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Fillon : pas de cabinet noir mais des revenus au noir bien réels

Fillon : pas de cabinet noir mais des revenus au noir bien réels

 

Pour François Fillon, un hypothetique  cabinet noir serait responsable de ces dérives financières. Cabinet noir dont il connaîtrait les noms, les faits et les dates et qu’il menace de poursuites. En réalité,  Fillon tente de d’inverser le fardeau de la preuve. Pourtant,  les faits sont indiscutables et Fillon les a reconnus en partie concernant le salaire fictif de son épouse comme attachée parlemntaire, celui  de ses deux enfants supposés avocats, cet autre salaire fictif de Pénélope dans la revue des deux mondes de son ami milliardaire ,  sans parler des émoluments reçus de la part d’Axa, des costumes, des montres et de la l’activité douteuse de son cabinet de conseil. La défense de Fillon est incompréhensible, il ne cesse de s’enfermer dans une sorte de droit aux privilèges qui lui ont permis de vivre avec un revenu mensuel de 25 000 € par mois pendant plusieurs années. Invité sur France Inter de jeudi matin, l’ancien premier ministre est revenu sur les accusations de machination proférées à l’encontre du président de la République et promet une contre-attaque implacable, une fois tournée la page de la campagne présidentielle. «Il y a eu des moments difficiles dans cette affaire, je n’ai pas toujours bien dormi, mais je pense que ceux qui sont à l’origine de cette affaire ne dormiront pas bien à l’avenir», prévient le candidat de la droite. Avant de préciser son propos: «Le moment venu, je poursuivrai tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire». Visé depuis deux mois environ par une série de révélations concernant l’emploi de ses proches, son patrimoine, et de plusieurs «cadeaux» reçus de la part d’amis , François Fillon avait déjà lancé des accusation graves à l’encontre du président de la République. Il avait estimé que le chef de l’État entretenait «un cabinet noir» à des fins d’instrumentalisation politique «pour l’empêcher de se présenter», lors de son passage dans l’Emission politique de France 2, le 23 mars dernier. «Cette opération a été montée, je le prouverai», renchérit-il ce matin. Avant de préciser: «J’ai toutes les indications pour poursuivre ceux qui ont fait ça. J’ai les dates, les jours les personnes, qui ont communiqué les documents, etc». Malgré ces accusations, le parquet national financier n’enquêtera pas sur les soupçons de «cabinet noir», selon une source proche du dossier jeudi. Les affirmations du livre Bienvenue Place Beauvau «sont trop imprécises et manquent trop d’étai pour pouvoir justifier l’ouverture d’une enquête préliminaire», explique le procureur national financier, Éliane Houlette, dans un courrier révélé par L’Express.  Quant à Philippe Poutou, qui a visé le candidat LR lors du débat sur le sujet des affaires, Fillon, maintient ses menaces: «Je me réserve de poursuivre tout ceux qui ont piétiné ma présomption d’innocence».

 

Mélenchon devant Fillon ?

Mélenchon devant Fillon ?

 

C’est une hypothèse qui n’est pas impossible, il n’y a que deux points entre les deux candidats. Reste que la popularité de Mélenchon est surtout fondée sur ses qualités de tribun, le meilleur indiscutablement qui n’a pas son pareil pour démonter les contradictions de la politique actuelle mais dont le projet est dangereux et incohérent. Ses propositions économiques sont plus qu’approximatives et son mépris des équilibres financiers inquiétant. Bref un bon candidat d’opposition mais sûrement pas un profil de président même sil a bien pris soin ce derniers temps d’adoucir sérieusement sa rhétorique. Plusieurs enquêtes récentes donnent le candidat de La France insoumise à un souffle de François Fillon à la troisième place, dont le sondage Harris Interactive pour France Télévisions publié ce jeudi. Jean-Luc Mélenchon est à 17% des intentions de vote, à un point du principal candidat de la droite, soit un bond de 3,5 points depuis la précédente enquête, il y a 15 jours. « On ne peut exclure qu’il dépasse François Fillon grâce à une dynamique certaine et un débat qui a été bien réussi aux yeux des téléspectateurs, encore plus que la fois précédente », a dit à Reuters Jean-Daniel Lévy, de Harris Interactive. Talentueux tribun, l’ancien ministre a en effet été considéré comme le plus convaincant lors de la rencontre entre les onze candidats à l’élection présidentielle de mardi dernier sur les chaînes d’information continue. « Je suis prêt à gouverner », déclarait ce soir-là le chantre de la VIe République, qui propose à longueur de réunions publiques bien remplies d’ »en finir avec l’argent roi, parce que c’est lui qui divise les êtres humains et qui épuise la nature ». Le phénomène actuel aura du mal à se traduire dans les urnes, affirment ses détracteurs, tel ce proche d’Emmanuel Macron qui le décrit comme « une sorte de Georges Marchais, une grande gueule dont on ne fera pas un président ». « Mélenchon a atteint un plafond », voulait croire la semaine dernière le candidat socialiste Benoît Hamon, dont le recul sous la barre des 10% d’intentions de vote consterne la majorité sortante. La énième demande de l’ancien « frondeur » à Jean-Luc Mélenchon de se retirer en sa faveur est restée lettre morte. « Non. Je ne m’occupe pas de lui. Je ne veux pas être dans une bataille de bac à sable entre deux personnes qui se disputent le même seau ! Les électorats ne s’additionnent pas », a répliqué l’intéressé dans le Journal du dimanche.

Sondage 2017 du 4 avril 2017 : Macron 26%, Le Pen 25.5, Fillon 17

Sondage 2017 du 4 avril 2017 : Macron 26%, Le Pen 25.5, Fillon 17

 

 

La cristallisation des positions se confirme. Macron et Le Pen se tiennent dans un mouchoir de poche et Fillon est très loin en troisième position Emmanuel Macron reste en tête des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle, malgré une légère progression de Marine Le Pen, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié lundi. Avec 26% (stable), l’ancien ministre devance légèrement la députée européenne (25,5% ; +0,5 point). Les candidats d’En Marche ! et du Front National continuent de dominer l’enquête quotidienne de l’institut. Parmi les Français qui disent vouloir voter pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle, de plus en plus sont sûrs de leur choix. En un mois, leur pourcentage est passé de 47% à 64 %, gagnant 17 points. Derrière ce duo de tête, François Fillon perd 0,5 point, à 17% d’intentions de vote. C’est son score le plus bas depuis le 1er février dernier, date de début de cette enquête. Le candidat Les Républicains ne devance plus Jean-Luc Mélenchon que de deux points. Après avoir gagné près de 5 points depuis le milieu du mois de mars, le candidat de la France insoumise est stable (15%). Toujours à gauche, le socialiste Benoît Hamon stagne à 10%. Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre l’emporterait avec 60%, un résultat stable, contre 40%. Le sondage a été réalisé en ligne du 30 mars au 3 avril auprès d’un échantillon de 2.232 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 2.400 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. À noter toutefois sondage BVA qui est le seul a enregistré une remontée de Fillon. Sondage paru le premier de ce mois en forme sans doute de poisson d’avril. En effet Vraiment curieux ce sondage BVA – Salesforce   qui fait remonter Fillon à 19%. Sans doute un poisson d’avril !  D’autant que d’autres sondages disent l’inverse. Pas étonnant,  la méthodologie de BVA paraît particulièrement sulfureuse. « A l’heure où le web facilite les modes d’expression et de revendication citoyenne, il nous semblait essentiel de réinventer notre manière de capter l’opinion » déclare Adélaïde Zulfikarpasic, Directrice de BVA Opinion. « Alors qu’un sondage mesure l’opinion à un instant donné, POP 2017 permet de saisir les opinions dans leur dimension mouvante, depuis leur naissance jusqu’à leur cristallisation dans le vote ». Bref du bricolage statistique qui redresse le résultat des sondages avec des impressions, de témoins politiques et de sentiments du Net. De toute manière tous les bricolages sont autorisés puisque la marge d’erreur est de l’ordre de 3%. 

 

24 000 euros par mois et pas moyen d’économiser (Fillon)

24 000 euros par mois et pas moyen d’économiser  (Fillon)

 

 

 

La situation est évidemment dramatique, vite un Fillonthon car le candidat des Républicains en dépit de revenus très confortables ne parvient pas à économiser. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin qui  lui demandait s’il « arrivait à mettre de l’argent de côté », François Fillon a répondu que « personnellement, non ». « 35% des Français y parviennent, je ne sais pas si vous avez vu ce chiffre », a alors souligné le journaliste de BFMTV. Il faut convenir que François Fillon dispose pourtant de revenus substantiels, note Le Lab d’Europe 1. Selon sa déclaration de patrimoine, rendue publique dans le cadre de la campagne présidentielle, le député de Paris a perçu 130 000 euros en 2012, 465 000 euros en 2013, 247 000 euros en 2014, 344 000 euros en 2015, 275 000 en 2016. « Soit un revenu mensuel moyen 24 350 euros sur ces cinq dernières années », détaille Le Lab. Le pathétique de Fillon l’emporte sur le tragi-comique. Évidemment ce candidat (il est vrai comme d’autres) et complètement hors sol. Certes on ne peut reprocher à un individu l’importance de ses revenus mais il faut choisir soit le business, soit la politique. Fillon a voulu concilié les deux en se rendant coupable de détournement de fonds publics et d’abus de biens sociaux sans parler des conflits d’intérêts. Au-delà des faits évidemment très répréhensibles le pire c’est sans doute cette incapacité de Fillon à comprendre la stupeur et la colère de nombre de Français dont il faut rappeler que le salaire moyen ne dépasse pas en moyenne 1800 € par mois. Avec Fillon on quitte la problématique de la morale politique pour se situer tout simplement dans le champ de la malhonnêteté. On objectera à juste titre qu’il est  d’être le seul dans cette situation, que cela vaut aussi pour d’autres responsables nationaux et même locaux. Parmi les facteurs explicatifs le fait que la politique en France se soit transformée en véritable métier au lieu de se limiter à un mandat temporaire au service de l’intérêt général. Il n’y a sans doute qu’en France que nombre de politiques exercent  aussi longtemps des mandats. La presse étrangère et d’ailleurs très critique vis-à-vis de la bienveillance des Français vis-à-vis du mode de reproduction des élites politiques et de leurs dérives.

 

« Emmanuel Hollande » (Fillon) ou le degré zéro de la politique

« Emmanuel Hollande » (Fillon) ou le degré zéro de la politique

 

C’est la panique chez Fillon, du coup l’invective fait office d’argumentaire. « Faut-il choisir entre Emmanuel Hollande ou François Macron »  déclare Fillon acculé dans les sondages et dont la qualification pour le deuxième tour paraît de plus en plus hypothétique même dans son camp. La campagne de l’ancien premier ministre qui panique de plus en plus devient de plus en plus hystérique et ridicule aussi. François Fillon va lancer dans les jours à venir une virulente charge contre Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. Selon les informations du Parisien, « une opération spéciale » est même prévue. »Ce week-end, les Républicains lancent une opération spéciale sur les réseaux sociaux, avec affiches et hashtags aux noms pour le moins évocateurs : #MacronGirouette, #MacronLHéritier ou #Macronitude », écrit le journal.
 Ce qui explique la distance de plus en plus évidente de certains responsables des républicains vis-à-vis de Fillon.  Les ex-soutiens de Nicolas Sarkozy, qui s’étaient unanimement ralliés à François Fillon, observent des attitudes contrastées à trois semaines du premier tour de la présidentielle, de la perplexité au soutien zélé au candidat de la droite. Partisans de l’ancien président durant la primaire de novembre, Luc Chatel, Eric Woerth et François Baroin sont devenus des pièces essentielles du dispositif « filloniste », au point d’apparaître comme des ministres en puissance. Mais d’autres ont cessé de participer à la campagne du candidat, qu’ils ne jugent pas à même de représenter au mieux la droite en raison des ennuis judiciaires, liés aux emplois de membres de sa famille, qui le fragilisent depuis deux mois. Sarkozyste historique et pilier des Républicains dans le Sud-Est, Christian Estrosi a pour sa part reçu samedi Emmanuel Macron dans son bureau du Conseil régional à Marseille, sans dire clairement s’il fallait interpréter ce geste comme une manifestation de défiance à l’égard du vainqueur de la primaire. « Nous sommes responsables, soucieux de l’intérêt général de la France », a déclaré Christian Estrosi à la presse lors de cette rencontre, qu’avait sollicitée Emmanuel Macron, actuellement favori des sondages. Le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-D’azur, à qui certains militants de droite tiennent rigueur d’avoir plaidé un temps pour un désistement de François Fillon, a été sifflé lors d’un meeting du candidat, vendredi, à Toulon. L’ »accueil républicain » réservé samedi tranche avec l’attitude de François Fillon et de ses fidèles à l’égard du candidat d’En marche !, considéré comme une cible prioritaire. « C’est saugrenu », a déploré dimanche Eric Woerth, sur BFMTV, à propos du rendez-vous Estrosi-Macron. « Ça crée des troubles chez les électeurs et je ne suis pas sûr que, à trois semaines d’une élection déjà compliquée (…), ce soit une bonne idée. » Comme Luc Chatel et François Baroin, Eric Woerth fait partie des dirigeants des Républicains qui n’ont jamais douté en public du bien-fondé de la candidature de François Fillon, tombé à la troisième place dans les sondages. Certains « sarkozystes » restés fidèles ont reçu il y a trois semaines une récompense sous la forme d’une promotion au sein de l’équipe de campagne, à l’image de Luc Chatel, devenu porte-parole, et de François Baroin, perçu comme un possible futur Premier ministre en cas de victoire. Tous n’ont pas obtenu le même avancement, comme Laurent Wauquiez, qui n’hésite pas à le faire savoir. « Il est vrai que François Fillon avait indiqué il y a quelques semaines qu’il souhaitait que j’apporte une nouvel élan à la tête de notre parti dans cette campagne. Cette parole n’a pas été tenue », a-t-il dit au Journal du dimanche. L’ancien président des Républicains, à qui Nicolas Sarkozy avait confié les clefs le temps de la primaire, critique par ailleurs certaines orientations de la campagne, à commencer par la mise en exergue de la théorie d’un complot orchestré par le pouvoir et la justice contre le chef de file de la droite. « Je considère que ce serait une erreur de nous engluer dans ces affaires qui écoeurent les Français. Ce qui nous fera gagner, ce n’est pas la thèse du complot, c’est la force de nos convictions et de nos valeurs », juge-t-il dans le JDD. Il dit cependant souhaiter la victoire de François Fillon, qu’il estime « encore possible ». Au sein de la droite, un responsable s’est pour l’instant gardé de s’exprimer publiquement: Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’Etat a reçu à plusieurs reprises François Fillon à huis clos, dans ses bureaux parisiens, mais n’a jamais pris la parole dans les médias depuis le début des révélations sur les affaires pour soutenir son ex-Premier ministre.

 

Fillon réduit l’écart avec Le Pen et Macron : poisson d’avril !

Fillon réduit l’écart avec Le Pen et Macron : poisson d’avril

Vraiment curieux ce sondage BVA – Salesforce   qui fait remonter Fillon à 19%. Sans doute un poisson d’avril !  D’autant que d’autres sondages disent l’inverse. Pas étonnant,  la méthodologie de BVA paraît particulièrement sulfureuse. « A l’heure où le web facilite les modes d’expression et de revendication citoyenne, il nous semblait essentiel de réinventer notre manière de capter l’opinion » déclare Adélaïde Zulfikarpasic, Directrice de BVA Opinion. « Alors qu’un sondage mesure l’opinion à un instant donné, POP 2017 permet de saisir les opinions dans leur dimension mouvante, depuis leur naissance jusqu’à leur cristallisation dans le vote ». Bref du bricolage statistique qui redresse le résultat des sondages avec des impressions, de témoins politiques et de sentiments du Net. De toute manière tous les bricolages sont autorisés puisque la marge d’erreur est de l’ordre de 3%. D’après BVA,   François Fillon progresserait et serait ainsi crédité de 19% des intentions de vote, enregistrant une progression de 2 points en une semaine. Il voit l’écart qui le sépare de ses deux principaux rivaux se resserrer.  Quant aux candidats d’En Marche ! Emmanuel Macron et du Front national Marine Le Pen, toujours au coude à coude pour la première place, ils connaissent un léger tassement, poursuit l’institut. Deux autres sondages parus eux aussi en fin de semaine, coup sur coup, indiquent au contraire  la consolidation de Macron en tête (26%) suivi de Le Pen à (entre 25 et 25.5), de Fillon entre 17 et 17.5 enfin de Mélenchon de 14.5 à 16% ; Hamon, lui, s’écroule (entre 8 et 10%. Premier sondage : Emmanuel Macron et Marine Le Pen restent en tête des intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle alors que Jean-Luc Mélenchon talonne pour la première fois François Fillon pour la troisième place, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Point diffusé vendredi. L’ex-ministre de l’Economie et la présidente du Front national sont stables. Derrière eux, François Fillon reste à 17,5%, un plancher qu’il a atteint à plusieurs reprises depuis le début de ses ennuis judiciaires et des révélations dans la presse sur son train de vie. A gauche, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) progresse de 0,5 point, avec 14,5% des intentions de vote, tandis que son concurrent socialiste Benoît Hamon est crédité de 10,0% (stable). Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre l’emporterait avec 60%, un résultat stable, contre 40%. Le sondage a été réalisé en ligne du 27 au 30 mars auprès d’un échantillon de 2.215 personnes inscrites sur les listes électorales.

 

Entretien Macron et Estrosi : coup de pied de l’âne à Fillon à Marseille

Entretien Macron et Estrosi : coup de pied de l’âne à Fillon à Marseille

 

 

Le président de la région Paca, sifflé lors du meeting du candidat LR, vendredi soir à Toulon a  accepté de rencontré Macron Samedi. Une rencontre qui va faire parler d’elle chez les Républicains et qui constitue en quelque sorte un coup de pied de l’âne à Fillon. Une rencontre finalement pas si étonnante que cela. D’abord parce que Estrosi a été élu président de la région avec les voix de la gauche et qu’il  pourrait avoir besoin demain du soutien explicite ou implicite de Macron. Ce soutien avait à l’époque était assez critiqué chez certains caciques des républicains. Seconde raison le fait qu’Estrosi ait  été un des premiers à envisager une   candidature de substitution à Fillon. En effet dès le 5 mars, Estrosi avait souhaité que François Fillon retire sa candidature. Une attitude commune de la plupart des grands responsables du parti républicain qui ont ensuite à nouveau mangé leur chapeau. Depuis, la plupart de ces responsables soutiennent Fillon comme la corde soutient le pendu. La garde rapprochée de François Fillon ne comprend que des seconds couteaux qui espèrent décrocher un portefeuille en cas de victoire de leurs favoris. Tous les autres leaders du parti se tiennent à distance. La faiblesse de Fillon, en plus évidemment de ses dérives politiques ou financières, réside dans son incapacité à vraiment réunir et mobiliser son parti. Globalement les sarkozystes sont en situation d’observation hormis Baroin qui vise la place de premier ministre et les juppéistes soutiennent officieusement Macron. En laissant siffler Estrosi lors  de son meeting de Toulon, Fillon ne s’est pas montré très habile, il n’a fait qu’accentuer les failles au sein de son parti. Il le paiera. Une rencontre sans doute pour des motifs républicains car il se pourrait que l’union de toutes les forces politiques soit nécessaire pour battre Marine Le Pen au deuxième tour. Une rencontre aussi pour privilégier les intérêts de la région en cas de victoire de macro, une victoire de plus en plus probable. Cette rencontre entre les deux hommes consacre en effet  la position de leader de Macron face à Le Pen et enfonce un peu plus François Fillon. L’ancien premier ministre aurait dû réfléchir à deux fois avant de laisser ses partisans très réacs siffler Estrosi. On   ne gagne pas une élection présidentielle en s’appuyant seulement sur les soutiens les plus sectaires (un raisonnement valable pour Hamon !).

Sondage 2017 : Macron en tête, Mélenchon juste derrière Fillon

Sondage 2017 : Macron en tête, Mélenchon juste derrière Fillon,  

Deux sondages, coup sur coup, indique la consolidation de Macron en tête (26%) suivi de Le Pen à (entre 25 et 25.5), de Fillon entre 17 et 17.5 enfin de Mélenchon de 14.5 à 16% ; Hamon, lui, s’écroule (entre 8 et 10%. Premier sondage : Emmanuel Macron et Marine Le Pen restent en tête des intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle alors que Jean-Luc Mélenchon talonne pour la première fois François Fillon pour la troisième place, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Point diffusé vendredi. Le candidat d’En Marche ! occupe la première position (26%), un score quasi stable depuis le 19 mars, devant la présidente du Front national (25%), en léger recul d’un point. Le candidat Les Républicains François Fillon accuse une baisse de deux points et tombe à 17% des intentions de vote. Mais le phénomène nouveau de ce sondage est la progression du candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui bondit de 5,5 points avec 16% des intentions de vote. S’il parvient à une telle poussée, c’est parce que le candidat socialiste Benoît Hamon est en chute libre à 8% (-4,5%), souligne l’institut de sondage. Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait toujours très largement avec 59% contre 41%, mais il baisse sensiblement depuis dix jours, son avance étant réduite de 5 points. Ce sondage a été effectué les 29 et 30 mars auprès d’un échantillon de 1.019 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Second sondage : Macron à  26,%, reste en tête des intentions de vote devant Marine Le Pen (25,5%) en vue du premier tour de l’élection présidentielle, selon un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié jeudi. L’ex-ministre de l’Economie et la présidente du Front national sont stables. Derrière eux, François Fillon reste à 17,5%, un plancher qu’il a atteint à plusieurs reprises depuis le début de ses ennuis judiciaires et des révélations dans la presse sur son train de vie. A gauche, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) progresse de 0,5 point, avec 14,5% des intentions de vote, tandis que son concurrent socialiste Benoît Hamon est crédité de 10,0% (stable). Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre l’emporterait avec 60%, un résultat stable, contre 40%. Le sondage a été réalisé en ligne du 27 au 30 mars auprès d’un échantillon de 2.215 personnes inscrites sur les listes électorales.

2017- sondage du 30 mars : Macron 26%, Le Pen 25.5, Fillon 17.5


2017- sondage du 30 mars : Macron 26%, Le Pen 25.5, Fillon 17.5

 

Macron à  26,%, reste en tête des intentions de vote devant Marine Le Pen (25,5%) en vue du premier tour de l’élection présidentielle, selon un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié jeudi. L’ex-ministre de l’Economie et la présidente du Front national sont stables. Derrière eux, François Fillon reste à 17,5%, un plancher qu’il a atteint à plusieurs reprises depuis le début de ses ennuis judiciaires et des révélations dans la presse sur son train de vie. A gauche, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) progresse de 0,5 point, avec 14,5% des intentions de vote, tandis que son concurrent socialiste Benoît Hamon est crédité de 10,0% (stable). Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre l’emporterait avec 60%, un résultat stable, contre 40%. Le sondage a été réalisé en ligne du 27 au 30 mars auprès d’un échantillon de 2.215 personnes inscrites sur les listes électorales.

Sondage 2017 du 29 mars : Macron 26%, Le Pen 25.5%, Fillon 17.5%

 

 

Sondage 2017 du 29 mars : Macron 26%, Le Pen 25.5%, Fillon 17.5%

 

Le Pen et Macron toujours en tête loin devant Fillon.  Emmanuel Macron, crédité de 26,0%, des intentions de vote devant Marine Le Pen (25,5%) en vue du premier tour de l’élection présidentielle, selon un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio publié mercredi. L’écart entre l’ex-ministre de l’Economie et la présidente du Front national reste stable à moins d’un mois de l’échéance, les deux candidats progressant de 0,5 point. Derrière eux, François Fillon reste à 17,5%, un plancher qu’il a déjà atteint à plusieurs reprises depuis le début de ses ennuis judiciaires et des révélations dans la presse sur son train de vie. A gauche, le duel entre Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et le socialiste Benoît Hamon reste à l’avantage du premier, avec 14% des intentions de vote (stable), devant son concurrent socialiste, crédité de 10,0% (-0,5 point). Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, l’ancien ministre l’emporterait avec 60%, un résultat stable, contre 40%. Le sondage a été réalisé en ligne du 26 au 29 mars auprès d’un échantillon de 2.241 personnes inscrites sur les listes

Fillon évoque encore Bérégovoy pourquoi pas Jeanne d’Arc ?

Fillon évoque encore Bérégovoy pourquoi pas Jeanne d’Arc ?

 

 

L’évocation comparative de Bérégovoy par Fillon est évidemment outrancière et même infamante. Il suffit de juxtaposer les deux « CV » des intéressés. Extraits de Wikipedia.   En 1937, Bérégovoy obtient son certificat d’études. En 1941, son père tombant gravement malade, il quitte le lycée, obtient un brevet d’enseignement industriel (BEI), un CAP d’ajusteur, un CAP de dessinateur industriel.  En 1941 il travaille à l’âge de 16 ans pendant neuf mois à l’usine de tissage Fraenckel en tant que fraiseur. L’année suivante, il entre sur concours à la SNCF. Il rencontre Roland Leroy. Il entre dans la Résistance via le groupe « Résistance-fer »1. Il s’engage également dans les jeunesses socialistes. En juin 1944 il participe à la libération de la banlieue rouennaise . En 1949 il est nommé au cabinet de Christian Pineau, ministre des Travaux publics et des Transports dans le gouvernement Henri Queuille, en tant que chargé des relations avec les syndicats. En 1950 il entre à Gaz de France comme agent technico-commercial à Rouen, puis obtient en 1957 sa mutation pour Paris. En 1972 il est promu chargé de mission à GDF. En 1978 il termine sa carrière comme directeur adjoint à GDF. Fiilon, lui après se études de droit entre directement en politique, pas de trace d’engagement associatif, syndical ou humaniste, pas de trace de passé de résistant et pour cause il a fait son service militaire en 1980, pas de trace de carrière professionnelle hors la politique. Dès lors, sa comparaison avec Bérégovoy est outrancière et même infamante pour la mémoire de Bérégovoy même si ce dernier avait imprudemment emprunté de l’argent à un ami.  Pourtant Fillon instrumentalise Bérégovoy pour sa défense. « A je le redis calmement et fermement : Bérégovoy n’était pas du sérail et il fut bien ‘livré aux chiens’ pour reprendre l’expression du président de la République de l’époque. » « Je n’ai pas fait les grandes écoles, je n’ai pas été banquier, j’ai donné trente-six ans de vie publique à ma ville, à mon département, à ma région », a souligné l’ancien Premier ministre qui est aujourd’hui distancé par Marine Le Pen et Emmanuel Macron dans les sondages d’opinion. « Aujourd’hui, je dis aux Français : ne me jugez pas d’après les actes d’accusation de ces nouveaux inquisiteurs, jugez-moi sur mon parcours », a-t-il ajouté. « 

« Cabinet puant » : l’odeur de la campagne de Fillon

« Cabinet puant » : l’odeur de la campagne de Fillon

 

Coté Fillon, la campagne dégage de plus en plus un parfum de cabinet .  Maintenant il y aurait un complot  dirigé par l’Elysée pour atteindre l’ancien premeir ministre. L’Elysée qui seraiat alors responsable de l’emploi fictif de Pénélope, de celui de ses enfants, des relations trouble entre Axa et Fillon, des costumes offerts, des montres à 10 000 euros et de cet autre emploi fictif de Pénélope chez le milliardaire de la revue des deux mondes . En s’appuyant sur un livre livre Bienvenue place Beauvau , six responsables Républicains dénoncent  des infractions commises selon eux par le pouvoir socialiste. Ils en ont extrait 17 passages. Selon les auteurs du livre, par exemple, alors que le fils de Valérie Pécresse vient d’être interpellé avec quatre grammes de cannabis, l’information est très vite diffusée. « Un des collaborateurs de Claude Bartolone est en train de faire le tour de ses contacts journalistes pour les mettre au courant », est-il indiqué dans l’ouvrage. Ils affirment également que François Hollande a fait écouter Nicolas Sarkozy. Pour Luc Chatel, ce sont deux exemples parmi d’autres : « Les auteurs de ce livre décrivent un système de collusion entre des responsables policiers, des responsables de presse, des responsables politiques, ce qui est absolument ahurissant. » Des accusations réfutées sèchement par le garde des Sceaux, il nie toute intervention et y voit au mieux « de la pure spéculation, au pire, une volonté de manipulation de la réalité». Il faudrait sans doute être bien naïf pour penser que l’Elysée se tient totalement en dehors de la campagne et ou qu’il ne se tient informé de procédures judicaires. Il y a même sans doute des écoutes. Mais c’est le lot de la 5ème république depuis De Gaulle, la conséquence de la monarchie républicaine qui centralise tout. Sarkozy a écouté Hollande, Hollande Sarkozy, Chirac Sarkozy etc. mais en quoi cela change-t-il les faits ? Des faits qui initialement sont révélés en premier par la presse et ne font l’objet de procédure judicaire qu’ensuite. Les faits concernant Fillon sont indiscutables, ils sont même pour l’essentiel reconnu par l’intéressé. Il  a même piteusement rendu les costumes mais pas les montres et le reste.  Fillon rend responsable de sa pathétique campagne électorale un supposé cabinet noir. La vérité, c’est qu’avec Fillon se dégage effectivement une véritable odeur de cabinet. Avec Fillon, le débat est tombé dans le caniveau. Un débat qui déshonore le système politique et affecte même l’idée l’image de la France si l’on en juge notamment par les critiques sévères de la presse internationale qui ne comprend pas que 2 des principaux candidats englués dans les affaires puissent encore prétendre d’exercer la magistrature suprême. Si l’un des deux devait être élu,  on se demande de quelle crédibilité pourrait jouir la France pour négocier avec ses partenaires internationaux. Accablé par ses malversations et ses contradictions, en pleine déroute dans les sondages où il plafonne à 17-18 % loin derrière Macron et Le Pen, Fillon sort de son chapeau ce  cabinet noir qui serait responsable de ses dérives financières et politiques. Et pour cela,  il n’hésite pas à s’appuyer sur de faux propos de journalistes qui ont enquêté sur l’intervention politique du gouvernement dans la campagne. Malheureusement pour Fillon Didier Hassoux journaliste du Canard enchaîné qui a co-écrit « Bienvenue Place Beauvau », dément les propos du candidat Les Républicains sur l’existence d’un détournement des écoutes judiciaires par l’Élysée.  « La seule personne qui croit qu’il y a un cabinet noir à l’Élysée c’est François Fillon. Il y croit tellement que le 24 juin 2014 (…) il est allé voir Jean-Pierre Jouyet, qui est le numéro 2 de l’Élysée, pour lui demander d’activer ce cabinet noir. Ce cabinet noir n’existe pas », a poursuivi Didier Hassoux.  « Nicolas Sarkozy avait (…)  mis en place une police politique (…) alors que François Hollande, a simplement instrumentalisé la police à des fins politiques mais comme tous les présidents de la Ve République, c’est une maladie française », a-t-il poursuivi. Pour le journaliste, il y a une instrumentalisation de son livre du candidat Les Républicains, mis en examen. Un homme « aux abois », qui « essaye de faire un coup », selon lui. Fillon  se trompe adversaire, i attaque Hollande complètement hors jeu depuis longtemps alors que c’est Macron son concurrent. Une erreur de communication, une erreur stratégique qui maintient sa campagne dans le caniveau du faiat même de son entêtement à réfuter l’évidence de ses frasques certes instrumentalisés mais par sa faute à nourrir chaque jour une campagne irrespirable.

 

Sondage 2017 : Fillon nettement battu par Le Pen et Macron

Sondage 2017 : Fillon nettement battu par  Le Pen et Macron

A vingt-six jours de l’élection présidentielle, l’hypothèse d’un duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour se renforce un peu plus. Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France, publié mardi 28 mars, les deux candidats font la course en tête, avec respectivement 25% et 24% des intentions de vote. Si le premier tour avait lieu dimanche, le candidat de la droite, François Fillon, serait nettement distancé, avec seulement 18% des voix. A gauche, Jean-Luc Mélenchon (14%) devancerait Benoît Hamon (12%).  Aucun autre candidat d’atteindrait la barre symbolique des 5% : le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan obtiendrait 3,5% des voix ; le député Jean Lassalle recueillerait 1% des voix, tout comme les deux candidats d’extrême gauche, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud. François Asselineau obtiendrait 0,5% des voix, et Jacques Cheminade moins de 0,5% des voix. Au regard des intentions de vote du premier tour, une seule hypothèse a été testée pour le second tour : celle d’un duel opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Dans cette configuration, l’ancien ministre de l’Economie l’emporterait largement, avec 62% des voix. Il profiterait notamment de bons reports de la part de l’électorat de Benoît Hamon (77%) et de Jean-Luc Mélenchon (54%). Les électeurs de François Fillon, eux, seraient nettement plus partagés : 38% voteraient Macron, 26% voteraient Le Pen, et 36% s’abstiendraient ou voteraient blanc.

* Enquête Ipsos Sopra-Steria pour France Télévisions et Radio France réalisée du 25 au 27 mars 2017 auprès de 1 005 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Échantillon interrogé par internet. Méthode des quotas : sexe, âge, profession de l’individu, région, catégorie d’agglomération.

 

Les costumes de Fillon à vendre sur le Bon coin ?

Les costumes de Fillon à vendre sur le Bon coin ?

 

C’est  possible parce qu’effectivement Fillon a rendu ses costumes et que le généreux bienfaiteur à confirmer la restitution. Du coup, les costumes à 7000 € pièce pourraient se retrouver sur le B on coin à des prix avantageux. On murmure que François Fillon pourrait racheter la veste que lui pronostiquent les sondages. L’avocat Robert Bourgi a confirmé à RTL que François Fillon lui a bien restitué les costumes qu’il lui avait offerts. À la question « Pouvez-vous confirmer que M. Fillon vous a bien restitué les costumes », Robert Bourgi a simplement indiqué : « Je réponds à votre question par l’affirmative« . Alors que le candidat était déjà embourbé dans les soupçons d’emplois fictifs au sein de sa famille, Le Journal du dimanche avait révélé que l’ancien premier ministre avait reçu plusieurs milliers d’euros de costumes par un généreux donateur, Robert Bourgi, un avocat proche des réseaux de la Françafrique . Des costumes qui pourraient se retrouver sur le bon coin ou être
 offert à un dictateur africain. 

« Fillon est écouté » (Ciotti)… mais de moins en moins !

« Fillon est écouté »  (Ciotti)… mais de moins en moins !

 

L’inénarrable Ciotti qui ne manque pas une occasion de parler- surtout les dimanches et jours de fêtes quand les leaders sont en week-end a solennellement déclaré que Fillon était écouté. Enfin probablement, reprenant ainsi les propos de la voix de son maître ajoutant avec l’enflure de la rhétorique qui le caractérise : « mais dans quelle démocratie est-on ? ». Bref la théorie du complot, pas du complot forcément de l’Élysée mais du complot des électeurs. Effectivement Fillon est de moins en moins écouté par  les électeurs puisqu’il plafonne depuis des semaines à 17 ou 18 % dans les intentions de vote. Fillon a donc tout lieu d’être inquiet car lorsqu’on a des amis comme Ciotti,  il n’est nul besoin de chercher à avoir des ennemis supplémentaires. Notons par ailleurs qu’aucun des grands responsables des républicains n’adhère à cette fameuse théorie du complot, il faut des seconds couteaux comme Ciotti  pour défendre l’indéfendable notamment à propos des costards offerts par un généraux donateur.

« Je crois qu’aujourd’hui, il y a depuis deux mois, une transformation permanente d’un système médiatique en une forme de procureur, qui s’est substitué à la justice et ça, je crois que ça traduit une dérive à l’encontre de François Fillon » avait déclaré Ciotti.

La probabilité que François Fillon soit sur écoute est « extrêmement forte », a donc indiqué  dimanche Eric Ciotti, soutien du candidat Les Républicains à l’élection présidentielle. L’ancien Premier ministre a dit samedi à des journalistes qu’il était probable qu’il ait été placé sur écoute dans le cadre de l’enquête judiciaire le concernant et qu’il était donc possible que François Hollande soit informé de ses communications, selon un compte rendu publié par Le Figaro. « On est dans une situation où il est probable que compte tenu des procédures judiciaires je sois sur écoute quand j’apprends que le président se fait remonter les résultats des écoutes judiciaires à l’Elysée », a dit François Fillon selon Le Figaro. « Cela veut dire que le président de la République peut potentiellement écouter un candidat à l’élection présidentielle. Mais attendez, on est dans quelle démocratie, là ? », aurait-il ajouté. Ces propos font suite à l’accusation portée par François Fillon contre François Hollande d’avoir manœuvré contre lui au moyen d’un « cabinet noir ». Interrogé sur d’éventuelles écoutes lors de l’émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-CNEWS-Les Echos, Eric Ciotti a déclaré dimanche: « C’est une probabilité extrêmement forte, d’ailleurs qui peut être autorisée dans le cadre des procédures judiciaires qui sont en cours. Il n’y aurait pas d’illégalité juridique mais il y aurait, une fois de plus, un scandale démocratique. » « Je n’ai pas d’élément mais, compte tenu de tout ce qui s’est passé depuis deux mois, et des procédures (…), c’est assez probable », a-t-il ajouté. Dans l’enquête sur les emplois présumés fictifs de sa famille, François Fillon a été mis en examen pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de bien sociaux, et manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. L’enquête a ensuite été élargie aux chefs d’escroquerie aggravée et de faux et usage de faux.

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