Archive pour le Tag 'FED'

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Relèvement des taux cette année ? ( FED)

Relèvement des taux cette année ? ( FED)

En fait la FED ne sait pas si elle va remonter ses taux cette année comme c’était prévu avec le redressement économique. Les incertitudes demeurent sur la fermeté de la reprise surtout au plan international. Du coup le relèvement des taux qui était conditionné précédemment à l’ amélioration du chômage est désormais soumis à l’amélioration économique globale comme si des doutes naissaient sur la solidité de l’activité. En fait ces taux, en l’état de la conjoncture, pourraient ne pas être relevés avant la fin 2015, ce qui par parenthèse constituerait aussi une bonne nouvelle pour l’Europe dont les taux longs commençaient à remonter légèrement. La présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen s’attend plus que jamais à un relèvement des taux d’intérêt cette année, l’économie américaine étant mûre pour un rebond après son accès de faiblesse du premier trimestre, cependant que la conjoncture économique s’éclaircit tant localement qu’à l’extérieur. Dans un discours prononcé à la Chambre de commerce de Providence, dans l’Etat de Rhode Island, elle ajoute s’attendre à une amélioration des indicateurs économiques après un ralentissement du à des « facteurs transitoires » et imputable pour partie à un « bruit statistique ». Tout en expliquant que les perspectives économiques restent très incertaines, et évoquant également une inflation qui ne parvient pas à se redresser, Janet Yellen observe que reporter le resserrement de la politique monétaire jusqu’à ce que l’emploi et l’inflation atteignent les objectifs que s’est fixés la banque centrale reviendrait à prendre le risque d’une surchauffe économique. « Pour cette raison, si l’économie continue de s’améliorer comme je le prévois, je pense qu’il sera approprié à un moment donné cette année de faire le premier pas en relevant l’objectif du taux des fonds fédéraux », amorçant ainsi la normalisation de la politique monétaire, dit-elle. Dans un discours remontant à mars, Yellen laissait entendre que la Fed relèverait sans doute les taux cette année, tout en précisant que l’institut d’émission pourrait être amené à temporiser si l’inflation et les revalorisations salariales n’évoluaient pas suivant ses prévisions. Son discours paraissait plus assuré vendredi, elle-même et d’autres responsables de la Fed s’employant dans les faits à rapprocher les vues de cette dernière et celles du marché.  La plupart des économistes voient une remontée des taux en septembre mais les traders des marchés de futures s’en tiennent eux à décembre.  A la veille d’un week-end de trois jours aux Etats-Unis, les rendements des Treasuries ont monté après les déclarations de Yellen, tandis que les futures de taux courts ont aggravé leurs pertes et que Wall Street n’a guère réagi, terminant sur de faibles pertes.

 

Croissance Etats-Unis : tassement (FED)

Croissance Etats-Unis : tassement (FED)

 

Un tassement provenant de la hausse du dollar, des incertitudes sur l’économie mondiale notamment en Chine. Une croissance cependant encore solide comparée notamment à celle de l’Europe par exemple.   La Banque centrale américaine a nettement abaissé mercredi ses prévisions de croissance et d’inflation en 2015 et 2016. Le produit intérieur brut du pays (PIB) ne devrait plus progresser que de 2,3% à 2,7% sur un an au dernier trimestre 2015, marquant une dégradation par rapport aux 2,6% à 3,0% prévus en décembre, selon les nouvelles projections trimestrielles du Comité de politique monétaire (FOMC).  Pour 2016, la Banque centrale américaine fait preuve de pessimisme en prévoyant une même fourchette de 2,3 à 2,7% de croissance, traduisant un abaissement par rapport à ses projections de décembre (entre 2,5 et 3,0%).  Sur les trois derniers mois de 2014, le produit intérieur brut américain a ralenti sa progression en augmentant de 2,2% en rythme annualisé, après quelque 5% au trimestre précédent.  Sur le front de l’emploi, la banque centrale fait en revanche preuve d’un regain d’optimisme dans ses nouvelles projections. En 2015, le taux de chômage devrait évoluer entre 5,0 et 5,2% alors qu’une fourchette allant de 5,2% à 5,3% était jusque-là prévue, selon ces nouvelles projections. L’an prochain, il devrait encore décliner et désormais se situer entre 4,9 et 5,1%, contre 5,0 à 5,2% prévus jusqu’ici.  En février, le taux de chômage a encore reculé pour s’établir à 5,5%, proche du plein emploi visé par la Fed. Selon ces nouvelles projections, l’inflation aux Etats-Unis devrait en revanche s’éloigner cette année de l’objectif de 2% annuel fixé par la Fed.  Sur fond de décrue des cours mondiaux du pétrole, les prix à la consommation ne devraient plus progresser que de 0,6 à 0,8% en 2015, contre une fourchette de 1,0 à 1,6% attendue jusqu’à présent. L’objectif de 2% d’inflation annuelle ne serait ainsi atteint au mieux qu’en 2106, selon ces projections. En janvier, l’inflation annuelle aux Etats-Unis a reculé à 0,2%, plombée par les prix énergétiques.

FED : pas de remontée des taux avant le fin de l’année

FED  : pas de remontée des taux avant le fin de l’année

 

 

Il n’y aura sans doute pas de remontée des taux avant la fin de l’année. Ce qu’ laisse entendre la FED un peu inquiète des prévisions économiques ( révisées en baisse) et de la remontée du dollar. Il ya aussi les incertitudes sur la croissance internationale qui fait des mouvements de yo-yo mais tendanciellement orientée vers le tassement y compris en Chine, l’usine du monde. Du coup un relèvement rapide des taux serait de nature à déstabiliser le rythme dévolution  Etats-Unis.  Ce nouveau discours de la FED  est plus en phase avec les anticipations du marché des futures de taux, sceptique depuis longtemps déjà sur l’éventualité d’une hausse de taux dès juin.   »Il y avait une déconnexion entre la Fed et les marchés mais désormais, la Fed s’est alignée un peu plus sur les marchés », a commenté John Derrick, directeur de la recherche d’U.S. Global Investors.  A Wall Street, l’indice Standard & Poor’s 500 a fini la journée en hausse de 1,22% tandis que les rendements obligataires piquaient du nez, ramenant le rendement à dix ans à son plus bas niveau depuis près de trois semaines tandis que le rendement à deux ans, le plus sensible aux anticipations des marchés en matière de politique monétaire, subissait sa plus forte baisse depuis six ans. La réaction des marchés tranche ainsi avec celle observée en 2013 lorsque Ben Bernanke, le président de la Fed à l’époque, avait surpris les investisseurs en indiquant que la banque centrale était prête à réduire progressivement son soutien à l’économie, un « tapering » alors mal reçu.  Désormais, les traders sont une majorité (58%) à prévoir une première hausse de taux en octobre, la proportion de ceux attendant un relèvement en septembre ayant chuté mercredi de 61% à 38% selon CME FedWatch. La prévision médiane de la Fed pour le taux des fonds fédéraux fin 2015 n’est plus que de 0,625%, soit un demi-point de moins qu’en décembre. Ses prévisions de croissance ont aussi été revues en baisse. Dans ces conditions, l’évolution prochaine des actions et des obligations est délicate à prédire.

 

FED : relèvement prochain des taux ?

FED : relèvement prochain des taux ?

Compte tenu de l’amélioration de l’emploi aux Etats-Unis, la FED pourrait remonter ses taux. Une mauvaise nouvelle pour l’Europe car par contagion la remontée des taux viendraiat affecter un peu plus la croissance déjà atone. La Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait relever ses taux d’intérêt plus tôt que ne l’anticipent les marchés, c’est à dire avant l’été 2015, a estimé un de ses responsables dans une interview à la presse allemande à paraître mardi. « Les marchés partent du principe que (cette hausse des taux) se passera à l’été. Je crois que cela pourrait se produire plus tôt. Mais je peux naturellement me tromper », a déclaré Richard Fisher, le président de l’antenne régionale de la Fed de Dallas, dans un entretien avec le quotidien allemand des affaires Handelsblatt. Membre votant du Comité de politique monétaire (FOMC), Richard Fisher s’est dit préoccupé par le fait que la banque centrale américaine attende trop longtemps avant de procéder à un resserrement de sa politique monétaire. « Si la Fed réagit trop tard, il est possible que l’économie réagisse plus violemment à une remontée de l’inflation et tombe dans une nouvelle récession », a-t-il déclaré. La Banque centrale américaine avait indiqué fin octobre qu’elle mettait un terme à son programme exceptionnel de rachats d’actifs (bons du Trésor et titres adossés à des créances hypothécaires), citant les « solides gains » sur le marché de l’emploi. L’institution avait par ailleurs maintenu inchangés ses taux directeurs, aux niveaux proches de zéro où ils sont fixés depuis fin 2008. Si la Fed avait promis une nouvelle fois de laisser ses taux inchangés pendant « une période de temps considérable », elle avait ajouté que si les progrès de l’inflation et de l’emploi s’accéléraient, une première hausse des taux « pourrait intervenir plus tôt » qu’anticipé.

Fin du rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

Fin du  rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

 

Avec l’arrêt du plan de rachat d’actifs aux Etats unis, le risque c’est de voir une montée de l’inflation et une montée des taux. Pas seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe ce qui serait une très mauvaise nouvelle compte tenu de l’endettement de certains pays notamment de la France. La croissance en souffrirait encore davantage.  Le Comité monétaire de la Fed (FOMC), qui cite les « solides gains » sur le marché de l’emploi », va cesser comme attendu ses injections de liquidités, constituées d’achats de bons du Trésor notamment.  La banque centrale promet aussi de laisser les taux d’intérêt proches de zéro pendant « une période de temps considérable » mais ajoute que si les progrès de l’inflation et de l’emploi sont plus rapides, une première hausse des taux « pourrait intervenir plus tôt qu’anticipé ».  Détail nouveau dans son communiqué, le FOMC ne qualifie plus d’ »importante » la sous-utilisation des ressources du marché de l’emploi. Celles-ci « diminuent progressivement », constate la Fed faisant référence aux nombreux emplois à temps partiels notamment. La Fed constate aussi que l’inflation continue de se tenir sous son objectif de 2%, notant l’influence des bas prix de l’énergie sur la faible augmentation des prix.  Comme attendu, le Comité « a décidé de conclure son programme d’achats d’actif ce mois-ci », selon le FOMC. Ces achats d’actifs avaient été réduits progressivement à 15 milliards de dollars mensuels. Depuis deux ans, la Fed a injecté quelque 1.600 milliards de dollars dans le système financier à travers ce troisième volet de politique monétaire ultra-accommodante.

 

Fed : réduction des achats d’actifs

Fed : réduction des achats d’actifs

La planche a billets va diminuer son activité , la Fed a en effet annoncé ce mercredi, à l’issue de son comité mensuel, qu’elle réduirait de 10 milliards d’euros le montant mensuel de ses rachats de dette américaine et de crédits titrisés. Désormais, elle n’acquerra « que » 55 milliards d’euros d’actifs par mois. Elle maintient par ailleurs ses taux inchangés. L’institution indique à ce propos qu’elle va cesser de se baser sur un seuil de taux de chômage pour déterminer sa politique monétaire. En tout cas, la référence chiffrée à cet indicateur ne sera plus un critère-clé pour apprécier la capacité de l’économie américaine à supporter une hausse des taux d’intérêt. Un tel relèvement dépendra désormais d’une batterie d’indicateurs.  Auparavant, l’institution déclarait attendre que le chômage aux Etats-Unis repasse sous le seuil des 6,5% avant ne serait-ce que d’envisager une action sur les taux. Sa nouvelle politique sur cette question ne signifie pas pour autant que « ses intentions aient changé » précise néanmoins la Réserve fédérale américaine. Pour l’année en cours, elle anticipe un taux de chômage de 6,1% à 6,3% et une inflation de base de 1,4% à 1,6%, avant un recul du chômage vers 5,6% à 5,9% en 2015 avec une inflation de base de 1,7% à 2,0%. La Fed a en outre abaissé la fourchette de ses prévisions de croissance pour 2014 et 2015. Elle prévoit désormais une hausse du produit intérieur brut comprise entre 2,8% et 3% cette année, contre 2,8% à 3,2% dans sa précédente estimation en décembre. Pour 2015, elle table sur une expansion de 3% à 3,2% en 2015 contre 3% à 3,4% auparavant. Quant au ralentissement plus fort que prévu constaté au premier trimestre, il n’est pas seulement dû au froid, estime Janet Yellen, la dirigeante de l’institution.  Ce comité de politique monétaire était son premier en tant que présidente depuis qu’elle a succédé à Ben Bernanke le mois dernier. Auditionnée par le Sénat américain en février, elle avait indiqué vouloir mettre un terme au programme de rachat d’actifs d’ici l’automne. Pour ce faire, elle devra chaque mois réduire de 10 milliards de dollars le montant alloué aux rachats de dette souveraines et de produits financiers adossés à du crédit sur le marché secondaire. Cette démarche, appelé le « tapering » outre-Atlantique, avait été enclenchée par Ben Bernanke juste avant qu’il ne quitte la présidence de la Banque centrale américaine. A l’époque, le montant de ces rachats d’actifs atteignait 85 milliards de dollars par mois.

 

Salaire Mario Draghi à la BCE : le double de la présidente de la FED

Salaire Mario Draghi à la BCE : le double de la présidente de la FED

Président de la BCE depuis novembre 2001, Mario Draghi a touché en 378.240 euros en 2013. Une rémunération en très légère hausse par rapport à 2012 où elle était 374.124 euros. Deux  fois plus que ce que devrait toucher Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine. Plus globalement, les résultats de la BCE ont bondi en 2013. La Banque centrale européenne a indiqué, jeudi 20 février, avoir nettement augmenté ses bénéfices en 2013. L’année dernière, l’institution a généré 1,44 milliard d’euros de bénéfice net, contre 995 millions d’euros en 2012. Ce bond de plus de 40% s’explique en partie par la forte réduction du montant affecté à la provision pour risques, qui a été abondée de seulement 400.000 euros (contre 1,166 milliard d’euros en 2012) pour atteindre un total de 7,530 milliards d’euros. La provision pour risques de la BCE a pour objectif de couvrir les risques de change, de taux d’intérêt, de crédit et de variation du cours de l’or. Son montant est réexaminé tous les ans.  Comme à son habitude, la BCE va redistribuer ses bénéfices aux banques centrales nationales qui composent avec elle l’Eurosystème: 1,37 milliard d’euros avait déjà été reversé fin janvier, 61 millions le seront vendredi et la BCE a mis 10 millions d’euros de côté pour procéder à des ajustements des bénéfices des années précédentes. Les revenus courants de la BCE, qui se sont élevés à 2,005 milliards d’euros en 2013 (contre 2,289 milliards en 2012) proviennent des produits tirés du placement des réserves de change et de son portefeuille de fonds propres et pour près de la moitié des revenus nets d’intérêt sur les titres achetés dans le cadre de son programme de rachats d’obligations publiques. A 962 millions d’euros en 2013, contre plus d’un milliard l’année précédente, ceux-ci sont toutefois en baisse. Ils continuent de provenir presque pour moitié (437 millions d’euros) des intérêts d’obligations grecques.

 

Fed : réduction de la politique accommodante avec la reprise

Fed : réduction de la politique accommodante avec la reprise

Comme anticipé par les investisseurs, la Fed a un peu plus diminué son soutien à l’économie américaine. L’institution a décidé de faire passer ses rachats d’actifs mensuels de 75 milliards de dollars à 65 milliards, selon un communiqué publié ce mercredi 29 janvier à l’issue de la dernière réunion présidée par Ben Bernanke, qui passera la semaine prochaine le témoin à Janet Yellen. Dans le détail, la Fed n’acquerra plus, chaque mois, que 30 milliards de dollars de titres de créances hypothécaires et 35 milliards de bons du Trésor américain.  Dans son communiqué, l’institution explique qu’elle s’attend « à ce que l’activité économique croît à un rythme modéré et que le taux de chômage chute au niveau que [son] comité de politique monétaire juge cohérent avec son mandat ». Déjà en repli avant le communiqué de la Fed, les marchés actions américains ont accéléré leur recul après la publication du communiqué. Vers 20h30, le Dow Jones cédait 1,04% et le Nasdaq 0,90%.  La Fed, comme en décembre dernier, affirme que la réduction de ce programme de rachat d’actif s’effectuera « par étapes mesurées au cours des prochaines réunions » si le marché de l’emploi continue de s’améliorer et si l’inflation se rapproche de son objectif de 2%. « La surprise est que le communiqué est nettement plus optimiste sur les perspectives économiques », souligne Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics. Ainsi le comité de politique monétaire de la Fed note que la croissance « s’est accélérée au cours des récents trimestres » et que la consommation des ménages et l’investissement des entreprises « ont progressé plus rapidement ces récents mois ». Cette décision, bien que largement anticipée par les marchés, risque d’affaiblir un peu plus les devises des pays émergents qui depuis plus d’une semaine sont attaquées. Le rouble russe a notamment atteint, ce mercredi, son plus faible niveau face à l’euro. L’action de la Fed a, en effet, pour conséquence de précipiter des rapatriements de capitaux des pays émergents vers les économies matures, ce qui in fine provoque la chute du cours des devises de ces mêmes pays émergents. La banque centrale turque a tenté de réagir en faisant passer de 4,4% à plus de 10% son taux directeur, mardi soir, et la banque centrale sud-africaine a également relevé ses taux ce mercredi. Ce phénomène ne semble pas alarmé la Réserve fédérale puisque ce « problème n’a même pas été mentionné dans le communiqué », remarque Paul Ashworth.

La BCE attend, la FED agit

La BCE attend, la FED agit

Il y a une grande différence entre l’ expression et surtout l’action de la BCE et de la FED, La FED vient de déclarer clairement qu’elle soutiendrait encore l’économie (notamment par le rachat d’actifs)  tant que l’emploi le nécessiterait. La BCE, elle, ne parle pas de croissance mais de déflation et pas du tout d’emploi  à la différence de la FED. Deux types d’expression et deux stratégies. Et des résultats aussi différents, 1% de croissance en Europe et 3% aux Etats-Unis en 2014. .Même différence évidemment en matière d’emploi. (Taux de chômage de 12% en Europe, 7 % aux Etats Unis).  La Banque centrale européenne a dit en effet jeudi qu’elle était déterminée à utiliser tous les moyens disponibles pour prévenir une inflation trop basse mais elle a laissé ses taux directeurs inchangés en dépit d’un rythme de hausse des prix passé dans une « zone dangereuse » sous le seuil de 1% l’an. Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion mensuelle du Conseil des gouverneurs consacrée à la politique monétaire, le président de la BCE Mario Draghi a déclaré que la zone euro pourrait connaître une longue phase de faible inflation avant un retour graduel à son objectif d’une hausse des prix inférieure à, mais proche de 2%. La BCE, qui avait réduit son principal taux directeur à 0,25% en novembre, a « fortement insisté » sur sa détermination à agir audacieusement si nécessaire pour éviter tout affaiblissement des prix sans évoquer un risque de déflation, terme qu’elle récuse. Elle entend se donner plus de temps pour évaluer les évolutions de l’inflation et du marché monétaire. « D’un point de vue général, nous restons déterminés à maintenir une politique monétaire très accommodante et à prendre de nouvelles mesures décisives si nécessaire », a dit Draghi. Il a reconnu que la plus grande fermeté de ses propos en la matière que dans le passé illustrait la détermination de la BCE à agir en particulier si les taux d’intérêt à court terme se tendaient trop ou si les anticipations d’inflation de la BCE étaient à nouveau revues à la baisse. « Actuellement, nous ne voyons pas de déflation », a-t-il souligné tout en ajoutant qu’une longue période de faible inflation pourrait entraîner un biais baissier sur l’activité. « Dans l’ensemble nous ne voyons pas de déflation au sens de ce que le Japon a pu connaître dans les années 1990. » Le maintien inchangé des taux directeurs était largement attendu malgré le ralentissement de l’inflation à 0,8% sur un an en décembre dans la zone euro après sa légère remontée de novembre, une évolution que Mario Draghi a attribué à un ajustement technique et non récurrent des prix des services en Allemagne.

Etats-Unis : la FED va continuer de soutenir l’économie

Etats-Unis : la FED va continuer de soutenir l’économie

 

Comme le président de la FED l’avait annoncé avant la fin de son mandat, la banque centrale continuera de soutenir l’économie tant que l’empli ne sera pas nettement reparti ; la réduction de la politique accommodante se fera donc très progressivement ; cela aussi pour ne pas affoler les marchés.  Selon les « minutes » de la réunion des 17 et 18 décembre de la Fed, la plupart des participants ont insisté sur le fait qu’il fallait adopter « un rythme mesuré » dans cette affaire et bien souligner que les prochaines réductions des achats de la Fed ne suivraient pas « une trajectoire prédéterminée » et dépendraient de l’évolution de la conjoncture et de l’efficacité de la politique de soutien à la croissance de la banque centrale. La Fed a finalement surpris de nombreux investisseurs en annonçant en décembre un ralentissement de son programme de rachats d’obligations, qu’elle a ramené de 85 à 75 milliards de dollars par mois. Mais elle a adouci l’impact de cette mesure en laissant entendre qu’elle maintiendrait ses taux directeurs à un bas niveau pendant une période plus longue qu’elle ne s’y était précédemment engagée. Le président de la Fed, Ben Bernanke, qui quitte son poste à la fin du mois, avait alors déclaré que si les créations d’emplois se poursuivent comme prévu, les rachats continueraient vraisemblablement d’être réduits à un rythme « mesuré » cette année et seraient probablement interrompus « en fin d’année ». Certains des 10 membres qui disposaient d’un droit de vote à cette réunion « ont exprimé la crainte d’un resserrement non voulu des conditions de financement si la réduction de la cadence des achats était mal interprétée, comme un signe que le comité était susceptible d’abandonner sa politique accommodante plus rapidement que ce qui avait été anticipé. » « En conséquence, plusieurs membres ont jugé qu’il fallait agir prudemment pour ce premier ralentissement de la cadence des achats et devait indiquer que les prochaines réductions se feraient à un rythme mesuré », apprend-on dans les « minutes ».

Etats-Unis Fed: l’emploi pour objectif

Etats-Unis Fed: l’emploi pour objectif

M. Bernanke, patron de la FED, : « Le FOMC demeure engagé à maintenir une politique hautement accommodante aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-il répété.  Depuis plus d’un an, en plus de maintenir ses taux proches de zéro, la Fed achète pour 85 milliards de dollars en bons du Trésor et titres liés à des prêts immobiliers. Ces injections de liquidité dans le circuit financier ont pour but d’exercer une pression à la baisse sur les taux.  Dans son intervention, M. Bernanke n’a pas donné d’indication supplémentaire sur le calendrier d’une réduction de cette aide. « Nous allons continuer à examiner les données », a-t-il déclaré, expliquant que le Comité de politique monétaire (FOMC) prévoyait que « les conditions du marché de l’emploi allaient s’améliorer et l’inflation s’approcher de son objectif de 2% à moyen terme ».   »Si ces prévisions sont avérées par les chiffres, le FOMC commencera probablement à modérer son rythme de rachat d’actifs », a-t-il poursuivi.  Une politique qui a un coût  En septembre, l’inflation sous-jacente (hors pétrole et alimentation), associée aux dépenses de consommation des ménages (PCE), une mesure regardée de près par la Fed, n’était que de 1,2% sur un an.  Le patron de la Fed a toutefois noté que cette politique ultra-accommodante commençait à avoir un coût pour la Fed.   »On peut commencer à penser que l’équilibre entre l’efficacité et le coût (de ces achats) devient moins favorable au fur et à mesure que le bilan de la Fed s’alourdit », a ajouté M. Bernanke.  Avec ces achats d’actifs, la Fed a en effet accumulé quelque 3.400 milliards de dollars en bons du Trésor notamment à son bilan. Celui-ci s’élevait à 800 milliards avant la crise financière survenue en 2008.  Interrogé après sa présentation sur le fait de savoir si la politique de l’argent facile de la Fed n’avait pas davantage profité à Wall Street, qui a atteint de nouveaux records, plutôt qu’aux ménages américains, M. Bernanke s’est élevé contre cette idée. « Au risque de vous choquer, je suis en désaccord avec cela ! Les effets de notre politique monétaire ont aidé les foyers américains à améliorer leur situation financière », a-t-il affirmé. « La Fed a fait une importante contribution au bien-être de la classe moyenne et des plus pauvres », a-t-il ajouté.  M. Bernanke, 59 ans , qui achève son mandat le 31 janvier, n’a pas précisé ce qu’il ferait à l’issue de sa présidence, indiquant seulement qu’il espérait « avoir plus de temps pour écrire et intervenir » sur d’ »intéressantes » questions économiques.

 

G 20 : critiques vis-à-vis de la FED

G 20 : critiques vis-à-vis de la FED

 

Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke a déclenché la panique des marchés émergents et un afflux de fonds vers le dollar quand il a suggéré en mai la possibilité d’un changement de programme de la banque centrale américaine qui, depuis la crise, achète massivement de la dette pour soutenir l’activité et la liquidité des marchés. Un responsable de la délégation japonaise a expliqué que lors d’une discussion des ministres des Finances au moment du dîner jeudi soir, l’attitude de la Réserve fédérale américaine avait été abordée longuement mais qu’aucun pays n’avait explicitement critiqué la banque centrale américaine. « Notre tâche principale est de remettre l’économie mondiale sur le chemin d’une croissance régulière et équilibrée. Cette tâche n’a malheureusement pas été résolue », a déclaré Vladimir Poutine hôte du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. « Les risques systémiques, les conditions pour une rechute en crise aiguë persistent », a ajouté le président russe. S’éloignant de son discours préparé, Vladimir Poutine a évité d’évoquer explicitement les risques relatifs à la politique monétaire américaine. En revanche, le message des grands pays émergents du sous-groupe des Brics, qui s’étaient réunis auparavant, visait sans erreur Washington. « La normalisation à venir des politiques monétaires a besoin d’être calibrée de façon efficace et soigneuse et doit être énoncée de façon claire », ont déclaré les pays du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) dans un communiqué commun. Ces propos sont dans la ligne du texte décidé par les ministres des Finances du G20 en juillet à Moscou. Les Brics ont annoncé qu’ils allaient contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars (76 milliards d’euros) à un fonds destiné à stabiliser le marché des changes. Il reste maintenant à mettre en place ce mécanisme. Le communiqué final du Groupe des 20 s’en tiendra aux termes convenus entre les ministres des Finances au mois de juillet, a déclaré le vice-ministre russe des Finances, Sergueï Storchak. Les ministres avaient alors promis d’être « vigilants face aux risques et aux effets collatéraux négatifs des périodes prolongées d’assouplissement quantitatif » et que les changements de politique monétaire seraient « calibrés avec soin et communiqués avec clarté ». Les pays émergents n’ont pas non plus été tendres entre eux. La Chine et la Russie ont estimé que les pays vulnérables comme l’Inde, allaient devoir prendre des mesures pour rééquilibrer leurs économies et ont exclu que les pays en difficultés fassent l’objet de plans de sauvetage. Washington, tout en insistant sur sa contribution à la croissance mondiale, a estimé que les pays émergents devaient aussi agir. « De plus en plus, les pays émergents vont devoir regarder à l’intérieur de leurs frontières pour ce qui concerne la demande », a déclaré le conseiller adjoint à la Sécurité nationale, Ben Rhodes. La Chine a demandé au gouvernement américain d’être attentif aux répercussions de sa politique et de « contribuer à la stabilité des marchés financiers mondiaux et au redressement régulier de l’économie mondiale. » Le vice-ministre chinois des Finances Zhu Guangyao a demandé à l’Europe de faire plus pour relancer la croissance économique. « Les problèmes structurels sont loin d’être résolus », a déclaré Zhu à la presse. La chancelière allemande Angela Merkel a estimé que les politiques monétaires relativement accommodantes devaient être ajustées progressivement pour ne pas entraîner de perturbations économiques. « La nécessité de trouver une équilibre optimal entre l’assainissement budgétaire et le soutien à la croissance est ressorti dans des discussions animées », a déclaré Vladimir Poutine, suggérant des affrontements en coulisse.

 

Crise : pour la FED la France inquiète davantage que d’autres pays

Crise : pour la FED  la France inquiète davantage que d’autres pays

Dans un entretien à « Handelsblatt » à paraître vendredi 9 août, un responsable de la Fed s’inquiète de la situation de la France. « Il ne faut pas sous-estimer les risques ».  La Fed s’inquiète. Un responsable de la banque centrale américaine s’est tout particulièrement inquiété de la santé économique de la France, parmi les pays européens, dans un entretien à paraître vendredi 9 août au quotidien allemand Handelsblatt. « La France m’inquiète, plus que tout autre pays », a dit le président de l’antenne locale de la Fed de Dallas, Richard Fisher, dans cette interview rapportée partiellement au style indirect dans un communiqué avant parution.  Selon lui, au regard de l’histoire européenne, il faut une France forte. « Il ne faut pas sous-estimer les risques pour l’évolution économique », a-t-il poursuivi. Pour l’ensemble de l’Europe, il considère la situation avec un « optimisme prudent ». Il y a des signes que la situation économique s’améliore dans la région en crise, a-t-il estimé.

 

Fed : les marchés se comportent comme des « sangliers »

Fed :  les marchés se comportent comme  des « sangliers »

Le patron de la réserve fédérale de Dallas a tenu des propos pour le moins surprenants au Financial Times, mardi 25 juin. Les marchés réagissent parfois comme des hordes de sangliers, selon Richard Fischer. « Je crois que les marchés réagissent un peu comme des hordes de sangliers. Quand ils sentent une faiblesse ou une mauvaise odeur, ils attaquent », a-t-il ainsi déclaré. En anglais, l’expression employée est « féral hogs », une race de sangliers particulièrement répandue au Texas, mais pas très connue ailleurs. Ce qui a d’abord déstabilisé les observateurs.  Le message est clair. La Fed ne se laissera pas impressionner par les hordes sauvages.   Dans une interview au Financial Times, Richard Fischer dit qu’il n’est pas surpris, et qu’il s’attendait à une réaction des marchés après les déclarations de Ben Bernanke. Il compare même leur offensive actuelle aux attaques contre la Banque d’Angleterre en 1992.  Mais il prévient: « je pense que même si les marchés ont tendance à tester les limites, personne ne réussira à briser la Fed ».  Richard Fischer est un faucon, favorable à un ralentissement des mesures de soutien à l’économie. Ancien manager de hedge fund, il est connu pour son franc parler.

 

FED : vers une baisse du rachat de titres

FED : vers une baisse du rachat de titres

 

Politique moins accommodante à prévoir aux Etats-Unis du faiat de la situation macro-économique qui semble s’améliorer.  Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke a déclaré mercredi que la banque centrale américaine pourrait commencer à revoir à la baisse son programme de rachats d’actifs plus tard dans l’année avant d’y mettre un terme vers la mi-2014, des déclarations qui ont pesé aussi bien sur Wall Street que sur le marché obligataire. Auparavant, à l’issue d’une réunion de politique monétaire étalée sur deux jours, la Fed avait dit qu’elle maintenait sa politique monétaire ultra-accommodante conjuguant des taux d’intérêt proches de zéro et des rachats d’actifs obligataires massifs. Comme ce qui était redouté par les investisseurs, Ben Bernanke, lors de la conférence qui a suivi l’annonce de la décision, a précisé le calendrier prévisible de retrait progressif des mesures de soutien de la banque centrale américaine; il avait déjà dit il y a un mois qu’une telle perspective ne saurait tarder. « Le comité (de politique monétaire) estime à ce stade qu’il ferait bien de modérer le rythme des rachats d’actifs plus tard dans l’année », a-t-il dit. « Et si les prochaines données macro-économiques continuent de correspondre à nos attentes actuelles pour l’économie, nous continuerons de réduire le rythme de nos rachats (…) au cours de la première moitié de l’année prochaine, avant une fin de rachats vers la mi-2014. » À dix minutes de la clôture de Wall Street, l’indice Dow Jones perdait plus de 1% alors qu’il n’était qu’en léger repli avant la conférence de presse de Ben Bernanke tandis que le rendement des obligations souveraines à 10 ans – référence du marché – évoluait à un plus haut de 14 mois. Dans son communiqué publié à l’issue sa réunion de politique monétaire, la Fed a pris acte d’une diminution des risques baissiers pesant sur les perspectives de l’économie américaine mais elle note que le taux de chômage demeure trop élevé.

 

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