs corrompus. Cette régulation reste à mettre en œuvre et même à concevoir. Faute de cela le risque est grand de voir se multiplier les replis nationalistes avec des menaces  de guerre qui y sont liées. Les principales puissances économiques se sont donc « entendues »  pour faire en sorte que la mondialisation soit plus « équitable » afin d’éviter des poussées protectionnistes, a assuré vendredi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble à l’issue d’une réunion du G20 Finances à Washington. « Beaucoup de personnes ont l’impression de ne pas bénéficier des avantages de la croissance et de la mondialisation et il faut qu’on s’attaque à cela. Autrement, on verra plus de protectionnisme et de pays délaissant la mondialisation », a assuré le ministre dont le pays préside le G20 cette année.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble pour Macron

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble  pour  Macron

 

Si officiellement la Merkel soutient Fillon, par contre, le très rigoureux ministre des finances décerne un brevet de compétence à Macron. Soutien de poids de la part l’ hortodoxe  ministre des finances allemand particulièrement attaché au respect des équilibres financiers mais soutien  qui pourrait être un handicap vis-à-vis de certains électeurs français qui entretiennent des rapports approximatifs avec la gestion financière et l’économie. Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise, concernant l’élection présidentielle française, en indiquant qu’il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique. « Ne me mettez pas en difficulté, vous savez quelle est ma famille politique », a déclaré Wolfgang Schäuble en référence au fait que son parti conservateur, la CDU d’Angela Merkel, était un parti « frère » au plan européen des Républicains, le mouvement de M. Fillon. Mais « si j’étais français, si j’étais habilité à voter (…) je voterais probablement pour Macron », a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d’une image d’intégrité, lors d’un débat organisé par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. « Fillon, ce n’est pas tant les affaires en tant que telles, c’est sa réaction, ses attaques à l’égard de la justice et autres choses semblables », a-t-il dit.

Pas de baisse des déficits (Haut conseil des finances publiques)

Pas  de baisse des déficits (Haut conseil des finances publiques)

 

Rhétoriques de gribouille de la part de Michel sapin qui conteste les compétences du  Haut conseil des finances publiques (HCFP) sceptique sur les objectifs de baisse des déficits du gouvernement et doute de la capacité de la France à ramener son déficit public sous le seuil de 3% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain. Au conseil pourtant nommé par le gouvernement selon les dispositions de l’article 11 de la loi organique n° 2012-1403 du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques et de l’article 1er du décret n° 2013-144 du 18 février 2013 relatif à la constitution initiale du Haut Conseil des finances publiques. Un conseil forcément moins compétent que l’énarque Michel sapin, le fameux promoteur du concept de l’inversion de la courbe du chômage. Liste des membres du Haut conseil des finances publiques (pas vraiment des gauchistes incultes en comptabilité publique) :
1° Magistrats de la Cour des comptes en activité à la cour, désignés par son premier président :
M. Raoul BRIET, président de chambre.
Mme Martine LATARE, conseillère-maître.
M. François ECALLE, conseiller-maître.
Mme Catherine DEMIER, conseillère-maître ;
2° Membres nommés, respectivement, par le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat, les présidents des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat :
M. Jean PISANI-FERRY, professeur d’économie, nommé par le président de l’Assemblée nationale.
M. Michel AGLIETTA, ancien administrateur de l’INSEE, professeur d’économie, nommé par le président du Sénat.
Mme Marguerite BÉRARD-ANDRIEU, inspectrice des finances, directrice générale adjointe d’un groupe bancaire, nommée par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Mme Mathilde LEMOINE, directrice de département d’une banque, nommée par le président de la commission des finances du Sénat ;
3° Membre nommé par le président du Conseil économique, social et environnemental :
M. Philippe DESSERTINE, professeur d’économie.
Le mandat des membres prend effet le jour de l’installation du Haut Conseil.
Siège également au Haut Conseil, en qualité de membre de droit, le directeur général de l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Le Haut Conseil des finances publiques est présidé par le premier président de la Cour des comptes.

Le scénario macroéconomique retenu pour l’élaboration du dernier projet de loi de finances du quinquennat, présenté la semaine dernière, s’articule toujours sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,5% en 2017 et prévoit un déficit public ramené de 3,3% du PIB cette année à 2,7% l’an prochain.  Réponse à peine polie de Michel sapin « le Haut Conseil, peut-être est-ce dans sa nature, a été le plus souvent démenti par les faits. »

Brexit : le ministre allemand des finances menace le Royaume-Uni

Brexit : le ministre allemand des finances menace le Royaume-Uni

Comme d’habitude le ministre allemand des finances Wolfgang Shaw Schäuble ne fait pas dans la dentelle diplomatique en avertissant le Royaume-Uni des conséquences économiques en cas de Brexit . En clair il n’y aura pas de petits arrangements avec le Royaume-Uni si les Britanniques décident de quitter l’union européenne, le Royaume-Uni sera alors considéré comme un pays tiers. Avec par exemple toutes les conséquences négatives qui s’y rattachent comme le rétablissement des droits de douane. Le ministre allemand des finances indique qu’un régime particulier accordé au Royaume-Uni en cas de Brexit  inciterait nombre d’autres pays à quitter l’Europe. on peut évidemment aimer ou pas le ministre des finances allemand notamment son orthodoxie économique et financière mais il a au moins le mérite de parler clair contrairement par exemple à Hollande ou à la commission économique européenne qui ménagent  toujours la chèvre et le chou. Le ministre allemand des Finances a donc averti vendredi le Royaume-Uni qu’en cas de Brexit, il ne pourrait plus bénéficier des avantages du marché unique européen. Si le Royaume-Uni quittait l’Union européenne, il « devrait alors se tenir aux règles d’un club, dont il a voulu sortir », a déclaré le ministre allemand des Finances, dans un entretien au magazine Der Spiegel, vendredi 10 juin. Le magazine lui demandait si, en cas de vote en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne lors du référendum du 23 juin, Londres pouvait prétendre à un statut semblable à celui de la Norvège ou de la Suisse, qui ne sont pas membres de l’UE mais ont accès à la zone européenne de libre circulation des personnes et des biens. « Dedans c’est dedans, dehors c’est dehors », a répété Wolfgang Schäuble. Par ailleurs, le ministre allemand, européen convaincu de longue date, a craint qu’un Brexit ne fasse école dans d’autres pays. « On ne peut pas l’exclure. (…) Comment réagiraient par exemple les Pays-Bas, qui sont traditionnellement très liés au Royaume-Uni ? », s’interroge-t-il dans les colonnes du Spiegel. Si le scénario d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE se concrétisait, alors l’Union européenne « ne pourra pas répondre en proposant simplement davantage d’intégration » pour les pays membres restants », prévient Wolfgang Schäuble. « Cela serait maladroit, beaucoup seraient en droit de se demander, si nous les politiques n’avons toujours rien compris », estime-t-il. Même si les Britanniques votent avec une courte avance pour un maintien dans l’UE, cela devra quand même être pris «comme un avertissement et un signal d’alarme et pas seulement continuer comme avant ».

Wolfgang Schäuble affirme enfin être certain que « l’Europe fonctionnera si nécessaire aussi sans le Royaume-Uni ». « Mes collègues de la zone euro et moi nous préparons à tous les scenarii possibles, pour endiguer les dangers », a-t-il assuré.

(Avec AFP)

 

Le ministre allemand des finances condamne nettement les salaires des patrons de Volkswagen

Le ministre allemand des finances condamne nettement les salaires des patrons de Volkswagen

Le ministre allemand des finances ne fait jamais dans la dentelle aussi bien lorsqu’il s’agit de critiquer la politique de la banque centrale européenne que lorsqu’il condamne nettement les rémunérations des patrons de la société Volkswagen qui a perdu 4 milliards l’an passé suite au scandale du trucage des émissions polluantes. On aimerait évidemment que les autorités françaises montrent autant de détermination pour condamner les  dérapages des patrons français concernant leur propre salaire. De ce point de vue les hausses de rémunération de patron de Renault n’ont donné lieu qu’à une protestation relativement molle. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, déplore le versement de primes aux dirigeants de Volkswagen pour 2015, année marquée par le scandale du trucage des tests anti-pollution, le plus grave de l’histoire du groupe automobile.« Je n’ai pas de sympathie pour les managers qui commencent par entraîner une entreprise de premier plan dans une crise potentiellement mortelle et qui défendent ensuite leurs primes personnelles lors d’un débat public », déclare Wolfgang Schäuble dans les colonnes du Frankurter Allgemeine Sonntagszeitung. « Cela montre que quelque chose ne fonctionne pas. »Volkswagen prévoit de verser aux douze membres de son directoire 63,24 millions d’euros au titre de l’année passée, marquée par une perte record en raison du coût des litiges et indemnisations liés au « Dieselgate ». Volkswagen a déclaré le 22 avril une perte d’exploitation annuelle de 4,1 milliards d’euros, conséquence de 16,2 milliards d’euros de charges exceptionnelles liées au scandale.

Brexit : la grande trouille du ministre allemand des finances

Brexit : la grande trouille du ministre allemand des finances

Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances, s’est montré très inquiet avec la perspective d’un Brexit. Is considère que la sortie de la Grande-Bretagne serait très nuisible à l’union européenne d’un point de vue économique. La vérité c’est que la Grande-Bretagne a beaucoup plus à perdre que l’Europe en cas de Brexit. Les conséquences ne seraient pas complètement négligeables pour l’union européenne mais elle serait très importante pour le Royaume uni qui pourrait alors perdre de l’ordre de 0,5 % de croissance par an avec aussi un risque de net  affaiblissement de la place financière de Londres. Mais l’inquiétude du ministre allemand des finances et surtout motivée par la crainte de perdre un allié de poids pour soutenir la vision ultra libérale de l’union économique. Wolfgang Schäuble et  le royaume uni ont toujours soutenu une Europe réduite à un simple espace de libre échange. La sortie de la Grande-Bretagne renforcerait le camp de ceux qui souhaitent aller bien au-delà d’un simple marché et construire des politiques communes (budget, investissement, politique sectorielle, défense, politique étrangère notamment). De fait, la France et les pays du Sud ce trouveraient renforcés face à l’intransigeance  allemande,  son refus de relance budgétaire et de tout plan de relance économique. Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble se limite pourtant aux aspects économiques dans un entretien à la BBC.  »Nous aurions des années de négociations très difficiles, ce qui serait également très compliqué pour l’UE. Pendant des années, nous aurions une telle insécurité que cela serait un poison pour l’économie du Royaume-Uni, du continent européen ainsi que pour l’économie mondiale », a déclaré Wolfgang Schäuble. Pour lui, en cas de « Brexit », la Grande-Bretagne continuerait à commercer avec l’Union européenne mais elle ne pourrait plus bénéficier de l’avantage d’un accès au marché commun européen sans accepter la circulation de ressortissants de l’UE ou sans contribuer au budget du bloc communautaire. Le ministre allemand a dit ne pas croire que la Grande-Bretagne ait l’intention de suivre l’exemple de pays comme la Norvège qui acceptent cette liberté de circulation, contribuent aux budgets européens et appliquent les règles du marché unique. « Je ne vois vraiment pas pourquoi le Royaume-Uni serait intéressé à rester dans le marché unique sans avoir la possibilité d’y être décisionnaire. Un pouvoir décisionnaire dont l’Allemagne a besoin pour conforter ses orientations européennes.

Cour des comptes : un inventaire à la Prévert de la gestion des finances publiques .

Cour des  comptes : un inventaire à la Prévert de la gestion des finances publiques

 

 

 

Comme chaque année, la Cour des Comptes sort son rapport général sur la gestion des finances publiques (seule une partie de ce rapport est publique, on se demande pourquoi !). Un rapport qui n’apporte pas grand chose de nouveau et qui traite de sujets assez disparates. De ce point de vue, les rapports sectoriels de la Cour des Comptes sont beaucoup plus intéressants que le rapport général. La Cour des Comptes insiste sur le dérapage possible des finances publiques et comme d’habitude met en évidence que les recettes sont sans doute surestimées (comme la croissance) , qu’à l’ inverse les dépenses sont sous-estimées. Du coup,  la Cour des Comptes confirme que la France ne respectera pas les critères budgétaires, ce qui ne constitue pas vraiment un scoop. On aborde ensuite en vrac l’échec du contrat de génération qui devait concerner 100 000 intéressés potentiels alors qu’on n’en comptera à peine 50 000 d’ici 2017. La Cour des Comptes évoque aussi la question du coût de l’entretien du parc nucléaire et l’impasse financière dans laquelle se trouve EDF. Une analyse très partielle qui n’aborde pas la question de l’enfouissement des déchets du nucléaire et du renouvellement à terme du parc, soit un enjeu de l’ordre de 300 milliards en incluant la modernisation du parc actuel. La Cour des Comptes constate aussi qu’il reste des efforts à faire en matière de lutte contre la fraude fiscale. Bizarrement, on s’attaque aussi au fonctionnement de la Poste et des postiers alors que ces derniers ont sans doute une productivité très au-dessus des salariés des autres entreprises du secteur public. Autres sujets traités, la fraude dans les services de transport en Île-de-France, la question du recyclage des déchets et du tri, le coût du logiciel de gestion des salaires des militaires, les dépenses des théâtres nationaux, l’institut du cheval français et une piste de ski !  Si la Cour des Comptes veut rendre utile son rapport elle aurait sans doute intérêt à resserrer un peu les thématiques traitées. Dernière question, non traitée celle-là, celle du coût  de la Cour des Comptes : 200 millions, une paille ! Là aussi on pourrait s’interroger pour savoir s’il ne serait pas plus efficaces de recourir à des audits privés tant pour des motifs de coût  que pour des raisons de compétence. (La Cour des Comptes est essentiellement composée d’anciens élèves de l’ENA).

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