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Fessenheim fermera d’ici 2022 : une escroquerie

 

Fessenheim fermera d’ici  2022 : une escroquerie

 

Rebelote pour la promesse de fermeture de Fessenheim. On se souvient que François Hollande avait promis cette fermeture pour la fin du quinquennat précédent en 2017 et que Ségolène Royal avait évoqué l’échéance de 2018. Cette fois François de Rugy, le nouveau ministre de l’environnement reprend à son compte les promesses de coiffeur. Fait nouveau, il considère qu’il faut maintenant déconnecter la mise en service de Flamanville de la fermeture de Fessenheim. Dès lors pourquoi ne ferme-t-il pas plutôt que prévu la centrale de Fessenheim sachant qu’on ne sait plus très bien quand sera mise en service Flamanville vers 2020, 2021ou  plus tard. On pourra toujours justifier d’éléments techniques au dernier moment pour reporter la fin de Fessenheim., Cette annonce est évidemment une pure fumisterie dans la mesure il s’agit de sacrifier une centrale sur l’autel de l’écologie afin de justifier le maintien,  la prolongation de 20 ans de toutes les autres et même le développement de trois à six centrales EPR dans les 10 ans à venir. Tout cela relève de la même arnaque que celle aussi de Mitterrand qui avait renoncé au projet d’une seule centrale à Plogoff pour mieux justifiait le développement des autres. L’EPR de Flamanville, dont la facture initiale a déjà triplé, à plus de 10 milliards d’euros, accuse aujourd’hui six ans de retard. Il aurait dû entrer en production en 2012 avant qu’une série d’incidents, liés notamment à la qualité des soudures, entravent sa progression. Cette semaine, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASM) a pointé «une défaillance de la surveillance» de l’électricien sur son chantier. Interrogée par Le Figaro, l’entreprise répond qu’elle a engagé «une surveillance encore plus accrue à Flamanville dès la détection des écarts de qualité sur certaines soudures et qu’elle va travailler avec l’ASN pour étendre la revue de la qualité de certains matériels». À défaut de connaître le calendrier de Flamanville, le gouvernement tente d’établir celui de Fessenheim: l’État va débloquer 10 millions d’euros dès le 1er janvier 2019 pour aider à la reconversion économique de la zone autour de la centrale actuelle, a dit de son côté Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État à la Transition écologique. 10 millions jetés par les fenêtres comme les autres centaines de millions qu’on consacre  aux inutiles éoliennes qui font croire à l’opinion que les moulins à vent peuvent remplacer le nucléaire. Une autre politique énergétique sur le long terme est sans doute possible mais encore faudrait-il tenir compte des réalités et arrêter les promesses de coiffeur des gouvernements successifs.

 

Macron fermera Fessenheim

Macron fermera Fessenheim

Contrairement à Hollande,  Emmanuel Macron a déclaré jeudi soir que la centrale nucléaire de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, serait fermée pendant son quinquennat s’il est élu président de la République le 7 mai. Le candidat d’En Marche ! était interrogé sur France 2 après le vote par le conseil d’administration d’EDF d’une motion ne permettant qu’une fermeture sous conditions de la centrale. « Il faut fermer Fessenheim », a dit Emmanuel Macron. Prié de dire si la centrale fermerait pendant son éventuel quinquennat, il a répondu : « Oui, ce sera fermé. » La perspective de Hollande fermer la centrale de Fessenheim était  évidemment une fumisterie. Cette question revient à chaque élection présidentielle. Hollande l’avait promis pour satisfaire les écolos et récupérer leurs voix en 2012. . Pendant tout le mandat il a oublié sa promesse. Promesse qu’il réitère pourtant dans le cadre de la campagne de 2017 ;  pourtant pour des raisons techniques la centrale de Fessenheim ne pourra pas être fermée avant 2019 ou 2020. L’annonce de François alors constitue donc une imposture. C’était une promesse du candidat Hollande. Sa fermeture ne fait pas l’unanimité dans la classe politique ceci étend si cette promesse de François Hollande devait ce réaliser, les Français n’auront pas besoin de sortir les bougies. « Il n’y a pas de coupures d’électricité en raison de la fermeture d’une centrale », insiste RTE. Comme tout site nucléaire, Fessenheim n’a pas vocation à fonctionner éternellement, leur durée de vie étant comprise entre 40 ans et 60 ans. Le scénario a déjà été anticipé par RTE qui assure qu’un « dispositif est déjà en place en prévision de la fermeture de la centrale ». Bien que la France soit en retard sur les énergies renouvelables, son mix énergétique reste varié. Alors que le parc nucléaire stagne, les éoliennes et autres productions d’énergie verte ne cessent de croître. Depuis 2015, l’Aquitaine détient d’ailleurs la plus grande centrale solaire d’Europe. Toutes ces installations permettent de produire plus d’électricité, alors que la consommation a baissé de 8% entre 2002 et 2012 en France, selon le Commissariat général au développement durable. Enfin, les fournisseurs d’électricité n’utilisent pas nécessairement les sites de production français. Ils se servent sur le marché européen pour proposer aux consommateurs une énergie au meilleur prix. Résultat, 20% de l’électricité consommée en France provient de ses plus proches voisins.

 

Fessenheim ne fermera pas (Hollande)

Fessenheim ne fermera pas (Hollande)

Il est de plus en plus évident que la centrale de Fessenheim ne sera pas fermée. Ségolène Royal  l’avait déjà clairement évoqué et son rétropédalage ne laissait pas de doute sur cette hypothèse. Hollande à son tour le confirme dans une interview au Parisien en justifiant cette non fermeture par le retard pris dans la construction de la centrale de Flamanville. Or cette centrale qui a connu de nombreuses difficultés ne sera pas en service au moins avant 2018. Du coup Hollande fera semblant d’engager des procédures et la droite revenu à leur pouvoir en 2017 annulera la décision de Hollande. Une belle manipulation en tout cas car c’est à peu près la seule orientation relative à l’environnement qui avait permis l’accord politique entre le PS et les écolos. La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne fermera donc  pas fin 2016, comme François Hollande l’avait promis durant sa campagne. Au Parisien Magazine, le Président explique qu’elle sera retardée « car la construction de l’EPR de Flamanville (Manche) a pris beaucoup de retard (…) Mais ce qui importe, c’est d’engager toutes les procédures pour fermer Fessenheim. » François Hollande revient aussi sur les critiques formulées par certains Verts, qui accusent son gouvernement de ne pas aller assez loin. « Le propre de l’écologiste, c’est de considérer que le compte n’y est toujours pas », juge-t-il sévèrement. Selon lui, le gouvernement a mené de grands chantiers en matière d’écologie. Il évoque notamment la loi de transition énergétique, « un texte majeur », qui a permis de plafonner le nucléaire. En matière d’écologie, « les présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy ont chacun apporté leur contribution à l’écologie. Seulement, il ne s’agit plus d’arrêter l’incendie, mais de reconstruire la maison. » Pour cela, François Hollande parie sur la COP21 qui arrive en décembre. « C’est parce que la communauté internationale a échoué à Copenhague (Danemark), en 2009, qu’aujourd’hui nous avons une obligation de résultat », explique François Hollande, qui espère faire de Paris la ville des « droits de la planète ». Le Président prévient : un « échec signifierait qu’à la fin du siècle, la température de la Terre augmenterait de 4 °C, ce qui ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’humanité. » En pleine crise des migrants, François Hollande aborde également la question des réfugiés climatiques : « Il y a déjà, aujourd’hui, davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre. Quelque 80 % d’entre eux vivent dans les pays du Sud, mais vont-ils y rester? Si nous ne parvenons pas à un accord à Paris, en décembre, ils seront encore plus nombreux dans dix, vingt ou trente ans. »

 

Fessenheim : fermera , fermera pas ?

Fessenheim : fermera , fermera pas ?

Pour le moins c’est la grande confusion sur la fermeture de Fessenheim et cela au lendemain même de la fameuse loi de transition énergétique dont les échéances et les moyens sont illusoires.  Hollande aurait affirmé à  Emmanuelle Cosse, qui a été reçue lundi par le chef de l’État, que Fessenheim fermera. Mais Ségolène a déclaré le contraire. .. Une information qui tranche avec celle de Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement qui a affirmé, jeudi, que la fermeture de l’usine d’EDF ne «figurait pas dans la loi» de transition énergétique.  Interrogée sur cette déclaration ce vendredi matin, la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, s’est montrée moins catégorique que son homologue à l’Agriculture, tout en estimant que «le contexte a évolué depuis la promesse de François Hollande». Avec notamment le vote de la loi sur la transition énergétique qui prévoit la diminution de la part du nucléaire dans la production d’électricité – qui doit passer de 75% à 50% à l’horizon de 2025. Dans ce cadre, la centrale de Fessenheim doit cesser de produire d’ici fin 2016. «C’est (la fermeture de Fessenheim, ndlr) est une hypothèse avancée dans la campagne présidentielle. C’est pour l’instant la seule. La nouveauté avec la loi sur la transition énergétique réside dans le fait que l’autorité de sûreté nucléaire peut désormais donner son avis. Si elle nous dit que Fessenheim doit fermer, elle fermera», a-t-elle expliqué ce matin sur i-Télé. La ministre attend que «la gouvernance se mette en place chez EDF» pour discuter avec le nouveau président du groupe énergétique, Jean-Bernard Lévy, de leurs propositions. «La seule chose qui est sûre, c’est que deux réacteurs ouvriront et deux fermeront», explique Ségolène Royal. Reste à savoir lesquels. Mercredi, la ministre s’est dite moins certaine que les pouvoirs publics choisissent de fermer Fessenheim plutôt qu’une autre centrale nucléaire.

 




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