Archive pour le Tag 'fière'

Société- »Fière d’être boomer ! « 

Société-Fière d’être boomer ! 

 

Jacqueline Jacquet exprime dans le Monde dont elle est lectrice sa fierté d’être boomers

 

« Ce dont je suis la plus fière dans l’héritage des boomers, c’est de leur attachement à la liberté, à la tolérance, témoigne Jacqueline Jacquet, en réaction au compte-rendu du livre « Génération fracassée » dans « Le Monde ». [...] Les fracassés ont eu une enfance un peu gâtée, ce qui les rend peut-être plus vulnérables à ce qui leur arrive. [...] Je comprends leur détresse ».

 

J’ai lu avec intérêt le compte-rendu de Vanessa Schneider à propos du livre de Maxime Lledo Génération fracassée (Fayard, 198 pages, 15 euros). Serait-il possible d’engager un débat amical avec ce jeune homme qui semble camper sur ses certitudes et ses a priori ? J’apprends qu’il est titulaire d’une licence d’histoire. Il devrait savoir alors qu’il n’a jamais été facile d’avoir vingt ans à n’importe quelle époque de l’humanité ! Pas plus en 2021 qu’en 1962 (Avoir vingt ans dans les Aurès), qu’en 1968, qu’en 1914 ou qu’au XIXe siècle (Les Souffrances du jeune Werther)…


Pour rappel, le beau texte de Paul Nizan (dans Aden Arabie) : « J’avais 20 ans, je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. Tout menace de ruine un beau jeune homme : l’amour, les idées, la perte de sa famille, l’entrée parmi les grandes personnes, il est dur d’apprendre sa partie dans le monde. »

Mon prénom vous renseignera aisément sur la génération à laquelle j’appartiens :

-  j’arrive au monde : il n’y a pas de place dans les maternités.

- 6 ans, j’arrive au primaire, il n’y a pas de place dans les écoles.

- au collège : 42 à 45 élèves par classe dans des préfabriqués à l’amiante.

- lycée, fac : pas de place, on se bouscule, on s’entasse dans les amphis, dans les couloirs pour suivre les cours magistraux.

- on se marie : pas assez d’apparts (on s’inscrit pour avoir une place en HLM), c’est merveilleux !

- 75 ans : patatras, le Covid ! pas de place dans les hôpitaux en réanimation.

- la suite : pas de place à la morgue (camions frigorifiques…)

- cimetières ? Peut-être la solution de la crémation.

Voilà un résumé, certes caricatural du parcours du boomer, mais le livre de Maxime Lledo ne l’est-il pas aussi ? Le mien a le mérite, outre d’évoquer certaines réalités, d’y ajouter beaucoup d’humour : « Ils ont voyagé, ils ont pollué, ils ont vécu, ils ont joui avec le Sida ». D’accord, mais ce jeune homme a oublié : « Ils ont bossé », beaucoup bossé, et dans tous les domaines : médecine, sciences, arts, techniques, avancées sociétales, la liste ne peut rendre compte de ce que la « génération fracassée » leur doit.

Ils ont joué leur partie dans le monde, en faisant des erreurs, certes, mais avec ce qu’ils avaient : leur enthousiasme. Ils ont surtout essayé de donner une meilleure vie à leurs enfants. Les fracassés ont eu une enfance un peu gâtée, ce qui les rend peut-être plus vulnérables à ce qui leur arrive. Je suis de tout cœur avec eux, je comprends leur détresse et je sais qu’il est dur d’apprendre sa partie dans le monde actuel.

Ce dont je suis la plus fière dans l’héritage des boomers, c’est de leur attachement à la liberté, à la tolérance (à nuancer bien sûr). Je n’aimerais pas qu’à la fin du XXIe siècle, un jeune homme écrive, en parlant de l’époque actuelle, un bouquin intitulé Génération sectaire.

Jacqueline Jacquet, Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône)

Fière d’être boomer !

Fière d’être boomer ! 

 

Jacqueline Jacquet exprime dans le Monde dont elle est lectrice sa fierté d’être boomers

« Ce dont je suis la plus fière dans l’héritage des boomers, c’est de leur attachement à la liberté, à la tolérance, témoigne Jacqueline Jacquet, en réaction au compte-rendu du livre « Génération fracassée » dans « Le Monde ». [...] Les fracassés ont eu une enfance un peu gâtée, ce qui les rend peut-être plus vulnérables à ce qui leur arrive. [...] Je comprends leur détresse ».

 

J’ai lu avec intérêt le compte-rendu de Vanessa Schneider à propos du livre de Maxime Lledo Génération fracassée (Fayard, 198 pages, 15 euros). Serait-il possible d’engager un débat amical avec ce jeune homme qui semble camper sur ses certitudes et ses a priori ? J’apprends qu’il est titulaire d’une licence d’histoire. Il devrait savoir alors qu’il n’a jamais été facile d’avoir vingt ans à n’importe quelle époque de l’humanité ! Pas plus en 2021 qu’en 1962 (Avoir vingt ans dans les Aurès), qu’en 1968, qu’en 1914 ou qu’au XIXe siècle (Les Souffrances du jeune Werther)…


Pour rappel, le beau texte de Paul Nizan (dans Aden Arabie) : « J’avais 20 ans, je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. Tout menace de ruine un beau jeune homme : l’amour, les idées, la perte de sa famille, l’entrée parmi les grandes personnes, il est dur d’apprendre sa partie dans le monde. »

Mon prénom vous renseignera aisément sur la génération à laquelle j’appartiens :

-  j’arrive au monde : il n’y a pas de place dans les maternités.

- 6 ans, j’arrive au primaire, il n’y a pas de place dans les écoles.

- au collège : 42 à 45 élèves par classe dans des préfabriqués à l’amiante.

- lycée, fac : pas de place, on se bouscule, on s’entasse dans les amphis, dans les couloirs pour suivre les cours magistraux.

- on se marie : pas assez d’apparts (on s’inscrit pour avoir une place en HLM), c’est merveilleux !

- 75 ans : patatras, le Covid ! pas de place dans les hôpitaux en réanimation.

- la suite : pas de place à la morgue (camions frigorifiques…)

- cimetières ? Peut-être la solution de la crémation.

Voilà un résumé, certes caricatural du parcours du boomer, mais le livre de Maxime Lledo ne l’est-il pas aussi ? Le mien a le mérite, outre d’évoquer certaines réalités, d’y ajouter beaucoup d’humour : « Ils ont voyagé, ils ont pollué, ils ont vécu, ils ont joui avec le Sida ». D’accord, mais ce jeune homme a oublié : « Ils ont bossé », beaucoup bossé, et dans tous les domaines : médecine, sciences, arts, techniques, avancées sociétales, la liste ne peut rendre compte de ce que la « génération fracassée » leur doit.

Ils ont joué leur partie dans le monde, en faisant des erreurs, certes, mais avec ce qu’ils avaient : leur enthousiasme. Ils ont surtout essayé de donner une meilleure vie à leurs enfants. Les fracassés ont eu une enfance un peu gâtée, ce qui les rend peut-être plus vulnérables à ce qui leur arrive. Je suis de tout cœur avec eux, je comprends leur détresse et je sais qu’il est dur d’apprendre sa partie dans le monde actuel.

Ce dont je suis la plus fière dans l’héritage des boomers, c’est de leur attachement à la liberté, à la tolérance (à nuancer bien sûr). Je n’aimerais pas qu’à la fin du XXIe siècle, un jeune homme écrive, en parlant de l’époque actuelle, un bouquin intitulé Génération sectaire.

Jacqueline Jacquet, Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône)

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

Loi Travail : « Je suis fière de cette loi » (Myriam El Khomri)…..pas nous !

 

Personne n’a sans doute encore osé dire à comme El Khomri qu’elle ne servait à rien-vis d’une loi dont elle n’est pas à l’origine et qu’elle ne gère pas. En effet cette loi est le fruit de la réflexion conjointe de Valls et de Macron. Suite aux différentes oppositions et manifestations la loi a été amendée directement par Hollande et Val lors la présence de Myriam. El Khomri dans cette affaire le jeune oligarque ne joue strictement aucun rôle, elle avoue que le texte est le produit des idées d’autres ministres et s’excuse même de la disposition relative aux licenciements économiques. Une disposition rajoutée au dernier moment sur l’insistance de Macron. La loi Travail va être présentée ce jeudi matin en Conseil des Ministres. Une version remaniée du texte que Myriam El Khomri se dit « fière de porter », au micro de France Info. « C’est dur d’entendre des caricatures qui disent qu’avec ma loi on va travailler 60 heures par semaine, a souligné la ministre du Travail. L’enjeu n’est pas de brader le code du travail. » Mais la benjamine du gouvernement en est consciente les deux semaines de répit que s’est donné le gouvernement n’ont pas suffi à apaiser les tensions. « Je savais que ça allait être dur parce que je ne méconnais pas les débats idéologiques que nous devons avoir sur ces questions-là ». « Je suis convaincue qu’il faut qu’on fasse bouger les choses et qu’on s’adapte mieux au monde tel qu’il est », a-t-elle estimée. D’ailleurs Myriam El Khomri assume l’ensemble de son texte, même si elle porte aussi les idées d’autres ministres. « Vous le savez ce n’est pas moi qui ai porté la mesure sur le licenciement économique, mais cet article vise juste à donner de la clarté ». Un article voulu par Emmanuel Macron.




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