Archive pour le Tag 'FDJ'

Monopole de la FDJ mis en cause par l’Europe

Monopole de la FDJ mis en cause par l’Europe

le monopole des jeux accordés par le gouvernement contre le versement par la FDJ d’une contrepartie financière pourraient être sérieusement mis en cause par l’Europe. La FDJ  dû verser 380 millions à l’Etat en contrepartie de la prolongation de son monopole pendant 25 ans. La FDJ s’était vue confier cet avantage, dans le cadre de la loi Pacte qui a réformé le régime des jeux de hasard en France. L’Etat continue par ailleurs d’empocher, même après la privatisation, les recettes fiscales et sociales versées chaque année par l’opérateur de jeux.

Reste qu’on voit mal quel pourrait être la mission d’intérêt général qui justifie ce monopole des jeux attribués par le gouvernement à la FDJ.

Les mises se sont élevées l’an dernier à 16 milliards d’euros, soit une baisse un peu plus accentuée que ne le prévoyait la FDJ, tandis que le chiffre d’affaires s’est élevé à 1,9 milliard d’euros, en recul de 6%.

 Bloomberg et Factset tablaient respectivement sur un chiffre d’affaires de 1,84 milliard d’euros et un bénéfice net de 169,3 millions d’euros pour le premier, et 1,86 milliard et 171,8 millions d’euros pour le second.Le bénéfice net annuel de FDJ est finalement ressorti à 214 millions d’euros, légèrement au-dessus des anticipations lui aussi.

Les Français ( souvent pas les plus favorisés ! ) ont misé 16 milliards d’euros en 2020 dans les jeux de la FDJ, soit 7% de moins que l’année précédente.

FDJ : succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

FDJ :succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

 

 

Un « succès spectaculaire » selon Bruno Le Maire mais sans doute en même temps une escroquerie démocratique. En effet, la FDJ n’appartient pas aux actionnaires mais aux parieurs qui versent chaque année 3.5 milliards d’impôts volontaires( souvent des catégories sociales peu favorisées).

Lemaire se félicite de la vente d’une société qui va rapporter 1.8 milliards alors qu’il est assuré d’une rentre fiscale de 3.5 milliards mais chaque année ( plus un centaine de millions de dividendes). La privatisation de la constitue à la fois scandale et une erreur de gestion grave. En doit rapporter moins de 2 milliards qui seront placés l’essentiel en obligations qui ne rapportent rien et dont les intérêts doivent financer un fonds destiné à l’innovation. Pourquoi mettre le fruit de la privatisation dans des placements qui ne rapportent rien alors que l’État est actuellement assuré d’un retour financier régulier de 100 millions par. On aurait pu tout aussi bien se servir directement de ces 100 millions pour financer l’innovation.

Seconde remarque,  l’enjeu autour de la Française des jeux n’est pas tellement la rente de 100 millions mais les impôts annuels de l’État de 3,5 milliards qui viennent boucher chez les trous budget. Or il se pourrait que dans les années à venir cette manne soit remise en cause du fait de la privatisation. En effet , la privatisation va permettre à la FDJ de se développer encore à l’international voire même de se regrouper avec d’autres sociétés dont le siège ne sera pas nécessairement en France. Par ailleurs, des sociétés internationales ne vont pas se gêner pour concurrencer davantage la  FDJ. Voir à cet égard la montée en puissance des sociétés internationales de paris sportifs. C’est privatisation a surtout un caractère symbolique pour la droite que représente Macron. Le symbole du recentrage de l’État. Mais l’État serait mieux de s’occuper de secteurs en difficulté dans lesquels il a des participations et ou qui constituent des enjeux stratégiques. Le travail ne manque pas : EDF, SNCF, secteur automobile, technologies de communication, intelligence artificielle etc. pourquoi privatiser une entreprise qui se porte particulièrement bien et qui rapporte énormément à l’Etat ? À moins qu’on se serve du produit de la nationalisation pour éviter que l’endettement de la France n’atteigne ou ne dépasse le fatidique chiffre de 100 % du PIB ! Aujourd’hui ce déficit tourne autour de 98,9 % ! En conclusion, une nationalisation idiote est un gâchis financier.

 Si elle réussit, la cotation de la FDJ pourrait également ouvrir la voie à d’autres privatisations, dont celle d’ADP(ex-Aéroports de Paris) également approuvée dans le cadre de la loi Pacte mais pour l’instant gelée dans l’attente des résultats d’un référendum d’initiative partagée. Peut-être, comme à l’aéroport  de Toulouse pour permettre aux capitaux chinois de se gaver des résultats financiers entièrement redistribués aux actionnaires.

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Face à l’afflux de la demande qui a représenté au total plus de 11 milliards d’euros, le prix d’introduction de la Bourse des actions de la FDJ a été fixé à 19,90 euros, au maximum de la fourchette envisagée. Pour les particuliers, qui bénéficient d’une décote de 2%, le prix s’établit à 19,50 euros.

« C’est le résultat de la demande spectaculaire dont cette opération a fait l’objet » a déclaré Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse à Bercy, évoquant un « succès spectaculaire », au-delà des « espérances » du gouvernement. « Cette opération est un succès pour les Français, un succès pour les salariés de l’entreprise et un succès pour la place financière de Paris » a-t-il fait valoir.

Plus de 500.000 particuliers ont participé à la souscription, représentant une demande de 1,6 milliard d’euros, ce qui a conduit le gouvernement à augmenter à 40% la part qui leur est réservée (contre 33,33% prévus). La demande des investisseurs institutionnels a s’est élevée à plus de 10 milliards d’euros.

 

Scandale privatisation: la FDJ appartient aux parieurs pas aux actionnaires

Scandale  privatisation: la FDJ appartient aux parieurs pas aux actionnaires

 

La privatisation de la FDJ est  d’autant plus scandaleuse que cette société appartient en fait aux parieurs. En effet l’État veut tirer 2 milliards de la vente de la FDJ alors que les parieurs versent  chaque année 3,5 milliards d’impôts. Il y a longtemps que la FDJ appartient aux parieurs même si l’Etat assume la tutelle capitalistique. Le retour financier des dividendes, à savoir 100 millions par an constitue une goutte d’eau par rapport à cet impôt volontaire. Un impôt dont le montant pourrait s’affaiblir pour le cas vraisemblable où la FDJ  se transformerait en société internationale avec par exemple son siège social aux Pays-Bas. Cette privatisation n’a aucun sens.

La privatisation de la FDJ  constitue à la fois scandale et une erreur de gestion grave. En doit rapporter 2  milliards qui seront placés l’essentiel en obligations qui ne rapportent rien et dont les intérêts doivent financer un fonds destiné à l’innovation. Pourquoi mettre le fruit de la privatisation dans des placements qui ne rapportent rien alors que l’État est actuellement assuré d’un retour financier régulier de 100 millions par an. On aurait pu tout aussi bien se servir directement de ses 100 millions pour financer l’innovation. Seconde remarque,  l’enjeu autour de la Française des jeux n’est pas tellement la rente de 100 millions mais les impôts annuels de l’État de 3,5 milliards qui viennent boucher chez les trous budget. Or il se pourrait que dans les années à venir cette manne soit remise en cause du fait de la privatisation. En effet , la privatisation va permettre à la FDJ de se développer encore à l’international voir même de se regrouper avec d’autres sociétés dont le siège ne sera pas nécessairement en France. Par ailleurs des sociétés internationales ne vont pas se gêner pour concurrencer davantage la  FDJ. Voir à cet égard la montée en puissance des sociétés internationales de paris sportifs. C’est privatisation a surtout un caractère symbolique pour la droite que représente Macron. Le symbole du recentrage de l’État. Mais l’État serait mieux de s’occuper de secteurs en difficulté dans lesquels il a des participations et ou qui constituent des enjeux stratégiques. Le travail ne manque pas : EDF, SNCF, secteur automobile, technologies de communication, intelligence artificielle etc. Pourquoi privatiser une entreprise qui se porte particulièrement bien et qui rapporte énormément à l’Etat ? À moins qu’on se serve du produit de la nationalisation pour éviter que l’endettement de la France n’atteigne ou ne dépasse le fatidique chiffre de 100 % du PIB ! Aujourd’hui ce déficit tourne autour de 98,9 % ! En conclusion, une nationalisation idiote et un gâchis financier.

 Si elle réussit, la cotation de la FDJ pourrait également ouvrir la voie à d’autres privatisations, dont celle d’ADP(ex-Aéroports de Paris) également approuvée dans le cadre de la loi Pacte mais pour l’instant gelée dans l’attente des résultats d’un référendum d’initiative partagée. Peut-être, comme à les report de Toulouse pour permettre capitaux chinois de se gaver des résultats financiers entièrement redistribués aux actionnaires.

 

FDJ: Le scandale de la privatisation

FDJ: Le scandale de la privatisation  

 

 

La privatisation de la constitue à la fois scandale et une erreur de gestion grave. En doit rapporter 3  milliards qui seront placés l’essentiel en obligations qui ne rapportent rien et dont les intérêts doivent financer un fonds destiné à l’innovation. Pourquoi mettre le fruit de la privatisation dans des placements qui ne rapportent rien alors que l’État est actuellement assuré d’un retour financier régulier de 100 millions par. On aurait pu tout aussi bien se servir directement de ses 100 millions pour financer l’innovation. Seconde remarque,  l’enjeu autour de la Française des jeux n’est pas tellement la rente de 100 millions mais les impôts annuels de l’État de 3,5 milliards qui viennent boucher chez les trous budget. Or il se pourrait que dans les années à venir cette manne soit remise en cause du fait de la privatisation. En effet , la privatisation va permettre à la FDJ de se développer encore à l’international voir même de se regrouper avec d’autres sociétés dont le siège ne sera pas nécessairement en France. Par ailleurs des sociétés internationales ne vont pas se gêner pour concurrencer davantage la  FDJ. Voir à cet égard la montée en puissance des sociétés internationales de paris sportifs. C’est privatisation a surtout un caractère symbolique pour la droite que représente Macron. Le symbole du recentrage de l’État. Mais l’État serait mieux de s’occuper de secteurs en difficulté dans lesquels il a des participations et ou qui constituent des enjeux stratégiques. Le travail ne manque pas : EDF, SNCF, secteur automobile, technologies de communication, intelligence artificielle etc. pourquoi privatiser une entreprise qui se porte particulièrement bien et qui rapporte énormément à l’état ? À moins qu’on se serve du produit de la nationalisation pour éviter que l’endettement de la France n’atteigne ou ne dépasse le fatidique chiffre de 100 % du PIB ! Aujourd’hui ce déficit tourne autour de 98,9 % ! En conclusion, une nationalisation idiote est un gâchis financier.

 Si elle réussit, la cotation de la FDJ pourrait également ouvrir la voie à d’autres privatisations, dont celle d’ADP(ex-Aéroports de Paris) également approuvée dans le cadre de la loi Pacte mais pour l’instant gelée dans l’attente des résultats d’un référendum d’initiative partagée. Peut-être, comme à les report de Toulouse pour permettre capitaux chinois de se gaver des résultats financiers entièrement redistribués aux actionnaires.

FDJ: la manipulation du gouvernement qui désigne les administrateurs avant la privatisation.

FDJ: la manipulation du gouvernement qui désigne les administrateurs avant la privatisation.

 

Une double manipulation, celle qui  veut faire croire que le rendement sera plus important avec la privatisation que les énormes retours financiers (3.5 milliards par an ). Ensuite le fait de designer des administrateurs avant même la privatisation.

 

La France manifeste une curieuse application du capitalisme, ainsi a-t-elle désigné les futurs administrateurs de la  FDJ avant même la privatisation. Le signe sans doute qu’il s’agit d’une privatisation sous la houlette étatique alors  que le ministre de l’économie avait annoncé une occasion de démocratiser le capital. Les actionnaires de l’entreprise ont désigné ce lundi de nouveaux membres du conseil d’administration, qui devront épauler la PDG Stéphane Pallez une fois la privatisation achevée. Parmi eux figurent l’ancien patron de Pernod Ricard ou la directrice générale adjointe d’Orange. Bref dans le capitalisme français on s’arrange entre amis pour se partager les postes et les jetons de présence des conseils d’administration. De fait,  la plupart des administrateurs se tiennent  par la barbichette et les conseils d’administration ne sont le plus souvent que des chambres d’enregistrement des décisions des directions générales. Il faut d’ailleurs avoir été administrateur de société pour se rendre compte à quel point ces conseils d’administration sont souvent formels. En deux heures tout au plus, parfois beaucoup moins, des décisions très stratégiques sont entérinées avec un débat bâclé. Évidemment chaque administrateur espère en retour que des collègues présents dans sa propre société se montreront également bienveillants. Le plus grave évidemment ,c’est que les assemblées générales n’ont également que très peu de pouvoirs sauf situation exceptionnelle. Elles aussi sont là pour entériner bilan et orientation d’un conseil d’administration lui-même  sous la tutelle de direction générale. Bref le capitalisme à la française présente des structures de pouvoir inversées.

La FDJ désigne ses futurs administrateurs avant la privatisation !

La FDJ désigne ses futurs administrateurs avant la privatisation !

La France manifeste une curieuse application du capitalisme, ainsi a-t-elle désigné les futurs administrateurs de la  FDJ avant même la privatisation. Le signe sans doute qu’il s’agit d’une privatisation sous la houlette étatique alors  que le ministre de l’économie avait annoncé une occasion de démocratiser le capital. Les actionnaires de l’entreprise ont désigné ce lundi de nouveaux membres du conseil d’administration, qui devront épauler la PDG Stéphane Pallez une fois la privatisation achevée. Parmi eux figurent l’ancien patron de Pernod Ricard ou la directrice générale adjointe d’Orange. Bref dans le capitalisme français on s’arrange entre amis pour se partager les postes et les jetons de présence des conseils d’administration. De fait,  la plupart des administrateurs se tiennent  par la barbichette et les conseils d’administration ne sont le plus souvent que des chambres d’enregistrement des décisions des directions générales. Il faut d’ailleurs avoir été administrateur de société pour se rendre compte à quel point ces conseils d’administration sont souvent formels. En deux heures tout au plus, parfois beaucoup moins, des décisions très stratégiques sont entérinées avec un débat bâclé. Évidemment chaque administrateur espère en retour que des collègues présents dans sa propre société se montreront également bienveillants. Le plus grave évidemment ,c’est que les assemblées générales n’ont également que très peu de pouvoirs sauf situation exceptionnelle. Elles aussi sont là pour entériner bilan et orientation d’un conseil d’administration lui-même  sous la tutelle de direction générale. Bref le capitalisme à la française présente des structures de pouvoir inversées.

Française des jeux (FDJ) : un avenir comme le PMU ?

 Française des jeux (FDJ) : un avenir comme le PMU ?

Non seulement la privatisation de la Française des jeux est scandaleux mais en plus elle comporte des risques. Il y a encore quelques années, personne n’aurait mis en doute l’avenir du PMU qui absorbé une bonne partie des paris. Or cette véritable  institution a été mise en cause.  Les paris hippiques ont fortement diminué ces dernières années : une baisse de 19 % entre 2012 et 2016 : un léger rebond a toutefois été enregistré depuis.

 Les raisons de cette situation sont en partie connues. L’ouverture du marché des paris en ligne, en 2010, a rebattu les cartes d’un secteur habitué aux monopoles. Les paris sportifs et ceux liés au poker ont bousculé les paris des hippodromes qui furent en forte progression entre 1999 et 2008. Dans les bars PMU, des courses à « l’image démodée » attirent des parieurs vieillissants. Nombre de joueurs ont par ailleurs préféré se tourner vers des paris plus rémunérateurs : pendant que les enjeux hippiques piétinaient, les mises collectées par la Française des jeux, ont progressé de 43,3 % entre 2009 et 2016. Mais la Française des jeux pourrait elle-même être concurrencée par l’offre sur Internet.

De toute manière, la privatisation de la Française des jeux (FDJ) est au moins aussi scandaleuse que celle des autoroutes  car c’est une activité qui rapporte énormément à l’Etat. Et qu’on s’apprête à vendre au privé.  Bercy est prêt à introduire en Bourse la Française des Jeux. Cette privatisation rapporterait au moins 1 milliard d’euros à l’État. La Française des Jeux redistribue entre 50% et 70% des gains aux joueurs en fonction de jeux (le loto et l’euro-millions ne redistribuent que 50% des mises, alors que le loto-foot 70%), les sommes restantes sont les « bénéfices » de l’entreprise. Toutefois l’Etat se sert allègrement sous forme de taxes, impôts, tva et autres « droit de timbre », ce qui lui permet de prendre 75% de ces sommes restantes dans la caisse de la FDJ. Il y a également des actionnaires privés qui touchent un pourcentage sur les jeux, mais aussi un dividende annuel (qui peut s’élever à plusieurs dizaines de millions d’euros). L’an dernier le C.A de la FDJ : 9,5 milliards d’euros. Revenus de l’état: près de 3 milliards d’euros.

Ce pactole va dans le budget général et ne peut être affecté à aucune dépense spécifique (selon la législation). Seuls 250 millions d’euros sont affectés au développement du sport.  L’État vise avant tout une transaction financière de grande ampleur. Il table sur une valorisation de la FDJ supérieure à 3 milliards d’euros dont il souhaite récupérer entre 1 et 1,5 milliard d’euros. Ces montants sont des ordres de grandeur mais ils illustrent bien les ambitions de l’État, qui détient 72% de la FDJ. La fiscalité et le cadre réglementaire devront être fixés à long terme pour rassurer les investisseurs et maximiser la valeur de l’entreprise. Le scénario central étudié par l’administration de Bercy vise donc une véritable privatisation qui verrait l’État descendre sous la barre symbolique de 50% du capital. Selon les valorisations retenues, il pourrait conserver entre 25% et 35% de l’entreprise. À ses côtés, les associations d’anciens combattants (Gueules cassées, Maginot) garderaient leur participation de 20% ou pourraient l’augmenter légèrement.

 

 Toutefois, le gouvernement se heurte à une réglementation européenne contraignante. S’il descend sous le seuil symbolique de 50% du capital, l’État français devra justifier auprès de Bruxelles qu’il garde la main sur la gouvernance de la FDJ. Sinon, le monopole de la loterie saute et devra être ouvert à des concurrents étrangers avec des risques de mainmise d’opérateurs étrangers sur ce lucratif business y compris de la mafia ! Or ce risque ne peut être écarté surtout avec Internet. D’ailleurs on peut s’interroger sur les cris  de victoire du commissariat aux participations de l’État qui déclare un peu précipitamment que l’intérêt des investisseurs institutionnels est considérable. Rien n’est sûr dans ce domaine compte tenu des questions structurelles relatives à l’évolution des paris en général.

 En outre cette privatisation intervient dans un contexte chahuté pour les cotations en Europe face à des investisseurs rendus fébriles par les craintes d’un ralentissement mondial, l’imminence du Brexit et la bataille commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Le fabricant italien de yachts Ferretti est le quatrième groupe à avoir renoncé à ses ambitions en bourse ce mois-ci, faute d’avoir obtenu le prix qu’il souhaitait. Au total, 79 IPO en Europe ont permis de lever 18,7 milliards de dollars (16,8 milliards d’euros) depuis le début de l’année, selon des chiffres de Refinitiv, à comparer à 39,4 milliards pour 146 opérations sur la même période en 2018. la principale interrogation est celle du développement de la concurrence des sociétés de paris internationales comme BetClicUnieBwin et autres, paris sportifs ou non.

Affaire FDJ : scandale pour la nomination de la femme de Gilles Legendre(LREM)

Affaire FDJ : scandale  pour la nomination de la femme de Gilles Legendre(LREM)

 

 

Les responsables du pouvoir sont montés au créneau pour défendre la légitimité de la nomination de la femme du président du groupe parlementaire de la république en marche comme directrice de la communication à la Française des jeux. Une nomination intervenue juste avant la loi qui autorise la privatisation. Sans doute un hasard ! On sait évidemment que les salaires de la FDJ vont s’envoler pour les dirigeants une fois que cette société sera privatisée. Notons aussi que le dernier poste de l’épouse de Gilles Legendre était celui de conseiller à la communication auprès du secrétariat d’État aux personnes handicapées. Une nomination qui ne devait pas tout non plus au hasard même si l’intéressé a occupé des fonctions dans d’autres entreprises précédemment. La nomination résulte évidemment du fait du prince même si elle est légale. La question n’est pas de savoir si elle est légale mais si elle est politiquement correcte. Une affaire qui rappelle celle de Richard Ferrand, actuel président de l’Assemblée nationale qui avait permis à sa compagne de s’enrichir sur le dos des mutuelles de Bretagne quand il en était directeur et cela sans prendre aucun risque financier. Bénéfices pour l’intéressée, un petit pactole de 800 000 €. Sans doute légal lui aussi mais politiquement lamentable. Finalement ces responsables de la république en marche ne sont pas différents d’autres responsables qui ont mis les mains dans le pot de confiture et l’argumentation de ceux e qui les défendent est assez lamentable. “Je pense qu’on doit garantir aux conjoints ou conjointes de responsables politiques de pouvoir aussi avoir une vie professionnelle”, a dit sur franceinfo le ministre de la Culture Franck Riester. Il a ajouté que le député Gilles Legendre, l’époux de Raphaële Rabatel, n’était “pas directement décideur de la privatisation de la Française des jeux (…) Il n’est pas membre du gouvernement». SUR RTL, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, a dénoncé des critiques qui desservent la cause féministe. “On considère qu’une femme, parce qu’elle est l’épouse d’un homme politique, ne pourrait pas penser, agir en indépendance ? C’est une femme, je ne la connais pas, mais il me semble que c’est une grande professionnelle, il suffit de regarder son CV”, a-t-il ajouté. L’annonce de sa nomination est à la Française des Jeux est intervenue mardi, deux jours avant l’adoption définitive par l’Assemblée nationale du projet de loi Pacte qui ouvre la voie à la privatisation du groupe. “Si cette information est exacte, c’est profondément choquant. Surtout venant d’une majorité donneuse de leçons comme jamais !”, a réagi mercredi le député LR Daniel Fasquelle dans un message sur son compte Twitter. La sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie a dénoncé sur RTL “un mélange des genres incroyable”

FDJ : scandale pour la nomination de la femme de Gilles Legendre

FDJ : scandale  pour la nomination de la femme de Gilles Legendre

 

 

Les responsables du pouvoir sont montés au créneau pour défendre la légitimité de la nomination de la femme du président du groupe parlementaire de la république en marche comme directrice de la communication à la Française des jeux. Une nomination intervenue juste avant la loi qui autorise la privatisation. Sans doute un hasard ! On sait évidemment que les salaires de la FDJ vont s’envoler pour les dirigeants une fois que cette société sera privatisée. Notons aussi que le dernier poste de l’épouse de Gilles Legendre était celui de conseiller à la communication auprès du secrétariat d’État aux personnes handicapées. Une nomination qui ne devait pas tout non plus au hasard même si l’intéressé a occupé des fonctions dans d’autres entreprises précédemment. La nomination résulte évidemment du fait du prince même si elle est légale. La question n’est pas de savoir si elle est légale mais si elle est politiquement correcte. Une affaire qui rappelle celle de Richard Ferrand, actuel président de l’Assemblée nationale qui avait permis à sa compagne de s’enrichir sur le dos des mutuelles de Bretagne quand il en était directeur et cela sans prendre aucun risque financier. Bénéfices pour l’intéressée, un petit pactole de 800 000 €. Sans doute légal lui aussi mais politiquement lamentable. Finalement ces responsables de la république en marche ne sont pas différents d’autres responsables qui ont mis les mains dans le pot de confiture et l’argumentation de ceux e qui les défendent est assez lamentable. “Je pense qu’on doit garantir aux conjoints ou conjointes de responsables politiques de pouvoir aussi avoir une vie professionnelle”, a dit sur franceinfo le ministre de la Culture Franck Riester. Il a ajouté que le député Gilles Legendre, l’époux de Raphaële Rabatel, n’était “pas directement décideur de la privatisation de la Française des jeux (…) Il n’est pas membre du gouvernement». SUR RTL, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, a dénoncé des critiques qui desservent la cause féministe. “On considère qu’une femme, parce qu’elle est l’épouse d’un homme politique, ne pourrait pas penser, agir en indépendance ? C’est une femme, je ne la connais pas, mais il me semble que c’est une grande professionnelle, il suffit de regarder son CV”, a-t-il ajouté. L’annonce de sa nomination est à la Française des Jeux est intervenue mardi, deux jours avant l’adoption définitive par l’Assemblée nationale du projet de loi Pacte qui ouvre la voie à la privatisation du groupe. “Si cette information est exacte, c’est profondément choquant. Surtout venant d’une majorité donneuse de leçons comme jamais !”, a réagi mercredi le député LR Daniel Fasquelle dans un message sur son compte Twitter. La sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie a dénoncé sur RTL “un mélange des genres incroyable”

FDJ -Comme déjà Richard Ferrand, Gilles Legendre le patron des députés LREM se sucre !

FDJ -Comme déjà Richard Ferrand, Gilles Legendre le patron des députés LREM se sucre !

 

 

 

C’est peut-être une tradition à la république en marche de se sucrer en utilisant sa compagne. L’ancien patron des députés de la république en marche Richard Ferrand avait déjà utilisé sa position pour permettre à sa compagne de réaliser une substantielle plus-value de l’ordre  de 800 000 € dans les mutuelles des Bretagne. Cette fois, c’est le très rigoureux donneur de leçons Gilles Legendre qui a succédé à Ferrand comme patron des députés de la république en marche qui fait entrer son épouse comme directrice de la communication à la Française des jeux. Un poste qui évidemment n’est pas rémunéré au niveau du SMIC quand on connaît les énormes profits de la FDJ  par ailleurs doit être privatisé par Macron. Gilles Legendre comme a tendance à confondre l’intérêt général avec son intérêt particulier. Pour Ferrand il s’agissait du bien immobilier acquis par sa compagne et loué aux Mutuelles de Bretagne, dont il était alors le directeur général. La plainte porte sur des faits présumés de « prise illégale d’intérêts », et recel et complicité de ce délit.  Le parquet de Brest avait annoncé le 13 octobre le classement de l’enquête, au regard notamment de la prescription de cette éventuelle infraction. « Nous attendons l’ouverture d’une instruction, pour qu’il y ait un procès, car nous ne sommes pas d’accord avec l’analyse du procureur de la République de Brest », a déclaré Jean-Christophe Picard, président de l’association. Après le classement sans suite, Anticor s’est tourné vers le pôle financier de Paris en raison de sa compétence nationale sur les affaires « d’une grande complexité ». Dans un des volets de l’affaire, un possible délit de prise illégale d’intérêts, le procureur de Brest Jean-Philippe Récappé reconnaissait que le parquet « aurait pu envisager l’ouverture d’une information judiciaire ». Mais il s’est avéré que « l’infraction éventuelle » était « prescrite » depuis le 19 juin 2015, selon les règles de prescription (trois ans) alors en vigueur, avait-il expliqué. Richard Ferrand, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, s’est toujours défendu de tout conflit d’intérêts. Dans l’affaire en question, révélée par le Canard enchaîné, Richard Ferrand, 55 ans, est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour favoriser sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général (1998-2012) des Mutuelles de Bretagne et élu local PS. En 2011, cet organisme à but non lucratif, qui cherchait à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avait choisi la proposition d’une société civile immobilière (SCI) appartenant à 99 % à Sandrine Doucen, parmi trois offres. Un bien acquis pour un prix de 375 000 euros, « financé » par les loyers versés par les Mutuelles de Bretagne, selon la plainte d’Anticor. Un petit boni de l’ordre de 800 000 euros pour la compagne de Ferrand.  Cette semaine, des personnalités politiques de tout bord ont publiquement exprimé leur mécontentement après à la nomination de l’épouse du chef de file des députés LREM, Gilles Le Gendre, comme directrice de la communication de la Française des jeux (FDJ). Pour les élus, Raphaële Rabatel est nommée dans un contexte jugé incongru, puisqu’elle intervient au moment de l’adoption définitive ce jeudi le projet de la loi Pacte du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui prévoit le transfert au privé de la majorité du capital de l’entreprise.

 

Le capital de la FDJ est actuellement détenu à 72% par l’État, celui-ci devant conserver «au minimum» 20% des parts. À l’instar de la privatisation d’Aéroports de Paris, le projet est également contesté par de nombreux députés.

La sénatrice PS Marie-Pierre de la Gontrie a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux. «L’épouse du président du groupe LREM à l’Assemblée Nationale, nommée directrice de la communication de la Française des jeux en voie de privatisation …. #benvoyons», a-t-elle tweeté mercredi .

Vente des bijoux de famille : d’ADP, FDJ et Engie

Vente des bijoux de famille :  d’ADP, FDJ et Engie

 

C’est la méthode habituelle en France pour boucher les trous du budget : on vend les bijoux de famille. Cette fois, il s’agit d’ADP et de la Française des Jeux (FDJ) ainsi que la diminution de la participation de l’Etat dans Engie ;  des mesures emblématiques et contestées. La perspective de vente d’ADP et de la Française des jeux aux fins de privatisation a provoqué de nombreuses réactions négatives dans l’opinion. Les oppositions sont fortes. En ce qui concerne ADP parce qu’il s’agit d’une infrastructure stratégique. En ce qui concerne la Française des jeux, parce qu’elle pourrait bien tomber dans les mains de la mafia qui ne se priverait d’arranger les résultats des tirages. La cession de titres de l‘Etat doit théoriquement permettre d‘alimenter un fonds de 10 milliards d‘euros, dont les produits doivent financer à hauteur d‘environ 200 millions par an des investissements dans des secteurs innovants. La vérité c’est que faute d’avoir engagé la réforme de l’État (le rapport Cap 22 sur le sujet a été enterré), le gaspillage continue et on bouche les trous en bradant des activités particulièrement rentables. En effet ADP comme la Française des jeux sont de véritables martingale financière et les candidats pour le rachat des titres détenus par l’État seront nombreux : des fonds de pension notamment y compris chinois. Le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, qui porte ce texte, a précisé que le gouvernement n’avait pas encore tranché entre un maintien d’une présence de l’Etat au capital d’ADP ou une cession de l’intégralité de ses actifs. “Ce n’est pas décidé”, a-t-il déclaré. Ce qui allait dans témoigne du flou artistique de la stratégie de l’État.  Face au scepticisme de l’opposition, notamment sur l’autorisation accordée au gouvernement de procéder par ordonnances pour renforcer la régulation du secteur des jeux indispensable à cette privatisation, Bruno Le Maire s’est voulu rassurant. “Il y trois niveaux de régulation : il y a l’autorité de régulation indépendante, il y a l’Etat régulateur (…) enfin, troisième niveau de contrôle, l’Etat restera présent au capital de la Française des Jeux à hauteur minimum de 20%”, a-t-il dit. Enfin, les députés ont approuvé la disposition permettant à l’Etat de passer sous le seuil d’un tiers du capital d’Engie et d’ouvrir à des investisseurs privés le capital de GRTgaz, sa filiale spécialisée dans le transport du gaz.

Plusieurs élus d’opposition ont estimé que ces opérations constituaient un “non-sens” économique en arguant qu’un fléchage des dividendes sans cessions des participations aurait “largement suffi”.

Privatisations ADP et FDJ suspendue … à cause de la SNCF

Privatisations  ADP et FDJ suspendue … à cause de la SNCF

Accusé de vouloir privatiser la SNCF, le gouvernement envisagerait d’après le Monde de reculer la vente d’ADP et de la FDJ pour ne pas affoler davantage l’opinion. D’autant que ces ventes vont bénéficier à quelques privilégiés comme Vinci proche du gouvernement  et de la technostructure.

Comme pour les autoroutes,  l’Etat va solder en effet  les bijoux de familles que représente ADP et les aéroports de Paris. Sans doute au même, à Vinci,  qui compte davantage d’ingénieurs des ponts que l’Etat lui-même, beaucoup d’ailleurs des ces ingénieurs des ponts passés dans les cabinets ministériels et l’administration avant de rejoindre Vinci. D’où une consanguinité qui favorise Vinci. L’Etat  veut récupérer un pactole de 25 milliard. En apparence uen bonne affaire pour l’Etat puisque la part de l’Etat est valorisée à 17 milliards et serait vendue autour de 25 milliards. Une apparence seulement car la rentabilité des aéroports en général est exceptionnel du fait des taxes imposées aux opérateurs aériens. Vinci qui gère de nombreux aéroports internationaux le sait. Vinci, qui détient déjà 8% du capital d’ADP, fait figure de favori pour remporter une part de 50,6%, valorisée actuellement plus de huit milliards d’euros. Le groupe a réaffirmé début février son intérêt pour une montée dans le capital d’ADP. BFM cite également parmi les candidats potentiels l’italien Atlantia, déjà propriétaire de l’aéroport de Nice, ou l’espagnol Ferrovial ainsi que les investisseurs financiers Ardian, Predica (Crédit Agricole), la Caisse des Dépôts du Québec, le groupe Macquarie, GIP (aéroport de Londres) ou encore IFM

Le scandale de la privatisation de FDJ

Le scandale de la privatisation de FDJ

La privatisation de la Française des jeux (FDJ) serait au moins aussi scandaleuse que celle des autoroutes  car c’est une activité qui rapporte énormément à l’état. Et qu’on s’apprête à vendre au privé.  Bercy est prêt à introduire en Bourse la Française des Jeux. Cette privatisation rapporterait au moins 1 milliard d’euros à l’État. La Française des Jeux redistribue entre 50% et 70% des gains aux joueurs en fonction de jeux (le loto et l’euro-millions ne redistribuent que 50% des mises, alors que le loto-foot 70%), les sommes restantes sont les « bénéfices » de l’entreprise. Toutefois l’Etat se sert allègrement sous forme de taxes, impôts, tva et autres « droit de timbre », ce qui lui permet de prendre 75% de ces sommes restantes dans la caisse de la FDJ. Il y a également des actionnaires privés qui touchent un pourcentage sur les jeux, mais aussi un dividende annuel (qui peut s’élever à plusieurs dizaines de millions d’euros). L’an dernier le C.A de la FDJ : 9,5 milliards d’euros. Revenus de l’état: près de 3 milliards d’euros. Ce pactole va dans le budget général et ne peut être affecté à aucune dépense spécifique (selon la législation). Seuls 250 millions d’euros sont affectés au développement du sport.  L’État vise avant tout une transaction financière de grande ampleur. Il table sur une valorisation de la FDJ supérieure à 3 milliards d’euros dont il souhaite récupérer entre 1 et 1,5 milliard d’euros. Ces montants sont des ordres de grandeur mais ils illustrent bien les ambitions de l’État, qui détient 72% de la FDJ. La fiscalité et le cadre réglementaire devront être fixés à long terme pour rassurer les investisseurs et maximiser la valeur de l’entreprise. Le scénario central étudié par l’administration de Bercy vise donc une véritable privatisation qui verrait l’État descendre sous la barre symbolique de 50% du capital. Selon les valorisations retenues, il pourrait conserver entre 25% et 35% de l’entreprise. À ses côtés, les associations d’anciens combattants (Gueules cassées, Maginot) garderaient leur participation de 20% ou pourraient l’augmenter légèrement. Toutefois, le gouvernement se heurte à une réglementation européenne contraignante. S’il descend sous le seuil symbolique de 50% du capital, l’État français devra justifier auprès de Bruxelles qu’il garde la main sur la gouvernance de la FDJ. Sinon, le monopole de la loterie saute et devra être ouvert à des concurrents étrangers avec des risques de mainmise d’opérateurs étrangers sur ce lucratif business y compris de la mafia !

 

ADP et la FDJ ne sont plus à vendre ?

ADP et la FDJ ne sont plus à vendre ?

 

La perspective de vente d’ADP et de la Française des jeux aux fins de privatisation a provoqué de nombreuses réactions négatives dans l’opinion. Les oppositions sont fortes. En ce qui concerne ADP parce qu’il s’agit d’une infrastructure stratégique. En ce qui concerne la Française des jeux parce qu’elle pourrait bien tomber dans les mains de la mafia qui ne se priverait d’arranger les résultats des tirages. Du coup l’agence des participations de l’État (APE) rétropédale.  Le quotidien Les Echos écrit sur son site internet que l‘APE a choisi Crédit suisse pour préparer la privatisation d‘ADP, dont l‘Etat détient 50,6%, tandis que Le Figaro indique de son côté que l‘agence a retenu BNP Paribas pour l‘ouverture du capital de la Française des jeux, dont l‘Etat possède 72%. “Contrairement aux déclarations parues dans la presse, aucune orientation ni a fortiori aucune décision n’a été prise par le gouvernement sur d’éventuelles évolutions du capital de FDJ ou ADP”, a déclaré une porte-parole de l‘APE.  “Il s’agit donc de rumeurs infondées”, a-t-elle ajouté, disant ne pas confirmer non plus le nom des banques citées. Après l‘annonce en juillet d‘un Fonds pour l‘innovation par le ministre de l’Economie et des Finances, l‘APE réfléchit à l’évolution de son portefeuille. La cession de titres de l‘Etat doit permettre d‘alimenter un fonds de 10 milliards d‘euros, dont les produits doivent financer à hauteur d‘environ 200 millions par an des investissements dans des secteurs innovants. “L‘APE recourt à des conseils extérieurs financiers, juridiques, stratégiques, comme elle le fait régulièrement, afin de mener des évaluations financières et stratégiques sur les entreprises du portefeuille et sur leur capital”, a précisé la porte-parole.

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Fiscalité : le poker visé, bientôt le PMU et la FDJ

Fiscalité : le poker visé, bientôt le PMU et la FDJ

 

« J’ai reçu, il y a quinze jours, une lettre de la direction nationale des vérifications des situations fiscales m’informant d’un contrôle fiscale », raconte Philippe Ktorza, 4ème joueur français de poker. Après examen approfondi de ses comptes bancaires, l’inspecteur de la rue de Saussure aborde par le détail la pratique du poker. « L’autorité de régulation des jeux dispose pour chaque joueur des montants engagés, des gains et du temps consacré sur chaque site de jeu en ligne, du pain bénit pour le fisc », explique Philippe Ktorza. Et le fonctionnaire d’en déduire rapidement que compte tenu du temps passé à jouer au poker, ce loisir s’apparente à une activité professionnelle et doit donc être taxé comme des revenus. Philippe Ktorza se défend et explique qu’il a une autre activité professionnelle, mais rien n’y fait. Jusqu’à présent, le poker était classé parmi les jeux de hasard, les gains n’étaient donc pas imposables. Mais l’arrivée d’internet permet d’obtenir des informations sur le temps que les joueurs consacrent à cette activité et donc de faire la différence entre les amateurs et les professionnels. « Il change les règles du jeu en cours de route, ce n’est pas loyal », conteste Philippe Ktorza qui a gagné depuis le début de l’année 900.000 dollars. D’après un opérateur de poker en ligne, « les redressements déjà signifiés font état de montant s’échelonnant entre 40.000 et 1 million d’euros ». Des pénalités sévères car le fisc considère que le travail est dissimulé. Les inspecteurs surfent sur internet et scrutent les classements des joueurs qui mentionnent les gains cumulés. Une mine d’info pour le fisc. Le site Poker 52 nous apprend ainsi que Bertrand Grospellier, le numéro un français a gagné près de 1,5 million de dollars depuis le début de l’année. Mais le fisc aura du mal à le serrer car il a quitté la France. D’ailleurs dans le top 10 des joueurs français, la moitié réside déjà à l’étranger. « J’ai une femme et des enfants, mais tous les jours je me pose la question de partir de France », précise Philippe Ktorza. Les joueurs commencent à s’organiser. Ils ont écrit à tous les casinos et opérateurs de jeu pour qu’ils leur fassent parvenir les preuves de droits d’entrée, autant de frais qui pourraient venir en déduction des recettes. Une fédération des joueurs est en cours de constitution. Surtout les gros opérateurs, comme le PMU ou la FDJ commencent à réagir. Ils ont contacté des cabinets d’avocat fiscaliste afin de trouver une réponse à apporter à Bercy. Car les sites de jeu en ligne craignent pour l’attractivité de leur site. D’autant que le fisc a depuis quelques jours une nouvelle cible dans son viseur, les turfistes. De quoi réveiller les équipes de lobbying du PMU

 

 




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