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Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed

Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed


La Banque centrale américaine (Fed) a relevé mercredi 3 mai son principal taux directeur pour la dixième fois d’affilée depuis mars 2022, d’un quart de point de pourcentage. La Fed s’est également décidée à juguler l’inflation malgré des signes d’essoufflement de l’économie et en dépit de la récente crise bancaire. Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 5,00 à 5,25%, au plus haut depuis 2006, une décision prise à l’unanimité, a annoncé l’institution dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC).

Le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’«aucune décision sur une pause» dans la hausse des taux «n’a été prise aujourd’hui». Il a toutefois souligné que la Fed n’indique plus dans son communiqué qu’elle anticipe des hausses supplémentaires. «On a ôté cette partie. C’est un changement significatif», a précisé Jerome Powell. Le président de la Fed a également exclu un abaissement cette année des taux d’intérêt malgré la possibilité d’une «légère» récession car l’inflation «ne va pas baisser rapidement». De son côté la banque centrale européenne devrait bientôt suivre cette hausse de taux d’intérêt

FED: Nouveau relèvement des taux et la BCE va suivre

FED: Nouveau relèvement des taux et la BCE va suivre !

La banque centrale américaine (Fed) a décidé un relèvement de son taux, de 0,25 point de base, portant les principaux taux de ses fonds fédéraux dans une fourchette comprise entre 4,75% et 5%, selon le communiqué de l’institution monétaire. Il s’agit de la neuvième hausse des taux opérée par l’institution depuis l’été 2022. Et nécessairement comme d’habitude la BCE et les autres banques centrales vont suivre pour ne pas affecter notamment les taux de change. Une action de plus pour refroidir sérieusement l’économie et permettre d’entretenir l’espoir d’une baisse de l’inflation. Le problème c’est qu’une grande partie de cet inflation est structurelle.

En effte l’inflation reste élevée. « Le Comité prévoit qu’un certain resserrement supplémentaire de la politique pourrait être approprié afin d’atteindre une orientation de la politique monétaire suffisamment restrictive pour ramener l’inflation à 2 % au fil du temps », souligne le communiqué.

Les nouvelles projections de la banque centrale des Etats-Unis montrent que dix membres sur 18 du comité de politique monétaire (FOMC) s’attendent à ce que les taux augmentent encore d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année, ce qui est identique aux perspectives annoncées en décembre.

Dans un changement notable, le communiqué du comité ne mentionne plus que de nouvelles hausses de taux seront appropriées. Au lieu de cela, le comité note qu’« un raffermissement supplémentaire de la politique monétaire pourrait être approprié », ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une dernière hausse d’un quart de point de pourcentage cette année.

Contre l’inflation, la hausse des taux d’intérêt pourrait durer (FED)

Contre l’inflation, la hausse des taux d’intérêt pourrait durer (FED)

La situation économique et financière s’améliore aux États-Unis avec un particulier une inflation redescendue à 5 % sur un an et une nette amélioration de l’emploi en janvier. Justement des indicateurs qui ne sont pas suffisants pour envisager une baisse des taux d’intérêt d’après la banque centrale américaine. Au contraire , le président de la Réserve fédérale (Fed) a prévenu : « si les données économiques devaient continuer d’être plus fortes que prévu […] nous augmenterions certainement davantage les taux ».

Les chiffres de l’emploi en janvier aux Etats-Unis publiés vendredi ont en effet surpris par leur vigueur, montrant plus d’un demi-million d’embauches quand les analystes en attendaient moins de 200.000. Le taux de chômage est, lui, tombé à 3,4 %, son niveau le plus faible depuis mai 1969.
La hausse des prix à la consommation se situe actuellement à 5,0 % sur un an, selon l’indice PCE, privilégié par la Fed, qui veut la ramener autour de 2 %.

Jerome Powell s’est cependant félicité, comme il l’avait fait à l’issue de la réunion monétaire la semaine dernière, du fait que le processus de « désinflation a commencé ». « C’est une bonne chose de voir le début d’une désinflation sans voir le marché du travail faiblir », a-t-il assuré.
La Fed doit toutefois « faire plus » en relevant encore le coût de l’argent et en conservant « une politique monétaire restrictive un certain temps », a-t-il insisté de nouveau. « Cela va prendre du temps […]. Cela pourrait être cahoteux », a-t-il prévenu.

En moins d’un an, la Fed a relevé son principal taux d’intérêt de quasiment zéro à une fourchette comprise entre 4,5 et 4,75 %. La banque centrale a ralenti la semaine dernière son rythme de hausse à 25 points de base , après 50 points de base en fin d’année dernière, suggérant que ses plus gros efforts pour lutter contre l’inflation étaient derrière elle.

Taux d’intérêt: La BCE bien obligée de suivre à distance la Fed

Taux d’intérêt: La BCE bien obligée de suivre à distance la Fed

François Villeroy de Galhau exhorte ses homologues du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne à poursuivre les hausses de taux l’an prochain, jusqu’à ce que l’inflation sous jacente atteigne son pic. Sa présidente Christine Lagarde a pour sa part estimé que le travail de la BCE pour réduire l’inflation était loin d’être fini.En clair on va continuer encore pendant assez longtemps le relèvement des taux d’intérêt d’une part pour faire face à l’inflation d’autre part pour ne pas trop se laisser distancer par la Fed et les risques que le dollar fait peser sur l’euro.

La banque centrale américaine a une fois de plus bousculé le monde monétaire en décidant d’un nouveau relèvement des taux d’intérêt. L’objectif est bien sûr de lutter contre une inflation qui selon les indicateurs se situe entre 6 et 8 %. Quant aux taux d’intérêt, ils se situent maintenant près de 4 %. Il y a donc encore de la marge même si la Fed laisse entendre qu’elle va maintenant ralentir le processus d’augmentation des taux.La première conséquence à attendre sera un bouleversement des taux de change dont l’euro sera l’une des victimes.

L’enjeu est en effet de lutter contre l’inflation mais sans trop menacer la croissance. La croissance est encore satisfaisante en 2022, autour de 2,5 % mais elle devrait se tasser en 2023.Les prévisions n’accordent qu’une progression de l’activité de 1 % l’année prochaine. À noter que dans le même temps l’union européenne pourrait tutoyer la récession.

La plupart des banques centrales sont donc à la remorque des États-Unis, les plus forts taux d’intérêt américain attirent en effet les capitaux ce qui a pour effet de renforcer encore le dollar est inversement d’affaiblir les autres monnaies.

Inévitablement, les autres banques centrales devront aussi procéder à de nouveaux réajustements à la hausse des taux d’intérêt sinon le risque est grand de provoquer de nouvelles dévalorisations des monnaies par rapport au dollar.

La BCE va continuer de procéder elle aussi un relèvement des taux et à une réduction de la taille de son bilan.

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé Récemment hausse de ses taux d’intérêt de 75 points de base. Il s’agit de l’augmentation la plus importante appliquée depuis 1999.

« Le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement et les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront respectivement portés à 1,25 %, 1,50 % et 0,75 %, avec effet au 14 septembre 2022″, a précisé l’institution de Francfort. Mais la différence entre les taux européens et américains sont encore énormes.

La banque centrale américaine (Fed) a donc relevé mercredi ses taux à leur plus haut niveau depuis près de 15 ans, et pense continuer à les augmenter, cherchant à tout prix à juguler la forte inflation, une tâche compliquée cependant par la menace d’une récession.

Lors de sa conférence de presse, le président de la réserve fédérale, Jerome Powell, a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie.

Plutôt la baisse de croissance que l’inflation pour la Fed

Plutôt la baisse de croissance que l’inflation pour la Fed

Les États-Unis envisagent maintenant d’une certaine récession et préférerait faire diminuer l’inflation. Une inflation qui dépasse les 8 % et bien au-dessus des taux d’intérêt. Du coup le relèvement des taux directeurs pourrait se poursuivre pour atteindre presque 5 % en 2023. Un relèvement qui nécessairement sera suivi par d’autres banques centrales en raison de la dérive des prix mais aussi du renforcement du dollar et donc de la dépréciation d’autres monnaies comme l’euro par exemple. Selon les minutes publiées mercredi 12 octobre à propos de la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed), les responsables de l’institution sont bien tombés d’accord sur la nécessité de relever progressivement le taux directeur de la Fed afin de lutter contre l’inflation . Globalement, les responsables qualifient l’inflation de « généralisée » à un niveau « inacceptable ». Ils sont donc prêts à une remontée des taux qui pourrait entraîner une baisse de croissance et un ralentissement du marché de l’emploi. Les responsables constatent d’ailleurs que l’inflation n’a pour l’instant « pas encore répondu » aux hausses du taux directeur décidées pour faire ralentir la hausse des prix.

La dernière réunion de la Fed remonte aux 20 et 21 septembre. Depuis, le président des Etats-Unis a admis le 11 au soir que les Etats-Unis devraient peut-être subir une « très légère récession ». La route à prendre est toutefois délicate. Plusieurs membres de la Fed ont ainsi déclaré qu’il faudrait calibrer le rythme des hausses de taux au plus juste, pour atténuer les effets indésirables pour l’économie. A l’inverse, d’autres ont souligné qu’à prendre des mesures trop timides pour réduire l’inflation, on risquait un coût final supérieur à celui à payer pour une action « ferme ».
Des taux en hausse progressive

Au cours de la réunion, les banquiers centraux américains avaient en tout cas convenu de relever le taux de prêt de référence de 75 points de base pour la troisième fois consécutive, le portant à une fourchette cible de 3 % à 3,25 %. Il s’agissait de la cinquième hausse depuis mars, et de la troisième hausse d’affilée de cette ampleur. Les pressions inflationnistes restent pourtant tenaces.

Le procès-verbal montre en tout cas un comité uni pour ramener l’inflation à l’objectif de 2 %. Pour rappel, après avoir résisté pendant longtemps à toute hausse des taux, la Fed a lancé une campagne de resserrement inédite, en augmentant depuis mars ses taux de 300 points de base et en annonçant d’autres hausses. La Fed prévoit ainsi de relever les taux à 4,4 % d’ici la fin de l’année et à 4,6 % en 2023. La hausse des coûts d’emprunt devrait ralentir la croissance à 1,2 % l’an prochain et faire grimper le taux de chômage à 4,4 % contre 3,5 % en septembre. A fin août, l’inflation à la consommation atteignait 8,3 % sur 12 mois et le nouvel indice CPI pour septembre doit être publié ce matin, les analystes anticipant un léger repli à 8,1 %.

Etats-Unis :Une longue guerre contre l’inflation structurelle (Fed)

Etats-Unis :Une longue guerre contre l’inflation structurelle (Fed) 

 

Le patron de la banque centrale américaine a été beaucoup plus clair que beaucoup d’autres de ses collègues de banques centrales en déclarant que la guerre contre l’inflation serait longue car de nature structurelle. Le contraire de ce qu’affirme depuis des mois certains experts proches du gouvernement français et le gouvernement lui-même à travers la voix du ministre des finances. Ce dernier est la BCE ont longtemps affirmé que l’inflation n’était que conjoncturelle et qu’elle avait atteint son pic NDLR . 

Un papier de la Tribune rend compte  de la récente prise de position du président de la Fed sur l’inflation.

L’économie américaine aura besoin d’une politique monétaire restrictive « pendant un certain temps » avant que l’inflation ne soit maîtrisée, ce qui signifie une croissance plus lente, un marché de l’emploi plus faible et « une certaine douleur » pour les ménages et les entreprises, a déclaré vendredi le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.

Dans une déclaration résolue et d’une rare franchise, prononcée à la conférence des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming), le patron de la Banque centrale américaine a averti que la Fed userait « vigoureusement de ses outils » en relevant les taux. Le ralentissement de l’inflation en juillet, mesuré notamment par l’indicateur PCE publié vendredi, n’est pas suffisant pour baisser la garde, a-t-il également commenté.

 

Selon l’indice PCE publié vendredi par le Département du Commerce, l’inflation aux Etats-Unis s’est légèrement repliée en juillet de 0,1%, contre une hausse de 1% en juin. Sur un an, les prix ont aussi ralenti leur hausse à 6,3% contre 6,8% en juin, selon cet indicateur privilégié par la Banque centrale américaine, la Fed. Sans compter les coûts volatils de l’énergie et de l’alimentation, l’inflation sur le mois a progressé de 0,1% contre 0,6% en juin; sur un an, elle s’établit à 4,6% contre 4,8% le mois d’avant.

Ces chiffres sont un peu meilleurs que les prévisions des analystes qui misaient sur un indice PCE en légère hausse de 0,1% sur le mois et de 0,3% pour l’inflation sous-jacente. Un autre indicateur d’inflation, l’indice des prix à la consommation CPI, publié le 10 août et généralement supérieur au PCE, s’était inscrit à 8,5% en juillet, contre 9,1% en juin, montrant également un tassement de la hausse des prix.

Jerome Powell n’a toutefois donné aucune indication sur ce qui pourrait être décidé lors de la réunion de septembre. Mais les contrats à terme sur les taux d’intérêt suggèrent une probabilité de 56,5% d’une nouvelle hausse de taux de 75 points de base, contre 46,5% avant la prise de parole du président de la Fed. Bien que les difficultés s’accentuent, il ne faut pas s’attendre à ce que la Fed réduise rapidement ses taux tant que le problème de l’inflation ne sera pas réglé, a souligné le patron de la Fed. La décision de remonter les taux « dépendra de la totalité des données reçues et de l’évolution des perspectives », a-t-il indiqué.

Des investisseurs estiment que la Fed pourrait infléchir son discours si le chômage augmente trop rapidement, certains prévoyant même des baisses de taux d’intérêt l’année prochaine, une perspective à laquelle les responsables de la banque centrale américaine se sont pourtant fortement opposés ces dernières semaines. Certains membres de la Fed ont indiqué que même une récession ne les dissuaderait pas d’agir tant que l’indice des prix à la consommation ne se rapproche pas de manière convaincante de l’objectif de 2% fixé par l’institution.

Après ce discours, en Bourse, tous les secteurs européens ont fini dans le rouge vendredi. Les marchés boursiers européens ont accusé le coup : Francfort (-2,26%), Milan (-2,49%), Paris (-1,68%) et Londres (-0,70%) ont décroché après la très attendue prise de parole de Jerome Powell. La pression des forts prix du gaz et de l’électricité a aussi pesé sur les indices.

Wall Street était également dans le rouge : le dollar reculait après un repli de l’inflation américaine et un discours du président de la Réserve fédérale (Fed) à la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole.

En Europe aussi, l’inquiétude est de mise. Les gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) se sont montrés de plus en plus préoccupés de voir l’inflation s’installer à un niveau élevé. Dans le compte-rendu de la réunion de juillet, publié jeudi, ils ont jugé que la courbe de la hausse des prix représente un risque suffisamment important pour justifier une remontée de taux plus importante qu’annoncé initialement.

La Banque centrale européenne avait déjà relevé en juillet dernier ses taux directeurs de 50 points de base pour tenter de lutter contre l’inflation. Mais cette dernière, continuant de grimper et atteignant en juillet 8,9% sur un an, pousse les gouverneurs de l’institution à plaider en faveur d’un nouveau resserrement du même ordre en septembre.

Taux d’intérêt : la Fed frappe fort !

Taux d’intérêt : la Fed frappe fort !

 

La Fed frappe fort en matière de taux d’intérêt titrent  nombre de médias très complaisants. Aux États-Unis alors que l’inflation dépasse 8 % la Fed vient de remonter des taux qui se situent désormais entre 1,5 % et 1,75 %. La vérité sans doute c’est que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation qui ne cesse de progresser. La vérité c’est que la FED comme les autres banques centrales s’efforcent de faire porter le poids de la dette accumulée après la politique « accommodante »sur les ménages. En effet les revenus sont loin de suivre.

la  Fed a annoncé ce mercredi une hausse des taux de trois quarts de points de pourcentage, soit la plus forte hausse depuis 1994, pour tenter de contrôler une inflation qui ne faiblit pas. Avec cette troisième hausse d’affilée, ces taux se situent désormais dans une fourchette comprise entre 1,5 et 1,75%.

 

Peu avant cette annonce, la Banque centrale européenne a, elle, convoqué une réunion en urgence à l’issue de laquelle elle a annoncé qu’elle travaillait à la conception d’un nouvel instrument « anti-fragmentation » pour lutter contre un écartement trop important des taux entre les pays de la zone euro.En clair l’État d’endettement pourrait faire menacer de défauts certains pays comme l’Italie et il s’agit moins de lutter contre l’inflation que d’empêcher un éclatement de fait dans la zone euro.

 

« L’inflation reste élevée, reflétant des déséquilibres entre l’offre et la demande liés à la pandémie, à la hausse des prix de l’énergie et à des pressions plus larges sur les prix », déclarede manière très floue  la Fed dans le communiqué publié à l’issue de deux jours de débats.

En effet ,  la hausse des prix n’a pas ralenti, comme cela avait été le cas en avril, atteignant même un nouveau record en 40 ans, à 8,6% sur un an.En Europe l’inflation dérape aussi mais le problème numéro un est celui du risque d’éclatement de la zone euro. En clair notamment les taux d’intérêt des emprunts des différents états pourraient considérablement varier et menacer la monnaie unique.

Ainsi le taux italien  s’est envolé au-dessus des 4 %, creusant du coup le spread (écart de taux) avec le taux de référence allemand à plus de 200 points de base quand le taux allemand demeure entre 1 et 2%.

La BCE a  chargé ses équipes « d’accélérer » la conception d’un nouvel instrument « anti-fragmentation » pour lutter contre un écartement trop important des taux entre pays du Nord et pays du Sud de la zone euro. Mais aucun détail sur le contenu de cet instrument ni son calendrier d’adoption n’a été donné.

Une semaine plus tôt, la BCE avait annoncé un resserrement de sa politique monétaire pour combattre l’inflation, qui s’est accompagnée d’une hausse des taux directeurs de 25 points de base à partir de juillet puis à nouveau en septembre.

L’autre souci des banques centrales est aussi cet écroulement de la croissance qui pourrait encore être accélérée par une hausse trop brutale des taux d’intérêt. Bref un vrai cercle vicieux

 

Taux américains : Les augmentations vont continuer pour la Fed ?

  • Taux américains : Les augmentations vont continuer pour la Fed ?
  • La Fed déclare que les taux américains vont continuer d’augmenter pour faire face à l’envol de l’inflation. Reste que ces hausses prévues de 2 à 3 % seront loin de la progression des prix qui dépassent 7% aux États-Unis. La vérité c’est que l’inflation va continuer de grignoter progressivement le pouvoir d’achat des ménages et risque de remettre en cause la croissance.
  • Ce que nous avons besoin de constater, c’est que l’inflation baisse de manière évidente et convaincante et nous allons persister jusqu’à ce que nous le constations », a-t-il dit lors d’une conférence organisée par le Wall Street Journal. »Si nous ne le constatons pas, nous aurons à envisager d’agir de manière plus agressive » pour durcir les conditions de financement, a ajouté Jerome Powell, soulignant que parvenir à stabiliser les prix était une « nécessite inconditionnelle ». »L’économie ne fonctionne pas pour les travailleurs ou les entreprises ou pour quiconque sans une stabilité des prix. C’est le socle de l’économie », a dit le patron de la Fed. Une déclaration qu’on a un peu de la peine à croire tellement est important de décalage entre le taux de l’argent et l’explosion de l’inflation

La Fed : Un relèvement des taux directeurs de 0,25 %

La Fed : Un relèvement des taux directeurs de 0,25 %

La FED pourrait s’en tenir un relèvement des taux directeurs de 0,25 % au lieu de 0,50 % envisagés ces derniers temps. Il s’agit certes de de lutter contre l’inflation galopante qui a atteint 7,9 % sur un an en février mais aussi de ne pas ajouter de difficultés à une croissance maintenant également menacée par la situation en Ukraine.

L’institution est aujourd’hui confrontée à un dilemme: « maîtriser l’inflation sans provoquer de récession ». Son président, Jerome Powell, s’est récemment dit confiant dans la capacité de l’institution à le résoudre, en assurant un « atterrissage en douceur ». Mais elle garde une mémoire douloureuse: celle de l’inflation à deux chiffres des années 1970-1980 lorsque, en relevant drastiquement ses taux jusqu’à 20%, la Fed avait plongé les Etats-Unis dans la récession.

Les économistes de Wells Fargo tablent sur six hausses d’un quart de point de pourcentage (0,25%) en 2022. Les hausses de la Fed se font habituellement par paliers de 0,25 point de pourcentage. Selon l’évaluation des produits à terme de CME Group, citée par l’AFP, sur les marchés, la quasi-totalité des acteurs (95,9%) table sur une hausse d’un quart de point, les autres anticipant un maintien des taux à leur niveau actuel. L’hypothèse d’une hausse plus brutale de 0,50, qui à un moment a paru plausible, ne convainc plus.

En Europe, où l’inflation, à +5,8% en février, est moins élevée, l’homologue de la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi de maintenir pour le moment ses taux à leur plus bas historique. Elle a toutefois décidé d’arrêter son programme de rachats d’obligations au troisième trimestre, première étape d’une normalisation de sa politique monétaire et de fin de sa politique de soutien à l’économie de la zone euro, dont pourtant l’invasion de l’Ukraine par la Russie assombrit les perspectives économiques. Le signe que son inquiétude principale est l’inflation galopante.


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Taux d’intérêt : une hausse limitée par la Fed

Taux d’intérêt : une hausse limitée  la Fed

Ou pense que la FED sera amenée à augmenter ses taux lors  de sa réunion des 15 et 16 mars. Cependant ils sont peu nombreux à pronostiquer un relèvement brutal. La majorité pense que la hausse sera de 25 points de  base, une minorité pronostique 50 points de base.

Ce qui paraît certain , c’est que de cette stratégie de remontée des taux sera certes progressive mais continue car l’inflation atteint des niveaux inquiétants aux États-Unis : encore 7 % en janvier sur un an.

 

Taux d’intérêt FED : relèvement entre 0,75 % et 3,5 % ?

Taux d’intérêt  FED : relèvement entre 0,75 % et 3,5 % ?

 

Au départ du processus de remontée des taux d’intérêt la FED avait prévu de remonter les taux d’intérêt à trois reprises d’un quart  de point. Face à la hausse exceptionnelle de l’inflation, la FED s’est résolue à ajouter une quatrième étape de remonter d’un quart . Mais récemment des membres de la FED ont laissé entendre que les relèvements qui seront opérés courant 2022 pourraient se faire par demi-point et non pas par quart. Bref la fourchette entre les intentions premières et les perspectives s’élargit de 0,75 % à 3.5 % pour l’ensemble de l’année 2022.

Dans une interview accordée vendredi et publiée samedi soir par le Financial Times, le président de l’antenne de la Réserve fédérale d’Atlanta, Raphael Bostic, a affirmé que «toutes les options (étaient) sur la table à chaque réunion» de l’institution. Il s’attend toujours à trois hausses d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année. Mais «si les données indiquent que les choses ont évolué d’une manière telle qu’un mouvement de 50 points de base est nécessaire ou [serait] approprié, alors je pourrais y réfléchir», a-t-il dit. Il a aussi souligné qu’il «serait à l’aise» avec l’idée de prendre une décision «à chaque réunion», suggérant ainsi qu’il pourrait y avoir une hausse de taux à chacune des sept réunions restant d’ici la fin de l’année.

Compte tenu de l’envolée exceptionnelle de l’inflation, le plus probable c’est qu’on pourrait atteindre la fourchette haute du relèvement des taux d’intérêt évoqué par Raphael Bostic.

La hausse des prix à la consommation aux États-Unis en décembre se révèle aussi forte que prévu. Le gain de 0,5 % de l’indice des prix le mois dernier, annoncé par le Département du travail, porte à 7 % l’inflation en 2021. Il faut remonter à 1982 pour retrouver une telle flambée. Voilà trois mois qu’en rythme annuel l’inflation dépasse 6 %, soit trois fois l’objectif de moyen terme de la Réserve fédérale.

 

Fed : un premier resserrement monétaire

 

Fed : un premier resserrement monétaire

L ‘annonce d’un premier resserrement monétaire n’est  pas une surprise puisqu’il a déjà été annoncé par la banque fédérale américaine.

 

En décembre, l’institution monétaire avait déjà déclaré qu’elle prévoyait plusieurs hausses de taux pour cette année – la première probablement à partir de mars -, l’arrêt de son programme de rachats d’actifs et une réduction de son bilan. L’objectif fixé initialement été d’augmenter de trois quarts : en trois fois dans l’année, soit un quart : à chaque fois. Le problème est de gérer de manière progressive la transition car les États-Unis sont maintenant surtout menacés d’une maladie profonde d’inflation.

Une inflation à 7%, au plus haut depuis 40 ans, un faible taux de chômage, qui à 3,9% revient pratiquement à ses niveaux de pré-pandémie, mais un marché du travail tendu notamment en raison de la pénurie de main-d’oeuvre, alors même que les salaires sont en forte progression. Ce mouvement d’inflation est quasi général, il a une incidence sur le pouvoir d’achat des ménages et des les entreprises. Du coup le FMI a été contraint hier de revoir à la baisse les prévisions de croissance dans le monde entier.

La problématique n’est pas simple pour la banque centrale américaine, comme pour les autres banques centrales. Il faut en effet opérer un réajustement du taux de l’argent mais sans pour autant trop affaiblir une croissance qui se montre moins dynamique que prévu.

On voit mal comment on pourrait peser de manière significative sur cette inflation caractérisée notamment par la hausse de l’énergie des composants divers et des matières premières. Contrairement aux affirmations initiales, cette inflation n’est nullement conjoncturelle elle va s’installer durablement dans l’économie; même si elle devait être un peu atténuée en 2022, l’inflation de 2021 se fera sentir en 2022 et même au-delà. Le réajustement des taux d’intérêt des banques centrales notamment de la banque central américain devra éviter de traumatiser les acteurs économiques qui sinon pourrait bien anticiper et participer ainsi à l’alimentation de la dynamique inflationniste.

Finances-Taux de la FED-États-Unis : trois hausses en 2022

Finances-Taux de la FED-États-Unis   : trois hausses en 2022

 

La Fed comme d’ailleurs les autres banques centrales doit jouer les équilibristes pour d’une part lutter contre l’inflation mais en même temps ne pas casser une croissance qui pourrait être fragilisée par la montée de la crise sanitaire. Jamais depuis 40 ans, l’inflation n’a été aussi forte aux États-Unis. Sur un an elle atteint de l’art de 7 % ( Pour 5 % en Europe). Au départ pour dissimuler les conséquences de cette hausse des prix, on a considéré que l’inflation était temporaire. Jérôme Powel lui-même le président de la Fed a admis que cette inflation aurait un caractère beaucoup plus permanent que prévu. Comme on ne veut pas casser la dynamique économique la Fed va donc d’une part confirmer la cessation de ses rachats d’actifs à partir du printemps. Ensuite au cours de l’année à trois reprises on va remonter les taux d’intérêt d’un quart de point. Un relèvement modeste mais qui se fonde sur une inflation peut-être sous-estimée prévue autour de 2,6 en 2022. Du coup on peut d’ores et déjà prévoir que les autres banques centrales vont suivre la Fed en espérant évidemment que la boucle prix salaires ne fera pas dériver encore davantage l’inflation. 

« L’économie n’a plus besoin d’un soutien accru de la politique monétaire », a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse après la réunion du Federal Open Market Committee (FOMC). « De mon point de vue, nous progressons rapidement vers le plein emploi. »

Le scénario esquissé par la banque centrale correspond de fait à l’atterrissage en douceur qu’elle s’efforce de favoriser, avec, au cours des prochaines années, un reflux progressif de l’inflation dans une économie en croissance régulière et le maintien d’un chômage bas.

 

Le communiqué n’évoque plus le caractère « temporaire » de l’inflation mais constate au contraire que la hausse des prix a dépassé son objectif de 2% depuis « un certain temps ».

 

LA NORMALISATION ENGAGÉE

En prélude à la remontée des taux, la Fed va réduire ses achats de bons du Trésor et de prêts immobiliers titrisés (MBS) deux fois plus vite qu’aujourd’hui, ce qui aboutira à un arrêt total dès mars de ces achats, qui représentaient encore avant l’automne 120 milliards de dollars par mois.

Wall Street a amplifié sa hausse après ces annonces et la conférence de presse de Jerome Powell: à quelques minutes de la clôture des marchés, l’indice Standard & Poor’s 500 gagnait plus de 1,2%.

Au même moment, le dollar cédait du terrain face aux autres grandes devises et le rendements des emprunts d’Etat à deux ans, le plus sensible aux anticipations d’évolution des taux d’intérêt, était pratiquement inchangé à 0,665%.

L’évolution des marchés à terme montre par ailleurs que les traders anticipent désormais une première hausse de taux en mai et deux autres d’ici la fin 2022.

« La Fed est ‘faucon’ mais pas plus qu’anticipé », a commenté Gregory Daco, économiste en chef Etats-Unis d’Oxford Economics. « Elle donne l’impression de vraiment donner la priorité à l’inflation et de se mettre en position de pouvoir relever les taux dans les mois à venir. »

Le communiqué et les nouvelles prévisions de la Fed confirment que la banque centrale est désormais pleinement engagée dans la normalisation de sa politique monétaire après les mesures exceptionnelles mises en oeuvre depuis mars 2020 pour soutenir l’économie face à l’impact de la crise sanitaire.

Si le taux de chômage aux Etats-Unis a continué de baisser en novembre pour revenir à 4,2%, au plus bas depuis février 2020, l’inflation s’est encore accélérée pour atteindre 6,8% en rythme annuel, son rythme le plus élevé depuis 1982.

Malgré l’incertitude créée par l’irruption du variant Omicron du coronavirus, la Fed prévoit une croissance économique de 4,0% l’année prochaine, soit 0,2 point de pourcentage de plus que prévu en septembre.

 

Fed–États-Unis :trois hausses de taux en 2022

 Fed–États-Unis : trois hausses de taux en 2022

La Fed comme d’ailleurs les autres banques centrales doit jouer les équilibristes pour d’une part lutter contre l’inflation mais en même temps ne pas casser une croissance qui pourrait être fragilisée par la montée de la crise sanitaire. Jamais depuis 40 ans, l’inflation n’a été aussi forte aux États-Unis. Sur un an elle atteint de l’art de 7 % ( Pour 5 % en Europe). Au départ pour dissimuler les conséquences de cette hausse des prix, on a considéré que l’inflation était temporaire. Jérôme Powel lui-même le président de la Fed a admis que cette inflation aurait un caractère beaucoup plus permanent que prévu. Comme on ne veut pas casser la dynamique économique la Fed va donc d’une part confirmer la cessation de ses rachats d’actifs à partir du printemps. Ensuite au cours de l’année à trois reprises on va remonter les taux d’intérêt d’un quart de point. Un relèvement modeste mais qui se fonde sur une inflation peut-être sous-estimée prévue autour de 2,6 en 2022. Du coup on peut d’ores et déjà prévoir que les autres banques centrales vont suivre la Fed en espérant évidemment que la boucle prix salaires ne fera pas dériver encore davantage l’inflation. 

« L’économie n’a plus besoin d’un soutien accru de la politique monétaire », a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse après la réunion du Federal Open Market Committee (FOMC). « De mon point de vue, nous progressons rapidement vers le plein emploi. »

Le scénario esquissé par la banque centrale correspond de fait à l’atterrissage en douceur qu’elle s’efforce de favoriser, avec, au cours des prochaines années, un reflux progressif de l’inflation dans une économie en croissance régulière et le maintien d’un chômage bas.

 

Le communiqué n’évoque plus le caractère « temporaire » de l’inflation mais constate au contraire que la hausse des prix a dépassé son objectif de 2% depuis « un certain temps ».

 

LA NORMALISATION ENGAGÉE

En prélude à la remontée des taux, la Fed va réduire ses achats de bons du Trésor et de prêts immobiliers titrisés (MBS) deux fois plus vite qu’aujourd’hui, ce qui aboutira à un arrêt total dès mars de ces achats, qui représentaient encore avant l’automne 120 milliards de dollars par mois.

Wall Street a amplifié sa hausse après ces annonces et la conférence de presse de Jerome Powell: à quelques minutes de la clôture des marchés, l’indice Standard & Poor’s 500 gagnait plus de 1,2%.

Au même moment, le dollar cédait du terrain face aux autres grandes devises et le rendements des emprunts d’Etat à deux ans, le plus sensible aux anticipations d’évolution des taux d’intérêt, était pratiquement inchangé à 0,665%.

L’évolution des marchés à terme montre par ailleurs que les traders anticipent désormais une première hausse de taux en mai et deux autres d’ici la fin 2022.

« La Fed est ‘faucon’ mais pas plus qu’anticipé », a commenté Gregory Daco, économiste en chef Etats-Unis d’Oxford Economics. « Elle donne l’impression de vraiment donner la priorité à l’inflation et de se mettre en position de pouvoir relever les taux dans les mois à venir. »

Le communiqué et les nouvelles prévisions de la Fed confirment que la banque centrale est désormais pleinement engagée dans la normalisation de sa politique monétaire après les mesures exceptionnelles mises en oeuvre depuis mars 2020 pour soutenir l’économie face à l’impact de la crise sanitaire.

Si le taux de chômage aux Etats-Unis a continué de baisser en novembre pour revenir à 4,2%, au plus bas depuis février 2020, l’inflation s’est encore accélérée pour atteindre 6,8% en rythme annuel, son rythme le plus élevé depuis 1982.

Malgré l’incertitude créée par l’irruption du variant Omicron du coronavirus, la Fed prévoit une croissance économique de 4,0% l’année prochaine, soit 0,2 point de pourcentage de plus que prévu en septembre.

 

 

Fed : la continuité monétaire avec le renouvellement de Jérôme Powel

Fed : la continuité monétaire avec le renouvellement de Jérôme Powel

 

Le renouvellement de Jérôme powel envisagée par le président américain à la tête de la Fed ne provoquera pas de remous significatifs dans les milieux financiers. C’est en effet un gage de continuité même si vraisemblablement la politique accommodante doit d’abord se réduire avec d’abord un moindre rachat d’actifs st sans doute courant 2022 à un relèvement progressif des taux d’intérêt.

Une politique moins accommodante mais qu’il faut mettre en face du phénomène inflationniste qui menace et est en passe d’être pris en compte par les marchés. Pour l’instant les taux d’intérêt voisin de zéro tiennent encore. Et la Fed donne le ton à toutes les banques centrales. Une attitude qui devrait rassurer face à la nouvelle menace du covidqui pourrait bien plomber la croissance en 2022.

Sur les marchés financiers, le dollar et les rendements obligataires américains ont progressé après l’annonce de la désignation de Jerome Powell pour un nouveau mandat.

L’indice dollar, mesurant l’évolution du billet vert face à un panier de devises de référence, progressait de 0,39% à 14h30 GMT, au plus haut depuis juillet 2020.

Le rendement des emprunts d’Etat américains à deux ans gagnait plus de six points de base, à 0,5659%, à son plus haut niveau depuis mars 2020.

A Wall Street, les principaux indices actions ont ouvert en hausse de 0,3% à 0,5%.

« La nomination par Biden de Powell pour un second mandat à la présidence de la Fed est une nouvelle qui favorise les acteurs du marché car ils aiment l’idée de continuité », commente Naeem Aslam, responsable de l’analyse marchés chez Avatrade.

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