Archive pour le Tag 'Fillon'

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Primaire: Nicolas Sarkozy battu par Juppé mais aussi Fillon et Lemaire

 Primaire: Nicolas Sarkozy battu par Juppé mais aussi Fillon et Lemaire

 

Peut-être le coup de grâce pour Nicolas Sarkozy puisqu’une enquête du 26 mai démontre que Nicolas Sarkozy serait battu au second tour des primaires de la droite non seulement par Juppé mais aussi par François Fillon et même Bruno Lemaire. Une enquête catastrophique pour l’ancien président de la république qui s’ajoute à celle très récente qui montré que plus de 70 % de la population ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy ce représente en 2017. Un nouveau sondage Opinionway montre que Nicolas Sarkozy n’est pas en bonne posture en vue de la primaire de la droite et du centre qui se déroulera en novembre. Le président de Les Républicains est très en retard sur son rival Alain Juppé dans tous les enquêtes d’opinion, mais un dernier sondage montre qu’il serait même battu par Bruno Le Maire et François Fillon, qui sont traditionnellement troisième et quatrième dans les sondages du premier tour. Une enquête Opinionway pour Marianne publié jeudi 26 mai, montre que l’ancien président de la République perdrait face à Alain Juppé par une marge conséquente (63%-37%), mais également par son ancien Premier ministre François Fillon (53%-47%) et Bruno Le Maire (54%-46%). Pour le premier tour, le maire de Bordeaux est toujours largement en tête des intentions de vote (des personnes certaines d’aller voter aux primaires) avec 39%, suivi par Nicolas Sarkozy (27%). François Fillon et Bruno Le Maire sont au coude à coude pour la troisième place avec 13% chacun.

Hortefeux appelle Fillon et Le Maire à la « reconnaissance »….du ventre !

Hortefeux appelle Fillon et Le Maire à la « reconnaissance »….du ventre !

 

Après François Hollande le fidèle des fidèles de Sarkozy appelle lui aussi à la reconnaissance du ventre. Un message qui s’adresse en particulier aux deux principaux rivaux de l’ancien président de la république à savoir Bruno Lemaire et François Fillon. Il est clair que cet appel à la reconnaissance de la part de Brice Hortefeux qui n’a pas inventé la lune, ni la nuance,  traduit quand même une certaine conception du mode de reproduction politique. François Hollande lors de son allocution télévisée sur France 2 avait déclaré à propos d’Emmanuel Macron « il sait ce qu’il me doit ». En d’autres termes le pouvoir divin du monarque républicain s’impose aux courtisans qui ont fait l’objet de distinctions royales. Brice Hortefeux, fidèle de Nicolas Sarkozy, a dénoncé dimanche les critiques redoublées de François Fillon et Bruno Le Maire à l’endroit de l’ancien chef de l’Etat, jugeant que la rupture dont ils se revendiquent ne les exemptait pas de reconnaissance. Le 12 avril dernier, lors d’une réunion publique dans le Val-de-Marne, Nicolas Sarkozy, qui devrait se déclarer en septembre pour la primaire des 20 et 27 novembre, avait invité à « privilégier toujours ceux qui rassemblent à ceux qui divisent » et appelé à « un peu plus d’esprit collectif ». Une pique visant particulièrement son ancien Premier ministre, François Fillon, aujourd’hui l’un de ses rivaux pour l’investiture présidentielle à droite, qui a récemment estimé dans une interview au Monde qu’il serait « très difficile » pour Nicolas Sarkozy de se représenter. « Nicolas Sarkozy a toujours dit lui-même que les Français étaient régicides et, quand on a coupé la tête du roi, c’est dur de la remettre sur ses épaules… », avait-il justifié. « Je me demande si la vraie modernité, ce n’est pas la reconnaissance à l’égard de celui qui vous a nommé et avec qui vous a travaillé en confiance », a répliqué dimanche Brice Hortefeux au « Grand Rendez-vous » Europe 1-Le Monde-iTELE. « Si le vrai courage, ce n’est pas d’assumer une fidélité à l’égard de celui qui vous a confié les plus hautes responsabilités de l’Etat », a-t-il ajouté.

(Avec Reuters)

François Fillon : pas le candidat du consensus

François Fillon : pas le candidat du consensus

 

 

 

Par opposition sans doute pas Alain Juppé François Fillon indique qu’il n’est surtout pas le candidat du consensus. Il cherche évidemment à se singulariser coincé qu’il est entre la candidature de Juppé et celle de Sarkozy. Du coup François Fillon surjoue dans un rôle qui ne correspond pas trop à son personnage. Il déclare même vouloir casser la baraque.  François Fillon, qui assure avoir encore toutes ses chances en vue de la primaire de la droite pour 2017 malgré des sondages défavorables, a tenu samedi un discours offensif durant lequel il s’est dit prêt à « casser la baraque ». François Fillon aura un peu de mal à convaincre de ce radicalisme nouveau d’autant qu’il traîne comme Sarkozy cinq ans de gestion où il n’a pas vraiment convaincu de sa volonté de réforme. Avec moins de 10% des intentions de vote, l’ancien Premier ministre figure à la quatrième place des dernières enquêtes, à quelques points de Bruno Le Maire et loin derrière et Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, lequel n’a pas encore dit s’il briguerait l’investiture de son camp pour la prochaine présidentielle. « Je ne suis pas le candidat de la revanche, je ne suis pas celui du consensus », a-t-il dit lors d’une réunion publique à Paris, évoquant l’ex-président, battu par François Hollande en 2012, et le maire de Bordeaux, aujourd’hui favori. François Fillon a encore tenté de discréditer ses deux concurrents en estimant que les électeurs « ne voudront pas rééditer le match de 2012″. « Et il faudra davantage que des postures tranquilles pour les convaincre », a ajouté l’ancien chef du gouvernement, sans citer Alain Juppé, qui assume un profil proche du centre et évite de susciter la controverse.  D’après un sondage BVA pour Orange et iTELE paru samedi, 37% des Français et 57% des seuls sympathisants de droite lui font confiance – un score inférieur à ceux d’Alain Juppé et de Bruno Le Maire mais supérieur à celui de tous les autres prétendants. (Avec Reuters)

Fillon devient le chef des frondeurs anti sarkozyste

Fillon devient le chef des frondeurs anti sarkozyste

 

Officiellement Fillon prend la tête des opposants du parti les républicains pour contrer François Hollande à propos de la modification constitutionnelle relative à la déchéance de nationalité. En réalité, cette question vient au second plan par rapport à l’enjeu des primaires à droite. D’une certaine manière,  François Fillon instrumentalise la question de la déchéance de nationalité pour contester Sarkozy qui, lui, est en faveur de la modification constitutionnelle. Les principaux candidats à la primaire de droite ont aussi manifesté leur opposition à la proposition de François Hollande notamment NKM, Lemaire ou Mariton. On peut donc considérer que la droite a désormais ses propres frondeurs. Une innovation dans un parti  qui jusque-là pratiquait l’unanimisme. François Fillon dispose d’un pouvoir de nuisance certains vis-à-vis de Sarkozy car il peut lui s’appuyer sur un réseau de parlementaires assez conséquents. Cette posture de frondeurs encore une fois inhabituelle à droite anticipe la terrible bataille qui va se mener pour la primaire. Même Juppé au départ qui n’était pas forcément opposé à la déchéance de nationalité laisse désormais percer une certaine opposition. Pas sûr cependant que ces revirements très opportunistes justifiés uniquement par les primaires renforcent la crédibilité des candidats de droite dans l’opinion publique. Ceci étant  l’argumentation de François Fillon n’est pas sans fondement mais sa dialectique dissimule difficilement son hypocrisie politicienne. François Fillon débite des évidences pour donner une légitimité à une posture douteuse. On est loin du gaullisme traditionnel.François Fillon : « Plutôt que de se disperser dans un rafistolage constitutionnel, il faut s’interroger sur l’efficacité de notre stratégie contre l’État islamique et sur les conditions d’une vraie coalition internationale pour l’abattre. Il faut tirer tous les enseignements des attentats qui ont révélé des brèches dans nos dispositifs de sécurité et de renseignement. Il faut réagir devant les impuissances de l’Europe et les failles de notre pacte national, qui est en dépression économique et morale. La victoire contre le fanatisme passe aussi par des victoires contre le chômage de masse, la mollesse de la croissance, l’insécurité, la panne de notre système d’intégration, le désenchantement de l’idéal français et la déliquescence du projet européen… Au lieu de cela, on s’écharpe sur la question de la déchéance de nationalité qui existe déjà dans nos lois?! » « J’invite les parlementaires à dire non. Nul n’est tenu de marcher au pas. »( de Sarkozy NDLR)

Coût de la sécurité : une manœuvre politicienne de Hollande (Fillon)

Coût de la sécurité : une manœuvre politicienne de Hollande (Fillon)

La manœuvre budgétaire de hollande est évidente. Il utilise le coup de la politique sécuritaire pour s’affranchir des contraintes imposées par Bruxelles en matière de réduction des déficits. Certes cette politique sécuritaire engendre de nouveaux coûts mais qui ne dépassent  pas 1 milliard. Une somme à mettre en relation avec les 86 milliards de déficits enregistrés en 2014. D’une certaine manière Hollande monnaye les insuffisances de Bruxelles en matière d’immigration, de politique étrangère et de politique de défense contre un plus grand laxisme budgétaire français. Il est vraisemblable que le montant des dépenses va donc déraper bien au-delà de ce qui est nécessaire pour financer les nouvelles mesures de sécurité et de défense. «Je crains que ce ne soit vraiment là une manœuvre politicienne de François Hollande», accuse ouvertement François Fillon. «Les dépenses de sécurité qu’il a annoncées, j’ai fait le calcul, en 2016 c’est 500 millions d’euros. On n’a pas besoin de rompre le pacte de stabilité pour 500 millions d’euros», juge l’ancien premier ministre, qui ne manque pas de glisser quelques propositions. «Il peut par exemple rétablir le jour de carence dans la fonction publique, il peut réformer l’aide médicale d’État qui a coûté 1,2 milliard d’euros cette année, il peut recruter un peu moins des 60.000 postes d’enseignants qu’il a promis: il financera l’effort de sécurité sans remettre en cause le pacte de stabilité», détaille le candidat à la primaire de la droite de 2016.

Les ventes du livre de Fillon : du pipeau !

Les ventes du livre de Fillon : du pipeau !

 

 

Ces jours derniers on a annoncé que le livre de François Fillon «  Faire » connaissait un véritable succès de librairie avec un chiffre de ce plus de 50 000 ventes peu après sa sortie. Mais  d’après le JDD qui s’appuie sur des chiffres incontestables ces ventes tourneraient davantage autour de 17 000. François Fillon avait sans doute un peu surestimé ses talents littéraires et politiques en considérant que ce succès de librairie témoignait d’une certaine forme d’adhésion à. En fait d’après les spécialistes si Fillon a vendu un peu plus de 15 000 exemplaires, c’est surtout parce qu’il révèle quelques détails croustillants de ces relations sulfureuses avec Sarkozy notamment quand il qualifie ce dernier de « plébéiens hargneux ». Le livre de François Fillon est donc très  loin d’être un « phénomène ». Selon le site spécialisé Edistat, le livre de l’ancien Premier ministre, Faire, s’est vendu à 17.000 exemplaires en deux semaines. Un chiffre qui avait été repris par le député de la Sarthe dans un post Facebook.  »Déjà plus de 50.000 ventes pour « FAIRE »! Ce succès me touche profondément. Il révèle, chez les Français, une véritable volonté d’agir », avait écrit jeudi l’ancien chef du gouvernement. Or, le livre s’est vendu à 6.308 exemplaires lors de la première semaine et à 10.638 exemplaires la deuxième semaine. Soit un total de 16.946 ventes, selon les chiffres du site spécialisé Edistat, qui fait autorité puisqu’il compile les ventes réelles de livres. « Edistat publie des estimations de ventes de livres en France métropolitaine (hors Corse) réalisées à partir des sorties de caisses d’un panel de magasins (1.200 points de ventes, Ndlr) répartis par circuit (librairies, grandes surfaces alimentaires, grandes surfaces spécialisées). Depuis le 1er janvier 2015, une estimation des ventes en ligne est intégrée au circuit « Grandes Surfaces Spécialisées » (GSS) », peut-on lire sur le site d’Edistat.

Fillon vend bien son nouveau livre « Faire »

Fillon vend bien son nouveau livre « Faire »

Le nouveau livre de Fillon se vend très bien peut-être en raison des propositions qu’il avance sans doute les plus radicales que celles de ses collègues candidats à la primaire mais vraisemblablement aussi parce qu’il dévoile la nature de ses rapports avec Sarkozy. Il révèle notamment que Sarkozy sous des dehors volontaristes et relativement prisonnier de l’opinion publique « un plébéien hargneux » a déclaré Fillon à propos de Sarkozy. En vente depuis le 16 septembre dernier, le dernier livre de François Fillon cartonne en librairie. Faire se classe en cette première semaine d’octobre à la 8e place des meilleures ventes du classement tous genres confondus établi dans le Top 20 GFK/Livres Hebdo. L’éditeur Albin Michel assure même que 52.000 des 58.000 exemplaires du tirage ont été vendus. Sur son blog, François Fillon s’est félicité de cette popularité.  »Ce succès me touche profondément. Il révèle, chez les Français, une véritable volonté d’agir. (…) Le public se presse avec une amitié et une espérance qui me vont droit au cœur. Sur mon bureau, affluent des centaines d’exemplaires que je me dois de dédicacer. Chaque lectrice et chaque lecteur sont comme des compagnons qui m’encouragent à défendre mon projet pour libérer les énergies françaises et me renforcent encore dans ma volonté de FAIRE ! Merci à vous tous », a-t-il commenté. Dans Faire, l’ancien Premier ministre revient sur son parcours mais aussi sur sa relation contrastée avec Nicolas Sarkozy. Il s’agit surtout d’un livre-programme pour le candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de l’élection présidentielle de 2017. L’autre ex-chef du gouvernement et concurrent direct de François Fillon, Alain Juppé, occupe quant à lui la 29e place des meilleures ventes, mais seulement dans la catégorie essais, avec son livre Mes Chemins pour l’école (éditions JC Lattès) qui en est à sa cinquième semaine.

 

François Fillon : « pour des statistiques ethniques »

 

François Fillon : « pour des statistiques ethniques »

 

Il est clair que la proposition de François Fillon dans ce domaine comme dans d’autres vise surtout à se démarquer de Sarkozy en vue des primaires de  2017 : il prend donc un positionnement politique très à droite. Pour autant on ne peut évacuer la question des statistiques ethniques d’un revers de main car la politique d’intégration constitue globalement un véritable échec notamment dans les banlieues. De ce point de vue la réaction négative des Français vis-à-vis des réfugiés de Syrie et d’ailleurs est largement hypothéqué par cet échec de l’intégration de population d’origine étrangère déjà présente en France « Si on veut vraiment piloter la politique d’immigration comme je le préconise, [...] il faut avoir la possibilité de savoir qui on accueille, ce que ces personnes deviennent, comment elles s’intègrent« . Pour savoir « quelle est la réalité du peuplement de notre pays [...], il faut des statistiques ethniques », a-t-il ajouté en insistant ensuite sur l’importance de faire sauter ce tabou. « Sinon, on restera dans le non-dit, le refus de la réalité. C’est cela qui est en train de faire monter la colère de nos concitoyens. François Fillon a alors assuré que ses propositions sur l’immigration étaient aujourd’hui reprises pour une large part par Les Républicains.  »80% des propositions qui ont été faites cette semaine par Nicolas Sarkozy » lors de sa « journée de travail » consacrée à l’immigration « sont dans le document que j’ai rendu public il y a un an sur l’immigration », a-t-il lâché au passage. Les statistiques ethniques ne sont pas autorisées en France et constituent un sujet sensible depuis de nombreuses années. Elles permettent de connaître le nombre et les origines des étrangers ou des personnes d’origines étrangères résidant dans l’Hexagone.  Le Conseil constitutionnel avait censuré en 2007 une mesure sur ces statistiques ethniques contenue dans le projet de loi sur l’immigration de Brice Hortefeux, en rappelant notamment que la Constitution établit « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ». En février dernier, le président François Hollande avait évoqué l’idée de statistiques ethniques en jugeant que ce débat « n’apporterait rien ». Son Premier ministre Manuel Valls avait toutefois relancé le débat en évoquant, après les attentats de janvier, un « apartheid territorial, social et ethnique » plombant les quartiers sensibles. En mars, Manuel Valls s’était également dit « prêt à avancer » sur une « réflexion » à ce propos, « dans un cadre constitutionnel ». 

Sarkozy: un « plébéien teigneux » (Fillon)

Sarkozy: un   »plébéien teigneux » (Fillon)

Ce n’est pas un portrait très flatteur que brosse Fillon concernant Sarkozy qui d’après lui navigue à vue en fonction de l’opinion et de ce faite est relativement vulnérable Fillon considère que Sarkozy a refusé de grande réforme structurelle comme les 35 heures, les retraites ou le rééquilibrage budgétaire. En gros Sarkozy serait surtout préoccupé de son image et d’une certaine manière prisonnier de celle-ci, bref une sorte de plébéien teigneux mais en faite très hésitant. François Fillon, qui brigue l’investiture de la droite pour la présidentielle de 2017, dépeint dans un livre à paraître lundi un Nicolas Sarkozy « vulnérable aux humeurs de l’opinion », hésitant « à prendre des risques » et enfermé dans un « personnage de plébéien teigneux » durant son quinquennat. En contrepoint, l’ancien Premier ministre dresse de lui-même le portrait d’un homme plus audacieux que le prédécesseur de François Hollande, « moins malléable, moins perméable », bridé dans sa volonté d’aller « plus loin ». Même si le député de Paris s’exprime d’une plume parfois flatteuse à l’égard de son désormais rival, le chapitre qui lui est consacré dans « Faire », un livre-programme émaillé de confidences dont Le Figaro Magazine diffuse jeudi les « bonnes feuilles », risque de tendre un peu plus des liens déjà distants. Ainsi : « Je l’ai vu sensible, prévenant, capable sur des sujets inattendus d’une culture qui prenait tout le monde de court, à rebours du personnage de plébéien teigneux qu’il avait cru devoir se forger pour conquérir le pouvoir, mais dans lequel il s’est probablement trop enfermé pour le conserver ». François Fillon juge que la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 fut « brûlante, décousue, irascible ». « J’ai souvent eu le sentiment d’être en présence d’un boxeur acculé dans les cordes et livrant ses coups sans compter, avec l’énergie du désespoir ». La défaite de 2012 tient selon l’ex-Premier ministre à la personnalité de Nicolas Sarkozy. « La victoire a échappé à la droite alors que les conditions du succès étaient pourtant largement réunies ». « Chacun sait qu’il y a eu dans l’élection présidentielle un rejet, que je considère comme un rejet qui est injuste, mais qui est une réalité », a-t-il poursuivi jeudi soir sur France 2. Nicolas Sarkozy lui répond dans une interview à paraître vendredi dans Le Parisien : « François Fillon a le droit d’avoir sa vision du quinquennat. Moi, j’ai été heureux de travailler avec lui. Ça a été un bon Premier ministre ». « Mais, en 2012, je suis battu en faisant 48,5% face à François Hollande, alors qu’on disait que je ne me qualifierais même pas au second tour. Et cela faisait tout de même dix-sept ans que la droite était au pouvoir. C’est long en démocratie », ajoute-t-il. François Fillon loue en revanche les relations, parfois orageuses, qui furent les leurs durant le quinquennat. Même s’il confirme qu’il a présenté sa démission à deux reprises, notamment en septembre 2007 après s’être alarmé publiquement d’un Etat « en faillite ». « Je fais un portrait qui correspond à ce que j’ai vu, à ce que j’ai ressenti, qui est un portrait-vérité. C’est un homme que j’admire par bien des aspects, mais qui a aussi des défauts comme j’en ai », a plaidé François Fillon sur France 2. « Certains ont voulu grossir des épisodes insignifiants pour vendre au public des scénarios de tragédies shakespeariennes. (…) Nos rapports ont été solides, francs. Nous avons eu des discussions vives, des désaccords et même des discordes, évidemment. Nous savions les solder en tête à tête », écrit-il. « La prudence que l’on était enclin à m’attribuer, explique-t-il, fut régulièrement de son côté plutôt que du mien ». Sur la refonte des 35 heures, la réforme des retraites, la réduction des déficits, « j’aurais voulu que nous allions plus loin », répète François Fillon qui propose à ce jour le programme le plus radical des candidats à la primaire de la droite et du centre. « D’une certaine façon, il (Nicolas Sarkozy-NDLR) semblait chercher le compromis comme s’il craignait le procès en extrémisme que ses adversaires n’ont cessé de lui intenter. Il lui répugnait de ne pas être aimé », avance François Fillon. « Cela fit de lui un extraordinaire combattant, mais un homme d’Etat vulnérable aux humeurs de l’opinion », poursuit-il dans une chronique mi-fiel mi-miel. « La hantise qu’il avait de son image freina sa capacité de mouvement. (…) Au moment de passer à l’action, il hésitait à prendre des risques, alors qu’il avait su apparaître dans ses discours comme un homme que rien ne pouvait arrêter ».

La France en faillite (Fillon)

La France en faillite (Fillon)

 

C’est le risque pour Fillon qui n’a pas tort sur ce point et souligne les contradictions de Hollande qui se sert évidemment de la Grèce pour masquer la situation dramatique du pays. Pour autant Fillon, Premier ministre pendant 5 ans n’a guère brillé pour empêcher le processus de paupérisation du pays. À la veille de la Fête nationale, l’ancien Premier ministre François Fillon exhorte cependant le Président de la République, François Hollande, à « déverrouiller la France » qui « se paupérise et recherche sa fierté perdue ». Dans une lettre ouverte au chef de l’État, publiée dimanche dans le JDD, François Fillon estime que « la France que vous promettiez de réenchanter va mal. La colère gronde. Entendez-la ! ».  « Alors que le chômage et la dette atteignent des pics historiques, la tragédie grecque montre que la menace de la faillite n’est pas abstraite« , poursuit l’ancien chef du gouvernement qui se désole plus loin en ces termes: « Il vous reste deux ans, et aucune grande réforme à l’horizon ».   À propos de la crise grecque, François Fillon pense qu’une « solution aurait peut-être été possible plus tôt si vous n’aviez pas joué un trouble jeu : rigoureux en compagnie d’Angela Merkel, complaisant en coulisses avec Alexis Tsipras« . L’auteur insiste: « Votre activisme pour sauver Athènes éclipse temporairement nos propres échecs économiques, sociaux et financiers. (…) nous sommes l’un des maillons faibles de l’Union européenne alors que nous devrions être un de ses leaders ».  Et de poursuivre sa critique: « Votre parole est inaudible et l’action de votre gouvernement à contresens des attentes du pays ». « Il est insupportable de voir la France glisser hors de l’histoire et perdre la maîtrise de son destin alors qu’elle dispose de tous les atouts pour jouer un rôle majeur au XXIe siècle ». François Fillon propose ensuite une série de mesures: « Oubliez les échéances présidentielles qui semblent guider vos moindres gestes. Pour la croissance et l’emploi, tout n’a pas été tenté. Déverrouillez la France de ses 35 heures, refondez le code du travail, modernisez l’État, revalorisez la voie de l’apprentissage en concentrant les moyens aujourd’hui dispersés dans les emplois aidés… Pour la République unie, engagez une politique d’immigration par quotas et faites de l’assimilation des étrangers une exigence pour vivre ensemble ».  L’ancien Premier ministre conclut sa lettre ouverte ainsi: « Pour tout dire, utilisez cette fin de quinquennat pour faire, si possible, une autre politique. Oui, une vraie politique qui libère les Français, qui par son audace étonnerait l’Europe et interpellerait tous ceux qui, par le monde, se demandent ce que nous devenons. »

 

Fillon-contre Jouyet : un procès pour rien

Fillon-contre Jouyet : un procès pour rien

 

C’était inévitable, ce procès de Fillon était par avance inutile. On ne pouvait obtenir aucune preuve de la pseudo-déclaration de Fillon demandant à Jouyet de plomber la candidature de Sarko. Ce qui est certain c’est que Jouyet  se croit souvent autorisé à parler au nom du prince qu’il sert quand ce n’est pas pour se prendre pour le prince lui-même. En la circonstance il sert les intérêts de Sarkozy parce que Hollande préfère Sarkozy à Fillon. Hollande cette fois ne va servir à Sarko  «  moi Président de la république » mais  «  toi, le voleur de la république…. » et sur ce terrain Sarko est très vulnérable, ce qui n’est pas le cas de Fillon et encore moins de Juppé (le plus redouté par Hollande). Le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, ainsi que les deux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhommes, tous poursuivis pour diffamation dans l’affaire du déjeuner Fillon-Jouyet, ont été relaxés ce jeudi par le tribunal correctionnel de Paris.Le fameux déjeuner entre Jean-Pierre Jouyet et François Fillon remonte au 24 juin 2014. Lors de ce repas, l’ancien Premier ministre aurait demandé au secrétaire général de l’Elysée, grand ami de François Hollande, de « taper vite » sur Nicolas Sarkozy, pour ne pas qu’il puisse revenir en politique, alors que l’ancien chef de l’Etat était mis en cause dans plusieurs enquêtes judiciaires. François Fillon et Jean-Pierre Jouyet ont des liens d’amitié, ce dernier a notamment été ministre des Affaires européennes dans le gouvernement du premier. Une conversation  ensuite rapportée par Jean-Pierre Jouyet à Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les deux journalistes du Monde, qui ont produit lors de l’audience l’enregistrement de cet échange. On y entend un Jean-Pierre Jouyet y parler crûment des propos tenus par son ami François Fillon, qui lui aurait demandé de « taper vite et de casser les pattes » de Nicolas Sarkozy. Devant le tribunal, François Fillon avait, d’une main tremblante, lu un texte où il assurait « n’avoir jamais tenté de faire pression sur l’appareil judiciaire, et n’avoir jamais prononcé ces mots« . Son avocat avait évoqué une « affaire d’Etat« . Mais pour l’avocat du Monde, François Fillon « était venu chercher un brevet de vertu devant la justice« . La procureur avait assez bien résumé le sentiment général, à l’issue de l’audience marathon du 29 mai dernier.  »On ne sait pas ce qui s’est passé lors de ce déjeuner et on ne le saura jamais » avait-elle déclaré.

Après la Grèce, le défaut de la France ( Fillon)

Après  la Grèce, le défaut de la France ( Fillon)

Fillon a raison, ce n’est la Grèce qui inquiète réellement Bruxelles et surtout Merkel mais la France car la situation de la France est tout aussi catastrophique mais les enjeux autrement importants. La France cumule uen dette de 2000 milliards environ soit « 31 000 euros par habitant. Une dette également imposable à rembourser sauf comme en ce moment à emprunter. Mais à condition qu’on ne connaisse pas uen crise des taux. Invité c de France Info, l’ancien Premier ministre François Fillon a alerté sur l’état des finances publiques françaises qui pourraient être « étranglées » par une hausse des taux d’intérêts.  « On a l’exemple avec la Grèce qu’un pays peut faire faillite. Et on voit bien que derrière la Grèce, il y a une ombre qui se profile et qui est terrifiante, c’est celle d’un défaut un jour de paiement de la France » a affirmé François Fillon. « Parce que ce n’est pas l’économie grecque, la France. Personne ne pourrait venir aider en réalité. Or la situation de la France est très simple. Une augmentation des taux d’intérêts, dont personne ne peut dire qu’elle ne se produira pas un jour, viendrait étrangler complètement les finances publiques françaises ». En septembre 2007, François Fillon, alors Premier ministre avait fait sensation avec cette déclaration : « Je suis à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier. Je suis à la tête d’un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d’un Etat qui n’a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ça ne peut pas durer. »

 

Pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique » (François Fillon)

Pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique » (François Fillon)

Il a raison Fillon, une vraie coalition mondiale contre les islamistes est nécessaire. On peut en effet s’étonner que le monde soit actuellement incapable d’exterminer uen armée de 40 000 hommes, certes déterminés mais qui sosnt loin d’être des militaires professionnels. Quelle seraiat la situation si un autre dictature fou parvenait à mobiliser 400 000 , voire 4 millions d’hommes ? Fillon a encore raison quand il estime qu’il faut inclure l’Iran et la Russie dans cette coalition, c’est à dire tous ceux qui ont de l’influence au moyen orient. Fillon, ancien Premier ministre s’est prononcé pour « une coalition mondiale contre le totalitarisme islamique », vendredi, après l’attentat terroriste à Sousse qui a fait 37 morts, Tunisiens et touristes étrangers. M. Fillon s’était rendu en Tunisie début mai,  »au lendemain des élections qui ont consolidé la démocratie en Tunisie et après l’attentat sanglant du musée du Bardo« , rappelle son entourage dans un communiqué. « Tunisie, mais aussi Irak, Liban, Emirats, Jordanie, François Fillon a multiplié ces derniers mois les déplacements au Moyen-Orient car il estime que c’est là que se situe le problème de sécurité le plus grave auquel est confrontée l’Europe », poursuit-on de même source. « Si le Moyen-Orient basculait dans le chaos, le prix à payer pour l’Occident serait à la fois économique et sécuritaire. La montée du totalitarisme islamique n’est plus un sujet régional, c’est un fléau mondial qui s’étend géographiquement et menace toutes les civilisations et que seule une très large coalition peut espérer éradiquer », affirme-t-on également. Selon ses proches, la « coalition qu’il appelle de ses vœux depuis des semaines doit associer tous les pays du Proche-Orient, l’Europe, les Etats-Unis, mais aussi la Russie et l’Iran. Ne pas les associer, c’est se priver de toutes possibilités de résoudre cette crise ».

 

Fillon Jouyet : le bal des menteurs

Fillon Jouyet : le bal des menteurs

 

Ce sera parole politique contre parle politique autant dire qu’on ne saura jamais rien. L’affaire Fillon qui accuse Jouyet d’avoir menti finira en eau de boudin. En effet on se fie à uen conversation entre des journalistes et Jouyet et non sur une conversation entre Jouyet et Fillon. En fait cela ressemble à uen opération de déstabilisation de l’UMP. Jouyet n’est guère crédible dans cette affaire. D’autant qu’il a bouffé dans toutes les gamelles ( ministre à à  droite , responsable à gauche) ; Pour autant il se croit investi d’uen haute mission et n’a jamais hésité à parler à la place des autres. Bref le prototype de l’énarque  qui se croit investi d’uen mission divine. . C’est une affaire insignifiante comme le personnage qui l’incarne. Jouyet comme d’autres pense qu’il faut déstabiliser Fillon, Juppé aussi pour permettre à Hollande d’ affronter Sarkozy, un candidat à sa mesure plombé par sa gestion comme président et discrédité par les affaires. Bref de la cuisine politicienne.   Démentant être intervenu pour demander une accélération des procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy, l’ex-Premier ministre François Fillon poursuit ce jeudi au tribunal le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, les journalistes du «Monde» Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ainsi que leur journal et leur éditeur.  L’affaire avait éclaté en novembre dernier. Dans le quotidien du soir et dans leur livre «Sarko s’est tuer», les deux journalistes affirment alors que, lors d’un déjeuner à Paris le 24 juin 2014, François Fillon a demandé à M. Jouyet que l’Elysée accélère les poursuites contre l’ancien président pour entraver son retour. «Mensonge», avait répliqué l’ancien chef du gouvernement, dont la présence est annoncée devant le tribunal correctionnel de Paris. Après avoir démenti dans un premier temps, le secrétaire général de l’Elysée avait finalement affirmé dans une déclaration que François Fillon avait évoqué lors de ce déjeuner l’affaire Bygmalion et celle des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy pour dépassement de ses dépenses de campagne en 2012, qui ont été réglées par l’UMP. Dans cette affaire, dans laquelle les juges d’instruction ont terminé récemment leurs investigations, l’ex-chef de l’Etat a été entendu sous le statut de témoin assisté, échappant à une mise en examen. Le troisième homme présent le 24 juin, François Gosset-Grainville, ami de MM. Jouyet et Fillon, avait défendu la version de ce dernier. Il est cité comme témoin au procès. Pour l’avocat de l’ancien locataire de Matignon, Jean-Pierre Versini-Campinchi, François Fillon est victime «d’une opération politique réfléchie pour le détruire». «Ce ne sont pas des partisans politiques, ce sont des journalistes qui publient des informations d’intérêt général», fait valoir François Saint-Pierre, qui avec ses confrères Marie Burguburu et Christophe Bigot assure la défense de MM. Davet et Lhomme. Les journalistes s’appuient sur un enregistrement qu’ils ont réalisé lors d’un entretien avec M. Jouyet le 20 septembre à l’Elysée. On y entend M. Jouyet raconter que M. Fillon avait demandé de «taper vite» contre Nicolas Sarkozy.

Assemblée nationale :l’union nationale ou la dissolution ( Fillon)

Assemblée nationale :l’union nationale ou la dissolution ( Fillon)

 

 

Finalement Fillon n’a pas tort. En fait Valls ne dispose plus de majorité à l’assemblée, Fillon propose donc soit l’union sur quelques reformes stratégiques indispensables qui pourraient être soutenues par une majorité de l’assemblée, soit une  dissolution.  Il n’est pas certain que cette proposition d’union nationale de Fillon soit retenue en raisons des jeux politiciens au sein des partis et en plus à la veille des départementales. Pourtant c’est vraisemblablement la solution qui devrait s’imposer pour le redressement du pays . François Fillon a estimé ce jeudi 19 février que la « logique » commanderait à François Hollande de dissoudre l’Assemblée nationale, et a justifié le dépôt par l’opposition d’une motion de censure après l’article 49-3 brandi par Manuel Valls pour la loi Macron. « On a un président de la République qui a été élu sur un mensonge : ‘il n’y a pas de crise’ ; qui pendant deux ans et demi a mis en œuvre une politique économique désastreuse qui a bloqué tous les moteurs de la croissance, qui nous envoie aujourd’hui un ministre dit libéral qui nous explique que le problème de l’économie française, c’est les notaires et les autocars. Il n’arrive pas à convaincre sa majorité et il faudrait que nous, nous lui apportions son soutien », a résumé François Fillon au micro de France Inter. « La logique des institutions, c’est qu’il y ait une motion de censure à l’Assemblée nationale. La logique serait d’ailleurs que le président de la République soit change radicalement de politique, soit qu’il accepte de retourner devant les électeurs avec une dissolution de l’Assemblée », a développé le député de Paris. On ne peut pas accepter d’être complices d’une politique économique qui conduit le pays à la catastrophe . Pourquoi, hormis quelques députés, l’UMP ne soutient-elle pas la loi Macron, réputée libérale ? « Il n’y a pas eu le début du commencement du dialogue entre nous ». « On ne peut pas accepter d’être complices d’une politique économique qui conduit le pays à la catastrophe », a-t-il répondu. « C’est pourquoi je dis au président de la République : ou bien retournez devant les électeurs et demandez-leur leur avis sur la majorité, ou alors acceptez l’idée d’un agenda national » qui supposerait « qu’on se mette autour d’une table et qu’on discute de trois ou quatre réformes économiques indispensables pour lesquelles il pourrait y avoir une majorité de circonstance ».

 

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