Archive pour le Tag 'Fillon'

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Le Pen (26,5%) Macron (25,5%) et Fillon (18,5%), (Ifop)

Le Pen (26,5%) Macron (25,5%) et Fillon (18,5%), (Ifop)

 

Marine Le Pen reste en tête des intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, avec 26,5%, devant Emmanuel Macron (25,5%) et François Fillon (18,5%), selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio publié mercredi. La candidate du Front national est stable, alors que celui d’En marche ! progresse de 0,5 point et que François Fillon (Les Républicains) recule de 0,5 point. C’est l’écart le plus important mesuré entre Emmanuel Macron et François Fillon depuis le début de ce sondage. Au second tour, Emmanuel Macron battrait Marine Le Pen, avec 61,5% contre 38,5%. Le socialiste Benoît Hamon recule de 0,5 point, à 13,5%, tandis que Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) est stable, à 11,5%. Le sondage a été réalisé du 12 au 15 mars auprès d’un échantillon de 1.399 personnes inscrites sur les listes électorales extrait d’un échantillon de 1.500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

« Pénélope n’a rien fait ! »(Fillon)…. justement ce qu’on lui reproche !

« Pénélope n’a rien fait ! »(Fillon)….  justement ce qu’on lui reproche !

 

 

 

 

Avec des larmes dans les yeux,  François Fillon ne cesse de défendre son épouse injustement attaquée. Il considère qu’elle n’a rien fait de répréhensible. Or justement c’est ce qu’on lui reproche : de n’avoir rien fait, d’avoir occupé,  d’ailleurs longtemps à son insu,  un emploi fictif. Un emploi fictif qui a entraîné un détournement de fonds publics quand Pénélope a été déclarée assistante parlementaire. Un autre emploi fictif qui a entraîné un abus de bien social quand Pénélope était supposée travailler pour la revue des deux mondes où personne ne l’a jamais vue. Bref de nombreux détournements de fonds publics ou privés qui ne semblent pas émouvoir autrement le rigoureux Fillon. Le pire dans cette affaire au-delà des sommes en jeu, c’est sans doute cette attitude hautaine et méprisante de l’intéressé qui se comporte comme un hobereau  de l’ancien régime complètement incapable de comprendre le sentiment d’injustice qu’éprouve une grande partie des Français donc il faut rappeler que le salaire moyen se situe autour de 1700 € par mois, bien loin des 20 à 30 000 € mensuels que brassait Fillon pour financer son luxueux train de vie. Comment faire admettre à ces  français moyens qu’il est normal que le candidat des républicains se fasse payer des costumes de 7000 € (pour une facture totale de 50 000 €)? Surtout qu’en face à l’étonnement des observateurs Fillon ne peut répondre que : « et alors ? » Pour François Fillon, il n’y a rien d’anormal dans ses financements occultes. Il accuse la justice de le persécuter  et réfute même à cette dernière le droit d’enquêter. Il est certain que cette affaire se terminera par un non-lieu. Fillon joue d’ailleurs la montre et espère bien que le temps finira par enterrer une affaire qui n’est pas prête d’être jugée. Pour preuve, l’affaire Tapie qui dure depuis une vingtaine d’années ou encore l’affaire Sarkozy concernant le financement de sa campagne en 2012. Ne parlons pas de l’affaire Bettencourt qui a fini pour l’essentiel en eau de boudin concernant les principaux bénéficiaires. Il y a aussi fort à parier que les défenseurs de Fillon vont solliciter tous les méandres judiciaires pour obtenir des annulations de procédures. Pour résumer, cette affaire va  sans doute durer des années voire des dizaines d’années si François Fillon devait être élu président de la république. En ce cas, il bénéficierait d’une totale immunité pendant ses mandats. Lors de sa convocation devant les juges d’instruction Fillon a choisi d’entrer de gagner du temps en ne répondant pas aux questions posées mais en se contentant de lire une déclaration en forme de mise en cause des conditions de sa mise en examen. Peut-être sera-t-il encore convoqué mais il a déjà gagné plus d’un mois. Officiellement l’ex-Premier ministre, qui a été entendu mardi par les juges, est mis en examen pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux et manquement aux obligations déclaratives, a-t-on précisé de source judiciaire. La peine encourue pour détournement de fonds publics est de dix ans de prison et un million d’euros d’amende. Et pour peser mais pour peser sur les juges d’instruction l’entourage de François Fillon a affirmé que cette affaire ce terminerait par un non-lieu ; une manière de faire pression sur des juges qui ne pèsent pas lourd dans les affaires politiques ou financières dans la plupart finissent par être enterré.  François Fillon s’est contenté lors de son audition de lire une déclaration rédigée au préalable, dans laquelle il a suivi sa ligne de défense habituelle : son épouse, Penelope, a bien travaillé à la Revue des deux mondes et comme attachée parlementaire à l’Assemblée nationale. « J’attends d’être traité comme tous les citoyens de notre pays, sans précipitation et avec le seul souci que la justice soit rendue en toute impartialité », a-t-il dit.

La presse étrangère condamne Fillon

La presse étrangère condamne Fillon

« François Fillon, le candidat de centre droit, a juré, sur un ton de défi, de rester en course à la présidence de la république, écrit le quotidien américain New York TimesDans n’importe quel autre pays, la menace pesant sur François Fillon aurait probablement mis un terme à sa campagne. Mais en France avoir des problèmes avec la justice, même de sérieux problèmes, est rarement synonyme d’une fin de carrière politique, même si les électeurs semblent – dans les sondages en tout cas – montrer une tolérance moindre que par le passé envers ceux qui aspirent aux plus hautes fonctions. » Le quotidien américain Washington Post emploi sensiblement les mêmes termes, évoquant l’attitude pleine de défi du candidat. Le quotidien le décrit comme le parangon du « catholicisme traditionnel dans un pays confronté à des questionnements identitaires »« Si le népotisme est une pratique commune dans le monde politique français », les accusations concernant le salaire de Penelope Fillon ont « sapé l’autorité morale du candidat »« Le scandale frappe Fillon là où ça fait mal : parmi les électeurs des campagnes et les ruraux qui l’ont soutenu dès les débuts de sa campagne. » Pour le quotidien britannique The Guardian« François Fillon a utilisé sa dernière carte » en accusant l’Etat « d’assassinat politique »« Celui qui se présentait comme un Monsieur Propre intègre, se retrouve au cœur d’une enquête pour détournement de fonds publics. » C’est aussi son style de campagne qui change : « Au cours des derniers jours, il a évité à tout prix d’aller à la rencontre du public, se repliant sur des réunions à huis clos ou des tables rondes avec un public sélectionné, ne voyageant plus en train mais en voiture particulière. » Le Guardian le présente comme un « candidat sur la défensive » et jusque dans sa « circonscription parisienne, ses électeurs considèrent que la campagne est terriblement compliquée ». Pour le quotidien espagnol El Pais« la fuite en avant de mercredi de François Fillon s’est traduite en un suicide collectif dans ses rangs », dû à « l’odeur d’une humiliante défaite électorale de la droite ». Le quotidien espagnol conclut que « sauf miracle, la droite ne sera pas représentée au second tour de l’élection présidentielle. Chose inédite durant la Ve République », après avoir souligné que Les Républicains « n’ont pas de plan B », car « toute alternative ouvrirait une guerre interne à cinquante jours des élections ». Le quotidien de droite espagnol El Mundo, de son côté, tranche : « La droite française implose en pleine campagne. » Il estime qu’une « partie de l’électorat conservateur commence à se rapprocher de Marine Le Pen » et souligne que l’orientation « anti-institutionnelle et populiste » de M. Fillon « épouvante les modérés ». Le quotidien italien Corriere della Sera est à peine plus tendre et place l’élection entre un roman de Balzac et une série télévisée : « Un peu Comédie humaine, un peu “House of Cards”. » Et d’ajouter : « Pour la première fois, les deux forces constitutives de la Ve République sont peu susceptibles d’être représentées sur les bulletins de vote pour l’Elysée. La gauche s’est déjà suicidée en supprimant le président [François] Hollande et le premier ministre Manuel Valls. Elle est divisée entre deux candidats radicaux, MM. Hamon et Mélenchon, actuellement quatrième et cinquième dans les sondages. Mais la droite a franchi une autre étape vers l’abîme : François Fillon, vainqueur surprise de la primaire, déjà considéré comme le président élu, est sur le point d’être mis en examen pour avoir payé un million d’euros de fonds publics pour l’emploi fictif de sa femme. » Pour le quotidien allemand Die Welt, la conférence de presse de mercredi a marqué le moment « trumpien » de M. Fillon, où il a « embrassé la théorie du complot », accusant « pêle-mêle la justice et les médias ». Plus loin le quotidien rappelle que c’est avec son « image de Monsieur Propre » que Fillon a vaincu « l’image de parvenu de Nicolas Sarkozy ». Par ses déclarations, « le candidat conservateur se place au-dessus de la justice » alors que « sa promesse d’intégrité morale était son argument de campagne le plus convaincant ».Pour l’hebdomadaire britannique The Economist, l’élection présidentielle française pourrait « relancer ou mettre à terre l’Union européenne ». Pour l’hebdomadaire, le fait que « l’ancien affrontement entre la gauche et la droite » soit en passe d’être remplacé par le face-à-face entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron est porteur de réelles menaces, entre les tenants « d’un monde ouvert et ceux d’un monde fermé », « la France ouverte ou la France forteresse ».Au Brésil, où la quasi-intégralité de la classe politique est mouillée dans les affaires de corruption, les déboires judiciaires de François Fillon auraient pu paraître banals. Pourtant, ils choquent. Dans le quotidien conservateur Estado de Sao Paulo, l’éditorialiste Gilles Lapouge s’offusque, le 2 mars, de la réaction du candidat de « la droite classique » qui, devant les télévisions dénonce un « assassinat politique »« Mon Dieu, un assassinat ? », raille-t-il, rappelant que M. Fillon ne tient pas sa promesse (retirer sa candidature en cas de mise en examen) et n’expliquant « tant de délires » que par le « tout ou rien » du Sarthois, prêt à risquer l’échec de la droite. Le quotidien O Globo du même jour revient sur les défections des alliés de François Fillon, présenté comme l’une des rares personnes capables de battre le Front national. La Folha de Sao Paulo rappelle, de son côté, que le candidat Les Républicains s’était jusqu’ici présenté comme un politicien honnête, soulignant l’avance dans les sondages de Marine Le Pen, à la campagne marquée par la « xénophobie ».

(Le Monde)

Fillon : l’homme élégant de l’année (JDD)

Fillon :  l’homme élégant de l’année (JDD)

Reprenant l’évaluation faite par le Figaro, le JDD se demande si Fillon est l’homme élégant de l’année. Ou autre hypothèse   »fashion victim » ? Dans son édition du 12 mars, le JDD a révélé que le candidat LR s’est fait offrir depuis 2012 pour 48 500 euros de costumes sur mesure dont 35 000 réglés en liquide. Le fait d’un très généreux donateur, dont l’identité n’a pas été révélée par le JDD, et qui selon l’hebdo aurait également signé un chèque de 13 000 euros, le 20 février, pour régler le montant de deux costumes sur mesure, chez le tailleur de luxe Arnys, à Paris. Alors que la question se pose de savoir si l’acceptation de ce cadeau est raccord avec le code de déontologie de l’Assemblée nationale, Fillon évacuait ce lundi le sujet d’un revers de main: « Un ami m’a offert des costumes en février. Et alors ?« , a rétorqué le candidat qui s’est dit encore une fois victime de « chasse à l’homme ». Après, tout, il y a encore quelques semaines, nombre de médias semblaient trouver fantastique la garde-robe du candidat Fillon, et son look de « gentleman farmer » présenté comme un must de raffinement et d’élégance. « Il n’a pas un seul fashion faux pas à son actif » s’enthousiasmait encore Le Figaro Madame en novembre dernier dans un article intitulé « François Fillon, le costume d’un président ». Entre les deux tours de la primaire de la droite, le magazine de Dassault ne lésinait pas sur les commentaires ébahis au sujet d’un Fillon, « noblement armé de sa veste matelassée et de ses chaussettes en fil d’Ecosse ».

Fillon attend un enterrement de l’affaire

Fillon attend un enterrement de l’affaire

 

Fillon joue la montre et espère bien que le temps finira par enterrer une affaire qui n’est pas prête d’être jugée. Pour preuve, l’affaire tapie qui dure depuis une vingtaine d’années ou encore l’affaire Sarkozy concernant le financement de sa campagne en 2012. Non parlons pas de l’affaire Bettencourt qui a fini pour l’essentiel en eau de boudin concernant les principaux bénéficiaires. Il y a aussi fort à parier que les défenseurs de Fillon vont solliciter tous les méandres judiciaires pour obtenir des annulations de procédures. Pour résumer, cette affaire va  sans doute durer des années voir des dizaines d’années si François Fillon devait être élu président de la république. En ce cas, il bénéficierait d’une totale immunité pendant ses mandats. Lors de sa convocation devant les juges d’instruction Fillon a choisi d’entrer de gagner du temps en ne répondant pas aux questions posées mais en se contentant de lire une déclaration en forme de mise en cause des conditions de sa mise en examen. Peut-être sera-t-il encore convoqué mais il a déjà gagné plus d’un mois. Officiellement l’ex-Premier ministre, qui a été entendu mardi par les juges, est mis en examen pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux et manquement aux obligations déclaratives, a-t-on précisé de source judiciaire. La peine encourue pour détournement de fonds publics est de dix ans de prison et un million d’euros d’amende. Et pour peser mais pour peser sur les juges d’instruction l’entourage de François Fillon a affirmé que cette affaire ce terminerait par un non-lieu ; une manière de faire pression sur des juges qui ne pèsent pas lourd dans les affaires politiques ou financières dans la plupart finissent par être enterré.  François Fillon s’est contenté lors de son audition de lire une déclaration rédigée au préalable, dans laquelle il a suivi sa ligne de défense habituelle : son épouse, Penelope, a bien travaillé à la Revue des deux mondes et comme attachée parlementaire à l’Assemblée nationale. « J’attends d’être traité comme tous les citoyens de notre pays, sans précipitation et avec le seul souci que la justice soit rendue en toute impartialité », a-t-il dit, selon une retranscription de ses propos diffusée par son entourage. Cette audition, dont le candidat avait initialement annoncé qu’elle aurait lieu le mercredi 15 mars, s’est déroulée à l’abri des regards et un jour plus tôt, à sa demande, pour éviter la pression médiatique, a déclaré sur BFM TV son avocat. Antonin Lévy a expliqué que le juge Serge Tournaire avait dit lors de l’audition qu’il agissait rapidement compte tenu de la proximité de l’élection présidentielle et qu’une nouvelle audition n’était pas exclue avant le 23 avril. Les juges sont par ailleurs sur la piste d’un prêt de 50.000 euros, non déclaré à la Haute autorité de la vie publique (HATVP), accordé en 2013 au candidat par son ami Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de La Revue des deux mondes. Ces derniers jours encore, les journaux ont publié des informations semblant alourdir le dossier. Le Journal du dimanche a fait état dans sa dernière édition d’achats de costumes pris en charge par un mystérieux donateur et offerts à l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, pour un montant de 13.000 euros au cours du seul mois de février. Et mardi, Le Parisien a révélé que deux enfants du couple Fillon avaient versé à leurs parents une part importante des rémunérations perçues en tant qu’assistants parlementaires de leur père, au Sénat, entre 2005 et 2007. Marie Fillon a notamment reçu 46.000 euros nets pour le travail qu’elle dit avoir assuré auprès de son père au Sénat et elle a effectué en parallèle des virements pour un montant total de 33.000 euros sur le compte bancaire de ses parents.

Sondage IFOP : Le Pen (26,5%), Macron (25%) et Fillon (19%)

Sondage IFOP : Le Pen (26,5%), Macron (25%) et Fillon (19%)

- Marine Le Pen est en tête des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle, avec 26,5%, devant Emmanuel Macron (25%) et François Fillon (19%), selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio publié mardi. La candidate du Front national et ses concurrents d’En marche ! et des Républicains sont stables. Emmanuel Macron la battrait au second tour avec 60,5% contre 39,5%, un résultat stable. Le socialiste Benoît Hamon est quatrième, avec 14% (stable), et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) cinquième, avec 11,5% (stable). Le sondage a été réalisé du 10 au 14 mars auprès d’un échantillon de 1.413 personnes inscrites sur les listes électorales extrait d’un échantillon de 1.500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

35500 euros pour les costumes de Fillon payés par un ami !

35500 euros pour les costumes de Fillon payés par un ami !

Les affaires ne cessent de s’accumuler pour Fillon après la découverte d’un prêt de 50 000 euros sans intérêts et sans date de remboursement (en fait un don), c’est maintenant un autre cadeau de 35500 euros pour les costumes du hobereau «  candidat du peuple ». D’après le JDD,  Depuis 2012, 35.500 euros de vêtements auraient été réglés en liquide pour le compte de François Fillon à la boutique Arnys. Le 20 février, deux costumes ont été payés en chèque par un ami généreux, pour un montant de 13 000 euros « à la demande de François Fillon ». François Fillon s’habille depuis des années chez Arnys, la célèbre boutique rive gauche, rue de Sèvres à Paris. Mais qui paye ses costumes, blazers et pantalons confectionnés sur mesure? Selon nos informations, depuis 2012, l’ancien Premier ministre se serait fait offrir pour près de 48.500 euros de vêtements. Sur ce montant, 35.500 euros semblent avoir été réglés en espèces. Les 9 et 10 février derniers, soit moins de quinze jours après la révélation du « Penelopegate » par Le Canard Enchaîné, deux costumes que François Fillon a fait retirer à la boutique ont, cette fois-ci, été payés par chèque. Montant de l’achat : 13.000 euros. Le chèque, au nom de la banque Monte Paschi, a été signé le 20 février et adressé par porteur le jour-même au magasin. Dans le JDD, « l’ami généreux » signataire du chèque confirme et l’entourage du candidat répond : « On se demande jusqu’où iront ces intrusions malveillantes dans sa vie privée. Il est exact qu’un de ses amis lui a offert des costumes en février. Ça n’a rien de répréhensible. Quant à l’affirmation que certains costumes auraient été payés en espèces, c’est totalement extravagant. Aucune maison sérieuse n’accepte des paiements en espèces de tels montants. » Quant au responsable « Grande mesure » de la maison Arnys, il commence par raccrocher brutalement à l’évocation du seul nom de François Fillon, puis, rappelé, se refuse « à tout commentaire ».

Fillon, l’escroc : « Macron est un golden boy » !!!

Fillon, l’escroc : « Macron est un golden boy » !!!

 

Vraiment gonflé Fillon quand il traite Macron de golden boy. Celui qui est englué dans les affaires de fric jusqu’au coup se permet de faire allusion au passé de Macron dans une banque donc à l’argent. Plus la campagne avance et plus Fillon révèle sa véritable personnalité avec d’un côté un vernis d’honnête  homme et de l’autre un réactionnaire sans scrupules, sans morale qui emploie maintenant la rhétorique de Marine Le Pen. Marine Le Pen aussi attaque dans les mêmes termes Macron se présentant comme la candidate du peuple alors qu’elle est l’héritière financière et politique d’un père richissime et qu’elle vit dans une demeure princière à  Paris. Bref, la campagne tombe dans le caniveau du fait de deux candidats Fillon et Le Pen impliqués dans de nombreuses affaires politico-financières et qui espèrent  que l’insulte leur masquera leurs turpitudes. François Fillon, qui s’est dit convaincu jeudi soir de battre « tous les scénarios écrits d’avance », s’en est pris au « socialisme masqué » d’Emmanuel Macron, le favori actuel des sondages qu’il a qualifié de « golden boy ». François Fillon a concentré ses attaques sur le candidat d’ »En Marche! », désormais en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle dans deux enquêtes. « Il y a l’option du socialisme masqué que nous propose Emmanuel Macron. De moins en moins masqué puisque beaucoup de ses anciens camarades le rejoignent. S’ils le rejoignent, c’est qu’ils sont à l’aise avec lui et s’ils le sont, c’est qu’ils se retrouvent dans son projet », a raillé le candidat de la droite. On pourrait répliquer à Fillon qu’inversement si les humanistes et les Juppé liste des républicains ne soutiennent pas c’est qu’ils sont mal à l’aise avec son programme réactionnaire et radical « Macron a les allures d’une golden boy rêvant d’une France hors sol. (…) Je discerne dans le projet d’Emmanuel Macron le souhait d’une société d’individus et non plus de citoyens, une société plastique, une société liquide », a-t-il lancé. Fillon lui préfère sans doute la société de liquide occulte qui lui permet de détourner l’argent public et d’être coupable d’abus de biens sociaux. A Talence (Gironde), où il tenait une réunion publique, l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande a fait l’éloge d’Alain Juppé, présenté un temps comme un recours à droite. Le maire de Bordeaux a annoncé lundi qu’il refusait de se prêter à un « plan B » pour la présidentielle et a vivement dénoncé le « gâchis » provoqué selon lui par François Fillon. « Je voulais dire mon estime pour la décision qui a été la sienne et les termes qu’il a employés, et que je partage », a dit Emmanuel Macron, dans un clair message aux électeurs du centre-droit. « Ne croyez pas que le triste candidat de droite qui marie les réactionnaires et les opportunistes puisse construire quoi que ce soit », a-t-il déclaré à propos de François Fillon.

2017 : Macron accumule les soutiens, Fillon les lâchages

2017 : Macron accumule les soutiens, Fillon les lâchages

Évidemment rien n’est encore joué à une cinquantaine de jours du premier tour des élections présidentielles mais les positions semblent se stabiliser avec Macron et le Pen nettement en  ou tête tandis que Fillon se situe à sept ou huit points  derrière. Le socle de Marine Le peine= semble solide (autour de 25 % pour le premier tour) mais le plafond de verre autour de 35 % au second tour paraît infranchissable comme le démontre un sondage qui souligne que près des deux tiers des Français ont peur de l’arrivée du Front National. Fillon lui est toujours englué dans les affaires et son score ne dépasse pas 20 % (entre 17 et 20 pour cent selon les enquêtes). Pour lui,  le scénario est encore loin d’être écrit, rien ne dit qu’il ne sera pas contraint de renoncer. Dans la coulisse certains chez les Républicains jouent toujours la carte du plan B avec Baroin. La nouvelle affaire du prêt consenti par un ami milliardaire à Fillon (50 000 €), prêts non déclaré qui ressemble fortement à un don ne va pas arranger son dossier judiciaire. Macron de son côté considéré comme l’homme seul il y a quelques semaines ne cesse d’accumuler les soutiens qui vont de la droite à la gauche en passant par le centre (Alain Madelin à Robert Hue en passant par Delanoë). Maintenant on ne reproche plus à Macron d’être seul mais au contraire d’être trop entouré par des soutiens disparates. Ce n’est pas ni à gauche ni à droite mais à gauche et à droite. Ce que voulait précisément Macon pour dépasser les vieux clivages obsolètes. A 46 jours du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a donc continué mercredi d’engranger les ralliements mais est plus que jamais la cible numéro un de ses adversaires, tandis qu’une nouvelle campagne commence pour François Fillon. La candidate du Front national, Marine Le Pen, talonnée par le candidat d’ »En Marche ! » et présentée comme un repoussoir par ses adversaires, fait pour sa part toujours la course en tête dans les intentions de vote pour le premier tour. « On entre dans une nouvelle étape de la campagne, pas seulement parce que celle de François Fillon se stabilise mais aussi parce qu’on va arriver à un mois du premier tour », estime François Miquet-Marty, directeur de l’institut Viavoice. « Les électeurs commencent à se projeter sur la capacité des uns et des autres à exercer la fonction présidentielle et à gouverner, moins sur l’opinion que l’on a des uns et des autres », a ajouté cet analyste. Toujours sous la menace d’une possible mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité sa famille, mais débarrassé de l’hypothèque d’un éventuel « plan B » pour le remplacer après le renoncement d’Alain Juppé, François Fillon a préservé son socle d’environ 20% d’intentions de vote. Un étiage « extrêmement bas » reconnaît cependant son nouveau porte-parole, le député LR Damien Abad, pour qui le risque est que l’électorat de droite ne croie plus à la victoire. « Il n’y a rien de pire parce qu’alors on a des stratégies de fuite en avant », explique-t-il. « Donc, pour nous, l’enjeu des prochains jours est de montrer que la victoire est possible. » François Fillon s’est attelé au défi de refaire l’unité de son camp, une unité qui sera à nouveau mis à mal mise à mal par sa convocation par des juges le 15 mars.

Les « 200 000 » manifestants du Trocadéro de Fillon : une escroquerie

Les « 200 000 »  manifestants du Trocadéro de Fillon : une escroquerie

 

 

 

D’après Fillon, la décision de se maintenir a surtout été fondée sur la participation à la manifestation du Trocadéro qui aurait réuni 200 000 personnes et même 300 000 pour Retailleau, le fidèle qui espère devenir Premier ministre « Mais voilà, cette vague immense, cette vague tricolore, était là, prête à tout donner pour la victoire », a-t-il dit, estimant, dans une réplique directe à Alain Juppé, que « les 200.000 Françaises et Français qui sont venus au Trocadéro n’étaient pas des extrémistes ». La vérité c’est qu’il est impossible de réunir 200 000 personnes au Trocadéro. D’après les experts de la police en intégrant les personnes présentes dans les avenues adjacentes,  la manifestation a rassemblé seulement de l’ordre de 40 000  manifestants. Pour atteindre 200 000 manifestants chaque mètre carré aurait été occupé par 10 personnes et pour 300 000 manifestants chaque m2 aurait compté 15 personnes. Or dans ce genre de manifestation on ne peut dépasser deux à trois personnes par mètre carré surtout en agitant des drapeaux. C’est évidemment une escroquerie de plus de la part de Fillon prêt à tout pour sauver sa peau qui  conduit son parti droit dans le mur. Tous les arguments sont bons comme celui de se comparer maintenant à Jeanne d’Arc (un point qui le rapproche encore des Le PEN).  « A Orléans, le mot soumission, cela fait des siècles qu’on l’ignore! Moi non plus je ne me soumets pas! », a lancé François Fillon lors d’un meeting au Zénith d’Orléans (Loiret), devant 2.500 personnes parmi lesquelles de nombreux élus locaux. « Je repense à cette réplique de Jeanne d’Arc face à ses juges : passez outre, je vous prie! », a ajouté l’ex-Premier ministre, faisant allusion à la libératrice de la ville en 1429. « C’est à ses mots que je pense aujourd’hui: passez outre les attaques dont je suis la cible! ». François Fillon, qui a imposé sa candidature à un camp fracturé, s’est félicité que « le peuple » ait répondu présent, dimanche, à son appel au rassemblement au Trocadéro, rejetant les propos de son ancien rival Alain Juppé selon lesquels « le noyau des militants et sympathisants LR s’est radicalisé ». Et Fillon de poursuivre son discours de hobereau guerrier de l’ancien régime « Affirmez vos convictions, bravez la mitraille des attaques, debout contre tous les vents et prenez la liberté pour étendard, tenez ferme le drapeau tricolore, le drapeau des rebelles! », a-t-il dit. Fillon le rebelle ! Il y aurait de quoi rire si la situation n’était pas aussi pathétique.

Fillon : un prêt ou un cadeau de 50 000 euros de son ami milliardaire

Fillon : un prêt ou un cadeau de 50 000 euros de son ami milliardaire

 

Un curieux prêt d’un ami milliardaire auquel il a attribué le grade suprême de grand-croix de la légion d’honneur et qui a aussi eu la bonté d’accorder un emploi fictif à Penelope. Un prêt qui ressemble fortement à un don, par ailleurs non signalé par Fillon, puisque ce prêt ne comporte ni intérêt ni même date de remboursement. Une nouvelle casserole pour François Fillon qui avait choisi la posture de l’homme intègre pourtant  impliqué dans un nombre incroyable d’affaires politico-financières. Il y a d’abord les salaires fictifs accordés à son épouse e t à ses enfants supposés assister parlementairement l’ancien Premier ministre. Il y a l’affaire du détournement de fonds du Sénat destiné aussi à des assistants parlementaires. S’y ajoute le salaire fictif de Pénélope dans la revue des deux mondes de son ami milliardaire, les émoluments reçus de la société AXA via la société de conseil de François Fillon pour un travail sans doute tout aussi fictif enfin le trafic d’influence quand il a accordé le grade suprême de la Légion d’honneur au généreux milliardaire. François Fillon a donc  reçu en 2013 un prêt de 50.000 euros de son ami Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de La Revue des deux mondes, qu’il a omis de déclarer à la Haute autorité de la vie publique (HATVP), a confirmé mardi son avocat. Selon Le Canard enchaîné, qui a révélé l’information, les juges chargés de l’enquête visant le candidat de la droite pour l’élection présidentielle s’intéressent de près à ce prêt, sans intérêt ni date limite de remboursement. « Il s’agit d’un oubli dans sa déclaration », a déclaré sur BFM TV l’avocat de l’ancien Premier ministre, Me Antonin Lévy. « C’est un prêt qui a été intégralement remboursé », a-t-il ajouté, soulignant que son client en avait « spontanément » parlé aux enquêteurs. « Il n’y a aucun sujet. » Le 24 février, lorsque le Parquet national financier (PNF) a ouvert une information judiciaire visant François Fillon, il l’a ouverte pour détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel (les délits qui visent les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille), mais aussi trafic d’influence, et manquement aux obligations déclaratives. D’après le Canard enchaîné, c’est ce prêt non déclaré qui est visé par ce dernier délit. Toujours selon l’hebdomadaire, ce prêt pourrait aussi nourrir les soupçons de trafic d’influence qui entourent les conditions d’attribution, sur rapport de François Fillon, du grade suprême de la Légion d’honneur (grand-croix) au propriétaire de la Revue des deux mondes, où son épouse Penelope est soupçonnée d’avoir eu un emploi fictif. Marc Ladreit de Lacharrière s’est vu attribuer le grade de grand-croix de la Légion d’honneur le 31 décembre 2010, moins d’un an et demi avant d’embaucher Penelope Fillon. Ce titre est très rarement décerné. Un décret de 2015 a en effet fixé à 6 le nombre maximal de personnes pouvant le recevoir chaque année. Le code de la Légion d’honneur impose par ailleurs un nombre maximum de 75 grand-croix vivants, précise-t-on à la grande chancellerie. Ils sont actuellement 72. Olivier Faure, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, a dit finir « par avoir la nausée », après ces nouvelles révélations. « Ce prêt n’est pas anecdotique, c’est un prêt sans intérêt par quelqu’un qui est connu pour avoir déjà assez largement subventionné la famille Fillon et toute la question qui est posée derrière, c’est quels sont les conflits d’intérêts potentiels qui existent entre cette participation à l’aventure personnelle d’un homme et les liens qu’il entretient avec la finance », a-t-il déclaré à la presse, appelant la droite à « se ressaisir », en se trouvant un autre candidat. Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, a quant à lui estimé en vrai faux-cul qu’il fallait désormais parler « du fond ». « C’en est assez », a-t-il dit sur BFM TV. « Les Français maintenant, ils veulent qu’on parle d’eux. » Selon Le Canard enchaîné, les enquêteurs ont également entrepris de dresser la liste de tous les clients de la société de conseil de François Fillon, et ils le soupçonnent d’avoir sous-estimé sa demeure dans la Sarthe.

Sondage : Fillon décroche sérieusement face à Macron

Sondage : Fillon décroche sérieusement face à Macron

 

 

Un nouveau sondage montre que Fillon décroche sérieusement face à Macon avec un écart de 6 à 7 points. Le Pen et Macron sont désormais dans un mouchoir de poche, autour de 26 %, tandis que Fillon se situe entre 17 et 19 % selon les sondages. François Fillon accuse un retard de six points et demi sur Emmanuel Macron dans les intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, l’ancien ministre de l’Economie talonnant dorénavant Marine Le Pen, selon le sondage « rolling » Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié lundi. Emmanuel Macron est désormais crédité de 25,5% (+1 point) des voix, soit son meilleur score dans cette enquête quotidienne, la présidente du Front national Marine Le Pen perdant un demi-point à 26,5%. Derrière, François Fillon perd un point, à 19% des intentions de vote. Suivent le candidat socialiste Benoît Hamon (-0,5 point à 13,5%) et le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon (+0,5 point à 11,5%). Au second tour, Emmanuel Macron battrait Marine Le Pen avec 61% des voix. L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.381 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1 500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne du 2 au 6 mars.

 

 

Un nouveau sondage montre que Fillon décroche sérieusement face à Macon avec un écart de 6 à 7 points. Le Pen et Macron sont désormais dans un mouchoir de poche, autour de 26 %, tandis que Fillon se situe entre 17 et 19 % selon les sondages. François Fillon accuse un retard de six points et demi sur Emmanuel Macron dans les intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, l’ancien ministre de l’Economie talonnant dorénavant Marine Le Pen, selon le sondage « rolling » Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié lundi. Emmanuel Macron est désormais crédité de 25,5% (+1 point) des voix, soit son meilleur score dans cette enquête quotidienne, la présidente du Front national Marine Le Pen perdant un demi-point à 26,5%. Derrière, François Fillon perd un point, à 19% des intentions de vote. Suivent le candidat socialiste Benoît Hamon (-0,5 point à 13,5%) et le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon (+0,5 point à 11,5%). Au second tour, Emmanuel Macron battrait Marine Le Pen avec 61% des voix. L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.381 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 1 500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne du 2 au 6 mars.

Baroin face à Fillon en 2017 ?

Baroin face à Fillon en 2017 ?

 

Pas ensemble mais concurrents, c’est  ce que propose Le député Les Républicains (LR) Georges Fenech qui le premier avait considéré que la candidature de Fillon ne pouvait conduire qu’à une impasse et qu’il  convenait d’y substituer la candidature de Juppé. Avec le renoncement de Juppé, Georges Fenech réitère ses critiques vis-à-vis de Fillon et propose que François Baroin devienne le candidat de la droite et du centre même si Fillon maintient sa candidature. Il se pourrait bien que Georges Fenech ait  encore raison sur le comité politique des républicains qui une nouvelle fois s’est couché devant Fillon. En réalité ce sont sans doute les sondages qui dans les jours et semaines à venir risquent de mettre un terme à l’aventure Fillon. Si les sondages devaient montrer que Fillon aujourd’hui qui n’est plus crédité que de 17 à 19 % continue de s’éroder alors  le retrait de Fillon pourrait être inévitable. On imagine mal une candidature de François Baroin coexistant avec celle de Fillon, personne sans doute ne prendra l’initiative d’une telle division. Mais Georges Fenech prépare sans doute le terrain pour le renoncement de Fillon dont le score risque d’entraîner une défaite catastrophique aux législatives. Georges Fenech appelé lundi sa famille politique à se rassembler autour de François Baroin afin que ce dernier puisse constituer une candidature crédible à l’élection présidentielle à droite, y compris en cas de maintien dans la course de François Fillon, menacé de mise en examen. « Face à la présence de trois candidats de gauche (Macron, Hamon, Mélenchon), il est légitime que les Républicains et le centre offrent une alternative crédible et porteuse d’espérance dès le premier tour de l’élection présidentielle, y compris en cas de maintien obstiné de François Fillon », écrit-il. « J’émets en conséquence le vœu que François Baroin, homme humaniste et d’expérience, représentant d’une nouvelle génération, parvienne dès aujourd’hui à provoquer un large rassemblement de tous ceux qui aspirent au redressement de la France dans l’esprit de nos valeurs qui fondent notre grande démocratie », ajoute-t-il. François Fillon, convoqué le 15 mars prochain en vue d’une éventuelle mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés dont aurait bénéficié sa famille, a réitéré dimanche soir son refus de renoncer à la présidentielle, malgré son isolement et les pressions de son camp. Le maire de Bordeaux, dont le nom était cité avec insistance ces dernières semaines comme possible recours, a déclaré lundi « une bonne fois pour toutes » qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle. « Face au retrait définitif d’Alain Juppé », « face à la prise d’otage de l’élection présidentielle par François Fillon » « dont l’élimination dès le 1er tour apparaît inéluctable », Georges Fenech appelle sa « famille politique à reprendre son destin en main et à en revenir à l’esprit de nos institutions de la 5ème République. » « Il nous incombe sans délai de présenter directement à l’élection présidentielle un candidat de renouvellement en capacité de porter le projet d’alternance attendu par les français », ajoute-t-il.

Comité politique des Républicains : nouvelle position de faux-culs vis-à-vis de Fillon

Comité politique des Républicains : nouvelle position de faux-culs vis-à-vis de Fillon

 

Une nouvelle fois le comité politique des républicains qui devait clarifier la situation de crise provoquée par Fillon a adopté  une position de faux-culs et de manière unanime en plus ;  le comité politique soutient la candidature de Fillon qu’il critiquait la veille. (Comme lors de la dernière révolte contre Fillon). On peut imaginer qu’en fonction des sondages qui nécessairement seront de plus en plus mauvais dans les jours à venir que ce comité sera encore appelé à se réunir. La réalité,  c’est que ce comité composé de seconds couteaux sans réelle envergure nationale ne dispose d’aucune autorité pour imposer quoi que ce soit ni à Fillon, ni Juppé, ni à Sarkozy ou d’autres. Ces seconds couteaux passent surtout leur temps à se neutraliser pour éviter la mainmise d’un courant ou d’une personnalité sur le parti. « François Fillon a confirmé devant le comité politique des Républicains sa candidature à l’élection présidentielle », a déclaré son président, Gérard Larcher, un expert en dialectique de faux-culs qui sait élever le ton pour masquer l’insignifiance et les contradictions  de sa posture. L’exemple même de la théâtralisation de la parole politique dont la forme et l’ambiguïté tuent  le fond. Bref, une nouvelle fois comité politique lamentable qui s’est couché  devant la difficulté « Le comité politique, après un large échange, a renouvelé à l’unanimité son soutien à François Fillon et s’engage à oeuvrer au rassemblement des familles politiques de la droite et du centre autour de lui et du projet qu’il porte pour le redressement national. François Fillon a indiqué qu’il prendrait des initiatives pour porter ensemble nos valeurs. Les Républicains sont donc rassemblés et déterminés autour de François Fillon », a-t-il ajouté à l’issue de la réunion. » A encore indiqué l’inénarrable Gérard Larcher. Le candidat de la droite et du centre s’est prévalu devant le comité politique du succès de la manifestation de soutien qui s’est déroulée dimanche à Paris au Trocadéro. Ceux servant du renoncement de Juppé Fillon s’est efforcé de démontrer qu’aucun plan B n’était envisageable. Effectivement de son côté Juppé avait été clair et ne s’est d’ailleurs pas privé de critiquer l’immaturité politique de son propre parti. « Je ne suis (…) pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur et c’est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République », a dit le maire de Bordeaux lors d’une déclaration marquée par la gravité. « C’est ce que je dirai à Nicolas Sarkozy et à François Fillon s’ils souhaitent me rencontrer », a-t-il ajouté en se livrant à une charge contre « l’obstination » de François Fillon que la « dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique [ont] conduit dans une impasse ». « Je le répète : pour moi il est trop tard, il n’est évidemment pas trop tard pour la France, il n’est jamais trop tard pour la France », a-t-il conclu sans dire qui, selon lui, devrait porter « les couleurs de la droite et du centre dans quelques semaines ». Juppé qui s’est fortement étonné du soutien soudains de nombre de responsables qui hier l’avaient démoli.

Sondage 2017 : Fillon bientôt derrière Hamon ?

Sondage 2017 : Fillon bientôt derrière Hamon ?

 

Sur la tendance,  Fillon pourrait passer derrière Hamon selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint. François Fillon a en effet perdu 3 points  en une semaine et se retrouve à 17 % soit un point seulement de plus que Benoît Hamon et loin derrière Marine Le Pen et Emmanuelle Macron.  A 17%, le candidat actuellement investi par le parti les Républicains n’a qu’un point d’avance sur le socialiste Benoît Hamon (16%, +2). Dans l’hypothèse d’un maintien de François Fillon, la présidente du Front national (FN) et l’ex-ministre de l’Economie feraient largement la course en tête, avec respectivement 26% (-1 point) et 25% (stable) des intentions de vote. Alain Juppé parviendrait quant à lui à se qualifier pour le second tour s’il devait remplacer le vainqueur de la primaire de novembre 2016, selon cette même étude réalisée pour LCI et Le Figaro. Dans ce cas de figure, le maire de Bordeaux recueillerait 24,5% des voix, Marine Le Pen 27% et Emmanuel Macron serait éliminé avec 20%. Ce sondage a été réalisé du 2 au 4 mars auprès d’un échantillon de 1.027 personnes inscrites sur les listes électorales.

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