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Twitter et autres : 80 % de faux comptes ?

 

 Twitter et autres   : 80 % de faux comptes ? 

Les bots* sont-ils à l’origine du déclin de notre monde numérique ? Il est plausible que plus de 80 % des comptes Twitter soient en fait des faux – et Twitter n’est pas le seul réseau social à être concerné. Voici pourquoi… Par Dan Woods, Global Head of Intelligence chez F5. (la Tribune)

*Un bot informatique est un agent logiciel automatique ou semi-automatique qui interagit avec des serveurs informatiques. Un bot se connecte et interagit avec le serveur comme un programme client utilisé par un humain, d’où le terme « bot », qui est la contraction par aphérèse de « robot »

 

 

À ce stade, nous sommes nombreux à avoir entendu parler de l’échec de l’acquisition et de l’affaire juridique qui se profile entre Twitter, une société qui n’a pas cherché à être achetée, et Elon Musk, qui a annulé son offre d’achat de la société.

Au centre de ce conflit se trouve le trafic de robots. Il est presque certain que le trafic de robots de Twitter est beaucoup plus important que ce qui est exprimé publiquement et de ce que les équipes imaginent en interne. En toute honnêteté, c’est probablement le cas pour toutes les organisations qui sont ciblées par des bots malveillants ou indésirables mais qui n’utilisent pas les meilleures technologies pour les éliminer.

 

Dans le cas de Twitter, l’une des principales motivations est d’obtenir la création de nouveaux comptes. On a l’impression que plus une personne a de followers, plus ses tweets sont intéressants, et en effet, les comptes ayant le plus de followers ont tendance à être plus influents.

Ce modèle peut alors devenir préoccupant dès lors qu’il vise à amplifier l’influence. Imaginez l’influence que vous pourriez avoir en contrôlant automatiquement des millions de comptes Twitter qui interagissent avec les comptes réels de personnalités publiques et de citoyens privés. Cette situation est susceptible d’attirer des acteurs étatiques très motivés disposant de ressources pratiquement illimitées.

Non seulement l’incitation est énorme sur Twitter, mais il existe aussi des moyens. Il existe d’innombrables services sur Internet (y compris les marketplaces du dark/deep web) qui proposent des comptes Twitter, des followers, des likes et des retweets contre rémunération.

Pour moins de 1 000 dollars, il est possible d’obtenir près de 100 000 followers, qui retweetent tout et n’importe quoi. Ces comptes ont des noms tels que TY19038461038, et ils suivent beaucoup d’autres comptes.

Créer un compte Twitter en utilisant l’automatisation est particulièrement facile. En y regardant d’un peu plus près, il est possible d’écrire un script qui crée automatiquement des comptes Twitter. Sans pour autant changer d’adresse IP ni le nom du compte.

Il y a quelques années, un réseau social américain a déployé une stratégie de défense contre les robots et a découvert que 99 % de son trafic de connexion était automatisé.

En fait, 80 à 99 % du trafic est automatisé sur de nombreuses applications. Ces résultats ne sont pas un cas isolé – ils sont communs à de nombreuses organisations (commerçants, institutions financières, sociétés de télécommunications et entreprises de restauration rapide, pour n’en citer que quelques-unes).

La nouvelle a bien sûr été dévastatrice pour l’entreprise. Elle savait qu’elle avait un problème de bot, mais n’avait jamais imaginé qu’il était aussi grave. Les conséquences ont rapidement été ressenties. Seule une infime partie de leurs comptes clients étaient de véritables clients humains. La majeure partie était des robots

 

Pour les réseaux sociaux, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens (DAU), qui est un sous-ensemble de tous les comptes, joue un rôle important dans l’évaluation. La révélation que leur DAU ne représentait qu’une fraction de ce qu’elles pensaient a entraîné une baisse significative de leur valeur.

Aurait-il alors été préférable pour les actionnaires de cette entreprise de ne jamais apprendre la vérité et de se contenter d’affirmer que leur problème de bots était inférieur à 5 % ? Sans aucun doute, oui.

Cette pression ne s’applique pas seulement aux sites de réseaux sociaux dont la valorisation est déterminée par le nombre de DAU. Elle s’applique également aux entreprises qui vendent des produits à forte demande dont les stocks sont limités, comme des billets de concert, des baskets, des sacs à main de marque ou le prochain iPhone.

Lorsque ce type de produits sont vendus en quelques minutes à des robots, pour être ensuite revendus à des prix très élevés, cela créé un mécontentement des clients, mais l’entreprise parvient à écouler rapidement l’ensemble de son stock et alors, rien n’est fait pour maitriser ce procédé.

Dans ces cas, une entreprise peut vouloir donner l’impression qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour arrêter les bots alors qu’en réalité, elle ne fait pas grand-chose.

Selon le volume et la vitesse de l’automatisation que nous observons aujourd’hui, la sophistication des bots et le manque relatif de contre-mesures, on peut facilement faire la conclusion suivante : selon toute vraisemblance, plus de 80 % des comptes Twitter sont en fait des bots.

Sans nul doute, Twitter essaie d’empêcher toute automatisation indésirable sur sa plateforme, comme toutes les entreprises. Mais il est probable qu’il s’agisse d’une automatisation très sophistiquée de la part d’acteurs extrêmement motivés. Dans ces circonstances, la lutte contre les bots n’est pas une mince affaire. Elle nécessite des outils tout aussi sophistiqués.

Cependant, il y a quelque chose de beaucoup plus important en jeu ici. Le problème des bots est plus important que les recettes publicitaires, le cours de l’action ou la valorisation d’une entreprise. Ne pas lutter contre l’usage de bots, menace l’ensemble des fondements de notre monde numérique.

Permettre aux bots de proliférer conduit à une fraude massive qui coûte des milliards. Cela permet aux nations et aux organisations malveillantes de diffuser de fausses informations, d’influencer les processus politiques voire même de créer de potentiels conflits.

Si nous voulons, en tant que société, continuer à bénéficier de toutes les connaissances, de tous les divertissements et des autres avantages que nous offre l’internet et notre monde mobile et connecté, nous devons faire quelque chose contre le trafic automatisé en ligne. La seule façon de lutter contre les bots est de mettre en place notre propre automatisation hautement sophistiquée.

Spirale salaire prix :vrai ou faux débat ?

Spirale salaire prix :vrai ou  faux débat ?

 

Alors que l’inflation frôle les 6% sur un an, des voix s’élèvent pour revendiquer une hausse générale des salaires Et certains  économistes justifient la réévaluation et que beaucoup la combattent ( En négligeant , pour ces derniers, le fait que cela entraînera inévitablement une baisse de la consommation qui tuera la croissance NDLR) . Un papier de France Info.

Une hausse qui semble inarrêtable. L’inflation a atteint 5,8% sur un an, fin juin 2022, a annoncé l’Insee le 13 juillet. Conséquence directe de cette hausse des prix : les Français vont perdre en moyenne 1% de pouvoir d’achat en 2022, et ce, malgré les mesures mises en place par le gouvernement, prévoit la Banque de France.

Pour limiter les dégâts, les organisations syndicales, mais aussi la coalition de gauche Nupes, réclament une hausse des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux. Des revendications auxquelles le gouvernement n’est d’ailleurs pas complètement insensible. Son projet de loi « pouvoir d’achat », débattu à partir de ce lundi à l’Assemblée, prévoit la revalorisation d’un large éventail de prestations sociales et de la rémunération des fonctionnaires. Et le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a encouragé à plusieurs reprises les entreprises « qui le peuvent » à augmenter les salaires, ou à redistribuer du pouvoir d’achat aux salariés sous d’autres formes (intéressement, « prime Macron », etc).

La solution à l’inflation serait-elle toute trouvée ? Pas si simple. « Dans la majorité des cas, le gouvernement n’a pas le pouvoir de décréter une hausse des salaires », rappelle avant tout Sylvain Bersinger, économiste au cabinet de conseil Asterès. Excepté le smic, les salaires ne sont plus indexés sur les prix depuis 1982, lorsque ce mécanisme a démontré qu’il contribuait davantage au mal qu’il ne le guérissait. Dans les années 1970, les chocs pétroliers avaient fait s’envoler le coût de l’énergie, nourrissant l’inflation qui avait atteint deux chiffres. A cause de l’indexation des salaires sur les prix, ces derniers étaient revalorisés plusieurs fois par an. Pour absorber ce coût supplémentaire, les entreprises, dont les marges étaient grignotées par la crise, avaient alors augmenté leurs prix… annulant le pouvoir d’achat récupéré via la hausse des salaires. Et ainsi de suite. C’est ce qu’on a appelé la spirale prix-salaires, l’augmentation des uns alimentant celle des autres. Une situation qui n’est pas souhaitable car elle « ne peut être cassée que par une forte hausse des taux d’intérêt et une récession », explique à l’AFP Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l’OFCE.

Une hausse généralisée des salaires aujourd’hui aurait-elle le même effet ? « Ce risque ne me semble pas totalement absurde, notamment quand on voit ce qui se passe aux Etats-Unis, entrés plus vite que nous dans cette phase inflationniste et qui connaissent désormais des hausses de prix dans l’ensemble de l’économie », estime Sylvain Bersinger. Une analyse partagée par Francesco de Palma, maître de conférences en économie à l’Université de Strasbourg et spécialiste du marché du travail. « Lorsque les salaires augmentent trop vite par rapport à la productivité du travail, les entreprises répercutent ces hausses sur les prix » pour ne pas rogner sur leurs marges. Or, les gains de productivité ont ralenti depuis le milieu des années 1970, pour ne croître que d’environ 1% par an depuis les années 2000, selon France Stratégie. Par ailleurs, il existe toujours un risque lié à l’incertitude pesant sur le comportement des acteurs économiques : les entreprises peuvent voir dans l’inflation un « effet d’aubaine » pour justifier une hausse démesurée de leurs prix, ce qui déclencherait une spirale prix-salaires, souligne l’économiste Clémence Berson, chercheuse au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp), rattaché à Science Po.

Une situation différente de celle des années 1970

Pour autant, ce scénario est loin d’être certain, avancent plusieurs économistes interrogés par franceinfo. A la différence des années 1970, les banques centrales ont désormais conscience du risque que représente l’inflation, et ont pour mission de maintenir celle-ci autour de 2%. Afin d’enrayer sa hausse, elles ont déjà commencé à agir en remontant leurs taux directeurs (les taux d’intérêts appliqués quand elles prêtent de l’argent) et en arrêtant leurs programmes d’achat d’actifs (les titres de dette des Etats et des entreprises). Comme l’argent coûte plus cher, les acteurs économiques sont moins encouragés à dépenser, ce qui freine la consommation et donc… l’envolée des prix. Selon les prévisions de la Banque de France, l’inflation devrait ainsi continuer de monter jusqu’au début de l’année 2023, avant d’entamer une baisse et de revenir « autour des 2% » − le seuil souhaité − en 2024.

Par ailleurs, si des hausses de salaire ont déjà été négociées depuis le début de l’année, notamment pour les plus bas échelons, celles-ci se situent « autour de 3% », soit en-deçà du niveau de l’inflation, relève la Banque de France. « Même s’il existe des tensions de recrutement dans certains métiers, le chômage se situe encore à un niveau élevé, les salariés ne sont pas globalement dans une situation de force pour négocier des hausses de salaire très importantes », analyse Christine Erhelprofesseure d’économie au Conservatoire national des Arts et métiers.

Et qui dit hausse des salaires cette année ne dit pas retour à l’indexation de ces derniers sur l’inflation, avec des hausses régulières. « La revendication actuelle des salariés est de maintenir leur pouvoir d’achat, note l’économiste. On n’est pas sur une demande de hausse des salaires comme dans les années 1970, qui s’inscrivait dans la dynamique des Trente Glorieuses » avec un accroissement permanent du niveau de vie. Par ailleurs, « une fois que les prix ont augmenté, ils ne baissent plus », souligne aussi Clémence Berson.

« Augmenter les salaires permettrait de combler le pouvoir d’achat perdu, sans pour autant aller au-delà du niveau d’inflation et prendre le risque de déclencher une spirale inflationniste »

Enfin, les entreprises, notamment celles qui ne sont affectées qu’à la marge par l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières, ne sont pas obligées de répercuter les hausses des salaires sur leurs prix, souligne Sylvain Bersinger. La politique du « quoi qu’il en coûte » durant la crise du Covid-19 a protégé leur taux de marge, qui a atteint 32,2% à la fin du premier semestre 2022, selon l’Insee, soit plus qu’avant la crise (31,6% sur l’année 2018). Bref, autant de raisons pour lesquelles une hausse des salaires sans dépasser le niveau de l’inflation n’entraînerait pas nécessairement une spirale inflationniste.

Pour autant, « il n’y a pas de solution toute faite à la situation actuelle, conclue Sylvain Bersinger. La France traverse un choc inflationniste importé, causé par notre dépendance à l’énergie, et on n’a pas de moyens de l’éviter complètement. Il faut essayer d’équilibrer pour que le coût soit supporté par l’Etat, les entreprises et les ménages. » Autrement dit selon l’économiste, l’Etat peut prendre sa part en adoptant des mesures ciblées permettant de soulager le portefeuille des plus démunis, mais ne pas peut tout faire dans un contexte de remontée des taux d’intérêts, où la dette coûte donc plus cher qu’auparavant. Les entreprises ont un rôle à jouer en concédant des hausses de salaires quitte à rogner sur leurs marges. Et, toujours selon lui, les ménages doivent accepter de perdre temporairement du pouvoir d’achat. Dans ce cadre, les hausses de salaires mesurées peuvent constituer une solution pour limiter les dégâts causés par l’inflation. Mais elles ne résoudront pas le problème initial, rappelle la Banque de France. Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, l’institution lui propose deux manières de réduire l’inflation : accélérer la transition énergétique pour réduire notre dépendance vis-à-vis du reste du monde, et favoriser l’emploi pour relancer la croissance.

Un faux Green Deal avec un faux thermomètre

Un faux  Green Deal avec un faux thermomètre

 

 

Stéphane Foucart, dans le Monde explique que l’optique de la mise en place du Pacte vert européen, le système proposé par la Commission pour mesurer la baisse du recours aux pesticides réalise l’exploit de pouvoir transformer une aggravation des risques en une amélioration, alerte Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Parfois, il vaut mieux ne pas savoir. C’est ce que semblent se dire, ces jours-ci, la Commission européenne et une bonne part des Etats membres, pour éviter d’avoir à verdir leur agriculture. Truquer le thermomètre est un moyen commode d’être sûr de pouvoir annoncer, un jour, que la fièvre a disparu. C’est en tout cas bien plus confortable que de se lancer dans le traitement de la maladie. Traiter la maladie, c’est long, c’est pénible, c’est incertain. Truquer le thermomètre, c’est facile et ça marche à tous les coups.

Dans les prochains jours, l’Union doit adopter une série de dispositions techniques cruciales pour mesurer les progrès de ses Etats membres dans la réduction des intrants utilisés en agriculture. La stratégie « Farm to Fork » (« de la ferme à la fourchette »), volet agricole du Green Deal (Pacte vert) d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, prévoit ainsi, notamment, une « réduction de l’usage et des risques de 50 % des pesticides » d’ici à 2030 sur le territoire des Vingt-Sept. Et c’est ici que l’affaire se complique. Car, pour mesurer une « réduction de l’usage et des risques » de quoi que ce soit, il faut une métrique, et c’est souvent dans les détails de cette métrique que le diable est caché.

C’est le toxicologue autrichien Helmut Burtscher-Schaden, membre de l’association Global 2000, qui l’a déniché. Dans une note publiée le 9 juin, il montre que le système proposé par la Commission pour mesurer la baisse du recours aux pesticides réalise le tour de force de pouvoir transformer une aggravation des risques en une amélioration.

Le dispositif en question se nomme « Indice de risque harmonisé 1 » (Harmonized Risk Indicator 1, ou HRI-1). Il évalue le risque en fonction de la quantité de produits utilisée, modulé par des facteurs de risque si imparfaitement établis qu’il aboutit à des résultats « grotesquement faux », fustige le toxicologue autrichien. En utilisant la grille d’analyse de HRI-1, il montre, par exemple, que ce système d’évaluation attribue « le même risque à 1 kilogramme de sable de quartz, une dose qui protège cinq arbres contre l’abroutissement du gibier, et à 1 kilogramme d’insecticide pyréthrinoïde, susceptible de tuer tous les insectes vivants sur 200 hectares ».

HRI-1 est si défectueux qu’il désavantage des produits considérés par les autorités européennes elles-mêmes comme à faible risque, et d’usage courant en agriculture biologique, par rapport à d’autres, classés parmi les plus dangereux. Non seulement ce thermomètre ne donne pas la bonne température, mais il peut refroidir le chaud et réchauffer le froid. Selon HRI-1, ajoute M. Burtscher-Schaden, une seule application de bicarbonate de potassium comme fongicide naturel (également utilisé comme additif alimentaire) présente un risque huit fois plus élevé qu’une application du fongicide de synthèse difénoconazole, placé par les autorités sur la liste des pesticides les plus problématiques, en raison de sa persistance et de sa toxicité.

Inflation: Les faux calculs de l’INSEE

Inflation: Les faux calculs de l’INSEE

 

 

Pour nombre de ménages les charges de prêts à l’acquisition d’un logement représentent et de loin le premier poste de dépenses. Pourtant, cette dépense n’est pas intégrée dans l’indice des prix à la consommation de l’INSEE ! L’indice des prix à la consommation sous-estime donc l’inflation, car son calcul ne prend pas en compte les prix de l’immobilier, l’achat d’un logement étant considéré par l’Insee comme un investissement, et non comme un bien de consommation. Toutefois, la Banque centrale européenne pourrait revoir cette définition.

Par ailleurs l’indice INSEE n’intègre pas les profondes modifications de la structure des consommations où les dépenses contraintes prennent de plus en plus de place et subissent les augmentations les plus significatives

Depuis des années, nos dirigeants assurent que les prix n’augmentent pas. À peine 1,4% en 2019. Et pourtant, le ressenti des Français est bien différent. Il faut dire qu’un élément capital, essentiel même, n’est pas pris en compte dans le calcul des prix : l’immobilier. Et pourtant, en 20 ans, les prix de l’immobilier ont doublé, voire triplé dans les grandes villes. Soit une augmentation de plus de 200%. C’est ce que l’on appelle une inflation galopante.

L’Insee ne tient pas compte de l’immobilier dans l’indice des prix, parce qu’elle calcule l’indice des prix « à la consommation ». Tout est question de définition. Acheter un appartement ne fait pas partie de la consommation. On ne consomme pas un appartement, il s’agit d’un investissement qui garde toute sa valeur, et que son propriétaire pourra transmettre à ses enfants.

 

L’Insee prend simplement en compte les loyers dans son calcul de l’indice des prix. Et même s’ils augmentent, ils ne pèsent que pour 6% dans cet indice;  Une sous-estimation indiscutable. Et pourtant, le logement est devenu l’un des premiers sujets de préoccupation des Français. Il absorbe plus de 25% du budget des ménages.

Internet : Interdiction du trafic de faux avis

Internet : Interdiction du trafic de faux avis

 

  Le trafic de faux avis notamment sur Internet est devenu une sorte d’arme marketing. Des avis qui peuvent évidemment émaner directement de l’entreprise vendeuse, d’intermédiaire qui vendent ces faux avis ou tout simplement du tri qui élimine les vis-à-vis défavorables. Une directive européenne entre en vigueur samedi en France pour mieux réguler certaines pratiques commerciales. Adoptée en novembre 2019 par le Parlement européen et le Conseil européen, la directive dite «Omnibus» est officiellement mise en oeuvre samedi dans tous les États de l’Union européenne. «L’Europe prend la tête d’une réglementation accrue des places de marché et des sites e-commerce. De nombreuses entreprises américaines opérant en Europe devront suivre le mouvement», estime dans une note John Hornell, vice-président de Pasabi, une société qui propose des solutions d’authentification pour les commerces en ligne. En France, la directive a été transposée par une ordonnance en décembre 2021. Parmi les mesures prévues, la réglementation oblige les places de marché dans le commerce en ligne à vérifier que les avis publiés sous les produits proposés à la vente ont bien été émis par des personnes ayant acheté le produit en question. Elles devront aussi donner certaines informations supplémentaires au consommateur, comme l’existence d’un «lien capitalistique» entre le vendeur et la place de marché, ou demander le consentement du consommateur lorsque le droit de rétractation ne s’applique pas.     Par ailleurs, pour lutter contre les annonces de réduction de prix excessives, calculées à partir de prix de référence gonflés, les commerçants devront afficher le prix de référence à partir duquel la réduction est calculée.

Interdiction du trafic de faux avis sur internet

Interdiction du trafic de faux avis sur internet 

Le trafic de faux avis notamment sur Internet est devenu une sorte d’arme marketing. Des avis qui peuvent évidemment émaner directement de l’entreprise vendeuse, d’intermédiaire qui vendent ces faux avis ou tout simplement du tri qui élimine les vis-à-vis défavorables. Une directive européenne entre en vigueur samedi en France pour mieux réguler certaines pratiques commerciales. Adoptée en novembre 2019 par le Parlement européen et le Conseil européen, la directive dite «Omnibus» est officiellement mise en oeuvre samedi dans tous les États de l’Union européenne.

«L’Europe prend la tête d’une réglementation accrue des places de marché et des sites e-commerce. De nombreuses entreprises américaines opérant en Europe devront suivre le mouvement», estime dans une note John Hornell, vice-président de Pasabi, une société qui propose des solutions d’authentification pour les commerces en ligne.

En France, la directive a été transposée par une ordonnance en décembre 2021. Parmi les mesures prévues, la réglementation oblige les places de marché dans le commerce en ligne à vérifier que les avis publiés sous les produits proposés à la vente ont bien été émis par des personnes ayant acheté le produit en question.

Elles devront aussi donner certaines informations supplémentaires au consommateur, comme l’existence d’un «lien capitalistique» entre le vendeur et la place de marché, ou demander le consentement du consommateur lorsque le droit de rétractation ne s’applique pas.

 

 

Par ailleurs, pour lutter contre les annonces de réduction de prix excessives, calculées à partir de prix de référence gonflés, les commerçants devront afficher le prix de référence à partir duquel la réduction est calculée.

Constitution , révision par référendum : Vrais et faux arguments

Constitution , révision  par référendum : Vrais et faux arguments

Si elle est élue, Marine Le Pen souhaite contourner le Parlement en recourant au référendum. Notre constitution le permet plus qu’on ne le croit si on considère la pratique passée des présidents. Par Charlotte Girard, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Eleonora Bottini, Université de Caen Normandie.

En plus de 60 ans, on s’est aperçu que chaque président de la République a adapté la constitution dans son intérêt soit en la modifiant directement (de Gaulle, Chirac, Sarkozy), soit en l’interprétant par un usage original (De Gaulle, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Macron notamment). Il n’y a donc pas de raison qu’il en aille différemment à l’avenir et ce, quelle que soit la configuration politique.

Lors de la présentation de son programme à la suite des résultats du premier tour du scrutin, Marine Le Pen a annoncé vouloir adopter de nombreuses mesures par voie de référendum.

Celles-ci sont autant des mesures de niveau législatif (introduire une élection proportionnelle pour deux tiers des députés avec prime majoritaire) que de niveau constitutionnel (introduire la priorité nationale dans la constitution ou le référendum d’initiative citoyenne).

Dans tous les cas, Marine Le Pen dit pouvoir s’appuyer sur le recours au référendum prévu à l’article 11 de la constitution (référendum législatif), à la place du référendum constitutionnel prévu à l’article 89, qui ne peut être organisé qu’après le vote d’un même texte par les deux chambres du Parlement.

L’argument selon lequel la constitution saurait l’en empêcher n’est pas convaincant.

La particularité de la constitution française est qu’elle offre une panoplie de pouvoirs spécialement dédiée à la présidence de la République afin que, dans tous les cas de figure, la fonction présidentielle puisse se déployer complètement.

Le référendum législatif d’initiative présidentielle prévu à l’article 11 fait partie de cet arsenal depuis 1958 ; il a été pensé pour instaurer un lien privilégié entre le président et le peuple.

Précisément, le but du référendum législatif tel que défini dans l’article 11 est de faire du peuple une instance décisive en matière législative et ce, à la place du gouvernement et du Parlement.

Rappelons que les lois sont le fruit d’une coopération entre le gouvernement, emmené par le premier ministre, qui les propose le plus souvent, et le Parlement qui les discute et les vote.

En donnant au président l’initiative et le pouvoir discrétionnaire d’en appeler au peuple pour voter des lois d’organisation des pouvoirs publics, de réformes économiques, sociales ou environnementales, ainsi que des lois autorisant la ratification de traités internationaux, l’article 11 de la Constitution évite au chef de l’État d’avoir à négocier avec d’autres institutions politiques.

Cette procédure permet d’éviter le gouvernement sur des terrains qui relèvent notamment de la politique intérieure, habituellement laissée à la gestion du premier ministre. Elle permet surtout de contourner le Parlement puisqu’en conférant au peuple, par voie d’exception, le pouvoir de voter la loi à sa place, il l’efface littéralement du jeu politique. Autrement dit, il le court-circuite.

L’usage de ce référendum via l’article 11 a fait partie de la stratégie du président de Gaulle pour modifier l’article 6 de la constitution en 1962 et introduire la désignation du président au suffrage universel direct.

Ce qui a pu poser problème – aux analystes et adversaires plus qu’aux dirigeants de l’époque – est que la constitution, d’après une interprétation littérale, ne permet de recourir à ce référendum que pour voter une loi, pas pour modifier la Constitution.

Autrement, l’article 89, situé dans le titre XVI consacré à la révision de la Constitution, serait superflu.

C’était l’un des arguments brandis par les députés pour faire voter la motion de censure qu’ils ont opposée au gouvernement de l’époque face à la volonté de Gaulle d’imposer l’élection du président de la République au suffrage universel direct. Mais rien n’y fit. La lettre de la Constitution est une chose, la pratique politique des institutions en est une autre.

La pratique du général de Gaulle a consisté à préférer, en 1962, le référendum de l’article 11 pour éviter l’étape législative préalable au référendum que l’article 89 impose. Il a donc mobilisé l’article 11 pour faire voter le peuple sans passer par le parlement, qui avait fait savoir qu’il était radicalement hostile à la réforme. C’est ainsi que Marine Le Pen envisage de procéder si elle était élue à l’issue du 2e tour.

L’un des problèmes ici est que, quoiqu’on en dise, réviser la Constitution via l’article 11 n’est ni impossible techniquement, ni improbable politiquement, à moins d’ignorer délibérément l’histoire constitutionnelle de notre pays.

Une telle situation pourrait se produire en cas d’hostilité avérée du Parlement – ne serait-ce que du Sénat – à la présidence de la République.

Pour réviser la Constitution, il y aurait toujours la possibilité de procéder comme de Gaulle en son temps. Les obstacles constitutionnels seraient en effet assez faibles.

Le premier auquel on pense est le Conseil constitutionnel. Cette institution a été saisie en 1962 par le président du Sénat, Gaston Monnerville, foncièrement opposé à la réforme constitutionnelle voulue par le chef de l’État, pour contrôler la constitutionnalité de la loi soumise au référendum.

Mais le Conseil constitutionnel a déclaré le 6 novembre 1962 son incompétence à contrôler le fruit de la volonté du peuple exprimée directement. S’il n’est pas impossible que cet organe revienne sur sa position – il n’est pas lié par ses propres décisions -, il reste que cette jurisprudence existe et était parfaitement claire sur les motivations du Conseil à ne pas toucher à la volonté du peuple souverain exprimée directement.

On insiste ces derniers jours sur le contrôle que le Conseil constitutionnel pourrait exercer sur les référendums souhaités par Marine Le Pen, en convoquant une jurisprudence Hauchemaille de 2000 du même Conseil.

Mais là encore la tentative semble compromise car tout éloigne ce cas de celui d’un usage de l’article 11 pour réviser la constitution.

D’abord, l’affaire de 2000 se situait dans le cadre d’un contentieux électoral et non de constitutionnalité. Ensuite, la requête consistait à demander au Conseil constitutionnel de déclarer l’irrégularité du décret décidant de soumettre un projet de révision de la constitution au référendum en raison de l’absence du contreseing de deux ministres.

Enfin, le référendum auquel il s’agissait de faire obstacle était un référendum constituant, déclenché sur le fondement ordinaire de l’article 89. Il s’agissait de la révision constitutionnelle visant à réduire le mandat présidentiel de sept ans à cinq ans, adoptée le 2 octobre 2000 à la suite du référendum du 28 septembre.

Au bout du compte, pour résoudre ce cas, le Conseil constitutionnel s’est déclaré compétent, non pour examiner le contenu de la question posée, encore moins pour vérifier la constitutionnalité de la réponse donnée par le peuple, mais pour décider si le décret soumettant ce projet de révision au référendum était conforme aux exigences formelles imposées.

Le requérant, M. Hauchemaille, a perdu, le référendum s’est tenu et la révision a eu lieu. D’où vient l’idée que cette jurisprudence pourrait servir de précédent pour empêcher la présidence de la République de réviser la constitution par l’article 11 ?

L’alinéa 3 de l’article 11 consacre depuis 2008 le référendum d’initiative partagée et confère au Conseil constitutionnel le pouvoir de contrôler le contenu de la proposition de loi proposée par un cinquième des parlementaires et soutenue par un dixième des électeurs.

En particulier, le Conseil constitutionnel est habilité par une loi organique à vérifier que l’objet de la proposition de loi entre bien dans le domaine délimité par l’article 11 et surtout qu’elle n’est pas contraire à la Constitution.

Une révision constitutionnelle ne pouvant être que contraire à la Constitution, elle sortirait immédiatement du champ d’application de cet article.

Cette habilitation du Conseil à contrôler l’objet d’un référendum d’initiative partagée pourrait-elle, par une sorte d’analogie, fonder un pouvoir de contrôle de l’objet des référendums d’initiative présidentielle ? Si le Conseil constitutionnel le voulait vraiment, peut-être ; mais au prix d’un redoutable bras de fer avec la présidence de la République mettant en jeu la légitimité déjà fragile de cette institution.

On se souvient des débats autour des trois dernières nominations au Conseil. Le Conseil constitutionnel est en effet composé de neuf membres nommés pour un tiers par le p`résident de la République, un tiers par le président du Sénat et un tiers par le président de l’Assemblée nationale.

Le choix portant le plus souvent sur des femmes et hommes politiques plutôt que sur des experts de droit constitutionnel, la compétence constitutionnelle et par conséquent l’autonomie de cet organe vis-à-vis du pouvoir politique posent question.

Il faudrait en effet beaucoup d’autorité à ses membres pour se doter d’un pouvoir de contrôle de l’objet du référendum d’initiative présidentielle que le texte de la constitution ne lui attribue pas. Il en faudrait doublement pour s’opposer à la volonté de la présidence de la République, le référendum de l’alinéa 1 étant précisément conçu pour ne dépendre que de la volonté présidentielle.

L’absence de contrôle de constitutionnalité du texte soumis au référendum par le président contraste donc opportunément avec le contrôle prévu pour un texte proposé par des parlementaires. Cette différence marque le souci de préserver le pouvoir discrétionnaire du chef de l’État et, par là même, la cohérence du texte de la constitution qui a voulu, par l’article 19, dispenser l’initiative présidentielle du référendum de toute ingérence.

Il n’y a donc pas de garantie quant à l’étendue du contrôle que le Conseil est susceptible d’exercer. Car même s’il ne fait pas de doute que le rôle du Conseil constitutionnel a évolué depuis 1962, notamment du point de vue de la garantie des droits et libertés avec la jurisprudence de 1971 (dans laquelle le Conseil constitutionnel élargit le bloc de constitutionnalité aux droits fondamentaux) et en 2008 avec la question prioritaire de constitutionnalité, rien n’indique qu’il changerait aujourd’hui sa position de 1962, qui fut de refuser de contrôler les lois référendaires.

Une constitution n’est que le reflet de la volonté des personnes et des institutions chargées de l’interpréter et de l’appliquer. Comme de Gaulle le disait après avoir présenté le contenu de la constitution de 1958, le « reste, c’est l’affaire des hommes ».

Il s’agit d’un texte juridique, certes fondamental, mais qui ne protège par lui-même ni les droits et les libertés, ni l’équilibre entre les pouvoirs. Aussi, avant de confier à ces personnes le droit d’en disposer, mieux vaut-il bien y réfléchir.

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Par Charlotte Girard, Maîtresse de conférences en droit public, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières et Eleonora Bottini, Professeure de droit public, Directrice de l’Institut caennais de recherche juridique, Université de Caen Normandie.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Ukraine : Macron, faux porte-parole de Poutine et pris à revers

 

Ukraine : Macron, faux porte-parole de Poutine et pris à revers

 

 

La parole de Macron est une nouvelle fois discréditée puisqu’il a affirmé il y a 24 heures qu’il avait obtenu le principe d’une rencontre entre Poutine et Biden. Ce qu’il fait résulter de son entretien téléphonique avec Poutine. Hier malheureusement Poutine l’a cruellement démenti en reconnaissant l’indépendance de 2  provinces indépendantistes dans le Donbass et en les envahissant de fait.

En réalité, Poutine n’a jamais été d’accord sur cette rencontre avec Biden. Poutine a choisi l’escalade et la provocation avec des risques de sanctions réciproques en chaîne qui pourrait être particulièrement dangereux pour la paix comme pour l’économie.

 

Curieusement le plus souvent , c’est Macron qui assure le service après-vente des rencontres avec Poutine. Généralement Emmanuel Macron se montre assez optimiste et déclare avoir rapproché les points de vue. La plupart du temps cette déclaration est contredite par l’évolution des événements sur le terrain et même par la diplomatie russe. Il est très difficile de savoir exactement ce que peuvent se dire Macron et Poutine. En effet Poutine entretient le mystère tandis que Macron a intérêt politiquement à faire étalage de son poids diplomatique sur la scène internationale en instrumentalisant les pseudos propos de Poutine

 

« Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont mis d’accord pour essayer d’aboutir rapidement à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine. Les deux dirigeants se sont également entendus sur « la nécessité de privilégier une solution diplomatique à la crise actuelle et de tout faire pour y parvenir », a déclaré l’Elysée dimanche 20 février, à la suite de l’entretien téléphonique entre les deux présidents.

Malheureusement lundi c’était l’envahissement d’une partie de la graine par Poutine.

La vérité sans doute ce que Poutine n’a strictement rien promis à Macron qu’il considère comme quantité négligeable. La vraie bataille diplomatique se situe en effet entre Biden et Poutine. Il y a par ailleurs une certaine outrecuidance côté Macron à vouloir apparaître comme incontournable sur la scène diplomatique concernant l’Ukraine quand dans le même temps on quitte discrètement le Mali pour ne pas en être chassé ou Les mercenaires de Poutine déstabilisé nombre de pays en Afrique francophone.

Ukraine : Macron, faux porte-parole de Poutine

 

Ukraine : Macron, faux porte-parole de Poutine

 

 

Curieusement le plus souvent , c’est Macron qui assure le service après-vente des rencontres avec Poutine. Généralement Emmanuel Macron se montre assez optimiste et déclare avoir rapproché les points de vue. La plupart du temps cette déclaration est contredite par l’évolution des événements sur le terrain et même par la diplomatie russe. Il est très difficile de savoir exactement ce que peuvent se dire Macron et Poutine. En effet Poutine entretient le mystère tandis que Macron a intérêt politiquement à faire étalage de son poids diplomatique sur la scène internationale.

 

« Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont mis d’accord pour essayer d’aboutir rapidement à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine. Les deux dirigeants se sont également entendus sur « la nécessité de privilégier une solution diplomatique à la crise actuelle et de tout faire pour y parvenir », a déclaré l’Elysée dimanche 20 février, à la suite de l’entretien téléphonique entre les deux présidents.

La vérité sans doute ce que Poutine n’a strictement rien promis à Macron qu’il considère comme quantité négligeable. La vraie bataille diplomatique se situe en effet entre Biden et Poutine. Il y a par ailleurs une certaine outrecuidance côté Macron à vouloir apparaître comme incontournable sur la scène diplomatique concernant l’Ukraine quand dans le même temps on quitte discrètement le Mali pour ne pas en être chassé.

Faux passe sanitaire: 5% des hospitalisés…Qui vont risquer 5 ans de prison

Faux passe sanitaire: 5% des hospitalisés…Qui vont risquer 5 ans de prison

 

Parmi les hospitalisés on dénombre environ 75 % de personnes non vaccinées et même 5 % qui disposent d’un faux passeport «Le faux passe tue, c’est la réalité», a-t-il lancé aux députés LFI qui rejetaient un renforcement des sanctions en cas de fraude, dans le cadre de l’examen du projet de loi instituant le passe vaccinal.

. La détention d’un faux passe doit être désormais punie de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Présenter un passe appartenant à autrui ou transmettre à autrui un passe en vue de son utilisation frauduleuse sera puni d’une amende forfaitaire de 1.000 euros, contre 135 euros aujourd’hui. On se demande légitimement pourquoi un tel écart entre ces deux infractions de même nature ?

Société-trafic des faux pass Internet

Le  trafic  des faux avis Internet

 

Il est clair que la plupart des avis fournis sur Internet concernant les grands groupes et même les autres sociétés ( voire les autres organisations)  sont pour une grande part falsifiés sinon judicieusement choisis. La plupart du temps les avis donnés « spontanément » par les internautes sont pleins de louanges pour le produit évalué. Et pour donner davantage de crédibilité à ces avis positifs, on glisse un ou deux avis négatifs ou à peine négatifs.Et pour troubler encore un peu plus l’évaluation collective des produits et services, il faut aussi dénoncer le rôle de ces influenceurs qui se vendent  aux grandes marques ( il serait 130 à 140 000 en France !) sous couvert de rêve, d’exotisme et de modernité bidon . 

 

Certains internautes sont d’ailleurs rémunérés pour fournir des arguments commerciaux favorables au produit étudié. Sur le présent site par exemple , il a été décidé de ne publier aucun avis  . Ils sont d’ailleurs peu nombreux , quelques milliers seulement sur une période de huit ans effectivement la plupart du temps favorables. Il serait un peu outrecuidant d’en assurer la diffusion. Quant aux rares avis exceptionnellement critiques, ils sont souvent le fait de personnages marginaux grossiers et vulgaires par même capables d’écrire deux lignes de manière correcte en français. Bref un phénomène qu’on rencontre un peu partout qu’on peut vérifier sur les sites qui diffusent les avis des internautes.

 

Les avis et autres classements  sur Internet sont donc à prendre avec beaucoup de pincettes. Si une évaluation pertinente devait voir le jour elle devrait émaner évidemment d’un organisme indépendant .

Le trafic des faux avis Internet

Le  trafic  des faux avis Internet

 

Il est clair que la plupart des avis fournis sur Internet concernant les grands groupes et même les autres sociétés sont pour une grande part falsifiés sinon judicieusement choisis. La plupart du temps les avis donnés « spontanément » par les internautes sont pleins de louanges pour le produit évalué. Et pour donner davantage de crédibilité à ces avis positifs, on glisse un ou deux avis négatifs ou à peine négatifs.

 

Certains internautes sont d’ailleurs rémunérés pour fournir des arguments commerciaux favorables au produit étudié. Sur le présent site par exemple , il a été décidé de ne publier aucun avis  . Ils sont d’ailleurs peu nombreux , quelques milliers seulement sur une période de huit ans effectivement la plupart du temps favorables. Il serait un peu outrecuidant d’en assurer la diffusion. Quant aux rares avis exceptionnellement critiques, ils sont souvent le fait de personnages marginaux grossiers et vulgaires par même capables d’écrire deux lignes de manière correcte en français. Bref un phénomène qu’on rencontre un peu partout qu’on peut vérifier sur les sites qui diffusent les avis des internautes.

 

Les avis et autres classements  sur Internet sont donc à prendre avec beaucoup de pincettes. Si une évaluation pertinente devait voir le jour elle devrait émaner évidemment d’un organisme indépendant .

Veolia appelle au faux dialogue

Veolia appelle au faux  dialogue

 

Veolia fait semblant de se réconcilier avec la négociation auprès de Suez. Une position particulièrement hypocrite dans la mesure où il s’agit en fait de demander essentiellement à Suez de renoncer au dispositif de protection (il y a une fondation de droit néerlandais empêchant la cession des activités dans l’eau en France).  Or ce que souhaite Veolia, c’est précisément de prendre le contrôle de Suez pour vendre cette activité eau et autre service à d’autres opérateurs y compris étrangers. Bref le bal des faux culs continue. Et il serait temps que les pouvoirs publics s’interrogent sur l’énorme tort  causé par les agitations d’apprentis sorciers de Veolia . Le moment serait sans doute venu d’envisager une nationalisation temporaire de Veolia et de Suez et de définir un mode de régulation de cette ressource stratégique que constitue l’eau et les services associés.

Devenu en octobre le premier actionnaire de Suez après le rachat d’une participation de 29,9% auprès d’Engie, cherche depuis plusieurs mois à prendre le contrôle de son concurrent mais ce dernier s’y oppose farouchement.

Pour se défendre, Suez a récemment rendu définitive jusqu’en septembre 2024 une fondation de droit néerlandais empêchant la cession de ses activités dans l’eau en France, bloquant de fait la réalisation du projet de Veolia qui a prévu de les céder pour des raisons de concurrence.

Suez a parallèlement proposé d’engager des discussions avec Veolia en vue de trouver un compromis sur la base d’une proposition du consortium de fonds Ardian-GIP, qui envisage de reprendre une importante partie des activités du groupe pour 11,9 milliards d’euros.

Ce sont ces dispositions que l’AMF a jugées non conformes au droit boursier.

Remboursement de la dette : le faux débat

Remboursement de la dette : le faux débat

 

 Un collectif de plus de quatre-vingt économistes et chercheurs de différents pays, parmi lesquels Daniela Gabor, Jacques Généreux, Pierre-Cyrille Hautcœur, Marc Lavoie, Thomas Porcher et Adam Tooze répondent, dans une tribune au « Monde », à la proposition de cent cinquante de leurs collègues d’annuler la dette détenue par la Banque centrale européenne.

Tribune. Alors que la sortie de la crise sanitaire n’est pas en vue, la petite musique de l’austérité commence à se faire entendre. L’Etat s’est porté au chevet d’une économie entravée par les restrictions sanitaires, mais, selon certains, il faudrait déjà rembourser la dette nouvellement contractée par des coupes dans les retraites et les services publics, ainsi que par des hausses d’impôts pour le plus grand nombre.

Rien ne serait plus mortifère. La dégradation de la situation sociale, la reconstruction de nos services publics et la nécessité urgente d’une bifurcation écologique exigent que soit lancé sans attendre un grand plan d’investissement public. Plus généralement, l’Etat doit se doter de la capacité de répondre aux besoins sociaux, écologiques et sanitaires, et cela demande des moyens.

Illusion technique

Dans cette situation, certains de nos collègues, avec qui nous partageons par ailleurs beaucoup, proposent la solution suivante : il suffirait que la Banque centrale européenne (BCE) annule les titres de dette publique qu’elle détient. Selon eux, cela permettrait de recouvrer des marges de manœuvre budgétaire, et ce, sans léser personne.

Même si cette contribution a permis d’alimenter le débat, nous ne partageons pas leur analyse.

Cette proposition revient à fétichiser le ratio dette/produit intérieur brut (PIB) alors que la signature française n’est pas menacée. Elle vide même le message d’une annulation de sa force subversive. Elle ne donne aucune marge de manœuvre nouvelle, bien au contraire. Derrière l’illusion technique, sa radicalité n’est que de façade : on n’annule pas les rapports de force d’un trait comptable. Pourquoi donc perdre du capital politique sur une telle proposition, qui détourne des enjeux de la période ?

Le terme « annulation par la BCE » frappe les imaginaires mais ne correspond pas à la réalité. Cette dette n’est pas détenue directement par la BCE, mais par les banques centrales nationales (à travers l’Eurosystème). Cela signifierait, par exemple, que la Banque de France renoncerait à sa créance sur l’Etat français. Or, le capital de la Banque de France est détenu à 100 % par l’Etat : il s’agirait donc d’annuler une dette… que nous avons envers nous-mêmes. Comment croire qu’une telle opération puisse avoir un impact réel, positif et durable sur les finances publiques ?

Pas de seuil critique

L’Etat, dont la durée de vie est illimitée, fait « rouler sa dette » : il réemprunte afin de rembourser les titres arrivant à échéance. La question centrale est donc celle du refinancement, c’est-à-dire les conditions des nouveaux emprunts, et en particulier des taux d’intérêt qui peuvent varier pour des raisons institutionnelles, économiques et politiques. Or, les taux sur la dette souveraine française sont négatifs pour les durées d’emprunt en dessous de vingt ans, et proches de zéro au-delà.

Aéroports : comme c’était prévisible les faux tests !

Aéroports : comme c’était prévisible les faux tests !

 

Il y a longtemps que les spécialistes savent que l’exigence d’un certificat de test pour les voyageurs internationaux par avion est un coup d’épée dans l’eau. D’abord en préalable il faut rappeler que la plupart des voyageurs internationaux utilisent  le rail et la voiture, des  modes de transports qui ne sont pas contrôlés ou presque.

 

Comme on ne se résout pas à fermer les frontières qui constituerait la seule mesure efficace, l’Europe a décidé de n’exiger que  le fameux certificat de test que pour le déplacement de voyageurs entre l’union économique et le reste du monde.

 

Le problème évidemment,  c’est que les voyageurs indélicats peuvent se munir de faux tests PCR négatifs sans qu’il soit possible de les vérifier. Normalement les tests de PCR doivent être affectés 72 heures avant le vol. Le problème est que le certificat de test négatif n’est pas un document administratif et qu’il est pratiquement impossible dans vérifier la véracité dans la plupart des aéroports des pays en voie de développement comme d’ailleurs dans beaucoup d’autres.

 

Le vrai problème que ne veulent pas affronter les Etats est la fermeture des frontières à la mobilité des personnes pendant une période suffisante. Or le virus circule évidemment avec les personnes qui se déplacent,  ce qui explique notamment la prolifération des variants britanniques mais aussi sud-africains, brésiliens et demain d’autres.

 

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