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Fifa: Infantino blanchi par la justice …de la FIFA !

Fifa: Infantino blanchi par la justice …de la FIFA !

 

 

 

La FIFA qui brasse des milliards ne cesse de connaître des scandales financiers pratiquement depuis sa création. La pratique continue avec la mise en examen de son président par la justice suisse sans doute pour influencer cette justice, la FIFA a eu le culot de réunir son tribunal interne pour innocenter son président ! « Après avoir examiné la documentation et les preuves pertinentes », la présidente de la chambre d’instruction de la Commission d’éthique, la Colombienne Maria Claudia Rojas, a décidé de « classer l’affaire en raison de l’absence évidente de preuves concernant toute violation présumée du code d’éthique », a annoncé la Fifa dans un communiqué.

Depuis le 30 juillet, M. Infantino est sous le coup d’une procédure pénale, le procureur fédéral extraordinaire Stefan Keller estimant qu’il y a des « éléments constitutifs d’un comportement répréhensible en rapport avec la rencontre entre le procureur général Michael Lauber » et le président de la Fifa, rencontres non documentées et faisant surgir des soupçons de collusion.

Les infractions évoquées par la justice suisse à l’encontre de M. Infantino sont « l’incitation à l’abus d’autorité », à la « violation du secret de fonction » et à « l’entrave à l’action pénale ».

La commission d’éthique avait ouvert une enquête sur la base « de la parution de diverses informations dans plusieurs médias dès mai 2020″ et à la suite d’une plainte déposée auprès d’elle.

L’investigation a porté à la fois sur les rencontres entre MM. Lauber et Infantino et sur un vol effectué par le patron de la Fifa en jet privé, du Suriname à Genève, aux frais de la Fifa, sous prétexte d’un rendez-vous urgent.

 

En septembre 2015, la Commission d’éthique avait été très prompte à ouvrir une enquête visant Sepp Blatter, alors président, et Michel Platini, pour un paiement suspect du premier au second, quelques jours seulement après l’ouverture d’une procédure pénale visant le Valaisan. Les deux hommes avaient ensuite été suspendus provisoirement 90 jours, avant une suspension définitive de plusieurs années.

Scandale FIFA: la justice mouillée !

Scandale FIFA: la justice mouillée !

La FIFA  organisation internationale du football est aussi une extraordinaire machine à fric. Nombre de dirigeants ont plongé la main dans la caisse. L’affaire a débuté il y a longtemps elle s’est amplifiée avec l’accroissement considérable des ressources du football international. Finalement, ce qui est reproché à l’actuel président ,  c’est d’avoir voulu s’arranger avec le juge pour mettre un voile pudique sur toutes les combines financières depuis des dizaines d’années.

Rappel de quelques faits dans Wikipédia

John Sugden et Alan Tomlinson signent en 1998 FIFA and the contest for world football: who rules the people’s game?, ciblant la période 1970-1998.

David Yallop publie en 1999 How they stole the game (comment ils ont volé le jeu). Il y dénonce notamment la gestion de João Havelange.

Dans la même veine, Andrew Jennings publie en 2006 Carton rouge !22, où il dénonce la gestion de Sepp Blatter en reprenant nombre de données déjà publiées par Yallop (élections « truquées » en 1996 et 1998 entre autres).

La FIFA tente, en vain dans les deux derniers cas, de faire interdire la publication des ouvrages.

En 2014, l’ancien président de la fédération anglaise de football David Triesman compare à la Chambre des lords Sepp Blatter à Vito Corleone, et déclare :

  • « La FIFA possède une longue tradition de pots-de-vin, de magouilles et de corruption. La FIFA se conduit comme une famille de mafieux. La corruption a été érigée en système et soutenue par l’absence d’investigations et où la plupart des accusés échappe aux enquêtes. Des douzaines de travailleurs immigrés tués dans la construction des stades au Qatar sont ainsi ignorées »10.

La faillite de la société suisse International Sport and Leisure (ISL), en 2001 avec des dettes de plusieurs dizaines de millions d’euros révèle le premier gros scandale de corruption touchant la FIFA. L’entreprise avait obtenu l’exclusivité de la vente des droits marketings de plusieurs Coupes du monde.

Dès l’année 2001, le juge d’instruction du canton de Zoug Thomas Hildbrand, spécialisé dans les crimes et délits économiques, mène son enquête sur la société désormais en faillite ISL. En mai 2002 déjà, le secrétaire général de la FIFA, Michel Zen-Ruffinen, avait publiquement dénoncé les dysfonctionnements au sein de l’association de football et critiqué le « système Blatter ». Un mois plus tard, il était contraint de démissionner.

Les investigations de la justice mènent aux perquisitions dans les bureaux de la FIFA à Zurich en novembre 2005, en raison de forts soupçons de détournement de fonds et de corruption. L’enquête de Michael Garcia accuse directement le président de la FIFA Joao Havelange et son gendre Ricardo Teixeira, puissant patron du football brésilien de 1989 à 2012 et vice-président de la FIFA. Les deux hommes auraient touché 40 millions d’euros de pots-de-vin dans les années 1990.

La BBC diffuse le 11 juin 2006 un reportage où apparaissent d’anciens employés d’ISL confirmant le versement entre 1982 et 2001 de pots-de-vin aux dirigeants de la FIFA. Sepp Blatter refuse de participer à ce reportage, mais nie les faits23. Les équipes de l’émission d’informations BBC Panorama sont mises à l’index par la FIFA, mais les journalistes britanniques de la BBC répliquent le 10 décembre 2006 en diffusant un reportage suivant l’affaire ISL/FIFA et dénoncent également des irrégularités dans les ventes des billets de match pour la Coupe du monde24. BBC Panorama poursuit sa série sur la FIFA avec un nouveau reportage diffusé le 22 octobre 200725. L’enquête a été bouclée en 2010 et aucune charge n’a été retenue contre la FIFA ou son président.

À la suite de la désignation de la Russie et du Qatar comme pays organisateurs des coupe du monde 2018 et 2022, de forts soupçons de corruption pèsent sur certains membres du comité exécutif de la FIFA. Soupçons confirmés en 2011 par le bannissement à vie de toute activité liée au football du Qatari Mohamed Bin Hammam, ce président de la Confédération asiatique étant accusé d’avoir acheté des voix dans le cadre de l’élection présidentielle de l’instance26.

 

La justice suisse est forcément impliquée dans ces déviations financières qui durent depuis des dizaines d’années. Pour preuve le juge suisse qui enquêtait sur des infractions de la FIFA a été démis de ses fonctions après des tentatives d’arrangement avec Gianni Infantino (patron de FIFA ).

Stefan Keller, procureur extraordinaire a été nommé fin juin pour examiner des plaintes pénales déposées contre, entre autres, Michael Lauber , procureur général et Gianni Infantino.

Le procureur extraordinaire a désormais conclu qu’”il existe des éléments constitutifs d’un comportement répréhensible” relatif aux rencontres entre les deux hommes.

Michael Lauber et Gianni Infantino ont tous deux par le passé démenti toute infraction aux règles.

Dans un communiqué diffusé par la Fifa, Infantino, en fonction depuis début 2016, réitère son engagement à coopérer et dit se tenir à la pleine disposition des autorités suisses.

“On se souvient bien dans quel état se trouvait l’institution Fifa en 2015 et à quel point une intervention judiciaire fondamentale était réellement nécessaire pour contribuer à rétablir sa crédibilité”, dit-il.

“En ma qualité de président de la Fifa, mon objectif depuis le premier jour a été et reste d’assister les autorités dans les investigations sur les actes passés répréhensibles de la Fifa”, ajoute-t-il.

Sur le fond, il assure que rencontrer le procureur général de la confédération était “parfaitement légitime et parfaitement légal”. “Il ne s’agit pas d’une violation de quelque sorte. Au contraire, cela s’inscrit dans les obligations fiduciaires du président de la Fifa”, ajoute-t-il.

Fifa: corruption pour les droits télé

 

Le Qatar et plus précisément le président du PSG, patron de la société Bein,  encore soupçonné de corruption n cette fois pour l’attribution de droits télé. On se souvient que d’autres enquêtes concernent le Qatar pour la corruption pour l’organisation de la coupe du monde de football. Il y a déjà longtemps que le foot constitue aussi à la fois une sorte de business et d’images de marque pour le Qatar. On vend le foot comme on vend les armes, à coup de millions dans la poche d’ intermédiaires.  le business et devenu tel que les salaires des joueurs vedettes constituent aussi un scandale social. Bien d’autres athlètes font autant d’efforts parfois pour des salaires de misère. Une situation tolérée car le foot  demeure l’opium du peuple. On peut aimer ce sport mais être lucide sur son environnement économique voire politique. L’ancien secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke et le directeur général de la société BeIN et président du PSG Nasser al Khelaïfi ont été inculpés dans l’enquête portant sur l’octroi de droits de retransmission de plusieurs éditions de la Coupe du monde de football et de la Coupe des confédérations, a annoncé jeudi le bureau du procureur général de Suisse.

Jérôme Valcke a été inculpé pour corruption ainsi que pour plusieurs chefs d’accusation dont des infractions pénales de mauvaise gestion et de falsification de documents, a précisé le parquet confédéral suisse.

De son côté, Nasser al Khelaïfi ainsi qu’une troisième personne, un homme d’affaires dont le nom n’a pas été révélé, ont été inculpés pour avoir incité Jérôme Valcke à commettre ces infractions pénales.

Platini, blanchi, veut attaquer la Fifa en justice

Platini, blanchi, veut  attaquer la Fifa en justice

  • Blanchi par la justice Suisse, Platini veut attaquer la FIFA. Jusque là, Platini avait été condamné par des instances extrajudiciaires inféodées à la FIFA. D’une certaine manière, Platini a été le grand cocu des magouilles internes de la FIFA, un organisme qui brasse des fortunes dont les dirigeants profitent aussi. Il faut convenir que Platini est un peu naïf, ce n’est pas un politique, encore moins un techno. C’est d’ailleurs un techno qui a récupéré la place de numéro un de la FIFA. Platini a été condamné par les instances sportives internes parce qu’il représentait un danger pour les autres prétendants. En outre sa volonté d’assainir certaines pratiques dérangeait  (échanges de valises de billets entre pays et la FIFA pour obtenir la coupe du monde notamment).  Mais maintenant Michel Platini a été blanchi par la justice suisse dans l’affaire de sa rémunération hors contrat comme conseiller spécial de la Fifa, qui s’élevait à 1,8 million d’euros. « C’est une très bonne nouvelle, d’autant que j’ai eu des procédures précédentes qui ont été toujours défavorables pour moi. Là, la vraie justice, la justice des gens normaux, a clarifié la situation », a confié Michel Platini à TF1. Désormais, Michel Platini attend de la Fifa la levée des sanctions contre lui, et notamment celle qui lui interdit toutes activités en lien avec le football. « J’attends qu’ils prennent leurs responsabilités et qu’ils fassent comme la justice suisse, en disant ‘voilà on s’est trompés, il n’y a rien’ », développe Michel Platini, qui va maintenant « voir les procédures » possibles avec ses avocats. « Oui, je suis prêt à tout », également attaquer la Fifa en justice, lance-t-il encore à TF1. « Ils m’ont fait beaucoup de mal, ils ont voulu m’humilier, me tuer professionnellement », dénonce l’ancien international français.

Corruption FIFA : procès fin 2017 fixé à l’automne 2017

Corruption FIFA : procès fin 2017 fixé à l’automne 2017

 

L’ampleur et la complexité du dossier de corruption de la FIFA contraindront à n’engager le procès que fin2017. Une corruption notamment pour le choix des mondiaux et pour enrichissement personnel avec souvent la complexité la complicité des Etats et des sponsors. Exemple : avec tout l’argent détourné vers les Caraïbes le football devrait être très développé dans cette région (comme l’athlétisme par exemple). Ce n’est pas le cas car d’une  part une grande partie de l’argent de la FIFA était détournée par l’ancien vice président de la FIFA, lui même originaire des Caraïbes et que par ailleurs ce dernier allait monnayer les voix auprès des pays candidats  à l organisation de la coupe du monde.  D’après  l’ancien ministre des sports égyptien Jack Warner se serait manifesté en 2004 pour proposer à ce ministre un marché en vue de l’attribution du mondial 2010 pour lequel l’Egypte était candidate. Warner aurait demandé 7 millions de dollars en échange de 7 voix pour le vote, ce qu’a refusé le ministre égyptien. Bilan : aucune voix reçue pour l’Egypte. C’est l’Afrique du Sud qui a alors été choisie. L’Afrique du Sud, justement, s’est privée de 10 millions de dollars de la FIFA pour organiser ce Mondial. Ils ont été déroutés au profit du développement du foot dans les Caraïbes et versés sur les comptes de la CONCACAF, la confédération qui rassemble l’Amérique du nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes. Oui mais c’est le même Jack Warner qui en était le président, en plus de son siège de vice-président à la FIFA. Il se serait alors largement servi dans ces 10 millions de dollars, avec plus de la moitié de la somme détournée. . Le procès qui implique pour l’instant une cinquantaine de personnes ou d’organisations ne pourra pas débuter avant octobre 2017, a annoncé un juge fédéral du district de Brooklyn, mercredi. Le magistrat, Raymond Dearie, a précisé que le ministère public souhaitait un début des audiences plus tôt en 2017 mais l’examen des pièces à conviction nécessite un délai supplémentaire en raison de leur nombre. Pour l’instant, 16 personnes et deux sociétés de marketing sportif ont choisi de plaider coupable dans cette affaire.

(Avec Reuters)

 

Fric foot Fifa : 80 millions d’enrichissement personnel

Fric foot Fifa : 80 millions d’enrichissement personnel

 

Comme on le sait la Fifa brasse des milliards chaque année ; du coup, la tentation est grande pour les dirigeants de se sucrer  au passage d’autant que la gestion est complètement opaque et le statut juridique très douteux. La Fifa en effet est gérée  par une association dont le siège est en Suisse ; comme d’ailleurs la quasi-totalité des organisations internationales du sport toutes  gérées par des associations (type loi 1901 en France) et basées soit en Suisse soit à Monaco. C’est dans ces conditions que Joseph Blatter, ex-président de la Fifa, Jérôme Valcke et Markus Kattner, ses ex-lieutenants, se sont partagés 80 millions de dollars « dans un effort coordonné d’enrichissement personnel » à travers contrats et compensations, au cours des 5 dernières années, a indiqué vendredi la Fifa. La fédération internationale de football, basée à Zurich, a indiqué avoir livré ces informations à la justice suisse et va les partager avec la justice américaine. « Certains contrats contiennent des dispositions qui semblent violer le droit suisse », expose encore la Fifa au sujet des avenants et systèmes de bonus de ses trois anciens dirigeants. « Il apparaît un effort coordonné par trois anciens hauts responsables de la Fifa pour s’enrichir par des augmentations annuelles des salaires, des primes liées à la Coupe du monde et d’autres avenants pour un total de 80 millions de dollars sur les cinq dernières années », a exposé la Fifa. Les contrats de l’ex-président de la Fifa, Joseph Blatter, et de ses ex-lieutenants Jérôme Valcke et Markus Kattner, ont été remis aux enquêteurs suisses lors d’une perquisition au siège de la Fédération internationale à Zurich, a indiqué vendredi le Bureau du Procureur. Et la Fifa de donner des exemples. Le 30 avril 2011, Jérôme Valcke (secrétaire général) et Markus Kattner (secrétaire général adjoint) « ont reçu des prolongations de contrat de 8,5 ans jusqu’en 2019″ avec « des primes de départ généreuses leur garantissant le paiement intégral, jusqu’à 17,8 millions de dollars et 9,9 millions de dollars respectivement, dans le cas où leur emploi avec la Fifa s’arrêtait, si Joseph Blatter n’était pas réélu ». Le 1 décembre 2010, MM. Blatter, Valcke et Kattner « reçoivent 23,4 millions de dollars de primes spéciales pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud », qui sont « octroyées rétroactivement – quatre mois après la fin de la Coupe du monde – et apparemment sans une disposition du contrat sous-jacent stipulant ces primes ».

(Avec AFP)

«Panama Papers» : le nouveau patron de la FIFA impliqué

«Panama Papers» : le nouveau patron de la FIFA impliqué

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Pas de chance pour le nouveau patron de la Fifa ((organisation internationale du foot) qui voulait faire le ménage à l’intérieur de l’organisation. En effet il est impliqué dans une affaire de spéculation sur des droits télés de la ligne des champions. Le nouveau président de la FIFA était alors dirigeant de l’union européenne du football (UFA) et avait signé des contrats plus que douteux avec des sociétés intermédiaires aujourd’hui accusées de corruption aux États-Unis. Notons que les sociétés intermédiaires avaient été créées grâce à l’intermédiaire du cabinet d’avocats d’un membre du comité d’éthique de la FIFA ! En tant que président de la Fifa, Gianni Infantino souhaitait redorer le blason de l’institution internationale de football, salie par les affaires de corruption depuis plusieurs mois. Cependant, ce mardi, son nom vient d’apparaître dans les «Panama Papers», cette affaire – dévoilée par cent-sept médias, de 76 pays, et coordonnés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) – qui met en cause de nombreuses personnalités mondiales dans ce qui semble être un important scandale d’évasion fiscale. De la ligue des champions. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung affirme que le Suisse aurait signé des contrats commerciaux en 2006 et 2007, pour le compte de l’UEFA, avec une société offshore «détenue par des hommes d’affaires, actuellement inculpés par la justice américaine dans le cadre de l’enquête sur le scandale de la FIFA», selon Le Monde. En 2006, l’entreprise, Cross Trading, aurait acheté à l’UEFA des droits télévisés pour la Ligue des Champions, pour la période 2006-2009, pour 111.000 dollars. L’année suivante, elle aurait acquis les droits pour la Coupe de l’UEFA et de la Supercoupe d’Europe, pour une saison, pour 28.000 dollars. La société a par la suite revendu les droits qu’elle détenait pour la Ligue des Champions pour 311.170 dollars à un groupe télévisé équatorien, Teleamazonas. Ce dernier aurait également racheté les droits de Cross Trading pour la Coupe UEFA et la Supercoupe d’Europe pour 126.000 dollars. Ainsi, Cross Trading a réalisé des marges importantes sur ses transactions. «Les deux contrats scellés entre la société offshore et l’UEFA ont été paraphés par Hugo Jinkis et par… Gianni Infantino, alors directeur de la division des affaires juridiques de l’UEFA (2004-2007), un poste qu’il a occupé avant de devenir secrétaire général de l’institution, puis le bras droit de son président, Michel Platini, en 2009», indique Le Monde. L’UEFA, de son côté, a affirmé au quotidien allemand qu’elle ne savait pas «qui étaient à l’époque les véritables propriétaires de Cross Trading». Ce mardi, Gianni Infantino a répondu à travers un communiqué: «Rien n’indique qu’un méfait a été commis par l’UEFA ou par moi-même. Je suis consterné et n’accepterais pas que mon intégrité soit mise en doute par certains médias. Comme je l’ai déjà dit précédemment, je n’ai jamais fait affaire personnellement avec Cross Trading ni avec ses propriétaires étant donné que le processus d’appel d’offres a été mené par le département Marketing au nom de l’UEFA», a-t-il déclaré. Cross Trading a notamment été créée «grâce au cabinet d’avocats de l’Uruguayen Juan Pedro Damiani, membre fondateur du comité d’éthique de la Fifa depuis 2006», précise Le Monde. Juan Pedro Damiani fait actuellement l’objet d’une enquête interne de la Fifa.

Fric -Fifa : 3,28 millions pour Sepp Blatter en 2015

Fric -Fifa : 3,28 millions pour Sepp Blatter en 2015

Opération transparence pour la Fifa qui brasse des milliards chaque année mais une transparence progressive est très limitée. En effet si on connaît maintenant le salaire Blatter  en 2015 par contre aucune  information concernant le nouveau président qui vient d’être élu ! C’est la première fois que la Fifa dévoile le salaire de son ancien président. Sepp Blatter a touché en moyenne 270.000 euros par mois en 2015. La Fifa semble être entrée dans une nouvelle ère : celle d’une organisation un peu plus transparente. Elle a dévoilé ce jeudi pour la première fois la rémunération de son ex-président, Sepp Blatter, mais seulement sur une année. Il a gagné 3,28 millions d’euros en 2015. Le Suisse est en ce moment à la retraite forcée, depuis sa suspension pour six ans de toute activité liée au football.  Dans le même temps la Fifa a reconnu avoir perdu 107,7 millions d’euros l’an dernier. C’est son premier déficit depuis 2002, la conséquence financière des différents scandales de corruption.  Mais l’opération transparence a ses limites : on ne connaît pas le salaire de Gianni Infantino, le successeur de Sepp Blatter. 

Un nouveau parrain pour la mafia de la FIFA

 

 

Il y aura  aujourd’hui l’élection d’un nouveau parrain pour la mafia de la FIFA. D’une manière ou d’une autre,  tous les candidats ont été impliqués dans la gestion précédente de l’organisation internationale. Une organisation  internationale véritable machine à cash qui récolte des milliards et les redistribue aux fédérations locales et à certains dirigeants pour perpétuer leur pouvoir. D’une certaine façon cette organisation n’est pas réformable compte tenu de son statut, de sa composition et de ses pratiques. Une organisation qui bénéficie en outre du seul statut d’association (type loi 1901 en France) dont la gestion est complètement opaque et localisée en outre en Suisse (comme la plupart des désorganisations sportives internationales. C’est le fric foot érigé en système qui permet toutes les dérives, trafics d’influence, corruptions, spéculations sur les joueurs y compris les enfants et tous les endettements de la plupart des grands clubs. L’accusation n’est pas nouvelle : « La FIFA se conduit comme une « famille de mafieux » avait affirmé l’ancien président de la Fédération anglaise, Lord David Triesman, commentant les accusations de corruption entourant l’attribution de la Coupe du monde2022 au Qatar.  « La corruption a été érigée en système et soutenue par l’absence d’investigations et où la plupart des accusés échappe aux enquêtes.. »  Cette interrogation sur la nature mafieuse de la FIFA concerne en fait la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong).

Platini : dissoudre la mafia de la FIFA

Platini : dissoudre la mafia de la FIFA

 

Même si Platini n’est pas complètement blanc dans l’affaire de la FIFA il n’empêche que la mafia de cette organisation en réduisant la suspension de Platini de huit à six ans vient de prononcer un jugement qui mériterait que cette organisation internationale soit purement et simplement supprimée.  Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en fait la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique…La mafia de la FIFA a donc décidé de réduire de 8 à 6 ans la suspension de Platini. Dans un communiqué envoyé à la presse mercredi soir, Michel Platini a dénoncé une décision « insultante, honteuse et un déni de droit », une décision « politique » prise par une « bureaucratie sans contre-pouvoir », « message de l’arbitraire et du cynisme de l’administration de la FIFA. » « Les motifs retenus contre moi sont sans fondement, poursuit-il, construits de toutes pièces et surréalistes au regard des faits et des explications que j’ai données au cours de l’audience de la Commission des Recours. »  Une dizaine de lignes plus loin : « J’irai jusqu’au bout de mon combat pour faire reconnaître mon innocence, être rétabli dans mes droits et déterminer qui sont les responsables de cette cabale. Si, comme je le pense, cette injustice profite à certains, alors cela s’appelle un scandale. »

FIFA : officiellement Platini se retire, pourquoi ?

FIFA : officiellement Platini se  retire, pourquoi ?

Officiellement c’est  par manque de temps que Platini retire sa candidature pour l’élection à la présidence de la FIFA. Effectivement il était pris dans un piège juridique qui l’empêchait de recourir à l’avis  du tribunal arbitral du sport puisque pour cela il aurait fallu l’accord de la FIFA. Il est vraisemblable que Platini prend conscience que la FIFA ne fera preuve de tolérance et magnanimité à son égard lorsqu’il ne constituera plus un obstacle pour la bande de crabes qui grenouillent  autour de l’organisation mafieuse que constitue l’organisation internationale du football. Il est même probable que la FIFA passera alors un coup d’éponge sur les incartades de Platini d’autant qu’il n’est même plus accusé de corruption. « Je ne me présenterai pas à la présidence de la FIFA. Je retire ma candidature. » . Après des semaines d’un feuilleton haletant, Michel Platini a finalement annoncé au quotidien sportif L’Equipe, dans un entretien apparaître vendredi 8 janvier, qu’il jetait l’éponge. Suspendu pour huit ans de toute activité dans le football par le comité d’éthique de la Fédération internationale de football (FIFA), le Français ne briguera pas la succession du Suisse Sepp Blatter, le 26 février. « Je ne peux plus, je n’ai plus le temps ni les moyens d’aller voir les électeurs, de rencontrer les gens, de me battre avec les autres. En me retirant, je fais le choix de me consacrer à ma défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n’y a plus rien. » A la fin de décembre, il a été sanctionné de concert avec M. Blatter, président démissionnaire de l’instance mondiale du football, dans le cadre d’un versement en février 2011 de 2 millions de francs suisses (environ 1,8 million d’euros) pour une mission effectuée pour la FIFA entre 1998 et 2002. De la course à la candidature pour la présidence de la FIFA M. Platini avait alors indiqué vouloir saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour tenter de lever la suspension de huit ans, avec effet immédiat. Pour pouvoir aller devant cette juridiction, il devait d’abord obtenir l’accord de cette même Fédération internationale.

La mafia de la FIFA décide la suspension pour 8 ans de Platini

La mafia de la FIFA décide la suspension pour 8 ans de Platini

Sepp Blatter et Michel Platini ont été suspendus lundi pour huit ans de toute activité liée au football par la commission d’éthique de la Fifa. L’ex-meneur der jeu des Bleus écope également d’une amende de 80.000 francs (74.000 euros) suisses et 50.000 pour Blatter (46.000 euros). Ils peuvent encore faire appel. Blatter et Platini dans le même sac au mépris de toutes considérations juridiques pertinentes.  La commission dite d’éthique de la FIFA marche sur la tête et cela depuis longtemps. On se demande quand on mettra un terme à cette pantalonnade. Blatter s’est entouré des services de Platini pour conforter sa place à la tête de la FIFA mais c’est Platini qui risque de payer les pots cassés peut-être aussi par négligence administrative et juridique. Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui Blatter ne représente plus de danger pour les candidats potentiels à la direction de la FIFA ; Blatter aura 88 ans à la fin de sa suspension ! Il est de notoriété publique que l’homme à abattre était  Platini,  candidat beaucoup trop sérieux pour tous les autres prétendants qui grenouillent  dans la mafia de la FIFA parole.  La FIFA est un panier de crabes pour preuve 16 hauts responsable sont déjà inculpés pour corruption et conflit d’intérêts ; les déviances de la FIFA ne sont pas nouvelles elles sont même antérieures à la présidence de Blatter. La petite organisation FIFA est devenue au fil des ans un empire financier et politique où chacun a pu se servir financièrement ou utiliser son influence pour la localisation de la coupe du monde. Platini n’est sans doute pas complètement blanc mais il faut quant même observer qu’il ne s’est pas enrichi de manière considérable dans ses responsabilités de dirigeant puisqu’il a notamment mis fin à ses contrats de publicité lors  de son arrivée à la présidence de l’union européenne de football. Si les Etats  avaient un peu le sens de la responsabilité, ils suspendraient cette organisation comme toutes les autres organisations sportives qui se caractérisent par une opacité totale en matière comptable et fiscale et qui ne sont pas les localisées par hasard toutes  en Suisse ou à Monaco. De toute évidence Platini est victime d’un complot qui ne grandira pas le foot international car il y a fort à parier qu’un arriviste de type Blatter viendra aux manettes d’une FIFA toujours aussi sulfureuse. Sulfureuse parce que les enjeux financiers et politiques sont considérables n’a-t-on pas entendu ces jours derniers Poutine déclarés que Blatter méritait « le prix Nobel de la paix » !

 

Fifa fric foot : Blatter blanchi ?, pas Platini !

Fifa fric foot : Blatter blanchi ?, pas  Platini !

Le paradoxe c’est que Blatter pourrait être innocenté au bénéfice de l’âge alors que Platini lui pourrait être condamné pour la raison essentielle qu’il peut être un candidat dangereux pour tous les prétendants à la présidence de la FIFA. Bref la commission dite d’éthique de la FIFA marche sur la tête et cela depuis longtemps. On se demande quand mettra un terme à cette pantalonnade. Blatter Terre s’est entourée des services de Platini pour conforter sa place à la tête de la FIFA mais c’est Platini qui risque de payer les pots cassés peut-être aussi par négligence administrative et juridique. Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui Blatter ne représente plus de danger pour les candidats potentiels à la direction de la FIFA, d’où  peut-être cette bienveillance dont il va bénéficier. Les deux hommes sont mis en cause après le virement de 1,8 million d’euros à Michel Platini. Sepp Blatter, président démissionnaire de la Fifa, est auditionné ce jeudi. Michel Platini, lui, ne se présentera pas devant la commission d’éthique vendredi, estimant que la sanction est déjà acquise.  Dans sa communication, Sepp Blatter reste le patron, toujours avec une pointe d’humour et de malice. Lorsqu’on lui demande comment il occupe ses  journées, il répond à Libération : « Je suis un homme hautement informé : je pourrais aller dans les jeux télévisés. C’est vrai qu’on fout Julien Lepers dehors ? » Il le confirme lui-même, il est suspendu, pas muet. L’ancien patron du football mondial ne se prive pas pour dire ce qu’il pense, allant jusqu’à comparer ce procès à ceux de l’Inquisition. De toute façon, qu’il soit innocenté, suspendu deux ans ou à vie, ça ne changera pas grand chose. Sepp Blatter aura 80 ans en mars 2016 et il a loupé sa sortie. Il rêvait du prix Nobel de la paix en organisant une Coupe du monde aux Etats-Unis et une autre en Russie, des matchs de bienfaisance entre Israël et Palestine. Aujourd’hui, il est surtout  le symbole d’un système au bord de l’effondrement. Cette fameuse commission devant laquelle le Suisse plaide sa bonne foi ce jeudi, il l’a lui-même créée. Alors même si ses adversaires assurent que c’était justement pour enterrer les dossiers gênants, il lui est difficile aujourd’hui de ne pas l’affronter. Et puis, ça lui permet d’avoir l’attitude opposée à celle de son meilleur ennemi, alors pourquoi s’en priver ? De son côté, Michel Platini a en effet opté ouvertement pour le boycott.  Après ses huit heures d’auditions, Sepp Blatter, par la voix de son porte-parole a affirmé attendre « une décision en sa faveur » de la part de cette commission.  »Cette enquête devrait se refermer et la suspension devrait être levée », peut-on lire dans ce court texte.

FIFA fric foot : Platini boycotte le comité d’éthique

FIFA fric foot : Platini boycotte le comité d’éthique 

Platini a évidemment en raison de boycotter la commission d’éthique de la FIFA puisque son sort est scellé déjà depuis longtemps. En effet le porte-parole de ce comité dit d’éthique a déclaré dans la presse que Michel Platini serait suspendu pendant plusieurs années. Dès lors  on ne voit pas l’intérêt pour Platini de présenter sa défense puisque la sentence est déjà rendue. En fait la mise à l’écart de Platini correspond à la stratégie d’un grand nombre de responsables de la FIFA d’écarter ce dernier àfin de maintenir une chape de plomb sur les nombreuses affaires de corruption et de conflit d’intérêts dont se sont rendus comptes coupables nombres de dirigeants de la FIFA ( 16 sont aujourd’hui impliqués et 150 opérations financières font l’objet d’une enquête en Suisse). Platini a sans doute été un peu naïf, voir à peut-être commis des imprudences mais sa suspension pendant plusieurs années de toute responsabilité dans les instances internationales du foot relève d’un règlement de compte. D’autant qu’au sein du comité d’éthique plusieurs soutiennent d’autres candidats que Michel Platini voir même se présentent eux-mêmes. Michel Platini a donc annoncé qu’il ne se présentera à son audition devant la commission d’éthique de la FIFA qui rendra son verdict lundi concernant l’avenir de l’ancien international français. Michel Platini a décidé de boycotter son audition prévue vendredi à Zurich devant la justice interne de la FIFA, « dès lors que le verdict a déjà été annoncé dans la presse par un des porte-parole » au « mépris de la présomption d’innocence », ont indiqué ses avocats dans un communiqué transmis mercredi à l’AFP. La radiation à vie du monde du foot a été requise contre Michel Platini pour ce fameux paiement controversé de 1,8 million d’euros en 2011 - sans contrat écrit –  par Sepp Blatter, président démissionnaire de la FIFA qui sera lui entendu jeudi. Le verdict de la justice interne de la FIFA est attendu à partir de lundi. « Par cette décision (boycotter son audition, ndlr), Michel Platini entend signifier sa plus profonde indignation face à une procédure qu’il considère comme uniquement politique et visant à l’empêcher de se présenter à la présidence de la FIFA », poursuivent ses conseils. 

Foot fric : 133 transactions douteuses reprochées à la mafia de la FIFA

Foot fric : 133 transactions douteuses reprochées à la mafia de la FIFA

 

 

il se confirme de jour en jour que la FIFA constitue une véritable mafia qui a permis à la plupart de ses dirigeants anciens comme actuels  de se livrer jusqu’à maintenant en toute impunité à des actes de corruption ou de conflits d’intérêts.  dans ces conditions on ne peut douter que de la probité du fameux comité d’éthique de la FIFA en charge d’examiner la candidature de Platini. D’une certaine manière c’est un peu comme si tribunal de la mafia jugeait  lui-même la mafia. La justice américaine enquête maintenant sur des flux financiers douteux via des banques. Selon le Financial Times, les procureurs menaceraient de sanctionner les banques qui refusent de transmettre des informations sur des activités suspectes autour de comptes bancaires liés à la FIFA. Agissant sur une demande d’assistance légale émanant des Etats-Unis, les autorités judiciaires suisses ont accepté de partager avec les procureurs américains des informations concernant cinq cas, a dit un porte-parole de l’Office fédéral de la justice (OFJ) de Berne. Les noms des banques concernées n’ont pas été rendus publics. Mais les actes d’inculpation du département américain de la Justice mentionnent au moins deux banques de Zurich, Julius Baer et la filiale suisse de l’établissement israélien Hapoalim BM. De leur côté, UBS et Credit Suisse ont annoncé avoir reçu des requêtes officielles relatives à leurs relations bancaires avec des personnes physiques et morales liées à la FIFA et fait savoir qu’elles coopéraient.

(‘Avec Reuters)

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