Archive pour le Tag 'Fibre'

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Fibre : rallonge de 570 millions d’euros

Fibre : rallonge de 570 millions d’euros

Théoriquement tout le territoire devrait être couvert par la fibre en 2025. Mais au rythme actuel le raccordement prend du retard. Aussi l’État a décidé d’une rallonge de 570 millions pour accélérer la cadence.

Il s’agit d’un soutien supplémentaire de l’État aux zones rurales, définies, en langage télécoms, comme les réseaux d’initiatives publiques (RIP). L’objectif est arrivé à 100% des locaux fibrés… y compris dans les zones les plus reculées. En 2025 l’empreinte de la fibre devrait peu ou pro être équivalente à celle de l’électricité.

Reste à savoir comment seront effectués les liaisons Terminales dans les zones très peu denses. Il est vraisemblable qu’il n’y aura pas de câble  mais un raccordement aérien sur les lignes téléphoniques qui portent actuellement le vieux réseau de cuivre en pleine décomposition. L’occasion peut-être de remettre des poteaux debout car souvent ce sont les fils de cuivre qui soutienne ces poteaux.

Ce financement supplémentaire s’inscrit dans le cadre du cahier des charges du plan France très haut débit (THD). Les montants débloqués ont été «ajustés pour coller à la réalité de chacun de ces besoins», fait savoir Matignon. Il faut déployer et généraliser la fibre optique d’ici 2025. Au total douze RIP sont concernées par cette première enveloppe de 420 millions, certaines couvrent un département, d’autres une région

La crise sanitaire a mis en avant l’importance du numérique au quotidien. Matignon met en avant quatre grandes catégories d’usages : la télémédecine, l’éducation à distance, le télétravail et les démarches administratives numériques.

À cette première enveloppe s’en ajoutera une deuxième de 150 millions d’euros « pour aller jusqu’à l’abonné isolé». Les détails de cette deuxième phase seront précisés l’été prochain

Fibre : en milieu rural, c’est pas pour demain

 Fibre : en milieu rural,  c’est pas pour demain

Il n’est pas du tout certain que l’objectif de mettre le câble à disposition de tous les Français en 2022 soit tenu en particulier en zone rurale. Début 2021,  5 millions de résidences ont déjà été raccordés en zone rurale mais il en reste encore 12 millions.

Certes on va raccorder certains centres bourg et encore;  mais pour le reste,  il faudra se satisfaire du vieux réseau avec un nouveau fil aérien ou même l’utilisation de l’ancien réseau cuivre dont les poteaux sont soutenus souvent par les fils téléphoniques.

Le problème c’est que nombre de ruraux risques de ne plus disposer de liaisons Internet. En effet le vieux réseau cuivre est dans un état d’abandon incroyable et les pannes succèdent aux pannes tant pour le téléphone que pour Internet.

En outre, des zones géographiques qui ne sont pas non plus couvertes pour les liaisons téléphoniques par la 5G. Quand tout va bien on peut parfois obtenir du réseau 3G ou 4G. Quand tout va mal, rien du tout et les messages sont reçus le lendemain. Ce serait pourtant l’occasion de rénover complètement le réseau aérien qui va persister en zone rurale.

 

«5G et fibre support de l’industrie du futur. »

«5G et fibre support de l’industrie du futur. »

« Le déploiement des réseaux très haut débit est une condition sine qua non de l’essor de l’économie numérique », écrit dans l’Opinion  le président de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication Laurent Tardif.

 

« J’ai bien conscience des débats autour de la technologie 5G, qui cristallise les tensions politiques autour des questions sanitaires et environnementales. Toute innovation majeure apporte son lot d’inquiétudes, qui relèvent aussi parfois d’un registre plus émotionnel que rationnel. Mais là n’est pas mon propos. D’un point de vue industriel, il s’agit d’un véritable outil de performance au service de la modernisation de notre appareil productif.

Avec la multiplication du trafic global de données mobiles par plus de six entre 2017 et 2022, en particulier avec l’essor des objets connectés, seul un déploiement soutenu des infrastructures très haut débit permettra de maintenir l’avance technologique de nos industries. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la technologie 5G ne se résume pas aux derniers mètres de l’infrastructure d’accès vers les smartphones ni aux seuls usages récréatifs d’internet. Elle représente tout un écosystème qui constituera le système nerveux de l’industrie et des services en France pour les 15 prochaines années.

Les infrastructures numériques sont plus que jamais clés dans la transformation numérique de notre économie et de notre société. Elles rendent possible le développement de réseaux de qualité, pérennes et sûrs pour répondre aux besoins croissants des populations, des entreprises et des administrations.

Mais plus encore, la 5G ne se résume pas à une simple évolution des débits de la 4G, permettant au grand public de consommer toujours plus de vidéos sur les smartphones. C’est avant tout une nouvelle architecture réseau, dont les capacités sont démultipliées par la virtualisation. Il s’agit d’une véritable rupture dans l’approche des fonctionnalités permises par les réseaux mobiles.

Connectée à une infrastructure très haut débit, la 5G est un formidable accélérateur de modernisation pour l’industrie et les services. Les sauts de performance représentés par cette technologie serviront de nombreux secteurs et permettront à de nouveaux usages d’émerger, dans l’industrie notamment.

Avec des connexions plus rapides, des capacités de transferts de données plus élevées et un nombre important de connexions simultanées, son employabilité promet d’être très étendue. Parmi les nouveaux usages industriels, je pense à l’optimisation des opérations de production, à la maintenance prédictive, aux usines reconfigurables, à l’amélioration de la chaîne logistique, à la réalité augmentée ou encore à une connectivité généralisée qui contribueront à rendre l’outil de production plus efficace, facile d’usage et sûr.

Ce haut niveau de performance des réseaux soutiendra également l’essor de secteurs innovants comme l’e-santé et la télémédecine, les nouvelles mobilités avec les véhicules connectés et autonomes ou encore les villes intelligentes. Et avec cela de nouveaux services pour une meilleure gestion du trafic urbain, de l’air intérieur, des déchets, des émissions de CO2 ou encore de l’efficacité énergétique.

Bien évidemment, ce déploiement doit s’opérer dans des conditions qui permettent de conjuguer la capacité d’innovation des entreprises et la confiance numérique. Mais ne l’oublions pas, la France dispose aussi sur son territoire d’une filière industrielle numérique d’excellence sur laquelle le développement de la 5G peut s’appuyer : composants, sous-systèmes et systèmes électroniques, équipementiers, fabricants de biens numériques et d’infrastructures, éditeurs de logiciels.

A l’heure où le numérique est au cœur de la relance, le déploiement de cette technologie garantit la compétitivité de nos entreprises, en évitant le risque d’un décrochage technologique. Compte tenu des besoins, qui s’inscrivent dans un cadre concurrentiel global, il est absolument vital de favoriser son déploiement en France et en Europe pour conserver notre souveraineté numérique.

Le potentiel de cette technologie pour l’industrie est immense. Et l’enjeu suffisamment stratégique pour ne pas laisser d’autres pays prendre une avance difficile à rattraper !

Laurent Tardif est président de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fieec) et PDG Europe du Sud du Groupe Prysmian.

La fibre aussi pour les ruraux?

La fibre aussi  pour les ruraux?

 

Finalement, on va peut-être se préoccuper de ces ruraux qui refusent d’adhérer à la philosophie de la métropolisation. Ils pourraient à nouveau nourrir l’espoir d’être raccordé à la fibre contrairement à ce qu’avait déclaré le Premier ministre qui envisageait d’autres solutions comme le satellite ou la 5G. Le problème c’est  que la 5G ce n’est pas pour demain même si on promet de couvrir toute la France dans des délais raisonnables ! Par ailleurs le réseau cuivre est dans un état lamentable, ce sont souvent les fils qui tiennent les poteaux ! Pour aider à la diffusion de la fibre, le gouvernement a indiqué qu’il allait rouvrir les vannes des subventions publiques pour financer en partie les réseaux de fibre dans les campagnes et territoires ruraux. Pour lancer leurs projets, les collectivités pourront à nouveau demander des aides auprès du « guichet France Très haut débit (THD) », qui a été fermé il y a près de deux ans. Cette mesure était très attendue : dans le cadre du plan France Très haut débit – qui ambitionne d’apporter un Internet fixe ultra-rapide à tous les Français à l’horizon 2022 -, il reste 3 millions de foyers en attente de projet de raccordement.

Initialement, le gouvernement a débloqué 3,3 milliards d’euros pour subventionner les réseaux de fibre dans les campagnes. Ce mercredi, Agnès Pannier-Runacher a affirmé qu’avec cette manne, l’exécutif « [est] en capacité de porter l’ensemble des déploiements ». D’après elle, de nombreux déploiements coûtent moins cher que prévu, et les économies réalisées sont progressivement « recyclées » dans les projets à venir. Selon la ministre, les premiers « recyclages » ont permis d’accoucher d’une enveloppe de 140 millions d’euros, laquelle est immédiatement disponible.

Comment cela est-il possible ? A cause de « l’appétence très forte des investisseurs pour les réseaux numériques », répond Julien Denormandie, le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires. « Dans beaucoup de réseaux, la part de l’investissement privé est aujourd’hui supérieure à ce qu’elle était par le passé, et à ce que nous prévoyions », explique-t-il.

Les collectivités et les industriels de la fibre dans les campagnes ont beau saluer la réouverture du guichet THD, ils estiment qu’une rallonge financière de l’Etat est aussi urgente que nécessaire. Le chiffre de 600 millions d’euros est souvent évoqué. « A budget constant, l’État ne peut en effet financer que 30% [des] premiers dossiers, écrit le député Patrick Chaize. S’il est bien confirmé que le reliquat du plan France THD soit affecté à hauteur de 140 millions d’euros à l’atteinte de l’objectif du 100% fibre pour tous les Français, il convient donc de prévoir, dans le cadre de la loi de finances, d’une première autorisation de programme de 322 millions d’euros supplémentaires. C’est le faible prix à payer pour ne laisser aucun département sur le carreau. » .

 

 

Fibre dans les campagnes : c’est pas pour demain

Fibre dans les campagnes : c’est pas pour demain

En dépit des déclarations des lobbys et du gouvernement, la fibre optique, ce n’est pas pour demain dans les campagnes. Certes on affirme que l’ensemble du territoire sera couvert pour donner une image d’aménagement équilibré du territoire mais dans les faits il en va autrement.

Pour l’instant le taux de pénétration de la fibre dans les campagnes n’est « que » de 16%, contre 39% dans les grandes villes, et 42% dans les villes moyennes et les périphéries des grandes agglomérations. De toute manière le Premier ministre lui-même avait pris des précautions d’usage en signalant que la volonté était bien d’équiper la plus grande partie de la France avec la fibre mais que d’autres moyens pourraient être utilisés comme le satellite ou encore la 5G pour suppléer à l’absence de câbles dans les zones peu denses. Notons que ces zones peu denses sont parfois dépourvues de couverture 4G  ou de couverture tout court à certains moments.

Les grands opérateurs nationaux, c’est-à-dire Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se livrent à une concurrence féroce pour équiper les infrastructures dans les grandes villes. Mais dans les campagnes, moins peuplées et bien moins rentables, la donne est différente. Comme les grands opérateurs n’ont pas souhaité y aller spontanément, des réseaux dits d’initiative publique (appelés RIP) ont vu le jour. Ici, ce sont les collectivités qui déploient leurs propres réseaux de fibre, en bénéficiant d’aides financières de l’Etat.

Elles font appel à des opérateurs d’infrastructures, qui sont soit des filiales des grands opérateurs (Orange Collectivité ou SFR Collectivité). Soit d’autres acteurs peu connus du grand public, à l’instar de Covage, Axione (qui appartient au groupe Bouygues), Altitude ou TDF. Ces derniers signent ensuite des accords avec les opérateurs de détail, lesquels commercialisent les abonnements. Les campagnes et zones peu peuplées sont un des grands enjeux du déploiement de la fibre et de l’accès à Internet à très haut débit. Ces territoires regroupent 40% de la population. Ils représentent 17 millions de locaux et habitations à raccorder.  Le problème pour nombre de collectivités locales c’est que souvent la facture a pratiquement doublé par rapport aux devis initiaux et que vraisemblablement certaines zones peu denses seront encore abandonnées et où devront se satisfaire de la liaison via le cuivre (par parenthèse dans un état lamentable) et où de la 4G améliorée.

 

 

 

La fumisterie de la fibre pour tous !

La fumisterie de la fibre pour tous !

 

 

Le mythe de la fibre pour tous est en train de s’effondrer. C’était pourtant la promesse tant des élus nationaux que des élus locaux. Mais une promesse qui aurait constitué un véritable gouffre financier et sur lequel est revenu le Premier ministre qui a précisé que nombre de hameaux a fortiori de maisons isolées ne seront pas reliés au câble. Ils seront desservis par Internet via d’autres solutions notamment par satellite, par boucle locale radio ou encore la technique 5G. Ces ruraux devront en fait se débrouiller par eux-mêmes. On leur accordera un chèque de 150 € par foyer. Officiellement il s’agit de 6 % des Français qui ne pourront pas être accordés au haut débit par la fibre. Dans les faits ce pourrait être davantage autour de 10 % à 15% des Français. Pas question de promettre à toutes les communes la fibre (soit un débit de 30 mégabits/seconde) mais plutôt d’y déployer un débit d’environ 8 mégabits/seconde via des solutions alternatives. Deux solutions technologiques sont proposées. La première consiste à installer une antenne pour raccorder une boucle locale radio (THD radio, Wi-Fi, Wimax). Cette alternative est proposée par des sociétés comme la PME toulousaine Alsatis. L’autre solution nécessite le déploiement d’une parabole sur le toit du particulier pour capter Internet par satellite. Ce service est distribué par Europasat et Nordnet (une filiale d’Orange). Édouard Philippe a rappelé lors de son discours qu’Eutelsat va lancer en 2019 et 2020 deux satellites supplémentaires pour renforcer la couverture sur le territoire. Notons aussi que pour les mobiles il existe encore un certain nom de zone blanche, certaines régions, elles, ne sont desservis que par 2G, d’autres la 3G.

Plan fibre : le faux débat du gouvernement et de SFR

Plan fibre : le faux débat du gouvernement et de SFR

Un vrai-faux débat entre le gouvernement et Patrick Drahi  de SFR concernant l’avenir du plan câble. Patrick Drahi veut son propre réseau et propose de couvrir toute la France sans argent public. De son côté, le gouvernement estime que cela fera double emploi avec les réseaux d’initiative publique financés en partie par l’État et les collectivités. En réalité, ce plan câble ne couvrira jamais toute la France d’ailleurs Emmanuel Macron lui-même a évoqué l’idée que le plan câble pourrait ne desservir que les zones agglomérées, les zones moins denses pouvant être desservi via les mobiles par 4G j’ai et demain la 5G. De toute façon,  ce plan est irréaliste et impossible à financer comme d’ailleurs l’a souligné la Cour des Comptes.  L’objectif affiché du Plan France Très Haut Débit est de fournir un accès Internet en très haut débit à tous (logements, administrations et services publics, entreprises) à horizon 2022, et ceci en couvrant l’ensemble du territoire national. Il a fallu près de 4 ans pour passer de 1,7 million à 5 millions d’abonnés à très haut débit et atteindre 18% du marché, peut-on encore espérer convertir plus de 20 millions d’abonnés en 5 ans pour atteindre l’objectif ?  Pour la Cour des comptes qui s’est penché sur la question, en l’état, la réponse est « non ». Dans un rapport très sévère, l’institution estime que quasiment rien ne va : le budget initial sera largement dépassé, tout comme les délais de couverture.  »Les juridictions financières évaluent à 34,9 milliards d’euros le coût total du Plan, estimé initialement à 20 milliards. « L’absence de cofinancement privé pour la construction des réseaux d’initiative publique (seulement 1 milliard des 12 milliards d’euros d’investissements engagés, pour 3 milliards attendus) nécessite un concours des collectivités territoriales d’environ 6,5 milliards jusqu’en 2022, très supérieur aux prévisions. Une impasse de financement de 12 milliards des réseaux d’initiative publique est à prévoir au-delà de cette échéance », assène la Cour des comptes.  Ce mardi, Patrick Chaize, le président de l’Association des villes et des collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca), a montré son inquiétude pour l’avenir des RIP si SFR venait à doublonner les réseaux existants ou en cours de déploiement. « En ce mois de septembre, le gouvernement doit rendre ses arbitrages sur le très haut débit fixe et mobile. Se fier aux seules annonces d’acteurs privés compromettrait gravement l’atteinte des objectifs fixés », a-t-il canardé dans un communiqué. Avant d’appeler le gouvernement à « signifier aux opérateurs privés qu’ils franchiraient une ligne rouge en dupliquant des réseaux [fibrés] » en particulier dans les zones rurales et peu denses. Même son de cloche pour Étienne Dugas, le président de la Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique (Firip), qui s’est le même jour félicité « de l’analyse de Mounir Mahjoubi », en « confortant le modèle des RIP ». Reste qu’en face, Patrick Drahi et SFR ne semblent pas du tout prêts, pour le moment, à mettre de l’eau dans leur vin. Interrogé sur le déploiement de la fibre en France par la Commission des affaires économiques du Sénat, en juin 2016, le milliardaire s’est montré on ne peut plus clair : « On va venir tous vous voir, sur le terrain, parce que moi je veux fibrer plus que ce qui m’a été alloué [dans le cadre du PTHD, NDLR], quitte à fibrer en doublon. Parce que la législation ne me va pas du tout. Je ne veux pas être locataire du réseau des autres. Je vous l’ai déjà dit sur les RIP: ça ne me plaît pas. Je préfère être opérateur d’une infrastructure que je possède quitte à avoir des tarifs spécifiques quand il y a eu évidemment l’intervention de l’État ou des collectivités. » C’est dit.

Fibres « 20 millions de raccordés la fibre d’ici à 2022. Et les autres ? »

Fibres « 20 millions de raccordés la fibre d’ici à 2022. Et les autres ? »

Le plan fibre continue sa logique de développement, c’est à dire l’équipement essentiellement des zones agglomérés. Ce que confirme le PDG d’Orange. Pour les autres, il faudra espérer la 4G, la 5G pour combler la mauvaise couverture actuelle voire les zones complètement blanches. Ou l’aménagement du territoire à deux vitesses. Interview du PDG d’Orange dans le JDD

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Beaucoup de Français se sentent inégaux devant le haut débit et donc l’ accès à Internet . Que fait Orange pour réduire l’écart? 
La qualité de connexion à Internet est devenue un produit de première nécessité , beaucoup plus important pour les gens et les élus qu’une ligne TGV. La France a adopté un plan haut débit qui fait du déploiement de la fibre une priorité nationale. Orange investit un milliard d’euros par an dans l’ extension du réseau fibre contre environ 1 à 1,5 milliard pour les trois autres opérateurs . Pour nous, c’est la meilleure technologie pour déployer le très haut débit. 7,4 millions de foyers sont raccordables chez nous. Ils seront 20 millions d’ici à 2022.

Le 6 juillet, vous allez lancer Orange Bank , qui se veut différente… 
On veut coller aux usages des gens. L’idée est d’offrir une banque dans la poche, accessible via un smartphone, pour régler ses achats et avoir accès à tous les services financiers d’aujourd’hui. Nous allons sortir des codes bancaires traditionnels sur des questions comme les dates de valeur ou la disparition de la quasi-totalité des frais. Nous espérons faire bouger le secteur et devenir la banque du quotidien. Nous sommes le premier opérateur télécoms à nous lancer. Tout le monde nous regarde de près.

Fibre : pause ou arrêt pour Google

Fibre : pause ou arrêt pour Google

 

Le développement de la fibre permettant du très haut débit  pourrait susciter quelques les inquiétudes depuis notamment la décision de Google de faire une pause dans la construction de son réseau à ultra débit. Google pourrait en effet ce rabattre sur des solutions moins coûteuses que la fibre en utilisant des technologies sans fil. La question pourrait aussi se poser pour le réseau public développé en France lui aussi très onéreux et dont le coût ne permettra pas de proposer des offres financièrement attractives pour le client. Du coup une partie seulement du territoire (les zones très denses) pourrait être couverte. Google avait lancé il y a quelques années son projet particulièrement ambitieux “Google Fiber” qui devaient révolutionner le marché du très haut débit aux Etats-Unis. 6 ans après, les résultats sont décevants, et la direction du groupe souhaiterait réduire les frais engagés. Conséquence directe des ces mauvais résultats: les effectifs travaillant sur le projet devraient être divisés par deux dans les mois à venir, et la maison mère pousse la filiale à revoir sa structure de coûts. En effet, la construction d’un réseau de fibre optique nécessite d’importants travaux et les coûts du projet ont eu tendance à augmenter, sans même évoquer les réticences de nombreuses villes à accueillir la fibre Google qui ont ralenti le déploiement du projet du géant américain. Mais cela ne semble pas signer la fin des ambitions de Google dans la téléphonie pour autant: l’entreprise pourrait davantage mettre l’accent à l’avenir sur les technologies sans fil bien moins coûteuses à déployer que la fibre, en profitant notamment de la récente libération des bandes de fréquences 3,4 et 3,8 GHz aux Etats-Unis. Le géant internet américain Alphabet, maison mère de Google, a annoncé mardi une « pause » dans le développement de son projet de réseau en fibre à ultra haut-débit, qui va se traduire par des suppressions d’emplois.  »Dans les villes où nous avons lancé (le service) ou sommes en cours de construction, notre travail va continuer. Pour la plupart de nos villes potentielles pour la fibre -celles où nous sommes en discussions exploratoires – nous allons mettre en pause nos opérations et nos bureaux tandis que nous raffinons nos approches », écrit Craig Barratt, le patron de la division Access qui recouvre le projet Google Fiber.

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