Archive pour le Tag 'Fillon'

Page 15 sur 22

Internet : l’inventeur Fillon rétropédale

Internet : l’inventeur Fillon  rétropédale

 

En plein salon du CES à Las Vegas Fillon s’est pratiquement déclaré inventeur de l’Internet en France. Suite aux critiques et moqueries de nombre d’internautes, Fillon tente maintenant de rétropédaler en  indiquant que l’accès s’est  démocratisé grâce à la mise en concurrence des opérateurs qu’il a favorisée. Certes la mise en concurrence à aider à augmenter l’utilisation d’Internet mais c’est surtout la DSL qui a fait exploser le nombre d’internautes. Rappel historique. Pendant l’été 1988, l’INRIA se connecte au réseau NSFNet de Sophia Antipolis à Princeton par une liaison satellite louée à France Telecom et MCI. La liaison est opérationnelle le 8 août 1988 et permet aux chercheurs de l’INRIA d’accéder au réseau américain et aux chercheurs de la NASA de consulter la base de données astronomique basée à Strasbourg. C’est la première fois que les réseaux français sont connectés directement à un réseau en utilisant TCP-IP, le protocole de l’Internet. Cela reste limité à la recherche et l’éducation pour quelques années. En 1992, presque simultanément, French Data Network et Altern (par l’intermédiaire du service minitel 3616 ALTERN) ont permis au grand public de se connecter au réseau Internet. L’accès au World Wide Web n’existait pas encore et les services offerts étaient le courrier électronique, les news par le réseau Usenet, l’accès à de nombreuses archives de logiciels et de documentation et l’accès aux machines du réseau Internet. Le premier véritable fournisseur d’accès grand public fut WorldNet qui ouvrit ses portes en février 1994 lors du Computer Associates Expo. Ensuite FranceNet lança son service en juin 1994. FranceNet fut fondé par Rafi Haladjian. Ensuite, suivirent dans l’ordre CalvacomInternet Way et Imaginet.  En FranceInternet est utilisé par le grand public depuis 1994, mais n’a réellement connu un essor qu’à partir du milieu des années 2000. Le 31 décembre 2014, la France comptait 26 millions d’abonnements Internet haut et très haut débit sur réseaux fixes1. En 2014, 80,7 % des foyers ont un accès Internet, soit 22,5 millions de foyers (47 millions d’internautes en janvier 2015 selon Médiamétrie2, tandis que 19,3 % des foyers n’y ont pas accès, soit 5,4 millions de foyers, sur un total de 27,8 millions de foyers3. En 2014, 82 % des Français âgés de 12 ans et plus ont accès à Internet à leur domicile bien que seulement 77 % l’utilisent ; parmi ces 82 %, 78 % se connectent tous les jours, ce qui fait que 64 % des Français de 12 ans et plus se connectent ainsi tous les jours à Internet depuis leur domicile. En 2014, tous lieux de connexion pris en compte (et non que domicile), 83 % des Français sont des internautes.  Accessible initialement à un nombre réduit d’utilisateurs dans un petit nombre d’entreprises et d’universités, l’utilisation de l’Internet par le grand public n’a commencé qu’à partir de 1994 et s’est vraiment démocratisé au début du siècle par l’apparition de l’ADSL.

(Avec Wikipedia)

 

Internet : grâce à Fillon ?

Internet : grâce à Fillon ?

 

La course à la modernité est engagée surtout entre Fillon et Macron. L’ancien premier ministre est sans doute conscient que Macron incarne mieux le modernisme que lui. Par ailleurs et surtout il constate avec inquiétude la montée de Macron dans les sondages tandis que son score se tasse après ses malheureuses déclarations notamment sur les remboursements de la sécurité sociale. Du coup, Fillon déclare sans scrupules qu’il est le promoteur d’Internet en France. Et d’ajouter sans honte  «Je ne suis pas au CES de Las Vegas pour sacrifier à une mode. Il y a les nouveaux convertis mais moi, je suis un pratiquant de longue date», a souligné l’ancien locataire de Matignon avec dans son viseur, Emmanuel Macron. «Qu’est-ce qu’a fait M. Macron en matière de technologie? Il a fait des choses? Qu’est ce que j’ai fait moi? J’ai ouvert les télécommunications à la concurrence. Vous pensez qu’il y aurait de l’internet en France si on avait toujours France Telecom avec des fonctionnaires? Et qui s’opposait à cette réforme? La gauche», a soutenu le député de Paris, au micro de l’émission Quotidien sur TMC. Une déclaration qui a bien entendu susciter de nombreuses réactions critiques et amusées. Certains internautes se demandant si Fillon n’avait pas aussi inventé l’écriture, l’imprimerie, le vaccin contre la rage ou le fils à couper le beurre. Une déclaration qui a suscité l’étonnement plus ou moins amusé des chercheurs, ingénieurs et techniciens notamment d’Orange. Pour un peu Fillon aurait affirmé que Macron était le défenseur du Minitel.

 

Classement des personnalités : Macron en tête, Fillon en baisse

Classement des personnalités : Macron en tête, Fillon en baisse

 

 

Emmanuel Macron  confirme qu’il est bien la personnalité politique la plus populaire. Par contre Fillon connaît une baisse de cinq points à 35 % tandis que Macron  enregistre 44 %. De quoi évidemment inquiéter les principaux candidats en 2017 d’autant que Macron  obtient des soutiens dans l’ensemble du spectre politique de la gauche à la droite y compris chez des sympathisants du front national. En cause sans doute, d’abord sa jeunesse puisqu’il n’a que 39 ans soit 10 à 20 ans de moins que les principaux candidats. Au delà de l’âge, Macron  se caractérise aussi par la nouveauté de sa démarche. Il n’appartient en effet à aucun parti politique classique et a réussi en quelques mois à construire de toutes pièces une organisation qui normalement demande des années de travail voire des dizaines d’années  avant d’être opérationnelle. Dernier élément son positionnement politique. Ni de droite, ni de gauche, Macron tente de faire la synthèse entre la nécessaire modernisation économique et le maintien d’un système social auquel les Français sont attachés. L’originalité d’Emmanuel  Macron, c’est de sortir du vieux clivage droite gauche qui dans la pratique du pouvoir demeure d’ailleurs assez virtuel et souvent contredit par les faits. Emmanuel Macron reste donc  la personnalité politique que les Français de droite comme de gauche souhaitent le plus voir jouer un rôle majeur à l’avenir, loin devant François Fillon, selon l’observatoire BVA pour Orange et La Tribune, publié vendredi. Avec 44% de bonnes opinions, l’ancien ministre de l’Economie survole cette enquête, comme cela était déjà le cas lors de la précédente vague en novembre (45%).  Le fondateur du mouvement « En Marche » obtient de bons scores aussi bien auprès des sympathisants PS (50%, quatrième position) que LR (50%, cinquième position). Il est très apprécié des sympathisants de l’UDI et du MoDem (78%, première position). L’ancien ministre convainc même une partie des sympathisants du Front national, dont 31% souhaitent qu’il ait davantage d’influence à l’avenir. Deuxième du classement des personnalités dont les sondés souhaitent qu’elles aient davantage d’influence dans la vie politique française, François Fillon est à 35%. Le candidat de la droite à l’élection présidentielle enregistre une baisse de cinq points en deux mois. L’enquête BVA a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.210 Français âgés de 18 ans et plus recrutés par téléphone puis interrogés par Internet les 3 et 4 janvier.

Sondage : Fillon un mauvais programme pour 77%

Sondage : Fillon un mauvais programme  pour 77%

 

 

Une majorité de Français considère que François Fillon mène une mauvaise campagne (53 %) selon un sondage et Elabe pour BFM. Ils sont même 77% à souhaiter que le candidat modifie son programme ; 22% sont pour son maintien. La preuve évidemment que le programme de Fillon à surtout été taillé pour remporter la primaire de la droite, c’est-à-dire pour séduire plutôt les couches aisées et âgées mais pas pour mobiliser un spectre sociologique plus large. Sur les grands axes prioritaires de sa campagne,  Fillon est contestée surtout concernant la réforme de la sécurité sociale notamment le non remboursement des maladies autres que graves mais aussi sur la réduction du nombre de fonctionnaires et sur la fiscalité. C’est aussi la démonstration que le processus des primaires n’est pas forcément le moyen le plus adapté pour dégager un candidat suffisamment rassembleur pour être sûr de remporter les élections. En l’état des sondages François Fillon figure toujours en tête devant Marine Le Pen toutefois sa popularité est en baisse. Pas étonnant,  sa campagne ne parvient pas véritablement à démarrer pire elle est contestée y compris parfois dans ses propres rangs qui tentent de ramer pour adoucir la rugosité des mesures annoncées par Fillon. Du coup une surprise à l’élection présidentielle n’est pas impossible avec la perspective d’un Macron en seconde position. Fillon ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisqu’il multiplie maintenant les attaques contre Macron considéré hier encore comme un phénomène médiatique très temporaire. En fait Macron  s’installe durablement et surtout séduit y compris au sein du parti socialiste où des candidatures comme celles de Montebourg, Hamon ou Valls lesquels suscitent  chez certains de fort rejet. Pour preuve le soutien presque explicite qu’apporte maintenant Ségolène Royal à Emmanuel Macron. En réalité s’il veut conserver des chances, François Fillon doit opérer un virage à 180° puisque seulement 17 % des personnes interrogées dans le sondage souhaitent qu’il maintienne le programme défendu pour la primaire. Rien n’est joué dans cette élection présidentielle d’autant qu’y compris Marine Le Pen enregistre aussi un tassement lié sans doute à l’incongruité de certaines de ses positions et à ses nombreuses contradictions. Un autre personnage pourrait venir troubler le jeu,  François Bayrou qui meurt d’envie de ce présenter à nouveau mais  ne peut espérer qu’un score relativement médiocre encore inférieur à ce qu’il avait obtenu lors des consultations précédentes. Du coup,  se pose la question de son aile éventuelle alliance par exemple avec Fillon. Mais Deux tiers des Français (66%) sont opposés à une alliance entre François Fillon et le président du MoDem François Bayrou. Les sympathisants de droite y sont majoritairement défavorables (58%). Les sympathisants Les Républicains sont contre à 65%, alors que les sympathisants du MoDem y sont favorables à 57%. Reste alors la possibilité d’une alliance avec Macron. Pour l’instant François Bayrou attend pour se déterminer. En clair il rejoindra Macron si celui-ci fait une percée supplémentaire dans les sondages.

2017 : Kouchner pour Valls ou Macron….ou Fillon ?

2017 : Kouchner pour  Valls  ou  Macron….ou Fillon ?

Kouchner sur Franc info ne sait pas trop pour qui il se décidera en 2017. L’ancien ministre socialiste, devenu ministre de Sarkozy hésite encore. Normal ses convictions sont inversement proportionnelles à la  hauteur de ses ambitions et surtout de l’estime qu’il se porte. Il pense peut-ê ter pouvoir jouer encore un rôle. Pour l’instant il se déclare proche de Valls mais aussi de Macron. Pourquoi pas Fillon si c’est une  porte d’entrée dans le nouveau gouvernement ! L’ancien ministre socialiste Bernard Kouchner a annoncé qu’il voterait pour Manuel Valls dans le cadre de la primaire de la gauche. Mais sur France Info, il dit aussi être « intéressé » par Emmanuel Macron. Invité de France Info mercredi matin, Bernard Kouchner a répété qu’il voterait pour Manuel Valls dans le cadre de la primaire de la gauche. « Sauf si je change d’avis », a toutefois ajouté dans la foulée l’ancien ministre des Affaires étrangères. « Parce qu’il y a un type intéressant, c’est Macron aussi », explique Bernard Kouchner. « Cette façon – que je croyais très risquée – de s’imposer en quittant François Hollande à qui il devait beaucoup, j’ai trouvé ça un peu rude. Mais finalement, il s’impose par une manière de dire les choses talentueuse, assez décidée », développe le socialiste, qui voit entre Valls et Macron « beaucoup de similitudes ». Est-il séduit par Emmanuel Macron? « Il m’intéresse », répond simplement Bernard Kouchner, qui déplore une « démagogie extraordinaire » dans les propositions des candidats à la primaire de la gauche. « Je lis les arguments des uns et des autres et les promesses faites, on dirait le discours du Bourget. Et ce n’est pas un compliment! ».

Macron meilleur président que Fillon

Macron meilleur président que Fillon

Ce que pensent 55 % des Français dans un sondage au Doxa. De toute évidence, ceux qui pensait que Macron n’était qu’une bulle médiatique appelée à éclater rapidement son décontenancés. Certes,  rien n’est joué et au regard du discrédit qui frappe tout le système politique des surprises sont possibles,  des renversements d’opinion également. Reste que Macron a réussi en quelques mois seulement à crédibiliser réellement sa candidature. Pour cela,  il a même créé un mouvement qui compte maintenant environ 120 000 adhérents soit beaucoup plus que le parti socialiste qui en compte à peu près la moitié. Son premier meeting a même réussi à réunir près de 15 000 participants soit beaucoup plus que le dernier meeting de la Belle alliance du parti socialiste et même que François Fillon. Même à droite où les critiques visent surtout la gauche traditionnelle et le parti socialiste, on  commence à sérieusement s’interroger sur le phénomène Macron. «En l’espace de deux ans, avoir construit un mouvement d’opinion et de masse aussi conséquent, ça m’intrigue. Ce n’est probablement pas une bulle», était obligé de reconnaître Benoist Apparu, un des lieutenants de François Fillon,  jeudi sur France Info. En faite macro un espace relativement large centre-droit centre-gauche laissait libre par le radicalisme affiché de Fillon et la gauche Isa Sion du positionnement de valse. En outre le traditionnel clivage gauche droite apparaît de plus en plus superficiel à de nombreux Français qui par ailleurs ne souhaitent pas rejoindre l’utopie dangereuse des extrêmes. En l’état malgré sa progression notable dans l’opinion, macro ne paraît pas encore en capacité de se qualifier pour le second tour des présidentielles. Il est encore largement devancé d’une part par Marine Le Pen dont le simple des lecteurs est toujours solide même si le flou et les contradictions habitent de plus en plus le front national. D’un autre côté François Fillon paraît toujours en passe de se qualifier aussi même si dernièrement son radicalisme a été grandement affecté par ces rétro pédalage voir ses reculades notamment sur la sécurité sociale mais aussi sur le nombre de fonctionnaires voir sur la fiscalité. Si l’ascension de macro en continu, ce qui est vraisemblable il pourrait devenir une des cibles privilégiées de ces concurrents à droite comme à gauche.  Déjà devenu personnalité politique des Français selon un sondage Odoxa pour L’Express (35% d’opinions favorables) délogeant ainsi François Fillon (31%, soit une chute de six points), le leader d’En Marche vient maintenant marcher sur les plates-bandes de l’électorat de l’ancien premier ministre. Ainsi, 26% des sympathisants de droite considèrent que l’ancien locataire de Bercy serait un meilleur président que François Fillon. Autre point notable du sondage, Emmanuel Macron attire plus les sympathisants du Front national que François Fillon. 56% d’entre eux voient davantage le leader d’En Marche à l’Elysée plutôt que François Fillon.

Programme Fillon : Chartier patauge dans la semoule

Programme  Fillon : Chartier patauge dans la semoule

 

Lors du  «Grand jury» RTL/Le Figaro/LCI, Jérôme Chartier, le conseiller spécial de François Fillon, à sérieusement pataugé dans la semoule pour expliquer les propositions du candidat de droite. Il a d’abord opéré un vrai rétro pédalage à propos du projet santé dont il a convenu qu’il était remis en discussion après les réactions très négatives concernant l’objectif visant à faire rembourser par la sécurité sociale les seules affections graves ou de longue durée  «Cette réforme n’a pas été comprise donc elle n’a pas été suffisamment aboutie», a-t-il admis. Interrogé sur les contours du nouveau projet, le député du Val-d’Oise renvoie désormais à la «grande convention» qui sera organisée sur le sujet courant janvier, en présence de professionnels du secteur. «La méthode Fillon, c’est la discussion», a tenté le proche de l’ancien premier ministre.  Selon un sondage IFOP pour Le Journal du dimanche, le programme de François Fillon est jugé «inquiétant» par 62 % des Français, une statistique en hausse de 16 points chez les sympathisants LR par rapport à fin novembre. Même flou concernant l’objectif de réduction de 500 000 emplois publics en cinq ans. Jérôme Chartier a été incapable de préciser les modalités de cette diminution indiquant qu’on ne pouvait connaître avant les élections où et comment pourrait s’opérer la suppression du nombre  de fonctionnaire. Il a cependant maintenu l’objectif de 500 000 emplois à supprimer mais sans indiquer si l’éducation nationale qui fournit le plus gros contingent de fonctionnaires ou encore la santé seront affectés. « Il faudra voir le nombre de fins de contrats ou de retraite qui auront lieu 2016 » a-t-il indiqué précisant que François Fillon étant dans l’opposition pour l’instant n’est pas en capacité d’évaluer ce nombre. Étant entendu aussi que la gestion des effectifs de fonctionnaires des collectivités locales incombait aux élus locaux. Bref pas vraiment convaincant. «C’est un objectif raisonnable, tiré des non-remplacements des départs à la retraite réalisés entre 2007 et 2012», a expliqué le conseiller de François Fillon. «Cela représente 2 % des fonctionnaires par an pendant cinq ans, c’est un effort extrêmement faible.» Bref une argumentation pas vraiment convaincante et qui explique le tassement de Fillon dans l’opinion même s’il reste encore le favori. À noter qu’un dernier sondage fait apparaître que seulement 28 % des Français souhaitent l’élection de François Fillon.

 

Sondage 2017: Fillon et Le Pen toujours en tête (sondage)

Sondage 2017: Fillon et Le Pen toujours en tête (sondage)

 

L’enquête Ipsos-Sopra Steria pour le Cevipof et le Monde Fillon arriverait en tête suivie de Marine Le Pen. A noter que Macron pourrait arriver en troisième position et Vals en cinquième.  Le candidat investi par la droite remporte entre 26% et 29% des intentions de vote contre 24% et 25% pour la présidente du Front national suivant les quatre scénarios esquissés par l’institut de sondage (présence ou non de Manuel Valls, d’Arnaud Montebourg ou de François Bayrou). Dans les quatre hypothèses, Emmanuel Macron, fondateur du mouvement « En marche! » et le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon se disputent la troisième place, avec des intentions de vote comprises respectivement entre 13 et 18% et 13% et 14%. L’ex-Premier ministre Manuel Valls se trouve lui en quatrième position (entre 11% et 12% selon les hypothèses) tout comme Arnaud Montebourg (7%). En cas de présence de François Bayrou, l’ex-ministre du Redressement productif perd une place (6%) et cède un point au président du MoDem. L’enquête a été réalisée du 2 au 7 décembre sur internet auprès de 18.013 personnes inscrites sur les listes électorales, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Sécu: Fillon efface sa proposition

Sécu: Fillon efface sa proposition  

 

 

Conséquences sans doute des nombreuses critiques relatives aux propositions de Fillon sur la sécu et de l’opposition de 90 % des Français, une  partie de programme sécu de l’ancien premier ministre désigné par la primaire de la droite a été purement et simplement effacée de son site Internet. Une manière peut-être pour tenter d’étouffer les nombreuses réactions négatives sur ce sujet mais qui risque d’affaiblir notablement la posture de réformateur radical de l’intéressé. Il se pourrait bien maintenant que les autres mesures phares de Fillon passent également l’objet d’une lecture attentive et critique comme par exemple l’allégement de fiscalité pour les plus favorisés  alors que notamment les autres seront particulièrement touchés par la hausse de TVA. Une mesure qui concerne surtout ceux qui consacrent  la quasi totalité de leurs revenus à la consommation. Le député de Paris et candidat de la droite et du centre avait promis durant sa campagne pour la primaire de « désétatiser » le système de santé, notamment en « focalisant l’assurance publique universelle sur des affections graves ou de longue durée, et l’assurance privée sur le reste ».  Ces derniers jours, François Fillon avait tenté d’adopter un ton et une approche différente sur le sujet, virage que ses alliés ont eu du mal à défendre. Mardi matin, Jérôme Chartier, son porte-parole, avait ainsi assuré sur BFMTV-RMC avait n’avait pas vraiment mis un terme aux spéculations. Ce n’est pas du renoncement. La protection des Français est un ensemble Sécurité sociale-complémentaires santé. Cet ensemble-là doit continuer à protéger 100% des Français et 100% des maladies, François Fillon n’a pas varié d’un cil ». Sauf que quelques heures plus tard, l’AFP a remarqué que la proposition la plus contestée du député LR avait été retiré de son site internet dans l’après-midi, alors qu’elle était encore visible à midi.

Sécu : le rétro pédalage laborieux de Fillon

Sécu : le rétro pédalage laborieux de Fillon

 

Un rétropédalage particulièrement laborieux de François Fillon à propos de la sécu et qui affirme à la fois qu’il maintient les principes de sa réforme radicale et qui en même temps déclare que rien ne changera. Une longue interview de l’intéressé dans le Figaro qui n’éclaire guère. En réalité Fillon critiquée par la gauche et le Front National l’est  autant à l’intérieur de son camp. Une raison fondamentale : les sondages démontrent que 90 % des Français sont contre cette réforme. Une réforme par ailleurs se caractérise par un grand flou et beaucoup d’approximations. Et pourtant les grands médias considéraient  que le programme de Fillon avait été longuement mûri ! François Fillon est toujours aussi évasif sur le rôle respectif qu’il entend faire jouer à la sécurité sociale et aux mutuelles il est vraisemblable que François Fillon va payer dans les prochains sondages les conséquences d’une annonce très impopulaire et surtout très incohérente sur la couverture maladie. La vérité c’est que François Fillon a voulu afficher une grande radicalité de ces réformes pour remporter la primaire de droite face à Juppé beaucoup plus modéré mais sans doute plus conscient des réalités sociétales. Pour tout dire la sécurité sociale à deux vitesses proclamées par Fillon est bien malade. Dans son entourage on assure maintenant que cette réforme a besoin d’être sérieusement affinée, qu’elle a qu’elle nécessite de la pédagogie et que de toute manière elle n’est pas prioritaire dans les principales mesures immédiates qui seraient prises par Fillon François Fillon, enferré dans le débat électoral sur son projet santé, s’est efforcé lundi de sortir du guêpier en opposant aux « mystificateurs » sa volonté de sanctuariser l’assurance maladie et de « mieux rembourser » des soins comme le dentaire. Dans son interview Fillon s’emploie bien maladroitement à répondre aux inquiétudes de son propre camp dont la cohésion est mise à mal par un projet de réforme jugé « brutal » et mal expliqué par plusieurs élus. Depuis que les propositions « radicales » de François Fillon pour résorber le déficit de la Sécurité sociale ont émergé lors du débat de l’entre-deux-tours de la primaire : insuffisamment « documentées » (en réalité bâclées), le projet de réforme menace de se retourner contre ses auteurs. Du coup Fillon dit le contraire aujourd’hui de ce qu’il a affirmé hier. L’assurance-maladie, poursuit-il, « continuera à couvrir les soins comme aujourd’hui et même, mieux rembourser des soins qui sont largement à la charge des assurés, comme les soins optiques et dentaires ». Le candidat reste toutefois évasif sur le point le plus controversé de son projet : la « redéfinition » des rôles respectifs de l’assurance maladie obligatoire de base et des complémentaires (assurances privées, mutuelles). A la première serait dévolu un panier de soins « solidaire » concentré sur les affections graves et de longue durée (ALD), aux secondes un panier de soins « individuel »  Il ne mentionne pas non plus une autre proposition potentiellement explosive : la création d’une franchise médicale universelle, une réminiscence du « bouclier sanitaire » proposé en 2007 par Martin Hirsch pour moduler les remboursements à proportion des revenus. En 2015, l’assurance maladie a pris en charge 77% des dépenses de santé, une part en hausse en raison notamment de l’augmentation des ALD (cancers, hypertension…) qui représentaient l’an dernier plus de 16% de la population contre 11% en 1999. « Il n’est pas question d’aller vers une sorte de santé à deux vitesses : ceux qui peuvent se la payer et ceux qui ne peuvent pas », a récemment assuré le député Serge Grouard, responsable du projet de François Fillon pour la primaire.

Sécu : Fillon dans la tourmente

Sécu : Fillon dans la tourmente

 

 

 

De toute évidence Fillon va devoir rapidement faire opérer un sérieux virage à un programme contesté non seulement dans l’opinion mais aussi à l’intérieur même de son parti. La principale critique concerne la sécurité sociale. Les propositions de Fillon dans ce domaine sont rejetées par 90 % des Français. De la même manière l’annonce de la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires de manière brutale et non ciblée provoque de nombreuses réactions hostiles. Selon un sondage Elabe publié cette semaine, 90% des Français jugent inacceptable une baisse des dépenses publiques en matière de santé et 58% considèrent que la proposition de François Fillon de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires sur cinq ans « n’est pas souhaitable ». Du coup les proches de Fillon multiplient les interventions pour tenter de montrer une face plus modéré des orientations de leur champion. D’autres sujets suscitent aussi l’inquiétude comme la hausse de la TVA qui viendra évidemment amputer un pouvoir d’achat des Français déjà relativement figé depuis plusieurs années surtout si on prend en compte la véritable évolution de l’inflation. Jugeant son projet « caricaturé », le candidat de la droite et du centre devrait clarifier prochainement ses propositions sans rien renier du fond de ses engagements, a fait savoir l’un de ses proches, le sénateur LR Bruno Retailleau. « Il indiquera de façon beaucoup plus déliée, de façon encore plus précise, ce qu’est son projet pour la Sécurité sociale », a-t-il dit sur RTL. Pas de recul, mais un effort de pédagogie, assure-t-on dans l’entourage du candidat, qui a martelé durant la campagne de la primaire qu’il n’amenderait jamais son projet. Certains proches de Fillon pensent que le candidat est en train de s’enfoncer dans son radicalisme. Il s’efforce donc de minimiser les annonces phares de Fillon considérant même que la réforme de la sécu ne sera pas l’une des actions prioritaires. En gros beaucoup pensent désormais que Fillon devra changer de programme s’il veut réellement être élu. C’est propositions été en effet adapté pour une primaire où ce sont surtout les couches aisées et âgées qui ont voté, elles le sont beaucoup moins quand il s’agit de recueillir l’adhésion de l’ensemble des sélecteurs. L’ancien ministre Eric Woerth, ex-soutien de Nicolas Sarkozy et l’un des artisans du projet présidentiel de la droite, a mis les pieds dans le plat dimanche en estimant que la répartition entre « petits risques » et « gros risques », coeur du projet de François Fillon pour l’assurance maladie, n’était pas « la bonne mesure». Dans son programme, François Fillon propose de « focaliser l’assurance publique universelle notamment sur les affections graves ou de longue durée, le panier de soins solidaire, et l’assurance privée sur le reste, le panier de soin individuel ». « Les moins favorisés ne pouvant accéder à l’assurance privée bénéficieront d’un régime spécial de couverture accrue. Les patients seront responsabilisés par l’introduction d’une franchise maladie universelle dans la limite d’un seuil et d’un plafond », peut-on lire. « Ça a été écrit à un moment donné dans le projet de la primaire, on peut modifier des choses », a dit Eric Woerth au « Grand Rendez-vous » Europe 1-Le Echos-iTELE. « Il faut clarifier la répartition entre les mutuelles et la Sécurité sociale. (…) Il faut éviter les déremboursements, il faut éclaircir ce qui doit être remboursé et qui doit le rembourser », a-t-il avancé. Le député a ajouté que la réforme de l’assurance maladie n’était pas une priorité pour les mois de juillet et août 2017, si François Fillon venait à remporter la présidentielle, et que les textes ne seraient pas écrits « avant ».

Sondage : 80 à 90 % des Français opposés à la purge sociale de Fillon

Sondage : 80 à 90 % des Français opposés à la purge sociale de Fillon

 

L’entourage de François Fillon va devoir sérieusement rétropédaler pour permettre au gagnant de la primaire de droite de devenir un candidat rassembleur en 2017. En effet la purge du cœur Fillon est repoussée par 80 à 90 % des Français selon la nature des propositions. Le rétro pédalage a d’ailleurs commencé chez certains proches de François Fillon qui parle de la nécessité d’une plus grande pédagogie. En réalité il ne s’agit pas seulement de pédagogie ou de démarche mais d’une divergence sur le fond. Certes on conviendra facilement que la France est condamnée à réduire ses dépenses en raison des déficits budgétaires récurrents et d’un endettement qui deviendra un jour complètement insupportable (en moyenne l’endettement public représente 30 000 € par habitant). Des économies et des réformes sont possibles et nécessaires mais elles doivent être opérées de manière pertinente et fine. Pour parler clair Fillon a élaboré un programme pour séduire  les sélecteurs de la  la primaire ;  électeurs partisans du   conservatisme sociétal et qui soutiennent aussi l’ultralibéralisme.  Mais ce programme est peu  adapté à l’ensemble du pays et de sa population. Trop schématique, trop brutal, trop approximatif comme de l faire rembourser par la sécurité que les maladies graves. Un concept ridicule dans une démarche de soins la plupart des maladies graves ce signalent souvent  au départ par des pathologies légères qui si elles ne sont pas soignées attend faute de moyens financiers  des intéressés peuvent se transformer en pathologies mortelles. Approximation aussi avec le non remplacement partout des fonctionnaires qui partent en retraite. .On ne peut comparer le caractère régalien de l’activité d’un policier ou d’une infirmière avec le rôle d’un jardinier municipal.  Bref Fillon devra sérieusement revoir sa copie car u n sondage Elabe pour « Les Echos » et Radio Classique montre qu’une écrasante majorité des Français est opposée aux baisses de dépenses publiques prévues par François Fillon. Ils sont également très sceptiques sur la diminution de 500.000 fonctionnaires. Pour François Fillon, les ennuis commencent. Il a beau avoir emporté la primaire avec 66,5% des suffrages de plus de 4,5 millions d’électeurs, ses mesures les plus radicales en matière de baisse des dépenses publiques – il a évoqué une diminution de 100 milliards d’euros – passent mal. C’est peu dire. Selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, réalisé auprès de 1003 personnes les 6 et 7 décembre, une immense majorité de Français disent « non » à certains de ses projets. Ils sont ainsi 90% à être opposés à la baisse annoncée des dépenses publiques en matière de santé ; ils sont encore 89% à être contre une baisse des dépenses pour les retraites, l’éducation (86%), la justice (82%). Et, selon l’institut Elabe ce front du refus est unanime, il ne vient pas particulièrement d’un groupe déterminé, il est trans-partisan.

Popularité : Fillon et Macron en forte hausse

Popularité : Fillon et Macron en forte hausse

Selon  le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio classique François Fillon et Emmanuel Macron font une percée dans l’opinion et se classent  deuxième ex-æquo dans le palmarès des personnalités politiques, avec 39 % d’image positive, derrière Alain Juppé qui conserve la tête du classement (44 % d’image positive), malgré sa défaite cuisante à la primaire de la droite et du centre .  Porté par sa large victoire lors de ce scrutin, le député de Paris gagne 9 points en un mois auprès de l’ensemble des Français interrogés par Elabe et 12 points chez sympathisants de la droite et du centre. Un électorat dans lequel il devance désormais Alain Juppé. Avec 31 % d’image très positive auprès des sympathisants de la droite et du centre, François Fillon « se pose en champion incontesté de son camp, souligne Yves-Marie Cann, le directeur des études politiques d’Elabe. Il est en passe de réussir le rassemblement de la droite et du centre. »  Emmanuel Macron gagne, lui, 6 points auprès de l’ensemble des Français. L’ancien ministre de l’Economie, candidat déclaré à la présidentielle depuis le mois dernier, « a réussi son entrée en campagne », constate Yves-Marie Cann. Alors qu’il était jusqu’à présent surtout populaire dans l’électorat de la droite et du centre, il progresse désormais chez les sympathisants de gauche, auprès desquels il fait un bond de 9 points à 43 % d’image positive. Dans cet électorat, il est devancé par Manuel Valls (48 %), mais il fait mieux qu’Arnaud Montebourg (en baisse de 6 points à 40 %).

Fillon : « un programme injuste » (Henri Guaino)

Fillon : « un programme injuste » (Henri Guaino)

 

Il est clair que chez les gaullistes traditionnels la pilule radicale du programme Fillon a du mal à passer. Du coup Michelle Alliot Marie et Henri Guaino viendront concurrencer Fillon dans sa conquête de l’Élysée.   Henri Guaino, invité de franceinfo jeudi 8 décembre, s’est montré très critique sur le programme de François Fillon, vainqueur de la primaire de la droite. Le député Les Républicains (LR) des Yvelines, à la recherche de parrainages pour se présenter à la présidentielle, hors primaire, a déclaré « être toujours en colère contre le programme de François Fillon ». S’exprimant sur la primaire, le député a opposé « les 4 millions et quelques de participants aux 45 millions d’électeurs potentiels »« La primaire , je ne sais pas ce que c’est en terme de légitimité. » François Fillon a-t-il une onction populaire ? « Non, il a l’onction d’un échantillon biaisé sociologiquement et idéologiquement qui fait 4 millions de personnes. C’est le peuple français qui choisit son président et pas un petit morceau de la droite », a répondu Henri Guaino.  Henri Guaino qui s’est dit « choqué » par plusieurs points du programme de François Fillon, notamment sur l’assurance maladie. « Vouloir la privatiser en grande partie, c’est un bouleversement considérable de notre pacte social », a-t-il déclaré. « Supprimer la durée légale du temps de travail, ça me choque »,  a ajouté le député des Yvelines, résumant ainsi sa position : « Je ne soutiendrai jamais un programme que je trouve profondément injuste. »    Henri Guaino a-t-il recueilli les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle ? Où en est sa candidature ? « Elle avance d’autant mieux que les primaires sont terminées et que certains se retrouvent orphelins de leur candidat et que beaucoup d’autres commencent à lire le programme de celui qui a été désigné, » a répondu l’élu des Yvelines qui affirme : « Je serai candidat. »  .

 

2017 : Après Henri Guaino, Alliot-Marie candidate, une épine pour Fillon

2017 : Après Henri Guaino,  Alliot-Marie candidate, une épine pour Fillon

 

 

Il est clair que les choix à la fois libéraux et radicaux de François Fillon ont du mal à passer chez les gaullistes traditionnels. Après la candidature d’Henri Guaino, celle de Michèle Alliot-Marie. L’ancienne ministre , qui a refusé de participer à la primaire de la droite et du centre, reproche surtout le caractère antisocial du programme de  François Fillon. D’une certaine manière la réforme de la Sécu proposée par Fillon est la goutte qui a fait déborder le vase du mécontentement des gaullistes.Il y a  aussi le moment de vision globale et à long terme. Cette candidature avec celle d’Henri  Guaino pourraient affecter le score de François Fillon non pas parce que les deux candidats parviendraient à des résultats significatifs  mais parce qu’ils vont s’efforcer de démontrer que les propositions de François Fillon opèrent une rupture avec la philosophie gaulliste qui lie progrès économique et progrès social.   »Je suis candidate à la présidence de la République. Je propose une vision pour renouer avec un esprit de conquête pour la France et pour chacun des Français », déclare-t-elle au journal 20 Minutes, à paraître vendredi. Gaulliste revendiquée, la députée européenne veut promouvoir une « vision à long terme » pour le pays et un Etat stratège et protecteur des Français. « Cette primaire (à droite) a été un succès quantitatif, mais je regrette que cela ait davantage porté sur des personnes que sur des projets pour changer la vie quotidienne des Français », explique-t-elle. « Le petit bout de la lorgnette, avec un chiffre par ci, un chiffre par là, ne fait pas une politique. Il faut une vision à long terme, un projet cohérent et à la hauteur des enjeux », ajoute-t-elle. Regrettant les choix libéraux de François Fillon, vainqueur de la compétition à droite, Michèle Alliot-Marie assure « ne pas nuire » à sa famille politique avec sa candidature. La députée européenne assure avoir « environ la moitié des promesses des 500 parrainages requis » pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle, et ce sans avoir effectué la moindre démarche.

1...1314151617...22



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol