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La fin des monnaies nationales avec Blockchain ?

La fin des monnaies nationales avec Blockchain ?

Longtemps les hommes se sont satisfaits de système monétaire simple, les paléo monnaies, le troc par exemple.  les monnaies sont apparues avec le développement des échanges et les ont grandement facilitées. Les monnaies classiques servent d’unités de compte, d’intermédiaire des échanges et de réserve de valeur. Avec le développement du numérique on pourrait assister à une simplification et à une unification des monnaies, les crypto monnaies numériques se substituant aux monnaies actuelles. Les monnaies nationales et l’intermédiation bancaire disparaîtrait alors. C’est le système Blockchain qui est une sorte de registre virtuel géant qui est distribué dans de nombreux ordinateurs interconnectés par internet y compris ceux des utilisateurs.  Toutes les transactions y sont enregistrées de façon indélébile à commencer par les transactions financières qui utiliseraient ce système

Par Georges Nahon, de l’Institut Orange à San Francisco. (Article paru dans challenges)

« Tout tourne autour du Blockchain » pouvait-on lire sur un panneau d’une  conférence à Las Vegas en octobre. Une façon de détourner l’attention portée à bitcoin qui a mauvaise réputation vers une technologie présentée comme plus honnête et sérieuse. Les deux sont en réalité intimement liées. qui est distribué dans de nombreux

La crypto-monnaie numérique décentralisée appelée bitcoin est en effet controversée du fait de graves détournements malhonnêtes de son utilisation qui n’ont rien à voir avec la puissance et la sophistication intrinsèque de cette technologie, le bitcoin/blockchain. Et pendant un temps les graves accidents de parcours de bitcoin ont fait du tort à la technologie sous-jacente, le blockchain, qui est prometteuse, pleine d’ingénuité et un peu mystérieuse. Elle dispose dans le monde entier de partisans missionnaires zélés, ce qui rappelle les premiers promoteurs du logiciel open source et des protocoles internet contre les logiciels et les réseaux commerciaux « centralisés ». Il y a une tonalité libertarienne anti-centralisation qui vise à ce que plus personne ne puisse mentir ni sur le passé ni sur  les événements actuels. Blockchain est une nouvelle vague  technologique bâtie au-dessus de l’internet mondial qui peut en être la prochaine étape.  Elle a le potentiel de faire éclore toute une série de nouveaux services et d’applications. Et avec de nouvelles entreprises innovantes.

BlockChain, c’est quoi?

Blockchain est une sorte de registre virtuel géant qui est distribué dans de nombreux ordinateurs interconnectés par internet y compris ceux des utilisateurs.  Toutes les transactions y sont enregistrées de façon indélébile à commencer par les transactions financières qui utiliseraient ce système. Par analogie avec l’email, il faut un logiciel client dans son ordinateur comme on en a pour pouvoir utiliser l’email sans navigateur. Blockchain c’est ni gestionnaire ni contrôle centralisé. De même qu’il n’y pas de président de l’internet, il n’y a pas de président du blockchain. Mais comme pour internet, les règles de  fonctionnement sont régies par des protocoles techniques et non par des êtres humains  ni  par des organisations spécifiques, gouvernementales ou autres.

Qui est Satoshi Nakamoto?

Les algorithmes astucieux et solides ont été inventés par un mystérieux personnage Satoshi Nakamoto que personne ne dit avoir jamais rencontré et qui est peut être un avatar pour un groupe de développeurs. Ces algorithmes se débrouillent entre eux pour décider si un consensus de confiance est atteint pour garantir une transaction qui se traduit par une écriture irrévocable dans ce grand registre dont tous les participants ont une copie encryptée bien sûr ! Il y a une chaîne de votes qui s’ajoutent à la « chaîne » et qui finissent par converger sur ce consensus dominant qui permet l’enregistrement.

Comment ça fonctionne?

Son fonctionnement est anonyme et ses décisions irrévocables. Cela ressemble aux premiers réseaux peer-to-peer ou proche en proche sur internet comme Skype, Napster, Kazaa etc.. où chaque utilisateur (son ordinateur)  devient d’une certaine façon un acteur proactif du bon fonctionnement du service et du réseau coopératif ainsi créé qui n’a pas de contrôle ni de fonctionnement centralisé.

Le blockchain permet donc à des personnes qui ne se connaissent pas, et qui donc ne peuvent pas avoir confiance entre elles à priori, de faire des transactions sécurisées par le réseau de confiance distribué de blockchain et contrôlé par des algorithmes. Sans intervention d’une puissance centrale de contrôle. On peut vérifier tout le cheminement de toutes les transactions en continu.

Le blockchain est-il lié au bitcoin?

Pour que ce système sans grand chef unique fonctionne, il faut que des gens se chargent de calculer les preuves de confiance. Cela repose sur le principe de  la preuve de travail ou proof-of-work qui en informatique demande aux participants de prouver leur puissance en étant capables de faire tourner des programmes informatiques compliqués  très  consommateurs d’énergie informatique et d’énergie tout court. Ces participants qui sont anonymes sont encouragés à le faire car ils sont rémunérés par l’octroi de bitcoins (des éléments de valeur) par l’algorithme conçu pour blockhaus par Satoshi Nakamoto. Ces bitcoins (des pièces numériques d’une certaine valeur)  peuvent être ensuite échangés dans des monnaies comme l’Euro ou le dollar via des places de marché ad-hoc et son cours varie en fonction de l’offre et de la demande, un peu comme pour l’or. Les gens qui font ce travail sont des  »mineurs » et construisent des sortes de data center géants spécifiques au bitcoin.  Sans eux, et sans les bitcoins, la technologie du blockchain sera vraisemblablement handicapée voire caduque. C’est pourquoi  les tentatives intéressantes de déployer des blockchain secondaires, sans bitcoins pour des usages plus fermés et privés parait une entreprise contre-intuitive vue la fraternité importante de bitcoin et du blockchain.

De façon générale, le blockchain est aussi susceptible de simplifier et de baisser les coûts en augmentant les vitesses des transactions et peut ainsi  transformer la façon dont les acteurs de l’économie interagissent  y compris avec les puissances publiques. Et ce si bien sûr la technologie peut passer à l’échelle et gérer de très  grands nombres de transactions plus   rapidement qu’aujourd’hui. Certains travaillent sur des nouvelles versions comme Bitcoin XT qui pourraient augmenter grandement la puissance de ce protocole contraint dès ces débuts et tel que voulu par son créateur.  Mais cela  créerait une filière technologique  peut-être incompatible ou sans cohérence mutuelle qui ne plait pas aux puristes du bitcoin originel.

Les banques et les établissements financiers ont naturellement été les premiers à s’intéresser au blockchain avec les organismes publiques et on voit de plus en plus émerger de nouveaux usages et de nouvelles idées d’usages qui seront testées grâce notamment à un nombre grandissant de start-up dans ce domaine.  En effet, d’autres applications intéressantes de blockchain émergent comme la transmission de contrats sans autorité centrale de confiance (smart contracts).

Certaines grandes entreprises ou organisations veulent développer des blockchain privés pour usage interne ou avec leurs écosystèmes de partenaires ou de clients.  C’est un peu comme les détracteurs de l‘internet à des débuts qui ne voyait son avenir que dans les « intranet » fermés des entreprises. L’avenir a montré qu’il y avait certainement de la place pour les deux mais l’internet public ouvert a incontestablement gagné et de loin la course à l’innovation à la création de richesse. Blockchain/bitcoin sont sur la même voie.

Immobilier : la fin de la baisse des prix pour bientôt ?

Immobilier : la fin de la baisse des prix pour bientôt ?

On ne cesse de répéter que les lobbys de l’immobilier passent leur temps depuis deux ans à pronostiquer la sortie de crise pour le secteur et le redressement des prix. S’appuyant sur une augmentation des ventes, la fédération des agents immobiliers prévoit donc la fin de la baisse des prix. Les transactions ont effectivement augmenté en 2015 ; Début décembre, les notaires ont fait état de 753.000 transactions enregistrées à fin septembre, sur les 12 derniers mois, soit un volume en hausse de 4%. On pourrait atteindre un chiffre de 800 000 transactions pour l’année passée. Quant aux prix, ils se sont repliés de 1,9% au niveau national (-2% en province, -1,4% en Ile-de-France), selon les estimations de la Fnaim. «La fin de la baisse est pour bientôt», souligne Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier en crédit Cafpi: «Les conséquences de la politique menée par la Banque centrale américaine (FED) devraient nous impacter à partir du second semestre 2016. Là, les taux vont remonter tranquillement, et nous seront peut-être à 2,50 %en moyenne en fin d’année.» Première observation la fin de la baisse est loin d’être certaine car le déséquilibre offre demande demeure. En moyenne, il y a toujours un vendeur pour un acheteur. Seconde observation la récurrente question de l’insuffisance de solvabilité pour les primo accédants. Troisième observation, il n’est pas du tout certain que l’on s’oriente vers une remontée des taux par la banque centrale américaine ni en mars, ni au cours de 2016 compte  tenu du tassement général de l’activité mondiale. À juste titre,  la fédération des agents immobiliers note de grandes différences selon les segments de marché. Si effectivement les prix ont baissé en 2015 de quelques % par contre les baisses peuvent aller jusqu’à 20 30 40 même 50 % en zone rurale très isolée. Dernière remarque les incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale avec notamment l’inquiétant tassement en Chine aussi les risques géo politique.

Valls pour une gauche « confrontée au réel » ou la fin du PS

 

 

Comme d’habitude,  Valls n’a pas pris des pincettes pour contextualiser le départ de Taubira et au-delà pour attaquer la gauche de la gauche. Il souhaite que cette gauche se confronte au réel au lieu de fuir ses responsabilités ou de se réfugier dans des discours abstraits et chimériques. Plus vulgairement on pourrait considérer que Valls estime que Taubira, les frondeurs et autres gauches de la gauche sont à côté de leurs pompes et qu’il est grand temps de prendre en compte les réalités pour le PS, à moins de disparaître.  Manuel Valls n’a sans doute pas tort de ce point de vue ; en effet ce qui est en cause aujourd’hui l’éclatement voire la disparition totale du parti socialiste. Comment pourrait en effet être conciliables le courant marxiste des frondeurs, le courant modéré des sociaux-démocrates et le courants social libéral ?  Certains objecteront qu’en réalité le parti socialiste n’a jamais eu de ligne claire même depuis sa création. Sa cohésion était toutefois assurée grâce à des textes de congrès très gauchistes mais qui n’ont jamais empêché le PS une fois au pouvoir d’abandonner ses orientations (ou de les mettre en œuvre que pendant quelques mois avant de se contredire comme Mitterrand par exemple). Face à ceux qui perçoivent dans le  départ de Taubira comme la preuve d’une droitisation de l’exécutif, le Premier ministre a défendu la gestion d’une gauche « confrontée au réel » dans des situations sécuritaire et économique difficiles.   »C’est l’avenir de la France qui me préoccupe, pas l’avenir de la gauche », a-t-il dit lors de ses vœux à la presse. « La gauche au pouvoir est confrontée au réel », a-t-il insisté. « Et parce qu’elle gouverne dans une période particulièrement difficile, elle doit tenir. Il y a toujours la tentation de partir. Il y a toujours la tentation de fuir ses responsabilités  Engageant un dialogue à distance avec son ancienne ministre, Manuel Valls a estimé que « résister aujourd’hui, ça n’est pas proclamer, ça n’est pas faire des discours, résister, c’est se confronter à la réalité du pays ».  Christiane Taubira a reçu le soutien de personnalités à la gauche du PS, à l’instar des anciens ministres « frondeurs » Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti.   »Il y a une forme de fracture très nette et la démission de Christiane Taubira est le symbole de cette crise politique majeure qui fracture aujourd’hui la gauche », a dit cette dernière sur BFM TV et RMC Info.  Ce départ apporte de la « clarté » sur la ligne gouvernementale, a considéré pour sa part le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux.

Moyens de paiement:vers la fin des billets ?

Vers la fin des billets ?

Ce pourrait être assez rapidement la fin des billets d’après Nicolas Huss, directeur général  de Visa Europe. Pour preuve le développement du paiement par cartes bancaires. Un développement facilité par la croissance des paiements en ligne ou des paiements sans contact. Il faut aussi ajouter que le ministère des finances souhaite vivement que le paiement par carte soit généralisé à toutes les transactions commerciales y compris pour les petits montants. Moins pour faciliter la vie des Français que pour permettre un légitime contrôle fiscal des transactions commerciales marchandes. Le directeur de Visa Europe sous-estime cependant l’impact de la venue de nouveaux opérateurs en particulier des opérateurs de mobiles. L’enjeu c’est de s’approprier la formidable trésorerie de 400 milliards laissés sur les comptes courants. Des opérateurs qui pourraient bousculer sérieusement le secteur bancaire traditionnel voire en menacer l’existence. (Interview d Nicolas Huss, son directeur général Visa Europe  dans Challenge)

Alors que la consommation peine à repartir en Europe, Visa continue de voir son activité croître à grande vitesse. Comment expliquer ce paradoxe?

Nous sommes en train de nous diriger vers un monde sans « cash », ce qui bénéficie à Visa. Un exemple significatif, même si la situation est particulière: en Grèce, au moment où l’on montrait les images des queues devant les banques pour retirer du liquide, la population basculait massivement vers les cartes bancaires. Le nombre de cartes Visa distribuées pendant le seul été 2015 équivaut au chiffre de l’ensemble de l’année 2014.

Plus globalement, désormais, plus de 1 euro sur 5,70 euros est dépensé par carte Visa en Europe. En France, cette proportion est même de 1 euro pour 4 euros dépensés. Concrètement, 6,35 milliards de paiements réalisés par cartes Visa en France l’an passé, soit une hausse de 10%. Et nous avons encore des marges de progression, puisque la moitié des chèques utilisés en Europe le sont en réalité en France.

Pourquoi cette hausse des paiements électronique s’est-elle accélérée en 2015?

L’année passée a été une année charnière, pour de multiples raisons. C’est d’abord le début du décollage du paiement sans contact - qui se confirme comme un sérieux concurrent des espèces dans les achats de petits montants. En France, la barre des 100 millions de transactions a été atteinte, avec un milliard d’euros de dépense, entre juin 2014 et juin 2015. Et depuis le mouvement s’est encore accéléré. Sur les douze mois de 2015, on dénombre 135 millions de transactions. L’arrivée du paiement par mobile s’ajoute à ce phénomène: il représente 6% des transactions en France. Enfin, même si cet élément est moins visible, nos infrastructures ont évolué: nous nous appuyons sur des architectures plus ouvertes, des plateformes qui peuvent accueillir aisément de nouvelles solutions et intégrer par exemple les solutions des fintechs.

De nouveaux acteurs se pressent effectivement sur ce marché dynamique des moyens de paiement, depuis Apple jusqu’aux plus jeunes start-up. Comment faites-vous face à cette concurrence ?

Plutôt qu’une concurrence frontale avec ces nouveaux acteurs, il s’agit d’un jeu de concurrence/coopération. Les nouveaux entrants sur le paiement, même lorsqu’ils ont la taille d’Apple, ont parfaitement conscience du coût et du temps qu’il leur faudrait pour mettre en place un système comme le nôtre. Visa a été disponible à 100% de ses capacités depuis plus de 100 mois sans interruption. Et notre capacité à sécuriser les transactions n’est plus à démontrer. Nous avons donc un mutuel intérêt à coopérer avec les nouveaux entrants. Nous le faisons d’ailleurs par exemple avec ApplePay au Royaume-Uni. Et de nombreuses fintechs viennent aussi à notre rencontre de leur propre chef.

Migrants : la fin de Schengen

Migrants : la fin de Schengen

L’énorme vague de migration causée par les conflits ou la famine aura finalement provoqué  la fin de l’accord de Schengen. Progressivement on va s’orienter dans tous les pays d’Europe vers le rétablissement du contrôle des frontières. Officiellement les mesures seront provisoires mais elles risquent  de durer très longtemps. Les migrants récents ne sont pas les seuls responsables de la mort de Schengen, en fait cet accord n’a jamais été appliqué dans sa totalité. On devait assurer à la fois la liberté de circulation mais aussi la sécurité. Si la liberté de circulation a bien été autorisée par contre aucune mesure un peu efficace n’a jamais été prise pour assurer la sécurité des frontières de l’Europe Les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne, réunis lundi à Amsterdam, ont demandé à la Commission européenne de préparer les mesures juridiques pour permettre le maintien, si nécessaire pour deux ans, des contrôles frontaliers rétablis par certains pays membres de l’espace Schengen face à la crise migratoire. « Actuellement, ces mesures temporaires ne peuvent être prises que pour six mois. Mais l’afflux sans précédent de demandeurs d’asile, qui a forcé certains Etats membres à prendre ces mesures au niveau national, ne s’est pas tari », a déclaré le ministre néerlandais de l’Immigration, Klaas Dijkhoff, lors d’une conférence de presse. « Les Etats membres ont donc invité la Commission à préparer les bases légales et pratiques pour la poursuite des mesures provisoires (de contrôle aux frontières), aux termes de l’article 26 du code de Schengen », a-t-il ajouté. L’espace Schengen de libre circulation en Europe rassemble 26 Etats, dont 22 sont membres de l’UE. Six pays ont décidé de rétablir momentanément des contrôles à leurs frontières. Il s’agit de l’Allemagne, de l’Autriche, de la France, du Danemark, de la Suède et de la Norvège. Ces contrôles peuvent rester en place jusqu’en mai. En faite rien ne sera réellement réglé tant que ne fonctionnera pas le contrôle aux frontières de l’Europe, ce qui pourrait passer par l’exclusion de la Grèce du dispositif Schengen. L’UE a pris l’an dernier des mesures, notamment financières, pour aider Athènes à faire face à cette situation mais de nombreux Etats membres jugent que le gouvernement grec n’a pas répondu à leurs attentes. Sur les cinq centres d’enregistrement des migrants (« hot spots ») que la Grèce était censée mettre en place, un seul est aujourd’hui opérationnel. « Si nous ne pouvons pas protéger la frontière extérieure de l’UE, la frontière gréco-turque, alors la frontière extérieure de Schengen sera déplacée vers l’Europe centrale », a averti la ministre autrichienne de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner.

Pétrole-gaz : la fin des permis de recherche en France

Pétrole-gaz : la fin des permis de recherche en France

La ministre de l’Écologie a annoncé que plus aucune demande de permis de recherches d’hydrocarbures conventionnels ne serait accordée en France.  « Puisqu’il faut réduire la part des énergies fossiles, pourquoi continuer à donner des autorisations de recherches d’hydrocarbures conventionnels ? S’est interrogée la ministre devant l’hémicycle. Dans le cadre de la loi de transition énergétique, promulguée en août 2015, Ségolène Royal entend ainsi « inciter les groupes industriels qui s’engagent dans ce type d’activité à réorienter leurs investissements vers la production d’énergies renouvelables ou vers la production de l’efficacité énergétique ».  Selon des données publiées par le site du ministère de l’Écologie et de l’Énergie, la France comptait, au 1er juillet 2015, 54 permis de recherches actifs et quelque 130 demandes de permis en cours. La loi de transition énergétique prévoit une réduction de la consommation énergétique finale de 50% en 2050, par rapport à 2012, et une réduction de la consommation primaire des énergies fossiles de 30% en 2030.

Telecoms : la fin des mutualisations

Telecoms : la fin des mutualisations

 

Pour préserver la concurrence le régulateur des télécoms (Arcep) souhaite mettre  un terme aux accords de mutualisation entre les réseaux des opérateurs cela afin de contraindre les à développer leur propre réseau. Pas sûr que cette orientation soit vraiment de nature à développer réellement les investissements pour assurer une meilleure couverture. Dans beaucoup de cas en effet sur certaines zones blanches la couverture pourrait demeurer encore davantage virtuelle. Un premier accord portant sur les réseaux 2G et 3G permet actuellement aux clients de Free Mobile (groupe Iliad) d’accéder au réseau d’Orange mais avec une couverture et une qualité moindres que pour les clients de l’opérateur historique. Cet accord, qui arrive à échéance fin 2017, pourrait être renouvelé car il constitue une source non négligeable de revenus pour Orange tout en permettant à Free de compenser les insuffisances de son réseau et d’étaler ses investissements dans le temps. Le régulateur français des télécoms estime néanmoins que ce dispositif, qui était selon lui justifié début 2012 pour accompagner l’arrivée de Free comme quatrième opérateur mobile, ne l’est plus aujourd’hui, la filiale d’Iliad étant désormais solidement installée dans le paysage français des télécoms. Dans un document de travail qui sera soumis en février à consultation publique avant d’être adopté définitivement, l’Arcep souhaite donc que cet accord de mutualisation prenne fin entre fin 2018 et fin 2020 pour la 3G et entre début 2020 et fin 2022 pour la 2G, qui représente à elle seule encore 35% des cartes « SIM » en circulation en France, tous opérateurs confondus. L’Arcep se penche également sur un second accord, qui permet à SFR et Bouygues Telecom de mutualiser une partie de leurs réseaux. Le régulateur estime qu’il doit prendre fin entre fin 2016 et fin 2018 dans la 4G, afin de contraindre SFR à développer plus rapidement son propre réseau à très haut débit. En juillet dernier, Orange couvrait 76% de la population en 4G, Bouygues Telecom 72% et SFR 58%, en grande partie grâce à son accord d’itinérance avec Bouygues Telecom puisqu’il ne couvrait que 39% de la population avec son propre réseau. Free couvrait pour sa part 52% de la population en 4G.

Grèce: Fin du Grexit et déblocage des fonds

Fin du Grexit et déblocage des fonds

 

Cette fois c’est fait concrètement il n’y aura pas de Grexit. Un est un premier déblocage des fonds sera effectué en faveur de la Grèce. L’aide sera toutefois accordée au compte goutte en outre une grande partie sera destinée aux remboursements de la dette grecque. En clair la Grèce accepte une nouvelle cure d’austérité contre son maintien dans la zone euro et contre un plan d’aide financière. Une orientation qui ne s’effectuera pas sans douleur mais sans doute préférable socialement et économiquement à une exclusion de l’euro. Le chef du gouvernement Alexis Tsipras espère aussi qu’en montrant la preuve de la rigueur de sa gestion il obtiendra en retour un allégement de la dette de son pays. Mais dans ce domaine rien n’est encore décidé. La Grèce et ses créanciers sont tombés donc d’accord sur une série de mesures de réformes, ce qui permettra à Athènes d’obtenir le versement d’une tranche d’un milliard d’euros dans le cadre du plan d’aide international octroyé au pays, a annoncé vendredi le ministre des Finances Euclid Tsakalotos. L’accord porte sur la structure d’un nouveau fonds de privatisation, sur les modalités de la restructuration du secteur public de l’électricité et sur la manière d’ouvrir le marché de créances douteuses, a-t-il précisé, ajoutant que le Parlement se prononcera mardi sur le texte. Des représentants de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque centrale européenne (BCE) et du Mécanisme européen de stabilité (MES) étaient à Athènes pour finaliser l’accord. Les discussions ont permis d’aboutir à un accord sur la structure d’un nouveau fonds de privatisation, dont les revenus seront alloués au soutien à l’investissement et au remboursement d’une partie de la dette publique.   »Le nouveau fonds sera doté d’un conseil de surveillance, qui sera nommé par le gouvernement et les créanciers », a déclaré une source gouvernementale à Reuters.  Athènes nommera trois membres du conseil de surveillance et les créanciers les deux autres mais chacune des deux parties disposera d’un droit de veto, a-t-elle précisé.

Avocats : fin de grève

Avocats : fin de grève

 

Fin de grève après la signature d’un protocole d’accord entre avocats et ministère de la justice. Le prolongement conflit commençait à faire désordre après la grogne des policiers, de gardiens de prison surtout à la veille des élections régionales.  Le ministère maintient le relèvement du plafond de ressources à 1.000 euros, au lieu de 941, pour être éligible à une prise en charge à 100%, ce qui permettrait à 100.000 personnes supplémentaires de bénéficier de cette aide. Le protocole d’accord prévoit en revanche une hausse de la rémunération des avocats au titre de l’AJ, un mécanisme destiné à permettre aux plus démunis d’être défendus et dont la réforme était au cœur des crispations.   »La grève s’arrête », a déclaré le bâtonnier de Paris, Pierre-Olivier Sur, lors d’une conférence de presse. « Nous pouvons suspendre le mouvement (…) mais il va de soi que chacun reste l’arme au pied pour que ce protocole soit respecté », a nuancé le président du CNB, Pascal Eydoux. « Il a fallu que nous rencontrions des difficultés considérables et violentes à la porte des palais de justice pour que nous puissions (…) être écoutés », a-t-il ajouté. Le mouvement contre le projet de refonte de l’AJ s’est durci la semaine dernière. Des manifestants ont dit avoir été victimes de violences policières alors qu’ils bloquaient des tribunaux, notamment à Lille et Toulouse. Pour apaiser la fronde, la garde des Sceaux, Christiane Taubira, avait déjà renoncé la semaine dernière à financer sa réforme en puisant dans les fonds placés dans une caisse gérée par les avocats, la Carpa (Caisse des règlements pécuniaires des avocats). Mais cette initiative n’avait pas suffi. Selon le CNB, 156 barreaux sur 164 étaient encore mobilisés lundi et, parmi eux, 93 observaient une grève totale. Le gouvernement s’engage également à augmenter le budget de l’aide juridictionnelle, qui sera porté de 375 millions d’euros en 2015 à 400 millions en 2016.

 

Espagne : le budget va déraper, fin de l’Etat modèle ?

Espagne : le budget va déraper, fin de l’Etat modèle ?

Depuis plusieurs années l’Espagne été citée en exemple par la commission européenne cependant la même commission commence à s’inquiéter des dérapages budgétaires. En fait  l’austérité imposée n’a pas produit tous les effets attendus en matière de rééquilibrage des comptes et la croissance n’est pas à la hauteur des espérances. La Commission européenne a donc  mis en garde lundi contre un risque de dérapage budgétaire de l’Espagne en 2015 et en 2016, après avoir reçu en avance l’avant-projet de budget de la quatrième économie de la zone euro. Mais une mise en garde qui restera sans doute assez formel car l’Espagne ne sera pas la seule à ne pas respecter ses engagements compte tenu du tassement de l’économie mondiale et de la croissance molle qui se dessine en Europe. Au regard des prévisions fournies par Madrid, il y a un « risque de non-conformité » avec le pacte de stabilité, le carcan budgétaire européen, a dit le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici, au cours d’une conférence de presse. « Nous allons inviter les autorités espagnoles à respecter strictement le budget 2015 et à s’assurer que le budget 2016 soit en conformité avec le Pacte de stabilité et de croissance (…) Nous rendrons demain cette opinion », a poursuivi M. Moscovici. En raison du déroulement de législatives le 20 décembre en Espagne, le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy avait décidé de fournir en avance son projet de budget 2016 pour qu’il soit examiné plus rapidement par la Commission européenne.

La fin de vie : l’assemblée refuse la légalisation de l’euthanasie

La fin de vie : l’assemblée refuse la légalisation de l’euthanasie

Il ne s’agit pas d’un véritable refus de la légalisation de l’euthanasie mais d’une position intermédiaire concernant le droit de mourir dans la dignité. Le suicide médicalement assisté n’est pas reconnu mais des dispositions contraignantes seront prises à l’égard des médecins pour qu’ils tiennent compte des dernières volontés des s’intéressés pour gérer leur fin de vie. Les députés français ont entamé lundi l’examen, en deuxième lecture, d’une proposition de loi qui permettrait de plonger dans une sédation irréversible les patients en phase terminale sans aller toutefois jusqu’à légaliser l’euthanasie. Le Sénat, où la droite est majoritaire, avait rejeté le 23 juin cette proposition de loi qui avait été massivement votée par l’Assemblée nationale en première lecture. La proposition de loi présentée par les députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (les Républicains, LR) prévoit une « sédation profonde et continue » et rend contraignantes pour les médecins les directives anticipées laissées par les malades. « Ce texte marque des avancées importantes », a dit Marisol Touraine, la ministre de la Santé, qui lui a apporté son soutien et a plaidé pour le maintien de son équilibre. Seuls les élus radicaux de gauche, une partie des écologistes ainsi que quelques socialistes ont décidé de s’abstenir ou de se prononcer à nouveau contre. Ils vont tenter, sans espoir de succès, de présenter des amendements proposant de légaliser le suicide médicalement assisté. A l’appel de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), que préside Jean-Luc Romero, une manifestation a eu lieu lundi après-midi près de l’Assemblée. Les manifestants ont réclamé la légalisation de l’euthanasie et ont demandé le vote d’un amendement « en faveur d’une aide active à mourir ». A l’opposé, une vingtaine de députés LR membres de l’Entente parlementaire, l’aile droitière du principal groupe de l’opposition, entendent voter contre ce texte qu’ils considèrent comme « un droit à la mort ». Le Sénat devrait procéder à une seconde lecture de ce texte avant la fin de l’année et devrait à nouveau le rejeter. Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat sera ensuite convoquée afin de tenter de déboucher sur un texte commun. L’Assemblée, qui a constitutionnellement le dernier mot, procédera ensuite à son adoption définitive.

La guerre des Le Pen : vers la fin du FN ?

La guerre des Le Pen : vers la fin du FN ?

Quelques grands médias commencent à comprendre les conséquences de la guerre entre les Le Pen. Il ne s’agit ni plus ni moins que de l’existence même Front National. En effet le créateur du Front National ne se résoudra jamais à plier devant sa fille pour deux raisons d’abord parce qu’il l’a toujours considéré comme une héritière née avec une petite cuillère d’argent dans la bouche ensuite parce qu’il y a une opposition stratégique entre la conception de Jean-Marie Le Pen qui veut maintenir la ligne traditionnelle du Front National et celle de Marine Le Pen qui veut banaliser le parti et le rendre plus présentable. Si comme c’est vraisemblable Jean-Marie Le Pen est exclu il fera tout pour empêcher l’élection de Marine peine en 2017. Pour cela il n’hésitera pas à se présenter ou à faciliter la candidature d’un de ses proches. À l’éclatement politique dont les dégâts sont encore difficiles à évaluer il faut aussi ajouter les dégâts de l’éclatement familial. Le FN a en effet toujours été un défenseur de la famille et de ses valeurs. À on va assister pendant des semaines des mois voire des années à la théâtralisation pathétique des haines familiales des Le Pen. Enfin cette  guerre entre le père et le fille va mettre en évidence la nature bien peu démocratique de ce parti. Ainsi tous les membres du bureau politique exécutif qui vont juger Jean-Marie Le Pen ont tous étés désignés par Marine Le Pen. Mais d’une certaine manière c’est aussi un retour de bâton pour Jean-Marie Le Pen qui avait utilisé les mêmes méthodes à l’égard de Maigret lorsque ce dernier avait été exclu. La guerre entre le père et la fille a déjà entraîné un impact négatif sur le Front National ( la popularité de Marine Le Pen a tendance à s’effriter ), mais c’est après 2017 qu’il faudra encaisser le choc  si effectivement Marine Le Pen est éliminée du second tour des présidentielles du fait de son père. C’est la stratégie même du Front National qui serait en cause et derrière son existence. Nouvel épisode donc  ce jeudi 20 août dans la guerre au Front national. Jean-Marie Le Pen fera face au bureau exécutif du parti durant l’après-midi à Nanterre (Hauts-de-Seine). Une réunion dont Marine Le Pen et Florian Philippot ont annoncé qu’ils seront volontairement absents. Il risque l’exclusion pure et simple pour des propos négationnistes notamment. Le fondateur du FN a décidé de faire face à ses juges avec l’intention de leur « donner une leçon ». Mercredi après-midi, Jean-Marie Le Pen a interrompu ses vacances et quitté les hauteurs de Grasse où il se reposait depuis 15 jours pour affronter, une deuxième fois, des juges qu’il récuse. C’est la nouvelle stratégie de défense de son avocat, qui est de dire que les membres du bureau exécutif ont tous ou presque été salariés du FN, et qu’ils ne peuvent donc pas être juge et partie. Ils devraient donc se récuser, selon lui. C’est ce qu’ont déjà fait Marine Le Pen et Florian Philippot qui se sont volontairement mis en retrait et ont coupé leur téléphone depuis hier. L’ultime requête du patriarche : rendre les débats publics pour que la presse puisse tout voir et tout entendre. Pour finir en martyr. Ce n’est pas ce qui est prévu au siège à Nanterre. Jean-Marie Le Pen viendra quoiqu’il arrive, mais s’il y a un huis clos c’est devant les micros qu’il passera le plus de temps, déterminé à ne rien lâcher malgré la sanction qui pèse sur ses épaules.  »Depuis le mois de mai, le feuilleton devient répétitif », regrette un dirigeant du FN qui s’attend à d’autres rebondissements et à une rentrée encore chahutée, le 5 septembre, à Marseille pour l’université d’été.

 

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

 

Autant le dire le transport collectif en automobiles est devenu un grand bordel. Avec des règles très contraintes pour les taxis, des règles allégées pour les VTC et pas de règle du tout pour les Uber et autres associations lucratives «  collaboratives ». Macron veut repenser le modèle économique du secteur, bon courage ! D’autant qu’il ne s’attaque qu’à un aspect de la mobilité urbaine. Or toute perspective pertinente doit prendre en compte la totalité des modes afin notamment d’articuler la problématique de la mobilité avec la problématique environnementale. Ce n’est certainement pas avec une  table ronde d’uen journée que Macron y parviendra. Le ministre de l’Economie a donc annoncé la mise en place d’un groupe de travail afin de trouver une solution d’entente entre les différents acteurs du transport de personnes, quitte à réécrire la loi Thévenoud, qui ne satisfait ni les taxis ni les voitures de transport avec chauffeur (VTC). Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a indiqué lundi 27 juillet qu’il allait organiser fin août une table ronde réunissant les représentants des taxis et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), afin de « repenser le modèle économique de tout ce secteur ». « On ne peut pas changer la loi tous les six mois sur tel ou tel paramètre, ou accepter qu’il y ait des violences comme celles que nous avons connues« , a expliqué Emmanuel Macron, faisant allusion à la dernière grève des taxis fin juin, en marge d’une visite d’un « accélérateur de start-up » à Paris, menée en compagnie du ministre des Finances britannique George Osborne. « Ce que nous souhaitons faire, c’est repenser le modèle économique de tout ce secteur, de manière à l’adapter à la modernité, à la demande de nos concitoyens qui veulent se déplacer plus simplement, parfois à moindre coût, et aussi au juste droit de l’ensemble des salariés des professionnels du secteur« . « A partir de la fin de l’été, nous allons mettre en place un travail apaisé avec l’ensemble des acteurs de ce secteur pour pouvoir proposer des solutions de long terme et constructives ». « On peut développer des nouvelles formes de transport, ce qu’on appelle les VTC ou autres, en prenant en compte les intérêts des taxis et en respectant les intérêts acquis ». « Notre rôle, c’est de donner un cadre mais de le donner de manière durable et juste, en permettant l’innovation et l’amélioration du service pour tous ». Le ministre n’a pas exclu au terme de ces discussions une réécriture de la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions contre les services comme UberPop, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC, comme les chauffeurs UberX par exemple, mais de simples particuliers.

Draghi (BCE) : vers la fin des Etats ?

Draghi : vers la fin des Etats ?

Draghi défend sa boutique et l’union européenne en même temps ; Pour cela en substance il déclare que les Etats ne peuvent pratiquement plus avoir de politique économique autonome notamment dans le domaine budgétaire. C’est pourquoi il légitime encore davantage d’union et de normes communes. Draghi n’a donc pas d’état d’âme quant à la responsabilité de la BCE vis-à-vis de la croissance molle européenne. Pourtant le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a indiqué que la croissance économique resterait faible dans la zone euro compte tenu du chômage et de la faiblesse des investissements. Des progrès ont certes été faits, notamment en matière d’union bancaire, déclare Mario Draghi samedi, mais les risques privés doivent être partagés au sein de la zone euro, l’intégration financière améliorant l’accès des entreprises au crédit et débouchant sur une union totale des marchés financiers, déclare Mario Draghi. Le banquier central appelle à un respect plus strict des règles budgétaires pour réduire les différences entre Etats membres en matière d’emploi, de croissance et de productivité. En matière de réformes structurelles, les Etats membres devront à la fois suivre des normes communes, tout en ayant chacun une approche adaptée aux spécificités locales. Tout cela permettra « une convergence dans la capacité de nos économies à résister aux chocs et à croître ensemble ». Enfin, Mario Draghi souligne que la zone euro devrait se demander si elle a fait suffisamment pour sauvegarder la possibilité d’utiliser la politique budgétaire pour contrecarrer les cycles économiques et conclut par la négative. De nombreux pays européens n’ont réalisé qu’après l’apparition de la crise de la dette que leur droit souverain à déterminer leur propre politique économique serait limitée au sein de l’union monétaire, souligne Mario Draghi.  Autant dire la fin des Etats.

 

Télécoms : la fin de la baisse des prix

Télécoms : la fin de la baisse des prix

 

Après le patron d’Orange, c’est celui de SFR qui annonce que la baisse des abonnements est terminée. Un baisse des prix largement favorisée par la concurrence des grands opérateurs et qui remet d’actualité l’absorbation de l’un d’entre eux, justement peut-être SFR. . Le nouveau groupe publie ses premiers résultats depuis que Numéricable a racheté SFR. Son directeur général annonce que les prix des abonnements vont se « stabiliser ».  Au premier trimestre, le nouvel ensemble Numéricable-SFR a enregistré plus de 800 millions de bénéfices. En revanche, il a perdu 400.000 clients dans le téléphone mobile. Pas de quoi inquiéter le directeur général du groupe, Eric Denoyer : « Nous n’avons pas suivi la guerre des prix qui a fait rage dans le secteur. Nous avons fait le choix de travailler la valeur de nos offres. Nous avons travaillé pour améliorer la qualité. Nous sommes prêts à repartir en conquête ». Cette bataille pour attirer les clients a longtemps entraîné une baisse des prix. « C’est fini », selon Eric Denoyer : « Les prix vont se stabiliser, mais pour plus de services ».

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