Archive pour le Tag 'fédération'

FOOT-La Fédération espagnole mise sous tutelle du gouvernement

FOOT- Fédération espagnole mise sous tutelle du gouvernement

Le gouvernement de Pedro Sanchez a annoncé, jeudi 25 avril, la mise sous tutelle de la Fédération espagnole de football, dont l’état-major est visé par une enquête pour corruption, pour « redresser la grave situation dans laquelle se trouve la RFEF », dans « l’intérêt de l’Espagne », organisatrice de la Coupe du monde 2030 conjointement avec le Portugal et le Maroc.

Une décision inédite qui témoigne de la grave crise que traverse le football espagnol

Cette affaire porte sur des irrégularités dans les contrats signés par la fédération espagnole au cours des cinq dernières années, notamment les conditions dans lesquelles la Supercoupe d’Espagne a été délocalisée en Arabie saoudite.

De plus, le Tribunal administratif du sport (TAD) a estimé dans un rapport récent que Pedro Rocha, actuel président de la fédération, et sa direction par intérim avaient commis des fautes « très graves ».

 

Une fédération des influenceurs ! Pourquoi pas une fédération des voleurs à la tire !

Une fédération des influenceurs ! Pourquoi pas une fédération des voleurs à la tire !

Margaux Vulliet (« agente de personnalités de téléréalité ») Veut créer la Fédération des influenceurs et des « créateurs de contenus » (FICC) qui aura pour but de « prévenir les dérives et de mieux former les influenceurs », explique-t-elle à Tech&Co. Pourquoi pas aussi une fédération des voleurs à la tire ?

Gonflés quand même ces influenceurs le métier consiste en fait à faire de la pub pour les produits- souvent dangereux- qui les rémunèrent. Et diffuse des avis sans aucun fondement pertinent sur à peu près tous les sujets. En fait, il faudrait choisir: journaliste ou bien appartenir à la profession des publicitaires.

Magali Berdah pointe notamment les évolutions rapides du métier d’influenceur. Les influenceurs « qui bien souvent ne connaissent ni le droit, ni le code de la consommation et suivent seulement une formation de l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) qui ne dure que deux ou trois heures. Ils ne sont pas suffisamment accompagnés », déplore-t-elle. Bref qui ne connaissent rien !

Elle réclame également une réaction des plateformes de réseaux sociaux face aux dérives de certains influenceurs. Et la création de cette Fédération tombe à pic puisque l’Assemblée Nationale examinera fin mars la proposition de loi sur la régulation des influenceurs.

« Ma voix a été entendue, j’ai été consultée en décembre dans le cadre de l’élaboration de la loi, car j’ai des choses intéressantes à dire à ce sujet » assure-t-elle.

Appel pour le projet de fédération de la gauche républicaine

Appel pour le projet de fédération de la gauche républicaine

Une centaine d’élus partout en France soutiennent le lancement d’une « fédération pour une gauche républicaine, sociale-démocrate, humaniste et écologique » autour de l’ancien Premier ministre, Bernard Cazeneuve.

Tribune dans le JDD :

« Parlementaires, présidents de région et de département, maires et élus locaux, nous sommes au travail chaque jour dans nos territoires face aux ravages des inégalités, à la précarité existentielle, à l’insécurité au quotidien, à l’angoisse des Français confrontés à l’incertitude du lendemain. Nous ressentons le désarroi d’une partie grandissante de la population, dans les villes comme dans les campagnes, dans les couches populaires comme dans les classes moyennes.

La colère, nous la sentons poindre partout. Et ni la radicalité, qui alimente la confrontation de tous contre tous, ni le dépassement de la droite et de la gauche, qui désespère ceux qui souhaitent l’alternance, n’offrent le chemin de la concorde, du compromis et d’une nation enfin apaisée. À ce jeu dangereux, c’est l’extrême droite qui sortira gagnante en 2027. Sa stratégie est connue : dramatiser les divisions, pointer les boucs émissaires et délégitimer les institutions.

Face à cela, les forces de progrès sont aujourd’hui désorganisées et inaudibles. Pourtant, devant les défis inédits qui se présentent à nous – le changement climatique, la biodiversité et l’humanité en danger, le droit international piétiné par le dernier sursaut de l’impérialisme russe et le retour de la guerre, l’affaissement républicain, le sentiment enkysté de l’injustice –, il faut plus que jamais offrir une alternative de gauche capable de porter un projet, d’assumer la charge des responsabilités et de rassembler une majorité de Français, au premier comme au second tour. Il faut travailler à un projet de société, poursuivant notre inlassable quête de justice sociale et notre ambition de refonder le pacte social au regard des enjeux d’aujourd’hui.
L’objectif n’est pas de faire naître un parti de plus. Il y en a déjà trop qui ne parviennent pas à convaincre. Il convient, au-delà d’eux, de rendre possible une dynamique collective qui soit responsable, forte et crédible. C’est pourquoi nous soutenons la proposition de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve de créer une Fédération pour une gauche républicaine, sociale-démocrate, humaniste et écologique.

Les Français ont le droit de vivre au sein d’une nation éprise de justice, de partage, de solidarité

Nous sommes déterminés à redonner au pays un chemin de progrès. Le pire n’est pas inéluctable. Les Français ont le droit de vivre au sein d’une nation éprise de justice, de partage, de solidarité et attachée au mérite, à la science et à la vie sur la planète. Nous appelons tous les Français attachés à ces valeurs, soucieux de se remettre à espérer et désireux de penser et de proposer un projet de gauche ambitieux pour notre pays, à nous rejoindre pour travailler et proposer des réponses à nos concitoyens. »

Liste des signataires :

1. Loïg CHESNAIS-GIRARD, Président de la région Bretagne
2. Philippe BOUTY, Président du Conseil départemental de Charente (16)
3. Jean-Luc CHENUT, Président du Conseil départemental d’Ille et Vilaine (35)
4. Françoise LAURENT-PERRIGOT, Présidente du Conseil départemental du Gard (30)
5. Hermeline MALHERBE, Présidente du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales (66)
6. Michel MÉNARD, Président du Conseil départemental (44)
7. Kléber MESQUIDA, Président du Conseil départemental de l’Hérault (34)
8. Germinal PEIRO, Président du Conseil départemental de Dordogne (24)
9. Christophe RAMOND, Président du Conseil départemental du Tarn (81)
10. Nicole BONNEFOY, Sénatrice de la Charente (16)
11. Denis BOUAD, Sénateur du Gard (30)
12. Hussein BOURGI, Sénateur de l’Hérault (34)
13. Thierry COZIC, Sénateur de la Sarthe (72)
14. Corinne FERET, Sénatrice du Calvados (14)
15. André GUIOL, Sénateur du Var (83)
16. Jean-Michel HOULLEGATTE, Sénateur de la Manche (50)
17. Sébastien PLA, Sénateur de l’Aude (11)
18. Gilbert ROGER, sénateur de Seine-Saint-Denis
19. Jean-Yves ROUX, Sénateur des Alpes-de-Haute-Provence (04)
20. Sabine VANHEGUE, Sénatrice du Pas-de-Calais (62)
21. Yannick VAUGRENARD, Sénateur de Loire-Atlantique (44)
22. Jean-Louis BRICOUT, Député de l’Aisne (02)
23. David HABIB, Député des Pyrénées-Atlantiques (64)
24. Laurent PANIFOUS, Député de l’Ariège (09)
25. Dominique POTIER, Député de Meurthe-et-Moselle (54)
26. Benjamin SAINT-HUILE, Député du Nord (59)
27. David TAUPIAC, Député du Gers (32)
28. Hussam AL MALLAK, Maire de Vailhauquès (34)
29. Jean-Marie ALEXANDRE, Maire de Souchez, Vice-président de la communauté d’agglomération de Lens Liévin, ancien Député européen.
30. Hervé ALLOY, Maire de Guitres (33)
31. Yves ATTOU, Maire de Saint-Christophe sur Roc (79)
32. Jean-Noël BADENAS, Maire de Puisserguier (34)
33. Regis BANQUET, Maire de Alzonne (11)
34. David BAUDON, Conseiller départemental et maire de La Jarrie (17)
35. Roger BERGER, Maire de Mittelbronn (57)
36. Ludovic BIASOTTO, Maire de Lavardac, Vice-Président d’Albret Communauté (47)
37. Éric BODEAU, maire de Saint-Sulpice-le-Guérétois (23)
38. Gilles BORD, Maire de Pontault-Combault (77)
39. Philippe BRUGERE, Maire de Meymac (19)
40. Philippe BUISSON, Maire de Libourne (33)
41. Alexandre CASSOU, Maire de Saint-Dos (64)
42. Laurent CATHALA, Maire de Créteil (94)
43. Jacques CLAVÉ, Maire de Mont (64)
44. Pierre COMBES, Maire de Nyons (26)
45. Gérard COUPON, Maire de Montauban-sur-l’Ouvèze (26)
46. Benoît COURTIN, Maire de Ferrière-la-Grande (59)
47. Loïc COUTRY, Maire de Laà-Mondrans (64)
48. François CUILLANDRE, Maire de Brest (29)
49. Frédéric CUVILLIER, Maire de Boulogne-sur-Mer (62)
50. Anne-Lise DUFOUR, Maire de Denain (59)
51. David DUIZIDOU, Maire de Thèze (64)
52. Christian DUPESSEY, Maire d’Annemasse (74)
53. Rudy ELEGEEST, Maire de Mons-en-Barœul (59)
54. Michel FLAHAUT, Maire de Haplincourt (62)
55. Jean-Marc FOURNEL, Maire de Longwy (54)
56. Pierre GACHET, Maire de Créon (33)
57. Anne GALLO, Maire de Saint-Avé (56)
58. Mariannick GARIN, Maire de Clansayes (26)
59. Yves GOASDOUÉ, Maire de Flers (61)
60. Julien GOKEL, Maire de la Cappelle-Grande, Conseiller départemental (59)
61. Sandrine GOMBERT, Maire de Petite-Forêt et Conseillère régionale des Hauts-de-France (59)
62. Alain GUGUEN, Maire de Plouguernével (22)
63. Francis HERBAYS, Maire de Fillières (54)
64. Pierre HUONNIC, Maire de Plouguiel (22)
65. Richard JACQUET, Maire de Pont-de-l’Arche (27), Vice-Président de l’agglomération Seine-Eure
66. Jean-Paul JEANDON, Maire de Cergy (95)
67. Patrice KERVAON, Vice-Président du Conseil départemental des Côtes d’Armor (22)
68. Jean-Pierre LANNES, Maire de Bosdarros (64)
69. Pierre LAURENT-CHAUVET, Maire de Champigneulle (08)
70. Yvon LE BIANIC, Maire de Runan (22)
71. Paul LE BIHAN, Maire de Lannion (22)
72. Samuel LE GAOUYAT, Maire de Pontrieux (22)
73. Philippe LE GOFF, Maire de Guingamp (22)
74. Philippe LE GOUX, Maire de Pléguien (22)
75. Vincent LE MEAUX, Maire de Plouëc-du-Trieux, Président de Guingamp Paimpol agglomération (22)
76. Jean LECLERC, Maire de Daumazan (09)
77. Isabelle LÈVENT, Maire de Houdain (62)
78. Georgio LOISEAU, Maire de Poses (27)
79. Jean-Paul LUARD, Maire des Bizots, Conseiller délégué Le Creusot-Montceau (71)
80. Bernard MARQUE, Maire de Laroin (64)
81. David MARTI, Maire du Creusot (71)
82. Juan MARTINEZ, Maire de Bellegarde, Président de la communauté de communes Terre d’Argence (30)
83. Bruno MARTY, Maire de La Réole (33)
84. Baptiste MÉNARD, Adjoint au Maire de Mons-en-Barœul (59)
85. Romain MERVILLE, Conseiller communautaire de la Porte du Hainaut (59)
86. Patrick MOREL, Maire d’Urville (14)
87. Michel NEUGNOT, 1er Vice-Président de Bourgogne Franche-Comté (21)
88. Amandine PAINSET, Maire de Bonnut (64)
89. Éric PENSO, Maire de Clapiers et Vice-Président de la Métropole (34)
90. Joël PHILIPPE, Maire de Tonquédec (22)
91. Jean-Marie PINON, Maire de Casteide-Candau (64)
92. Alexandre PISSAS, Maire de Tresques (33)
93. Réjane POVEDA, Maire de Meilhan-sur-Garonne, ancienne Députée (47)
94. Valérie REVEL, Maire de Lescar (64)
95. Marie-Odile RIGAUD, Maire d’Arricau-Bordes (64)
96. Bertrand RINGOT, Maire de Gravelines et conseiller départemental (59)
97. Guy ROMAIN, Maire de Salles-Mongiscard (64)
98. Martine ROURE, ancienne Vice-Présidente du Parlement européen (69)
99. Christelle RUYSSCHAERT, Maire de Saint-Sauveur-Gouvernet et Conseillère départementale (26)
100. Jean-Paul RYCKELYNCK, Maire de Haveluy (59)
101. Philippe SALASC, Maire d’Aniane (34)
102. David SAMZUN, Maire de Saint-Nazaire (44)
103. Stessy SPEISSMANN MOZAS, Maire de Gérardmer (88)
104. Alain SZABO, Maire d’Estevelles (62)
105. Noël VALETTE, Maire de Saint-Berain-sous-Sanvignes (71)
106. Clotilde VALTER, vice-présidente de l’agglomération de Lisieux-Normandie, ancienne ministre
107. François VANDERSTRAETEN, Maire d’Artigat (09)
108. Mathieu VISKOVIC, Maire de Noisiel (77)
109. Ariel WEIL, Maire de Paris-Centre (75)
110. Hubert ZOUTU, Maire d’Heudebouville (27), vice-président de l’agglomération Seine Eure en charge de la coopération internationale

France Maroc: la fédération marocaine proteste contre l’arbitrage médiocre

France Maroc: la fédération marocaine proteste contre l’arbitrage

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La fédération marocaine proteste auprès de la fédération internationale en raison de fautes d’arbitrage qui ont été défavorables au Maroc. Une plainte qui ne risque pas cependant d’aboutir compte tenu du fonctionnement « particulier » de la FIFA. Les reproches ne sont pourtant pas infondés. Le problème c’est que chaque pays ou presque pourrait protester contre un arbitrage globalement assez médiocre. La plupart du temps les arbitres signalent des fautes bénignes mais ne sont pas assez rapides pour réagir face à des fautes plus graves voire à de véritables attentats. En cause l’hétérogénéité du corps arbitral, son manque de professionnalisme.

Comme il faut faire plaisir à tous les pays, les arbitres sont choisis un peu au hasard alors qu’il conviendrait de disposer d’un véritable corps d’arbitre de très haut niveau soigneusement sélectionné et compétent pour des rencontres internationales.
La France aussi a pu bénéficier de cet arbitrage médiocre mais elle en a aussi été victime. Ainsi de curieuses tolérances constatées vis-à-vis des agressions dont a été victime régulièrement. Il faut dire que tout cela va tellement vite que les arbitres sont souvent dépassés.

La Fédération marocaine de football (FRMF), qui estime que ses joueurs ont été privés de « deux penalties incontestables » lors de la demi-finale de la Coupe du monde perdue contre la France (2-0), a annoncé jeudi avoir saisi « l’instance compétente » pour contester l’arbitrage.

« La FRMF a adressé une correspondance à l’instance compétente dans laquelle elle revient sur les situations arbitrales ayant privé la sélection marocaine de deux penalties incontestables de l’avis de plusieurs spécialistes de l’arbitrage », indique la Fédération marocaine dans un communiqué.

« L’instance compétente » saisie par la FRMF n’est pas nommée dans ce communiqué. Selon Foot Mercato, c’est auprès de la Fifa que ce recours a été déposé. Durant le Mondial, la Fédération française (FFF) avait de son côté saisi – en vain – la commission de discipline de la Fifa pour protester contre l’annulation du but égalisateur inscrit en toute fin de match par Antoine Griezmann contre la Tunisie et invalidé par la VAR après le coup de sifflet final.

Agé de 38 ans, César Arturo Ramos, qui avait déjà officié lors du Mondial 2018, a arbitré trois autres rencontres au Qatar, dont la victoire du Maroc contre la Belgique (2-0).

Éoliennes : L’ADEME ment (Fédération Environnement Durable)

Éoliennes : L’ADEME ment (Fédération Environnement Durable)

 La fédération environnement durable conteste totalement une étude l’ADEM  qui affirme que les éoliennes n’ont pas d’influence sur les prix de l’immobilier. Par ailleurs la fédération environnement durable critique sévèrement la méthodologie.
 Le comité de suivi comprend, sur 19 noms cités, 14 représentants de l’industrie éolienne et des groupes d’études ou d’avocats qui lui sont liés et un seul représentant des agents immobiliers. Quel est l’expertise en matière de valeur immobilière en milieu rural des syndicats patronaux (Syndicat des Énergies renouvelables et France Énergie Éolienne), de l’Office Franco-Allemand pour la transition énergétique ou du cabinet d’avocat parisien Arnaud Gossement par exemple ?

   L’opposition au projet éolien est présentée comme le fait d’une minorité peu représentative. En fait, quand les riverains ont pu donner leur avis dans des référendums locaux, le non au projet éolien l’a emporté très largement dans la quasi-totalité des communes

   Après des dizaines de pages sur les méthodes d’analyse possibles et leurs limites, l’étude statistique ne porte que sur :
 
    les éoliennes construites entre 2016 et 2020, soit moins d’un tiers des éoliennes existantes,
    1 380 transactions à moins de 5 kms d’une éolienne (ou dans une commune située à  moins de 5 kilomètres d’une éolienne ?),
    3 avis de communautés de communes sur les 24 interrogées par courrier,
    1 avis d’agent immobilier sur les 16 interrogés par courrier,
    128 riverains interrogés.

  Bref une étude statistique avec un échantillon très faible, particulièrement pour les distances éolienne-habitation de 500 et 2 000 mètres où les nuisances sont le plus importantes. Et une absence d’enquête auprès des professionnels de l’immobilier, les connaisseurs du marché.

   Dans sa « Synthèse d’études préliminaires et perspectives » l’ADEME reconnaît d’ailleurs les « limites » de l’étude. Citons en entier ce paragraphe croustillant (sous copyright ?):

   Faute de quantité de données disponibles (quantité insuffisante de ventes immobilières enregistrées) :
L’analyse quantitativeØ·   n’est pas territorialisée
L’impact àØ·   proximité directe des éoliennes (500 m-2000 m) ne peut pas être quantifié
L’impact de l’éolien sur lesØ·   biens premiums est suggéré par l’analyse qualitative mais pas confirmé par l’analyse quantitative

Les sondages auprès de réseaux d’agences immobilières n’ont pas apporté de résultats exploitables

L’histoire des transactions (conditions de vente et d’achat, place de l’éolien dans les discussions liées à la transaction…) situées à proximité directe des éoliennes (500 m – 2000 m) n’a pas été explorée au cours de l’étude.

    Il faut ajouter que l’étude comporte un biais méthodologique rédhibitoire : elle ne porte que sur les transactions effectivement réalisées. Or l’expérience montre (par exemple celle des agents immobiliers dont 1 seul a été interrogé, et par un formulaire courrier !) que les biens immobiliers deviennent très difficiles à vendre dans tous les territoires où sont implantées des éoliennes. Cela n’est en rien étonnant : qui achèterait une maison à proximité d’un parc éolien, quand il a le choix d’en acheter une qui en est préservée ? Dans le monde rural, l’offre est abondante ; elle n’a pas la rareté de l’immobilier parisien !

    En conclusion, cette nouvelle étude de l’ADEME est totalement partisane et manque de la plus élémentaire rigueur méthodologique et scientifique. Elle ne représente en rien ce qui est vécu aujourd’hui par des centaines de milliers d’habitants des campagnes françaises.
  

L’indécent culot des promoteurs de l’éolien ( fédération environnement durable)

L’indécent  culot des promoteurs de l’éolien  ( fédération environnement durable)

Dans un article des Echos du 13 avril, les  syndicats des promoteurs éoliens nous expliquent que si les prix de l’électricité se maintiennent à 220 euros le mégawattheure (MWh) en moyenne attendus pour 2022, l’éolien devrait rapporter 3,7 milliards d’euros de recettes à l’Etat et c’est le meilleur investissement énergétique qu’a fait l’Etat !

Il convient donc ici de rappeler quelques faits :

Le prix moyen de l’électricité en France a été de 45,00 €/MWh en 2017, de 50,20 €/MWh en 2018, de 39,45 €/MWh en 2019, de 32,40 €/MWh en 2020 et dans le premier semestre 2021 de 58,35 €/MWh en moyenne ; cela fait un prix moyen de 50 €/MWh sur une période qui va de 2017 à mi 2021.
Depuis 9 mois, se sont succédés une série d’évènements désastreux tant pour la production nationale que pour le marché européen de l’électricité :
L’été 2021 a été absolument pourri en Allemagne or ce pays est très dépendant de l’éolien et du solaire ; pendant 3 mois, ce pays a dû tirer sur ses stocks de gaz russe, stocks qui font cruellement défaut maintenant.

Fin d’année 2021, EDF a dû mettre à l’arrêt en urgence pour maintenance près d’un tiers de son parc électronucléaire, parc qui souffre de sous-investissement depuis des années.

Enfin depuis le début de l’année 2022, le conflit Russo- Ukrainien a fait exploser le prix des énergies fossiles d’origine russe, énergie dont dépend fortement l’Allemagne ; ces énergies fossiles servent à pallier les intermittences de ses filières solaires et éoliennes.

En conclusion de cette série catastrophique, nous avons assisté à une multiplication par 4,5 du prix du MWh sur le marché français et on table, hélas, sur un prix moyen de 220 €/MWh.

C’est évidemment un désastre pour les ménages français.

Depuis 10 ans environ, les nouvelles règles du marché européen de l’électricité, font que la France ne maîtrise plus du tout son prix d’électricité et que ce prix dépend de facteurs exogènes comme le prix des combustibles fossiles importés de Russie par les Allemands. C’est d’autant plus paradoxal qu’en 2021, notre électricité aura été décarbonée à plus de 92% !

La FED

A cause de cette politique tarifaire, nous subissons maintenant de plein fouet, les errements de l’Allemagne et de sa dépendance au gaz russe.

Donc, les annonces du lobby éolien saluant comme une bonne nouvelle un prix d’électricité de 220 €/MWH et annonçant ainsi pour les Français un retour de pouvoir d’achat, manquent totalement de décence et c’est véritablement se moquer des gens !

Présidentielle : la Fédération des chasseurs pour Macron !

Présidentielle : la Fédération des chasseurs pour Macron !

 

L’exemple même du clientélisme et du populisme donné par le président de la fédération des chasseurs qui n’hésite pas à s’asseoir sur les statuts de son association pour annoncer son intention de voter Macron au premier tour.
On savait évidemment que les chasseurs ne sont pas d’une subtilité démocratique et intellectuelle exceptionnelle mais de là à politiser une organisation il y a un pas qui vient d’être franchi sans état d’âme par le peu scrupuleux président de la fédération des chasseurs.

Il conviendrait sans doute de rappeler à l’intéressé que ce type d’association n’a pas vocation à faire de la politique et où à servir ses intérêts. L’association doit évidemment rappeler ses revendications mais elle n’a pas à s’immiscer dans le choix électoral.

Un rappel utile car le président des chasseurs à l’habitude de s’asseoir allègrement sur les valeurs et les droits démocratiques.

 

« Je suis d’une froideur et d’un pragmatisme total sur les choix à faire. Je fais abstraction de mes opinions. » Willy Schraen, le président de la Fédération des chasseurs, a annoncé son intention de voter Emmanuel Macron « dès le premier tour » dans un entretien au Parisien / Aujourd’hui en France (article abonnés).

« Il [le chef de l'Etat] va annoncer dans les prochaines heures sa vision de la chasse à travers une lettre aux présidents départementaux de chasse, avance Willy Schraen. Il devrait s’engager sur l’indemnisation des dégâts de gibier, une police rurale de proximité, les chasses traditionnelles », énumère-t-il. « Il mettra toute son énergie pour répondre à nos demandes. J’ai sa parole », assure-t-il. Avant de faire valoir : « Il ne m’a pas déçu. Aucune loi ou amendement pouvant abîmer la chasse n’a été adopté dans ce quinquennat. À chaque fois qu’on a eu un problème à régler avec un ministre de l’Écologie, il est intervenu. »

Toutefois, Willy Schraen assure qu’il ne s’agit pas d’une consigne de vote. « Les chasseurs font ce qu’ils veulent », déclare-t-il de manière particulièrement hypocrite.

Pass sanitaire : l’administration défaillante pour délivrer les fameux QR ( ancien président de la fédération des médecins)

Pass sanitaire : l’administration défaillante pour délivrer les fameux QR ( ancien président de la fédération des médecins)

Confirmation que les sites prévus pour délivrer les attestations avec UR ne fonctionnent pas. Jean-Paul Hamon a affirmé avoir réalisé de faux pass sanitaires mercredi sur BFMTV. Il précise ses propos à franceinfo :  »Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Laisser les gens bloqués chez eux, sans pass sanitaire alors qu’ils y ont droit ? »

« J’ai été obligé de lui faire un faux pass de vaccination » : ce sont les mots de Jean-Paul Hamon, président d’honneur de la Fédération des médecins de France, mercredi 11 août après-midi sur BFMTV. La phrase a fait réagir les internautes, dénonçant l’illégalité de la manœuvre. Interrogé par franceinfo, le généraliste se justifie, dénonçant une « administration défaillante » dans la mise en place du dispositif.

Avez-vous réalisé de faux pass sanitaires ?

Jean-Paul Hamon : Obtenir un pass sanitaire est compliqué pour certaines personnes, qui y ont pourtant normalement accès. J’ai réalisé ces pass vendredi 6 et samedi 7 août. Dans ce cas précis, il s’agissait de trois personnes éligibles au pass sanitaire, qui ne parvenaient pas à le télécharger.

Les deux premières reviennent de Singapour, où elles ont été vaccinées au Pfizer-BioNTech. Après une demi-heure à m’écharper en essayant de débloquer leur pass sanitaire, j’ai abandonné et fait comme si je les avais vaccinées moi-même, en reprenant les numéros de lot du vaccin, les dates exactes de vaccination… Toutes les informations étaient correctes, j’ai simplement repris la vaccination à mon compte.

L’autre cas de figure est un peu différent, c’est une personne qui est passée en réanimation il y a quelques mois, qui en est heureusement sortie. Elle était en droit d’avoir un certificat de rétablissement du Covid-19. Là encore : impossible de l’obtenir sur le portail SI-DEP, pourtant dédié à cet usage.

Pourquoi avoir parlé publiquement de ces faux ?

A un moment donné, il faut expliquer que le gouvernement est dans l’incapacité de fournir des solutions claires, tant aux patients qu’aux médecins. Et généralement, ce sont ces derniers qui en payent les pots cassés. Tout retombe sur le médecin traitant, on se repose totalement sur nous ! Ces systèmes défaillants, que ce soit SI-DEP ou le portail de l’Assurance-maladie, obligent les médecins traitants à prendre leurs responsabilités, uniquement parce que les sites ne sont pas fluides.

En plus des problèmes informatiques, il y a un réel problème logistique. La plupart des personnes qui viennent chez leur médecin traitant pour avoir leur pass sanitaire, car ils n’ont pas reçu leur QR code, ont généralement des situations spécifiques. Soit le centre où elles ont été vaccinées est fermé en cette période de vacances, soit la pharmacie dans laquelle elles ont reçu leurs injections n’est pas capable de leur fournir le QR code… Il y a de nombreuses situations, auxquelles les sites internet du gouvernement ne répondent pas forcément.

Craignez-vous des répercussions ?

Absolument pas. Honnêtement, je suis très énervé. Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Laisser les gens bloqués chez eux, sans pass sanitaire alors qu’ils y ont droit ? Evidemment que je ne vais pas m’amuser à faire de faux certificats de vaccination si quelqu’un d’inconnu se présente à moi sans preuve. Les trois personnes à qui j’ai fourni un QR code, je les connais bien, j’ai vérifié leurs documents. Elles auraient dû pouvoir obtenir facilement leur pass sanitaire.

Ça serait bien que l’Ordre des médecins protège ses docteurs. En ce moment, on a l’impression de n’être bons qu’à fournir des QR codes, alors qu’on a autre chose à faire. Les généralistes en ont marre de faire de la paperasse, au détriment de leur travail de médecin. Devant une administration défaillante, il faut prendre ses responsabilités.

 

 

Vaccination obligatoire : la Fédération hospitalière de France favorable

Vaccination obligatoire : la Fédération hospitalière de France favorable

Après la Haute autorité pour la santé (HAS), c’est la fédération hospitalière de France qui se prononce pour la vaccination obligatoire dont la compréhension et la lisibilité sont nettement supérieures à celles du pass. Face au variant Delta, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui porte la voix des hôpitaux et des Ehpad publics, appelle donc à passer à la vitesse supérieure et à décréter l’obligation vaccinale générale contre le Covid-19. « Partout, les indicateurs repartent à la hausse : le contexte épidémique nous montre les limites des mesures intermédiaires. »

Pointant « la rapidité inédite de cette quatrième vague », celui qui est également maire (Agir) de Fontainebleau enjoint le gouvernement à « assumer ce cap de l’obligation avec volontarisme ».

Pour Frédéric Valletoux, il y a là un enjeu de lisibilité : « C’est une mesure simple, claire et efficace, quand la mise en œuvre du passe s’annonce, elle, d’une complexité rare, notamment dans les hôpitaux pour tracer une frontière entre les patients pour lesquels il sera demandé à l’entrée, et les autres. »

Le feuilleton des régionales en PACA : la fédération LR des Alpes-Maritimes ne soutient pas Muselier

Le feuilleton des régionales en PACA : la fédération LR des Alpes-Maritimes ne soutient pas Muselier

 

 

 

 

Un imbroglio supplémentaire dans le feuilleton des régionales en PACA avec le retrait du soutien de la fédération LR des Alpes-Maritimes à Muselier. Une situation très confuse puisque la liste Muselier à l’appui des organes centraux des républicains qui critiquent quand même l’initiative. De son côté,  la république en marche a annoncé qu’elle ne présentait plus de liste en son nom. Tandis que des responsables locaux comme la fédération LR des Alpes-Maritimes, dirigée par le député Éric Ciotti, considèrent que la liste Muselier est une liste de Macron. Sans parler du maire de Nice et de Toulon qui ont démissionné à la suite de cette affaire du parti républicain. «Nous avons, malgré les engagements qui avaient été pris devant la commission nationale d’investiture, constaté que Renaud Muselier avait passé un accord politique avec le pouvoir macronien», estiment les Républicains des Alpes-Maritimes dans une motion adoptée par 84% des membres du comité départemental du parti, selon un communiqué.

Darmanin ne veut rien négocier avec la fédération des musulmans turcs

Darmanin ne veut rien négocier avec la fédération des musulmans turcs

En janvier, l’association Millî Görüs, le Comité de coordination des musulmans turcs de France et le mouvement Foi et Pratique, proche des prédicateurs rigoristes du Tabligh, ont refusé, au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), de signer la «Charte des principes de l’islam de France».

«Que certaines associations n’aient pas souhaité la signer lève le voile sur le théâtre d’ombres des ingérences étrangères et des mouvements extrémistes qui opèrent sur notre sol», affirme le ministre de l’Intérieur dans un entretien à l’hebdomadaire Le Point jeudi. «Il n’y a rien à négocier avec ces gens-là et nous mobiliserons tous les leviers de l’Etat pour empêcher l’installation de ceux qui n’ont pas signé la charte», ajoute-t-il.

Fortement poussée par Emmanuel Macron pour lutter contre le «séparatisme»la charte dénonce notamment «l’instrumentalisation» politique de l’islam, proscrit «l’ingérence» d’États étrangers dans le culte et réaffirme la «compatibilité» de la foi musulmane avec la République. Gérald Darmanin, qui a demandé aux préfets d’organiser prochainement des «assises territoriales avec les acteurs de l’islam»souligne que ceux-ci «ont deux mois pour formuler des propositions concrètes».

«Ces assises territoriales (…) vont permettre la départementalisation de l’islam de France, qui jusqu’à présent était plutôt organisé au niveau national ou régional, faisant la part belle à des gens qui n’étaient pas toujours très représentatifs»explique-t-il, déplorant que «près de la moitié des mosquées en France ne sont pas affiliées à une fédération et (que) beaucoup de musulmans ne se reconnaissaient pas dans ce système».

 

Élection fédération Française de rugby : Laporte réélu

Élection fédération Française de rugby : Laporte réélu

 

 

Après une campagne très dure et une envolée réciproque de noms d’oiseaux, Laporte  est réélu comme président de la fédération de rugby avec un score très serré de. 51,47% des voix, contre 48,53% à son opposant, Florian Grill. Le tout avec une très forte mobilisation des clubs amateurs votants puisque le taux de participation s’est élevé à 95,21 % (représentant 96,77 % du total des voix). Bernard Laporte s’est félicité évidemment et a appelé à l’unité entre la fédération et la ligue des professionnels. Mais il y aura  quand même des règlements de compte car la ligue des professionnels pour réélire Paul Goze, opposant systématique lui aussi de Laporte devra changer ses statuts. Le problème c’est que le changement impose l’accord de la fédération qui s’y opposera.

De toute manière l’ambiance sera chaude aussi à l’intérieur de la ligue des professionnels car le rugby se situe avec la crise sanitaire dans un environnement économique de plus en plus fragile qui pourrait même conduire certains clubs professionnels à faire faillite.

 

À noter un grand rendez-vous : la coupe du monde 2023 en France. «Un événement extraordinaire derrière lequel tous les passionnés doivent se rassembler. La priorité, en plus de continuer nos réformes déjà mises en place, est de retrouver un XV de France, masculin et féminin, qui gagne. C’est la vitrine de notre sport. Ce sont eux qui donnent envie à un maximum de jeunes filles et de jeunes garçons de pratiquer notre sport.»

Un XV de France qui disputera bien six tests en octobre-novembre. « Il y aura six matches, oui», a confirmé Laporte. Peu importe si la billetterie se retrouve réduite à la jauge de 1.000 spectateurs. «Ce serait nuisible pour nos finances. Mais la FFR a les reins solides pour absorber ça. On n’est pas du tout dans l’ornière, contrairement à ce que certains ont affirmé. On a 70 M€ de trésorerie, 32 M€ de fonds propre et un actif, avec le CNR de Marcoussis, qui pèse 50 M€.» Il n’y aura donc aucune inflexion de la politique mise en place depuis quatre ans. Reste que l’ensemble des trésoreries de tous les clubs présente une grande fragilité.

Non à une fédération franco-allemande? (Matthias Fekl)

Non à une fédération franco-allemande? (.Matthias Fekl)

Dans le journal l’Opinion Matthias Felk dont l’un des parents est allemand refuse l’idée d’une fédération franco allemande avancée par Daniel Cohn-Bendit, lui aussi franco-allemand .

Tribune

 

« Daniel Cohn-Bendit est l’une des rares figures authentiquement franco-allemandes, ayant vécu en France comme en Allemagne, connaissant et aimant les deux pays, et ayant été un représentant élu dans chacun d’eux – en Allemagne, au niveau municipal, à Francfort ; en France, comme député européen. En matière européenne, il est à la fois croyant et pratiquant. L’un de ses mérites, et non des moindres, est de faire vivre le débat européen en l’alimentant régulièrement en propositions innovantes.

Sa proposition la plus récente ne déroge pas à la règle : la semaine dernière, avec l’universitaire Claus Leggewie, il a ainsi pris position en faveur d’un « grand saut » vers une « fédération progressive franco-allemande ». Le constat de départ est incontestable : l’Europe est plus divisée que jamais et ses tendances centrifuges menacent désormais la pérennité même du projet communautaire, les grands défis contemporains ne peuvent être relevés qu’ensemble mais sont le plus souvent abordés dans la dispersion et le manque de coordination, le moteur franco-allemand est indispensable à l’avancée de l’intégration européenne.

L’idée est ambitieuse. Elle traduit une approche volontariste de l’Europe qu’il convient, en tant que telle, de saluer, à l’heure où il est de bon ton de douter de la pertinence du projet européen et de prôner purement et simplement le repli nationaliste et protectionniste. Pour autant, je peine à être pleinement convaincu par l’idée d’une fédération franco-allemande. L’Europe souffre d’être souvent trop abstraite pour ses citoyens, d’être perçue comme trop distante, froide et technocratique : « le plus froid des monstres froids », pour lui appliquer la caractérisation que Nietzsche réservait à l’Etat. Le principal problème de la fédération européenne est que celle-ci est elle-même largement abstraite : généreuse, certes, mais trop théorique pour répondre aux attentes des Européens. Elle parle à la raison plus qu’aux cœurs ; or, ce sont les cœurs qui doivent être conquis si l’on veut ancrer la conviction européenne dans les consciences des citoyens de l’Union.

Double nationalité. Qui, en France et en Allemagne, attend véritablement de pouvoir disposer automatiquement de la double nationalité franco-allemande ? Qui en ressent même le besoin, à supposer d’ailleurs – ce dont il est permis de douter – que tout le monde le souhaite ? Qui, en France, souhaite sérieusement la mutualisation de notre siège de membre permanent au conseil de sécurité des Nations Unies, attribut majeur de notre puissance et de notre diplomatie ? Inversement, qui, en Allemagne, envisage de rouvrir le débat sur le nucléaire, énergie honnie outre-Rhin depuis Tchernobyl ?

L’indifférence, peut-être même une forme de rejet l’emporteraient sans nul doute sur une large adhésion, et ce, dans les deux pays : un comble, alors que l’adhésion et l’appropriation sont des enjeux clés pour l’avenir de l’Europe. Comment enfin envisager, même à moyen terme, la complète intégration politique et institutionnelle de deux pays aux histoires, aux cultures politiques et aux institutions si différentes et même souvent diamétralement opposées ? Il est bien sûr souhaitable de s’inspirer de ce qui fonctionne le mieux dans chaque pays, et de tâcher de le transposer autant que possible dans l’autre, mais le rapprochement significatif des modalités concrètes de fonctionnement des Etats, régions, Länder et administrations qu’esquisse la tribune n’est pas une perspective réaliste.

Il n’en demeure pas moins qu’une question de fond demeure posée : comment rendre irréversible le rapprochement des deux pays, comment pérenniser le rôle moteur du couple franco-allemand en Europe ? L’arbre des récentes – et notables – avancées, suite à l’initiative conjointe Macron-Merkel, ne doit pas masquer la forêt de malentendus, méfiances petites et grandes et autres décisions unilatérales qui persistent, car les progrès accomplis en matière d’intégration économique sont pour l’essentiel dus au contexte de crise inédite et massive ouvert par la pandémie du Covid-19. Pourtant, même en cette matière, la coopération franco-allemande et européenne demeure insuffisante : chaque pays apporte ses propres réponses sanitaires et prend des décisions unilatérales, alors que ce sont les gestes barrière et non les frontières qui peuvent arrêter efficacement le virus. Le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, a d’ailleurs raison lorsqu’il se bat pour une coopération européenne plus forte en réponse à la situation sanitaire.

Sur le plan géopolitique, les différences d’approche demeurent structurantes en bien des domaines. Si l’ère de la naïveté européenne semble révolue dans une mondialisation marquée par des guerres commerciales de toute nature, l’unité est loin d’être au rendez-vous. Dernier exemple en date : le positionnement à adopter face à la Turquie. Le moins que l’on puisse dire est que France et Allemagne n’ont pas eu de position commune sur ce dossier. Même si l’on peut le comprendre au vu des différences d’histoire, de culture et surtout de démographie entre les deux pays, cette divergence n’en est pas moins fâcheuse en un temps où la voix de l’Europe doit se faire entendre dans le monde. A quoi pourrait bien ressembler, dans ce cas d’espèce, une position commune franco-allemande dans les instances internationales, si ce n’est à un plus petit dénominateur commun ?

Le plus urgent est donc non d’imaginer des constructions séduisantes sur le papier, mais vouées à l’échec, mais d’œuvrer à un lent et raisonné rapprochement des positions sur de nombreux sujets : politiques économique, énergétique, environnementale, migratoire, recherche et développement, diplomatie, questions militaires… De même, un immense effort est à faire pour que chacun connaisse mieux le pays voisin : meilleur apprentissage de la langue de l’autre, connaissance plus approfondie des cultures respectives, relations plus suivies et plus denses tant au niveau des décideurs publics et privés qu’entre sociétés civiles sont de vraies urgences qui appellent des décisions volontaristes et une mobilisation accrue. Car si de nombreux canaux de coopération et de concertation existent, l’affectio societatis n’est pas systématiquement la caractéristique première de la relation franco-allemande. Les préjugés, les incompréhensions, les malentendus demeurent trop nombreux. Dans un tel contexte, plaquer des dispositifs institutionnels trop éloignés des réalités politiques et humaines des deux pays pourrait s’avérer contre-productif.

Réciprocité et défense commerciales, politiques environnementales communes, réponses sanitaires et économiques communes face à la crise, stratégies diplomatiques communes sur les grands dossiers : le volontarisme européen passe par la mise en œuvre de projets concrets, répondant aux attentes des citoyens et aux nécessités de notre temps.

Matthias Fekl, avocat, ancien ministre.

Rififi dans la fédération de rugby

Rififi dans  la fédération de rugby

 

Comme souvent dans le sport, les comptes se règlent de manière fort peu sportive. Certes Bernard Laporte n’est peut-être pas complètement blanc vis-à-vis des faits  qui lui sont reprochés ( tentatives de pression sur la commission disciplinaire suite à des sanctions prises contre des joueurs de Montpellier. ). On peut cependant s’étonner que la mise en examen de l’intéressé intervienne précisément 10 jours avant l’élection du président de la fédération alors que l’affaire traîne déjà depuis deux ans. On peut se demander légitimement quelle est l’urgence pour la justice de semer un peu plus la pagaille entre le sport professionnel et le sport amateur. Comme dans d’autres disciplines, il y a un vrai conflit entre ces deux catégories sportives car  l’organisation professionnelle tente par tous les moyens d’obtenir une indépendance totale. Le vrai conflit se situe entre la fédération de rugby qui regroupe pour l’instant la totalité de l’activité sportive du rugby et l’organisation professionnelle.

« C’est une véritable tentative de putsch dont la motivation des auteurs ne fait aucun doute. Tout ceci participe d’une véritable stratégie électoraliste assez nauséabonde, s’emporte Laporte. Je dérange le monde professionnel (…) qui aimerait me voir chuter au profit d’une équipe plus malléable pour ne pas dire servile. »

. Selon son avocat, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, contacté par Le Figaro, « il n’y a rien du tout dans le dossier. Il y a plein de petits trucs qui pourraient, si on échafaude des théories, être le signe de ceci ou de cela… Mais il n’y a pas d’affaire. Des procédures n’ont peut-être pas été respectées, mais on est à des années-lumière de délits. » L’avocat affirme, qu’en l’état, l’affaire ne pourra pas être renvoyée devant le tribunal. Et estime que, si un juge d’instruction était saisi, l’enquête durerait plusieurs années.

Trump accuse la fédération de basket américaine d’être «une organisation politique»

Trump accuse la fédération de basket américaine d’être «une organisation politique»

 

On sent un certain vent de panique dans le camp de Donald Trump avec des attaques un peu dans toutes les directions y compris pour discréditer des organisations sportives ! En plus avec un vocabulaire d’une nullité confondante. Le président américain Donald Trump a en effet accusé jeudi la NBA d’être devenue une organisation politique, après le boycott de plusieurs matchs de basket en réaction à l’affaire Jacob Blake.

 «Je ne sais pas grand-chose sur les protestations au sein de la NBA. Je sais que leurs audiences sont très mauvaises parce que je pense que les gens en ont marre de la NBA», a-t-il déclaré. «Ils sont devenus un peu comme une organisation politique et ce n’est pas une bonne chose», a-t-il ajouté.

La NBA a invoqué jeudi une union sacrée entre dirigeants et joueurs pour trouver un moyen de finir la saison, malgré la colère résultant de l’affaire Jacob Blake. La Ligue nord-américaine de basket a annoncé que les trois matches de play-offs prévus jeudi (Clippers-Dallas, Denver-Utah et la demi-finale de conférence Toronto-Boston) ne seraient pas joués. Ils s’ajoutent à ceux de mercredi (Milwaukee-Orlando, Houston-Oklahoma City et Lakers-Portland) également reportés après le boycott des Milwaukee Bucks. Sans prendre le risque d’annoncer des dates de reprogrammation, l’instance a dit «espérer reprendre le jeu vendredi ou samedi».

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