Archive pour le Tag 'fin'
Page 39 sur 42
La fin de Guérini dans les Bouches-du-Rhône
La fin sans doute d’un baron au parcours plus que sulfureux et qui devra laisser la place à la droite. Finalement une évolution qui réjouit aussi le PS qui va pouvoir assainir ses pratiques dans les bouches du Rhône. Ceci étant la droite a aussi du travail d’assainissement à faire dans ses rangs notamment à Marseille. Fin de règne donc pour Jean-Noël Guérini, l’ex-baron socialiste qui n’a pas réussi à imposer son mouvement dissident lors d’un premier tour dominé par le Front national. S’il devrait conserver son canton du centre-ville de Marseille, le président de l’assemblée départementale depuis 1998 a de fortes chances de devoir céder son fauteuil à l’UMP. « Il ne faut jamais devancer les résultats », dit celui qui préside encore aux destinées d’un conseil général des Bouches-du-Rhône qui a toujours été dirigé par la gauche. Mais la marche semble aujourd’hui bien haute pour Jean-Noël Guérini, qui misait avant le scrutin sur une majorité relative qu’il estimait suffisante pour contrarier l’ambition de sa rivale UMP, Martine Vassal. « C’est un résultat historique puisque nous sommes présents au second tour dans 18 des 29 cantons des Bouches-du-Rhône et que nous sommes en situation de gagner le département », déclare cette dernière. « Aujourd’hui, nos adversaires sont le Front national et l’abstention car, quand on regarde les résultats, on voit bien que cela en est terminé de l’ère Guérini. » Une partie de la gauche salue aussi ouvertement la « fin annoncée du guérinisme », se disant même prête à asséner le coup fatal à celui qui a quitté le PS en avril dernier avant d’en être exclu en raison de ses multiples mises en examen. « La question Guérini, les électeurs l’ont réglée », dit le député socialiste Jean-David Ciot, premier secrétaire controversé d’une fédération socialiste des Bouches-du-Rhône où nombreux sont ceux qui exigent sa démission en raison d’une proximité supposée avec le leader de la « Force du 13″. « Le système Guérini est mort », juge l’ancien chef de file socialiste aux municipales de Marseille, Patrick Mennucci, estimant d’une « extrême gravité » l’échec du PS au premier tour. L’ex-magistrate Laurence Wichnievsky, candidate écologiste dans le canton où le sénateur a été contraint au duel par la poussée du Front national, lâche: « Tout plutôt que Guérini ».
FED : pas de remontée des taux avant le fin de l’année
Il n’y aura sans doute pas de remontée des taux avant la fin de l’année. Ce qu’ laisse entendre la FED un peu inquiète des prévisions économiques ( révisées en baisse) et de la remontée du dollar. Il ya aussi les incertitudes sur la croissance internationale qui fait des mouvements de yo-yo mais tendanciellement orientée vers le tassement y compris en Chine, l’usine du monde. Du coup un relèvement rapide des taux serait de nature à déstabiliser le rythme dévolution Etats-Unis. Ce nouveau discours de la FED est plus en phase avec les anticipations du marché des futures de taux, sceptique depuis longtemps déjà sur l’éventualité d’une hausse de taux dès juin. »Il y avait une déconnexion entre la Fed et les marchés mais désormais, la Fed s’est alignée un peu plus sur les marchés », a commenté John Derrick, directeur de la recherche d’U.S. Global Investors. A Wall Street, l’indice Standard & Poor’s 500 a fini la journée en hausse de 1,22% tandis que les rendements obligataires piquaient du nez, ramenant le rendement à dix ans à son plus bas niveau depuis près de trois semaines tandis que le rendement à deux ans, le plus sensible aux anticipations des marchés en matière de politique monétaire, subissait sa plus forte baisse depuis six ans. La réaction des marchés tranche ainsi avec celle observée en 2013 lorsque Ben Bernanke, le président de la Fed à l’époque, avait surpris les investisseurs en indiquant que la banque centrale était prête à réduire progressivement son soutien à l’économie, un « tapering » alors mal reçu. Désormais, les traders sont une majorité (58%) à prévoir une première hausse de taux en octobre, la proportion de ceux attendant un relèvement en septembre ayant chuté mercredi de 61% à 38% selon CME FedWatch. La prévision médiane de la Fed pour le taux des fonds fédéraux fin 2015 n’est plus que de 0,625%, soit un demi-point de moins qu’en décembre. Ses prévisions de croissance ont aussi été revues en baisse. Dans ces conditions, l’évolution prochaine des actions et des obligations est délicate à prédire.
Fin de l’ optimisation fiscale : les multinationales tremblent !
Guerre déclarée par la France aussi par l’Europe contre l’optimisation fiscale. Les multinationales tremblent évidemment, c’est au moins la dixième fois qu’on envisage de mieux réguler la fiscalité. Notons que depuis la crise de 2008 rien n’a avancé ( y compris vis à vis des paradis fiscaux qui détiennent 25 000 milliards de dépôts illégaux). D’abord définition : »On sort de l’optimisation pour tomber dans l’évasion ou la fraude quand un dispositif consiste en un montage artificiel, contraire à l’intention du législateur, et qui n’a d’autre but que d’échapper à l’impôt », explique un haut fonctionnaire de la DGFiP (Direction générale des finances publiques) à Bercy. C’est cette « méchante » optimisation, la plus rentable fiscalement, que les vérificateurs sont priés de débusquer. « La DGFiP a signé un contrat de performance. Elle doit recentrer ses activités sur les gros fraudeurs, ceux qui se voient infliger des pénalités de 40 à 80%. Elle s’est engagée à ce que 20% de ses dossiers finissent avec des pénalités », souligne Michel Taly, un ancien du sérail, aujourd’hui avocat chez Arsene Taxand. Avec un tel flou on n’est pas sorti de l’auberge évasive. Au faiat la plus grande multinationale française n’a as payé d’impôts sur les bénéfices pendant des années en France. Et très récemment Hollande avouait même que ce serait bien que total soit un des principaux contribuable. Un souhait pas une obligation ! Pour mieux lutter contre ces excès, le fisc compte dégainer une nouvelle arme de dissuasion massive. Nom de code : la « carte des radars ». De quoi s’agit-il? D’une liste de schémas fiscaux jugés non conformes au droit par l’Administration et couvrant aussi bien les fraudes à l’ISF, que celles à l’impôt sur le revenu, à la TVA et à l’impôt sur les sociétés. Une démarche préventive qui stigmatiserait une vingtaine de montages. « L’idée est de dire aux contribuables qu’on considère que votre schéma n’est pas légal, donc ne le faites pas. Mettez-vous en règle, et s’ils passent outre, ils seront redressés », détaille une source à Bercy. À l’étude depuis l’été dernier, la « carte des radars » pourrait être divulguée dans les prochaines semaines. « Ils ont déjà considérablement durci les contrôles et les redressements depuis deux ans. C’est la porte ouverte à des pénalités systématiques et à des contentieux sans fin », redoute un fiscaliste. Le sujet est aussi à l’ordre du jour de la Commission européenne, qui planche sur un « paquet transparence » dont le premier volet sera dévoilé mercredi par Pierre Moscovici, en attendant un second train de mesures au printemps. L’ancien patron de Bercy, désormais commissaire européen aux Affaires économiques et financières, veut croire que sa directive dessinera « un monde nouveau ». But du jeu : instituer un échange automatique d’informations entre administrations sur les tax rulings (ou rescrits fiscaux), ces accords passés avec des entreprises sur leur facture fiscale future. « Les États sont censés le faire de façon spontanée mais ils ne le font pas en pratique. On va les y obliger », note une source. Une offensive visant à mettre la pression sur les États membres trop accommodants et à exposer les entreprises qui se livrent à une planification fiscale agressive. Tu parles Charles, la philosophie de l’Europe c’est précisément de mettre les Etats, les entreprises, les salariés en concurrence entre eux y compris sur le plan fiscal. C’est la doctrine, L’Europe simplement considérée come en espace de libre échange. Et comme la sphère financière domine désormais la sphère économique c’est pas demain qu’on va abandonner l’optimisation notamment fiscale qui permet d’arroser actionnaires et dirigeants.
Investissements : fin du french bashing, « tout va très bien madame la marquise !
La France est à peine manichéenne, un poil seulement. Il ya encore quelques mois c’était la déprime générale. Désormais la mode est au retour de l’ optimisme. Les investissements étrangers sosnt meilleurs, le chômage diminuent ( pas vraiment en fait), les français retrouvent du pouvoir d’achat, l’euro diminue, , les taux baissent comme le prix du pétrole. Bref les indicateurs sont presque au vert ? c’est en tout cas le discours du gouvernement, des grands acteurs économiques et autres lobbys qui veulent repeindre en rose le gris du moral des ménages et des entreprises. Dernier exemple en date , le titre de nombre de grands médias sur la hausse des investissements étrangers en France ( dont il faut se réjouir mais sans exagérer). « La France a fait l’objet de toutes les convoitises en 2014. Les investissements étrangers créateurs d’emplois en France sont repartis à la hausse l’année passée. Ils ont connu un sursaut de 8%, après trois années de stabilisation, a annoncé dimanche Business France, l’agence chargée de promouvoir les investissements internationaux et l’exportation. En tout, 1.014 décisions d’investissement l’an dernier sont liées à la création de plus de 20.300 emplois et le maintien de plus de 9.500, faisant de 2014 la 2e meilleure année en 10 ans. La hausse de 8% est à périmètre constant, le mode de calcul ayant changé. Business France comptabilise cet année les décisions d’emplois dès le 1e emploi, au lieu de les prendre en compte à partir de 10 emplois. Selon les critères en vigueur jusqu’en 2013, le nombre de projets est passé de 685 en 2013 à 740 l’an dernier. » source BFM TV. « Il faut rester prudent avec les chiffres, mais je constate que le ‘French bashing‘ a perdu du terrain depuis le milieu de l’année dernière. Et cela se constatera sans doute davantage en 2015. Je voyage toute l’année et je le vois: le regard sur la France n’est plus le même », a commenté dans Les Echos le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. En fait grâce au petit bricolage méthodologqiue ,on déduit que les investissements de 2014 ont crée 20 000 emplois et en ont sauvé 10 000. Mais c’est l’agence officielle du gouvernement ( piloté par Fabius et Macron) qui le dit. Curieux quand même car globalement le chômage a augmenté surtout dans l’ industrie, la production industrielle ne repart en 2015, pas plus que la création globale d’emplois. Mais l’essentiel c’est d’y croire, exit le french bashing « tout va très bien madame la marquise »
Cession d’entreprises : Fin de la loi Hamon ( Macron)
La fameuse loi Hamon qui contraignait d’informer les salariés lors d’une cession de l’entreprise risque de finir au panier . cette contrainte à priori sympathique aurait complètement déstabilisé les entreprises vis-à-vis des clients, des fournisseurs et des banques. Autrement elle aurait joué contre l’emploi. Emmanuel Macron semble avoir trouvé le moyen de régler leur compte aux articles 19 et 20 de cette loi Hamon sur l’économie sociale et solidaire, qui irritent tant l’ensemble du patronat: l’obligation d’informer de tout projet de cession les salariés d’une entreprise de moins de 250 personnes, deux mois avant. Avec le risque, en cas de non-respect, de voir la vente tout simplement annulée par le tribunal si les syndicats de l’entreprise portent plainte. Le ministre de l’Économie devrait donc profiter de l’examen de sa loi croissance et activité en première lecture au Sénat en avril, voire plus probablement en seconde lecture à l’Assemblée en juin, pour revenir par amendement sur les deux articles en question. «Il n’est pas question de les supprimer mais juste de les corriger», confirme, dans un langage très diplomatique, un proche d’Emmanuel Macron. Inutile en effet de désavouer le vote des députés socialistes qui, en juillet 2014, avaient apporté leur soutien à cette mesure pourtant déjà très décriée. «Il ne faut pas humilier le Parlement», précise-t-on à l’Élysée où l’on cherche depuis neuf mois le moyen de sortir de la loi Hamon.
Fin du gouvernement Valls
Pour Valls c’est bientôt la fin, au mieux il tiendra jusqu’à la fin mars mais la débâcle annoncée aux départementales aura raison de son martiale autoritarisme. En peu de temps, il faut dire que le Premier Ministre a accumulé les tuiles, d’abord cet accueil presque ubuesque s’il n’était tragique avec des kalachnikovs à Marseille alors qu’il était venu vanter les mérites de sa politique de sécurité ; ensuite cette chute dans les sondages, suite logique des atermoient et du laxisme du gouvernement après les attentats. Enfin la loi Macron rejetée, au mieux qui ne pourra être votée maintenant avant juillet et sera sans doute revue voire abandonnée d’ici là. En fait Vals na plus de majorité, il ne peut plus engager la moindre réforme. Les socialistes sont conscients de la défaite historique qui les attend aux départementales , ce sera donc la guerre frontale pour se partager les dépouilles du PS. Un parti contraint de se gauchiser pour se démarquer de Hollande de Valls mais aussi du centre et de la droite. Pendant quelques semaines Valls va encore gesticuler et vraisemblablement tenter de renforcer sa posture autoritaire » je ne reculerai pas » dit il en permanence. Mais on lui fera nécessairement porter la responsabilité de la catastrophe électorale de départementales. Valls ne peut plus rien engager de significatif et il risque de masquer le vide de son action avec l’enflure des mots voire avec des néologismes creux , approximatifs voire dangereux. S’il n’avait pas d’autres préoccupations que son avenier personnel Valls devrait démissionner mais il va sans doute profiter e la situation pour mettre en scène ses gesticulations pathétiques et en même temps son avenir politique.
Vers la fin du PS
Comme la SFIO le PS pourrait bien disparaître, complètement usé jusqu’à la corde par le pouvoir. L’élection de la législative du Doubs confirme que si l’UMP et le PS sont les grands perdants de cette consultation, le reflexe républicain bénéficie bien davantage à l’UMP qu’au PS. En clair les candidats UMP peuvent compter sur le report de voix du PS et ainsi être en capacité de vaincre les candidats du FN. Il est vraisemblable que les candidats de l’UMP seront en majorité présents au second tour lors des prochaines élections tellement le PS est discrédité. Certes le FN sera souvent en tête lors des différentes échéances mais il agira pour essentiel d’un vote de protestation ; comme le démontre différentes enquêtes 65 à 70% de français considèrent que le FN n’est pas un parti capable de gérer. Le FN n’existe en fait que le réceptacle du rejet profond du PS et de l’UMP, au-delà d’un système politique et de son oligarchie. Le FN n’existe pas pour ses propositions par ailleurs incohérentes comme la sortie de l’euro, la fermeture des frontières, le rejet l’immigration ou encore sa politique étrangère de soutien aux dictatures de tout poil. Le PS est condamné à disparaitre car soit il ne pourra se qualifier pour les seconds tours, soit il t il sera battu par insuffisance de reports des voix de l’UMP. Au delà de cet aspect politique ce qui est en cause c’est évidemment le décalage entre les discours fumeux et démagogiques du PS avant les chances électorales et sa pratique de gestion du pouvoir. Pour résumer démagogie, angélisme, incompétence, flou et même trahison caractérisent un parti qui n’a plus d’idéologie claire, ni programme, ni base populaire. L’opportunisme de Hollande (qui va compter sur 0.2 à 0.3% de croissance en plus par rapport aux prévisions de fin 2013 pour se recrédibiliser,), ni la posture faussement autoritaire de Valls- mode Clemenceau d’opérette n’y pourront grand chose. Le PS a échoué dans tous les domaines, les champs s sociétaux comme les champs économiques sans doute parce que faute base populaire il s’est laissé manipuler par l’oligarchie qui en pris la tête. Comme l’extrêmement gauche a disparu sous le poids de ses divisions le FN va progresser mais ne sera pas en capacité de gagner en 2017. Mais peut-être en 2022 si l’UMP se discrédite à nouveau dans l ’exercice du pouvoir. A moins que d’ici naisse une force pas seulement d’opposition mais une alternative crédible pour opérer le réformes structurelles tant les domaines économiques que sociétaux.
La fin de la taxe à 75%
Annoncée à grand renfort de trompettes la taxe sur les riches à 75% a disparu dans la plus grande discrétion en ce début 2015. Il faut dire que c’était au départ une idée très politicienne pour redonner un vernis socialiste à Hollande lors de sa campagne électorale. En réalité elle a été inventée quasiment la veille d’un meeting sans grande préparation. En faiat les riches n’ont jamais été touchés puisque ce sont les entreprises qui l’ont acquittée. Une taxe à limage de Hollnde, tordue, mal ficelée et détournée de son objet. Elle n’aura donc été appliquée que deux ans. Terminée, la taxe à 75% voulue par François Hollande. Cette mesure polémique visait les revenus annuels supérieurs à 1 million d’euros. Grâce à cette taxe, l’État aura empoché 420 millions d’euros. (Notons par exemple que la richesse de Liliane Bettancourt-qui n’a pas été touchée- ont augmenté de 4.5millirds rein 2014 pour atteindre plus de 34 milliards). Une maigre enveloppe au vu de toute l’agitation suscitée dès la fin de la campagne présidentielle. En février 2012, la campagne du candidat François Hollande piétine. Il demande alors à son équipe des idées pour la relance. Son conseiller, Aquilino Morelle, qui se souvient entre autres de l’émotion suscitée par ces patrons du CAC qui augmentent leur salaire, lui envoie par mail une note de deux pages dans laquelle il suggère cette taxe de 75%. Le lendemain, une réunion autour du chef de l’État avec Stéphane Le Foll, Pierre Moscovici, Manuel Valls se tient. L’idée est entérinée. Rien ne filtre jusqu’au soir quand sur TF1, François Hollande fait son annonce surprise. Au même moment sur France 2, dans l’émission Mots Croisés, Jérôme Cahuzac le conseiller budget du candidat socialiste, n’est pas sur la même longueur. Le futur ancien ministre dévie la conversation. Jérôme Cahuzac ne voulait pas de cette proposition qui suscite une énorme polémique dès le lendemain matin et remet François Hollande au centre du jeu. Après l’élection, elle est édulcorée puis retoquée par le Conseil d’État. Elle sera enfin aménagée et enfin ce 1er février, enterré. Le symbole devenu encombrant aura marqué le quinquennat du président.
Rouble : fin de la crise ?
Pour Poutine, c’est la fin de la crise du rouble qui n’en finit pas de s’écrouler. En fait si le rouble redresse légèrement, il n’en demeure pas moins que les fondamentaux sont mauvais. D’abord la croissance atone en 2014 et qui sera négative en 2015. Ensuite toujours les craintes quant aux retombée économiques du conflit Ukrainien (sanctions de l’occident), enfin la baisse des prix du pétrole qui fournit à peu près 50% des ressources russes. L’ensemble de cette situation favorise auusi la fuite des capitaux détenus notamment par les oligarques. Le rouble est peut-être provisoirement stabilisé mais le remède de choc de la banque centrale qui a relevé ses taux à 17% est de nature à tuer n’importe quelle économie. D’autant que l’inflation risque de dépasser 10 %.( du fait en particulier du renchérissement des importations). Le ministre des Finances russe a cependant déclaré jeudi que la crise du rouble était finie, même si le niveau des réserves de changes du pays est à un creux depuis 2009 et que l’inflation annuelle a dépassé la barre des 10%. La devise russe est tombée la semaine dernière à des plus bas records face au dollar et à l’euro, sous le double coup de la chute des cours du pétrole et des sanctions occidentales imposées à Moscou pour son rôle dans la crise ukrainienne. Après avoir déjà dépensé plus de 80 milliards de dollars (65,6 milliards d’euros) pour défendre le rouble, la banque centrale russe a vu, à la date du 19 décembre, ses avoirs en or et en devises étrangères passer sous la barre des 400 milliards pour la première fois depuis août 2009. L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé mardi placer la note souveraine de la Russie sous surveillance avec implication négative. Cette décision fait suite, selon S&P, à une rapide détérioration de la flexibilité monétaire du pays et à l’affaiblissement de son économie. Selon les projections du gouvernement, l’économie russe devrait se contracter de 0,8% en 2015, ce qui serait la première récession de la Russie depuis 2009. La dépréciation du rouble constitue un test politique majeur pour le chef de l’Etat Vladimir Poutine, dont la popularité dépend en partie de sa réputation de garant de la prospérité et de la stabilité économiques. Selon un conseiller économique du président russe, l’inflation devrait atteindre 11% sur un an d’ici la fin du mois, passant ainsi le cap psychologique des 10% pour la première fois depuis la crise financière de 2007-2009.
Prêt Immobilier : la fin des taux fixes ?
Le comité de Bâle qui représente en fait les intérêts des banques (noyauté par les anglo-saxons) souhaite faire disparaitre les prêts à taux fixes dans l’ immobilier. Un souhait qui s’appuie sur le fait que les taux n’ont jamais auusi bas (autour de 3%°). , qu’ils vont nécessairement remonter et qu’il est souhaitable que le différentiel soit supporté par le client et plus par les banques (qui pourtant peuvent se couvrir et faire supporter ce coût). Or ce système déstabiliserait le marché immobilier en France qui connaît déjà assez de difficultés ; En France 9 prêts immobiliers sur 10 sont à taux fixe. Pour les français, c’est rassurant car cela assure une visibilité sur les charges à payer. Avec une augmentation forte à la hausse nombre de ménages pourraient ne plus être e capacité de rembourser leurs prêts ; Résultat, le Comité de Bâle qui est l’organisme international qui défend les banques veut changer les règles et faire disparaître les prêts à taux fixes. Le Comité est persuadé que les taux vont remonter et il souhaite que la hausse soit supportée par les particuliers plutôt que par les banques ! Il devrait faire cette recommandation début 2015. Pour les établissements français, ce serait une catastrophe car cela risquerait de bloquer complètement un marché immobilier déjà bien affaibli par le manque de confiance général.
La fin des CDI à l’embauche ?
Plus de 80% des embauches s’effectuent désormais sous le régime du CDD, du coup le CDI à l ’embauche est en voie de disparation. En outre les CDD sont d’une durée de plus en plus courte. Ca donc se reposer assez rapidement la question du contrat unique même su pour le moment la classe politique a mis cette question sous le boisseau. Les contrats à durée déterminée ont constitué 83,6% des embauches l’an passé, selon une étude de la Dares, publiée ce lundi 8 décembre. Un chiffre qui progresse de 2,3% par rapport à l’année précédente. Trouver un emploi en CDI devient de plus en plus difficile. En attestent, les chiffres du marché de l’emploi pour l’année 2013, publiés ce lundi 8 décembre par la Dares, la direction des études statistiques du ministère du Travail. L’année dernière, plus de huit embauches sur dix ont ainsi été réalisées en contrat à durée déterminée (CDD), selon cette étude. Une proportion qui ne cesse de progresser. Ainsi, l’année dernière, hors intérim, la part des embauches en CDD a plus précisément atteint 83,6%, soit 2,3 points de plus qu’en 2012. La hausse n’a pas cessé depuis, puisque la proportion a encore grimpé à 84,2% au deuxième trimestre 2014, un record historique, selon la Dares. Pourtant, depuis juillet 2013, en vertu de la loi sur la sécurisation de l’emploi, le coût de certains CDD, en particulier ceux de très courte durée, a été surenchéri pour les employeurs par une majoration des cotisations chômage. Cette mesure n’a toutefois pas permis d’enrayer la progression des embauches en contrat à durée déterminée. Entre 2012 et 2013, la part d’embauche en CDD a augmenté « quelle que soit la taille » de l’entreprise: +4,1 points dans celles de 9 salariés ou moins, +1,6 point dans celles de 10 à 49, et +1,9 point dans celles de plus de 50. En revanche, par secteur, seul le tertiaire enregistre une hausse (+2,3 points à 85,3%). La proportion a légèrement baissé dans la construction (-1,0 point à 60,6%) et l’industrie (-0,5 point à 67,9%). Tous secteurs confondus, la part de CDD est en hausse quasi-continue depuis la mi-2011. Avant la crise financière, au 1er trimestre 2008, environ 70% des embauches se faisaient en CDD. La Dares note également dans son étude que les CDD sont de plus en plus courts. Ainsi, pour la moitié des personnes ayant terminé un CDD en 2013, la durée du contrat de travail a été de dix jours ou moins, contre 14 jours, ou moins en 2012. De fait, la durée des CDD dépend du secteur. Ils sont ainsi beaucoup plus courts dans le tertiaire, où la moitié des CDD durent moins de huit jours, que dans la construction, où ce chiffre est de 90 jours.
Fin des 35 heures : des patrons et des salariés pour
Pas la peine d’être économiste pour comprendre le drame économique français : pas assez de travail et trop de fiscalité. Du coup l’heure de travail est la plus chère du monde. Les Français sont ceux qui travaillent le moins et cela met en péril de nombreuses entreprises. Nombre de patrons et de salariés sont prêts à remettre en cause cette loi suicidaire des 35 heures. Par ailleurs le gouvernement disposera ce jeudi d‘un rapport franco-allemand, déjà polémique, qui préconise des réformes du marché du travail. Selon le magazine allemand Der Spiegel, ses deux auteurs, le Français Jean Pisani-Ferry et l’Allemand Henrik Enderlein, prônent un assouplissement des 35 heures et un gel des salaires Un contexte qui éclaire le thème du partenariat Capital-RTL du mois de décembre : Va-t-il falloir travailler plus ? Avec une durée annuelle moyenne du travail, dans le public comme dans le privé, de 1.661 heures par an pour un plein temps, les Français sont les -champions d’Europe du farniente, juste devant les Finlandais (1648 heures). Selon Eurostat, un institut dépendant de la Commission européenne, la réduction du temps de travail a fait bondir le coût du travail. En France, il est passé de 24,32 euros en moyenne en 2000, à 35,36 euros aujourd’hui dans l’industrie et les services. En Allemagne, l’heure de travail coûtait plus cher qu’en France en 2000 (26,34 euros). Le coût moyen est aujourd’hui moins élevé qu’en France outre-Rhin (32,84 euros). Conséquence, dans certains corps de métier, patrons et salariés souhaiteraient travailler plus. Illustration à la menuiserie G. Dubois, à Sepmes, en Indre-et-Loire, où employeur et employés estiment que les 35 heures ont été très néfastes à l’entreprise, avec un surcoût de 100.000 euros à payer par an. Dans l’immense atelier aux couleurs de bois, les hommes poncent, coupent et taille près de huit heures par jour. Mais quand leur patron passe les voir, ils sont tous d’accord sur l’idée de travailleur davantage pour gagner plus. « Ça nous permettrait de payer plus de loisirs et plus de choses pour la famille », explique Michel, 28 ans d’entreprise. Les 150 salariés travaillent déjà 39 heures par semaine, quatre heures de plus que les 35 heures de la loi Aubry. Un temps de travail nécessaire pour le gérant mais aussi très coûteux. « Pour nous, les 35 heures c’est un coût annuel d’environ 100.000 euros, explique-t-il. Pouvoir partager le travail c’est une belle idée mais en réalité, les 35 heures n’ont permis d’embaucher personne en raison des surcoûts et du manque de flexibilité que ça entraîne ». Pour se développer davantage, il souhaiterait pouvoir faire travailler ses employés jusqu’à 42 heures les semaines où les chantiers se bousculent et pourquoi pas 32 heures lors des périodes creuses.
Prêts : fin du monopole des banques avec le crowdfunding
Comme les banques ne font plus leur métier de prêt, d’autres sources sont sollicitées. L’accès direct au marché financier pour les grandes entreprises et maintenant le crowdfunding pour les petites. Deux plateformes lancent cette semaine des prêts aux taux d’intérêt très attractifs auprès de particuliers pour financer le développement des entreprises. La preuve que le crowdfunding est bien plus qu’un effet de mode mais est en train de s’installer dans l’économie française. Une foule de PME, de petites et moyennes entreprises, ont ainsi réussi à lever des fonds et donc à prendre leur envol grâce au financement participatif. C’est le cas, par exemple de la marque de vêtements hauts de gamme pour enfants, « Bleu comme Gris ». Stéphane Marapodi, le patron, inaugurait jeudi soir sa quatrième boutique, située sur le très chic boulevard Saint-Germain à Paris. Il emploie aujourd’hui dix personnes. Sa collection de petites robes, de doudounes à col en fourrure ou en encore de pulls en laine mérinos va du bébé au préado. L’an dernier il a réussi à lever 700.000 euros sur une plateforme de crowdfunding. Avant cela, il avait tenté la méthode traditionnelle en allant voir plusieurs banques. « Elles nous ont dit que nous n’avions pas suffisamment de fonds propres. Ce sont des gens qui peuvent vous accompagner lorsque vous êtes rentables et que vous avez déjà franchi un certain cap mais avant on leur paraît fragiles, on est un peu le canard boiteux puisqu’on est des PME en plein développement donc, oui on n’est pas rentables au départ car on investit et on prend des risques », explique-t-il. Le système du crowdfunding est aujourd’hui en pleine mutation. Avant, un particulier qui voulait investir dans une PME via un plateforme de financement participatif, était obligé d’entrer au capital, de devenir actionnaire de l’entreprise. Depuis le 1e octobre, le particulier peut prêter de l’argent aux PME, un prêt assorti de taux d’intérêt très attractifs. Benoit Bazzocchi, qui préside la plateforme Smart Angels, se lance dans ces prêts rémunérés. Il entend : « proposer aux investisseurs, aux épargnants de pouvoir prêter de l’argent à des startups et des PME de croissance. En fonction du risque de présente l’entreprise, vous allez avoir un rendement entre 6 et 12%.On propose un taux en fonction de ce risque. » De façon un peu étonnante, l’épargnant qui se lance dans le crowdfunding est monsieur et madame tout le monde. On s’attend à des profils d’investisseurs 2.0, qui baignent déjà dans l’environnement des startups. Pas du tout Ludovic Drouet loue des meublés. Il habite à Saintes en Charente et s’est mis au crowdfunding il y a quelques mois seulement. « Je voulais diversifier mes placements, avoir des placements plus intéressants même s’ils sont plus risqués. Je voulais aussi participer à l’économie réelle. J’ai investi 1.500 euros dans une entreprise qui fabrique des drones en France et 3.500 euros dans une entreprise qui fait des bicyclettes électriques », détaille-t-il. Pour l’instant, et selon les tous derniers chiffres de l’ORIAS l’organisme rattaché à la direction du Trésor (ministère de l’économie) qui délivre les agréments, seules 11 plateformes peuvent à ce jour proposer aux particuliers ce type de prêts rémunérés à destination des PME. Chacune d’entre elles peut lever un million d’euros maximum par projet.
Prothèse dentaire: la fin du scandale de la surfacturation ?
Pour mettre fin au scandale de la surfacturation des prothèses dentaire Emmanuel Macron, ministre de l’Économie veut rendre obligatoire l’inscription sur les devis du prix d’achat des prothèses dentaires proposés par les chirurgiens-dentistes à leurs patients. Les chirurgiens-dentistes sont opposés à cette mesure. Pourquoi en effet facturer plus de 500 euros, parfois plus de 1000, une couronne qui coûte 120 euros si elle est fabriquée en France et 40 euros si elle vient de Chine? À cette question, Nicolas Rey, président du petit syndicat de prothésistes SFFFDMM, propose une réponse révolutionnaire. «Il faut mettre fin au monopole des chirurgiens dentistes, qui entraîne des tarifs de prothèse trop chers pour les patients et travailler en direct avec les patients», estime-t-il. Pour les bridges et les couronnes, il ne s’agit évidemment pas de se passer des services du chirurgien-dentiste pour la préparation chirurgicale et la pose du dispositif. Mais, le patient devrait pouvoir choisir librement son prothésiste, fabricant de sa future prothèse, et le rémunérer directement pour son travail, affirme le SFFFDMM. Cela demanderait un peu de temps supplémentaire au patient puisqu’il devrait aller voir lui-même le prothésiste. Mais, il pourrait réaliser une économie de plusieurs centaines d’euros. Concrètement, cela se déroulerait de la façon suivante, explique le syndicat. Le dentiste établit un devis pour son intervention et le patient s’adresse à un prothésiste de son choix – il y en a plus de 3000 en France – pour obtenir, cette fois, un devis pour la couronne ou le bridge. Ensuite, le dentiste prépare chirurgicalement les dents, prend une empreinte, les mesures, la teinte des dents et il établit une prescription pour la fabrication du dispositif. Le patient se rend alors chez le prothésiste qui fabrique la prothèse et la facture au patient. Celui-ci retourne ensuite la faire implanter chez son dentiste. Pour les dentiers, cela pourrait être encore plus simple. Il suffirait d’autoriser les prothésistes à prendre les empreintes et délivrer eux-mêmes ces prothèses amovibles, selon le syndicat. Macron n’ira pas jusque là, il se contentera d’imposer la transparence des prix, ce qui est cepandant une grande avancée.