Archive pour le Tag 'FED'

Face aux folies de Trump, la Fed maintient ses taux

Face aux folies de Trump, la Fed maintient ses taux

En tenant compte des graves inquiétudes de la politique économique de Trump, la Réserve fédérale (Fed) américaine a laissé ses taux inchangés mercredi.

«L’incertitude autour des perspectives économiques s’est accrue», selon le communiqué de la banque centrale, qui s’attend toujours à baisser ses taux directeurs deux fois cette année. Les marchés s’attendaient massivement à un maintien des taux à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre).

.la FED s’attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 1,7% % à la fin de l’année (contre 2,1% prévus auparavant) et l’inflation en accélération à 2,7% (contre 2,5% précédemment), selon la première actualisation de leurs prévisions depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Lutter contre l’inflation
Dans ce contexte, les déclarations du président de l’institution, Jerome Powell, en conférence de presse à partir de 19h30, sont très attendues. Seul invariant dans les prévisions : les responsables s’attendent toujours globalement à ce que l’institution monétaire décide deux baisses de taux (d’un quart de point chacune) cette année. Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué. Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires. Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les initiatives du président ont désorienté jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute. Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral…), il vient de qualifier de «catastrophe» sa gestion de la politique économique. «Il était auparavant inconcevable qu’un président – y compris Trump pendant son premier mandat – fasse délibérément autant de mal à l’économie», a-t-il écrit sur son blog.

Craignant les folies de Trump, la Fed maintient ses taux

Craignant les folies de Trump, la Fed maintient ses taux

En tenant compte des graves inquiétudes de la politique économique de Trump, la Réserve fédérale (Fed) américaine a laissé ses taux inchangés mercredi.

«L’incertitude autour des perspectives économiques s’est accrue», selon le communiqué de la banque centrale, qui s’attend toujours à baisser ses taux directeurs deux fois cette année. Les marchés s’attendaient massivement à un maintien des taux à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre).

.la FED s’attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 1,7% % à la fin de l’année (contre 2,1% prévus auparavant) et l’inflation en accélération à 2,7% (contre 2,5% précédemment), selon la première actualisation de leurs prévisions depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Lutter contre l’inflation
Dans ce contexte, les déclarations du président de l’institution, Jerome Powell, en conférence de presse à partir de 19h30, sont très attendues. Seul invariant dans les prévisions : les responsables s’attendent toujours globalement à ce que l’institution monétaire décide deux baisses de taux (d’un quart de point chacune) cette année. Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué. Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires. Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les initiatives du président ont désorienté jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute. Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral…), il vient de qualifier de «catastrophe» sa gestion de la politique économique. «Il était auparavant inconcevable qu’un président – y compris Trump pendant son premier mandat – fasse délibérément autant de mal à l’économie», a-t-il écrit sur son blog.

Risque inflationniste aux États-Unis pour la Fed

Risque inflationniste aux États-Unis pour la Fed

 
Contrairement à Trump, la banque fédérale américaine pense que les droits de douane vont venir alimenter de manière significative l’inflation. Une évolution inévitable quand on sait que la majorité des biens sont importés aux États-Unis et que certains vont subir des augmentations qui peuvent varier de 10 à 50 % pour les droits de douane .

D’après le compte-rendu publié mercredi de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, les responsables de la banque centrale américaine ont globalement « pointé les risques » d’une hausse de l’inflation, plutôt que des dangers pour le marché du travail.

« En particulier, les participants ont cité les possibles effets de changements potentiels dans les politiques commerciales et d’immigration », est-il écrit dans les ‘minutes’ de la réunion des 28-29 janvier, soit environ une semaine après l’investiture de Donald Trump à la Maison blanche.

Les responsables de la Fed ont cité également la possibilité que les « développements géopolitiques perturbent les chaînes d’approvisionnement ».

Si la banque centrale croit toujours que les pressions sur les prix vont s’atténuer, « d’autres facteurs ont été mentionnés pour leur potentiel de nuire au processus de désinflation », est-il rapporté dans le document, alors que des entreprises en contact avec la Fed ont indiqué qu’elles entendaient « répercuter sur les consommateurs les coûts de production plus élevés qui résulteraient de potentielles taxes douanières ».

Par ailleurs, des participants à la réunion ont noté que certaines mesures de l’inflation, parmi les préoccupations principales de la Fed, ont « récemment augmenté », dit le compte-rendu de la réunion.

 

Etats-Unis-FED : probable baisse des taux en vue

Etats-Unis-FED : probable  baisse des taux en vue 

Une nouvelle baisse des taux en vue par la banque fédérale américaine (BCE) mais une baisse contenue eu égard au retour de l’inflation. L’inflation est  repartie à la hausse ces deux derniers mois, après avoir suivi une trajectoire encourageante vers l’objectif de 2% fixé par la Fed.

L’indice CPI des prix à la consommation – sur lequel sont indexés les retraites – a en effet rebondi en novembre à 2,7%. L’indice PCE, que la Fed veut ramener à 2%, sera publié le 20 décembre. Côté producteurs, les prix ont même grimpé en novembre au plus haut depuis près de deux ans, à cause notamment des conséquences de la grippe aviaire, selon l’indice PPI.

Jerome Powell a récemment estimé que la Fed « pouvait se permettre d’être un peu plus prudente » du fait de la vigueur de l’économie ( Sans doute supérieur à 2,5 % sur un an, à comparer à moins de 1 % pour  l’union économique européenne). En effet  les droits de douane annoncée par Trump pourraient venir nourrir l’inflation et  la Fed devrait prévoir des baisses de taux moins nombreuses pour 2025. Elle actualisera également mercredi ses prévisions pour l’économie américaine, et devrait être plus pessimiste qu’en septembre pour l’inflation, mais plus optimiste pour la croissance du PIB.

 

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Constatant que l’inflation se dirige vers l’objectif de 2 %,la  Banque centrale américaine (Fed) a abaissé ce mercredi son principal taux directeur de 0,5 point et envisage un demi-point supplémentaire d’ici fin-2024, au cours de la dernière réunion avant l’élection américaine du 5 novembre.

 

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans. Ils se situent désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, après avoir passé plus d’un an à leur plus haut niveau depuis le début du siècle, à 5,25-5,50%.

Notons que d’autres banques centrales ont déjà amorcé le processus de baisse des taux d’intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) par exemple avait commencé son cycle de baisse en juin 2024. Le 12 septembre 2024, elle a annoncé une deuxième baisse : à partir du 18 septembre 2024, son principal taux directeur, la facilité de dépôt, passe de 3,75 à 3,5%. L’urgence pour l’Europe est différente du fait de l’atonie du niveau de la croissance économique.

La Fed a par ailleurs  révisé à la baisse sa prévision d’inflation, à 2,1% en 2025, contre 2,3% attendus lors des précédentes prévisions, en juin. Le chômage a lui été révisé à la hausse, à 4,4% cette année et la suivante, contre 4,0 et 4,2% auparavant.

 

FED-Trump veut diriger la politique monétaire !

FED-Trump veut diriger la politique monétaire !

Donald Trump, candidat du Parti républicain pour l’élection présidentielle veut remettre en cause l’indépendance de la banque centrale américaine et veut influencer la politique monétaire. De quoi s’interroger sérieusement tellement Trump à mené une politique financière de gribouille pour sa propre fortune. Il a d’ailleurs été mis en cause par la justice pour avoir volontairement triché et surestimé la valeur de actifs de son empire.

Et c’est justement sur son expérience douteuse que Trump s’appuie:

«Je pense que le président devrait avoir son mot à dire là-dessus, c’est mon avis profond. Je pense que dans mon cas, moi qui ai fait beaucoup d’argent, j’ai eu beaucoup de réussite, je pense que j’ai un meilleur instinct que, le plus souvent, les gens qui sont à la Fed ou son président», a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse à Palm Beach (Floride).

Les décisions de politique monétaire doivent être prises «le plus souvent à l’intuition», a jugé Donald Trump. La Fed a répété à de multiples reprises qu’elle basait ses décisions sur les données macroéconomiques disponibles.

Donald Trump critique régulièrement Jerome Powell, qu’il avait pourtant choisi pour diriger la Fed lorsqu’il était à la Maison-Blanche. En février dernier, il lui avait ainsi reproché de vouloir baisser les taux en 2024 pour aider les démocrates à gagner l’élection présidentielle. Il avait par ailleurs assuré qu’il ne le nommerait pas de nouveau à la tête de la Fed s’il était élu. Avant cela déjà, lorsqu’il était président, le milliardaire républicain ciblait régulièrement la Fed et Jerome Powell, qui ne baissaient pas suffisamment les taux à son goût.

 

En effet celui  qui souhaite reconquérir la Maison Blanche en novembre prochain manque de fonds pour payer l’exceptionnelle amende de 454 millions de dollars (418,5 millions d’euros) écopée pour avoir, justement, surestimé la valeur de sa fortune, afin d’être bien vu des banques. S’il ne s’acquitte pas de la totalité de la somme d’ici lundi, des biens immobiliers pourront être saisis. L

« Sachant que sa fortune de 2,5 milliards est principalement constituée de biens immobiliers, si on enlève environ 500 millions pour faire tourner les entreprises et qu’on retire encore les deux amendes dont a écopé Trump, ça commence à être compliqué », souligne Nicole Bacharan, historienne et politologue, spécialiste de la politique et de la société américaine. C’est d’ailleurs l’argument avancé par ses avocats : cette amende « exorbitante et vexatoire » qu’ils contestent est faite pour le ruiner. L’importance de la somme pourrait en effet le contraindre à céder certains actifs, sans doute à prix cassés, une première entaille dans son empire immobilier.

 

Fed : pas de baisse des taux

Fed : pas de baisse des taux.

Pas de baisse des taux aux États-Unis où l’économie demeure dynamique avec des risques toujours de maintien d’inflation. Maintien donc des taux d’intérêt dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle ils se trouvent depuis un an. Avec la promesse peut-être d’une baisse en septembre en fonction de la croissance et de l’emploi.

Le comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, «est attentif aux risques pesant sur les deux aspects de son mandat», à savoir des prix stables et le plein-emploi, ont souligné ses responsables dans le communiqué publié à l’issue de leur réunion. Cela marque une évolution, puisque le précédent communiqué mentionnait les risques d’inflation uniquement.

La  banque centrale américaine se préoccupe aussi des risques pesant sur l’emploi également, et non plus seulement sur l’inflation.

Le taux de chômage de juillet sera publié vendredi, et est attendu stable par rapport à juin, à 4,1%, avec des créations d’emplois moins nombreuses cependant. Si la Fed craint de commencer trop tôt à abaisser ses taux, ce qui risque de provoquer une nouvelle flambée de l’inflation, elle veille également à ne pas le faire trop tard, ce qui pourrait alors faire augmenter le chômage. e l’argent à zéro.

Fed :Une baisse des taux en septembre ?

Fed :Une baisse des taux en septembre ?

Compte tenu de l’évolution de l’inflation aux États-Unis, la FED pourrait bien procéder à une baisse des taux des septembre. Il semble en effet possible désormais d’atteindre un objectif de 2 % pour l’inflation.

Les taux de la Fed, qui guident les taux des crédits accordés par les banques, sont depuis près d’un an à leur plus haut niveau en plus de 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, dans l’objectif de ralentir l’investissement et la consommation et, in fine, l’inflation. L’institution a, plusieurs fois, affirmé vouloir être certaine que la hausse des prix atteigne son objectif de 2% par an avant de détendre sa politique monétaire. Or, la dynamique des prix avait repris de plus belle en début d’année.

« J’ai toujours pensé qu’il existait un moyen de ramener l’inflation à notre objectif de 2% de manière durable sans que le marché du travail ne souffre, sans que le taux de chômage ne soit élevé », a souligné le président de la Fed. . « Nous assistons à la poursuite du rééquilibrage du marché du travail. Mais nous anticipons que la croissance se poursuive et que le taux de chômage reste faible, ce qui devrait soutenir l’activité économique cette année », a de son côté commenté dans une note la cheffe économiste de HFE, Rubeela Farooqi.« Si nous devions constater un affaiblissement inattendu du marché du travail, nous pourrions également réagir en conséquence », a donc assuré Jerome Powell, laissant entendre que les taux pourraient alors être abaissés rapidement.

De son coté, la Banque centrale européenne (BCE) a effectué une première baisse de son taux directeur de 0,25 point de pourcentage. Ainsi, le taux de dépôt passe à 3,75%, tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal s’établissent respectivement à 4,25% et 4,5%.Notons que la croissance aux États-Unis est trois fois plus élevée en 2024  que dans la zone euro.

Taux intérêt : une réduction des taux de la Fed en septembre ?

 La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait baisser le taux des fonds fédéraux à deux reprises cette année, à compter du mois de septembre, selon une forte majorité d’économistes interrogés par Reuters, qui ont globalement relevé leurs prévisions d’inflation pour le deuxième mois consécutif.

Malgré le discours rassurant de plusieurs responsables de la Fed qui ont laissé entendre que la prochaine grande mesure de la banque centrale serait une réduction des coûts d’emprunt, certains investisseurs continuent de douter qu’une telle mesure puisse être mise en oeuvre cette année. Ce doute est alimenté par la lente décrue de l’inflation et le relèvement des anticipations sur l’évolution des prix.

Près des deux tiers des économistes interrogés du 7 au 13 mai, soit 70 sur 108, prévoient une première réduction des taux en septembre, ce qui ramènerait l’objectif des fonds fédéraux d’une fourchette de 5,25%-5,50% à une fourchette de 5,00%-5,25%.

Dans l’enquête du mois dernier, seulement un peu plus de la moitié des économistes sondés s’attendaient à une baisse du loyer de l’argent en septembre.

La nouvelle enquête montre aussi que seulement 11 personnes prévoient une baisse des taux en juillet et aucune ne parie sur une baisse en juin, contre respectivement 26 et 4 lors de l’enquête d’avril. Tout dépendra notamment de l’évolution du prix.

Les chiffres de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois d’avril seront publiés mercredi. Le consensus Reuters prévoit une augmentation de 0,4% en rythme mensuel, comme en mars. Une surprise à la hausse sur l’inflation pourrait toutefois conduire à un changement des prévisions se traduisant par moins de baisses de taux d’intérêt.

L’économie américaine, qui a progressé à un rythme annualisé plus lentement que prévu, de 1,6% au premier trimestre, devrait croître de 2,4% cette année. Ce rythme est plus élevé que le taux de croissance considéré par les responsables de la Fed comme non inflationniste, actuellement évalué à 1,8%.

 

 

FED: La dynamique de l’emploi freine la baisse des taux

FED: La dynamique de l’emploi freine la baisse des taux


En janvier, 353.000 emplois ont été créés d’après les chiffres publiés ce vendredi par le département du Travail aux USA. C’est deux fois plus qu’attendu, puisque les analystes anticipaient 175.000 créations .

Du faite du dynamisme économique, aujourd’hui, une baisse des taux en mars n’est plus du tout à l’ordre du jour », conclut Christophe Boucher, directeur des investissements chez ABN AMRO Investment Solutions.

D’autant que les salaires ont eux, accéléré de 4,5% en janvier contre 4,1% le mois dernier, selon une note d’IG France publiée ce vendredi. De quoi rallumer « la question de la boucle salaire-prix », pointe Alexandre Baradez,
Si certains éléments montrent « la solidité remarquable du marché du travail », il y a aussi « des indicateurs de faiblesse préoccupants », nuance Julia Pollak, cheffe économiste pour le site d’annonces d’emplois ZipRecruiter. Elle relève notamment que « la durée hebdomadaire moyenne du travail, est tombée à son niveau le plus bas depuis la récession » de 2020, liée à la crise du Covid-19, et, avant cela, depuis 2010.

Il s’agit selon elle d’un « signal d’alarme » avertissant que « des suppressions d’emplois pourraient être imminentes », car « les entreprises réduisent généralement les heures de travail avant de réduire la masse salariale ».

La FED et taux: statu quo

La FED et taux: statu quo

Comme c’était prévisible la banque centrale américaine a décidé de faire une pause concernant les taux. L’objectif est de ne pas refroidir par trop une croissance jusque-là encore satisfaisante. À l’inverse de la banque centrale européenne qui depuis le début de l’inflation s’aligne sur la Fed mais qui finalement plonge l’économie de l’union européenne dans le rouge.

Le maintien à un très haut niveau des taux constitue cependant un handicap sérieux pour une croissance qui a des difficultés à se financer. Les banques centrales auront peut-être pour finir raison de l’inflation mais en tuant l’activité. De quoi s’interroger sur la pertinence de la politique monétaire.

La banque centrale américaine (FED) n’a donc pas touché à ses taux directeurs. L’institution a annoncé, ce mercredi, qu’elle les maintenait à leur niveau actuel de 5,25 à 5,50%, pour la deuxième fois d’affilée. Elle précise qu’elle veut observer l’évolution de l’économie, ainsi que « les effets cumulés » des 11 hausses de taux effectuées depuis mars 2022.

Cette décision était attendue et avait d’ailleurs été anticipée par les marchés financiers, avec des Bourses mondiales en hausse. Elle suit celle de la Banque centrale européenne, qui a annoncé la semaine dernière un maintien de ses taux directeurs entre 4% et 4,75%. Ce qui était une première depuis juillet 2022.

Economie-Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

Economie-Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

La croissance pourrait légèrement se tasser aux États-Unis. Du coup, la perspective d’un nouveau relèvement des taux vers la fin de l’année s’éloigne. Il faut dire que le principal taux directeur se situe dans la fourchette de 5,25 à 5,50 %.« La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible », détaille la Fed dans sa dernière enquête.La BCE, de son côté qui ne peut se couper sans danger de la banque américaine devrait elle aussi geler la perspective d’une nouvelle hausse des taux d’autant que les perspectives économiques sont plus mauvaises que celle des États-Unis

D’après la dernière enquête de la Fed « La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible ».

Sur les douze régions américaines étudiées par la Fed, six connaissent une activité stable ou en légère baisse, quand l’autre moitié voit son activité progresser légèrement. Ce rapport, qui paraît généralement deux semaines avant la prochaine réunion monétaire, porte sur une période de six semaines avant le 6 octobre. « Les dépenses des consommateurs ont été mitigées, en particulier pour les ventes au détail et l’automobile, du fait d’une différence entre les prix et l’offre disponible », précise la Fed.

Cependant, les services vont mieux, néanmoins « l’activité touristique (qui) a continué de s’améliorer » mais commence également à montrer des signes de faiblesse. « Certaines régions ont fait état d’un léger ralentissement des dépenses de voyage ».

Du fait des taux d’intérêt élevés, les demandes de prêts sont en léger recul. Du côté du marché du travail, la tension existante semble disparaître peu à peu, entre des employeurs qui « ne se sentent plus pressés de recruter » et une hausse du nombre de candidats par offre d’emploi.

Quant à l’inflation, les prix de ventes progressent moins rapidement que ceux des prix à la production, ce qui rend plus compliqué pour les entreprises de maintenir leurs marges. Dans l’ensemble, les prix sont attendus à la hausse sur les prochains trimestres mais à un rythme plus réduit que celui observé jusqu’ici.

L’inflation globale s’est élevée en septembre à 3,7% sur un an, stable par rapport au mois précédent, et 0,4% sur un mois, selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites. La prochaine réunion de la Fed se tiendra les 31 octobre et 1er novembre.

Pour rappel, lors de sa dernière réunion les 19 et 20 septembre dernier, la Fed a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, son plus haut niveau depuis 2001. Les responsables avaient cependant signalé qu’ils pourraient encore les relever d’ici la fin de l’année.

États-Unis : statu quo des taux ?

Etats-Unis : Léger tassement de la croissance d’après la Fed… et statu quo des taux ?

La croissance pourrait légèrement se tasser aux États-Unis. Du coup, la perspective d’un nouveau relèvement des taux vers la fin de l’année s’éloigne. Il faut dire que le principal taux directeur se situe dans la fourchette de 5,25 à 5,50 %.« La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible », détaille la Fed dans sa dernière enquête.

D’après la dernière enquête de la Fed « La perspective à court terme pour l’économie a été décrite généralement comme stable avec une croissance un peu plus faible ».

Sur les douze régions américaines étudiées par la Fed, six connaissent une activité stable ou en légère baisse, quand l’autre moitié voit son activité progresser légèrement. Ce rapport, qui paraît généralement deux semaines avant la prochaine réunion monétaire, porte sur une période de six semaines avant le 6 octobre. « Les dépenses des consommateurs ont été mitigées, en particulier pour les ventes au détail et l’automobile, du fait d’une différence entre les prix et l’offre disponible », précise la Fed.

Cependant, les services vont mieux, néanmoins « l’activité touristique (qui) a continué de s’améliorer » mais commence également à montrer des signes de faiblesse. « Certaines régions ont fait état d’un léger ralentissement des dépenses de voyage ».

Du fait des taux d’intérêt élevés, les demandes de prêts sont en léger recul. Du côté du marché du travail, la tension existante semble disparaître peu à peu, entre des employeurs qui « ne se sentent plus pressés de recruter » et une hausse du nombre de candidats par offre d’emploi.

Quant à l’inflation, les prix de ventes progressent moins rapidement que ceux des prix à la production, ce qui rend plus compliqué pour les entreprises de maintenir leurs marges. Dans l’ensemble, les prix sont attendus à la hausse sur les prochains trimestres mais à un rythme plus réduit que celui observé jusqu’ici.

L’inflation globale s’est élevée en septembre à 3,7% sur un an, stable par rapport au mois précédent, et 0,4% sur un mois, selon l’indice CPI, sur lequel sont indexées les retraites. La prochaine réunion de la Fed se tiendra les 31 octobre et 1er novembre.

Pour rappel, lors de sa dernière réunion les 19 et 20 septembre dernier, la Fed a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, son plus haut niveau depuis 2001. Les responsables avaient cependant signalé qu’ils pourraient encore les relever d’ici la fin de l’année.

Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed

Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed


La Banque centrale américaine (Fed) a relevé mercredi 3 mai son principal taux directeur pour la dixième fois d’affilée depuis mars 2022, d’un quart de point de pourcentage. La Fed s’est également décidée à juguler l’inflation malgré des signes d’essoufflement de l’économie et en dépit de la récente crise bancaire. Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 5,00 à 5,25%, au plus haut depuis 2006, une décision prise à l’unanimité, a annoncé l’institution dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC).

Le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’«aucune décision sur une pause» dans la hausse des taux «n’a été prise aujourd’hui». Il a toutefois souligné que la Fed n’indique plus dans son communiqué qu’elle anticipe des hausses supplémentaires. «On a ôté cette partie. C’est un changement significatif», a précisé Jerome Powell. Le président de la Fed a également exclu un abaissement cette année des taux d’intérêt malgré la possibilité d’une «légère» récession car l’inflation «ne va pas baisser rapidement». De son côté la banque centrale européenne devrait bientôt suivre cette hausse de taux d’intérêt

FED: Nouveau relèvement des taux et la BCE va suivre

FED: Nouveau relèvement des taux et la BCE va suivre !

La banque centrale américaine (Fed) a décidé un relèvement de son taux, de 0,25 point de base, portant les principaux taux de ses fonds fédéraux dans une fourchette comprise entre 4,75% et 5%, selon le communiqué de l’institution monétaire. Il s’agit de la neuvième hausse des taux opérée par l’institution depuis l’été 2022. Et nécessairement comme d’habitude la BCE et les autres banques centrales vont suivre pour ne pas affecter notamment les taux de change. Une action de plus pour refroidir sérieusement l’économie et permettre d’entretenir l’espoir d’une baisse de l’inflation. Le problème c’est qu’une grande partie de cet inflation est structurelle.

En effte l’inflation reste élevée. « Le Comité prévoit qu’un certain resserrement supplémentaire de la politique pourrait être approprié afin d’atteindre une orientation de la politique monétaire suffisamment restrictive pour ramener l’inflation à 2 % au fil du temps », souligne le communiqué.

Les nouvelles projections de la banque centrale des Etats-Unis montrent que dix membres sur 18 du comité de politique monétaire (FOMC) s’attendent à ce que les taux augmentent encore d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année, ce qui est identique aux perspectives annoncées en décembre.

Dans un changement notable, le communiqué du comité ne mentionne plus que de nouvelles hausses de taux seront appropriées. Au lieu de cela, le comité note qu’« un raffermissement supplémentaire de la politique monétaire pourrait être approprié », ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une dernière hausse d’un quart de point de pourcentage cette année.

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