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Affaire Fillon : Le déontologue de l’Assemblée, un curé privatif !

Affaire Fillon : Le déontologue de l’Assemblée, un curé privatif !

 

Un objet juridique non identifié ce déontologue de l’assemblée, un peu comme la cour de justice de la république.  Une sorte de confesseur dont se dotait les grands de l’antien régime pour absoudre les dérives un peu trop scandaleuse ; Bref une  sorte de curé privatif. Peu le savent  mais l’assemblée s’est dotée de son propre déontologue lequel vient de déclarer que juridiquement et déontologiquement Fillon n’avait rien à se reprocher dans le cadre de l’activité très sulfureuse de sa société de conseil 2 F conseil. Notons quand même que cette déontologue relativise son avis en reconnaissant qu’il ne dispose d’aucun pouvoir d’investigation. Théoriquement sur le plan juridique on ne peut reprocher à Fillon d’avoir créé sa société de conseil. Reste cependant à savoir s’il n’y a pas conflit d’intérêts voir abus de biens sociaux. Il faudrait pour cela identifier les clients de cette société de conseil et la nature des relations et contrats. Le déontologue de service n’en sait strictement rien. Ce curieux objet juridique non identifié ressemble bizarrement à cette autre institution qu’est la cour de justice de la république, justice d’exception pour traiter notamment des affaires politiques des ministres et autres présidents. Une cour de justice d’exception composée pour l’essentiel de politiques qui jugent  des politiques, cela avec beaucoup de clémence puisque rares ont été les sanctions prononcées. Bref Fillon a reçu l’absolution du curé parlementaire qui d’ailleurs ne dévoilera pas le secret de sa confession …. Par déontologie sans doute !  Pour le déontologue, la société de conseil que François Fillon a créée en juin 2012 ne pose aucun problème juridique et le candidat de la droite n’est pas intervenu en faveur d’un de ses clients, le groupe d’assurances Axa, lors des débats au Parlement, peut-on lire dans un courrier du déontologue de l’Assemblée nationale. Saisi par des députés de la majorité, Ferdinand Mélin-Soucramanien estime que, « sur le plan juridique, les activités de M. François Fillon au sein de la société 2F Conseil sont en conformité avec l’article (…) du Code pénal » dans la mesure où elles ont été entamées avant le début de son mandat. Sur le plan de la déontologie, il ajoute que le député LR de Paris « n’a pris aucune position, ni signé aucun amendement » et qu’en outre il n’est intervenu « à aucun moment » dans le débat sur la transposition en droit national de la directive européenne relative aux activités d’assurance, poursuit ce texte obtenu par Reuters et dévoilé par Le Monde. Lors de sa conférence de presse début février, François Fillon avait confirmé qu’il avait exercé une activité de conseil de 2012 à 2016 avec sa société 2F Conseil, et que l’assureur Axa figurait parmi ses clients. Un porte-parole du groupe Axa a confirmé à Reuters que le groupe avait eu recours aux services de 2F Conseil « de mi-2012 à mi-2014″ « pour des missions de conseil stratégique sur les réformes structurelles aux niveaux européen et international ». Une mission dont l’objet est tellement vague qu’elle peut couvrir n’importe quoi ou même rien du tout.

 

Fillon – Macron : la guerre des sondages

Fillon – Macron : la guerre des sondages

 

Curieux ces sondages qui un jour mettent Macron ou Fillon à 23 % et un autre jour à 17 %. Ou le thermomètre doit être  e déréglé ou certains procèdent à quelques manipulations statistiques en fonction de leurs préférences politiques. De toute manière,  ces  sondage sont à prendre avec des pincettes compte tenu en particulier des incertitudes relatives aux abstentions, aussi compte tenu des interrogations de nombre d’électeurs quant à leur choix définitif. En tout cas la période électorale offre un potentiel d’activité extraordinaire pour les organismes chargés de mesurer l’opinion  puisque chaque jour ou presque la température politique concernant 2017 est mesurée r. Une sorte de météo politique assez aléatoire et parfois partisane. Les deux derniers sondages connus laissent songeur quant aux rapports de force entre Fillon et Macron. selon un sondage Elabe pour BFM TV et L’Express diffusé mardi Marine Le Pen reste en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle avec 27% à 28% selon les hypothèses, devant François Fillon (20-21%), qui, avec un gain de trois points, relègue Emmanuel Macron en troisième position (17-18,5%, -5),  Deux scénarios ont été testés pour le premier tour, qui se déroulera le 23 avril. Dans l’hypothèse où le président du MoDem François Bayrou, qui dévoile ses intentions mercredi, se présente, Marine Le Pen recueillerait 27% des voix (+1,5), devant François Fillon (20%, +3) et Emmanuel Macron (17%, -5). Le candidat socialiste Benoît Hamon perd trois points à 12% d’intentions de vote, à égalité avec le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont le score est inchangé. Dans l’hypothèse où François Bayrou ne serait pas candidat, les mesures seraient les suivantes : Marine Le Pen (28%, +2), François Fillon (21%, +3), Emmanuel Macron (18,5%, -5), Benoît Hamon (13%, -2,5), Jean-Luc Mélenchon (13%, =). Mais dans le « rolling » Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud Radio, mesure quotidienne des intentions de vote pour la présidentielle, Marine Le Pen reste en tête avec 26% (stable), devant François Fillon (+0,5) et Emmanuel Macron (stable), désormais à égalité avec 19%.

François Fillon : changement de programme sur la santé !

François Fillon : changement de programme sur la santé !

Exit le programme radical de privatisation de la sécurité sociale. Fillon change son fusil d’épaule et promet même d’améliorer encore les remboursements. Du coup, l’ancien programme tombe à l’eau pour cause d’écroulement dans les sondages. C’est aujourd’hui que François Fillon va présenter ses nouvelles orientations dans ce domaine. Il va même presque s’excuser d’avoir envisagé une santé à deux vitesses en indiquant que son interrogation était légitime. Mais depuis très critiqué à l’intérieur de sa propre majorité notamment par Sarkozy et Juppé, Fillon a dû avaler son chapeau. D’autant plus que les affaires qu’il trimbale ne le mette pas en position d’imposer des mesures radicales aux Français. Du coup, fini la perspective de limiter les remboursements de la sécurité sociale aux maladies graves. Fillon promettra même un meilleur remboursement. Il promettra aussi de mieux articuler le rôle de la sécurité sociale et des mutuelles. Bref il promettra, comme d’autres, mais sans s’avancer sur les conséquences financières qui seraient susceptibles de contribuer à sa disqualification pour le deuxième tour de 2017. Comme le dit le monde : « c’est donc un programme nettement plus consensuel et attrayant que celui qu’il avait défendu en novembre 2016 à la primaire de la droite que François Fillon doit présenter mardi 21 février, à la tribune du palais Brongniart, à Paris, lors d’une rencontre organisée par la Mutualité française sur cette thématique. Après deux semaines de polémiques sur les emplois présumés fictifs de son épouse et de ses enfants, il s’agit pour le candidat de la droite de revenir sur le terrain des idées, tout en mettant fin aux accusations de privatisation de la Sécu qui avaient suscité le trouble jusque dans son propre camp. »

Campagne de Fillon « c’est le bordel! »

Campagne de Fillon « c’est le bordel! »

 

Le JDD rapporte le très grand mécontentement qui règne au sein même des troupes de Fillon désarçonnées évidemment par les affaires mais aussi par les changements de programme. Une conséquence des tentatives de rapprochement avec les partisans de Sarkozy et de Juppé. Par exemple, François Baroin ne s’est pas privé de contredire Fillon à propos de la sécurité sociale et de la réduction des fonctionnaires. « J’en ai marre! C’est vraiment n’importe quoi, cette campagne! » À bout de fatigue et d’énervement, cette petite main de l’équipe Fillon ne cache même plus son découragement : « De toute façon, ça n’a plus d’importance… » Une autre soupire : « C’est comme s’il n’y avait pas de pilote dans l’avion… » Ordres et contre-ordres, changements de programme de dernière minute, militants qui se plaignent d’être mis à l’écart quand ils ne refusent pas carrément de distribuer les tracts, frictions au sein du QG et candidat bunkérisé… Du simple adhérent jusqu’au cadre du parti, la plainte revient en boucle : « C’est le bordel! »  Avant même le « Penelopegate », ce poids lourd LR tirait la sonnette d’alarme : « Les élus râlent. Ils n’arrivent pas à savoir qui fait quoi dans le staff, qui contacter », mettait-il en garde. « On est en février et je ne sais même pas qui s’occupe de la campagne de Fillon dans mon département! » s’énervait voilà quelques jours un député LR. Et le patron d’une puissante fédération de s’encolérer en privé : « Chez moi, je me fais envoyer paître par les comités Fillon! » Sur le terrain, le maintien d’une structure de campagne bicéphale génère des tensions. Les comités de soutien à François Fillon, créés par Patrick Stefanini lors de la campagne de la primaire, coexistent désormais avec les fédérations du parti. Non sans heurts : les vainqueurs de la primaire sont parfois réticents à travailler avec les élus en place, d’autant plus que le triomphe surprise de leur champion leur a donné des ailes. « Paris est obligé de rappeler à l’ordre des gens qui, du coup, se verraient bien investis aux législatives, explique un ancien ministre. C’est un peu compliqué, mais l’équipe nationale essaie plutôt d’arrondir les angles. »  Enfin, pas toujours. Dans les Bouches-du-Rhône, le torchon brûle entre les fillonistes et le patron de la fédération, Bruno Gilles, surtout depuis que le maire des 4e et 5e arrondissements de Marseille a publiquement appelé le candidat à « arrêter » sa campagne. « Le problème, c’est que [les fillonistes] Valérie Boyer et Guy Teissier se voient déjà maire de Marseille et ministre de la Défense », ironise un élu du Sud. « Ces tensions, je les assume totalement, rétorque Patrick Stefanini au JDD. Le vrai sujet, c’est qu’à Marseille, ils n’ont pas envie de soutenir Fillon. Comment voulez-vous que je fasse campagne avec des gens comme ça? »(Info JDD

Fillon : président de la république pour ne pas aller en prison

Fillon : président de la république pour ne pas aller en prison

 

Beaucoup d’observateurs, de politiques ou tout simplement de citoyens s’étonnent de l’entêtement de Fillon à maintenir sa candidature envers et contre tout alors que les chefs d’inculpation ne cessent de s’accumuler. Il y a non seulement le salaire fictif de son épouse (dont au début elle n’était même pas au courant !), Celui de ses enfants mais aussi le détournement de fonds destinés à des assistants parlementaires au Sénat. Il faut aussi ajouter à cela la rémunération de son épouse dans une société d’un ami milliardaire, société où là aussi personne ne l’a jamais vue. Enfin il faut ajouter les rémunérations occultes dont a bénéficié Fillon via sa société de conseil de 2F notamment en provenance d’Axa et même de l’étranger. Bref des détournements de fonds publics et des abus de biens sociaux. Sans parler des conditions d’attribution de la grand-croix de la Légion d’honneur à cet ami milliardaire si généreux. L’ensemble de ces faits font actuellement l’objet d’une enquête du parquet national financier dont François Fillon conteste par avance le rôle. Du coup, même mis en examen, Fillon a déclaré vouloir maintenir sa candidature. Un véritable suicide politique pour son parti et pour lui-même. Dans le cas même où il serait élu celui qui voulait incarner la rigueur ne disposerait d’aucune légitimité morale pour opérer les réformes dont pourtant certaines s’imposent. Dès lors  l’entêtement de François Fillon à aller jusqu’au bout de l’élection suscite de légitimes interrogations mêmes dans son propre camp où il a réussi jusque-là à imposer une quasi omerta. Inutile de chercher des raisons à ce maintien surréaliste de François Fillon comme candidat : il veut simplement éviter d’aller en prison. En effet s’il est élu ces différentes affaires seront traités dans 5 ou 10 ans dans le cadre de la cour de justice de la république qui jusqu’alors n’a pratiquement jamais condamné personne puisque composée de politique plus ou moins impliqués dans les scandales politiques ou financiers. En tout cas qui vivent  du système. On peut évidemment envisager différentes hypothèses quant à l’évolution juridique de l’affaire mais le mobile est clair pour Fillon: échapper à la justice, échapper à la prison.  Le Parquet national financier (PNF) décidera des suites à donner à l’enquête préliminaire. Si les charges persistent, la procureure Eliane Houlette aura le choix soit de délivrer une citation directe, provoquant un procès en correctionnelle, soit de confier la suite de l’enquête à des juges d’instruction, ouvrant la voie à d’éventuelles mises en examen. (…) « Depuis sa création il y a trois ans, la préférence du PNF va aux citations directes, sans passer par les juges d’instruction », analyse un avocat parisien. Selon plusieurs sources, le parquet général de Paris était favorable à l’ouverture d’une information judiciaire dès cette semaine. « Cela fait partie des discussions normales entre le parquet général et le PNF », nuance-t-on au parquet général, sans voir dans ce désaccord matière à conflit. Si Eliane Houlette n’a pas hésité à lancer cette enquête à moins de cent jours de l’élection, elle n’en a pas moins donné des consignes de fair-play. Les policiers ont proposé que les personnes entendues dans le cadre de l’enquête préliminaire soient assistées de leur avocat, ce qui n’est pas toujours le cas. Les enquêteurs de l’office anticorruption de Nanterre ont interrogé les époux Fillon dans les locaux de la PJ de Versailles, leur évitant micros et caméras. Enfin, ils ont eu pour consigne d’éviter les perquisitions avec gyrophares et les gardes à vue. « Le camp Fillon a bien tort de tirer à boulets rouges sur le PNF », analyse un juriste parisien, persuadé au contraire que la juridiction dirigée par Eliane Houlette fait pour l’heure « un sans-faute». Notons qu’. « Eliane Houlette ne connaît aucun homme politique, n’a jamais rencontré François Hollande et ne connaissait pas Christiane Taubira avant sa nomination. Elle est d’une indépendance totale », assure un juriste qui connaît bien la magistrate.

Fillon : la honte pour la France

Fillon : la honte pour la France

 

Les conséquences de l’affaire Fillon constituent une véritable honte pour la France si l’on se fie aux réactions étrangères. Une honte d’abord parce que le pays manifeste une tolérance coupable depuis des années à l’égard des affaires politico-financières. Exemple l’affaire Tapie (dans laquelle Sarkozy est impliqué avec d’autres) engluée dans les arcanes judiciaires depuis plus de 20 ans alors que le versement de 400 millions d’argent public à Tapie a été jugé abusif. On pourrait évidemment multiplier les exemples. La France ridiculise son système politique et au-delà ses modalités démocratiques. Un système politique caractérisé par la mainmise de professionnels qui vivent depuis 20 30 ou 40 ans de nos errances démocratiques. Tous les partis sont impliqués dans ces dérives la droite comme la gauche, l’extrême gauche comme l’extrême droite ou encore les écologistes politisés. On ne connaît pas encore l’issue des procédures judiciaires pas plus que le résultat des élections présidentielles cependant l’image du pays sera durablement affectée et le poids de la France dans les négociations internationales relativement affaibli. Au plan intérieur si Fillon est élu c’est l’assurance de la chienlit. Comment un personnage qui ne doit sa candidature qu’à l’incarnation de la rigueur pourrait-il maintenant imposer des efforts de redressement alors qu’il est prouvé que ce candidat est complètement corrompu. En plus en pleine contradiction avec ses propres principes. « Imagine-t-on De Gaulle mis en examen » avait-il déclaré pour renforcer sa posture d’homme exemplaire. Aujourd’hui il risque cette mise en examen et pourtant il a affirmé cette semaine qu’il continuerait jusqu’au bout. Il est évident qu’en cas d’élection à la première réforme de Fillon la chienlit s’installerait en France. Au-delà d’une éventuelle condamnation ou mise en examen, Fillon est moralement condamné dans l’opinion. Les affaires lui seront en permanence rappelées. Pire Fillon a aussi contesté le droit à la justice de conduire une enquête à son encontre comme si cette justice ne valait que pour les pauvres. Ce n’est même plus la monarchie républicaine mais le retour à l’ancien régime et à ses privilèges. La presse étrangère considère en effet que dans nombre de pays dans de telles circonstances une démission se serait imposée immédiatement et que François Fillon est un cadavre politique. En plus un cadavre politique qui risque d’être élu. La honte pour un pays qui a tellement besoin de retrouver une espérance de redressement.

Georges Fenech (LR) dénonce l’omerta imposée par Fillon au parti

Georges Fenech (LR) dénonce l’omerta imposée par Fillon au parti

Ce n’est pas l’omerta  de la mafia mais ça y ressemble. Officiellement, il y a une quasi unanimité chez les Républicains pour soutenir la candidature de Fillon mais officieusement la plupart des responsables pensent  que cette candidature conduit la droite dans le mur. Ce que dénonce encore une nouvelle fois Georges Fenech député les républicains, ancien magistrat. Le député LR du Rhône, à l’avant garde pour demander à François Fillon de se retirer, confie toujours «être très très pessimiste». «Nous sommes en train d’aller vers une défaite annoncée et ça m’inquiète», a-t-il répété vendredi lors de l’émission «Parlement Hebdo», sur Public Sénat et LCP. L’ancien premier ministre peut-il tenir alors que le Parquet national financier a décidé de poursuivre ses investigations et qu’il affirme «qu’en l’état» il ne lui est pas possible de classer l’affaire? «Je pense que ça va être très difficile», affirme Georges Fenech qui redoute une mise en examen ou une citation directe à venir. «Juridiquement il peut tenir car il n’y a pas d’empêchement juridique mais ça sera alors très lourd à porter», dit le parlementaire, lui-même ancien magistrat. Demande-t-il toujours à François Fillon de renoncer? «Moi je suis pour cette solution là, ce n’est pas trahir sa famille que de le dire», répond-t-il. Ajoutant toutefois que si le député de Paris se maintient jusqu’au bout, il «votera pour lui, c’est évident». «Mais ma crainte, c’est qu’on est en train de perdre l’électorat (de droite) qui est en train de se volatiliser soit chez Macron soit chez Le Pen soit au niveau des abstentionnistes». «Je demande surtout à François Fillon de bien réfléchir. Encore aujourd’hui. De prendre toutes ses responsabilités. Parce qu’au delà de sa personne, c’est tout l’avenir du pays et de l’Europe qui est en jeu», poursuit Georges Fenech, le ton grave. L’élu qui a rassemblé une vingtaine de parlementaires lundi dernier pour exiger, en vain, la tenue d’un bureau politique des Républicains, regrette la faible mobilisation de ses collègues. «Il y a ce qui se dit ouvertement et évidemment ce que nous disons entre nous», confie-t-il en fustigeant «une forme de discipline» mortifère.

 

Kerviel : plainte contre Fillon, Lagarde et Woerth (Bayou)

Kerviel : plainte contre Fillon, Lagarde et Woerth (Bayou)

Julien Bayou (EELV) assigne  François Fillon, Christine Lagarde et Éric Woerth en justice, cette fois devant la Cour de justice de la République (CJR), le 16 février 2017. Une juridiction compétente pour juger les faits des ministres dans l’exercice de leurs fonctions gouvernementales. La première plainte avait été déposée en décembre 2016, quelques mois après le jugement de la Cour d’appel de Versailles, en septembre, qui avait reconnu la responsabilité de la Société générale dans l’affaire dite Kerviel.  Dans le viseur du conseiller régional Europe Écologie – Les Verts d’Île-de-France ? Le crédit d’impôt de 2,197 milliards d’euros accordé au groupe bancaire en 2008, alors que François Fillon était à Matignon, Christine Lagarde à Bercy et Éric Woerth au Budget. Une somme allouée pour combler les 4,9 milliards d’euros perdus par le trader Jérôme Kerviel. Pour Julien Bayou, contacté par RTL.fr, plusieurs choses posent problème. Le gouvernement de François Fillon n’aurait pas dû accorder cette aide financière avant qu’une décision de justice ne soit prononcée, il s’agit pour lui d’un « avantage indu ». Une affirmation qu’il porte avec d’autant plus de force que la responsabilité de la Société générale a été reconnue en septembre 2016.  »Ça représente tout de même 30 euros par Français », défend l’élu écologiste, qui se dit « surpris » que ce soit à lui de saisir la justice. « Dans n’importe quelle démocratie moderne, le ministre de l’Économie devrait se précipiter », soutient-il. En novembre 2016, l’administration fiscale a déclaré que la créance accordée en 2008 n’était plus valable. Mais pour l’heure, aucun calendrier de remboursement n’est connu. Il ne faut cependant se faire aucune illusion, la cour de justice de la république se montre toujours très clémente à l’égard des anciens ministres et a  très rarement condamné. Et pour cause,  cette juridiction très spéciale est composée très majoritairement d’élus politiques pour juger d’autres élus politiques.

Fillon et Macron à égalité ? ou la guerre des sondages

Fillon et Macron à égalité ?  ou la guerre des sondages

 

 

Curieux ces sondages qui un jour montrent que Fillon est à 18 % loin derrière Le Pen (26 %) et Macron (23 %) et qui le lendemain le place à égalité avec Macron. Le pire c’est que les deux sondages en cause émanent du même organisme à savoir l’IFOP. Il est vraisemblable que ledit organisme expliquerait cette différence par des problèmes méthodologiques. Une manière de noyer le poisson. La vérité c’est que selon les demandeurs, les instituts fournissent des chiffres qui satisfont les partisans des uns, et les partisans des autres. On n’a sans doute jamais produit autant de sondages, ce qui est une bonne affaire pour les instituts spécialisés. Des sondages qui deviennent même quotidiens ; pourquoi pas aussi des sondages plusieurs fois par jour ! On sait très bien que les sondages ne sont pas neutres et peuvent influencer une partie des   électeurs. Du coup, la tentation est grande de tordre un peu le coup à certains résultats. De toute manière, l’écart entre Fillon et macro, se situe dans la marge d’erreur entre parenthèses (3 à 4 % selon la taille de l’échantillon). Dans le dernier sondage François Fillon ferait de nouveau jeu égal avec Emmanuel Macron dans les intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle malgré les soupçons d’emplois fictifs dont aurait bénéficié sa famille, derrière Marine Le Pen. Or selon le sondage quotidien de l’IFOP pour Paris Match, iTELE et Sud Radio, publié vendredi, le candidat de droite et l’ancien ministre de l’Economie sont crédités de 18,5% des voix et la présidente du Front national de 26%. Des sondages qu’il faut donc prendre avec des pincettes d’autant que 40 % des Français ne savent pas s’ils iront voter ou pour qui. Une incertitude qui évidemment fausse complètement les résultats. Notons cependant que le sondage IFOP qui montre Fillon loin derrière Le Pen et Macon ce fonderait sur un échantillon de plus de 10 000 personnes qui seraient certaines d’aller voter. Reste cependant l’attitude que pourrait prendre certains abstentionnistes potentiels qui ce décideraient à participer à l’élection présidentielle.

Fillon rémunéré à l’étranger

Fillon rémunéré à l’étranger

 

 

Encore  une nouvelle affaire pour Fillon décidément accro aux revenus sulfureux. Grâce à d’habiles montages, Fillon se faisait rémunérer pour des conférences à l’étranger organisé par des amis complaisants. Après les révélations du Canard enchaîné sur les rémunérations des proches de François Fillon, Libération publie une enquête sur les conférences données à l’étranger par le candidat de la droite à la présidentielle, vendredi 17 février. Des conférences qui ne posent pas de problème légal en tant que telles, mais qui questionnent l’exemplarité de M. Fillon, visé par une enquête du parquet national financier pour l’emploi fictif supposé de sa femme et de ses enfants. Pour sept colloques effectués entre 2013 et 2016, François Fillon a été rémunéré de 20 000 euros à 30 000 euros par événement, a assuré au quotidien sa responsable de la communication, Caroline Morard. Des « honoraires » versés à sa société 2F Conseil. Libération décrit comment certaines de ces conférences mettent en lumière « un système bien huilé » entre le député de la Sarthe et deux de ses proches, le député Les Républicains Jérôme Chartier et Arnaud Vaissié, président du réseau des chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises. Selon le quotidien, François Fillon participe, comme beaucoup d’autres représentants politiques, à des débats sur des thèmes variés organisés depuis 2003 par l’association Les Entretiens de Royaumont, think tank de droite présidé par Jérôme Chartier, son ami de vingt ans et porte-parole. En France, M. Fillon est toujours intervenu à titre gracieux. A l’étranger, en revanche, où il a donné des conférences en 2013, François Fillon a été rémunéré à plusieurs reprises. Il pourrait même être l’un des seuls intervenants à avoir été payé ; plusieurs participants affirmant n’avoir jamais rien touché. Une situation qui laisse planer le doute sur d’éventuels arrangements entre amis, d’autant que les organisateurs, interrogés par Libération, se renvoient la balle sur la rémunération de M. Fillon. Jérôme Chartier décline la responsabilité de son association dans les événements organisés à l’étranger, renvoyant vers les CCI, l’autre organisateur desdites conférences. Les CCI n’ont pas répondu aux sollicitations du journal, à l’exception de celle de Rabat, au Maroc, qui affirme n’avoir pas rémunéré l’ancien premier ministre. Le réseau CCI France international, qui regroupe les chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger, a, lui, fait savoir à Libération qu’il n’avait « pas connaissance des contrats passés avec les conférenciers ou intervenants » ; l’organisation des colloques étant gérée par les chambres de commerce elles-mêmes dans chaque pays. Arnaud Vaissié, qui préside ce réseau, est également un proche de François Fillon, membre de son équipe de campagne.( Info Le Monde)

Parquet financier : la campagne de Fillon définitivement plombée

Parquet financier : la campagne de Fillon définitivement plombée

 

Fillon va sans doute se mordre les doigts d’avoir contesté la légitimité de la justice à enquêter sur ses casseroles. En effet, sa campagne (et même son éventuel élection)  risque d’être dès définitivement plombée par des poursuites judiciaires qui ne sont pas prêtes de s’éteindre. D’une certaine façon, c’est même le pire scénario pour Fillon. Ce dernier aurait évidemment d’abord souhaité un classement sans suite, à défaut le renvoi en correctionnelle qu’il aurait pu repousser en utilisant toutes les arcanes de la procédure. Au lieu de cela,  il aura droit à une prolongation d’une enquête qui forcément va régulièrement laisser filtrer des informations sulfureuses qui vont plomber sa campagne, voire son mandat s’il est élu. En clair, il  aura en permanence au-dessus de sa tête une épée de Damoclès de nature juridique mais surtout médiatique. On peut se demander quel pourrait être alors la crédibilité d’un Fillon président de la république tant à l’intérieur de la France que vis-à-vis de l’étranger. Le président corrompu aura du mal à faire accepter la moindre mesure de rigueur en France et à peser sur les grands enjeux internationaux en particulier en ce qui concerne l’Europe. Ce jeudi, le Parquet national financier a déclaré que les éléments recueillis dans le cadre de l’affaire Fillon ne permettaient pas d’envisager en « l’état, un classement sans suite de la procédure ». Du côté du candidat, on veut croire que ce communiqué était un non-événement, voire une bonne nouvelle pour la campagne. Pour certains observateurs, l’information revêt un caractère plus ambivalent pour le candidat.  Le Parquet national financier a publié ce jeudi un communiqué, après trois semaines d’enquête préliminaire au sujet des soupçons d’emplois fictifs dans la famille de François Fillon. Et pour le candidat de la droite et du centre, ce n’est ni un coup de grâce, ni une libération. « Les nombreux éléments déjà recueillis ne permettent pas d’envisager, en l’état, un classement sans suite de la procédure », a ainsi déclaré le parquet et en conséquence les investigations vont continuer. Dans un entretien accordé au Figaro, François Fillon a décrit cette publication comme un non-événement: « Il n y a rien de nouveau, ni poursuite, ni mise en examen ». . Sur BFMTV, Ruth Elkrief a rappelé que la poursuite des investigations pouvait bien sûr peser sur la suite de la tentative présidentielle de Français Fillon mais a noté que ce bref communiqué des magistrats laissait planer un doute:

 

Sondage 2017: Macron nettement devant Fillon

Sondage : Macron nettement devant Fillon

Fillon s’écroule et perd 6 points, il est à 18.5% loin derrière Le Pen à 26% et Macron à 23%.  Derrière, Benoît Hamon est à 14,5%, Suivent Jean-Luc Mélenchon à 12% puis Nicolas Dupont-Aignan à 3% et Yannick Jadot à 2%. Les trois autres candidats testés – Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Jacques Cheminade – ne dépassent pas les 1% d’intentions de vote. L’enquête s’appuie sur un échantillon de 11.020 personnes « certaines d’aller voter », ce qui réduit sa marge d’erreur à moins d’un point. L’écart entre Macron et Fillon est par ailleurs relativement conséquent par rapport à d’autres instituts. Les baromètres quotidiens de l’IFOP et d’Opinionway placent par exemple dans leur dernière vague les deux candidats à un point l’un de l’autre, avec un avantage pour l’ancien ministre de l’Economie. Mais l’IFOP teste également François Bayrou, au contraire d’Opinionway. Pour ce qui est d’Ipsos, une hypothèse avec François Bayrou est également publiée. Pas encore décidé sur une quatrième candidature à la présidentielle, le président du Modem recueillerait 6% d’intentions de vote et prendrait trois points à Emmanuel Macron (à 20%) contre un seul pour François Fillon (17,5%) et Marine Le Pen (25%). L’enquête précise d’ailleurs que 42% des électeurs potentiels du centriste se reporteraient vers le candidat du mouvement qui ne se dit « ni de droite, ni de gauche ». A noter que dans l’une ou l’autre des hypothèses, l’électorat de Marine Le Pen est celui qui exprime le moins de doute sur son choix : trois sur quatre se disent certains de voter pour la présidente du FN. La sûreté du choix de l’électorat de Fillon est également élevée (61%), tandis que celui d’Emmanuel Macron est presque deux fois moindre en proportion (33%). Autrement dit, les deux tiers des sondés tentés par ce candidat peuvent encore changer d’avis.

 

Fillon : la majorité pénale à 16 ans et pour lui….. l’exonération pénale !

Fillon : la majorité pénale à 16 ans et pour lui…..  l’exonération  pénale !

Gonflé Fillon d’intervenir en ce moment sur la question de la responsabilité pénale qu’il veut abaisser à 16 ans. Fillon tente de réinvestir le champ programmatique pour faire oublier l’affaire Pénélope et les autres (celle d’Axa par exemple). Pas forcément un bon choix car en matière de responsabilité pénale Fillon n’a guère de leçons à donner compte tenu du détournement de fonds publics à son profit, d’abus de biens sociaux et de trafic d’influence. En outre, il conteste même le droit de la justice d’instruire ses affaires sulfureuses Fillon veut la majorité pénale à partir de 16 ans mais sans doute l’exemption pénale pour lui-même « Il est temps d’en finir avec un système qui ne fonctionne pas. C’est pourquoi je propose de fixer désormais la majorité pénale à 16 ans », a déclaré mercredi François Fillon, en allusion « aux récents évènements survenus en Seine-Saint-Denis ». Il a formulé oralement cette proposition en arrivant mercredi après-midi à Compiègne: « Quand on a 16 ou 17 ans, qu’on attaque un policier, on doit savoir qu’on finira en prison », a-t-il déclaré à la presse, aux côtés du député sarkozyste Eric Ciotti. Un abaissement de la majorité pénale à 16 ans était une des propositions de Nicolas Sarkozy, mais cela ne figurait pas dans le pour lui-même .La délinquance des mineurs, bien que modifiée maintes fois, ne permet pas d’apporter une réponse proportionnée aux actes de délinquance commis par des individus de 16 ou 17 ans », a déclaré l’ancien Premier ministre dans un communiqué publié sur son site. « Ces jeunes délinquants, lorsqu’ils seront condamnés à des peines de prison, seront incarcérés dans des établissements spécialisés pour mineurs pour les protéger des contacts avec des prisonniers adultes. Cela sera rendu possible par la création de 16.000 nouvelles places de prison déjà prévue dans mon programme », a-t-il par ailleurs ajouté. Selon L’Express, François Fillon était pourtant opposé à cette mesure il y a encore un mois. Il aurait refusé d’effectuer une visite à Juvisy-sur-Orge (Essonne) le 16 janvier, deux jours après des violences dans lesquelles des mineurs étaient impliqués, précisément pour cette raison, alors que d’autres, dans son propre camp, défendent cette idée depuis longtemps. L’hebdomadaire assure que l’ancien Premier ministre, qui a rencontré Nicolas Sarkozy mercredi midi, a décidé de faire cette annonce pour rompre avec la spirale négative du Penelopegate et recentrer l’attention sur son projet.

 

Fillon payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon  payé 200 000 euros par Axa, société qui milite pour le démantèlement de la sécurité sociale

Fillon a reconnu qu’il a bien été payé par la société AXA dont l’ancien PDG Henri de Castries est l’éminence grise pour la réforme de la sécurité sociale. Du coup,  on comprend mieux la proposition de François Fillon de démanteler la sécurité sociale en ne remboursant que les maladies graves tandis que les autres pathologies devraient faire l’objet d’une assurance. Le 8  décembre nous avons diffusé l’article ci-dessous :

 

« Henri de Castries,  l’ex PDG d’AXA, le puissant groupe d’assurances, fait partie des personnalités qui conseillent Fillon. Il pourrait même devenir ministre. Du coup on ne peut s’empêcher de faire le lien avec les propositions de Fillon qui propose de transférer sur les mutuelles et autres assurances la gestion des risques maladie qui ne font pas partie des pathologies graves. Un concept d’ailleurs très flou  mais qui traduit la volonté de faire jouer au privé et aux mutuelles le rôle de Sécu bis avec à la clé des hausse très significatives des cotisations des complémentaires. Notons que l’idée n’est pas nouvelle, il y a longtemps que les assurances militent pour ce transfert  qui seraiat susceptible de faire doubler leur activité.  L’ex -PDG d’Axa est un proche de  François Fillon. Une sorte d’une éminence grise, au travail sur le projet du candidat depuis 2013. L’amitié entre les deux hommes s’est progressivement forgée depuis 1995, consolidée par leur voisinage sarthois. Alors ministre Henri de Castries? «La question ne se pose pas aujourd’hui», déclare-t-il au Figaro, «je ne demande rien». François Fillon et lui ont encore le temps d’y réfléchir. De peser le pour et le contre.  À 62 ans, l’ancien patron est connu et reconnu pour son intelligence pourrait toutefois susciter des critiques pour ses liens avec le monde patronal en particulier dans l’assurance » ;

 

Récemment on a appris que Fillon avait été financé à hauteur de 200 000 euros par AXA.

 

Popularité : Fillon s’écroule

Popularité : Fillon s’écroule

Macron à 37%, Juppé à 35%, Mélenchon et Hamon à 33%. François Fillon  perd 10 points et atteint les 22% de sympathie. Chez les sympathisants de droite, sa cote perd 14 points. Marine Le Pen reste stable avec 25% de popularité, contre 30% pour François Bayrou qui gagne 2 points.  Parmi les personnes interrogées, François Hollande gagne un point de popularité. 21% de ce panel trouve que le chef de l’État est un bon président de la République. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve perd 1 point d’opinions favorables et reste plus ou moins stable avec 40% de sympathie parmi les sondés.

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