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Une petite croissance à 0,2% pour la fin 2023

Une petite croissance à 0,2% pour la fin 2023

Le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait croître de 0,2% au dernier trimestre de l’année 2023, a indiqué mercredi 10 janvier la Banque de France, révisant en hausse sa précédente estimation de croissance (0,1%). Si jamais les 0,2% attendus par la Banque de France au quatrième trimestre se confirmaient et que le chiffre de croissance des trois autres trimestres de l’année 2023 n’était pas révisé, la croissance française pour l’ensemble de l’année atteindrait alors 0,9%, a expliqué Olivier Garnier, le chef économiste de la banque centrale.

Le gouvernement parie, lui, sur une croissance d’1% en 2023, après 2,5% en 2022. La révision à la hausse de la croissance du 4e trimestre résulte d’une «bonne surprise sur l’activité en décembre», qui a progressé à une vitesse «un peu plus soutenue que ce qui était anticipé» par les chefs d’entreprise, selon Olivier Garnier. L’industrie a ainsi connu une expansion de son activité, en particulier dans la chimie, la pharmacie, l’automobile et la métallurgie, là où les patrons s’attendaient plutôt à un tassement.

Dans les services, la croissance de l’activité a été plus forte que prévu en décembre. Enfin, dans le bâtiment, l’activité a continué de progresser dans le second œuvre et s’est stabilisée dans le gros œuvre.

Pour le mois de janvier» 2024, l’activité progresserait, mais moins vite qu’en décembre, dans l’industrie et les services, tandis que celle du bâtiment se contracterait. Le pessimisme règne sur les carnets de commandes: dans le gros œuvre, ils ont atteint en décembre leur plus bas niveau depuis septembre 2014.

Routière: Fin du retrait de points pour les «petits» excès de vitesse

sécurité Routière: Fin du retrait de points pour les «petits» excès de vitesse

Les excès de vitesse inférieurs à 5km/h ne seront plus sanctionnés d’un retrait de points à partir du 1er janvier

Les petits excès de vitesse inférieure à 5 m ne feront plus l’objet d’un retrait :( ce qui se pratique déjà). Par contre , il y aura sans doute maintient
d’une amende.

Une mesure sans doute de simplification mais qui aurait pris tout son sens en matière de sécurité routière si on avait pris en compte le caractère de dangerosité des portions contrôlées. 5 km en plus en zone à 80 ou 90 est a priori moins dangereux qu’un dépassement en zone agglomérée qui concentre une très grande partie des accidents de personnes.

EN matière de sécurité routière, la régulation de vitesse aurait beaucoup à gagner à tenir compte du caractère accidentogène réel.

La fin de la neige ?

La fin de la neige ?


Du fait du réchauffement climatique on assiste progressivement à une disparition quasi totale de la neige sauf en altitude. Il y a déjà des dizaines d’années que les paysages enneigés à Noël – et même plus tard- ont disparus. En fait, c’est la douceur du temps qui rend les températures incompatibles avec la neige.,Sur le plan économique c’est évidemment un drame pour un certain nombre de stations de ski situées en dessous de 1500 m et qui sont appelés à disparaître. Avec des conséquences terribles sur le commerce et le prix de l’immobilier Et même dans les régions de l’Est, la neige n’est plus qu’un souvenir à Noël comme le rappelle le Figaro.


À Besançon (Doubs), par exemple, le dernier Noël «blanc» remonte à 2010. Selon les prévisions, ce sera cette année le treizième Noël sans neige au sol dans la ville proche de la frontière suisse. «Une telle série de «Noëls verts» ne s’est jamais produite à Besançon depuis 1949», rappelle le service météorologique. Depuis 74 ans, la commune n’a connu que dix années avec de la neige au sol le 25 décembre.

Besançon n’est pas un cas isolé. Depuis 2000, Strasbourg n’a connu qu’un seul épisode neigeux le 25 décembre, en 2010. Il en va de même pour Caen, Paris, Nevers ou Montauban.

Le phénomène remonte à encore plus loin pour certaines communes, selon les données de Météo France : 1961 pour Rennes, 1962 pour Biarritz, Marseille et Brest, 1970 pour Poitiers ou encore 1996 pour Nantes et Mulhouse.

En Bretagne, la probabilité d’un Noël «blanc» en 2050 sera de 0%
Selon une modélisation du service européen sur le changement climatique Copernicus, les probabilités de vivre des Noëls «blancs» vont diminuer, voire disparaître, dans certaines régions si le réchauffement climatique dépasse les 3°C d’ici à 2100 – il s’agit du pire des scénarios anticipés par l’Institut Copernicus.

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Strasbourg, Besançon, Paris, … Ces villes o

Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Depuis le début de l’année, le bitcoin a progressé de plus de 160%, à 43.500 dollars. L’avenir semble tout aussi radieux pour le jeton star en 2024.Mais dont le plus haut était à 62 000 $ fin 2021.Le bitcoin qui est aussi un extraordinaire moyen de profit demeure aussi un outil monétaire à grand risque car il ne repose sur aucun actif et dépend surtout du rapport entre la demande et l’offre limitée comme l’indique un article de Radio France.


Le bitcoin, est une cryptomonnaie. Elle a été lancée en 2009, en réaction à la crise bancaire et à la faillite de Lehman Brothers.
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Ne faisant plus confiance aux banques, un certain Satoshi Nakamoto – que personne ne connaît – a imaginé une monnaie indépendante des Etats, indépendante des banques centrales, et bien sûr indépendante des banques commerciales.
Une monnaie dont la sécurité est assurée par un mécanisme de cryptage, complètement décentralisé: c’est en fait un réseau d’ordinateurs qui garantit la fiabilité de la monnaie et le suivi des transactions.

Pour fournir ce service, les propriétaires de ces ordinateurs à forte puissance de calcul sont rémunérés en bitcoin, qu’ils peuvent revendre. Plus il y a de transactions, plus il y a de bitcoins. Mais dès le départ le créateur a dit qu’il n’y aurait jamais plus de 21 millions de bitcoins en circulation. Et on y est presque.
C’est ce nombre limité, qui crée une forme de rareté et fait flamber le prix .

Le bitcoin, c’est un peu comme l’or: il existe en quantité limitée, ce qui en fait une valeur refuge.

Aujourd’hui, le bitcoin est la plus ancienne des crypto-monnaies, presqu’une institution. Les financiers les plus traditionnels, ceux qui travaillent pour les caisses de retraites ou les grandes fortunes, lui font confiance.

Et puis, on constate que beaucoup d’investisseurs achètent les bitcoins pour les garder et ne les revendent jamais. Ce qui ajoute à la rareté et contribue à la hausse.

En n finance, tout est relatif. Certains investisseurs s’inquiètent moins de cette bulle que de l’envolée des dettes des Etats, qui ne cessent d’augmenter pour faire face à la pandémie. Ils pensent que cela finira par créer de l’inflation et par peser sur leur épargne traditionnelle et sur les monnaies comme le dollar ou l’euro.

Ils savent qu’il y a un risque mais pas plus qu’en achetant des actions Tesla ou Amazon qui font les montagnes russes.
Et puis ne vous y trompez pas : ils n’en ont pas tant que cela, des bitcoins. Ce marché, ce n’est encore que 5% du marché de l’or. Une toute petite partie de l’épargne mondiale donc.

Alors que la valorisation du bitcoin est désormais comparable à celle de la période faste du début 2022, à 769 milliards de dollars, rien ne semble stopper le développement de ce marché en 2024. Début décembre, l’ether, la deuxième crypto-devise associée au réseau Ethereum, a également atteint son plus haut niveau en un an et demi, à 2.274 dollars.

L’an prochain, deux moteurs sont attendus pour le jeton star. D’abord, la perspective de la fin de la remontée des taux d’intérêt annoncée pour l’an prochain qui va desserrer l’étau sur les investissements, le bitcoin suivant traditionnellement la courbe des valeurs tech sur le Nasdaq. Ensuite, la probable validation à venir des autorités américaines d’autoriser un fonds indiciel (ETF) en bitcoins au comptant.

Résultat, l’engouement pour les cryptomonnaies se montre solide. En France, les nouveaux investisseurs se tournent davantage vers les cryptoactifs : ils sont 54% à y avoir investi, contre 25% des investisseurs traditionnels, selon une étude de l’Autorité des marchés financiers français (AMF) publiée en novembre.

Le but reste cependant peu transparent et se caractérise surtout par une grande spéculation avec de très forts à coup de valorisation. Il pourrait aussi être menacé par l’éventualité de la création officielle de cryptomonnaies par les banques centrales.

Politique: Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Politique: Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Difficile de considérer que c’est la fin d’un courant politique qui en réalité ne s’est jamais installé dans le paysage politique. Le macronisme, c’est en effet une sorte de même temps contradictoire. Mais cette fois, la majorité elle-même éclate sous les contradictions. Bref le début de la fin sans doute pour le macronisme en crise politique. En effet à l’occasion du vote de la loi immigration, les soutiens aux textes sont plus enthousiastes chez les « républicains » et l’extrêmes droite que dans la majorité. Bref un texte obtenu avec un soutien non souhaité mais réel du RN.

Dans cette affaire Macron perd la main sur sa majorité qui progressivement va éclater entre les responsables qui penchent à gauche et les responsables qui pencheraient plutôt à droite. De toute manière, le calendrier va confirmer l’état de crise car de plus en plus de responsables de la majorité vont prendre de la distance par rapport à un président qui ne maîtrise plus grand-chose y compris dans son propre parti.

Le texte immidration a en effet mis le feu aux poudres dans la majorité présidentielle et le gouvernement, avec notamment la démission du ministre de la Santé Et le vote contre de 25 % des députés macronistes.

Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, n’est pas le seul ministre hostile à la loi votée mardi soir. Figurent également d’autres ministres Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), Patrice Vergriete (Logement) ou encore Clément Beaune (Transports).

Selon un député Renaissance, macroniste de la première heure, le soutien du RN est un « baiser de la mort pour la majorité ». « On est dans la main du RN, on a perdu sur tous les tableaux » et Marine Le Pen « a tout gagné », a de son côté confié à l’AFP une députée du groupe centriste.

Depuis le vote de la CMP, le RN mais aussi LR se gargarisent en effet du contenu du texte – « notre texte », selon le président de LR Éric Ciotti- , qui traduit selon Marine Le Pen une « victoire idéologique du Rassemblement national puisqu’il est inscrit maintenant dans cette loi la priorité nationale ».

Numériquement, les voix du RN ont pourtant pencher la balance. Et pour cause : les divisions sont telles au sein du camp présidentiel que le projet de loi controversé adopté mardi par une commission parlementaire à l’issue d’un accord entre la droite et la majorité risquait de ne passer, à l’Assemblée nationale, que grâce aux voix des députés de Marine Le Pen.

Les opposants à un texte trop dur ont également reçu le soutien du Medef, par la voix de son patron Patrick Martin, qui a souligné que l’économie française aurait « massivement » besoin de « main-d’œuvre immigrée » dans les prochaines décennies. Parallèlement, une cinquantaine d’associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’Homme, dénoncent le texte « le plus régressif depuis au moins 40 ans » en France.

Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Difficile de considérer que c’est la fin d’un courant politique qui en réalité ne s’est jamais installé dans le paysage politique. Le macronisme, c’est en effet une sorte de même temps contradictoire. Mais cette fois, la majorité elle-même éclate sous les contradictions. Bref le début de la fin sans doute pour le macronisme en crise politique. En effet à l’occasion du vote de la loi immigration, les soutiens aux textes sont plus enthousiastes chez les « républicains » et l’extrêmes droite que dans la majorité. Bref un texte obtenu avec un soutien non souhaité mais réel du RN.

Dans cette affaire Macron perd la main sur sa majorité qui progressivement va éclater entre les responsables qui penchent à gauche et les responsables qui pencheraient plutôt à droite. De toute manière, le calendrier va confirmer l’état de crise car de plus en plus de responsables de la majorité vont prendre de la distance par rapport à un président qui ne maîtrise plus grand-chose y compris dans son propre parti.

Le texte immidration a en effet mis le feu aux poudres dans la majorité présidentielle et le gouvernement, avec notamment la démission du ministre de la Santé Et le vote contre de 25 % des députés macronistes.

Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, n’est pas le seul ministre hostile à la loi votée mardi soir. Figurent également d’autres ministres Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), Patrice Vergriete (Logement) ou encore Clément Beaune (Transports).

Selon un député Renaissance, macroniste de la première heure, le soutien du RN est un « baiser de la mort pour la majorité ». « On est dans la main du RN, on a perdu sur tous les tableaux » et Marine Le Pen « a tout gagné », a de son côté confié à l’AFP une députée du groupe centriste.

Depuis le vote de la CMP, le RN mais aussi LR se gargarisent en effet du contenu du texte – « notre texte », selon le président de LR Éric Ciotti- , qui traduit selon Marine Le Pen une « victoire idéologique du Rassemblement national puisqu’il est inscrit maintenant dans cette loi la priorité nationale ».

Numériquement, les voix du RN ont pourtant pencher la balance. Et pour cause : les divisions sont telles au sein du camp présidentiel que le projet de loi controversé adopté mardi par une commission parlementaire à l’issue d’un accord entre la droite et la majorité risquait de ne passer, à l’Assemblée nationale, que grâce aux voix des députés de Marine Le Pen.

Les opposants à un texte trop dur ont également reçu le soutien du Medef, par la voix de son patron Patrick Martin, qui a souligné que l’économie française aurait « massivement » besoin de « main-d’œuvre immigrée » dans les prochaines décennies. Parallèlement, une cinquantaine d’associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’Homme, dénoncent le texte « le plus régressif depuis au moins 40 ans » en France.

Voiture électrique : fin brutale des aides à l’achat en Allemagne

Voiture électrique : fin brutale des aides à l’achat en Allemagne


L’Allemagne vient sans doute de s’apercevoir un peu tardivement que la politique de soutien à l’achat de voitures électriques bénéficiait surtout à l’industrie chinoise. Du coup brutalement il vient d’être mis fin aux bonus à l’achat d’une voiture électrique. Il y a dans cette décision des motifs financiers et notamment une plus grande rigueur budgétaire mais aussi des arguments économiques et technologiques. En effet l’Allemagne comme d’ailleurs les autres pays constructeurs en Europe ne construisent pas vraiment de voitures électriques, ils assemblent plus de 50 % d’éléments en provenance de la Chine. Et les impôts financent ainsi l’industrie chinoise par ailleurs soutenu par son électricité bon marché produite par des centrales au charbon. En France au contraire alors que la situation financière est beaucoup plus catastrophique qu’en Allemagne les finances publiques aident à acheter des voitures électriques pour partie construite en Chine.

Un total de 10 milliards d’euros ont déjà été alloués pour quelque 2,1 millions de véhicules électriques depuis 2016, selon le ministère de l’Economie. Les fleurons de l’industrie automobile allemande affrontent avec difficulté la transition vers l’écomobilité, Ce qui explique leur collaboration avec des partenaires chinois.

car les constructeurs allemands sont confrontés à la concurrence de leurs rivaux chinois, alors que la Chine est l’un de leurs principaux marchés. Les Chinois accroissent massivement leur industrie automobile car ils ont des consommateurs.Et en plus De l’électricité massive à bas prix grâce au charbon pour faire fonctionner le parc électrique existant.

Le marché automobile allemand est ainsi reparti à la baisse en novembre, pénalisé par les modèles électriques. Au total, 245.701 voitures ont été immatriculées en Allemagne le mois dernier, soit une baisse de 5,7% par rapport à novembre 2022, a indiqué l’Agence fédérale pour l’automobile (KBA).

Alors que le prix des voitures électriques reste, selon lui, 10 à 12% supérieurs à un modèle traditionnel équivalent, il a appelé les constructeurs à proposer des modèles électriques d’entrée de gamme « dans tous les segments », et pas seulement les petits véhicules, « afin de démocratiser le processus global de décision d’achat ».

Cette décision de supprimer les aides à l’achat d’un véhicule électrique reflète aussi la difficulté de l’Allemagne à boucler son budget. Mercredi dernier, le chancelier allemand et sa coalition sont parvenus à un accord de dernière minute pour respecter à nouveau l’an prochain sa règle de stricte limitation du déficit public.

Conséquence : la Banque centrale allemande a nettement abaissé sa prévision de croissance pour 2024. La Bundesbank table désormais sur une hausse du PIB de 0,4% l’an prochain en Allemagne, contre 1,2% dans ses dernières prévisions de juin. Pour 2023, elle voit la récession se limiter à 0,1%, contre 0,3% estimé précédemment.

Énergies fossiles : la fin n’est pas pour demain !

Énergies fossiles : la fin n’est pas pour demain !

Le texte final ne contient pas le terme « éliminer » les combustibles fossiles, ou « phase-out » en anglais. Et pour cause : il s’agissait d’une ligne rouge très claire des Etats pétroliers et gaziers. À la place, il est question de « transitionner hors » [s'éloigner, ndlr] (« transitioning away ») de ces sources d’énergie. Or, cette expression reste floue.

Interview de Francis Perrin, directeur de recherche et professeur à l’IRIS et spécialiste des questions énergétiques dans le monde arabe. Professeur à l’École de Management de la Sorbonne, à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires et à l’Université Inter-Ages du Dauphiné, Francis Perrin a rejoint en 1991 le Centre arabe d’études pétrolières, dont il a dirigé l’ensemble des publications de 2001 à 2012. Entre 1991 et 2000, il a également été rédacteur en chef de Pétrole et Gaz Arabes. Professeur à l’École de Management de la Sorbonne, à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires et à l’Université Inter-Ages du Dauphiné, Francis Perrin a rejoint en 1991 le Centre arabe d’études pétrolières, dont il a dirigé l’ensemble des publications de 2001 à 2012. Entre 1991 et 2000, il a également été rédacteur en chef de Pétrole et Gaz Arabes. Interview dans la Tribune.

Selon vous, qu’est-ce qui a poussé les pays pétroliers à accepter le texte final de la COP28, alors qu’ils rejetaient d’abord vigoureusement tout appel à sortir progressivement des combustibles fossiles ?

Le texte final de la COP28 a été approuvé par consensus. Autrement dit, les 195 signataires de l’accord de Paris de 2015 (194 pays et l’Union européenne) — ce traité qui les contraint à limiter la hausse des températures nettement en dessous de +2°C d’ici à la fin du siècle — sont tombés d’accord à l’unanimité. Y compris les 23 pays de l’OPEP [organisation des pays exportateurs de pétrole - 13 membres, ndlr] et de l’OPEP+ [10 membres supplémentaires, ndlr], qui ont estimé que la formulation retenue sur les énergies fossiles leur convenait.

Pourtant, celle-ci va plus loin que le projet d’accord présenté lundi par la présidence émiratie. Alors que dans cette première version, les Etats étaient invités à prendre différentes mesures, parmi lesquelles « la réduction de la production et de la consommation d’énergies fossiles », le texte finalement adopté les « appelle » à contribuer aux efforts mondiaux pour entamer « une transition hors » de ces combustibles. Nous sommes ainsi passés d’une formule molle, à la carte, à une incitation plus marquée.

Pour convaincre les pays pétroliers et gaziers d’accepter ces avancées, le président de la COP28, Sultan Al Jaber, a joué un rôle très important. Il a su tirer profit de ses multiples casquettes, de ministre émirati de l’industrie mais aussi et surtout de PDG du groupe pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company). En effet, il connaît bien le monde des énergies fossiles et ses décideurs, les Emirats arabes unis faisant d’ailleurs eux-mêmes partie de l’OPEP+. Ce réseau lui a permis d’arrondir les angles, et de convaincre d’autres pays arabes que ce qu’il proposait était acceptable, pour ne pas gâcher la fête.

Sur le sujet des hydrocarbures pourtant, les positions de son pays ne sont pas différentes de celles des Saoudiens. Mais en tant qu’hôte de la COP28, il souhaitait à tout prix remporter une victoire diplomatique. En ce sens, il y a un avantage à ce que cette conférence se soit déroulée à Dubaï, et qu’elle ait été présidée par un magnat du pétrole.

Néanmoins, ne faisons pas passer des vessies pour des lanternes : en dépit des talents et des relations d’Al Jaber, si des pays de l’OPEP+ avaient estimé que le compromis final leur était trop préjudiciable, ils n’y auraient pas consenti. Ils savent parfaitement lire un texte ; le jeu a ses limites.

Quelles contreparties ont-ils obtenues ?

D’abord, le texte final ne contient pas le terme « éliminer » les combustibles fossiles, ou « phase-out » en anglais. Et pour cause : il s’agissait d’une ligne rouge très claire des Etats pétroliers et gaziers. À la place, il est question de « transitionner hors » [s'éloigner, ndlr] (« transitioning away ») de ces sources d’énergie. Or, cette expression reste floue. Ce sont les charmes de la diplomatie : pour certains, cela signifie qu’il est temps de s’en détourner ; pour d’autres, qu’il faut simplement en réduire progressivement la part au global. Chacun voit midi à sa porte, d’autant qu’il n’y a aucun calendrier si ce n’est un appel à accélérer pendant cette décennie.

D’ailleurs, la transition énergétique est déjà une réalité industrielle, même si ce n’est pas assez rapide. On assiste à une montée en puissance des énergies renouvelables, dans laquelle les pays pétroliers eux-mêmes investissent. Ainsi, la part du charbon, du pétrole et du gaz va forcément diminuer – COP28 ou pas -, ce qui ne signifie pas pour autant qu’elles vont disparaître.

Deuxièmement, un paragraphe a été ajouté dans la nuit de mardi à mercredi sur les « carburants de transition » (« transition fuels »). Celui-ci a été largement interprété, à juste titre, comme concernant le gaz naturel. En effet, le texte reconnaît que ce combustible fossile moins polluant que le charbon peut jouer un rôle important dans la transformation des mix énergétiques, tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement de chacun. Sans cette phrase, pas sûr qu’il y aurait eu un consensus !

Enfin, le document insiste lourdement sur l’importance de la souveraineté nationale. Il rappelle à maintes reprises qu’il faut tenir compte des spécificités de chaque pays, mais aussi que l’éloignement des combustibles fossiles doit se faire de façon juste, ordonnée et équitable. Qu’est-ce que ça veut dire ? Chacun en tirera ses propres conclusions. Sans cette latitude dans l’interprétation, il n’y aurait en réalité jamais eu d’accord. Avec ce compromis, les pays pétroliers et gaziers pensent qu’ils ont encore de beaux jours devant eux pour exploiter leurs ressources fossiles.

Cela remet-il en question l’intérêt des COP, qui exigent de s’entendre à l’unanimité malgré des situations bien différentes d’un pays à l’autre ?

Les COP ont le grand mérite – et la grande faiblesse – de réunir tout le monde autour de la table. En fonctionnant sur le principe du consensus, elles limitent forcément la possibilité de décrocher un accord ambitieux, contrairement à un vote à la majorité. Il n’empêche : parmi les acteurs étatiques, personne ne plaide pour arrêter ce processus. D’autant que ces réunions sont aussi l’occasion pour certains pays de former des sous-groupes autour de tel ou tel engagement, comme sur la réduction des émissions de méthane à la COP26.

Par ailleurs, l’accord de Paris issu de la COP21, qui avait la particularité d’être un traité international, a eu un effet incontestable sur le secteur financier. Aujourd’hui, beaucoup de banques prennent cet engagement comme référence dans leurs politiques de désinvestissement. D’ailleurs, en réaction à la COP28, le Crédit Agricole vient d’annoncer qu’il s’engagerait à ne plus financer de nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles et à réduire de 75% le CO2 émis par les projets financés sur le pétrole et le gaz d’ici à 2030. On voit bien que quelque chose se passe.

Attention cependant : cela ne signifie pas que l’ensemble du système financier mondial est aligné sur cet objectif, loin de là. La preuve : à ce jour, je ne connais pas un seul grand projet pétrolier ou gazier dans le monde qui ne soit pas parvenu à trouver des sources de financement suffisantes.

La fin du « panier anti inflation »… mais pas de l’inflation

La fin du « panier anti inflation »… mais pas de l’inflation

Le ministre de l’économie va supprimer le ridicule et fameux panier de l’inflation qu’il avait mise en place pour prouver que les prix des biens essentiels notamment alimentaires évoluaient vers la baisse. C’est évidemment le contraire qui s’est produit puisque la hausse continue et même en 2024 sur les produits alimentaires pourrait atteindre encore 2 à 3 % qui s’ajoutent évidemment hausse précédente.

Le ministre de l’économie s ‘est encore faussement enflammé vis-à-vis des résultats économiques du pays. Non seulement l’activité est aujourd’hui sur un plateau de stagnation (-0, 1 % pour le PIB pour le dernier trimestre mais contrairement à ce qu’il affirme, les résultats concernant l’inflation sont médiocres par rapport à ceux de l’union européenne. En effet si en 2022 l’inflation en France était inférieure à la moyenne européenne, en revanche pour 2023 c’est le contraire puisque l’inflation européenne a chuté à 2,4 % en novembre 2023 pour un taux de 3,8 % en France selon l’indice des prix à la consommation harmonisée d’Eurostat.

Au regard de la moyenne, les résultats de la France sont très mauvais et l’inflation est loin d’être réduite. Notamment concernant les biens de première nécessité et les produits alimentaires. On ne constate guère d’évolution à la baisse. Tout au plus peut-on constater des augmentations moins importantes à noter aussi des inquiétudes pour 2024 avec toute une série d’augmentations dans les assurances, les mutuelles, l’électricité d’autres produits et services où on prévoit parfois des augmentations jusqu’à 10 %.

Cette inflation qui fait du yo-yo en France montre à l’évidence que la régulation des prix par le gouvernement demeure très symbolique en dépit des déclarations.

Une conséquence directe c’est le changement de comportement des ménages qui ont réduit le volume de leurs achats de produits alimentaires et autres produits essentiels de 10 à 15 %.

COP 28 et pétrole: Vraisemblablement pas de date pour la fin

Cop 28 et pétrole: Vraisemblablement pas de date pour la fin

COP 28 : vraisemblablement pas de date pour la sortie du pétrole

Le texte final, compte tenu des contradictions et autres positions fera sans doute simplement une allusion au déclin inévitable et nécessaire du pétrole mais sans indiquer de date. Si on s’est mis relativement facilement d’accord sur la progression des énergies alternatives d’autant qu’elles sont encore assez marginales par contre, il paraît vraisemblable qu’on ne se mettra pas sur une position commune pour fixer la date de sortie du pétrole, même à une échéance lointaine. L’OPEP est d’ailleurs monter au créneau pour faire capoter toute hypothèse d’accord dans ce domaine. Un accord cependant aussi sur la création d’un fonds d’aide aux pays pauvres victimes du dérèglement climatique ; un fond toutefois basé sur le volontariat et qui reste à préciser dans son ampleur et ses modalités. Et de toute façon un montant assez symbolique par rapport aux enjeux

Pour les énergies fossiles, : certains parlent de « sortie progressive » des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), d’autres de « sortie juste et ordonnée ».

D’autres encore, notamment parmi les pays pétroliers, plaident pour intégrer les techniques de captage et de stockage du carbone dans la rédaction du texte (« unabated »), une manière de contourner le problème en se concentrant sur une sortie des émissions et non sur une sortie des fossiles.

Certains pays sont foncièrement opposés à toute mention des énergies fossiles dans le texte final, notamment l’Arabie saoudite et la Chine. Les plus virulents ont même fait planer la menace d’une sortie de l’Accord de Paris si une telle mention était retenue dans la décision finale.

Si la sortie des énergies fossiles ne parvient pas à s’imposer, il faudra peut-être se contenter des autres volets du paquet énergie, à savoir le doublement des économies d’énergie et le triplement des investissements dans les énergies renouvelables au niveau mondial d’ici à 2030. Mais là encore, l’Inde et la Chine ont fait entendre des voix discordantes.

Crimes et Violences : mettre fin au déni de réalité qui masque l’impuissance de l’Etat

Crimes et Violences : mettre fin au déni de réalité qui masque l’impuissance de l’Etat

Le pouvoir, les médias et les élites se réfugient souvent dans le déni de réalité pour masquer l’impuissance de l’État et l’ampleur du phénomène. Ainsi le plus souvent, on tente de transformer en faits divers des attentats mortels qui pourtant traduisent un phénomène plus général de violence, d’insécurité voire de racisme. Bref on refuse de voir la réalité de cette violence et du risque de décomposition de la société. Les Français qui vivent au quotidien l’insécurité en tout cas l’observent de près sont beaucoup plus pertinents concernant la nature et l’ampleur du phénomène. Ce n’est pas par hasard s’ils estiment notamment à hauteur de 91 % que le recul de l’autorité est un problème majeur dans la société française et que 87 % considèrent que la justice est trop laxiste.

Pour 91% des Français interrogés, le recul de l’autorité est un problème majeur dans la société française. Ils sont très nombreux (87%) à considérer que la justice est trop laxiste et une majorité de Français (58%) à estimer que la violence se répand dans toute la société d’après un sondage d’Elabe pour BFM.

Rien d’étonnant à cela; Il faut parfois des mois et des mois pour rendre un jugement et en attendant les présumés coupables sont pour beaucoup en liberté et reprennent leurs activités délinquantes.

Par ailleurs au moment du jugement, on se satisfait trop souvent de peines symboliques comme du sursis.

Certes les prisons ne sont sans doute pas l’outil le plus s’adapté pour réduire l’agressivité des délinquants violents; n’empêche à la place, on ne peut lui substituer des peines avec sursis et des très symboliques sanctions avec travaux d’intérêt général.

Il y a certains délits qui méritent purement et simplement la prison dans les conditions actuelles. Mais pour beaucoup notamment chez les jeunes, il convient évidemment d’imaginer des établissements spécialisés visant à permettre les bases de la culture française, les valeurs de la société, les connaissances fondamentales, la valeur travail et la discipline.

Crise climat: un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Crise climat: un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Les événements météorologiques extrêmes illustrent la violence du dérèglement climatique déjà en cours et démontrent l’urgence d’une refonte de nos sociétés et de nos modes de vie, alertent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg, la climatologue Marie-Antoinette Mélières et l’écologiste Franck Pupunat.

Le cyclone Otis, qui a ravagé fin octobre Acapulco, est passé en vingt-quatre heures de la catégorie 3 à la catégorie 5. Début novembre, la tempête Ciaran a dévasté une part des côtes françaises et a étendu ses dégâts bien au-delà, à l’intérieur des terres. Même si les tempêtes n’augmentent pas en nombre, ces événements nous rappellent la violence du dérèglement climatique. Non seulement, absorbés que nous sommes par les conflits en cours, nous avons la tête ailleurs, mais, en outre, notre façon de communiquer sur le climat contribue à détourner notre attention.

Continuer à parler d’objectifs pour la fin du siècle, alors que nous sommes d’ores et déjà entrés dans le dur des événements extrêmes, est inadéquat. Le climat est une question immédiate, et non pour la fin du siècle ! Les signaux d’un nouveau système climatique sont manifestes. L’objectif du 1,5 °C de réchauffement n’a plus de sens. Les températures globales moyennes actuelles sur dix ans montrent que le 1,2 °C est déjà atteint.

Fin octobre, les températures moyennes de l’année en cours étaient déjà supérieures de plus de 1,34 °C à la moyenne des températures du XXe siècle, et de 1,54 °C par rapport au XIXe siècle, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, l’agence américaine qui étudie notamment les cyclones. Les 2 °C pour le milieu du siècle sont dans les tuyaux. Et, comme nous allons le voir, les expressions du dérèglement climatique sont déjà hautement destructrices. Or, elles n’augmenteront pas de façon linéaire. Quel est leur état actuel ?

Concernant l’ensemble des océans qui s’étendent entre les latitudes de 60° sud et 60° nord, la température moyenne de surface s’est élevée de près de 0,25 °C par rapport à l’année précédente, à partir d’avril, alors que l’inertie thermique des océans est plus grande que celle des continents 

Gaza :Fin de la trêve et reprise des combats

Gaza :Fin de la trêve et reprise des combats

L’armée israélienne annonce avoir repris les « combats » contre le Hamas, vendredi 1er décembre, faute d’un accord sur une prolongation de la trêve.

La trêve entrée en vigueur le 24 novembre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a expiré ce vendredi 1er décembre au matin, et les combats ont repris entre les belligérants, selon des journalistes de l’AFP sur place.

La trêve a expiré à 7 heures, heure locale, soit 6 heures, heure française. L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir « repris le combat contre l’organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza », alors que les sirènes d’alerte à la roquette retentissaient dans plusieurs localités israéliennes proches de ce territoire.

À Gaza ville, un journaliste de l’AFP a fait part de dizaines de tirs d’artillerie et de frappes aériennes israéliennes.Le mouvement islamiste « a violé la pause opérationnelle en tirant des roquettes vers le territoire israélien », écrit Tsahal sur le réseau social X, en annonçant la reprise des opérations.

Le système de défense antiaérien a « intercepté avec succès un tir depuis la bande de Gaza », a annoncé dans un message à la presse l’armée israélienne, peu avant l’expiration de la trêve avec le Hamas.

Nouvelles libérations. Six otages israéliens ont été libérés dans la nuit par le Hamas, après deux autres en journée – dont la Franco-Israélienne Mia Schem –, et sont rentrés en Israël. Dans la foulée, Israël a libéré trente Palestiniens, tous des femmes et des mineurs détenus dans des prisons israéliennes, en application de l’accord.

Encore de nombreux otages. La trêve a permis jusqu’à présent la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens. Une vingtaine d’étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l’accord. L’armée israélienne a estimé qu’environ 240 personnes avaient été prises en otage.

Climat, un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Climat, un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Les événements météorologiques extrêmes illustrent la violence du dérèglement climatique déjà en cours et démontrent l’urgence d’une refonte de nos sociétés et de nos modes de vie, alertent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg, la climatologue Marie-Antoinette Mélières et l’écologiste Franck Pupunat.

Le cyclone Otis, qui a ravagé fin octobre Acapulco, est passé en vingt-quatre heures de la catégorie 3 à la catégorie 5. Début novembre, la tempête Ciaran a dévasté une part des côtes françaises et a étendu ses dégâts bien au-delà, à l’intérieur des terres. Même si les tempêtes n’augmentent pas en nombre, ces événements nous rappellent la violence du dérèglement climatique. Non seulement, absorbés que nous sommes par les conflits en cours, nous avons la tête ailleurs, mais, en outre, notre façon de communiquer sur le climat contribue à détourner notre attention.

Continuer à parler d’objectifs pour la fin du siècle, alors que nous sommes d’ores et déjà entrés dans le dur des événements extrêmes, est inadéquat. Le climat est une question immédiate, et non pour la fin du siècle ! Les signaux d’un nouveau système climatique sont manifestes. L’objectif du 1,5 °C de réchauffement n’a plus de sens. Les températures globales moyennes actuelles sur dix ans montrent que le 1,2 °C est déjà atteint.

Fin octobre, les températures moyennes de l’année en cours étaient déjà supérieures de plus de 1,34 °C à la moyenne des températures du XXe siècle, et de 1,54 °C par rapport au XIXe siècle, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, l’agence américaine qui étudie notamment les cyclones. Les 2 °C pour le milieu du siècle sont dans les tuyaux. Et, comme nous allons le voir, les expressions du dérèglement climatique sont déjà hautement destructrices. Or, elles n’augmenteront pas de façon linéaire. Quel est leur état actuel ?

Concernant l’ensemble des océans qui s’étendent entre les latitudes de 60° sud et 60° nord, la température moyenne de surface s’est élevée de près de 0,25 °C par rapport à l’année précédente, à partir d’avril, alors que l’inertie thermique des océans est plus grande que celle des continents 

Partis politiques : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon ?

Partis politiques : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon

Le gauchisme effréné du parti de Mélenchon aura entraîné non seulement l’affaiblissement considérable de son image mais aussi celle de son parti, les « Insoumis » et aura aussi favorisé la fin de l’alliance de la NUPES. Aujourd’hui à gauche, tout le monde reprend son autonomie. Les écologistes, le parti socialiste, le parti radical socialiste, le parti communiste et de fait aussi les « Insoumis » bientôt réduits à une petite organisation d’extrême gauche marginale.

La chute est terrible pour le parti de Mélenchon. Ce dernier avait failli se qualifier pour les élections présidentielles. Il a obtenu près de 22 % des suffrages des électeurs, ce qui n’est pas rien. Aujourd’hui les meilleurs sondages lui attribuent pour les élections européennes un maximum de 6 % des voix. Derrière même le parti socialiste, à 9 %. Pourtant un parti qui ne brille pas non plus pour sa clairvoyance et son dynamisme ; qui est aussi très divisé.

Comment en deux ans peut-on passer d’un soutien de 22 % des Français à 6 % ? Tout simplement en s’éloignant progressivement de tous les principes républicains traditionnels de la gauche. En soutenant comme les gauchistes tout ce qui bouge : la révolte les quartiers, le racisme et maintenant le Hamas. Certes le discours est un peu policé- pas toujours d’ailleurs chez certains excités des Insoumis qui de toute évidence non pas leur place au Parlement–mais en arriver à soutenir les violences des terroristes palestinien ou encore objectivement Poutine discrédite le parti des Insoumis quant à son appartenance à une organisation républicaine.

La subtilité sémantique qui consiste pour les Insoumis à considérer les atrocités du Hamas comme des crimes de guerre et non des crimes contre l’humanité dissimule en plus une certaine lâcheté politique.

Il y aura peut-être une autre alliance de gauche mais certainement pas celle fondée en faità partir d’une idéologie clairement gauchiste et communiste. Une idéologie qui mène tout droit vers la dictature. L’idéologie communiste teintée de gauchisme est en effet consubstantielle à la privation des libertés individuelles et collectives. À la privation tout simplement de la démocratie.

D’une certaine manière, par contrecoup les Insoumis et tous les extrémistes y compris chez les écolos auront largement servi les intérêts de l’extrême droite. Par leur positionnement irréaliste, irresponsable et choquant, il donne du crédit à l’autre extrême.

Rien n’est irréversible en politique mais si la gauche a un avenir en 2027 ou plus tard elle devra procéder à son aggiornamento, à sa révolution culturelle et à ses fondements idéologiques pour reconquérir adhérents et électeurs.

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