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Avenir :« Le destin final de l’Univers dépend de l’énergie sombre »

Avenir :« Le destin final de l’Univers dépend de l’énergie sombre »

Le cosmos disparaîtra un jour. Mais quand ? Et comment ? L’astrophysicien Jean-Pierre Luminet décrit dans le Monde  les différents scénarios possibles.

 

Directeur de recherche du CNRS au Laboratoire d’astrophysique de Marseille, Jean-Pierre Luminet a rédigé plusieurs ouvrages sur la cosmologie, comme Le Destin de l’Univers (Fayard, 2006) ou, plus récemment, L’Ecume de l’espace-temps (Odile Jacob, 2020).

 

A l’échelle des temps cosmologiques, la disparition de la vie sur Terre dans quelques centaines de millions d’années est une prédiction à très court terme et la mort du Soleil dans environ 5 milliards d’années, un scénario à brève échéance. A long terme, c’est l’Univers lui-même qui va « mourir ». Quelles hypothèses les théoriciens ont-ils élaborées à ce sujet ?

Avant toute chose, je tiens à signaler un fait intéressant : à peu près à la même époque où le Soleil se transformera en géante rouge, la Voie lactée et la galaxie d’Andromède, qui sont actuellement en phase de rapprochement, devraient fusionner. Or les collisions entre galaxies produisent des flambées de nouvelles étoiles. Au moment où le Soleil mourra, ailleurs, dans les zones de contact entre la Voie lactée et la galaxie d’Andromède, naîtront donc de nombreuses étoiles…


Pour en revenir aux scénarios d’évolution de l’Univers, il y en a trois. Le premier, c’est celui de l’« Univers fermé », le deuxième, celui de l’« Univers ouvert décéléré » et le troisième, celui de l’« Univers ouvert accéléré ». Chaque scénario dépend des paramètres fondamentaux de l’Univers, à savoir, essentiellement, la répartition de la matière et de l’énergie.

Il prévoit qu’à une phase d’expansion succède une phase de contraction. Celle-ci commence quand l’Univers a environ 60 milliards d’années (il en a un peu moins de 14 aujourd’hui), à un moment où toutes les étoiles de type solaire se sont transformées en naines blanches et toutes les étoiles massives en étoiles à neutrons ou en trous noirs.


Lors de cette contraction, l’Univers repasse plus ou moins par les mêmes stades que lors de la première partie de sa vie, mais à l’envers. Sauf que, bien sûr, les étoiles mortes ne se rallument pas. Au fur et à mesure que la matière se rapproche sous l’effet de la contraction, les trous noirs grossissent de plus en plus. La température moyenne du cosmos se réchauffe. Cent millions d’années avant la fin, l’Univers est mille fois plus petit qu’aujourd’hui et les galaxies fusionnent. Un mois avant la fin, c’est au tour des trous noirs de fusionner entre eux. A la fin, il ne reste plus que des quarks, des particules fondamentales, puis tout devient quantique.( la suite dans le monde)

Brexit: des concessions sont indispensables avant le sprint final de la négociation

Brexit: des concessions sont indispensables avant le sprint final de la négociation

Les deux parties ont constaté des avancées dans la négociation;  cependant restent des points essentiels vis-à-vis desquels Michel Barnier au nom de l’union économique attend encore des avancées. Il s’agit notamment des droits de pêche mais surtout des règles de concurrence et des conditions de gestion d’un éventuel accord ( organisation, fonctionnement, contrôle). Côté politique, aussi bien chez Boris Johnson que dans l’Union économique, on  se félicite des progrès. Mais dans ces congratulations réciproques, il y a aussi la volonté de ne pas porter la responsabilité d’une rupture. La posture est donc d’ affirmer son optimisme pour ne pas porter l’éventuel chapeau d’un no-deal.

“Nous devons en obtenir un peu plus de la part du Royaume-Uni avant que Barnier ne soit prêt à entrer dans le ‘tunnel’”, a confié un diplomate européen de haut rang .A Londres, le porte-parole de Boris Johnson a fait état de certains progrès mais a reconnu lui aussi que des divergences demeuraient. Boris Johnson a fixé lui-même la date limite du 15 octobre avant l’entrée dans le fameux tunnel..

Le Premier ministre, qui fut l’un des principaux artisans de la victoire des Brexiters au référendum du 23 juin 2016, a répété que sa préférence allait à un accord mais a ajouté que même dans le scénario d’un “no-deal”, la Grande-Bretagne saurait transformer en succès sa sortie effective de l’UE.

En faisant adopter une Loi sur le marché intérieur qui remet en cause certaines dispositions de l’accord de divorce, pourtant signé et ratifié en début d’année par les deux parties, Boris Johnson a ajouté de la tension à la tension déjà existante.

“Il faut toujours se préparer à toutes les éventualités. Je veux dire, la fin de l’année approche rapidement, et nous ne savons toujours pas s’il y aura ou non un accord”, a dit le diplomate européen.

“Les entreprises doivent se préparer mais elles doivent aussi se préparer à un ‘no-deal’. Cela ne signifie pas pour autant que nous avons le sentiment qu’un accord est impossible. Je pense au contraire qu’il reste tout à fait possible”, a-t-il ajouté.

Bref il est difficile d’hypothéquer sur les conclusions finales de la négociation surtout avec un Boris Johnson capable de tout et de son contraire. Il est certain cependant qu’une absence d’accord serait très préjudiciable au Royaume-Uni déjà dans une mauvaise position économique et pas seulement à cause de la crise sanitaire. Mais il y aurait aussi des conséquences néfastes pour l’Union européenne surtout dans une période caractérisée par une croissance en retrait pour plusieurs années.

G7: un communiqué final ambigu ?

G7: un communiqué final ambigu ?

 

Après les affrontements verbaux très surjoués et très médiatisés en particulier par Trump et  Macron, retour sans doute à la diplomatie et à sa langue de bois. Il se pourraiat qu’on parvienne à un communiqué commun des membres du G7 qui appelle à la recherche de l’intérêt commun après les affrontements. Pour autant cela ne changera rien ;  lesG5, G7, ou G20 n’ont jamais rien décidé de concret ou alors  les  décisions n’ont pas été suivies d’effets.  Notons aussi que la position de Merkel est nettement plus accommodante que celle de Macron.  Lors d’une réunion des dirigeants français, allemand, italien, britannique et des présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, la chancelière Angela Merkel a proposé la création d’un mécanisme d’évaluation et de dialogue avec les Etats-Unis sur les questions commerciales pour résoudre la crise actuelle et en prévenir d’autres, a ajouté la source. Les Européens souhaitent des références à des règles commerciales collectives et à l’Accord de Paris dans le communiqué final sur lequel les “Sept” travaillent, et ils n’accepteront pas de mise en cause de l’accord sur le nucléaire iranien, a-t-elle précisé. Quelques heures après que Donald Trump a exprimé le souhait que la Russie soit réintégrée dans le G7, les Européens ont estimé qu’il faut d’abord montrer que le G7 fonctionne à sept, a dit la source. Ils ont également estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour un retour de la Russie, notamment en raison de la situation en Ukraine, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que le communiqué final devrait évoquer une vigilance à l’égard de la Russie et la possibilité d’établir un dialogue mais pas l’hypothèse d’un retour au sein du G7.  Macron préférait ne pas avoir de communiqué à sept plutôt que de voir les “Six” renier leurs principes mais ce n’est pas tout a fait la positon de Merkel qui parle moins mais pèse davantage.

Les 35 heures : le coup final au manque de compétitivité , deux économistes font le bilan

Les 35 heures : le coup final au manque de compétitivité ,  deux économistes font le bilan

 

Deux économistes Éric Meyer keynésiens plutôt de gauche et Nicolas Bouzou économiste libéral font le bilan des 35 heures dans un échange sur le Figaro. Pour l’homme de gauche le bilan lui semble « partagé » (nuance sémantique pour indiquer quand même que les 35 heures ne sont pas parvenues à créer l’emploi espéré), à l’inverse Nicolas Bouzou ou considère que cette mesure a constitué le dernier fatal porté au manque de compétitivité. Les deux experts pensent cependant que d’autres facteurs explicatifs sont à prendre en compte. Un détail cependant, l’économiste Eric Meyer reprend à son compte la conséquence immédiate de 300 à 400 000 emplois mais ne parle pas des emplois ensuite supprimés du fait des 35 heures( autour d’un million)

Les 35 heures ont-elles été positives pour l’économie française? Ont-elles créé des emplois?

 

Eric Heyer - Il faut d’abord faire une précision. Quand on parle des 35 heures, on parle des lois Aubry I et II, c’est-à-dire de la baisse de la durée légale du temps de travail mais aussi – en contrepartie – de l’annualisation du temps de travail, de la baisse des cotisations sociales pour les entreprises, du forfait jours et de la réorganisation de la production. Dire «les 35 heures», c’est réducteur, car la France n’a pas fait que baisser la durée du temps de travail. Pour moi les lois Aubry – si on se base sur les bilans officiels de l’Insee et de la Dares (le service statistiques du ministère du Travail, NLDR) – ont créé entre 300.000 et 400.000 emplois. Ça a créé des emplois mais ça n’a pas permis de faire baisser durablement le chômage. Le bilan des 35 heures est mitigé, ce n’est ni la catastrophe comme le disent certains mais ça n’a pas non plus créé 2 millions d’emplois comme d’autres l’espéraient. En revanche, il est vrai que les 35 heures ont dégradé les finances publiques: il restait un surcoût car les baisses de cotisations n’ont pas été financées par le surplus de croissance attendu.

 

Nicolas Bouzou - Économiquement, les 35 heures n’ont pas permis de créer d’emplois. Certains se basent sur des études, notamment de l’Insee, mais ils les lisent mal. Ce que disent ces études, c’est que ce sont les mesures d’accompagnement et d’allégement de charges qui ont créé des emplois. Mais les 35 heures en elles-mêmes n’ont pas eu d’impact positif avéré sur l’emploi. Je pense que globalement, on tend à exagérer l’impact des 35 heures, qui sont avant tout une mesure politique. La gauche pense que c’est une mesure emblématique qu’il ne faut surtout pas attaquer pendant que la droite dit que c’est un drame.

 

Certains disent que les 35 heures ont dégradé la compétitivité de la France, êtes-vous d’accord?

 

Eric Heyer - Non, c’est faux. Les chiffres montrent que les parts de marché françaises ont commencé à diminuer à partir de 2001 et 2002. Certains disent que c’est à cause des 35 heures mais en 2001 les économies européennes ont connu plusieurs chocs, notamment l’entrée de la Chine dans l’OMC (Organisation mondiale du commerce, NLDR) et la forte appréciation de l’euro par rapport au dollar. Le troisième choc, c’est que l’Allemagne a mis en place l’agenda Schröder de baisse du coût du travail quand la France a mis en œuvre les 35 heures. Avec tout cela, la France a perdu en compétitivité et a perdu des parts de marché, tout comme d’autres pays européens tels que l’Espagne ou l’Italie. Si on regarde l’évolution des coûts salariaux unitaires en France entre 1997 et 2002, ils ont d’ailleurs progressé dans la moyenne et n’ont pas augmenté plus que la moyenne de la zone euro.

 

Nicolas Bouzou - Les 35 heures ne sont pas responsables du manque de compétitivité de la France, qui date de la fin des années 1990. Lorsque les 35 heures ont été mises en œuvre, il y a eu une accélération de la baisse de nos parts de marché à l’international et une accélération de la désindustrialisation. Mais c’est surtout lié à la montée en puissance de pays émergents, comme la Chine, et au fait que l’Allemagne ait renforcé sa compétitivité. Les 35 heures n’ont pas été positives pour l’économie française mais ce n’est pas un drame, comme certains le disent. Ça a un peu contribué à dégrader notre compétitivité mais ce n’est pas le seul élément: on n’a pas assez investi dans l’innovation, notre industrie n’a pas réussi à monter en gamme et la grille salariale a beaucoup augmenté dans l’industrie car on revalorisait le Smic tous les ans.

 

Dans quels secteurs ont été appliquées les 35 heures et quel a été leur impact? Certains observateurs évoquent une forte hausse de la productivité…

 

Eric Heyer - Les grandes entreprises industrielles y ont gagné mais les petites boîtes moins, car pour être gagnant il fallait pouvoir se réorganiser et avoir beaucoup de salariés au niveau du Smic. Certains secteurs ont aussi été complètement désorganisés. La loi Aubry I était facultative mais est devenue une réalité en 2000. On a dit aux entreprises «vous avez 2 ans et demi pour vous préparer à ce choc» mais l’administration ne s’est pas préparée. L’hôpital a par exemple été complètement désorganisé: manque d’infirmières, heures supplémentaires gigantesques non payées…. Ça été très mal géré, il a même fallu aller chercher des infirmières en Espagne. Selon les secteurs, la baisse du temps de travail n’a pas eu la même incidence. Dans l’industrie on est passé au travail en 3×8: on a augmenté le temps de travail des machines et on a augmenté la durée d’utilisation des équipements. Les 35 heures, c’était surtout pour l’industrie. Il faut aussi noter que les 35 heures payées 39 ont été compensées par une hausse de la productivité horaire. Les cadres, qui étaient au forfait jours, ont vu une hausse de leurs jours de congé. Ils sont passés de 220 jours à 210 jours de travail par an mais avec une réaffirmation de la durée journalière de travail de 13 heures. Globalement, on a dit aux cadres «tu as 10 jours de repos en plus mais tu dois faire la même tâche qu’avant». Pour un cadre, la réduction du temps de travail a été difficilement compréhensible.

 

Nicolas Bouzou - Les 35 heures ont surtout été appliquées dans certains secteurs, comme dans les industries à faible et moyenne valeur ajoutée. Avec la diminution du temps de travail, le coût horaire du travail dans l’industrie a augmenté malgré les allégements de charges. La mise en place a été catastrophique dans la fonction publique hospitalière, les gens ont fait des heures supplémentaires qu’on ne pouvait plus leur payer. Au niveau de la productivité ça n’a pas été bon car ça a contraint les gens à faire beaucoup de travail dans un temps diminué. Or il faut aujourd’hui des modes de travail plus flexibles, avec la possibilité de travailler un peu chez soi ou le week-end. Finalement, les 35 heures ont conduit à «charger la barque». Sans s’avancer, on peut imaginer que ça a eu une responsabilité dans l’augmentation des burn-out.

 

Vingt ans après, que reste-t-il des 35 heures?

 

Eric Heyer - Les 35 heures n’ont en réalité duré que de 1998 à 2002. Elles ont été progressivement détricotées dès janvier 2003: les lois Fillon de 2003 ont donné des baisses de cotisations à tout le monde et augmenté le contingent d’heures supplémentaires qui était jusqu’alors de 130 heures par an et par salarié. Ce qu’il reste, c’est la durée légale de 35 heures, c’est-à-dire qu’à partir de 35 heures, on fait des heures supplémentaires. Il y a aussi de plus en plus de salariés qui sont au forfait annuel de 1607 heures. Il reste aussi un peu les baisses de cotisations puisque Martine Aubry avait rajouté 12 milliards de baisses de cotisations pour les entreprises qui font les 35 heures. On peut aussi dire que ça a changé le rapport des Français au travail car ça les a incités à travailler moins.

Nicolas Bouzou - Ce qu’il reste des 35 heures, c’est un cadre rigide en matière de temps de travail: soit vous êtes au forfait, soit on comptabilise le nombre d’heures que vous faites et vous devez pointer le matin et le soir. C’est un management d’outre-tombe. Le management doit aujourd’hui être plus flexible, notamment dans les entreprises de services, il faut valoriser l’intelligence et laisser les gens travailler de chez eux, dans les transports… Plutôt que de garder les gens enfermés dans l’entreprise. Il reste aussi des choses qui n’étaient pas stupides dans les lois Aubry comme l’annualisation du temps de travail. Les 35 heures ont été assouplies et contournées ces dernières années car les négociations de branches et d’entreprises ont permis d’avoir plus de latitude mais il y a un aspect symbolique qui reste: cet aspect est très fort vis-à-vis des investisseurs étrangers. Les 35 heures ont aussi participé à valider dans le débat public l’idée selon laquelle la baisse du temps de travail était bonne pour l’économie, dans la lignée du livre de Jeremy Rifkin en 1996 sur la «Fin du travail». Sa grande théorie était de dire que la technologie baissait le nombre d’emplois et qu’il fallait partager le travail. Pour ma part, je pense que plus on travaille, plus il y a de travail.

Serait-il souhaitable de mettre fin aux 35 heures? Les entreprises le veulent-elles?

 

Eric Heyer - On est resté à une durée légale à 35 heures car beaucoup d’accords ont été signés durant cette période. Personne ne veut revenir à la situation de 1997 – en réaugmentant la durée légale sans compensation – car aujourd’hui il y a la baisse des cotisations, l’annualisation du temps de travail et la possibilité de réorganiser la production. Les lois Aubry, c’est un tout.

Nicolas Bouzou - Je ne suis pas sûr que les entreprises veuillent sortir du cadre des 35 heures. Ce serait stupide de passer à 39 heures, tout comme ce serait stupide de passer à 32 heures. Le vrai enjeu, c’est d’appréhender autrement le temps de travail car nous sommes dans une économie servicielle. Le débat devrait notamment porter sur le télétravail. Aujourd’hui, la technologie fait que le temps de travail est très difficile à appréhender.

2017 – France 2 : drôle de débat final de premier tour

2017 France 2 : drôle de débat final de premier tour

 

 

Finalement France 2 aura son grand débat présidentiel avec l’audience et la recette de la publicité qui va avec. De quoi redorer un peu le blason de la chaîne publique après les succès enregistrés par des chaînes privées lors  des précédentes confrontations. Mais il ne s’agira pas d’un véritable débat mais d’une succession d’interventions de chacun des candidats, ce qui promet une émission particulièrement fastidieuse. En cause, évidemment le nombre de candidats qui rend l’exercice classique de confrontation particulièrement lourd. Il y a aussi la crainte chez les favoris d’offrir un espace d’expression à des prétendants qui ne représentent pas grand-chose mais qui peuvent jouer leur va-tout et déstabiliser les favoris. Mélenchon, Nathalie Arthaud, Marine Le Pen, François Asselineau, Benoît Hamon, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou, Emmanuel Macron, Jacques Cheminade, Jean Lassalle et François Fillon se succéderont dans cet ordre – tiré au sort – pour répondre aux questions de David Pujadas et Léa Salamé. Ils disposeront ensuite d’une « carte blanche » lors de laquelle ils pourront aborder le sujet de leur choix, précise France Télévisions dans un communiqué publié mardi. A la fin de la soirée, les candidats auront 2 minutes trente pour un éventuel droit de réponse et pour conclure dans cet ordre : Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, François Fillon, Philippe Poutou, Jean Lassalle, Jacques Cheminade, François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, Emmanuel Macron et Marine Le Pen. « Le déroulé de l’émission a été acté par les représentants des 11 candidats en présence des responsables de France Télévisions et de Radio France », co-partenaire de l’émission avec Facebook, indique France 2. Plusieurs prétendants à l’Elysée, à l’image de Jean-Luc Mélenchon, avaient jugé trop « tardive » la tenue d’un débat, à trois jours du premier tour de l’élection. Un premier débat a réuni le 20 mars sur TF1 cinq des onze candidats à l’élection présidentielle, un exercice inédit dans l’histoire politique française qui a été suivi par 9,8 millions de téléspectateurs. Un deuxième débat en présence des onze candidats s’est tenu le 4 avril sur CNEWS et BFM TV et a été regardé par 6,3 millions de personnes.




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