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Finances publiques : : un tiers des agences supprimées d’ici fin 2025

Finances publiques : : un tiers des agences supprimées d’ici fin 2025

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé dimanche que, «d’ici la fin de l’année», «un tiers des agences et des opérateurs» de l’État «qui ne sont pas des universités» allaient être «fusionnés ou supprimés». «C’est 2 à 3 milliards d’économies à la clé», a-t-elle indiqué sur CNews/Europe 1, avec notamment «moins d’emplois publics à la clé».

Interrogée sur la façon dont les suppressions «d’emplois publics» pourraient se faire, Amélie de Montchalin a répondu : «Vous avez des gens qui partent à la retraite, vous avez des gens que vous pouvez mettre ensemble, on a plein de moyens sans faire dans la casse sociale.» «Je serai auditionnée» par une commission du Sénat «mi-mai, je ferai des annonces à ce moment-là», a ajouté Amélie de Montchalin.

Vers la fin rapide de Bayrou ?

Vers la fin rapide de Bayrou ?

Près de quatre mois après sa nomination à Matignon, le premier ministre inquiète à force de pratiquer le refus d’obstacle. Revenu de tout et ne se faisant d’illusions sur personne, il dispose cependant de quelques cartes pour trouver un chemin, estime dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Mal-aimé, mal compris, de moins en moins respecté. Cette accumulation de « mal » et de « moins » à propos de François Bayrou, qui a une haute conscience de sa valeur et réfléchit depuis des années au destin du pays, interpelle. Les Français, de plus en plus critiques, ne comprennent pas ce que le premier ministre a en tête ni où il veut les conduire. Son parti, le MoDem, a du mal à le suivre, notamment quand, à rebours de la réserve attendue, il émet, en tant que citoyen, des doutes sur l’inéligibilité immédiate qui a frappé Marine Le Pen dans le cadre du procès en première instance des assistants du Front national (devenu Rassemblement national) au Parlement européen.

Au sein du couple exécutif, l’Elysée a repris l’ascendant et exerce une pression visible sur celui qui est soupçonné de procrastiner, alors que la foudre trumpiste s’est abattue sur la France et l’Europe. Financement des dépenses militaires, consolidation du modèle social, reconstruction de la souveraineté…, tout est à repenser, alors que le pays, surendetté, doit honorer des remboursements de plus en plus lourds qui obèrent ses marges de manœuvre. Or, rien de substantiel n’est encore sorti des cartons de Matignon ni de l’ordre du jour du Parlement.

Tous ceux qui, dans le bloc central, rêvent d’un destin présidentiel le soulignent en moquant l’enlisement qui menace Matignon. Tous actionnent, par contraste, la figure du sauveur bonapartiste qui, le moment venu, n’aura pas la main qui tremble. Ainsi d’Edouard Philippe, qui, lors d’un congrès de son parti Horizons, a annoncé, le 16 mars, que s’il remportait l’élection présidentielle, il organiserait dans la foulée deux référendums, pour modifier le système des retraites et réorganiser administrativement le pays, et utiliserait les ordonnances pour réformer la justice, l’éducation et la santé.

Indifférent à la pression, François Bayrou fait du François Bayrou. Il ne parle que pour s’acheter du temps, comme il l’a encore fait, le 6 avril, dans Le Parisien Dimanche : trois longues pages d’explications et de justifications, dans lesquelles il met notamment en avant le choc économique induit par le relèvement des droits de douane, alerte sur l’effet récessif que le coup de force de Donald Trump risque de produire, mais sans les assortir d’annonce particulière. A l’entendre, les Français ont à peine pris conscience de l’effort qu’ils vont devoir consentir face à l’ampleur de la catastrophe mondiale en train de se produire.

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Après s’être affranchie d’un premier tabou, le financement par la dette, l’Allemagne doit désormais accepter de lever un second dogme, celui du financement monétaire des investissements par la Banque centrale européenne, plaide, dans une chronique au « Monde », la juriste allemande Katharina Pistor.

L’Allemagne amorce une nouvelle « Zeitenwende » (« changement d’époque »). Ce terme avait été employé par le chancelier allemand Olaf Scholz, le 27 février 2022, lorsqu’il avait promis de mobiliser des ressources pour soutenir les Ukrainiens face à la Russie. Une annonce qui n’avait cependant pas conduit à une remise à plat de l’orthodoxie économique, la politique budgétaire allemande étant entravée par la « règle d’or » qui, depuis 2009, limite le déficit structurel annuel à 0,35 % du produit intérieur brut. Le pays se félicitait alors de sa prudence budgétaire, alors que l’Ukraine était frappée, que ses propres infrastructures dépérissaient, et que ses engagements en matière de climat étaient relégués au second plan.

Fort heureusement, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui est arrivée en tête aux élections du 23 février, a revu sa position. Le bouleversement de la politique étrangère américaine décidé par Donald Trump l’a convaincu de changer d’approche. Pour Friedrich Merz, chef de la CDU et probable futur chancelier allemand, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis.

États-Unis : La fin de l’idée démocratique

États-Unis : La fin de l’idée démocratique ?

Curtis Yarvin est la figure intellectuelle qui émerge de la galaxie trumpiste. Son projet politique, défini comme « néoréactionnaire », propose d’en finir avec l’idée démocratique et de structurer le gouvernement comme une entreprise dirigée par un monarque absolu.

par Arnaud Miranda
Docteur en théorie politique, associé au CEVIPOF (Sciences Po), Sciences Po dans The Conversation

Depuis l’investiture de Donald Trump et ses premières mesures de gouvernement, émerge le nom d’un mouvement intellectuel qui serait l’inspiration secrète de la nouvelle administration : la néoréaction, aussi désignée par l’expression « Lumières sombres » (Dark Enlightenment). À la tête de ce mouvement, le blogueur Curtis Yarvin, très proche de Peter Thiel, de Marc Andreessen (milliardaire et conseiller informel du président), mais aussi des cadres politiques comme J. D. Vance et Michael Anton. Yarvin aurait ainsi favorisé l’ascension politique d’Elon Musk et serait notamment à l’origine du plan Gaza.

Il semble difficile, à brûle-pourpoint, de déterminer avec précision l’influence des idées néoréactionnaires sur la nouvelle administration, ce qui supposerait de mener une enquête de terrain. Néanmoins, nous pouvons dès maintenant nous intéresser à la pensée néoréactionnaire.

D’où vient-elle ? Quelles sont ses propositions normatives ? En d’autres termes, en quoi consiste la théorie politique néoréactionnaire qui semble inspirer les premières mesures de la nouvelle administration ?

D’où vient la néoréaction ?
Pour saisir toute la spécificité du courant néoréactionnaire, il faut accepter de la voir comme une véritable contre-culture intellectuelle. La néoréaction émerge sur Internet, à travers des blogs et des forums, mais aussi à travers la rencontre virtuelle de deux figures clés : Curtis Yarvin et Nick Land. Nous pouvons isoler deux moments fondateurs dans la structuration de la constellation néoréactionnaire.

En avril 2007, Curtis Yarvin, un ingénieur américain, lance son blog Unqualified Reservations sous le pseudo Mencius Moldbug. Son premier texte, « A Formalist Manifesto », annonce avec grande clarté son projet politique. Yarvin se présente comme un libertarien convaincu, mais déçu. Le libertarianisme, qui vise la limitation ou la disparition de l’État au profit d’un libéralisme dérégulé, est « une idée évidente » qui « n’a jamais pu être appliquée en pratique ». L’erreur des libertariens est, selon lui, de voir leur idéologie comme « l’apogée de la démocratie », alors que celle-ci est fondamentalement « inefficace et destructrice » (Yarvin reconnaît à ce titre sa dette à l’égard de Hans-Hermann Hoppe, disciple de Rothbard).

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Entre 2007 et 2008, grâce à un style provocateur et une grande productivité, Yarvin se constitue un contingent de lecteurs – principalement issu des cercles libertariens états-uniens. Rejetant avec fermeté le progressisme comme étant l’une des raisons pour lesquelles nous ne parvenons pas à nous défaire de l’absurdité démocratique, Yarvin se définit lui-même comme réactionnaire, ou même néo, post ou ultraréactionnaire. C’est le terme néoréactionnaire qui sera repris, à partir de 2010, pour décrire la néoréaction comme un mouvement intellectuel à part entière.

Le second moment tient à la découverte de Yarvin par Nick Land. Ce dernier est un ancien philosophe de l’Université de Warwick, figure de proue du CCRU, un collectif intellectuel d’avant-garde. Défendant une perspective « accélérationniste », Land critique le « misérabilisme » d’une gauche qui essaie vainement de contenir les effets néfastes du capitalisme, il faudrait au contraire épouser son mouvement et l’accentuer. Son accélérationnisme inconditionnel le pousse à adopter une position procapitaliste et à s’intéresser à la pensée de Yarvin. À partir de mars 2012, sur son blog Urban Future (depuis supprimé), il lui consacre une série d’articles intitulée « The Dark Enlightenment ». Cette série d’articles va conférer à la néoréaction une véritable notoriété en ligne et lui permettre de se constituer comme une contre-culture intellectuelle.

La théorie politique néoréactionnaire
S’il est une théorie politique néoréactionnaire, elle est à trouver sous la plume de Yarvin qui annonce l’ambition, dès son premier article, de « construire une nouvelle idéologie ». Si Yarvin la présente comme un dépassement du libertarianisme, il la décrit comme formaliste et néocaméraliste. Essayons d’expliquer ces termes.

L’élément fondamental de la pensée de Yarvin est la question de l’efficacité des systèmes politiques. Un modèle politique est bon s’il parvient à éviter la violence, c’est-à-dire l’apparition de conflits dont l’issue est incertaine. En cela, la politique est une lutte entre ordre et chaos au sein de laquelle « le bien, c’est l’ordre ».

Toute autre question, comme la pauvreté et le réchauffement climatique, est insignifiante. Il ne s’agit pas de réimaginer un ordre social plus juste, mais d’affermir l’ordre existant. Cette approche, que Yarvin nomme formalisme, n’a d’autre souci que de construire une ingénierie politique efficace.

C’est dans cette perspective formaliste que Yarvin analyse l’État américain comme une gigantesque entreprise complètement engluée dans son inefficacité. Parce que le personnel politique est enferré dans une mystique démocratique et dans une obsession de justice sociale, la politique américaine manque de cohérence. Personne ne sait vraiment qui est aux commandes, ni dans quel but.

Afin de régler le problème, Yarvin propose d’en finir avec l’idée démocratique et de restructurer le gouvernement sur le mode d’une entreprise souveraine (une SovCorp) dont la direction serait confiée à un PDG. Celui-ci prendrait les décisions gouvernementales les plus efficaces pour assurer la prospérité de l’État. Et si vous n’êtes pas satisfaits du service que propose ce gouvernement, vous n’avez qu’à vous en trouver un autre.

Pour Yarvin, cette réponse formaliste revient tout simplement à rétablir la monarchie absolue. En ce sens, il se déclare « royaliste », ou « restaurationniste », et considère que le PDG du gouvernement-entreprise n’est rien d’autre qu’un monarque.

Selon lui, la monarchie est une forme politique extrêmement stable, contrairement à la démocratie. Yarvin nomme son modèle « néocaméralisme », en référence au caméralisme de Frédéric II de Prusse (théorie mercantiliste, adossée à la monarchie, visant à accroître la prospérité économique de l’État).

Néanmoins, le caméralisme n’est pas le seul modèle auquel Yarvin se réfère. Les cités-États comme Dubaï ou Singapour sont, selon lui, des prototypes des futurs États néocaméralistes.

Éviter les confusions : néoréaction, conservatisme, « alt-right », « accélérationnisme »
Afin de ne pas se méprendre sur la nature idéologique de la pensée néoréactionnaire, il est important d’éviter certaines confusions intellectuelles.

Tout d’abord, bien que Yarvin soit un défenseur de l’ordre, nous n’avons pas affaire à une simple pensée conservatrice. Yarvin ne promeut pas la préservation de valeurs morales ou religieuses (il se présente d’ailleurs comme athée, ou non théiste).

Il condamne violemment les conservateurs qui, en miroir des progressistes, sont incapables de penser le pouvoir tel qu’il est. Selon Yarvin, les conservateurs sont consubstantiellement arrimés à la démocratie. Le caractère réactionnaire de la pensée de Yarvin se traduit dans une volonté de dissoudre le politique dans une ingénierie économique autoritaire (il loue à ce titre, la prospérité et l’« absence de politique » à Singapour, à Dubaï et à HongKong).

Si la néoréaction et l’alt-right partagent le refus du conservatisme traditionnel, ces deux courants ne nous semblent pas se confondre pour autant.

L’alt-right est populiste et à tendance suprémaciste, dans le sens où certaines composantes affirment clairement l’idée d’une supériorité raciale blanche. La néoréaction est, quant à elle, essentiellement formaliste et élitiste. Les néoréactionnaires méprisent le populisme comme étant fondamentalement démocratique : s’il y a un changement politique, il ne pourra venir que d’en haut.

Bien entendu, ces deux constellations intellectuelles ne sont pas imperméables et peuvent converger stratégiquement. Ainsi, lorsque Yarvin se défend de compter parmi les suprémacistes, il s’empresse de préciser qu’il les lit avec attention.

La néoréaction est parfois assimilée à l’« accélérationnisme » du fait de ses liens avec Nick Land. Si ces tendances convergent, il faut néanmoins être précis. Land est accélérationniste avant d’être néoréactionnaire. S’il considère la néoréaction comme un instrument efficace de destruction du « grand mécanisme de freinage » qu’est le progrès, elle reste un « accélérationnisme avec un pneu à plat » (« Re-Accelerationism », publié sur le site XenosystemNet, le 10 décembre 2013, depuis supprimé). Inversement, si Land a incontestablement contribué à sa popularité, Yarvin ne le cite pas et reste perméable à une perspective accélérationniste. La pensée néoréactionnaire est avant tout une pensée de l’ordre.

Vance: la fin de la démocratie libérale

Vance: la fin de la démocratie libérale

 

Fer de lance du versant conservateur du trumpisme, le vice-président des Etats-Unis incarne la colère d’un transfuge de classe contre les élites européennes, estime la politiste Laurence Nardon dans une tribune au « Monde ».

 

Eclipsé par un Elon Musk devenu omniprésent ces derniers mois dans l’entourage de Donald Trump, le vice-président J. D. Vance est revenu de façon fracassante dans l’actualité américaine et transatlantique. Avec son discours de Munich du 14 février et l’altercation mettant aux prises les présidents américain et ukrainien ainsi que lui-même dans le bureau Ovale, vendredi 28, Vance s’affirme comme le fer de lance de la remise en cause du lien transatlantique par l’administration Trump 2. Ses attaques contre l’Ouest libéral s’inscrivent clairement dans son parcours idéologique.Pilier du trumpisme dans son versant réactionnaire et populiste (avec lequel coexiste désormais un courant tech-libertarien), Vance n’a pas été un soutien de la première heure du président. En 2016, il affirmait ainsi vouloir voter pour la démocrate Hillary Clinton et n’avait pas de mots assez durs pour Donald Trump, qu’il qualifiait de possible « Hitler de l’Amérique ».

À l’époque, Vance venait de publier Hillbilly Elegy (Harper Press, 2016)Hillbilly Elégie (Le Livre de Poche, 2018) –, une autobiographie dans laquelle il raconte son enfance dysfonctionnelle dans le milieu des petits Blancs pauvres des Appalaches et le miracle salvateur d’un service militaire suivi d’études de droit à Yale. Cet ouvrage dénonçant un système de classes inégalitaire et le mépris des élites lui vaut alors les louanges des médias de gauche.

Actif dans des cercles conservateurs depuis ses études, Vance va évoluer avec le soutien du milliardaire libertarien Peter Thiel, qui finance son entrée dans le monde de la tech. En 2019, il assiste à la première conférence du mouvement « national-conservateur » (dit natcons), qui cherche à construire une base intellectuelle plus solide, ultraréactionnaire, voire illibérale, aux idées trumpistes. Vance se rallie officiellement à celui qui est alors l’ex-président lors de la campagne pour les élections de mi-mandat de 2022. Grâce au soutien de ce dernier, il brigue et obtient le siège de sénateur de l’Ohio. Enfin, à l’été 2024, Donald Trump le choisit pour la vice-présidence.

La fin de l’État de droit aux États-Unis

La fin de l’État de droit aux États-Unis

 

Donald Trump étend les pouvoirs de la présidence au-delà de ce qu’aucun autre de ses prédécesseurs n’avait jamais osé, observe Alain Frachon, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

Chaque jour un peu plus, une Amérique s’en va, celle à laquelle on s’était habitué en Europe. Notre Amérique pratiquait l’Etat de droit à l’intérieur et, à l’extérieur, elle avait inventé en 1945 « l’ordre libéral international ». Elle y était infidèle, elle ne respectait pas ses propres règles, mais, tout de même, cela lui avait plutôt réussi et à nous aussi. C’est fini. Donald Trump n’en veut plus. Il démolit, il casse, il dit que le « système » ne profite plus aux Américains, ni à la maison ni à l’étranger. Une autre Amérique arrive – dure aux faibles.

A domicile, Trump tord le cou aux normes et coutumes de la démocratie américaine. Il viole la mécanique voulue par les Pères fondateurs, celle d’un présidentialisme tempéré par les contre-pouvoirs que sont le Congrès et le judiciaire – l’ensemble formant aux Etats-Unis ce qu’on appelle « le gouvernement ».

Le républicain mène le pays sur la voie de la démocratie « illibérale ». On connaît la recette : le vainqueur des élections devient propriétaire de l’Etat. La justice, la police, la fonction publique, l’armée, l’université, tout lui appartient et tout doit se soumettre. Entre le chef et « son » peuple, foin des médiations institutionnelles.

Trump étend les pouvoirs de la présidence au-delà de ce qu’aucun autre de ses prédécesseurs n’avait jamais osé. Il s’attache à démanteler l’administration fédérale. A coups d’intimidations et de mensonges, la besogne est assurée par l’homme le plus riche du monde, Elon Musk. Celui-ci opère en dehors de tout mandat, au sein d’une structure extérieure à l’administration, formée par Trump et n’ayant de comptes à rendre à personne d’autre. Les petits « hackeurs » de Musk ont obtenu les codes de paiement du Trésor américain et disposent des dossiers personnels de millions d’employés fédéraux. Pour en faire quoi ?
Dans ce type de régime, il faut réécrire ou enterrer le passé. Au département de la justice et au FBI (la police fédérale), on soumet à un test de loyauté les procureurs et les inspecteurs qui ont enquêté sur les responsabilités de Trump dans l’assaut contre le Congrès.

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

 

Les implications de la loi sur la fin de vie vont bien au-delà du soulagement des malades en grande souffrance, alerte l’avocate et militante Elisa Rojas pour les droits des personnes handicapées Elisa Rojas, dans une tribune au « Monde ».

 

La courte trêve est terminée. L’examen du projet de loi sur la fin de vie, suspendu en juin 2024, sera bientôt repris. Son objectif ? Légaliser en France l’« aide active à mourir ». Une tournure pudique pour désigner le fait de provoquer, par une procédure médicalisée, la mort d’une personne malade qui le demande, par suicide assisté, en lui donnant les moyens nécessaires pour qu’elle puisse mettre fin à sa vie elle-même, ou par euthanasie, en faisant intervenir un tiers qui administrera le produit létal.

Si le projet se présente comme un moyen de soulager les souffrances insupportables des malades dits « en fin de vie », dont la mort est imminente, ses implications vont en réalité bien au-delà. En effet, dans les pays où de telles pratiques ont été légalisées, les critères d’éligibilité se sont rapidement étendus aux malades et aux personnes handicapées dont le pronostic vital n’était pas engagé.

En France, le cadre légal existant, issu des lois Claeys-Leonetti (2005 et 2016), offre déjà une réponse raisonnable aux besoins des malades en fin de vie : refus de l’acharnement thérapeutique, sédation profonde jusqu’au décès, directives anticipées. Pourquoi vouloir aller plus loin alors que les véritables problèmes concernent l’accès insuffisant aux soins palliatifs et une méconnaissance des dispositifs existants ? C’est ce qu’a d’ailleurs rappelé une mission parlementaire de 2023, qui a également confirmé que les lois actuelles répondaient à la majorité des cas…..

Vers la fin de la Cour pénale internationale

Vers la fin de la Cour pénale internationale

 

Objet de critiques et de menaces, la Cour pénale internationale doit pouvoir répondre aux attentes des milliers de victimes civiles recensées depuis trois ans et veiller à l’application des conventions de Genève, estime Bruno Cotte, ancien président de chambre à la CPI, dans une tribune au « Monde ».

 

Robert Badinter (1928-2024) nous a quittés il y a un an. Pour lui, la justice pénale internationale, à l’essor de laquelle il a consacré toute son énergie, était une exigence. Selon ses propres termes, « la longue marche du droit international contre l’impunité des grands criminels tend vers un ordre juridique mondial de nature à satisfaire l’universalité des droits de l’homme ». Comment pourrait-on interrompre cette marche ? Que dirait-il s’il était encore présent à nos côtés alors que le droit international humanitaire est piétiné ? Ce n’est pas travestir sa pensée que d’oser dire qu’il serait désespéré, mais aussi déterminé car il ne baissait jamais les bras. Et le sillon qu’il a tracé doit être poursuivi.

Rappelons-nous : à Rome, le 17 juillet 1998, est signé dans l’enthousiasme le traité créant la Cour pénale internationale (CPI). Cinquante ans après le procès de Nuremberg, tribunal souvent critiqué pour être le fait d’une « justice de vainqueurs », six ans après la création des tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, compétents pour traiter des crimes commis dans un contexte géopolitique bien précis, une cour, cette fois universelle et permanente, voyait enfin le jour. On en parlait depuis longtemps mais la guerre froide avait ruiné toute tentative en ce sens.

Sa création fut contestée et on ne peut que déplorer que les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, Israël aient refusé de ratifier le traité de Rome. Cent vingt-cinq Etats en sont toutefois aujourd’hui parties et croient en la CPI : ce n’est pas insignifiant !

Ses débuts ont été difficiles et les critiques, souvent justifiées, ne l’ont pas ménagée. Cela lui a permis de se remettre souvent en cause et de gagner en célérité et en efficacité. Critiquée pour ne s’attaquer qu’à de « seconds couteaux », elle a, depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie et le conflit qui embrase le Proche-Orient, visé plus haut. Et des mandats d’arrêt ont été délivrés contre des dirigeants haut placés. ….

Fin du service civique

Fin du service civique

 

Aucun nouveau contrat de Service civique ne pourra être signé jusqu’à l’adoption d’un budget 2025. Le service national universel qui n’a jamais connu de succès pourrait lui aussi disparaître pour les mêmes raisons d’autant que son objectif est complètement flou.

 

Qui peut effectuer un Service Civique et un Service National Universel ?
Le Service Civique et le SNU n’interviennent pas au même stade de la vie :

 

Le SNU s’adresse à l’ensemble des jeunes âgés de 15 à 17 ans.
Le Service Civique intervient à un autre âge : entre 16 et 25 ans (et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap), sur une durée de 6 à 12 mois. Il apporte une expérience et des compétences et peut déboucher sur une orientation.
Comment se passent le Service Civique et le Service National Universel?
Le SNU s’organise principalement autour de 2 étapes obligatoires : un séjour de cohésion de 15 jours dans un centre SNU hors de son département où l’on fait l’expérience de la vie en collectivité avec un programme d’activités variées qui visent à développer un esprit de cohésion et d’entraide. Et une mission d’intérêt général de 12 jours (ou 84h dans l’année). Une étape optionnelle supplémentaire permet de vivre une expérience d’engagement partout en France (notamment à travers le Service Civique).
Le Service Civique propose de se mobiliser pour une cause qui vous tient à cœur dans l’un des 10 domaines d’engagement (environnement, solidarité, éducation, etc.). Ces missions sont indemnisées à hauteur de 620 euros par mois, au sein d’un organisme d’accueil (associations, collectivités, acteurs de l’économie sociale et solidaire, etc.) permettent aux jeunes de mener des projets en contact direct avec des publics bénéficiaires pendant 6 à 12 mois.

Quelque 5.000 volontaires du Service civique bientôt renvoyés chez eux ? À la suite d’une note publiée mercredi par le ministère chargé des comptes publics, l’Agence du Service civique a annoncé vendredi suspendre toute nouvelle mission à compter du 1er février et jusqu’à l’adoption d’un nouveau budget. Il ne sera donc plus possible de signer un contrat de Service civique à partir de samedi. Créé en 2010, ce programme permet à des jeunes de 16 à 25 ans de réaliser une mission d’intérêt général de 6 à 12 mois, dans des secteurs aussi variés que l’éducation, la culture, le sport ou la sauvegarde de l’environnement. Le Service civique, qui a encore attiré 150.000 jeunes en 2023, avait fêté en décembre son 800.000ème volontaire.

Mais alors, comment expliquer cette suspension en dépit du succès ? «Du fait de la censure et de l’absence de budget 2025, nous sommes dans un régime dit de services votés, très contraignant pour l’engagement de nouvelles dépenses et la signature de nouveaux contrats», explique Adèle Nangéroni, porte-parole de l’Agence du Service civique. Le principe de «services votés» permet en effet au gouvernement de continuer à fonctionner faute de budget, en autorisant des dépenses fondées sur les crédits déjà votés dans le budget de l’année précédente. Seul problème : avec ce dispositif, les nouvelles dépenses prévues par les administrations ne sont pas automatiquement financées. D’où l’incapacité de l’Agence de Service civique à signer de nouveaux contrats. D’autant que le coût du programme n’est pas négligeable : sur les 620 euros de compensation que touche chaque mois un volontaire, 496 euros sont pris en charge par l’État (80%) et 124 euros par l’organisme d’accueil (20%).

 

Rungis: la fin du transport Ferroviaire ?

Rungis: la fin du transport Ferroviaire ?

Le 27 juin dernier, le « train des primeurs », service partie prenante des 23 flux, devait faire son dernier voyage de la saison. Départ 16 heures de Perpignan, ville périphérique du territoire français, proche de l’Espagne. Arrivée à 3 heures du matin en gare du marché d’intérêt national (MIN) de Rungis. Comme un symbole des difficultés du transport de marchandises par train, celui-ci n’est pas parti en ce jour d’été. Les marchandises voyagèrent non par les rails, mais par la route. Ce train des primeurs est l’emblème d’un secteur en mal de compétitivité. Bien qu’il soit une alternative aux émissions de gaz à effet de serre, il fait les frais de son principal concurrent, le transport routier.

par , Maître de conférences en Géographie, Université de Perpignan Via Domitia

et , Enseignant-chercheur en logistique, CY Cergy Paris Université dabs The Conversation 

Créé en 1986, ce service ferroviaire trouve son origine dans le besoin de relier de marchés de première importance en France et en Europe. Le point de départ : la plate-forme Saint-Charles International de négoce de fruits et légumes située à Perpignan. Y transitent des productions agricoles ayant pour origine majeure le Maroc et l’Espagne. Ces produits sont notamment transportés par le train dit « des primeurs » en direction du MIN de Rungis. Dans le passé, et jusqu’au mois de juin 2024, une partie de la consommation de produits frais agricoles consommés par les Parisiens traversait la France par trainPourtant, au fil des années, la fréquence de circulation du train a diminué. À son apogée, on comptait 4 allers-retours par jour. Au printemps 2024, seul un train faisait le trajet avec 4 ou 5 wagons remplis sur la douzaine au total. Il a même été interrompu entre 2019 et 2021, faute de clients et donc de marchandises pour le remplir. Conscient de cette impasse, le premier ministre Jean Castex avait fait de la relance du train des primeurs un emblème : « il faut que tu répares cette insulte au bon sens et à l’avenir ». La réouverture de la ligne est actée le 22 octobre 2021.

L’expression « les mêmes causes, dans les mêmes circonstances, produisent les mêmes effets » s’applique parfaitement à ce cas spécifique. Son arrêt en juin 2024, sa reprise en novembre de la même année, tient à un faisceau d’explications. Du point de vue du marché, la seule entreprise, Primever, n’a pas souhaité utiliser à nouveau cette solution de transport. S’y ajoute la décision de transformation de l’établissement Fret SNCF et le transfert des 23 flux à la concurrence.

 

Si la plupart des flux ont été repris par des entreprises ferroviaires concurrentes, le train des primeurs n’a pas trouvé de repreneur. La concurrence du transport routier explique aussi (et surtout) le faible attrait pour le train des primeurs, et pour l’ensemble du secteur ferroviaire. Ainsi, la part modale stagne depuis quelques années aux alentours de 10 %. Jean Castex rappelait en octobre 2022 un fait : « Il y a une distorsion entre le rail et la route, à laquelle s’ajoutent les désinvestissements majeurs de la nation pendant des décennies ».

Verra-t-on à nouveau des marchandises transportées par le train des primeurs sur les étals des commerces des Franciliens ? À l’arrêt complet, le train des primeurs pourrait ne pas repartir. Alors même qu’acteurs publics, dont la région Occitanie très présente sur le sujet, et privés appellent de leurs vœux le déploiement de solutions de transport décarbonées. En effet, le train peut remplacer jusqu’à 20 000 camions sur les routes chaque année.

En 2021, la convergence vers des investissements dans le secteur ferroviaire semblait actée. Le train des primeurs pouvait miser sur sa survie grâce à des avantages de poids : une période de circulation la nuit, des subsides publics et des trains adaptés aux réseaux anciens. Le modèle économique était rendu compliqué quand le train faisait le trajet retour avec des wagons vides. Dans ce sens, le transport combiné pourrait sortir le train des primeurs de l’impasse. Elle consiste à transporter des conteneurs, semi-remorques sur train. L’utilisation du transport routier est nécessaire seulement aux extrémités de la ligne. Le MIN de Rungis, représenté par la SEMMARIS envisage cette solution et des travaux à l’intérieur du marché.

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Union européenne: appel contre la fin des voitures thermiques en 2035

Union européenne: appel contre la fin des voitures thermiques en 2035

Pour « sauver l’automobile »;  Dans un projet de document consulté par La Tribune, qui doit faire l’objet d’une communication officielle ce jeudi, le PPE appelle à « annuler » une mesure phare, à savoir « l’interdiction des moteurs à combustion interne prévue pour 2035 ».

. D’après le PPE, l’interdiction des voitures thermiques en 2035 bafoue « le principe de neutralité technologique », en privilégiant les seules voitures électriques pour décarboner l’automobile.

Le  PPE plaide pour « un mélange de technologies ». Parmi elles, il y a « les carburants alternatifs » comme les e-carburants et les biocarburants. Ceux-ci auraient notamment l’avantage, expliquent les députés, de permettre aux véhicules thermiques actuels de rouler sans polluer. Les parlementaires citent aussi les véhicules hybrides rechargeables, équipés d’un moteur thermique et d’une batterie. Lorsqu’ils sont rechargés régulièrement – ce qui est encore loin d’être toujours le cas -, ceux-ci permettent effectivement de réduire les émissions de CO2.

Le PPE a également repris à son compte la demande de l’ACEA, le lobby des constructeurs automobiles européens.

Fin des poursuites contre Trump pour ingérence électorale

Fin des poursuites contre  Trump pour ingérence électorale

La justice bananière continue de se mettre en marche pour passer l’éponge sur les différentes poursuites concernant Trump. Jack Smith, le procureur spécial, a recommandé lundi l’annulation des deux procédures au pénal qu’il instruisait contre lui. La demande concernant les accusations pour ingérences électorales a été validée dans la soirée par la juge Tanya Chutkan, mettant ainsi fin aux poursuites. C’est une grande victoire judiciaire pour le futur président. Ce dernier était accusé d’avoir cherché à inverser le résultat de l’élection de 2020 dans le but de se maintenir au pouvoir. Dans le second dossier, Donald Trump était inculpé pour avoir refusé de rendre pendant des mois des documents classifiés qu’il avait emportés illégalement dans sa résidence de Floride. Malgré les preuves accablantes, la juge Aileen Cannon, nommée à ce poste par l’administration Trump, a fait trainer tant et plus cette seconde affaire avant de la classer en juillet. 

Électricité : fin ou poursuite des tarifs réglementés ?

Électricité : fin ou poursuite des tarifs réglementés ?

 

Deux positions s’affrontent celle très libérale de l’autorité de la concurrence qui veut faire jouer un rôle plus important au marché et celle de la commission de régulation de l’énergie favorable maintient des tarifs réglementés.

 

L’Autorité de la concurrence reproche aux TRV, outre leur manque de lisibilité, d’être un «obstacle au libre jeu de la concurrence et aux bénéfices potentiels de cette dernière – en termes de prix, d’innovation ou encore d’investissement».À l’inverse, la commission de régulation de l’énergie milite pour le maintien des tarifs réglementés. Les consommateurs, particuliers et petites entreprises, les ont en effet plébiscités quand en 2022, en pleine crise énergétique, les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont flambé, entraînant avec eux la tarification des abonnements «au prix de marché». Échaudés par des factures qui se sont envolées, plus d’un million de consommateurs ont alors troqué leurs contrats pour des abonnements au TRV.

Social : florilège d’annonces de grève d’ici la fin de l’année

Social : florilège d’annonces de grève d’ici la fin de l’année

 

Il est probable que sur le plan socioéconomique, la conjoncture sera marquée d’une part par l’annonce de vague de licenciements nouveaux dans plusieurs secteurs en prise notamment avec le tassement de la croissance, des investissements et des carnets de commandes. Parallèlement différentes catégories de personnel devraient annoncer via leurs syndicats leur intention d’appeler à la mobilisation d’ici la fin de l’année. Une mobilisation qui touchera bien entendu certains secteurs publics mais également des secteurs privés fragilisés.

 

Les syndicats de plusieurs secteurs ont lancé des appels à la grève et à la mobilisation pour les prochaines semaines pour protester contre des plans sociaux et contre les conséquences d’un projet de budget – encore en discussion au Parlement – qui prévoit 60 milliards d’euros d’effort budgétaire pour redresser des comptes publics dans le rouge.

Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) appelle à une grève et à un rassemblement jeudi en fin de matinée devant l’Assemblée nationale après le vote par les députés d’un alourdissement de la fiscalité sur le transport aérien, a-t-il indiqué dimanche. « Contre la volonté du gouvernement de prélever un milliard supplémentaire par an sur le secteur aérien, nous appelons les pilotes mais aussi tous les salariés du secteur aérien à se mobiliser le 14 novembre », a déclaré un porte-parole du syndicat ultra-majoritaire chez les pilotes.

Dans un communiqué commun envoyé dimanche en fin de journée, plusieurs autres syndicats du secteur – l’UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO et FEETS-FO – ont annoncé qu’ils appelaient « tous les salariés du secteur aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour les emplois devant l’Assemblée nationale le 14 novembre ».
Du côté des agriculteurs, la colère gronde à nouveau, moins d’un an après un mouvement qui avait en partie paralysé les grands axes routiers en France. Les actions symboliques ont repris ces dernières semaines et devraient s’amplifier après la mi-novembre, notamment à l’appel des syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA).

Les agriculteurs, durement frappés cette année par de mauvaises récoltes de blé et un regain de crise sanitaire dans les élevages, réclament de pouvoir vivre de leur métier : ils attendent de la clarté sur les prêts garantis par l’Etat. Et ils refusent catégoriquement la signature d’un accord de libre-échange négocié entre l’UE et les pays latino-américains, le Mercosur.

Tous les syndicats de la SNCF ont appelé mardi dernier à une grève jeudi 21 novembre, à l’issue d’une rencontre avec la direction du groupe ferroviaire pour évoquer le démantèlement de Fret SNCF et l’ouverture à la concurrence : celle-ci s’étendra du mercredi 20 novembre 19 heures au vendredi 22 novembre à 8 heures. Dans un communiqué intitulé « l’heure est au conflit à la SNCF », la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots ont prévenu que cette journée de grève est « un ultimatum » avant « un mouvement de grève plus long et plus fort en décembre » si le gouvernement et la SNCF ne répondent pas à leurs revendications.

Samedi, tous les syndicats de la SNCF ont ainsi appelé à une grève illimitée à partir du mercredi 11 décembre pour réclamer un moratoire contre le démantèlement annoncé de Fret SNCF et protester contre les modalités de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales. Dans un communiqué commun, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots expliquent que face au manque « d’inflexion » de la direction du groupe, la grève sera illimitée et reconductible par période de 24 heures à compter du mercredi 11 décembre à 19 heures.

 

Mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale !

Mettre fin au cirque de l’Assemblée nationale !

Sur le fond comme sur la forme, l’Assemblée nationale ne cesse de se discréditer auprès de l’opinion. En cause sur la forme: une absence totale de retenue et même de tenue. Sur le fond ,un véritable cirque ou foire à l’impôt qui traduit d’une part une incompétence économique mais aussi une responsabilité et une démagogie lamentable.

Finalement le gouvernement n’est soutenu par personne et les députés, par ailleurs le plus souvent absents ( exemple François Hollande qui n’a voté qu’une fois quand d’autres ont voté une centaine de fois) s’en donnent à cœur joie pour mettre le bordel avec des amendements contradictoires, fantaisistes et contre-productifs tant sur le plan économique que social.

Les députés voudraient casser la croissance qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ainsi en créant des charges fiscales supplémentaires d’un montant de l’ordre de 40 milliards, ils sont à peu près assuré de tuer la croissance en 2025. Ce qui mécaniquement va générer une augmentation des dépenses sociales, des déficits et une réduction des ressources fiscales.

Bref le contraire de l’objectif recherché. Il serait temps de mettre fin à ce cirque qui nous discrédite aussi au plan international et qui se traduira inévitablement par une hausse des taux d’intérêt et de l’inflation dont  la facture sera payée par les ménages. La plupart de ses 577 députés ne servent à rien, beaucoup ne sont là que pour servir le chaos avec l’espoir fou d’une révolution. Des révolutionnaires de papier, payés par le contribuables,  qui en fait se nourrissent de la politique et n’entretiennent avec l’intérêt général que des relations très anecdotiques quand ils ne soutiennent pas des régimes comme celui de Poutine , du Hamas ou encore du Hezbollah. Ne parlons pas du honteux soutien des « écolos » et des » insoumis » au député drogué.

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