Archive pour le Tag 'Fillon'

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Fillon : va perdre l’élection présidentielle pour 83% des français

Fillon : va perdre l’élection présidentielle pour 83% des français

 

Seul un Français sur quatre (25 %) souhaite que François Fillon maintienne sa candidature, soit une nette baisse par rapport à début février (-10 points), selon un sondage Harris Interactive pour RMC et le site Atlantico réalisé après sa déclaration et publié jeudi. Le vainqueur de la primaire de la droite et du centre perd surtout beaucoup de terrain chez les sympathisants LR, qui ne sont plus que 53 % (-14) à vouloir qu’il se maintienne et 48 % chez les sympathisants de la droite et du centre (-2). Quelque 77 % des Français ne souhaitent pas que « la justice fasse une pause des investigations visant à l’élection présidentielle », 57 % chez les sympathisants LR et 63 % chez ceux de la droite et du centre.

Affaire Fillon : pas un assassinat, un suicide

Affaire Fillon : pas un assassinat,  un suicide

 

François Fillon fait une nouvelle faute, sémantique celle-là,  quand il parle d’assassinat politique. En fait,  il ne s’agit pas d’un assassinat mais d’un véritable suicide politique. En cause évidemment,  d’abord les faits accablants  mais aussi son système de défense. Les faits  sont injustifiables puisqu’il s’agit de détournements de fonds publics, de fraude et d’abus de biens sociaux. La première faute consiste à avoir choisi la posture de l’homme de rigueur pour s’imposer aux primaires reprochant au passage à Sarkozy et Juppé leur passé judiciaire. Une contradiction fondamentale qui a tué dans l’œuf la crédibilité de sa candidature. Par la suite, Fillon a accumulé les contradictions dans sa ligne de défense. Il a ensuite accumulé les erreurs de stratégie en matière de défense. Il a d’abord réfuté le droit de la justice de le poursuivre mettant en cause le rôle du parquet national financier. Il a ensuite réclamé, comme Le Pen, d’ailleurs le respect d’une hypothétique trêve judiciaire. Une trêve judiciaire qui si elle était appliquée lui permettrait en cas d’élection d’enterrer l’affaire puisqu’elle ne pourrait être jugée avant 5 ou 10 ans. Politiquement il s’est suicidé en affirmant dans un premier temps qu’il renoncerait à sa candidature s’il était mis en examen. « Imagine-t-on le général De Gaulle mis en examen ? » Avait-il déclaré pour appuyer sa posture. Finalement hier il se contredisait encore en indiquant qu’il irait jusqu’au bout même s’il était mis en examen. Une tactique de défense inaudible qui constitue un véritable suicide politique. Les arguties judiciaires et politiques qu’il emploie ne sont plus crédibles. L’ancien Premier ministre, qui répondra aux juges, a en effet fait valoir que sa convocation intervenait deux jours avant la date-limite de dépôt des parrainages d’élus. « Par le choix de ce calendrier, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle. C’est le vote des électeurs de la droite et du centre qui est fauché », a-t-il lancé lors d’une déclaration solennelle à son QG de campagne. « C’est au peuple français que je m’en remets, parce que seul le suffrage, et non une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain président de la République française », a poursuivi François Fillon, persistant à se poser en victime. Et de marteler : « Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas. Je ne me retirerai pas. » Invoquant le « respect de la parole donnée », Bruno Le Maire a annoncé démissionner de ses fonctions de conseiller pour les affaires internationales et européennes auprès du candidat. Une défection saluée par plusieurs de ses soutiens : Arnaud Robinet, Franck Riester, Yves Jégo, Laure de La Raudière. Dans des rangs déjà ébranlés par la tournure des événements, les velléités frondeuses ont resurgi, et non des moindres. L’UDI, parti centriste allié à François Fillon, a décidé de « suspendre » sa participation à la campagne dans l’attente d’une décision définitive la semaine prochaine. La tentation d’un ralliement à Emmanuel Macron grandirait en son sein. La « sarkozyste » Catherine Vautrin, vice-présidente LR de l’Assemblée, juge dans le journal L’Union qu’ »il est grand temps que nous puissions avoir un autre candidat », tandis qu’un autre « sarkozyste », le député LR Pierre Lellouche, a demandé le retrait de François Fillon et la saisine du Conseil constitutionnel en vue du report de la présidentielle.

Affaires : les magistrats dénoncent l’outrance de Le Pen et Fillon

Affaires : les magistrats dénoncent l’outrance de Le Pen et Fillon

 

Fillon comme Le Pen  critiquent aujourd’hui  la justice quand hier ils se réjouissaient des actions judicaires de leurs adversaires. Fillon ne s’est pas privé  d’utiliser l’argument judicaire pour discréditer aussi bien Sarkozy que Juppé. Quant à Le Pen,  elle s’était réjouie de l’implication de Fillon en réclament  une accélération de la justice. Les deux candidats étant maintenant englués dans les affaires attaquent vigoureusement le système judiciaire revendiquant  conjointement une hypothétique trêve judiciaire.  Les deux plus hauts magistrats de France ont dénoncé mercredi l’ »atmosphère survoltée » qui s’est installée ces derniers jours dans la campagne présidentielle et les « reproches outranciers » adressés aux magistrats. Dans un communiqué, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation (pas vraiment de gauche !) ne citent le nom d’aucun candidat mais l’allusion à François Fillon et Marine Le Pen est transparente. Le principal candidat de la droite et la présidente du Front national (FN), tous deux au coeur d’enquêtes distinctes, dénoncent vivement les procédures les visant, qu’ils présentent comme des manoeuvres politiques destinées à les déstabiliser. « Une atmosphère survoltée se développe dans le milieu politique depuis quelques jours autour du travail de la justice », déplorent Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin dans leur communiqué. Ils estiment par ailleurs ne pas avoir besoin d’être défendus par l’exécutif. A la suite de déclarations de François Fillon, le président François Hollande s’est élevé « solennellement contre toute mise en cause des magistrats dans les enquêtes et les instructions qu’ils mènent dans le respect de l’Etat de droit. » « En réalité, la justice n’encourt pas plus les reproches outranciers qui lui sont faits qu’elle n’a besoin de soutiens d’où qu’ils viennent », ont réagi Bertrand Louvel et Jean-Claude Marin. « Les magistrats suivent leur rythme en toute indépendance sous le seul contrôle des juridictions supérieures, de même qu’ils ont le devoir de ne pas s’engager publiquement dans le débat électoral », ont-ils ajouté. Lors d’une conférence de presse, François Fillon a révélé mercredi qu’il était convoqué le 15 mars par les juges en vue d’une possible mise en examen dans l’affaire des emplois potentiellement fictifs de son épouse et de deux de ses enfants. L’ex-Premier ministre a fustigé par la même occasion une enquête menée « exclusivement à charge », parlé d’un « assassinat politique » et estimé que « l’Etat de droit (avait) été systématiquement violé » dans ce dossier. Marine Le Pen, dont le nom apparaît dans plusieurs enquêtes, dont celle concernant les emplois d’assistants du FN au Parlement européen, évoque pour sa part une « instrumentalisation de la justice ».

Affaire Fillon : appel de parrainages pour Alain Juppé par Georges Fenech

Affaire Fillon : appel de parrainages pour Alain Juppé par Georges Fenech 

Le député (LR) du Rhône, Georges Fenech,  député LR du Rhône, a lancé, jeudi 2 mars sur franceinfo, un appel à « tous les élus responsables » de France pour qu’ils adressent au Conseil constitutionnel leurs parrainages pour Alain Juppé. Georges Fenech estime que la droite devait se prémunir de la « chute imminente » de François Fillon, qui a dit mercredi avoir reçu une convocation en vue d’une probable mise en examen dans fictifs présumés de son épouse et de ses enfants. « Il me semble être le seul par son expérience à pouvoir reprendre le flambeau », a estimé le député les Républicains du Rhône. « C’est une primaire doublement caduque car François Fillon n’est plus le candidat du centre et de la droite, depuis que hier l’UDI a fait marche arrière. Aujourd’hui, François Fillon n’est plus que le candidat de la seule droite. Il n’est plus en mesure de se qualifier pour le second tour », a expliqué celui qui avait apporté son soutien à François Fillon après la primaire de la droite.
« Je pense que son système (NDLR : de défense) ne tient pas », a-t-il dit, après que François Fillon s’est attaqué au Parquet national financier et aux juges. « On ne fait pas jouer contre les juges une justice populaire. Cela n’est pas responsable », a souligné Georges Fenech, disant craindre la réunion de dimanche au Trocadéro. Il a ainsi annoncé solennellement qu’il ne ferait plus campagne pour François Fillon. « Je ne fais pas campagne pour François Fillon parce que je ne peux pas accepter que toute ma famille politique et que toute l’élection présidentielle soient prises en otage. Cela n’est pas possible, d’autant que nous allons vers une déroute parfaitement programmée », a-t-il estimé. « Le Conseil constitutionnel a déjà publié 738 parrainages pour François Fillon » a- t-il expliqué, et il faut donc « nous garantir d’une disparition de notre candidat que je sens arriver inéluctablement ». Selon lui, l’envoi des parrainages pour Alain Juppé au Conseil constitutionnel est la « seule solution raisonnable » en cas « de disparition » du candidat François Fillon. Il a également insisté sur le fait que la justice fait son travail. « Il n’y a pas de complot institutionnel, il n’y a pas de justice qui s’acharne, il n’y a pas de presse qui s’acharne », a martelé Georges Fenech, lui-même ancien magistrat.

Affaires Fillon-Le Pen : une honte pour la France

Affaires Fillon-Le Pen : une honte pour la France

La presse étrangère notamment condamne avec une grande sévérité la tonalité de la campagne électorale française surtout affectée par les affaires de Fillon et Le Pen. Elle estime que dans la plupart des pays ces candidats auraient été immédiatement disqualifiés et auraient dû retirer leur candidature. On critique surtout la ligne de défense des intéressés qui consistent à récuser la justice et à réclamer une trêve judiciaire. Il est clair que les candidats déclarés, en tout cas les principaux, sont nécessairement sous les feux de la rampe médiatique et qu’il est donc normal qu’on s’intéresse à leur profil, à leur situation et à leur relation avec l’argent. Cet audit public est évidemment nécessaire avant les élections sinon la France risque d’être dotée d’un président dont la crédibilité sera fortement affectée au plan international ;  la presse étrangère s’étonne d’une manière générale de la clémence dont bénéficie le personnel politique français en matière de dérive politico- financière. À l’étranger,  nombre de responsables, notamment dans les pays du Nord, ont dû démissionner pour des motifs beaucoup moins importants.  Pour Le Pen les journaux étrangers titrent le plus souvent : » la haine et les affaires ». En annonçant à la fois sa prochaine mise en examen et le maintien de sa candidature, François Fillon “a choisi de tout risquer, juge Le Temps : son avenir bien sûr, mais aussi celui de sa famille politique et, quelque part, celui de la cohésion républicaine dans une France où les juges et les médias sont désormais devenus des cibles pour les prétendants à la fonction suprême”. À l’instar du journal suisse, les médias étrangers se montrent plus préoccupés par la situation politique française que surpris par cette série d’annonces du candidat des Républicains. “Cette campagne présidentielle française de toutes les péripéties est, plus que jamais, celle de tous les dangers”, assure ainsi Le Temps.  En Allemagne, le Spiegel Online titre cet après-midi “Fillon formellement accusé” et écrit que, “même si les observateurs avaient déjà prédit une démission de François Fillon, celui-ci veut évidemment poursuivre la campagne malgré le scandale autour de l’emploi présumé fictif de sa femme”. Très vite après les premières accusations, Fillon a opté pour l’attaque frontale. Il s’engage maintenant à aller jusqu’au bout, bien qu’il ait promis de retirer sa candidature en cas de mise en examen. Il est visiblement revenu sur cette promesse. Reste à voir si, ce faisant, il sert l’intérêt de sa famille, de son parti, et le sien propre. La prise de risque est énorme”. “François Fillon a-t-il abattu sa dernière carte ?” s’interroge The Guardian, qui ajoute : “En refusant de se retirer et en accusant l’État français de tentative d’ ‘assassinat’ politique pas seulement contre lui, mais aussi contre le processus démocratique lui-même, Fillon a joué son dernier atout”. Cinq semaines après les premières révélations du Canard enchaîné, “faire campagne sur le terrain est devenu extrêmement difficile pour le candidat, qui semble s’être retranché dans un bunker”, écrit le quotidien.  Cet épisode intervient à la pire des périodes pour François Fillon, estime pour sa part The Daily Telegraph, “dans une semaine au cours de laquelle M. Fillon était supposé relancer sa campagne chancelante, avec pour point culminant la révélation de son programme samedi, convaincu que ses ennuis judiciaires étaient derrière lui”. Et le journal italien La Repubblica de confirmer : Sa campagne est en train de devenir un cauchemar, avec des protestations et des mouvements de contestation à chacun de ses meetings et à chacune de ses sorties publiques.”  Pour Il Foglio, en Italie, “plus que tout, on en a la confirmation aujourd’hui, François Fillon est véritablement thatchérien, y compris dans son obstination à vouloir demeurer le candidat de la droite française, animé par la conviction de se trouver du bon côté”. Le quotidien néerlandais De Volkskrant insiste, à sa manière, sur le caractère sans précédent de cette affaire politique : “Si Fillon est élu, il bénéficiera de l’immunité pendant la durée de sa présidence. Mais pas Penelope. Ce qui pourrait donner lieu à une situation bien curieuse : Fillon à l’Élysée, Penelope devant le juge.” Le même raisonnement pouvant être fait pour Marine Le Pen avec sa future immunité de parlementaire français. 

Concert de casseroles : la guerre civile pour Fillon !!!

Concert de casseroles : la guerre civile pour Fillon !!!

 

Englué dans les affaires, scotché dans les sondages Fillon ne fait pas dans la dentelle en considérant que le pays est en situation de guerre civile. Pour cela Fillon fait un amalgame de différentes manifestations qui ont affecté certains meetings de plusieurs candidats ;  en réalité la seule manifestation violente par ailleurs très condamnable s’est  déroulée à Nantes. Pour le reste,  il s’agit de banales expressions de mécontentement. Pour Fillon,  ce sont surtout de récurrents orchestres de casseroles à l’entrée de ses meetings. Des orchestres au demeurant relativement modeste mais qui agacent sérieusement le candidat rappelé à l’ordre pour son implication directe dans plusieurs scandales politico-financiers. (Détournement de fonds publics, fraude, trafic d’influence et abus de biens sociaux) Il faut vraiment que François Fillon soit acculé pour se laisser aller à de telles dérives sémantiques. On est loin et c’est heureux de la guerre civile même si encore une fois les violences concernant le Front National à Nantes doivent être dénoncées.   »À deux mois de l’élection présidentielle, nous vivons dans une situation de quasi guerre civile qui vient perturber le cours normal de cette campagne », a écrit dimanche 26 février François Fillon dans un communiqué. Le candidat Les Républicains à la présidentielle accuse  » solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie. »Pour Christophe Barbier éditorialiste à l’Express: «  La présidentielle est tendue et virulente parce que la société est sous tension. Fillon est cependant en pleine manœuvre électorale. Il voit bien qu’en volant au secours de Marine Le Pen, il peut convaincre des électeurs lepénistes de le regarder différemment. Son argument est simple, en cas de second tour Macron-Le Pen, Macron sera élu président. Mais si François Fillon passe devant le candidat d’En Marche! Il sera à l’Élysée.   Après avoir passé 10 jours à taper sur Emmanuel Macron, il semble vouloir flatter l’électorat de l’extrême droite. Mais utiliser le mot « guerre civile » est une erreur.». Une erreur qui témoigne de l’affolement de François Fillon qui ne sait plus quel argument utilisé pour rendre sa campagne électorale audible. Une campagne électorale complètement assourdie par l’écho des affaires dont il ne parvient pas à se dépêtrer.  Finalement des propos aussi excessifs que ceux de guerre civile témoignent de la fragilité d’un candidat élu par surprise à la  primaire de la droite et finalement mal armé politiquement et psychologiquement pour affronter la rudesse d’une campagne présidentielle surtout quand en plus on traîne des casseroles.

 

 

Sondage 2017 : Macron nettement devant Fillon

Sondage 2017 : Macron nettement  devant Fillon

 

Un bond spectaculaire de Macron qui talonne maintenant Le Pen et distance nettement Fillon. François Fillon serait éliminé dès le premier tour de l’élection présidentielle, devancé par Marine Le Pen (27%) et Emmanuel Macron (25%) qui gagne quatre points depuis l’annonce de son alliance avec François Bayrou cette semaine, selon un sondage Kantar Sofres Onepoint pour Le Figaro-LCI-RTL publié dimanche. Le candidat de Les Républicains, dont la campagne est fragilisée par les soupçons d’emplois fictifs pesant sur sa famille, cède deux points par rapport au mois de janvier, avec 20% des intentions de vote. La candidate du Front national Marine Le Pen, dont le parti est également visé par plusieurs enquêtes judiciaires, continue elle de faire la course en tête, gagnant deux points (27%). L’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron gagne lui quatre points. Le candidat socialiste Benoît Hamon perd un point, à 14%, et devance toujours le candidat de « La France insoumise » Jean-Luc Mélenchon, stable à 10%. Au second tour, Emmanuel Macron tout comme François Fillon l’emporteraient face à Marine Le Pen (58% contre 42% pour le premier et 55% contre 45% pour le second). Le sondage a été réalisé les 23 et 24 février en ligne auprès d’un échantillon de 1.005 personnes inscrites sur les listes électorales représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Il ne faut plus parler de l’affaire Fillon ! (Marine Le Pen)

 Il ne faut plus parler de l’affaire Fillon (Marine Le Pen)

Gonflée Marine Le Pen  qui propose qu’on ne parle plus de l’affaire Fillon. Et pour cause, elle souhaiterait bien aussi qu’on ne parle plus des affaires du Front national dans lesquels elle est impliquée et qui d’ailleurs a fait l’objet de plusieurs mises en examen.  Marine Le Pen  a d’ailleurs refusé d’être entendue par la justice invoquant une bien curieuse trêve judiciaire. Pour Marine Le Pen, « il est temps qu’on en revienne aux problèmes qui intéressent les Français ». La présidente du FN, elle-même aux prises avec la justice, s’est exprimée sur le sujet dans une interview accordée au quotidien La Provence, à paraître dimanche 26 février. « Je n’ai pas de conseil à donner à M. Fillon, c’est un grand garçon. J’ai déjà dit que je considérais que cette affaire a rompu le lien de confiance entre François Fillon et une grande partie des Français, parce que les accusations visent un enrichissement personnel et familial », a expliqué la candidate d’extrême droite à l’élection présidentielle. « Pour le reste, c’est à lui de voir ce qu’il doit faire. Et je le répète, il est urgent que nous puissions en revenir à un débat de fond », a-t-elle estimé, moins de 24 heures après l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet national financier sur les soupçons d’emplois fictifs visant la famille du candidat LR à la présidentielle. La candidate du Front national, qui apparaît régulièrement en tête dans les sondages sur les intentions de vote au premier tour de la présidentielle, est également dans le collimateur de la justice. Plusieurs de ses proches ont été mis en examen ces derniers jours dans plusieurs affaires financières. Frédéric Chatillon, pilier de la communication du Front national à travers sa société Riwal, a été mis en examen dans l’enquête sur le financement des campagnes électorales du parti frontiste en 2014 et 2015 pour abus de biens sociaux. Une autre enquête, sur des soupçons d’emplois fictifs d’assistants de députés FN au Parlement européen, a conduit à la mise en examen de la chef de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset et le siège du FN à Nanterre (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné la semaine dernière. Convoquée mercredi par les enquêteurs, la présidente du Front national, qui bénéficie de l’immunité parlementaire en tant que députée européenne, a refusé de s’y rendre, justifiant son refus par la période électorale qui ne permet, selon elle, « ni la neutralité ni la sérénité nécessaire au fonctionnement correct de la justice ».

 

Macron, « de la soupe tiède » (Fillon)… et lui, du potage mafieux ?

Macron, « de la soupe tiède » (Fillon)… et lui ,  du potage mafieux ?

 

 

La campagne descend dans le caniveau avec les invectives dont est victime  Macron « l’évangéliste au programme qui ressemble à de la soupe tiède » d’après Fillon. L’argument est lui des faibles quand ils n’ont plus rien  de pertinent à objecter. Dans la même veine on pourrait se demander si le programme de Fillon ne ressemble pas à du potage mafieux si l’on entend par mafia « Groupe occulte de personnes qui se soutiennent dans leurs intérêts par toutes sortes de moyens : c’est sans doute le cas pour Fillon qui a tenté de soutenir les intérêts des les assureurs après avoir été rémunéré par AXA ou encore quand il a décerné la suprême décoration de la Légion d’honneur (la grand-croix) à un ami milliardaire qui a ensuite offert un emploi fictif à Pénélope Avant cela, il a surtout effectué une attaque en règle de ses concurrents. Emmanuel Macron, son concurrent direct pour une qualification au second tour de la présidentielle, a été sa principale cible. « Il réussit l’exploit de faire pire que François Hollande », a-t-il ainsi lâché avant de lancer : « Le cadrage financier d’Emmanuel Macron se fonde sur un diagnostic faux. » Le projet de Macron, « c’est de la soupe tiède » que « François Hollande aurait pu signer », a encore asséné le candidat de la droite. Et sur les affaires? Rien ou presque.

 

Grand-croix de la Légion d’honneur pour un ami de Fillon mais pas pour l’un des derniers compagnons de la libération

Grand-croix de la Légion d’honneur pour un ami de Fillon mais pas pour l’un des derniers compagnons de la libération

André Salvat l’un des derniers compagnons de la libération (il en reste une dizaine sur plus de 1000) vient de disparaître). Ce héros a été décoré mais pas autant que l’ami milliardaire de François Fillon. André Salvat était commandeur de la Légion d’honneur tandis que l’ami milliardaire de Fillon (qui a rémunéré Penelope pour un emploi fictif) lui a été élevé par Fillon au plus haut grade : celui de grand-croix de la Légion d’honneur. Le parti national financier a donc décidé d’ajouter un délit supplémentaire aux chefs d’inculpation concernant l’ancien premier ministre : Celui de trafic d’influence, plongeant un peu plus dans la tourmente la campagne du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle.  Ce délit potentiel vise aussi les conditions d’attribution, sur rapport de François Fillon, du grade suprême de la Légion d’honneur (grand-croix) au propriétaire de la Revue des deux mondes, où son épouse Penelope est soupçonnée d’avoir eu un emploi fictif. Le Monde avait en effet révélé que les enquêteurs s’intéressaient de près à la remise de ce grade très rare à Marc Ladreit de Lacharrière le 31 décembre 2010, moins d’un an et demi avant qu’il embauche Penelope Fillon. Rappelons les décorations qui témoignent des mérites exceptionnels du compagnon de la libération André Salvat :

 

 

 

 

Affaires Fillon : devant des juges d’instruction pour éviter un enterrement

Affaires Fillon : devant des juges d’instruction pour éviter un enterrement

 

 

 

Pour éviter un enterrement de l’affaire (du fait des délais de prescription), Fillon est renvoyé devant  trois juges d’instruction, pour  des chefs de détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, trafic d’influence et manquement aux obligations déclaratives. L’entourage de Fillon se félicité de ce renvoi alors qu’il constitue une honte pour ce candidat. En effet, le renvoi devant un juge d’instruction ne peut se produire que s’il existe de fortes présomptions. En outre, les chefs d’inculpation sont d’une gravité sans précédant pour un candidat à la présidence de la république. Une affaire qui salit l’intéressé mais aussi la France dont un des candidats potentiels à la présidence trainera pour toujours son image de corruption. Dans n’importe quel autre pays un responsable politique aurait démissionné. Ce ne sera pas le cas pour Fillon même s’il est mis en examen. En effet après avoir déclaré qu’en cas de mise en examen il démissionnerait, Fillon et revenu sur cet engagement déclarant maintenir sa candidature dans tous les cas. François Fillon, qui est désormais éliminé du second tour dans tous les sondages au profit de la présidente du Front national Marine Le Pen et du candidat du mouvement En marche ! Emmanuel Macron, a fait savoir la semaine dernière qu’il serait candidat « jusqu’à la victoire », quelle que soit la suite donnée par la justice à cette affaire, y compris dans l’éventualité d’une mise en examen. Les juges ont désormais la maîtrise du calendrier. En tout état de cause, d’éventuelles poursuites à son encontre seront suspendues pendant cinq ans s’il est élu président. Le 16 février dernier, le PNF avait fait savoir, après réception des premiers résultats de l’enquête préliminaire, qu’il écartait « en l’état » un classement sans suite de la procédure. Une source proche du dossier avait ajouté que le classement sans suite était « improbable » au terme de l’enquête. Mais deux options s’offraient à lui : l’ouverture d’une information judiciaire ou une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris d’un ou plusieurs protagonistes de l’affaire. Le PNF explique dans un communiqué avoir finalement opté pour l’information judiciaire afin d’éviter que certains faits anciens soient prescrits, en vertu d’une loi adoptée le 16 février dernier, et qui doit entrer en vigueur en début de semaine prochaine. L’enquête préliminaire, ouverte le 25 janvier, concernait initialement des de détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits, et visait notamment François Fillon et son épouse, Penelope. Penelope Fillon a été employée par son mari comme assistante parlementaire de 1988 à 1990 puis de 1998 à 2002 et de mai 2012 à novembre 2013. Elle a aussi travaillé auprès de son suppléant Marc Joulaud de mai 2002 au 31 août 2007. Penelope Fillon a par ailleurs été employée comme « conseiller littéraire » de la prestigieuse « Revue des deux mondes », propriété d’un « ami de la famille », l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, entre mai 2012 et décembre 2013. Des postes dont les enquêteurs doutent de la matérialité. L’enquête a par la suite été élargie aux activités des deux enfants aînés du couple, Marie et Charles, qui ont effectué des « missions » auprès de leur père au Sénat entre 2005 et 2007.

 

Fillon : «Penelope est prête à parler »…….de cuisine ?

Fillon : «Penelope est prête à parler »…….de cuisine ?

 

Se rendant sans doute enfin compte du silence assourdissant de Penelope, Fillon déclare que son épouse serait prête à parler. La question est : parler de quoi ? De cuisine ? Le danger en effet pour Penelope c’est d’être interrogée sur un travail d’assistante parlementaire dont elle ignore tout. Le piège pourrait encore davantage se refermer sur Fillon d’autant plus que son épouse, au début tout au moins, n’était même pas au courant qu’elle était salariée comme assistante parlementaire. Plus faux-cul que Fillon tu meurs quand il déclare qu’elle est  prête à parler mais s’y oppose pour la protéger. Pour la défense de Penelope certains affirment l’avoir aperçu un jour au Sénat dans un cocktail. Pourtant dans Paris-Match on a la preuve du travail de Penelope puisqu’on a quelques photos : François et Penelope avec le prince William (2008) ; François et Penelope à un dîner de gala à l’Élysée (2008) ; François et Penelope au Vatican avec le pape Benoît XVI (2009)… Des photographies, aussi, de l’épouse discrète en compagnie de Bernadette Chirac (2008) ou encore de Carla Bruni (2010). Pas de doute donc elle était bien assistante parlementaire mais « à l’insu de son plein gré ».

 

Fillon : équilibre financier pour son successeur….en 2022

Fillon : équilibre financier pour son successeur….en 2022

 

 

Critiqué pour son laxisme budgétaire Fillon revoit son cadrage budgétaire comme il vient de revoir son programme santé. Bref, le candidat bricole et rectifie pour tenter d’effacer la pathétique affaire des salaires fictifs et autres dérives financières personnelles. L’équipe de François Fillon, malgré de nets correctifs, s’attend toujours à un déficit public supérieur à 3% du PIB en 2017 et promet de repasser sous ce seuil en 2019, annoncent jeudi Gilles Carrez et Charles de Courson. L’exécutif socialiste défend pour sa part une prévision de déficit de 2,7% pour l’année en cours. Le président LR de la Commission des Finances et le député UDI de la Marne ont mis à jour le cadrage financier du programme du candidat de la droite et du centre à la présidentielle, qui avait déjà revu sa copie en janvier dernier, à l’occasion d’un déplacement à Berlin. En septembre 2016, avant sa victoire à la primaire, François Fillon avait suscité l’inquiétude à Berlin en prenant de larges libertés avec le traité de Maastricht : il se fondait notamment sur un déficit de 4,7% en 2017, de 4,5% en 2018. Le déficit était prévu à 3,5% en 2019 puis 2,3% en 2020 pour un retour à l’équilibre en 2022. L’ancien Premier ministre a opéré un revirement en janvier en présentant une nouvelle trajectoire « compatible avec les objectifs allemands » : un déficit de 3,5% à 3,6% en 2017, « aussi proche que possible de 3% en 2018″. Aujourd’hui, le candidat pense hériter « d’un déficit d’au moins 3,4% » cette année, précisent Gilles Carrez et Charles de Courson dans un communiqué. « Partant d’un solde de 3,7% fin 2017 dû à la mise en œuvre des premières grandes mesures du programme », il compte entamer « la réduction du déficit dès 2018 en repassant sous le seuil des 3% en 2019 malgré la situation très dégradée laissée par l’actuel gouvernement », écrivent-ils. « Au terme du quinquennat, le niveau des dépenses publiques, qui s’élevait à 57% du PIB en 2015, repassera sous le seuil de 50%. Cet indicateur sera suivi tout au long de la mandature », ajoutent-ils. Selon un graphique adjoint au communiqué, le déficit s’établirait à 3,5% du PIB en 2018, 2,9% en 2019, 1,9% en 2020, 0,9% en 2021, 0% en 2022. Bref un équilibre mais pour celui qui succéderait à Fillon !

(Reuters)

2017 : Macron repasse devant Fillon

 

 

 

2017 : Macron repasse devant Fillon

D’après le dernier sondage réalisé du 19 au 22 février, Macron repasserait devant Fillon. Cependant l’écart est faible (un point) Les sondages produits ces derniers temps sont cependant assez contradictoires et parfois teintés politiquement puisque selon les cas le score de macro, comme de Fillon varie de 17 à 22 %. Des sondages qui sont donc à prendre avec des pincettes d’autant que la moitié des électeurs ne savent pas encore pour qui ils voteront définitivement. Quand on agrège différents sondages on constate que Macron et  Fillon sont dans un mouchoir de poche autour de 20 % et Marine Le Pen  autour de 25 %. À noter que si tout les sondages ont été réalisés avant le ralliement de Bayrou à Macron. Ralliement qui devrait constituer un véritable tournant dans la campagne électorale et donner encore davantage de corps à la stratégie du ni droite, ni gauche du candidat d’en marche. Par ailleurs il faut aussi observer à mon ne parvient pas vraiment à décoller en restant en dessous de 15 % et que Mélenchon, lui, s’enfonce à 10 % environ. La présidente du Front national, Marine Le Pen, reste donc en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle avec 26% des voix (stable), devant le candidat d’En marche ! (22%, + 1) et celui de la droite, François Fillon (21%, stable), selon un sondage OpinionWay-Orpi pour Les Echos et Radio classique. Le socialiste Benoît Hamon (14%, -1) et le candidat « La France insoumise » (11%, stable) complètent le tableau de tête. Au second tour, Emmanuel Macron battrait Marine Le Pen (59-41) et François Fillon aussi (58-42). Selon un autre sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud Radio, publié lui aussi mercredi, Marine Le Pen obtiendrait 26,5% des suffrages au premier tour, suivie d’Emmanuel Macron et de François Fillon, tous deux à 19%, puis de Benoît Hamon avec 14% et Jean-Luc Mélenchon 11%. Au second tour, Marine Le Pen serait battue dans tous les cas de figure, avec 40% en cas de duel face à Emmanuel Macron, qui recueillerait 60% des sondages, et 43% face à François Fillon, qui l’emporterait avec 57% des voix. Ce deuxième sondage a été réalisé en ligne du 19 au 22 février auprès d’un échantillon de 1.500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Juppé critique le programme de Fillon

Juppé critique le programme de Fillon

 

Juppé adresse une critique à peine voilée à François Fillon dont il considère que le programme ne prend pas assez en compte les attentes des électeurs. Une manière pour Juppé de se rappeler à l’opinion publique bien qu’il affirme toujours refuser le rôle de remplaçant dans le cadre d’un plan B. Il n’empêche les Juppéiste un peu mis sur la touche par François Fillon manifestent  ainsi leur présence pour modérer le programme Fillon dans un sens plus humaniste et peut-être aussi dans l’hypothèse d’un plan B. Alain Juppé presse donc  François Fillon, qu’il soutient pour la présidentielle par « un choix de raison », de « prendre davantage en compte » les attentes des électeurs qui l’ont plébiscité lors de la primaire de la droite et du centre. Dans un billet posté sur son blog sous le titre « Un choix de raison », le maire de Bordeaux, perdant du second tour de la primaire, sort de son silence pour réaffirmer qu’il ne se prêtera pas à « un plan B » visant à remplacer François Fillon, sous le coup d’une enquête judiciaire. « François Fillon a confirmé à plusieurs reprises qu’il était déterminé à aller jusqu’au bout. Je pense qu’il ne changera pas d’avis », écrit-il. « J’ai dit que ce serait dur. C’est une évidence tant la confusion politique est aujourd’hui grande. Mais Fillon peut et doit gagner. Le socle de l’électorat de droite lui reste fidèle », estime Alain Juppé. Pour l’ancien Premier ministre, la plus grande menace demeure la présidente du Front national, alors que « l’emballement pour Emmanuel Macron commence à refluer, au fur et à mesure que l’immaturité politique du candidat apparaît aux yeux de tous », et que la gauche socialiste, selon lui, est minée « par des divergences idéologiques extrêmement profondes. » « Une victoire de Marine Le Pen est improbable; mais elle n’est plus impossible. (…) Pour gagner, F. Fillon doit prendre davantage en compte les attentes de tous les électeurs de la droite et du centre, y compris de ceux qui m’ont fait confiance à la primaire », souligne-t-il. Alain Juppé plaide, comme il l’a fait durant la campagne de la primaire, pour « une droite humaniste » alors que François Fillon a amorcé un virage sécuritaire dans sa campagne avec l’aval de Nicolas Sarkozy, qu’il a rencontré mercredi dernier. Le candidat de la droite et du centre, qui s’était rendu le 25 janvier dernier à Bordeaux au début de ses ennuis judiciaires, doit recevoir Alain Juppé à Paris mercredi après-midi, a fait savoir son entourage. Les élus juppéistes, dont Valérie Pécresse et Jean-Pierre Raffarin, se réunissent mardi soir dans un bar proche de l’Assemblée nationale pour faire le point sur la campagne, dont les cahots inquiètent cadres et militants.

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