Archive pour le Tag 'filiales'

SNCF: vers la disparition au profit des filiales

SNCF: vers la disparition au profit des filiales

 

 

Lentement mais sûrement la SNCF se recroqueville sur des parts de marché de plus en plus étroites concernant son activité ferroviaire alors que dans le même temps,  depuis des dizaines d’années,  le poids de ses filiales ne cesse de peser dans son activité et ses résultats. De sorte que progressivement la SNCF pourrait pratiquement disparaître en tant qu’ exploitant ferroviaire pour ne devenir qu’un holding gérant seulement la multitude de filiales très prospères dans la logistique, sur route sur mer et même dans l’aérien. Et jusqu’au jour où l’État aura décidé de tout vendre priver pour boucher les trous du budget !

En cause évidemment le manque de compétitivité et de flexibilité de la maison-mère face à des filiales très souples et très dynamiques.

Bref d’un côté une société mère qui véhicule une culture d’administration caractérisée par une direction de type armée mexicaine, une culture corporatiste désuète et des syndicats pour la plupart obsolètes qui par leur radicalisme gauchiste auront réussi à faire sauter leur statut et à tuer l’entreprise.

 

Son chiffre d’affaires et sa marge opérationnelle sont en hausse et son résultat net repasse dans le vert. Et cela, le groupe ferroviaire le doit en partie à la vitalité de sa filiale Geodis, dont l’activité est basée sur le transport de marchandises par la route, la mer et le ciel. Un comble pour la SNCF qui vante à chaque sortie les avantages de la mobilité douce du train sur les autres modes de transport polluants.

Si  SNCF Voyageurs reste le principal vecteur du groupe avec près de 14 milliards d’euros, l’activité logistique représente désormais 11 milliards d’euros, soit près du tiers des 35 milliards de chiffre d’affaires du groupe qui retrouve ainsi quasiment son niveau d’avant crise.

C’est surtout la dynamique de Geodis qui est impressionnante. Alors que l’activité de SNCF Voyageurs a crû de 14 % par rapport à 2020 mais reste inférieure de 18 % à celle de 2019, le « dernier grand logisticien français » (tel que le décrit Jean-Pierre Farandou) explose les compteurs. Il signe une progression historique de 28 % par rapport à 2020, et même de 33 % sur deux ans. Il génère ainsi 2,7 milliards d’euros de plus qu’en 2019.

Ce dynamisme a largement contribué à la croissance de 15 % du chiffre d’affaires du groupe l’an dernier, à hauteur de 50 % pour être précis. Le reste de l’apport est venu de la reprise du trafic voyageurs et de SNCF Réseau.

L’impact sur le résultat opérationnel est moindre. Alors que le groupe a dégagé 4,3 milliards d’euros avec une marge de 12 %, Geodis n’en a généré que 948 millions d’euros avec une marge de 9 %. C’est tout de même une progression de 200 millions d’euros, avec une hausse de 1 point de marge par rapport à 2020. En face, SNCF Voyageurs n’a généré que 300 millions d’euros de résultats opérationnels, avec une marge de 2 %, le plus gros de la rentabilité ayant été amené par SNCF Réseau (1,7 milliard d’euros à 26 %).

Deux filiales de GE ex-Alstom interdites d’appels d’offres ou les suites de l’affaire KRON

Deux filiales de GE ex-Alstom interdites d’appels d’offres ou les suites de l’affaire KRON

 

Deux filiales de GE anciennes sociétés d’Alstom interdites d’appel d’offre par la Banque africaine de développement (BAD).Un accord conclu entre la BAD et le conglomérat américain interdit à GE Power en Egypte et en Allemagne de se porter candidat à un marché sur une période pouvant atteindre 76 mois, a précisé la BAD. En quelque sorte la suite du feuilleton Kron qui a liquidé Alstom. Kron encore qualifié hier de traitre sur uen chaine d’info continue par Montebourg. Rappel de l’affaire sur Wikipédia :

Le quotidien Le Monde décrit le PDG (KRON)  en tant que « fossoyeur » …et lui attribue « une partie du manque de perspectives actuelles du groupe ». Loïk Le Floch-Prigent, ancien dirigeant d’Elf Aquitaine, est beaucoup plus sévère. Il voit dans la décision de vendre un acte « irresponsable » et « un mépris total à l’égard du personnel, des clients, du peuple et de ses représentants » En décembre 2014, les actionnaires d’Alstom votent à 99,2 % des voix la cession du pôle énergie du groupe à General Electric pour 12,35 milliards d’euros et décident d’allouer une prime « conditionnelle exceptionnelle » de 4,1 millions d’euros à Patrick Kron. Cette dernière est critiquée par la CGT, qui y voit une prime « pour casser l’outil industriel » donnée « avec la bénédiction de l’État ». De son côté, Patrick Kron, affirme que cette rémunération est « conforme aux bonnes pratiques » et qu’elle a fait l’objet d’une décision unanime du Conseil d’administration après avoir recueilli l’avis du Haut conseil de la gouvernance. Au début de 2015, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, dénonce les conditions de vente de l’entreprise Alstom au groupe General Electric (GE) soulignant que contrairement aux promesses d’Arnaud Montebourg, assurant que le secteur nucléaire resterait sous contrôle français, le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale, a pour conséquence de placer sous la coupe du groupe américain les turbines produites par Alstom et de cette manière la maintenance des centrales françaises. « Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire… ». Il met en garde également sur le fait que cette vente « donne à GE le monopole de la fourniture de turbines de l’ensemble de notre flotte de guerre ». Il évoque également la vente d’une filiale d’Alstom, Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite, dont les produits équipent l’armée française ainsi que des entreprises du secteur de la défense et de l’espace qui tombe dans le giron de General Electric. Il évoque « la cupidité et l’incompétence de certains dirigeants d’entreprise qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité ».

Certains analystes et Montebourg lui-même  voient un lien direct entre la cession du pôle énergie du groupe à General Electric et l’enquête américaine pour des faits de corruption ayant débouché sur une amende de 720 millions d’euros et présentant des risques judiciaires pour plusieurs cadres d’Alstom dont Patrick Kron. Lors des polémiques qui accompagnent la vente d’Alstom, Patrick Kron se dit « fier » d’avoir conclu cette vente qui « donne un avenir » aux salariés des usines d’Alstom. C’est la raison pour laquelle il n’entend pas renoncer à sa prime qu’il considère « légitime »

 Mais cette affaire n’est pas terminée puisque deux filiales en cause seront interdites d’appel d’offre par la BAD pendant 76 mois. . “Cette pratique a eu lieu bien avant que GE ait acquis les activités d’énergie d’Alstom et nous avons pleinement coopéré à l’enquête”, déclare GE dans un communiqué. “Le comportement éthique et la conformité sont les fondements de la capacité de GE à opérer avec succès sur plus de 180 marchés dans le monde.”Les deux filiales de GE sont Alstom Egypt for Power Projects, basée au Caire, et GE Power Systems, implantée à Mannheim, en Allemagne, a précisé la BAD.




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