Archive pour le Tag 'FED'

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Fed : pas de limite au rachat d’obligations

Fed : pas de limite au rachat d’obligations

 

Face à la crise sanitaire qui se développe aux États-Unis et à une économie qui peine ( comme en témoigne notamment la destruction d’emplois) la banque fédérale américaine veut sans doute rassurer. Elle indique qu’elle peut en réalité être encore davantage accommodante. En clair,  faire encore davantage tourner la machine à billets.

“Nous avons mis en place beaucoup de mesures d’adaptation ; il y a plus que nous pouvons faire, il y a plus que nous allons faire”, a-t-il déclaré à CNN International.

Si les signes d’un rebond économique en mai et juin sont “extrêmement bienvenus”, la Fed suit de près l’évolution de l’épidémie de coronavirus car elle déterminera la trajectoire de l’économie, a ajouté Richard Clarida.

Il y a surtout cette promesse que la banque fédérale américaine ne définira aucune limite sur la quantité d’obligations qu’elle peut acheter et que donc les mesures de soutien notamment via les prêts encore prendre une dimension plus importante

Marché : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Marché : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Il est clair qu’on constate une nette contradiction entre la remontée des cours boursiers et la dégradation économique et sociale. Même si les perspectives économiques ne paraissent pas aussi noires que dans les scénarios les plus pessimistes ,il n’empêche que la croissance en 2020 subira une chute importante qui ne sera même pas compensée par celle de 2021. D’où un décalage incompréhensible entre ces deux tendances. Peut-être certains hypothèquent-t-ils sur les énormes gains de productivité qui pourraient être fait grâce aux plans de licenciement qui compenseraient alors plus que largement la baisse de la demande. Le problème c’est que les croissances internationaux sont surtout alimentées par la demande intérieure. Pourtant la baisse attendue du pouvoir d’achat moyen risque de porter atteinte au niveau global  de la demande, donc au niveau de l’activité et des rentabilités en attendre. «Au milieu de la tragédie humaine et de la récession économique causées par la pandémie, la récente augmentation de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers a retenu l’attention des analystes», résument dans un blog Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, et Fabio Natalucci, responsable du GFSR. Ils s’inquiètent du fait que les investisseurs semblent parier sur une aide «solide et durable des Banques centrales qui soutiendra une reprise rapide, même si les données économiques indiquent une récession plus profonde que prévu». Le FMI a prévenu mercredi que la récession mondiale en 2020 serait plus sévère qu’estimé en avril (-4,9%) et il observe une reprise plus lente que prévu au début du troisième trimestre.

«Cette divergence fait naître le spectre d’une nouvelle correction des prix des actifs à risque si l’attitude des investisseurs changeait, menaçant la reprise», ajoutent-ils. C’est à la mi-mars qu’à Wall Street l’indice vedette, le Dow Jones, est entré en «bear market», c’est à dire une tendance à la baisse, perdant plus de 30% par rapport à son dernier record. Mais à partir de fin mars/début avril, les indices ont entamé une nette remontée. La hausse est depuis presque ininterrompue en dépit de petits creux mi-avril, mi-mai et début juin.

Le soutien «sans précédent» et «non conventionnel» des autorités qui ont déployé liquidités, prêts et taux d’intérêt bas, «a sans aucun doute amorti l’impact de la pandémie sur l’économie mondiale et atténué le danger immédiat pour le système financier mondial», selon le GFSR. Mais la dette des entreprises, qui était déjà élevée avant la pandémie, après une décennie de taux d’intérêt bas, a maintenant atteint des «niveaux historiquement élevés» et la dette des ménages augmente également, ce qui pourrait créer des problèmes si les emprunteurs ne sont pas en mesure de rembourser dans un contexte de lente reprise, relève le rapport.

Si l’aide des gouvernements et des banques centrales était incontournable pour éviter des vagues encore plus grandes de licenciements et de faillites, la facilité d’obtention des crédits, pourrait entraîner des «effets pervers», mettent-ils en garde.

La Fed : les banques trop fragiles.

La Fed : les banques trop fragiles.

La banque fédérale américaine a effectué un certain nombre de tests qui montrent des fragilités bancaires dans certains établissements. Les pertes pourraient même monter jusqu’à 700 milliards de dollars. C’est pourquoi la banque fédérale américaine a décidé de resserrer critères de gestion en matière de fonds propres et de recommander la limitation du versement de dividendes. Elle recommande aussi aux entreprises de ne pas racheter leurs propres actions( Pour limiter une forme de rémunération des actionnaires).  Ces “stress tests”, qui ont concerné certaines des plus grandes banques des Etats-Unis comme Goldman Sachs ou JPMorgan & Chase, montrent que les 34 établissements pourraient subir jusqu’à 700 milliards de dollars (624 milliards d’euros) de pertes sur créances dans le pire scénario d’une reprise en “W” après la crise.

La Fed estime que les banques devraient pouvoir faire face à une récession sévère et prolongée mais que plusieurs d’entre elles se retrouveraient proches des exigences minimales de fonds propres.

En conséquence, la banque centrale a annoncé qu’elle plafonnait le montant des dividendes que les établissements financiers pourront verser au titre du troisième trimestre, qui ne pourront être supérieurs à ceux du deuxième trimestre. Au maximum, le dividende ne pourra excéder la moyenne du bénéfice net au cours des quatre derniers trimestres.

La Fed a également décidé d’interdire les rachats d’actions, autre moyen de rémunération des actionnaires, au moins durant le troisième trimestre.

Inflation trop faible ? – FED

Inflation trop faible ? – FED

Le vice-président de la FED  (réserve fédérale américaine s’inquiète de la faiblesse d’une inflation qui serait nuisible à l’économie américaine). En clair cela signifierait pour lui que la demande est insuffisante pour alimenter une hausse des prix satisfaisantes.

On peut quand même douter de la mollesse de l’inflation dans les jours à venir surtout à moyen et long terme dans la mesure où chaque banque centrale a inondé le marché de liquidités en décalage forcément avec la richesse nationale et dont le rééquilibrage devrait  avoir lieu à travers notamment les parités monétaires et l’inflation. Peut-être s’agit-il pour le vice-président de la Fed d’une invitation à accroître encore la politique accommodante de la banque centrale. Notamment pour augmenter encore considérablement la masse monétaire et peut-être aussi faire baisser artificiellement le dollar handicapé par ailleurs par des questions de compétitivité  structurelle.

La crise du coronavirus tire l’inflation américaine vers le bas, a averti mardi le vice-président de la Réserve fédérale Richard Clarida, ce qui suggère que l’économie américaine pourrait avoir besoin d’une aide supplémentaire de la banque centrale et du Congrès pour se rétablir complètement.

Les anticipations d’inflation, déjà faibles au début de la récession en février dernier, “risquent de tomber en deçà” d’une fourchette cohérente avec l’objectif d’inflation de 2% de la Fed, a déclaré Clarida dans des notes préparées pour une intervention devant la Foreign Policy Association à New York.

“Je défendrai avec la plus haute priorité des politiques destinées non seulement à obtenir le maximum d’emploi, mais aussi des anticipations d’inflation bien ancrées cohérentes avec notre objectif”, a-t-il ajouté.

Les responsables de la Fed, dont son président Jerome Powell, insistent sur la nécessité de lutter contre le chômage massif provoqué par la crise liée à la pandémie de coronavirus.

Mais les remarques de Clarida suggèrent que le poids que pourrait exercer une inflation trop faible sur la croissance est également une préoccupation de la banque centrale, qui explique son programme de soutien sans précédent à l’économie.

Le retour à une économie saine prendra “du temps”, a ajouté Richard Clarida, faisant écho aux propos tenus dans le même temps par Powell, qui a répété devant le Congrès que la reprise aux Etats-Unis ne sera complète que lorsque les Américains seront convaincus que le nouveau coronavirus est sous contrôle.

La Fed: nouvelle baisse des taux et la BCE toujours paralysée

La Fed: nouvelle baisse des taux et la BCE toujours paralysée

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Alors que la BCE est paralysée par les contradictions internes des membres de la zone euro sur les conditions de la gestion monétaire et budgétaire de la crise, la Fed, elle, multiplie les gestes notamment pour annoncer une baisse surprise dimanche de 1 point des taux , les ramenant dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25%. La BCE qui pourtant a affirmé son soutien théorique à l’économie n’a pas encore modifié une seule fois ses taux il s’agit certes d’un geste symbolique le plus souvent mais qui vise à signifier l’engagement d’une politique particulièrement accommodante pour sauver économie. En plus évidemment de cette modification , il y aura pour la FED des rachats d’actifs massifs. De l’ordre de 700 milliards de bons du Trésor et de titres hypothécaires. On est loin encore des intentions–d’ailleurs n’en officiellement exprimées– de la BCE. Globalement cela pourrait apporter un soutien de l’ordre de 1000 milliards à l’économie américaine. À comparer aux dégâts de la crise en Europe. Le montant du PIB  de la zone euro se monte à 12 000 milliards environ. En fourchette basse, il faut s’attendre à une stagnation de l’économie au lieu des 1 % prévus d’augmentation pour le PIB. Soit une perte de 120 milliards. Sans doute un chiffre très supérieur à évaluer avec la quadruple crise : crise sanitaire, crise de l’offre, maintenant crise de la demande et crise financière. L’attentisme de la présidente de la BCE Christine Lagarde s’explique car elle est écartelé entre l’orthodoxie des pays du nord  et la gestion beaucoup plus laxiste des pays du Sud de la zone euro .

« Les effets du coronavirus pèseront sur l’activité économique à court terme et présenteront des risques pour les perspectives économiques », précise la Banque centrale américaine dans un communiqué.

La Réserve fédérale a précisé qu’elle maintiendra les taux dans cette fourchette jusqu’à ce que la crise soit passée. Seule une participante, Loretta J. Mester, présidente de la Fed de Cleveland, a voté contre cette mesure, et s’est montrée favorable à une baisse moins forte des taux. En plus du geste fort de la Fed, celle-ci a participé à une action concertée au niveau mondial pour assurer que les liquidités seront suffisantes lundi.

La baisse des taux surprise a été prise alors que le comité monétaire habituel de la Fed, qui va se réunir mardi et mercredi, doit rassurer les marchés. Wall Street a connu jeudi sa pire journée depuis le krach boursier d’octobre 1987. C’est la deuxième fois depuis le début du mois de mars que la Fed abaisse ses taux en dehors de son comité monétaire habituel, ce qu’elle n’avait pas fait depuis la crise financière de 2008.

 

La Fed a par ailleurs annoncé l’achat de 500 milliards de dollars de bons du Trésor et de 200 milliards de dollars de titres hypothécaires. Face à l’affolement, elle avait abreuvé les marchés en liquidités toute la semaine, apportant plusieurs milliers de milliards de dollars, et avait renoué avec les rachats de dette américaine à travers les bons du Trésor. Le président Trump a salué immédiatement le geste de la Banque centrale qu’il n’a eu de cesse de critiquer ainsi que son président Jérôme Powell.

Fed : une émission 1500 milliards de dollars supplémentaires

Fed : une émission 1500 milliards de dollars supplémentaires

 

Un énorme plan de refinancement a été décidé par la Banque fédérale américaine pour faire face à la double crise économique et financière avec une injection de 1500 $ supplémentaires cette semaine. Une intervention assez massive et pourtant qui n’a pas encore complètement convaincu les acteurs économiques. Cette réaction est à mettre en parallèle avec l’immobilisme quasi total de la banque centrale européenne qui n’a pratiquement rien décidé ni en matière d’évolution des taux ou d’injection de liquidités pour sauver notamment les trésoreries. La démonstration sans doute que l’orthodoxie allemande commande encore les orientations de la BCE.

La très prudente Christine Lagarde qui n’a jamais fait preuve d’une grande originalité ni d’une grande détermination s’aligne évidemment derrière cette orthodoxie allemande. Tout ce qu’elle a déclaré jusqu’à maintenant est d’une grande banalité quand elle affirme par exemple que la politique monétaire ne se fera pas suffisante et qu’il faudra l’articuler avec une politique budgétaire. De la même manière quand elle souhaite une réponse coordonnée tant en Europe qu’au plan international. En attendant chaque pays ou chaque zone économique essaye de sauver sa peau pendant que la banque centrale européenne s’enfonce dans ses contradictions.

La Fed, elle,  va offrir ce jeudi 500 milliards de dollars à échéance de trois mois et offrira vendredi 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois. Elle injectera chaque semaine 500 milliards à trois mois et 500 milliards à un mois jusqu’au 13 avril.

Ces annonces ont permis à la Bourse de New York d’effacer une partie de ses pertes à la mi-séance. Aux alentours de 17H10 GMT, le Dow Jones, qui a chuté de plus de 9% en séance, était en repli de 4,71%, pendant que le Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 4,45%.

La banque centrale continuera par ailleurs à alimenter le marché en liquidités avec, jusqu’au 13 avril, au moins 175 milliards de dollars chaque jour, avec un remboursement le lendemain, et, deux fois par semaine, au moins 45 milliards de dollars à échéance de deux semaines. Cet argent mis à disposition par la Fed permet aux banques et grandes entreprises de se refinancer.

La puissante banque centrale américaine a précisé, dans ce communiqué, que «ces changements doivent permettre de répondre à des perturbations très inhabituelles sur les marchés secondaire des bons du Trésor associées à l’éclosion de coronavirus». La Fed va également acheter différents types de titres à diverses maturités et les achats se poursuivront au deuxième trimestre.

Face à la pandémie du nouveau coronavirus, et à ses effets sur l’économie, la Fed a déjà, à deux reprises cette semaine, augmenté ses injections quotidiennes sur le marché monétaire, les faisant passer de 100 à 175 milliards de dollars.

Coronavirus : la Banque d’Angleterre suit la faible FED , on attend la BCE!

Coronavirus : la Banque d’Angleterre suit la faible FED , on attend la BCE!

 

Alors que la plupart des banques centrales ont déjà réagi avec d’ailleurs des mesures qui ne parviennent encore pas à rassurer les opérateurs économiques et financiers, la BCE, elle est encore figée sans doute par la philosophie allemande tant en matière monétaire que budgétaire. Côté britannique en tout cas on a décidé de suivre la faible la FED. La BoE emboîte le pas de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a déjà annoncé la semaine dernière une baisse des taux sans attendre sa réunion régulière, afin de soutenir l’activité et de rassurer des marchés affolés par l’avancée de l’épidémie de coronavirus.

La Banque centrale européenne (BCE) doit quant à elle dévoiler son dispositif jeudi à l’issue de sa réunion.

Dans son communiqué, la BoE s’attend à un « choc économique qui pourrait être vif et important mais devrait être temporaire », expliquant que les PME vont être particulièrement affectées, tant par les perturbations des chaînes d’approvisionnement que par une demande plus faible.

Ces mesures spectaculaires sont annoncées par la BoE quelques heures avant la présentation par le gouvernement britannique de son premier budget post-Brexit.

Le ministre des Finances Rishi Sunak, en poste depuis un mois, doit prendre la parole à 12H30 GMT devant le Parlement et devrait dévoiler des milliards de livres de dépenses supplémentaires pour soutenir l’économie.

La FED maintient ses taux

La FED  maintient ses taux

Finalement comme la plupart des banques centrales, la Fed a décidé de ne rien changer pour l’année en cours au motif qu’il n’y a pas de signe suffisant d’affaiblissement de l’économie même si la centrale américaine reconnaît un tassement notamment de la consommation des ménages. Comme dans la plupart des autres régions, l’industrie manufacturière est aussi à la peine. Cependant il n’y a pas d’urgence car l’inflation est contenue aux États-Unis autour de 1,5 % un objectif de 2 %.

Le taux directeur reste donc inscrit dans une fourchette comprise entre 1,5 et 1,75%. Des taux que le président américain juge excessif pour redonner du souffle à la croissance américaine. La décision a cependant été unanime au sein des membres du comité monétaire de la Fed, qui estime que cette politique monétaire doit notamment permettre à l’inflation de revenir à son taux cible de 2%, alors qu’elle est actuellement inférieure. L’inflation annuelle aux Etats-Unis était de 1,5% en novembre, selon l’indice PCE, le plus suivi par la Fed pour mesurer l’évolution des prix. Seul le secteur manufacturier est en récession, victime de la guerre commerciale avec la Chine. Sur ce front toutefois, la trêve consécutive à l’accord signé le 15 janvier par les deux puissances économiques apporte un vent d’optimisme sur les marchés. Mais alors que le Fonds monétaire international (FMI) prévoyait une reprise de la croissance mondiale cette année, les perspectives mondiales sont désormais assombries par l’épidémie du nouveau coronavirus, qui a fait plus de 130 morts en Chine. «Le coronavirus introduit une nouvelle forme d’incertitude. (…) Les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement mondiale peuvent être importantes», a ainsi indiqué à l’AFP Diane Swonk, économiste en chef pour Grant Thornton. «Il est encore trop pour agir mais la Fed doit montrer qu’elle regarde cela de près», a-t-elle ajouté. Pour l’économiste Joel Naroff, le coronavirus influencera les décisions de la Fed «si cela affecte durablement les marchés et s’il y a des signes clairs de ralentissement de l’économie».

Évolution des taux: comme le fût du canon: stables «un certain temps»- (FED)

Évolution des taux: comme le fût du canon: stables «un certain temps»- (FED)

 

Cette fois il y a consensus au sein de la banque fédérale pour que les taux restent table stables….. un certain temps. La vérité c’est que la Fed est travaillée par Trump et certains économistes pour se montrer  encore plus accommodante devant l’évolution tendancielle à la baisse de la croissance. À l’inverse, d’autres considèrent qu’il serait opportun de commencer à relever les taux. Du coup, on s’est mis d’accord entre les deux camps opposés pour ne rien changer pour l’instant. Les velléités de relever les taux pourraient bien se heurter aux conséquences de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis qui est loin d’être terminée aussi au risque géo politique et aux évolutions plus inquiétantes de la croissance. En effet par exemple l’industrie manufacturière américaine a encore plongée en décembre. Elle est toujours dans le rouge et rejoint même son plus bas niveau de 2009, ce qui présage une croissance qui se tasse sérieusement. Alors que les comptes rendus des réunions de la Fed permettent généralement de distinguer des camps opposés dans l’évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis, celui publié vendredi témoigne au contraire du consensus existant entre les participants sur le fait que la Réserve fédérale a suffisamment agi en 2019 pour préserver l’économie américaine d’une récession en abaissant ses taux à plusieurs reprises l’an dernier.

«Les participants ont jugé qu’il serait approprié de maintenir la fourchette d’objectifs de taux des fonds fédéraux», est-il écrit dans le compte rendu de la réunion, à l’issue de laquelle la Fed a laissé sa politique monétaire inchangée et laissé entendre que les taux d’intérêt ne devraient pas bouger l’an prochain.

Les participants considèrent que le niveau actuel des taux «restera probablement approprié pendant un certain temps» si l’économie américaine conserve sa trajectoire, montrent les minutes. Plusieurs responsables de la Fed ont aussi proposé de débattre à l’avenir de sujets tels que «le rôle potentiel d’un mécanisme permanent de prise en pension».

Ces «minutes» de la réunion des 10 et 11 décembre montrent aussi que les responsables de politique monétaire aux Etats-Unis se préparent à débattre d’éventuelles modifications dans leur gestion de la liquidité sur les marchés financiers.

La FED accélère la planche à billets

La FED accélère la planche à billets   

 

Près de 300 milliards injectés par la FED dans l’économie en quelques jours. Cette injection massive correspondrait à des problèmes de trésorerie notamment sur le marché interbancaire. Reste à savoir si ce n’est pas plus grave et si en faite les réticences ne viendraient pas de la part de certaines institutions financières qui refusent de mettre à disposition leurs liquidités par crainte de ne pas être remboursé par des emprunteurs : banque ou entreprise. Ce serait alors un remake de 2007. Pour l’instant en tout cas cela n’a pas d’influence sur la cotation à Wall Street qui d’un certain côté indirectement bénéficie aussi de ce soutien de liquidités un peu artificiel.  La bonne résistance de Wall Street s’explique par le fait que ces opérations ne concernent que le marché interbancaire qui se trouve, selon les spécialistes, momentanément à cours de liquidités. Les banques qui se financent quotidiennement sur ce marché souffriraient d’un assèchement des liquidités à la suite d’importantes émissions de dettes de la part du Trésor et d’une forte demande de liquidités de la part des entreprises qui avaient à faire face à des échéances fiscales.

Certaines sources plus alarmistes évoquent cependant le refus de certains établissements financiers de mettre leurs disponibilités sur marché évoquant la vulnérabilité possible d’un intervenant (banque ou entreprises) qui pourrait ne pas être en mesure de rembourser les sommes empruntées au jour le jour. Si cette situation, synonyme d’une perte de confiance réciproque sur le marché interbancaire se vérifie, il pourrait s’agir d’une crise plus grave que les autorités monétaires devront régler au plus vite.

FED : Une baisse de taux contagieuse et dangereuse

FED : Une baisse de taux contagieuse et dangereuse

D’une certaine manière, la décision de la banque centrale américaine est paradoxale et dangereuse. Certes,  la baisse des taux limités à un quart et non  reconductible ne va pas bouleverser le paysage financier. Ceci étant, il s’agit d’un acte de supplémentaire pour  faire tourner la planche à billets. En clair,  faire de la fausse monnaie comme en font d’ailleurs toutes les banques centrales qui inondent le marché de liquidités avec lesquels les investisseurs entretiennent la spéculation notamment sur le marché des actions. Un marché qui s’écroulerait sans doute sans cette masse de liquidités tellement maintenant le décalage est grand entre le résultat des entreprises et le cours des actions. En faite, le marché les actions est sous perfusion comme l’est  d’une façon générale l’endettement (endettement des Etats, des entreprises mais aussi des particuliers avec le risque d’un éclatement de la bulle immobilière. Cette baisse des taux d’un point de vue orthodoxe n’avait pas lieu d’être car si le tassement économique est constaté au États-Unis, la croissance est encore très satisfaisante (autour de 2 % en 2019). Par ailleurs on est loin de l’objectif des 2 % d’inflation. Ce qui se joue en fait aujourd’hui, c’est une guerre monétaire qui ne dit pas son nom et provoquera un jour une flambée d’inflation et sans doute une crise financière générale. Le geste de la banque centrale n’a d’ailleurs  pas satisfait non plus le président américain Donald Trump qui avait plaidé pour une baisse d’une toute autre ampleur.

Donald Trump a critiqué à de nombreuses reprises le président de la Fed Jerome Powell, lui reprochant de ne pas faire assez pour accompagner les efforts déployés par son administration pour soutenir la croissance. La Fed “nous a laissés tomber”, a réagi Donald Trump mercredi. Le marché voulait un signal montrant qu’un “cycle de réduction des taux prolongé et énergique” était en cours, a-t-il ajouté.Un cycle “nous mettant au diapason de la Chine, de l’Union européenne et d’autres pays de par le monde”, a poursuivi Trump. “Au moins, il (Powell) met un terme à un durcissement quantitatif qui de toute façon n’aurait jamais dû avoir lieu”. Les traders du marché monétaire évaluent à 76% environ la probabilité que la Fed abaisse à nouveau les taux au terme de sa réunion des 17 et 18 septembre, selon le baromètre FedWatch de CME Group. Cette probabilité implicite était de 83% peu de temps après l’annonce de la baisse de taux.

Powell et d’autres banquiers de la Fed ont ménagé la chèvre et le chou ces dernières semaines, mettant en avant les risques liés aux tensions commerciales internationales, à une inflation faible et à une conjoncture mondiale morose, tout en rappelant néanmoins que les Etats-Unis étaient fondamentalement en bonne santé économique. La Fed considère ainsi que le marché du travail reste “vigoureux” et observe que les dépenses des ménages se sont accélérées. Mais elle dit aussi que l’investissement des entreprises est terne et que les mesures de compensation de l’inflation restent basses. La banque centrale estime que la baisse des taux intervenue aujourd’hui doit favoriser le retour de l’inflation vers l’objectif de 2% mais que les incertitudes entourant cette perspective restent bien présentes.

La Fed a enfin fait savoir qu’elle arrêterait de dégonfler ses avoirs obligataires de 3.600 milliards de dollars à partir du 1er août, soit deux mois avant la date prévue. En clair, la politique accommodante de la Fed n’est pas stoppée. Au contraire, elle ce développe et sera sans doute contagieuse. D’autres banques centrales devraient suivre à terme le même exemple. La planche à billets déjà entraînant la planche à billets des autres.

Critiques des cryptomonnaies (Trump après la FED)

 

Critiques des  cryptomonnaies (Trump après la FED)

«Si Facebook et les autres entreprises veulent devenir des banques, elles doivent demander une nouvelle charte bancaire et être soumises à toutes les réglementations bancaires, tout comme les autres banques, nationales et internationales», ajoute-t-il. Les déclarations de Trump interviennent au lendemain de celles du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, qui a indiqué devant la commission des Services financiers de la Chambre des représentants que Facebook ne pourrait faire avancer son projet de monnaie virtuelle tant qu’il n’aurait pas répondu aux vives inquiétudes qu’il soulève.Il a indiqué que la Fed avait mis en place un groupe de travail pour suivre le projet et qu’elle coordonnait ses activités avec d’autres banques centrales à travers le monde. Il s’attend à ce que le Conseil de surveillance de la stabilité financière (FSOC) aux Etats-Unis examine aussi le projet. Libra, dont le lancement est prévu l’an prochain, doit permettre au premier réseau social de s’imposer dans les paiements, les services financiers et le commerce en ligne dans le monde entier grâce à ses milliards d’utilisateurs

La bataille des taux à la Fed ?

La bataille des taux à la Fed ?

Alors que la FED vient à peine de se prononcer pour la reprise d’une politique monétaire accommodante caractérisée par l’arrêt de la remontée des taux d’intérêt et par l’arrêt de la diminution du bila, l’inquiétude se nourrit d’indicateurs économiques qui montrent une certaine faiblesse mais aussi de l’inversion de la courbe des taux ;  c’est-à-dire de taux longs qui sont inférieurs à ceux des prêts de court terme, signe en général de la proximité d’une récession. Certains spéculent déjà sur la possibilité d’une diminution des taux. Une perspective soutenue par le président des États-Unis du fait d’un affaiblissement  de l’activité économique. Une santé encore satisfaisante mais qui s’est détériorée depuis plusieurs semaines en particulier en raison des problèmes de gestion des relations commerciales internationales avec la Chine qui font toujours l’objet d’une négociation. Parmi les indicateurs inquiétants, celui de l’inflation très loin de l’objectif des 2 %. Pour le moment, la Fed résiste à sept de effective du baisse des taux Larry Kudlow, le principal conseiller économique du président, a déclaré vendredi sur la chaîne de télévision CNBC que même s’il n’y avait “pas d’urgence”, la banque centrale devrait assouplir sa politique monétaire pour prévenir un ralentissement économique. Mais pas moins de cinq responsables de la Fed en 24 heures ont souligné la bonne santé de l’économie en estimant que la récente série d’indicateurs décevants ne devrait pas se prolonger. Par exemple, le président de la Fed de New York, John Williams, avait déclaré jeudi que l’économie était en “très bonne situation” et que la probabilité d’une récession en 2019 ou 2020 n’était “pas élevée”.“Je ne suis pas autant inquiet (…) que certains de mes collègues dans le privé”, avait-il dit. “Je considère encore la probabilité d’une récession cette année ou l’an prochain comme n’étant pas élevée par rapport à n’importe quelle autre année.”Jeudi également, le président de la Fed de St. Louis, James Bullard, avait lui aussi jugé prématuré de débattre de l’opportunité d’une baisse de taux, disant s’attendre à un rebond de l’économie. Les annonces de la Fed le 20 mars et ses prévisions montrant que ses responsables ne tablent plus sur aucune hausse de taux cette année alors qu’ils en prédisaient deux en décembre ont été suivies deux jours plus tard par une inversion partielle de la courbe des rendements obligataires, le rendement des emprunts d’Etat à dix ans devenant inférieur à celui des titres à trois mois, un phénomène qui précède généralement une récession.

Fin de la hausse des taux (FED)

 Fin de la hausse des taux (FED)

 

Comme il fallait s’y attendre, on s’oriente vers un affichage des taux suit à la décision officielle de la banque centrale américaine de laisser la situation en l’état jusqu’en 2021. La conséquence évidemment du net au tassement de l’activité économique internationale y compris aux ’États-Unis. La Fed a d’ailleurs ramené sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour cette année de 2,3% à 2,1% et la prévision d’inflation à 1,8% contre 1,9%. Le taux de chômage, lui, est attendu à 3,7%, légèrement au-dessus du niveau attendu il y a trois mois. Cette  décision de desserrement monétaire va évidemment influencer toutes les autres banques centrales et notamment la banque centrale européenne qui va suivre la même ligne (d’autant que la croissance dans l’union économique européenne ne devrait pas dépasser 1 % pour l’année en cours). La Fed va aussi renoncer au resserrement de sa politique monétaire y compris vis-à-vis de   la réduction de son bilan.  La banque centrale américaine, qui a réaffirmé son engagement à être “patiente”, ne table désormais plus que sur une seule hausse de taux d’ici 2021 et n’évoque plus la nécessité de resserrer sa politique monétaire pour prévenir une accélération de l’inflation. Elle a en outre précisé qu’elle allait ramener la diminution de ses avoirs en bons du Trésor à 15 milliards de dollars par mois à partir du mois de mai, contre 30 milliards mensuels actuellement. La réduction du bilan sera ensuite totalement interrompue à partir de septembre si la situation économique et monétaire évolue d’ici-là conformément aux prévisions. Ces annonces signifient que la Fed met à l’arrêt les deux moteurs du resserrement de sa politique monétaire afin d’adapter cette dernière au ralentissement de la croissance mondiale et à la dégradation de certains indicateurs économiques aux Etats-Unis. “Il pourrait s’écouler un certain temps avant que les perspectives en matière d’emploi et d’inflation plaident clairement en faveur d’un changement de politique”, a dit son président, Jérôme Powell, lors de la conférence de presse qui suit désormais chacune des réunions de politique monétaire.

Fed : changement de politique ?

Fed : changement de politique ?

 

 

 

Il se pourrait bien que finalement Donald Trump ait  convaincu le président de la Fed de mettre la pédale douce sur la perspective de nouveaux relèvements des taux d’intérêt. Des taux d’intérêt relevés quatre fois en 2018 et qui devaient continuer d’augmenter en 2019. Mais le ralentissement de l’activité internationale est passé par là. À tel point que certaines banques centrales comme la BCE se demandent s’il ne convient pas de revenir à une politique encore plus accommodante. Certes la croissance a été très dynamique aux États-Unis l’année dernière mais des signes de ralentissement sont très nets pour l’année en cours. Un relèvement des taux serait de nature à affaiblir le taux  de croissance du PIB. D’une certaine manière, ce serait aussi une bonne nouvelle pour l’économie internationale. Des taux très sages seraient de nature à limiter l’affaiblissement prévisible de l’activité mondiale au cours de cette année.  L’important pour Jay Powell, patron de la Fed en place depuis tout juste un an et nommé par Trump, semble donc décidé à opérer un virage. Début janvier, après le pire mois de décembre que Wall Street ait connu depuis 1931, il annonçait une pause. Depuis la semaine dernière, il explique que la Fed est agnostique et attend de voir comment évoluera la conjoncture avant de modifier ses taux. Il vaudrait mieux pour la Fed et pour la crédibilité de son patron que son revirement n’ait rien à voir avec les colères tweetées de Trump et soit uniquement justifié par un ralentissement de la croissance.

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